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Semestre par Semestre de L'étudiant
Infirmier 2e édition Edition Pascal
Hallouët
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Chez le même éditeur
Dans la collection Les essentiels en IFSI
Raisonnement, démarche clinique et projet de soins infirmier,
par K. Le Neurès, C. Siebert. Collections « Les Essentiels en IFSI ». 2013,
2e édition, 248 pages.
Le mémoire de fin d’études. Initiation à la démarche de recherche,
par G. Roberton. Collections « Les Essentiels en IFSI ». 2012, 280 pages.
Infectiologie et hygiène – Gestion des risques et soins infirmiers,
par C. Crouzilles. 2011, 2e édition, 224 pages.
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Mémo-guide infirmier – Sciences humaines, sociales et droit,
par P. Hallouët et G. Dagorne. 2012, 336 pages.
Mémo-guide infirmier – Sciences biologiques et médicales, par P. Hallouët.
2010, 2e édition, 488 pages.
Mémo-guide infirmier – Sciences et techniques infirmières – fondements
et méthodes, par P. Hallouët et Véronique Yhuel. 2012, 304 pages.
Mémo-guide infirmier – Sciences et techniques infirmières – interventions,
par P. Hallouët. 2011, 576 pages.
Fiches de soins infirmiers avec DVD, par P. Hallouët, J. Eggers,
E. Malaquin-Pavan. 2012, 4e édition, 804 pages.
Diagnostics infirmiers, interventions et résultats, par A. Pascal, E. Frécon-
Valentin. 2016, 6e édition, 776 pages.
Diagnostics infirmiers. Définitions et classification 2015-2017, par la
NANDA. Traduction française par l’AFEDI et l’AQCSI. 2016, 520 pages.
Manuel de diagnostics infirmiers, par L. -J. Carpenito-Moyet. Adaptation
française de L. Rahal. 14e édition, 2016, 1188 pages.
Méga Mémo IFSI
Tout le programme
semestre par semestre
de l’étudiant infirmier
Coordonné par
Pascal Hallouët
2e édition
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de l’écrit, tout particulièrement dans le domaine universitaire, le développement
massif du « photocopillage ». Cette pratique qui s’est généralisée, notamment dans
les établissements d’enseignement, provoque une baisse brutale des achats de
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velles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée.
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Elsevier Masson SAS. – 62, rue Camille Desmoulins – 92442 Issy-les-Moulineaux Cedex
www.elsevier-masson.fr
Rédaction
Auteurs
Pascal Hallouët, formateur en soins infirmiers, IFPS du Centre hospitalier
de Bretagne-Sud, Lorient (56).
Gwenhaéla Dagorne, psychologue, Auray (56).
Véronique Yhuel, cadre de santé, formatrice, IFPS de Lorient.
V
Christelle Durif, psychologue clinicienne, Centre d’action médicosocial
Précoce, Lorient.
Laurence Gaillard, praticien hospitalier, service de gériatrie, Centre
hospitalier de Pont, Mousson (54).
Juliette Hontebeyrie, sociologue, Université de Bretagne-Sud, Lorient.
Maelle Le Borgne, cadre de santé, CHBS, Lorient.
Yannick Le Polotec, formateur, IFPS de Lorient.
Viviane Le Tallec, formatrice, IFPS de Lorient.
Aude Merdrignac, chef de clinique, service de chirurgie hépatobiliaire et
digestive, Hôpital Pontchaillou, CHU de Rennes (35).
Yves Mongin, formateur, coordinateur pédagogique, IFPS de Lorient.
Valérie Paris, infirmière, service de psychiatrie, Hôpital Hôtel-Dieu,
AP-HP, Paris.
Philippe Perrin, éco-infirmier, intervenant en IFSI (www.ecoinfirmier.com).
Anne Rio, formatrice, IFPS de Lorient.
Gwenn Rolland, formatrice, IFPS de Lorient.
Isabelle Sablé, formatrice, IFPS de Lorient.
Laurence Vimont, enseignante ST2S, Lycée Jean-François Millet, Octeville,
Cherbourg.
Remerciements
Dr Personnic, praticien hospitalier, service d’accueil des urgences, Centre
hospitalier de Bretagne-Sud, Lorient.
Dr Sartori, praticien hospitalier, service de neurologie, Centre hospitalier
de Bretagne-Sud, Lorient.
Dr Tréguier, pédiatre, Centre d’Action Médico-Sociale Précoce et praticien
hospitalier, service de néonatologie, Centre hospitalier de Bretagne-Sud,
Lorient.
VI
Préface
1. F. Acker, « Être et rester infirmière », Soins, n° 645, 2000, pp. 36-39.
2. B. Postel-Ferry, A. Vega, I. Feroni, « Existe-t-il un profil infirmier ? », L’infirmière magazine,
n° 142, 1999, pp.32-35.
3. I. Boittin, « Étudiants en soins infirmiers de deuxième année. Crise identitaire », Recherches en
soins infirmiers, n° 68, 2002, pp. 66-92.
VII
professionnelle peut aussi les faire osciller entre deux modèles
concurrents, voire contradictoires, celui des formateurs des IFSI – souvent
centrés sur le rôle propre et la globalité des soins – et celui des praticiens
sur le terrain hospitalier4. « Entre ce qu’on nous apprend à l’école et ce
qu’on voit en stage, il y a quand même un fossé assez important. Parce
qu’on nous apprend à réaliser une technique comme il faut et lorsqu’on
arrive en stage, on nous dit “ne fais pas ce que je fais, fais comme on te l’a
appris à l’école”. Ce n’est pas facile de se situer en tant que stagiaire… »
(étudiante en IFSI, première année).
La plupart des analyses sociologiques convergent pour diagnostiquer
la fin de l’ancien modèle de la « vocation sans voile5 ». Pour autant,
l’ancienne figure de l’infirmière-nonne mue par le don de soi, dédiée
à l’aide au patient n’a pas encore complètement disparu. Sur la base
d’entretiens biographiques réalisés auprès d’infirmières âgées de plus
de 40 ans, une récente recherche dégage trois profils de carrières
professionnelles6. Le premier profil – minoritaire – est dénommé « tout
pour la profession » et regroupe des femmes dédiées à leur métier, le
plus souvent seules et sans enfants à charge. Le second, appelé « forces
de rappel au travail d’appoint », renvoie à des carrières subordonnées à
celles des conjoints et qui se traduisent par de fréquentes interruptions
d’activité professionnelle ou des séquences de travail à temps partiel.
Le troisième profil, « tensions dans l’émancipation », qualifie des
trajectoires professionnelles plus autonomes de femmes ayant eu un
ou plusieurs enfants, en même temps qu’une activité professionnelle
continue ou quasi continue. Ce troisième profil domine numériquement
dans l’échantillon enquêté.
Ces divers constats amènent à supposer qu’à l’avenir l’attractivité du
métier infirmier se jouera probablement de moins en moins sur une
dimension altruiste, mais de plus en plus sur ses atouts en termes
d’accomplissement professionnel. Un certain nombre d’évolutions,
attendues ou à venir, peuvent être saisies comme autant de moyens de
concrétiser ce modèle de la réalisation professionnelle. Ces évolutions
concernent la formation initiale, le contenu du travail infirmier, ainsi que
l’organisation et la régulation de la profession.
4. A. Petitat, « La profession infirmière. Un siècle de mutations » in P. Aïach, D. Fassin (dir), Les
métiers de la santé. Enjeux de pouvoir et quête de légitimité, Paris, Anthropos, 1994, p. 255.
5. F. de Singly, C. Thélot, Gens du public, gens du privé, Paris, Nathan, 1990.
6. P. Bouffartigue, J. Bouteiller, « Le temps de travail dans le temps de l’emploi : biographies
professionnelles et familiales d’infirmières de plus de 40 ans », DREES, Document de travail, Série
Etudes, n° 47, 2005, pp. 37-42.
VIII
Les évolutions qui portent sur la délégation des tâches entre médecins
et personnel soignant ouvrent un champ des possibles en termes
d’accroissement des missions et des responsabilités des infirmières et
infirmiers. À ce sujet, il faut rappeler que le statut paramédical des
infirmières et des infirmiers est directement issu de la division du
travail médical, elle-même organisée par la profession dominante7. Pour
reprendre les propos du sociologue américain E. Freidson : « Le terme
“paramédical” s’applique aux métiers relatifs à l’administration des soins
qui tombent finalement sous le contrôle du médecin8 ». Dès lors, il n’est
guère étonnant que toute l’histoire du métier infirmier soit marquée par
la recherche d’une autonomie professionnelle : « La position dominante
des médecins dans l’organisation et la hiérarchie sociale des professions
de santé a eu pour corollaire la tentative permanente des infirmières,
depuis les origines de la profession, de s’émanciper dans leur travail de
cette subordination en mettant l’accent sur leur rôle propre fondé moins
sur des actes ou des gestes que sur une approche globale de la personne
dans le soin9 ». La définition légale du métier ne consacre effectivement
qu’une autonomie toute relative à la fonction infirmière10 : « Est
considérée comme exerçant la profession d’infirmière ou d’infirmier,
toute personne qui, en fonction des diplômes qui l’y habilitent, donne
habituellement des soins infirmiers sur prescription médicale ou conseil
médical, ou bien en application du rôle propre qui lui est dévolu11 ». Le
rôle propre semble ici se superposer au rôle délégué, sans que n’émerge
vraiment, au niveau pratique, de rôle homogène. La formulation retenue
par la loi, « ou bien en fonction de son rôle propre », implique un
double rôle infirmier pour le moins paradoxal dans la mesure où le
professionnel est à la fois l’exécutant d’actes prescrits et l’initiateur de
soins relevant de sa responsabilité. Dans la continuité de ces réflexions,
il importe de souligner que la question du partage des tâches et des
compétences dans le domaine de la santé suscite un intérêt croissant
en France. En effet, la diminution attendue du nombre de médecins et
leur inégale répartition sur le territoire conduisent à s’interroger sur le
partage des tâches entre les différentes catégories de professionnels.
L’extension des compétences, la création de nouvelles qualifications
IX
voire de nouveaux métiers, sont autant de pistes débattues et explorées
pour pallier la pénurie de médecins et maintenir l’organisation des soins
dans l’avenir. De nombreux travaux portant sur ces aspects ont été
récemment produits12. Ces études montrent, au moyen d’exemples pris à
l’étranger, que des actes médicaux ont déjà été confiés à des professions
autres que médicales, dans le cadre de pratiques de substitution ou
de délégation. Ainsi, certains actes sont délégués des médecins vers
des infirmières et infirmiers à compétence dite « étendue », c’est-à-
dire des professionnels ayant reçu une formation complémentaire. Ces
transferts de compétences concernent la promotion de la santé, le suivi
de pathologies chroniques stabilisées, ainsi que les soins qualifiés de
« primaires ». Les soins « primaires » ou soins de « première ligne »
renvoient à l’idée de premier recours ; ils concernent pour l’essentiel
le dépistage et la prévention de quelques pathologies. On peut penser
que ces nouvelles attributions peuvent rendre les perspectives de
déroulement des carrières infirmières plus attractives.
Les processus de professionnalisation ne sont pas totalement achevés à
ce jour. Il reste maintenant aux infirmières et aux infirmiers à prendre
véritablement leur indépendance vis-à-vis des autres professions de santé
et à délimiter un champ de compétences pour lequel leur monopole sera
bel et bien exclusif…
Florence Douguet
Maître de conférences en sociologie
IUP politiques sociales et de santé publique
Université de Bretagne Sud
X
Introduction
XI
les pathologies exposées sont choisies en fonction de leur prévalence
(Fédération nationale des observatoires régionaux de la santé) et de
l’importance des soins infirmiers à apporter. Les données de santé
publique évoluent, le nombre de personnes âgées allant croissant,
ainsi que le nombre de patients atteints de pathologies chroniques
(maladies cardiovasculaires, maladies pulmonaires, maladie d’Alzheimer
et démences, cancers et diabète).
3. Sciences et techniques infirmières, fondements et méthodes
Cette UE permet d’identifier les problèmes réels et potentiels d’une
personne dans une situation de soins, de développer sa posture
professionnelle, de construire un projet de soins à partir du diagnostic
de la situation clinique avec une vision pluridisciplinaire et enfin de
partager efficacement les données pertinentes.
Le modèle conceptuel constitue un « cadre de référence théorique
permettant de développer la connaissance, la réflexion et d’orienter
l’action infirmière ».
Sera également abordé le travail de recherche en fin d’étude, qui
permet à l’infirmier d’élaborer sa propre identité de soignant en
réfléchissant à une problématique professionnelle qui le passionne. Ce
travail doit permettre à l’étudiant de développer sa pensée critique et
de réaliser pleinement ses choix en connaissance de cause. C’est un
travail de maturation qui a pour objectif d’initier la construction d’une
stature professionnelle. Les notions théoriques de l’apprentissage et de
l’encadrement des stagiaires seront également étudiées.
4. Sciences et techniques infirmières, interventions
L’UE 4 regroupe les aspects fondamentaux du soin infirmier :
•• les soins de confort, particulièrement pour les personnes en situation
de dépendance, les concepts de dignité et de pudeur, les soins
relationnels, les éléments permettant de communiquer et de conduire
une relation dans un contexte de soins ;
•• les soins d’urgences, les règles de surveillance et de suivi de ces activités
thérapeutiques et diagnostiques dans le respect des protocoles, les actions
à visée diagnostique et thérapeutique conformes aux bonnes pratiques.
•• les notions de danger et de risque dans les situations de soins
infirmiers et la gestion des risques, les soins éducatifs et préventifs,
l’éducation thérapeutique individuelle et collective, les soins palliatifs et
de fin de vie et enfin la qualité des soins.
XII
Ces unités d’enseignement contribuent à l’acquisition des compétences
du référentiel, représentées par le cartouche « C1, C2, etc. » en ouverture
de chaque nouveau semestre.
Compétence 1 : évaluer une situation clinique et établir un
diagnostic dans le domaine infirmier
1. Évaluer les besoins de santé et les attentes d’une personne ou d’un
groupe de personnes en utilisant un raisonnement clinique ;
2. Identifier les signes et symptômes liés à la pathologie, à l’état de
santé de la personne et à leur évolution ;
3. Analyser une situation de santé et de soins et poser des hypothèses
interprétatives ;
4. Élaborer un diagnostic de situation clinique et/ou un diagnostic
infirmier à partir des réactions aux problèmes de santé d’une personne,
d’un groupe ou d’une collectivité et identifier les interventions
infirmières nécessaires ;
5. Évaluer les risques dans une situation d’urgence, de violence, de
maltraitance ou d’aggravation et déterminer les mesures prioritaires.
Unités d’enseignement en relation avec la compétence 1 :
--UE 2.3 (semestre 2) : santé, maladie, handicap, accidents de la vie ;
--UE 3.1 (semestres 1 et 2) : raisonnement et démarche clinique
infirmière.
Compétence 2 : concevoir et conduire un projet de soins infirmier
1. Élaborer un projet de soins dans un contexte de pluriprofessionnalité ;
2. Hiérarchiser et planifier les objectifs et les activités de soins en
fonction des paramètres du contexte et de l’urgence des situations ;
3. Mettre en œuvre des soins en appliquant les règles, les procédures et
les outils de la qualité, de la sécurité (hygiène, asepsie, vigilances…) et
de la traçabilité ;
4. Adapter les soins et les protocoles de soins infirmiers aux personnes,
aux situations et aux contextes, anticiper les modifications dans
l’organisation des soins et réagir avec efficacité en prenant des mesures
adaptées ;
5. Identifier les risques liés aux situations de soin et déterminer les
mesures préventives et/ou correctives adaptées.
XIII
Unité d’enseignement en relation avec la compétence 2 :
UE 3.2 (semestres 2 et 3) : projet de soins infirmiers.
Compétence 3 : accompagner une personne dans la réalisation de ses
soins quotidiens
1. Évaluer, anticiper et prévenir les risques liés à la diminution ou la
perte de l’autonomie et à l’altération de la mobilité ;
2. Identifier des activités contribuant à mobiliser les ressources de la
personne en vue d’améliorer ou de maintenir son état physique et psychique.
Unités d’enseignement en relation avec la compétence 3 :
--UE 2.10 (semestre 1) : infectiologie, hygiène ;
--UE 4.1 (semestre 1) : soins de confort et de bien-être.
Compétence 4 : mettre en œuvre des actions à visée diagnostique et
thérapeutique
1. Analyser les éléments de la prescription médicale en repérant les
interactions et toute anomalie manifeste ;
2. Identifier les risques liés aux thérapeutiques et aux examens et
déterminer les mesures préventives et/ou correctives adaptées ;
3. Synthétiser les informations afin d’en assurer la traçabilité sur les
différents outils appropriés (dossier de soins, résumé de soins, comptes
rendus infirmiers, transmissions…).
Unités d’enseignement en relation avec la compétence 4 :
--UE 2.1 (semestre 1) : biologie fondamentale ;
--UE 2.2 (semestre 1) : cycles de la vie et grandes fonctions ;
--UE 2.4 (semestre 1) : processus traumatiques ;
--UE 2.5 (semestre 3) : processus inflammatoires et infectieux ;
--UE 2.6 (semestres 2 et 5) : processus psychopathologiques ;
--UE 2.7 (semestre 4) : défaillances organiques et processus
dégénératifs ;
--UE 2.8 (semestre 3) : processus obstructifs ;
--UE 2.9 (semestre 5) : processus tumoraux ;
--UE 2.11 (semestres 1, 3 et 5) : pharmacologie et thérapeutiques ;
--UE 4.3 (semestres 2 et 4) : soins d’urgence ;
--UE 4.4 (semestres 2, 4 et 5) : thérapeutiques et contribution au
diagnostic médical ;
--UE 4.7 (semestre 5) : soins palliatifs et de fin de vie.
XIV
Compétence 5 : initier et mettre en œuvre des soins éducatifs et
préventifs
1. Repérer les besoins et les demandes des personnes et des populations
en lien avec les problématiques de santé publique ;
2. Concevoir et mettre en œuvre des actions de conseil, de promotion de
la santé et de prévention répondant aux besoins de populations ciblées ;
3. Conduire une démarche d’éducation pour la santé et de prévention par
des actions pédagogiques individuelles et collectives ;
4. Concevoir, formaliser et mettre en œuvre une démarche et un projet
d’éducation thérapeutique pour une ou plusieurs personnes ;
Unités d’enseignement en relation avec la compétence 5 :
--UE 1.2 (semestres 2 et 3) : santé publique et économie de la santé ;
--UE 4.6 (semestres 3 et 4) : soins éducatifs et préventifs.
Compétence 6 : communiquer et conduire une relation dans un
contexte de soins
Définir, établir et créer les conditions et les modalités de la
communication propices à l’intervention soignante, en tenant compte du
niveau de la compréhension de la personne.
Unités d’enseignement en relation avec la compétence 6 :
--UE 1.1 (semestres 1 et 2) : psychologie, sociologie, anthropologie ;
--UE 4.2 (semestres 1, 2, 3 et 5) : soins relationnels.
Compétence 7 : analyser la qualité et améliorer sa pratique
professionnelle
1. Observer, formaliser et expliciter les éléments de sa pratique
professionnelle ;
2. Confronter sa pratique à celle de ses pairs ou d’autres professionnels ;
3. Évaluer les soins, les prestations et la mise en oeuvre des protocoles
de soins infirmiers au regard des valeurs professionnelles, des principes
de qualité, de sécurité, d’ergonomie, et de satisfaction de la personne
soignée ;
4. Analyser et adapter sa pratique professionnelle au regard de la
réglementation, de la déontologie, de l’éthique, et de l’évolution des
sciences et des techniques.
XV
Unités d’enseignement en relation avec la compétence 7 :
--UE 4.5 (semestres 2 et 4) : soins infirmiers et gestion des risques ;
--UE 1.3 (semestres 1 et 4) : législation, éthique, déontologie ;
--UE 4.8 (semestre 6) : qualité des soins et évaluation des pratiques.
Compétence 8 : rechercher et traiter des données professionnelles et
scientifiques
1. Questionner, traiter, analyser des données scientifiques et/ou
professionnelles ;
2. Identifier une problématique professionnelle et formuler un
questionnement ;
3. Identifier les ressources documentaires, les travaux de recherche et
utiliser des bases de données actualisées ;
4. Utiliser les données contenues dans des publications scientifiques et/
ou professionnelles ;
5. Choisir des méthodes et des outils d’investigation adaptés au sujet
étudié et les mettre en œuvre ;
6. Rédiger et présenter des documents professionnels en vue de
communication orale ou écrite.
Unité d’enseignement en relation avec la compétence 8 :
UE 3.4 (semestres 4 et 6) Initiation à la démarche de recherche ;
Compétence 9 : organiser et coordonner les interventions soignantes
1. Identifier les acteurs intervenant auprès des personnes (santé, social,
médico-social, associatif…) ;
2. Organiser ses interventions en tenant compte des limites de son
champ professionnel et de ses responsabilités, veiller à la continuité des
soins en faisant appel à d’autres compétences.
Unité d’enseignement en relation avec la compétence 9 :
UE 3.3 (semestres 3 et 5) : rôles infirmiers, organisation du travail et
interprofessionnalité ;
Compétence 10 : informer, former des professionnels et des
personnes en formation
XVI
1. Organiser l’accueil et l’information d’un stagiaire et d’un nouvel
arrivant professionnel dans le service, la structure ou le cabinet de
soins ;
2. Organiser et superviser les activités d’apprentissage des étudiants.
Unité d’enseignement en relation avec la compétence 10 :
UE 3.5 (semestre 4) : encadrement des professionnels de soin.
L’acquisition de ces compétences consiste à élaborer une méthodologie
de travail, à apprendre un ensemble de savoirs, un contenu, c’est-à-dire
les unités d’enseignement contributives qui sont évaluées à l’IFSI. Les
unités d’intégration (UE 5) permettent d’analyser ces contenus et de
les confronter à la réalité du terrain : les stages. Les situations de soins
vécues donnent du sens à l’acquisition des savoirs professionnels et à
l’apprentissage en général. Le but étant de former de nouveaux infirmiers
praticiens réflexifs, capables de transférer des connaissances acquises,
analysées et intégrées dans certains cas à de nouvelles situations.
C’est ouvrage est l’aboutissement d’une réflexion menée par des
professionnels soignants et/ou chargés de cours, des psychologues, des
sociologues, des formateurs en soins infirmiers, un cadre en anesthésie,
autour de la meilleure manière d’intégrer les connaissances au cours des
études infirmières, qui j’espère constituera un atout pour les étudiants et
les équipes enseignantes.
Merci à l’éditeur qui m’a donné l’opportunité de composer cet ouvrage
dans le cadre de la nouvelle réforme infirmière et de m’avoir renouvelé sa
confiance.
Pascal Hallouët
XVII
FICHE
SEMESTRE 1
UE 1.1 Psychologie, sociologie, anthropologie
1
Les grands domaines
de la psychologie
●Les premières fondations de la psychologie se sont édifiées au XIXe siècle
(Wilhelm Wundt). À cette époque, l’intérêt porte sur les contenus
de la conscience, étudiés par méthode introspective.
●Le behaviorisme est devenu ensuite le modèle dominant
de la recherche sur les comportements humains (1920-1950).
●Premier postulat : une analogie cerveau-boîte noire (boîte noire
de Skinner). Seuls les comportements manifestes1, considérés comme
uniques données objectives, étaient étudiés.
●Il y avait une volonté d’aboutir à une vision rationaliste de l’activité
humaine.
● Second postulat : l’homme est capable de déductions logiques.
● Ce courant s’est ensuite essoufflé.
● Dans les années 50, du fait de l’impasse de la méthode introspective
et du caractère restrictif des théories behavioristes, les théoriciens ont
tenté de trouver de nouvelles voies dans d’autres champs.
Psychologie cognitive
● La cognition (cogito en latin) fait référence à la connaissance.
● Dans les années 40 et 50, suite à l’apparition de nouvelles technologies
(cybernétique, informatique) de nouvelles disciplines se développent
s’inscrivant dans un même pôle d’étude celui de l’information
et de la communication »…
● La psychologie cognitive, terme introduit en France par J. Piaget
et Bruner, en est issue.
● Globalement, cette discipline étudie la cognition et les capacités
cognitives : la perception, la mémoire, l’intelligence, la conscience…,
dans une visée scientifique.
1. Comportement manifeste : ensemble des activités motrices par lesquelles un individu répond
aux sollicitations de l’environnement.
2
FICHE
SEMESTRE 1
● Le traitement de l’information est la base de cette approche
de l’esprit humain. Le cerveau est assimilé à un ordinateur qui traite
l’information.
● La visée de départ était de comprendre par l’observation
➜ Postulats généraux
● Le système cognitif est un système actif de traitement de l’information.
● L’information est traitée par une suite de processus cognitifs
(encodage, stockage, récupération).
● Chaque processus prend du temps pour traiter l’information. Par
la méthode d’analyse des temps de réaction, les chercheurs tentent
de préciser l’existence et les caractéristiques de ces processus.
● Cette démarche récuse l’introspection pour privilégier la démonstration
scientifique.
● Les phénomènes sont provoqués en laboratoire par des procédures
expérimentales, les résultats sont traités statistiquement.
● Ces méthodes de recherche se veulent scientifiques. La visée
de ces recherches est notamment la création de programmes
de prévention, d’éducation ou encore de dépistage massif. Ceux-ci
sont utilisés également en ingénierie.
● Cette discipline appartient donc au champ des sciences cognitives
à l’instar des neurosciences, de l’intelligence artificielle,
de la linguistique, disciplines qui s’intéressent au fonctionnement
de la pensée (humains, animaux, machines).
● Cette discipline de la psychologie se situe donc à l’intersection entre
la psychologie et l’ingénierie.
3
FICHE
1
SEMESTRE 1 UE 1.1 Psychologie, sociologie, anthropologie
Psychopathologie
● La psychopathologie est l’étude des troubles mentaux et des
2. T. Ribot (1839-1916).
3. Des femmes pour la plupart qui manifestaient des émotions, voire un certain mécontentement
par des hurlements, convulsions et états nerveux.
4. P. Janet dirige le laboratoire de psychologie pathologique à Paris en 1890, à la clinique
de la Salpêtrière.
4
FICHE
SEMESTRE 1
● Selon Freud, l’origine des représentations pathologiques était à
chercher dans le symptôme.
● Les hystériques ne présentaient pas d’atteinte organique, un traitement
médicamenteux ne paraissait donc pas indiqué. Il s’agissait alors de
traiter les processus sous-jacents responsables de la désorganisation
constatée.
➜ La psychanalyse
●Sigmund Freud invente la psychanalyse. Il reste attaché à la
nosographie psychiatrique classique de l’époque et y apporte de
nouvelles avancées.
● Ce dernier considérait que l’apparition de troubles de la conduite
pouvait être conditionnée par un événement de la vie suscitant une
grande émotion.
● La théorie analytique prend en compte le symptôme psychique
dissoudre.
●On poursuit une approche scientifique (épidémiologique, génétique,
neurosciences), descriptive, normative.
● Le symptôme devient le signe d’un trouble auquel est associé un
traitement.
Psychologie sociale
● « L’homme est un animal à la fois rationnel et social6. »
● La rationalité est enracinée dans la société humaine.
●La psychologie sociale s’intéresse aux transformations des
comportements et des caractéristiques psychiques qu’un individu
subit en société.
5
FICHE
1
SEMESTRE 1 UE 1.1 Psychologie, sociologie, anthropologie
6
FICHE
SEMESTRE 1
Psychologie de l’enfant et du développement
● Dans l’histoire des connaissances humaines, le concept d’enfance est
récent. Cette discipline s’est constituée comme une branche de la
psychologie générale à la fin du XIXe siècle. À cette époque l’enfant était
considéré comme être humain en devenir, dans un contexte
évolutionniste.
● C’est surtout dans le premier tiers du XX siècle que vont être élaborées
e
➜ Premiers postulats
● Primauté des facteurs endogènes : au cours de l’enfance,
les processus de transformation sont principalement régis de l’intérieur.
●Étapes chronologiques et universelles, « stades de
développement » : cette notion jouera un rôle fondamental dans
de nombreuses théories du développement (notamment chez Piaget).
● L’étude de l’enfant va apparaître comme la voie royale pour connaître
et expliquer l’organisation psychique achevée, dans ses formes
normales et pathologiques.
● Suite aux travaux de Lamarck sur l’évolution des espèces et de Darwin
sur la sélection naturelle, une conception de l’enfant va se développer.
● Elle sera centrée sur l’analyse des processus fonctionnels d’adaptation
(théories de Piaget, Vygotsky, Wallon), se décalant de l’idée d’un
développement fondé sur la réalisation dans le temps d’un programme
préétabli (Lamarck).
● A. Binet7 élabore un dispositif technique pour décrire le développement
de l’enfant de façon générale mais aussi et surtout, pour évaluer
les développements individuels. Ce dispositif est connu sous le nom
d’échelle métrique d’intelligence (WISC).
7
FICHE
1
SEMESTRE 1 UE 1.1 Psychologie, sociologie, anthropologie
8
FICHE
SEMESTRE 1
- l’âge adulte ne correspond pas à un état stable ;
- certains événements, certaines transformations, provoquent
des modifications dans l’organisation psychologique et psychique
(la parentalité, la retraite, le chômage…).
● Il n’y a donc pas d’âge d’adulte qui se caractériserait par une
absence de changement, le développement humain n’étant jamais
achevé. Toutefois, cela ne signifie pas non plus que le moment
de l’enfance n’a pas ses spécificités.
9
FICHE
SEMESTRE 1
2
Les concepts de base
en psychologie cognitive
Le traitement de l’information
●La théorie du traitement de l’information est fondamentale en
psychologie cognitive.
●Le système cognitif humain est considéré comme un système complexe
de traitement de l’information.
● Par l’observation des comportements humains, les chercheurs tentent
de comprendre et d’expliquer comment l’individu perçoit, choisit
les informations qui lui arrivent, les traite, les stocke pour les utiliser
ensuite, afin de guider son attention et son comportement.
● Notre corps est bardé de récepteurs par lesquels le cerveau humain
perçoit, ressent, regroupe, compare, transforme et stocke les
informations qui lui semblent utiles puis les confronte aux informations
déjà stockées dans le système cognitif.
● Trois étapes de traitement :
- 1. Reconnaissance des objets qui nous entourent ;
- 2. Sélection par le système cognitif de l’information la plus pertinente ;
- 3. Stockage en mémoire sensorielle10.
● Les opérations de traitement sont le résultat d’une combinaison entre
informations sensorielles et informations récupérées en mémoire.
● Ces opérations sont aussi appelées « opérations cognitives » ou encore
« processus cognitifs ».
● Elles assurent l’ensemble des activités de l’individu : perception,
sensation, gestion des émotions, langage (compréhension et production),
mémoire, apprentissage, raisonnement, planification du comportement.
● Pathologies : agnosies aperceptives (visuelle, auditive, tactile). Par
exemple, l’agnosie visuelle : le patient échoue dans la reconnaissance
des objets (différent de la cécité). Pas de reconnaissance visuelle,
10. Sperling est le premier auteur à évoquer et à étudier le concept de mémoire sensorielle,
1960-1967. Définition page 11.
10
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“For forms of government let fools contest;
Whate’er is best administer’d, is best.”[369]
Pope’s Essay on Man.
Such, then, were the “Works” of this truly great man. And it
appears that they were, in general, not only arduous in their
execution, and highly beneficial in their uses and effects; but that
they were likewise the productions of a lofty, penetrating and active
genius, great knowledge and skill, and the most indefatigable
perseverance.[376]
IN MEMORY OF
DAVID RITTENHOUSE,
BORN APRIL 8th, 1732,
AND
HANNAH RITTENHOUSE,
HIS WIFE,
1799,
Aged 64 years.
303. “Astronomy, like the Christian religion, if you will allow me the
comparison,” said our philosopher, “has a much greater influence on
our knowledge in general, and perhaps on our manners too, than is
commonly imagined. Though but few men are its particular votaries,
yet the Light it affords is universally diffused among us; and it is
difficult for us to divest ourselves of its influence so far, as to frame
any competent idea of what would be our situation without it.” See
Ritt. Orat.
305. The elder of these ladies became, in the year 1788, the
second wife of Jonathan Dickinson Sergeant, Esq. late an eminent
lawyer in Philadelphia, and sometime attorney-general of
Pennsylvania. This gentleman was one of the five persons
delegated, on the 20th of February, 1776, by the convention of New-
Jersey (where he then resided,) to represent that colony in congress:
his colleagues were, the late governor Livingston, and John de Hart,
Richard Smith, and John Cooper, Esquires. Mr. Sergeant died of the
yellow fever in Philadelphia, on the 8th of October, 1793; after having
been many weeks actively and benevolently employed, with a few
other gentlemen of humanity, in the prosecution of such measures,
as the sufferings of those of the citizens who had not fled, and the
general welfare of the city required, at that calamitous period. He left
issue a son and two daughters, by this marriage, besides several
children by his first wife.
306. Dr. Rush has very beautifully expressed the same sentiment,
in a passage of his Eulogium on our philosopher. After remarking,
that his bodily infirmities “contributed much to the perfection of his
virtue, by producing habitual patience and resignation to the will of
heaven, and a constant eye to the hour of his dissolution,” he says:
“It was a window through which he often looked with pleasure
towards a place of existence, where, from the increase and
perfection of his intuitive faculties, he would probably acquire more
knowledge in an hour, than he had acquired in his whole life, by the
slow operations of reason; and where, from the greater magnitude
and extent of the objects of his contemplation, his native globe would
appear like his cradle, and all the events of time, like the
amusements of his infant years.” Such, too, must have been the
ideas, impressed on the mind of Rittenhouse himself, when, in the
morning of his life, he imagined the angel Gabriel looking down from
the seat of perfect knowledge, and viewing, benignly, far from
beholding with a smile of contempt, the efforts of Newton, to
demonstrate the actual motion of our earth. W. B.
309. See Mr. Malone’s Account of the Life and Writings of Sir
Joshua Reynolds, prefixed to the works of Sir Joshua.
311. “His manners were civil and engaging, to such a degree, that
he seldom passed an hour, even in a public house in travelling
through our country, without being followed by the good wishes of all
who attended upon him.” Rush’s Eulogium on Ritt.
318. In the year 1756, he made an eight-day clock, for his brother-
in-law, Mr. Barton; over the dial-plate of which, was engraven this
mementory motto—Tempus fugit; and underneath, this blunt but too
often necessary precept—Go about your business.
325. A second edition of the first volume was published in the year
1789, in consequence of the extraordinary demand for that book, by
reason of the very important papers respecting the Transit of Venus,
contained in it.
326. Some further remarks respecting this comet, than those
contained in Dr. Rittenhouse’s communication, here referred to, will
be found in an extract which has already been given, of his letter to
the Rev. Mr. Barton, under the date of July 30, 1770.
330. This eclipse was observed by Andrew Ellicott, Esq. at the city
of Washington, as follows; viz.