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Les infos sur le covid-19 polluens sur 3ktok selon une étude, Les echos, le 23 septembre 2021 de raphaël
Belenieri
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Internet, l’autoroute de la désinforma2on de Philippe Testard-Vaillant et Charline Zeitoun, le 22 juin 2022
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Google, Tripadvisor… que risque-t-on a publié de faux avis en ligne ? de Laurène Fer1n, le 19 juin 2023
dire que ceCe nouvelle fonc3on d’internet nuit à la cohésion sociale4 pour créer des divisions
dans la société. Dans ceCe société changeante, le rôle des réseaux sociaux serait donc de
veiller à ne pas diffuser ce genre d’informa3on en la régularisant. Mais ces réseaux se
retrouvent confrontés à plusieurs problèmes. D’une part, elles dépendent de ces fausses info,
d’autres part le ciblage reste un enjeu important qu’elles ne sont pas prêtes à enlever. Comme
Antonio Casili l’explique dans l’ar3cle Internet, autoroute de la désinforma3on, les réseaux
sociaux régulent ces contenus de sorte qu’elles ne soient pas impactées, ils veulent avant tout
faire du profit donc régulent le contenu sur leur plateforme de sorte que ça ne soit pas
contraignant pour les u3lisateurs. En effet, si on enlève aux u3lisateurs la liberté de poster ce
qu’ils veulent, on leur enlève une certaine forme de liberté d’expression. Alors pourquoi ne
pas aller sur une plateforme moins contraignante ? En outre, le ciblage est également un enjeu
important pour les réseaux sociaux. Les u3lisateurs sont ciblés pour leur offrir un contenu
per3nent pour qu’ils ne partent pas et pour leur offrir des publicités adéquates. Mais en les
ciblant, ils augmentent aussi les chances que les fausses informa3ons qui pourront sembler
per3nents pour eux arrivent jusque dans leur file d’actualité en venant renforcer une opinion
par une informa3on non jus3fiée (je traiterai cela en détail dans la deuxième par3e).
Les réseaux sociaux par3cipent au partage des fausses informa3ons devenus de plus en plus
simple, quelquefois même en un clic. Ils favorisent les contenus engageants. On peut voir aussi
l’op3on de repost sur 3ktok qui permet de transmeCre un Tiktok à l’ensemble de ses abonnés
en lui donnant plus de chance d’apparaitre dans leur fil d’actualités. Lors de ceCe transmission
on sort peu à peu du milieu virtuel pour affecter les milieux « poli3que, la santé publique, les
rela3ons interna3onales et la confiance dans les ins3tu3ons démocra3ques »5. Cela crée alors
des conflits lors d’élec3on, des guerres qui vont en dehors d’internet partant d’abord de
rumeurs... Cela favorise les « tensions sociales » et détériore la vie en société. Nous pouvons
prendre pour exemples élec3ons aux États-Unis. Une rumeur avait affirmé qu’Hilary Clinton
était gravement malade durant les élec3ons de 2016 et qu’elle risquait même de mourir. 30%
des personnes interrogées y ont cru. Ces rumeurs étaient infondées et ont été démen3es.
N’empêche, il est possible que certains électeurs aient pu voir ceCe fausse informa3on passée
et qu’ils n’aient pas voté pour la candidate sans connaissance de cause6
Enfin, bien qu’elles soient sur internet, la dangerosité des informa3ons fallacieuses ne
sont pas à prendre à la légère.
Les nouvelles généra3ons grandissent avec internet et avec les informa3ons fallacieuses. Elles
n’ont pas connu le internet sans ces informa3ons et sont donc moins sensibles a la différence
entre les vraies et les fausses informa3ons. Malgré la sensibilisa3on et l’éduca3on de la
dangerosité d’internet dès le plus jeune âge, il devient tout de même de plus en plus difficile
de différencier le vrai du faux. Les deep fakes deviennent plus réalistes et les fausses
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Une vidéo deep fake poli2que peut-elle vraiment être « posi2ve » ? de Numérama, le 19 février 2020
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Les deep fakes une « arme d’illusion massive » ? par Gérare Holubowicz, le 16 octobre 2020
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Fake News : why do we believe it ? par Catherine Beauvais, le 4 mars 2022
informa3ons plus reliées aux émo3ons. Les réseaux transmeCant les informa3ons, elles,
développent plus de techniques pour freiner la propaga3on mais le nombre de personnes qui
vont sur les réseaux sociaux augmentent elles-aussi donc c’est toujours plus compliqué de
réduire leurs émissions. Surtout que les réseaux sociaux ne vont pas réduire le nombre
d’u3lisateur même si cela serait favorable pour diminuer la propaga3on de fausses
informa3ons car cela les nuirais.
La dangerosité des contenus fallacieux se manifestent aussi dans les contenus qu’elles
proposent. Elles ne sont pas seulement poli3ques. Parfois, elles sont seulement créées par pur
malveillance avec les deep fakes pornographiques. Selon Laurence Allard, spécialiste du
numérique, ces contenues existe depuis 2017 ou 2018. Les deep fakes pornographiques ont
intensifiés le harcèlement sur les réseaux sociaux. Au début, les personnes les plus touché
étaient les célébrités tels que Ariana Grande ou Margot Robbie, mais des inconnus subissent
aujourd’hui ce type d’harcèlement et cela même chez les plus jeunes. Par exemple, 22
adolescentes en Espagne ont été vic3mes de montages pornographiques. Elles ont par la suite
portée plaintes.10 Ce phénomène ne prend pas en compte la santé mentale des personnes. Si
il y a peu de chances que des célébrités soient affectées par ce genre de photos sur elles car
ils connaissent le risque de leur notoriété, d’autres ne pourrait pas le supporter. Des sites sont
même dédiés aux deep fakes à caractère sexuels. N’importe quelle personne peut alors
prendre une photo sur les réseaux sociaux et la meCre sur un site pornographique grâce aux
ou3ls qui sont de plus en plus accessibles. La chercheuse Laurence Allard évoque aussi le fait
que les sites d’intelligence ar3ficielle s’offrent à la foule afin qu’elles puissent évoluer.
Évidemment que si on laisse une IA possible de faire n’importe quoi entre les mains de
personnes mal inten3onnées, ils ne vont pas se restreindre. 99% de ces deep fakes
représentent des femmes selon l’ar3cle 20 Minutes. Les informa3ons fallacieuses ne servent
donc pas seulement à diviser la popula3on et peut avoir simplement un but malsain, pour faire
rire.
Les médias et journaux peuvent aussi être compromis. Les fausses informa3ons peuvent servir
à les décrédibiliser les médias. La confiance va être rompue avec les médias et journaux en
ligne par peur de se retrouver face à des fake news sans le savoir. Ils vont donc avoir moins de
lecteurs et perdre leur influence et de l’argent pour se développer. Mais la fin de la
souveraineté des médias en ligne ne serait-il pas favorable à la réduc3on des contenus
fallacieux sur internet ? de plus certaines journalistes, elles-aussi ont vu la diffusion d’image
pornographiques qu’elles n’ont jamais prises sur être relayées. On peut prendre l’exemple de
Salomé Saqué qui a été vic3me a deux reprises de deep fakes pornographiques. Moins de
personnes voudront alors faire ce mé3er.
Pour conclure, les contenus fallacieux sur internet ne sont pas près de s’arrêter
maintenant et sont en perpétuelles évolu3ons. Donc le seul moyen d’y faire face c’est de luCer
contre en instruisant les sociétés et les enfants dès leur plus jeune âge. De nos jours,
l’éduca3on aux médias est alors très importante. Aussi, des organisa3ons de contrôles se sont
mises en place tel que l’HFP appelés les facts-checking. Ces réseaux opèrent sur les réseaux
sociaux et les plateformes numérique. Néanmoins, il ne faut pas oublier que le paysage
média3que se développe posi3vement et un arrêt complet de ceCe évolu3on ne pourrait que
nuire à la popula3on. Les mesures prises par la jus3ce sont toujours plus fermes et on sent
que les gouvernements sont concernés par ceCe menace. Les réseaux sociaux font en sorte
10
Intelligence ar2ficielle : Nouveau porno aux allures sexiste, les deepfakes sont-ils le mâle du siécle ? par Léna Fourneau le
24 décembre 2023
de diminuer les risques même si cela devient très compliqué et les méthodes plus sub3les. Je
pense que ce qui reste dangereux est le partage de fausses informa3ons. Sur WhatsApp, cela
va être plus difficile a réguler le partage car dès qu’une informa3on passe par le réseau sociale
il devient difficile de s’en débarrasser sans aCeindre à la vie privée des u3lisateurs.
L’informa3on et la sensibilisa3on va être plus compliqué dans les pays en voie de
développement ou non développer car l’accès à l’éduca3on est déjà un grand problème.
BIBLIOGRAPHIE ET SOURCES