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Luna MANDINE

Paolo LATINI 1°1

EMC – Constituer un dossier documentaire et questionner des


sources

Dans quelle mesure le cyberharcèlement ; une nouvelle forme


d’expression de la violence a-t-il un impact dans la société
française ?

-1- 2022-2023
SOMMAIRE :

I) L’apparition du cyberharcèlement
a. Qui ?
b. Où ?
c. Comment ?

II) Ses dangers


a. Conséquences psychologiques
b. Conséquences physiques

III) Les solutions adoptées


a. Par le gouvernement
b. Par les autres utilisateurs

DOCUMENTS :

Doc.A : « Cyberharcèlement : 60 % des jeunes ont déjà été victimes de ce fléau,


selon un sondage », par Inès Gacemi, publié le 8 novembre 2022, liberation.fr

Doc.B : « Part des Français ayant déjà été la cible de harcèlement (attaques
répétées) sur les réseaux sociaux en 2019, selon la tranche d'âge », par Statista
Research Department, Publié le 21 février 2019, fr.statista.com

Doc.C : « Campagne 2022 contre le harcèlement à l’école, "Et si l’autre c’était


toi ? " », par le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, publié en
novembre 2022, education.gouv.fr

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Le Ministère de l’Education nationale définit le cyberharcèlement comme
« un acte agressif, intentionnel perpétré par un individu ou un groupe
d’individus au moyen de formes de communication électroniques, de façon
répétée à l’encontre d’une victime qui ne peut facilement se défendre seule. ».
Ce véritable fléau existe depuis les débuts d'Internet, mais s'est fortement
aggravé avec l'avènement des réseaux sociaux. Le cyberharcèlement est une
forme récente de harcèlement qui a autant d’impact négatifs notamment chez les
jeunes.
C’est ce que révèle les 3 documents de sources primaires choisis. Le premier
document est un article publié en novembre 2022 dans le journal en ligne de
Libération (journal quotidien libertaire de gauche), relevant l’origine et les
conséquences du harcèlement via les réseaux sociaux. Le second document est
un diagramme à barres du site Statista (portail en ligne allemand offrant des
statistiques) mettant en exergue le pourcentage de français cyberharcelés selon
leur tranche d’âge en 2019. Finalement, le troisième document est une affiche
d’information et de sensibilisation contre le harcèlement provenant du ministère
de l’éducation et de la jeunesse.
Nous verrons alors dans quelle mesure le cyberharcèlement ; une nouvelle forme
d’expression de la violence a-t-il un impact dans la société française. Dans un
premier temps nous analyserons l’apparition de cette nouvelle forme de
harcèlement, puis quelles en sont ses dangers et enfin les solutions adoptées
pour les limiter.

Le terme de cyberharcèlement apparait dès les années 1990 avec la


création des premiers réseaux sociaux. Cependant, ces dernières années le
cyberharcèlement est de plus en plus fréquent. En France, c’est près d’un parent
sur dix qui indique que son enfant a subi au moins une forme de
cyberharcèlement en 2018. Le Cyberharcèlement touche environ 12,5 % des
Français âgés de 6 à 18 ans, soit près d’un million d’élèves chaque année.
En effet, ce harcèlement virtuel touche davantage les jeunes et même après le
lycée, qui sont plus vulnérable aux risques que renferment les réseaux sociaux.
Selon Statista, 22% des 18-24 ans auraient déjà été la cible de harcèlement sur
les réseaux sociaux en 2019 contre seulement
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4% pour les personnes entre 50 et 64 ans. Ce cyberharcèlement est en réalité lié
à un manque de compétences sociale et médiatique. Les auteurs manquent
d’empathie pour la victime ou sont indifférents à ce qu’ils font. Les harceleurs
renforcent leur position dans le groupe en rabaissant ou en insultant certains
individus. Cela peut passer par des critiques physiques ou encore des menaces
de mort dans les cas les plus graves. Chez les adolescents cela devient de plus en
plus commun d’autant plus que c’est une période de la vie où la recherche
d’identité et la popularité tiennent une place capitale.
L’anonymat sur Internet renforce cette facilité d’insulter ou d’harceler derrière
un écran. Justine Altan Directrice de l’association e-Enfance affirme que les
jeunes sont susceptibles de se faire harceler sur n’importe quel réseau social
mais encore plus sur la plateforme ; Tiktok faisant parti des trois réseaux
sociaux prisés les adolescents, avec Instagram et Snapchat. Cela serait dû à la
présence d’utilisateurs de plus en plus jeunes et le manque de contrôle des
parents. C’est pour cela que de nombreux jeunes français subissent les
conséquences du cyberharcèlement, qu’elles soient psychologiques ou
physiques.

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Cependant, le cyberharcèlement présente un grand nombres de dangers qui ont


des conséquences physiques et psychologiques sur les individus concernés. En
effet, selon Statista en 2019, près de 22% des 18-24ans sont victimes de
cyberharcèlement. Cette part non négligeable de victimes entraine forcément des
dégâts sur le plan physique et mental chez certaines personnes. Par exemple, le
journal « Libération » nous montre que 69% des victimes de cyberharcèlement
sont victimes d’insomnies, de troubles de l’appétit voir même de désespoir et
plus de 49% sois presque la moitié des personnes victimes de de
cyberharcèlement nous font part du fait qu’elles ont déjà eu des pensées
suicidaires. Heureusement, peu de personnes passent à l’acte mais il reste tout de
même un certain nombre de personnes se faisant du mal sur le plan physique par
le biais de la scarification par exemple qui est un processus par lequel un
individu s’inflige des incisions superficielles se traduisant généralement par une
tentative de gestion de stress important. Ces scarifications peuvent aussi aller
plus loin et s’apparenter à des tentatives de suicides. En Effet, beaucoup de
jeunes victimes de cyberharcèlement affirment avoir réalisé plusieurs tentatives
de suicides à cause de la pression des cyberharceleurs sur les victimes.

Pour combattre le cyberharcèlement, un certain nombre de solutions sont mises


en place que ce sois par le gouvernement ou par les autres acteurs présents sur
les réseaux sociaux par exemple. En effet, les réseaux sociaux commencent à
mettre en place des mesures de sécurité permettant de limiter ou dissimuler le
cyberharcèlement. Par exemple, sur l’application « Tik Tok », un bannissement
des messages haineux est instauré limitant ainsi les insultes et les messages
pouvant s’apparenter à une forme de cyberharcèlement. Certains utilisateurs des
réseaux sociaux incitent les utilisateurs à ne pas harceler et à ne pas écouter le
harcèlement notamment grâce à certains influenceurs ayant une forte importance
aux yeux des jeunes dans le but de réaliser de la prévention contre le
cyberharcèlement. De plus, le gouvernement joue un rôle très important
notamment grâce au document C, une affiche de sensibilisation publié par le
gouvernement participant à la sensibilisation du cyberharcèlement. Le
gouvernement encourage les jeunes à parler de leur cyberharcèlement en mettant
en place deux numéros comme le « 3020 » et le « 3018 » afin de parler d’une
forme de harcèlement qu’on subi ou que quelqu’un d’autre subi.
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Pour conclure, le cyberharcèlement ; cette nouvelle forme d’expression


de la violence via les réseaux sociaux a des impacts néfastes notamment chez
les jeunes. Grand nombre de personnes ayant été cyberharcelés ont du par la
suite en subir les conséquences morales et parfois physiques, entrainant
certaines personnes à la mort. Néanmoins, le gouvernement français prend en
compte ses dangers et mets en place des systèmes permettant de prévenir au
cyberharcèlement et d’aider les potentiels concernés, c’est que nous a prouvé
les différents documents.
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