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LE PHENOMENE DE LA RUMEUR A NOSY-VARIKA

INTRODUCTION

Depuis le fondement de la sociologie, la discipline ne cesse pas de traiter les questions


relatives à la cohabitation humaine. Les interactions entre les sujets sociaux dans une telle ou
telle communauté humaine suscitée de cette cohabitation et influencé par les structures sociale
s stimulent l'apparition des faits sociaux, l’objet d’étude des sciences sociales. Selon la
diversité culturelle au sein de la société, les faits sociaux se diversifient aussi.

Par rapport à l’évolution technologique actuellement surtout dans le domaine de l’information


et face à l’évolution sociale suscitée de ces faits, les sociétés humaines multiplient les
communications avec les autres institutions sociales. A Travers cette communication, les
informations qui circulent ne sont pas totalement authentiques mais il ya parfois des réalités
détournées à cause de différentes facteurs.

Ce détournement de l’information que ce soit volontaire ou pas concerne la rumeur que cette
présente étude intéresse. Le phénomène de la rumeur ne date pas d’hier mais c’est un fait
anciennement préexisté. Mais le lien entre les faits et les réalités sociales observés dans le site
d’étude dans sa spécificité à l’heure actuelle constitue une nouvelle piste de réflexion qui
mérite d’être étudiée de manière exhaustive accompagnée des investigations rigoureuses.

Ainsi la recherche sur le phénomène de la rumeur dans le district de Nosy-Varika doit se


référer d’une part sur la connaissance de la spécificité de la formation sociale locale, et
d’autre part sur l’évolution de la réalité sociale au moment actuel face au phénomène commun
icationnel. Comme la majorité de la société malagasy actuellement, la communauté
villageoise de Nosy-Varika est actuellement presque connectée sur internet grâce à la
vulgarisation des réseaux sociaux surtout le facebook. Cela influence les phénomènes
communicationnel et médiatique et avoir de l’impact sur les offres en matière de partage de
l’information auprès de la population autochtones.

Pour bien mener la recherche sur le sujet, il est nécessaire d’insister sur la revue de la
littérature. Tous ceux qui ont écrit par les spécialistes et les chercheurs: sociologues,
anthropologues, que journalistes et autres à propos du sujet concerné sont très intéressant pour
les présents travaux de recherche. Que ce soit la consultation directe du document original que
la lecture des interprétations épistémologiques de l’objet d’étude nous aide à approfondir la
connaissance sur la matière.

« La question des rumeurs connaît depuis le début des années 1990 un réel regain
d’enthousiasme scientifique dont témoigne la parution de nombreux ouvrages et articles
traitant exclusivement de ce phénomènes social ou de phénomène connexes », écrit Philippe
ALDRIN (2003)1 dans son article paru sur la Revue Genèses, intitulé : Penser les rumeurs
Une question discutée des sciences sociales.

Les précurseurs de la recherche scientifique à propos de la rumeur sont sans doute les
psychologues et les sociologues ayant la tradition psychologique comme Clifford
KIRKPATRICK et Frédérick BARTLETT. Voici ce qui a écrit Pascal FROISSART2 à propos
de ces précurseurs de l’étude de rumeur : « En allant du plus récent au plus ancien, Clifford
Kirkpatrick est sans doute le premier à donner les éléments d’une étude systématique de la
rumeur : en 1932, il conçoit un protocole expérimental de la rumeur » (appelé protocole de
Kirkpatrick). Concernant Fréderick Bartlett voici ce qui a souligné l’auteur : « Kirkpatrick se
base-t-il sur les textes que Frédérick Bartlett, le deuxième des précurseurs majeurs, publie
entre 1920 et 1930 ? Difficile à dire : d’un côté, la distance rend la rencontre difficile… ;
de l’autre, les deux hommes travaillent tout de même en langue anglaise dans des domaines
proches (la psychologie sociale pour Kirkpatrick, la psychologie expérimentale pour
Bartlett), et mieux encore, les deux protocoles sont identiques et Bartlett en donne d’assez
bons détails dans un texte antérieur ».

Il est nombreux chercheurs qui acceptent que Louis William Stern est l’initiateur de la
recherche sur la rumeur. Voici ce qui a montré Pascal Froissart 3 à propos de cela : « Il se
trouve pourtant que Stern est l’initiateur de tous les travaux sur la rumeur. Il est le premier
en effet, dans l’histoire des sciences sociales, à proposer un dispositif expérimental unique
et reproductible, en vue d’étudier la rumeur dans une chaine de sujets ».

Parlant de l’ancienneté du phénomène de la rumeur, Jean-Noël Kapferer l’a qualifié comme


un vieux système de média, pour lui : «Le plus vieux média du monde, c’est ainsi qu’on

1
Philippe ALDRIN. (2003).- Penser les rumeurs Une question discutée des sciences sociales. Genèses. 50. 2003.
Pp : 126-141.
2
Pascal Froissart. (2001).- « Historicité de la rumeur ». Hypothèses. Vol : 14. Pp : 320-231
3
Pascal Froissart. (2000).- L’invention du plus vieux média du monde. Article paru dans la revue « Médiation et
information » n° : 12-13. P : 187.
surnomme parfois la rumeur »4 . Selon le sociologue Philippe Aldrin5 spécialiste en la
matière, le fondateur de la recherche scientifique en sciences sociales sur la rumeur c’est le
duo Gordon Allport et Leo Postman pour lui : « Un demi siècle après les travaux de Gordon
Allport Leo Postman – travaux que la tradition sociologique tient pour fondateur- ces
derniers éclairages offrent donc l’occasion de rouvrir la discussion sur les certitudes
théoriques largement répandues dans les sciences sociales sur la question ».

Patrick SCHARNITZKY6 a essayé de définir ce fameux phénomène en affirmant que : « La


rumeur peut se définir comme une information inexacte ou exagérée qui se déforme à
mesure qu’elle est transmise de façon directe par le mode de bouche à oreille ou de façon
indirecte, via un média informationnel…Elle fait partie intégrante de notre quotidien et
concerne chacun d’entre nous, alors même que nous prétendons aisément ne lui accorder
aucun crédit et encore moins participer à sa transmission. Qu’elle s’amuse, intrigue,
angoisse ou énerve, la rumeur est omniprésente».

Malgré les fausses informations apportées par les rumeurs, ce phénomène a une fonction à
partir de ce que l’auteur a appelé la construction de la réalité sociale. Pour ce
sociologue : « Avant d’aborder la question de la fonction sociale des rumeurs, il convient
d’expliquer comment celles-ci peuvent transformer la réalité sociale par un jeu de
déformations de l’information qui est transmise. Cette explication est cruciale car elle
permet de comprendre son utilité sociale. Il est clair que la rumeur, à mesure qu’elle se
transmet, transforme de façon non fortuite, l’information qu’elle véhicule. Certains
éléments informationnels sont oubliés, transformes, exagérés, et tout cela respecte des
règles strictes et logiques. »7

Il y a plusieurs points de vu différents à propos de la rumeur. Victor Hugo écrivain français a


parlé de la nature de ce phénomène en affirmant que:"La rumeur est la fumée du bruit". Ce q
ui montre que le bruit est à la source de la rumeur. La constitution de ce phénomène dépend d
e l'existence des bruits qui circulent de bouche à oreille à travers la foule qui se rassemble. Sa
ns le bruit la rumeur ne pourrait pas exister. (www.dicocitations.com/citations/citation-92129.
php)
4
Cf. KAPFERER Jean-Nöel (1987).- Rumeurs. Le plus vieux média du monde. Paris. Seuil. 317 pages. Cité par
Pascal Froissart (2000).- L’invention du plus vieux média du monde. Article paru dans la revue « Médiation et
information » n° : 12-13.
5
Philippe Aldrin. (2003).- Penser les rumeurs Une question discutée des sciences sociales. Genèses. 50. 2003.
P : 126.
6
Patrick Scharnitzky. (2007).- La fonction sociale de la rumeur. Migrations Société. N° 109. Pages 35.
7
Patrick Scharnitzky. (2007).- La fonction sociale de la rumeur. Migrations Société. N° 109. Pages 39
Jacque Attali écrivain et économiste français, quant à lui apporte un jugement sur la rumeur c
omme un virus qui entraine un dysfonctionnement de la communication. Pour lui:"Dans un m
onde où l'information est une arme et où elle constitue même le code de la vie, la rumeur agit
comme un virus, le pire de tous car il détruit les défenses immunitaires de sa victime." Dans c
e sens la rumeur est un problème communicationnel.

Parlant du foisonnement de la rumeur comme des choses qui se trouvent n'importe où, Moses
Isegawa auteur ougandais s'exilé au Pays-Bas a affirmé comme suit :"La rumeur pousse com
me une mauvaise herbe après un incendie de forêt". Cela veut dire que la rumeur se trouve par
tout où nous allons.

En exprimant en matière de l'étape de l'évolution de la rumeur, Monique Moreau femme politi


que belge a évoqué comme suit:"Pour éteindre la rumeur, rien de tel qu'une autre rumeur". C
ela veut dire que la rumeur succede à une autre rumeur pour disparaitre la première parce que
la rumeur nait, se développe et s'epanouit avant d'être remplacée par une autre.

Pour les cherceurs en sciences humaines et sociales tels que les sociologues les anthropologue
s les historiens et les journalistes, ils ont leurs points de vue spécifiques pour évoquer le sujet
à propos de la rumeur. Ils se spécifient par des visions plus claires et plus positives en matière
du thème concerné. Pour cela des des différentes démarches scientifiques ont mis sur scène po
ur contribuer à approfondir la connaissance en matière du phénomène en question.

Pour Edgar Morin dans son ouvrage intitulé la rumeur d'Orléans paru en 1969, il évoque les m
écamismes et les processus de la diffusion de la rumeur. Pour lui, certains phénomènes comm
e les mythes, l'angoisse et les fantasmes concourent à l'émergence et à la diffusion de la rume
ur. Selon ce sociologue, après avoir mené une enquête de terrain, l'existence des dangers (piè
ges pour endormir les personnes cibles ) dans les cabines d'essayage de plusieurs magasins de
lingerie féminine d'Orléans, tenus par des juifs, n'est que des rumeurs. Ce chercheur a posé de
s questions sur l'éventuelle existence de lien entre ce phénomène de la rumeur et les origines
(juives) de propriètaires de ce magasin de lingerie.

Dans son ouvrage intitulé:Rumeur et légendes urbaines, Jean-Bruno Renard (1999), a fait une
synthèse; à partir des plusieurs documents, sur le phénomène de la rumeur. Pour lui, la majori
té des rumeurs contemporaines possèdent des analogues anciens dans les fables et légendes, le
s contes orientaux et ceux de la Renaissance. On découvre par exemple que les "techno-peurs"
(rumeurs sur les danger des innovations technologiques ) étaient déjà présentes dans l'imagina
ire du siècle dernier.

Pour Pascal Froissart (2002), chercheur en sciences de l'information et de la communication,


dans son ouvrage intitulé:La Rumeur. Histoire et fantasmes. Il analyse méticuleusement dans
ce livre, toutes les approches de la rumeur et démonte la prétention de certains à vouloir édifie
r une science de la rumeur, le phénomène lui parraissant trop volatile pour être enfermé dans u
n cadre théorique rigide. L'auteur montre aussi comment les nouveaux médias, surtout l'Intern
et, donnent une nouvelle vigueur aux phémomènes de la rumeur.

Dans la "Sociologie politique des rumeurs"ouvrage écrit par Philippe Aldrin. Il s'appui sur la s
ociologie compréhensive des rumeurs. Selon l'auteur, ce phénomène ne s'agit pas seulement le
symptôme d'un dérèglement de la communication mais avoir aussi une fonction sociale. Pour
Aldrin P., Qu'on y croit ou qu'on la conteste, la rumeur ne se propage que parce qu'elle est dis
cutée par une communauté. Elle rappelle ainsi à l'individu son appartenance à un groupe qui p
artage les mêmes ragots. La diffusion de fausses informations permet aussi de tester l'opinion
à moindres frais.

Fabrice Clément auteur de l'ouvrage intitulé:Mécanisme de la crédulité, chercheur en science


s cognitives à l'Université de Lausanne, tente d'apporter une explication psychologique notam
ment naturaliste à la crédulité. Selom lui, la plupart des croyances qui nous sont transmises pa
r autrui sont soumises à deux filtres mentaux:l'un cognitif, l'autre émotionnel. Le filtre cogniti
f est celui du "sens critique", le filtre émmotionnel fait le tri entre ce qui est désirable ou non.
La crédulité résulterait ainsi d'une transaction entre le rationnel et l'émotionnel.

Dans ce sens le risque de détournement du sens de l'information à diffuser est maximum quan
d les acteurs sociaux tendent à partager plus de l'émotion que de raison dans le message à pro
pager.

D'après Julien Bonhomme, dans son ouvrage intitulé:Les voleurs de sexe. Anthropologie d'un
e rumeur africaine;la rumeur qui se répand dans toute l'Afrique de l'Ouest depuis les années 1
070 est en relation avec la marche vers la standardisation des normes culturelles africaines. Ce
lui-ci a mené une enquête anthropologique et ethnographique sur la rumeur en s'appuyant sur l
'explication positive à propos de la sociabilité urbaine proposé par Georg Simmel et Ervin Go
ffman. Cf GIORDANA Charuty. "Julien Bonhomme, Les Voleurs de sexe. Anthropologie d'u
ne rumeur africaine". Gradhiva. Revue d'anthropologie et d'histoire des arts. 12|2010. Disponi
ble sur:www.journals.openedition.org.

Parlant de l'évolution de la.recherche sur la rumeur, Philippe Aldrin a écrit comme suit:Les sc
iences sociales ont longtemps vu dans la circulation des rumeurs les symptomes d'un dérègle
ment social. Pourtant, scientifiquement parlant, la rumeur n'a rien de péjoratif. Vue comme un
e forme d'échange social, souple et multiforme, elle éclaire le débat sur la confiance envers les
médias et le rapport des citoyens au pouvoir. Cf Philippe Aldrin. Rumeurs:il n'y a pas que la
vérité qui compte... Sciences Humaines. N ゚ 164. Octobre 2005. pp:15-23. Disponible sur w
ww.scienceshumaines.com

D’après Josias SEMUJANGA8 dans son article intitulé : Parole fragile et croyance partagée la
rumeur concerne aussi l’information qui reste à vérifier ayant pour source non connue au
moment de la diffusion de la nouvelle. Pour cette chercheure : « La rumeur fait surgir, en
une étroite relation, une série d’évocations à la mesure de son sens indéterminé et qui
change selon la situation de communication qui la prend en charge. Car si le terme est
habituellement employé pour décrire la circulation (souvent rapide, comme une épidémie,
on parle parfois de communication virale) d’informations incontrôlées, il désigne aussi une
information qui reste à prouver, dont on ne connait pas la source. Son usage signalerait,
dans le discours social où s’expriment les rapports humains, une société en crise de valeurs
où les gens auraient la propension à raconter des histoires non vérifiables. »

REVUE DE LITTERATURE suite.

Apporter une nouvelle piste de réflexion sur ce phénomène anciennement préexisté est très
important dans le domaine de recherche en sciences humaines. Cette fois ci notre contribution
à l’étude de phénomène de la rumeur mène l’explication sur le lien entre l’évolution sociale,
relative à la multiplicité des réseaux sociaux d’information, et le foisonnement de la rumeur.

La constatation sur le fait localement nous montre que cette multiplicité des réseaux sociaux a
une influence non réfutable sur la manifestation du phénomène de la rumeur. Les
connaissances théorique et pratique sont unanimes en montrant que la rumeur s’accentue au
moment de forte inquiétude publique ou de la panique collective comme au moment de la

8
Josias SEMUJANGA. Parole fragile et croyance partagée.
guerre et dans le cas de l’épidémie sérieusement mortel ainsi qu’au moment des fléaux
naturels dangereux pour la vie humaine.

Cette situation est constatée réellement pendant la survenue de pandémie du corona virus en
mois de mars 2020 à Madagascar. Ce qui est très intéressant ce qu’on devrait expliquer c’est
l’éventuelle utilité de la rumeur en tant que besoin psychologique et social qui se développe
ensemble avec la société.

Ce qui nous permet de dire que la société a besoin de la rumeur en tant que système
d’information pour l’acquisition de connaissance préliminaire. Au moment de discussion sur
un sujet pas encore maitrisé, cette procédée de l’acquisition de connaissance est nécessaire
pour servir de base de donnée complémentaire.

Cette situation explique aussi la raison de la pérennité jusqu’à l’heure actuelle du phénomène
de la rumeur. Malgré les efforts menés par certains sujets sociaux pour éradiquer la rumeur,
elle reste perpétuellement existante. Cela corrobore sa raison d’être et sa raison d’existence au
niveau de la société.

Etudier un fait social ne doit pas tout simplement l’analyser par sa fonction ou par sa structure
mais aussi l’approfondir par cette raison d’être et la raison d’existence. Si un phénomène
existe et se constitue réellement en tant que fait, c’est parce qu’il a sa propre spécificité qu’on
ne doit pas minimiser ; c’est sa raison d’existence même.

La spécificité de notre site d’étude nous permet de retenir que la rumeur est un phénomène
périodique, répétitive à un moment donnée, qu’on devrait être maitrisé par sa caractéristique
et son mécanisme. La réalité sur terrain nous montre que ce phénomène évolue et se
développe d’autant plus au lieu d’être réduit. Ce qui confirme de nouveau la difficulté de son
éradication liée au besoin psychologique des membres de la communauté.

La multiplicité de la rumeur à cause de manque de l’information doit être résolue par


l’existence des moyens de communication efficace. Mais la persistance du phénomène de la
rumeur face à l’évolution de la société montre le lien entre le désir populaire c'est-à-dire le
besoin psycho-sociale et le foisonnement de la rumeur.

Pour bien mener la recherche sur la rumeur en tant que faits sociaux, il faut se référer dans les
théories sociologiques et anthropologiques. Comme dans l’étude du phénomène de suicide,
Emile Durkheim a mené l’explication par les causes à effets. Dans le cadre de cette étude,
l’explication par les causes à effets sert à montrer les causes de la rumeur et à dégager ses
effets sur la société. Il faut aussi chercher les acteurs sociaux favorables à la diffusion de la
rumeur. Pour cela, il est préférable de reprendre la théorie de l’action de Pierre Bourdieu.
Cette théorie de Bourdieu est héritée du positivisme d’Auguste Comte. L’explication positive
c’est-à-dire scientifique sur la rumeur doit en effet apporter une piste de réflexion logique sur
l’étude de la rumeur en tant que action sociale.

En procédant de suivre ce guide méthodologique, il est préférable de poser les questions de


recherche suivantes :

D’abord, qui favorise la rumeur ?

Cette question nous permet de connaitre les acteurs favorables à la constitution, à l’apparition
et à la diffusion de la rumeur. Puis comment se développe la fausse nouvelle ? Cette question
sert à montrer les processus de propagation des informations erronées et permet d’identifier
les événements favorables à la diffusion rapide de la rumeur. Finalement, quels sont les
impacts du phénomène de la rumeur ? Cette question cherche à comprendre les effets
multiples, c’est-à-dire sociaux, économiques et politiques, de la rumeur sur la société
humaine. On peut aussi déterminer les objectifs des acteurs sociaux à partir de l’interprétation
de cette question.

La réponse à ces différentes questions de recherche nous permet d’une part de mieux avancer
sur la connaissance en matière du phénomène de la rumeur et d’autre part de bien distinguer
la fausse nouvelle à la source fiable de l’information Cette recherche envisage la bonne
compréhension du phénomène de la rumeur à l’aide de la détection de tous les conditions
socio-politiques et économiques favorable à son existence afin de la maitriser pour qu’elle ne
constitue pas un problème au développement économique et social.

Ainsi les suppositions importantes sont les suivantes : D’abord, la rumeur vient des acteurs
sociaux qui détournent volontairement ou pas le sens de la réalité à travers le contact direct ou
indirect avec la source de l’information. Puis la manière de diffusion d’une information d’une
personne à autres entraine le détournement du sens de message à transmettre et cette situation
est accentuée par le sentiment et les désirs de l’acteur social ainsi que les doutes et l’angoisse
des récepteurs de message face à un événement spécifique 9.Il faut noter sur ce fait que ce proc
essus de diffusion de l'information change en coincidence avec l'évolution sociale. Enfin les
9
Au moment de certaines périodes comme la guerre, l’arrivée de pandémie, l’élection etc. la rumeur se
foisonne.
semeurs de la rumeur cherchent à déstabiliser la société et s’efforcer de mieux répandre les
messages détournés pour stimuler un bouleversement socio-économique et politique pour
leurs propres intérêts.

Afin de mieux coordonner les tâches contenues dans les présents travaux de recherche, il est
préférable de repartir par étape tout le stade à suivre en pleine rédaction. Les différentes
parties du résultat servent à présenter premièrement les causes de la rumeur, deuxièmement
les rôles des acteurs sociaux sur la propagation de la rumeur MANIFESTATION DE LA
RUMEUR, troisièmement, les échos de la rumeur sur la société et les mesures à prendre pour
la maitriser.

OBJECTIFS

Dans le champs sociologique, l'objectif est d'expliquer causalement le phénomène social cette
deémarche sociologique basée sur la causalité est complémentaire à celle de l'explication par l
a cause à effet pronée Emile Durkheim. Quoi qu'il en soit la divergence de point de vue en soc
iologie et en sciences sociales en générale, l'essentiel c'est d'apporter une explication positive
ou scientifique du fait social.

Comme toute recherche scientifique, le présent mémoire a des objectifs bien precis. Cette rech
erche contribue à approfondir les études sociologiques de phébomène social. Son objectif glob
al consiste à maitriser le phénomène de la rumeur. Pour cela il faut connaitre que la rumeur a
pour cause sociologiquement et psychologiquement explicable. Il ne faut pas oublier aussi que
la logique communicationnelle influence le phénomène de la rumeur. Les différents chercheur
s ont apportés des visions diversifiées sur le sujet mais l'essentiel c'est de conclure que la rume
ur est un phénomène relatif à la vie sociale qui mérite d'être étudier de manière scrupuleuse.

Les objectifs spécifiques de cette étude consistent à atténuer les impacts socio-politiques et éc
onomiques du phénomène de la rumeur. Pour ce fait, il est préférable d'abord de mieux lutter
contre les effets catastrophiques pouvant mener par le propos rumoral. En second lieu, il faut s
avoir analyser les causes et les effets de la rumeur par le moyen de l'interprétation de sa manif
estation. Enfin, il faut étudier de manière scientifique le phénomène de la rumeur pour ne pas
s'aggraver sa propapagation liée à l'ignorance de la situation existante.

LIMITATION DES ETUDES


MATERIELS ET METHODES

Dans la revue de littérature, des ouvrages sur le thème ont été consultés, les spécialistes en
matière de la rumeur tels que le sociologue Philippe Aldrin et Jean-Noël Kapferer ont été
cités, interprétés et connus.

Les articles de revues et les ouvrages en la matière ont lus à plusieurs reprises. La consultatio
n de citations des écrivains et des différents auteurs nous aide à mieux classifier les différents
points de vue vis-à-vis de la rumeur. Des statistiques ployés par les spécialistes en matière de l
'objet d'études ont été utilisés en appui de notre explication dans la vérification de la véracité d
es idées.

En plus des ouvrages, des sites internets ont été visités en appui de la bibliographie. Pour cela
on a adopté comme style bibliographique, le norme Harvard. Le classiques des sciences social
es, un site internet spécifiques pour les recherches scientifiques contenant des fruits de recherc
he des différents savants et chercheurs ont été maintes fois visités pour consolider notre démar
che méthodologique et la capacité théorique en sciences sociales.

Les auteurs classiques nous ont effert des inspirations théoriques admirable à l'aides de leurs é
critures. Les auteurs contemporains et les chercheurs récents nous donnent beaucoup des léço
ns et des modéles en relation directe avec la situation sociale actuelle.

Des thèses et mémoires ont été lus et consultés à fond pour servir de modèles afin de mieux pl
anifier les étapes de recherche à suivre. Ces thèses et mémoires sont diversifiés dont la majorit
é entre eux se répertorient dans les domaines sociologique, anthropologique et psychologique.
Les théses et mémoire concernant la sociologie de la communication nous intéresse beaucoup
car ceux-ci sont plus proche et figurés parmi notre objet de recherche.

Tous les archives nécessaires pour l'achévement de la présente recherche sont nécessaires en t
ant que outil docimentaire. Les revues sociologiques et en sciences humaines nous ont aidé à
mettre à jour les connaissances en matière de l'objet d'étude.

Pendant les travaux sur terrain, des outils pour consolider l'enquête sur terrain ont été utilisés.
Pour cela, nous avons préparé des fiches d'enquêtes. Nous avons utilisés les statistiques colléc
tés à partir de l'enquête pour servir de base de donnés en appui de notre argument concernant l
'objet d'étude.
Les propos venant des enquêtés ont été enregistrés pour connaitre le point de vue des acteurs s
ociaux en matière du thème en question. Ces points de vue contiennent des préjugés, des affir
mations et des convictions des enquêtés, mais peu importe la banalité de leur expression vis-à-
vis de l'objet d'études, ces résultats d'enquêtes ont leur place sur l'orientation du travaux de rec
herche à mener à propos du sujet.

En outre, les fruits des mouillages sociales et de l'observation participante au sein de la comm
unauté locales telles que la relation sociale et la connaissance sur la préscription coutumière s
ont considérés comme des matériels abstraits pour ettofer l'élucidation sur le phénomène en q
uestion. Tous ces matériels sont nécessaires et complémentaires en appui de nos traveaux de r
echerche.

Nous avons pris de l'échantion pendant les travaux de terrain. Cet échantillonage est représent
atif de la réalité sociale locale. Ainsi les enquêtés sont composés de sexe masculin, féminin de
s paysans des entrepreneurs des fonctionnaires etc. On a considéré aussi les illétrés et les initié
s ainsi que la variable liée à l'appartenance géographique et les autres facteurs déterminant co
mme âge et la situation matrimoniale.

METHODES ET THEORIES

Le principe méthodologique est l'un des facteurs le plus important dans le conditionnement de
la recherche scientifique. Après avoir lus beaucoup des ouvrages en matière de la méthode en
sciences sociales et en sociologie, on a inspiré quelques méthodes applicables et nécessaire au
perfectionnement de nos travaux de recherche.

Pour s'acheminer dans le piste logique de recherche scientifique, on a inspiré le holisme méth
odologique proné par Durkheim dans sa définition de concept et de champs sociologique. Ce
principe méthodologique est hérité du positivisme d'Auguste Comte.

On a pris la théorie de l'action d'Alain Touraine pour servir de guide dans la principale démarc
he parcourue à travers la présente étude.

Pour Alain Touraine: "La sociologie est la science de l'action sociale." (www.uqac.ca). En ajo
utant de l'explication sur le concept action sociale, Alain Touraine a ajouté:"Une action social
e n'existe que si en premier lieu elle est orientée vers certains buts, orientation dont on soulign
era plus loin qu'elle ne doit pas être définie en termes d'intentions individuelles conscientes si
en deuxième lieu l'acteur est placé dans des systèmes de relations sociales, si en troisième er d
ernier lieu l'interaction devient communication grâce à l'emploi de systèmes symboliques, don
t le plus manifeste est le langage. "

PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION DU SITE ET DES CONCEPTS
I- A propos du site d’étude et des concepts sociologique en matière de la commu
nication en Sciences Sociales

1.1. Présentation du site d’étude

L’étude de phénomène communicationnel concernant la rumeur, sa manifestation et se


s échos à Nosy-Varika nous incite à faire une présentation du dit site d’étude, pour mieux
connaitre les diverses réalités sur terrain qui peuvent nous aider à bien comprendre les effets
des facteurs multiples sur l'objet d'étude. Selon la constatation personnelle vis-à-vis de la réali
té sur terrain, les différents facteurs sociaux, culturels, politiques économiques démographiqu
es voires géographuques pourront avoir une influence sur le phénomène de la rumeur, notre o
bjet d'étude et la raison d'être de notre travail de recherche ainsi que l'investigation scientifiqu
e.

Cette parti à propos de la présentation du site concerne la localité qui présente l'etat de
lieu en général, l'historique, la situation socio-environnementale, la situation socio-économiqu
e, la situation socio-culturelle et politique traditionnelle qui montre la spécificité de la formati
on sociale locale en matière des us et coutumes ainsi que des valeurs et normes sociétales.

1.1.1. Localité
- Position géographique

Nosy-Varika se trouve dans la partie Sud-Est de Madagascar, c’est un District au


sein de la province de Fianarantsoa. Ce District figure la limitrophe entre la province de
Fianarantsoa et celle de Toamasina.

Nosy-Varika est limité à l’Est par l’Océan Indien, au Nord par le District de
Mahanoro, à l’Ouest par le District de Fandriana. Au Nord- Ouest de Nosy-Varika se trouve
le District de Marolambo. Mananjary et Ifanadiana se situe respectivement à sa côté Sud et
Sud-Ouest.

Nosy-Varika contient actuellement 19 Communes dont 18 communes rurales et une c


ommune urbaine. Il est parmi les six districts qui forment la Région Vatovavy – Fitovinany au
paravent et actuellement intégré dans la région vatovavy la 23ème région nouvellement procla
mmée qui unis Le District de Nosy-Varika, Mananjary et celui d'Ifanadiana. La Commune urb
aine de Nosy-Varika, est le principal fief de notre site d’étude. Elle est parmi les 19
Communes au sein du dit District. Sa surface est de 624 km2
ZONE D’ETUDE
- Une brève historique
a) Origine du nom Nosy-Varika

L’origine de la dénomination de Nosy-Varika est relative aux situations


environnementale et géographique. D’une part Nosy-Varika est presque une ile « Nosy » car
il est entouré des eaux marine et douce. A l’Est se trouve l’Océan Indien. Le canal de
Pangalana se situe à l’Ouest. Le fleuve qui se jette dans l’embouchure de Sakaleona se place
au Nord. D’autre part Nosy-Varika était le territoire des lémuriens dénommés « Varika ». Ces
réalités environnementale et géographique participent à influencer cette appellation.

b) Origine de la population locale

La première population de Nosy-Varika a pour origine dans la Communauté


Betsimisaraka Sud qui était situé dans la partie Sud de la province de Toamasina actuelle.
L’histoire nous montre la situation conflictuelle entre les deux chefs des communautés
betsimisaraka : Ratsimilao et Ramanano. A la fin du conflit la communauté Sud
Betsimisaraka était poussée par Ratsimilao à fréquenter les zones proches de Mananjary et
Nosy-Varika.

Actuellement, la population de Nosy-Varika est diversifiée mais la majorité en reste


le Betsimisaraka.

1.1.2. Situation socio- environnementale

Implanté au bord de la mer sur le long de la côte Est, la commune rurale de Nosy-
Varika a dotée de forêt naturelle verte et sempervirente. Cette couverture forestière est
prédominée par la forêt littorale.

Littéralement le nom Nosy-Varika est formé par deux mots : « Nosy » qui signifie île
et « Varika » qui indique une variété de lémurien. Comme son nom, « la ville de Nosy-Varika
en tant que Nosy est presque entourée des fleuves, de la mer et des petits lacs. L’écosystème
forestier local abrite diverses espèces faunistiques. Cette forêt était auparavant peuplée des
lémuriens dont parmi la fameuse espèce dénommée « Varika ». Ces ressources naturelles ont
une place importante dans la détermination de la vie sociale de la communauté locale.
La forêt secondaire de niaouli, de raphia et de Ravinala occupe la majeure partie de
plaine et des zones marécageuses dans la commune rurale de Nosy-Varika. Cette formation
végétale est très utile pour la construction des cases traditionnelles de la population locale.

Pour les ressources en eaux, le fleuve dénommée Sakalava, les rivières de Sahafary
et d’Ambodirafia qui suintent vers le Canal de Pangalana arrosent les champs de culture
surtout les rizières voisines. Ces fleuve et rivières bénéficient aussi la population basée sur
l’activité de pêche. Le lac d’Analampotsy a son rôle écologique en matière de la conservation
des espèces aquatiques.

L’existence des embouchures près d’Ambinan’i Sakaleona bénéficie les pêcheurs de


crevette et des poissons autochtones. Le grand rôle joué par l’Océan Indien en tant que
banque des ressources halieutiques est très important pour la communauté vivant dans
l’activité de pêche maritime traditionnelle. En fait, l’abondance des ressources en eaux est un
atout sur le plan socio-économique de la communauté autochtone.

1.1.3. Situation socio- économique

L’économie de l’environnement a une part importante sur la ressource pécuniaire de


la population locale. Dans ce sens, nous pouvons parler de l’échange ou la commercialisation
des produits de ressources naturelles pour le souci monétaire. En général, la situation socio-
économique sur le terrain concerné est prédominée par l’économie de subsistance ; c’est-à-
dire la production surtout pour le paysan se base sur le souci de la survie. Cette réalité est
déterminée par le niveau de force productive de la société concernée. C’est-à-dire l’utilisation
des outils rudimentaires dans l’agriculture traditionnelle provoque de rendement faible. La
filière riziculture s’y fonde sur la culture en rizière marécageuse utilisant des matériels
traditionnels comme la bêche, le couteau ou « antsy » et peu de la charrue.

Comme dans la majeure partie des régions de Madagascar, les paysans locaux pratiq
uent de la riziculture rattachée à la culture traditionnelle. Cette culture traditionnelle met en ex
ergue l'importance de l'élevage de zébu liée avec la riziculture. Pendant l'immolation de zébu
pour le rite traditionnelle, le riz est nécessaire pour nourrir l'ensemble de la communauté entiè
re.

La surface cultivée est en général un peu large, le rendement à l’hectare est faible et
médiocre. La culture de marché comme le café est en déclin tandis que. La filière vanille
commence à gagner le terrain sur le plan économique malgddzré zlaa faiblesse encore de
volumaze de production.

Dans certains Fokontany dans la commune rurale de Nosy-Varika, il y a encore


quelques pratiques de l’agriculture sur brûlis. En général, le but de la production agricole pour
le paysan local est pour la satisfaction de besoin alimentaire. C’est-à-dire l’activité agricole
prédominante y est la production de biens consommables.

- L’élevage des bœufs de volailles et de porcs a une part importante dans l’activité
économique de la population concernée. Pour le paysan autochtone, l’élevage bovin a pour
but, en général d’appuyer la production agricole surtout la riziculture.

Les données concernant la production agricole

Produits (t/ha) Rendement Surface cultivée (ha)


Riz 4 48 600
Café 10 2 300
Manioc 90 10 800
Poivre 4 2100
Vanille 0,010 1 500
Source : CR : Nosy Varika : Investigation menée en Avril 2010

Les données concernant l’élevage

Désignation des animaux Nombre


Bœufs 1 700
Porcs 600
Poulets 28 000
Volailles 14 000
Source : CR : Nosy-Varika

1.1.4. Situation démographique

Le nombre de population est parmi le facteur déterminant de l’action sociale dans


une société donnée. Dans le cadre de la présente étude sociologique et communicationnelle
en matière du phénomène de la rumeur dans la communauté villageoise de Nosy-Varika,
nous avons besoin de connaître les données socio- démographiques de notre site d’enquête.
D’après le plan communal de développement (PCD) de la commune rurale de Nosy-
Varika en Octobre, Novembre 2003, le nombre de la population de ladite commune est de
73 300 avec une densité de 118 hab/km2 en moyenne.

La population locale a une majorité de sexe féminin avec 48 867 nombres de femmes
tandis que l’homme compte 24 433.

Répartition de la population par sexe

Genre Nombre
Masculin 24 433
Féminin 48 867
Total 73 300
Source : CR : Nosy-Varika

1.1.5. L’organisation sociale locale

Le phénomène de l’organisation sociale dans notre site d’enquête est marqué par la
coexistence de deux types de sociétés différents dont la société ayant une structure
traditionnelle d’une part, et la société ayant une structure moderne d’autre part.

Au sein d’une communauté, la structure traditionnelle est connue par le système de


direction fondé sur l’autorité de personnes âgées. Pour la communauté villageoise
betsimisaraka concernée par la présente étude, tous les membres de la société doivent
soumettre sous la domination ou l’autorité du Tangalamena. L’organisation sociale
traditionnelle s’y base sur la constitution de « fokonolona ». La hiérarchie de la domination au
sein de la communauté concernée est souvent d’ordre d’âge et de responsabilité tenue de
chaque personne. Au sommet de la hiérarchie se trouve le Tangalamena suivi de Tangalamena
lefitra et les personnes âgées tenant de « lohatrano » ou « tranobe ». Dans la communauté
traditionnelle les Raiamandreny sont respectables grâce à leurs expériences. Dans notre site
d’enquête l’approche genre est une réalité vécue au sein de la communauté villageoise. En
général, l’homme est plus respectable que la femme, selon le raisonnement communautaire.
Cette réalité est déterminée par la division « sexuelle » du travail qui confère à
l’homme les travaux productifs les plus pénibles en raison de leur force. La pensée
communautaire qualifie l’homme comme une force vitale de la société. La naissance d’un
homme pour les membres de la société est un grand bonheur. La solidarité mécanique, dictée
par cette forme de la division du travail ayant pour base dans le rapport genre, favorise ce
fihavanana.

Sur le plan matériel ; la communauté traditionnelle en question qui se base sur la


tranobe, bénéficie de participation populaire, en matière de biens et services dénommée
« tsihy ». Cette contribution des membres de la société sert à appuyer l’activité et la festivité
populaire comme dans le cas de la cérémonie rituelle de l’immolation de Zébu ou « Vono
omby ». La structure idéologique et technique nécessaire au bon fonctionnement de la société
concernée est basée sur l’expérience des personnes âgées comme le Tangalamena et les
Raiamandreny.

D’autre côté, au sein de l’organisation sociale moderne on y trouve la hiérarchie du


pouvoir légal. Dans cette structure moderne, les dirigeants sont élus ou désignés de manière
rationnelle. Les responsables de différents services et administrations exercent la domination
bureaucratique inhérente à leurs expériences. La division du travail y est nécessaire pour
répartir les différentes tâches au sein de diverses administrations publiques et aussi dans des
secteurs privés :

Sur le plan matériel, les établissements publics bénéficient des ressources


financières venant des ministères rattachés à l’Etat. Tandis que les secteurs privés utilisent
des ressources monétaires contenues dans leurs chiffres d’affaire. L’expérience obtenue à
partir de l’apprentissage constitue un moyen technique nécessaire au fonctionnement au
fonctionnement de cette organisation sociale moderne.

L’influence de cette structure sociale moderne sur la relation entre les membres de la
société en question est constatée à partir de l’observation de quelques évolutions sociales
comme l’introduction de l’individualisme et l’existence de propriété privée. Cette situation
explique l’introduction de la solidarité organique différente à la solidarité primitive fondée sur
l’idéologie communautaire.

La réalité sociale dans notre site d’étude est façonnée par la coexistence de ces
différentes structures sociales au sein de la société. L’influence des cultures de la société
betsimisaraka au sein de la communauté villageoise locale est encore importante malgré la
pénétration de nouvelle structure venant de la société moderne. L’exemple concret de ce
phénomène c’est l’existence des structures étatiques comme la commune et le fokontany dans
les communautés villageoises.

L’existence des représentants de l’Etat au niveau de la collectivité territoriale


décentralisée et des fokontany ayant des notables traditionnels illustre la réalité de la
coexistence des différentes structures sociales sur le terrain. Par exemple, au niveau du
fokontany, il y a le président du fokontany qui représente l’Etat d’une part, et il y a d’autre
part les Tangalamena qui représentent la communauté traditionnelle. La population locale
obéit à la fois les Tangalamena et le président du fokontany.

1.1.6. La formation sociale betsimisaraka

La société traditionnelle betsimisaraka mérite d’être étudiée de manière distincte dans


la présente recherche parce qu’elle occupe une place importante dans notre site d’enquête. Le
Betsimisaraka est parmi l’ethnie importante à Madagascar. Cette tribu occupe la majeure
partie de la côte Est de l’Ile. Le Betsimisaraka sud se trouve dans la région proche de
Mahanoro et de Nosy-Varika.

La société betsimisaraka est marquée par la prédominance de la communauté


villageoise comme la situation existante dans la majorité de cas du milieu rural malgache 10.
Cette société traditionnelle betsimisaraka est connue par la forme de division du travail
fondée sur le rapport genre et la solidarité mécanique basée sur le fihavanana. En tant que
société en mutation comme toute formation sociale, la société betsimisaraka a déjà passée le
stade de la société primitive. Le statu quo de la communauté villageoise betsimisaraka est
plus proche de la société agraire, c’est-à-dire basée sur l’activité agricole et de l’élevage.
L’apparition de large village, le commencement de l’activité agricole, l’utilisation de
matériels de production un peu évolués comme force productive témoignent la fin de mode de
production lignagère et le rapport social lignager de la société primitive.

La vie communautaire corollaire à l’existe de ce large village suscite un lien social


basé sur la conscience collective ou commune caractéristique de la société traditionnelle pas

10
Pour le professeur H. RASAMOELINA : « La persistance des communautés villageoises est la réalité
sociologique qui est restée en permanence pendant plus de deux siècles dans les campagnes malgache » l’Etat,
les communautés villageoises et les phénomènes pathologiques en milieu rural. Colloque International sur les
Sciences Sociales du 23 au 27 mai 2005 à Antananarivo.
encore saturé de division du travail. Cette forme de vie communautaire dans la communauté
villageoise est une solution pour éviter la solitude, afin de mieux renforcer la sécurité de la
communauté.

Sur le plan matériel de production des biens, les membres de la communauté


pratiquent l’activité agricole ou paysanne. Dans le processus de production agricole, le paysan
utilise des outils, parmi les forces productives, comme le « antsy », « l’angady » ou bêche
pour arracher les herbes et pour labourer la terre. Certains cultivateurs utilisent aussi la
charrue pour le labour.

La présence de ces forces productives compatibles au rapport social villageois et au


mode de production villageois caractérise la formation sociale betsimisaraka du point de vue
de la relation entre l’homme et le facteur matériel de production. Dans leurs différentes
activités quotidiennes comme le fait de piétiner la rizière et la construction de case, les
membres de la communauté collaborent souvent à l’aide de l’organisation de l’entraide
appelée « fanimbona »

La formation sociale betsimisaraka est une société organisée c’est-à-dire bien


structurée. Sur le plan organisationnel, le groupe social issu d’un même lignage s’intégré dans
une communauté appelée tranobe cette ancienne structure organisationnelle est dirigée par le
Tangalamena qui réside dans la case communautaire traditionnelle dénommée « Tranobe ».

La structure de la parenté y est prédominée par le lien patrilinéaire. Pour le


Betsimisaraka, comme le cas de la majorité des ethnies malagasy, les mêmes descendants
rattachés par ce lien de parenté sont de « mpihavana ». Les havana sont donc des personnes
qui ont un lien familial ou généalogique avec soi. Aucune relation conjugale n’est recepée
entre le mpihavana ; c’est-à-dire le refus de l’inceste est un fait commun entre les membres de
la société locale.

Pour le villageois l’union est une valeur souhaitable. S’intégrer dans la communauté
villageoise est parmi l’aspiration des membres de la société concernée. Pour cela, diverses
actions sociales sont destinées pour conserver l’intégrité de la vie communautaire. Les
différentes cérémonies rituelles, les us et coutumes traditionnelles ont généralement pour
raison de maintenir la pérennité de bonne relation entre les membres de la communauté
villageoise.
Les Betsimisaraka comme tout autres villageois sont fiers d’être acceptés par les
membres de la communauté. Rejeté par les membres de la société est une situation déplorable
que l’on doit éviter à l’aide de l’union. Vivre en paix et en sécurité en dehors de la vie
communautaire n’est pas envisageable pour les villageois locaux. Une personne acceptée par
le fokonolona peut participer librement à l’activité communautaire ; tandis qu’une personne
rejetée par les membres de la communauté n’a pas le droit de contribuer à l’accomplissement
de cérémonie rituelle qu’après le pardon public fait à l’aide du fafy.

Pour être accepté dans la communauté villageoise, il faut suivre les normes régissant la
vie communautaire comme l’accomplissement du « Tsihy11 » dans le Tranobe et le maintien
de bonne relation avec les autres. Même après la vie, la cohésion sociale betsimisaraka contin
ue. Une personne accéptée par la communauté traditionnellele betsimisaraka doit être ramené
e dans la tombe collective après la mort.

Le tabou est parmi les normes régissant la société traditionnelle concernée par la
présente étude. Pour le Betsimisaraka le tabou peut classifier selon la gravité du risque
engendré par la violation de cette norme prohibitive. Une pratique étrange hors normale et
différente d’habitude qui peut déranger l’ordre de la vie collective est qualifiée de « tsy
fanin’olona » ; c’est-à-dire hors de la pratique communautaire. Le tabou y est qualifié de
« fady » pour indiquer la prohibition d’une pratique susceptible de causer un risque assez
grave pour la santé ou la vie des membres de la collectivité. La pratique qui risque un danger
mortel pour ce qui transgresse la prohibition est qualifiée de « sandragna ». Il y en a par
exemple le jour (comme le jeudi) fady au travail dans le champ pour certains terrains
agricoles. Certaines surfaces boisées ne sont pas permis au défrichement car ce sont des
« tany masiaka » ou « tany fady ». Quelques castes au sein de l’ethnie Betsimisaraka sont
« sandragna sokona » ou interdit de consommer le hérisson.

1.1.7. Les divers faits intéressants sur le terrain d’enquête


 La sécurité

Grace à l’organisation socio-culturelle fondée sur l’idéologie communautaire et en


raison peut être de la situation géographique marquée par l’abondance des fleuves et rivières,
la sécurité locale est paisible en général. L’attaque armée y est très rare ; seuls le vol des
volailles et quelques cambriolages relatifs au souci de survie ont lieu au moment des périodes
de soudure.
11
Participation villageoise en matière de collecte de biens pour la tranobe
La communauté villageoise sur terrain est très solidaire. La solidarité issue de cette co
mmunauté vilageoise favorise la paix dans la vie quotidienne de la population locale. Réfusé p
ar la communauté est une malheur considérable pour les villageois. Dans toutes leurs activités
les villageois locaux s'éfforcent de s'intégrer pour la communauté.

La construction de la maison ou de la case traditionnelle y est une activité communaut


aire spécifique pour les hommes. Le moment de la construction de la case est un moment de r
assemblement et de retrouvaille familiale pour la communauté betsimitsaraka.

Au moment de piétinage de la rizière il faut se rassembler pour travailler ensemble. Et


avant tout il faut se rendre service au chef de lignage c'est-à-dire le tangalamena. En aucun cas
on laisse isolé le tangalamena dans ses activités pénibles nécessitant de l'entraide. Le respect e
nvers le raiamandreny surtout le tangalamena est considéré comme une grande bénédiction.

Pour les femmes, l'activité de repiquage du riz est une tache collectiveentre les famille
s issues d'un proche déscendant.

Tous ces esprits collectifs sont favorables à la sécurité et la paix au sein de la commun
auté villageoise betsimisaraka.

 Les phénomènes pathologiques sur le terrain

En observant la réalité sur terrain, on constate l’existence des faits qui transgressent les
règles coutumières basées sur le culte des ancêtres et le souci de la pérennité de la vie
communautaire. Ces sont des phénomènes pathologiques qui offensent les valeurs ancestrales.
Parmi les phénomènes pathologiques multipliés dans notre site d’étude on peut citer les vols
d’ossement, la sorcellerie etc.

Depuis longtemps, lasorcellerie est une pratique non souhaitable qui déstabilise la vie s
ociale locale. La pratique de la sorcellerie est considérée comme une acte malfaisante visant u
ne personne cible pour des raison liée à la mélencolie, la haine et surtout la jalousie.

Quant au vol des ossements, il s'agit de phénomène récent visant à destabiliser la vie c
ommunautaire à l'aide de commercialisation des squelletes humains. Cette acte malfaisante to
uche à fond du coeur la communauté locale car cela froisse totalement la valeur culturelle de l
a formation sociale locale.

1.1.8. Les mythes et la réalité de la protection de la nature


Le mythe de la protection de la nature y est fondé sur l’interdiction de consommation
de viande des animaux des espèces rares et la prohibition de défrichement des espèces
végétales en voie de disparition. La légende concernant « les oiseau sauveteur » par exemple,
explique la raison de l’interdiction de certaines espèces d’oiseaux. Certains mythes parlent
aussi l’existence des arbres qui ont des sangs comme l’être humain ; c’est-à-dire des arbres
interdits à couper.

GENERALITE SUR LE PHENOMENE DE LA RUMEUR SUR TERRAIN

A Nosy-Varika, la rumeur est un phénomène qui se présente généralement de manière


périodique. Celle-ci se répéte à chaque fois le moment de la période de soudure entraine des i
mpacts sociales issus de la manque de produits de premier nécéssité souvent au mois de septe
mbre jusqu'à décembre et auois d' Avril-Mai. Cette saison est marquée par la pénurie en riz et
cela rend difficile la vie communautaire en générale.

Cette période est aussi marquée par la récrudescence de vol et des cambriolage liée à l
a hausse de coût de vie et ses effets dans la survie des foyers. On entend souvent l'existence d
es malfaiteurs qui persécutent des passager en route.

Beaucoup d'enfant y entendent dire et ont peur du propos sur la transfusion sanguin illi
cite et des capteurs des organes humaines. Partout dans le District cible, on entend souvent cet
te fameuse rumeur qui effraie la population surtout les jeunes.

La majorité du peuple locale croient à la tradition ancestrale et ont peur de sortir penda
nt la nuit pour ne pas rencontrer la fantôme. Discuter l'existence de fantome est quasiment un
sujet de tabou localement. Pour le villageois le parade nocturne est presque dangereux à cause
de l'existence de risque de rencontrer avec la fantome.

En faisant l'investigation de manière sérieuse sur ce sujet. On peut retenir que la major
ité des propos entendu en la matière sont tous des rumeur. Peut-être pour assurer la sécurité de
la population contre toute les dangers pouvant survenir relatif au parade nocturne. Il est préfer
able aussi de noter sur ce sujet que l'existence jadis des animaux dangereux comme des sangli
ers et des crocodiles pourraient influencer l'idée de l'interdiction de sortir pendant la nuit.

Beaucoup des sujets de tabous non verifiables y sont considérés comme des rumeurs et
érnelles.
LA RUMEUR SELON LES GENS

Parmi les personnes enquetées beaucoup de nombre entre eux pensent que la rumeur e
st une fausse nouvelle c'est-à-dire une explication non fondée sur un sujet. Certains entre eux
pensent que la rumeur est un soi-disant; une information non confirmée. Selon la majorité de
personnes qui repondent vite à notre question, la rumeur est une mensonge.

Pour les autres la rumeur c'est la prétention de dire la vérité sur un soi-disant considéré
comme mensonge. Quoi qu'il en soit les propos qui circulent concernant la rumeur, elle conve
rge sur l'information non justifiable. Parfois la rumeur est considérée comme des propos qui ci
rculent ou bien des bruits qui courrent. Dans ce cas dans la majorité de la communauté village
oise betsimisaraka la rumeur est appellée souvent propos de tel ou tel village. Par exemple da
ns un village denommé Fiadanana, on parle fréquemment de propos de Fiadanana pour indiqu
er la rumeur. Ce propos est qualifié par le vocable local par "vava" ou "lazan-draha". Ainsi, va
van'i Fiadanana, veut dire le soi-disant de Fiadanana c'est à dire la rumeur de Fiadanana.

La réponse à la question qu'est-ce-que vous entendez par rumeur par les élèves en clas
se de seconde dans un lycée nous permet d'entendre que la rumeur c'est l'invention par le soi-d
isant l'existence d'un phénomène qui n'existe pas.

Tous ces points de vue des gens sont complémentaires à ceux qui sont renfermés par le
dictionnaire en affirmant qu' " Une rumeur est un bruit informel, confus, lointain, persistant, p
rovenant d'une multitude de sources ou sans source déterminée."

On peut lire aussi dans le deuxième sens:" Une rumeur est un phénomène de diffusion
par tout moyen de communication formel ou informel d'une information dont la véracité est d
outeuse ou incertaine et suscitant en général un mécontentement. (www.toupie.org)

CE QU'ON ENTEND PAR RUMEUR

Beaucoup de points de vue se confrontent à propos de la rumeur. Pour raffermir les arguments sur
l’explication de ce qu’on entend par la rumeur le cadre du présent travail de recherche, nous avons
collectés différentes informations venants des diverses sources telles que les sources écrites et les
sources orales. Les entretiens interpersonnels et le focus groupe menés à partir des enquêtes sur
terrain nous a permis d’accumuler des sources orales que nous devrions analyser ci-dessous.

Selon les gens la rumeur est une fausse nouvelle émanant du partage de l’information diffusée de
bouche à oreille et qui se répand dans différents milieux géographiques. Pour certains enquêtés la
rumeur est un soi-disant non fondée venant d’une communauté à l’autre.
Selon un notable du village une rumeur est une information volontairement détournée pour but de
paniquer la masse populaire. D’après le propos d’une femme au foyer, la rumeur est une fausse
information venant souvent de malentendu d’une personne et colportée par l’ensemble d’une ou
plusieurs communautés toutes entières. Certains arrive à qualifier la rumeur comme un propos
apporté par le vent diffusé par l’ensemble de la communauté et finirait par disparaitre.

Après avoir posé une question qu’est ce que vous entendez par rumeur aux élèves de classe de
seconde, ils répondent entre autres que la rumeur est un propos mensonger issu de la source
d’information non fiable. Parmi eux répondent que la rumeur est la création de propos fictif
consistant à inventer par le soi-disant ce qui n’existe pas. A travers lesquels ils donnent des exemples
de l’imminente arrivée de la fin du monde évoquée par des différentes sources d’informations
rumorales ainsi que l’existence de l’insécurité dans un endroit redoutable. Les enquêtés ont donc eu
de point commun à propos de l’explication de ce qu’on entend par rumeur. Leur point de vue se
converge sur ce que la circulation de l’information conditionne la tenue d’un phénomène de la
rumeur.

Pour les sources écrits, les points de vue sont plutôt diversifiés et même paradoxal. Toutes ces
diverses idées sont nécessaires pour compléter les champs de connaissance à propos du sujet. Tant
sur la méthodologie que sur la tendance, la problématique en sciences humaines sur la rumeur est
fortement diversifiée.

DEFINITION DE LA RUMEUR

Si la rumeur se définit tout simplement et de manière générale par l’ensemble des bruits qui
se transmet de bouche à oreille, elle peut avoir beaucoup de sens et de définition plus
pertinente en plus que l’on imagine globalement.

La rumeur par le sens de mot tiré de l’étymologie est l’ensemble des bruits qui courent, et
qui se répandent. D’après ce sens la rumeur est relative au propos issu de la foule qui se
réunit, c’est-à-dire le retentissement de discours, de dialogues et de paroles qui sortent
venant des bouches des individus ou des groupes de personnes pour former une
information confuse.

La rumeur est une information fausse modifiée ou erronée vis-à-vis de son contenu et de son
sens pour donner des échos souhaitables ou parfois effroyable. La rumeur peut être
volontaire par le gré de son agent, appelé aussi acteur, mais aussi raisonnablement
involontaire suivant la logique communicationnelle de modification de version selon les
énonciateurs des informations à propos un fait déterminé. Dans le cas de la rumeur
involontaire, elle peut classer parmi les effets du dysfonctionnement du système de la
communication. Pour cette angle communicationnelle, la rumeur est le fruit de modification
du sens d’un message transporter par des agents de communication et passer de bouche à
oreille.

Définition fourni par le dictionnaire.


Les définitions de la rumeur fournis par le dictionnaire sont diversifiées, elles sont
complémentaires et contribuent tous à l’approfondissement de la connaissance sur le sujet.
Que ce soit dictionnaire en ligne que version imprimé consulté directement, ils sont très
important en matière des informations nécessaires sur les champs socio-anthropologiques
que psychologique.

Selon le dictionnaire en ligne « publictionnaire » : « Le terme rumeur recouvre un large


éventail de réalités : des nouvelles fausses ou des nouvelles mal ou non vérifiées bien sûr,
mais aussi des erreurs journalistiques, des ragots de comptoirs, des manipulations
politiques sur l’internet… des récits stéréotypés et volontiers enclins au préjugé, des pièces
de propagande à l’ancienne… quelquefois des canulars, certaines légendes
contemporaines, et même quelques spécimens de marketing viral. Les noms valsent,
s’empilent et se superposent (rumeur, intox, hoax, légende urbaine, etc.) sans qu’on sache
toujours si le contenu est différent. La raison d’un tel maelstrom conceptuel tien au fait
que, bien que la réalité de la rumeur soit vieille et bien documentée, sa conceptualisation
est nouvelle et encore largement discutée ». (publictionnaire.huma-num.fr). Cette définition
met en relief plutôt le paramètre communicationnel et journalistique que sociologique et
psychologique.

Pour le dictionnaire « La Toupie en ligne », la rumeur vient : « du latin rumor, bruit, rumeur
publique, murmure d’une foule… Une rumeur est un bruit informel, confus, lointain,
persistant, provenant d’une multitude de sources ou sans source déterminée… Une rumeur
est un phénomène de diffusion par tout moyen de communication formel ou informel d’une
information dont la véracité est douteuse ou incertaine et suscitant en général un
mécontentement. Par extension la rumeur est un mouvement de suspicion publique à
l’encontre de quelqu’un… Le terme rumeur peut recouvrir des réalités différentes : buzz,
fausses informations (infox), manœuvres de désinformation ou de diversion, préjugés,
propagande, canulars, théories du complot, légendes urbaines, hoax, etc… Le concept de
rumeur a été étudié à partir de 1902 par l’Allemand Louis William Stern qui, le premier, en a
exposé le protocole expérimental. En 1947, les psychosociologues Allport et Postman ont
défini trois processus complémentaires à la rumeur : la réduction : le message initial est
simplifié à chaque retransmission. L’accentuation : certains détails sont préférentiellement
retenus, d’autres explications peuvent être rajoutées afin de renforcer la cohérence ou
l’impact du message. L’accentuation : le message est approprié par les individus en fonction
de leurs valeurs croyances ou émotions. ».

Ce dictionnaire a ajouté la citation de Sénèque vers l’année 4 av JC, en affichant : « Gardons-


nous bien de suivre, à la manière des moutons, le troupeau de ceux qui précèdent en allant
non pas vers où il faut aller, mais simplement où vont les autres. Car rien n’entraine à de
plus grands malheurs que de se conformer à la rumeur publique, en estimant que les
meilleurs choix sont ceux du plus grand nombre, de se laisser conduire par la multiplicité des
exemples – cela parce que nous vivons non d’après la raison mais dans un esprit
d’imitation ». Sénèque cité par La Toupie. Pour Sénèque, alors, la rumeur est un fruit de
dogmatisme visant à suivre le point de vue de majorité de peuple.

Pour le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales la définition de la rumeur


c’est comme suit: « Bruit confus produit par la présence d’un certain nombre de personnes
qui parlent, crient ou s’activent plus ou moins loin ». Dans le deuxième sens, cette source a
cité : « Bruit confus et produit par une assemblée, par une foule mécontente et qui réagit en
protestant à des nouvelles événements ». Dans un autre sens, on peut lire : « Nouvelle sans
certitude qui se répand de bouche à oreille, bruit inquiétant qui court … Opinion
généralement défavorable du plus grand nombre … Bruit qui court transmis de bouche à
oreille avec toutes les déformations introduites par chaque individu». Cette source a citée
aussi une citation philosophique comme le suivant : « La rumeur se déforme dans le relais et
… son contenu s’appauvrit, mais certains éléments sont sélectionnés et accentués, la
distorsion s’opérant dans le sens des intérêts, des sentiments et des opinions de ceux qui les
transmettent ». Disponible sur www.cnrtl.fr

Selon dictionnaire Le Robert en ligne : La définition de rumeur s’affiche comme suit : « Bruit
& murmure sourd qui tend à querelle, ou sédition ». On peut lire d’après la même source les
illustrations suivantes : « Cette nouvelle doctrine a excité bien de la rumeur dans l’Eglise. Si
cette affaire passe, il y aura bien de la rumeur dans la ville. Cette nouvelle n’est pas certaine,
mais j’en ai ouï quelque rumeur, quelque bruit sourd qui en court par le monde… Et ce n’est
pas la première fois qu’une rumeur capillaire fait la une des médias (Paul GRATIAN cité par le
dictionnaire Le Robert)… Depuis nombreuses années la rumeur veut que la ville médiévale
engloutie soit restée intacte. (Dunwich cité par le dictionnaire Le Robert)». Disponible sur :
www.dictionnaire.lerobert.com

Pour certain source venant de l’annuaire en ligne : « Une rumeur est un phénomène de
transmission large d’une histoire à prétention de vérité et de révélation par tout moyen de
communication formel ou informel. Cette définition recouvre : les fausses informations,
fake news, erreurs journalistiques et manœuvres de désinformation, … les préjugés, quand
ils sont racontés et non seulement assénés… la propagande, quand elle prend appui sur des
histoires de vie, des cas exemplaire, des théories globales ; le canular quand il n’est pas
encore révélé… certaines formes de théorie du complot… la légende contemporaine ou
légende urbaine. Les rumeurs peuvent faire partie de techniques d’influence dans le cadre
de stratégies de diversion ». Disponible sur : www.fr.m.wikipedia.org

Définition sociologique

Selon le sociologue, « La rumeur peut se définir comme une information inexacte ou


exagérée qui se déforme à mesure qu’elle est transmise de façon directe par le mode du
bouche à oreille ou de façon indirecte, via un média informationnel ».12 Du point de vue

12
Patrick Sharnitzky (2007).- La fonction sociale des rumeurs. Migrations Société. Vol : 1. N° : 109. P : 35.
sociologique, la rumeur est le fruit de l’action sociale ; c’est-à-dire le reflet des pratiques et
des interactions sociales des sujets sociaux au sein de la communauté humaine.

Dans la conclusion de son article, Patrick Sharnitzky a complété la définition précédente en


affirmant : « Les rumeurs font partie des croyances irrationnelles qui mettent en évidence
tout le paradoxe du fonctionnement psychologique des individus et du cadre social qui
structure leurs interactions ».13 De ce fait, la rumeur est une incarnation du souci et de la
jouissance de la vie sociale des individus en relation avec leur structure sociale.

Dans son explication de précision à propos de la rumeur Philippe ALDRIN a écrit comme suit :
« Le phénomène des rumeurs correspond à la diffusion d’une nouvelle moralement et
scientifiquement disqualifiée, comme le rappel l’étymologie du mot « rumeur » soulignant
son caractère incertains ou affabulateur. Cette nouvelle au statut de vérité contestable a
pour particularité de « se répandre » de façon soudaine dans l’opinion »14. Ce qui nous
impressionne à partir de cette précision de spécialiste est la manière de diffusion et
incontrôlable de la fausse nouvelle venant d’une source incertaine qui se mêle dans la
rumeur.

Ainsi dans son complètement d’information, ce sociologue a met en évidence que :


« Pratiquement, le phénomène des rumeurs correspond d’abord à un processus social
d’échange d’une nouvelle à un processus social d’échange d’une nouvelle (c’est-à-dire une
information en prise avec l’évènement) non vérifiée. Les relations sociales qui encadrent
cet échange composent un ensemble de techniques expressives et langagières spécifiques
permettant de contourner les conventions sociales du dire (« du bien dire »). En tant
qu’acte social, énoncer une rumeur, c’est livrer un récit ou émettre une opinion à l’adresse
d’un auditoire en se plaçant derrière un paravent impersonnel et anonyme (« il se raconte
que… »).15 Bref, la rumeur est un échange d’information inquiétante vis-à-vis de sa véracité,
dans un cadre social quelconque.

Pour Michel Louis Rouquette, « La rumeur est un discours rapporté : non pas la
signalisation d’un évènement ; mais le compte rendu de la signalisation d’un événement ;
non pas un témoignage, mais le témoignage d’un témoignage. » 16 Parlant de la négativité
de la rumeur ce chercheur affirme dans le même article : « La rumeur rapporte rarement
des perspectives agréables sur le présent : menaces, agressions, dangers, situations
aversives et dégradation morale en fournissent l’ordinaire. Les rumeurs positives ou
d’espoir sont exceptionnelles et semblent limitées à quelques situations extrêmes dans
lesquelles les relations sociales habituelles se trouvent bouleversées ».

Autres point de vue sur la définition de la rumeur, voici ce qui a écrit Rosalie Christiane
TSANGA dans son article intitulé : « Rumeur commerciale et confiance du consommateur :

13
Patrick Sharnitzky (2007). Ibid.
14
Philippe Aldrin. (2003).- Sociologie politique des rumeurs. Genèses. 50.
15
Philippe Aldrin. (2003).- Ibid.
16
Michel-Louis Rouquette (1990).- Le syndrome de rumeur. In Communications. Vol : 52. Pages : 120.
facteurs explicatifs et implications managériales. Une analyse en contexte africain » paru
dans la Revue africaine de management : « La rumeur est l’ensemble des informations,
diffusées par le bouche-à-oreille, les mass média et/ou Internet, circulant dans un espace
géographique à un moment donnée et relayées par des personnes qui y adhèrent, parfois
par des leaders d’opinions et médias dans le but de dénoncer un fait ou d’encourager un
sujet de façon à influencer les opinions de leurs interlocuteurs et ainsi orienter leurs
attitudes et comportements ».17 Ce point de vue de chercheur concerne plutôt la rumeur
volontaire, avec un but précis de la part des acteurs qui l’inventent.

LA RUMEUR SELON LES CITATIONS

INFORMATION GENERALE SUR LA RUMEUR

En tant que fait social comme tous les autres, le phénomène de la rumeur est lié à la vie social
e. Ses causes est explicable à partir de la relation sociale. Ses effets pèsent sur la logique socia
le quotidienne. Si telle est donc la réalite, il est préférable de poser la question afin de savoir e
st ce qu'on a besoin de la rumeur?

Selon Nietchz le philosophe allemand:"Ce qui fait n'est jamais compris, mais seulement loué
ou blâmé" www.citatiin-celebre.leparisien.fr . Cela ne nous permet de ne pas juger dès l'extéri
eur ce fameux phénomène, mais il faut le constater par le fait et cas par cas pour le qualifier ut
ile ou au contraire pour le juger inutile.

Les avantages de la rumeur.

Dans le but de sauvegarder la vie d'une personne ou la vie humaine en générale, et pour respe
cter la dignité humaine avec sa propre culture et ses valeurs, la rumeur est utile. De manière g
énérale, la protéction des enfants contre de dangers divers est souvent basée sur la propagation
des informations contenant de propos éducatif mais taillé sur mésure pour y bien inculquer au
x jeunes. Par exemple la rumeur sur l'existence de crocodile dans la rivière, lieu où les enfants
se rendre pour se baigner, protège les enfants contre la mort noyée. Dans ce cas là, l'invention
de la rumeur est nécessaire pour sauver la vie. Cela illustre les avantages de la rumeur. Penda
nt l'été 2021, à titre d'exemple, à Mananjary, la rumeur circule autour de l'existence des anima
ux marins qui vont chercher des enfants pour dévorer. Après avoir bien informé sur la réalité,
on peut tirer la conclusion que le but de cette rumeur est d'interdir la beignade collective des e
nfats à la mer. Cette rumeur confirme la protection de la vie infantile et juvenille, un autre asp
ect positif de la propagation de fausse nouvelle dans le but bienfaisant.

17
TSANGA (2006).- Rumeur commerciale et confiance du consommateur : facteurs explicatifs et implications
managériales. Une analyse en contexte africain. Revue africaine de management. Vol : 1. Page : 149.
Les inconveniences de la rumeur.

Dans le but de destabiliser la vie sociale qui peut causer un risque sur la survie humaine, la ru
meur apparait un problème social. Certaines personnes sèmment la rumeur pour leur permettr
e de commettre un acte malfaiteur comme le vol. Dans ce cas là la rumeur est considérée com
me un blocage au développement et constitue un danger qu'on doit reprimer pour mieux vivre.

Au sein de la société cible de notre étude, la rumeur constitue un phénomène périodique qui s
e répéte à chaque fois la vie sociale dévient pénible. Cette période tombe souvent au moment
où le stock de riz communautaire tarisse. On remarque très souvent dans la commune urbaine
de Nosy-Varika et dans la commune rurale de Fanivelona voire celle d'Ambahy que tout le m
ois d'Avril et le mois de Septembre à Novembre la rumeur sur l'existence de violeur et des ass
assins se repand.

Les effets négatifs de ce phénomène sont de destabilisation de la paix et de la sérénité de la vi


e rurale et la vie dans le banlieux. Beaucoup de personne annulent de programme qu'on devra
tenir lieu à cause de ce futule rumeur.

Bref, comme tout le phénomène, la rumeur a ses cotés positifs et ses cotés négatifs. Il est diffi
cile de la renier totale à causes de ces effets parce que son utilité dépend de la position et les
mouvements des sujets sociaux concernés.

Parfois en observant les éffets du phénomène de la rumeur sur la société on a l'intention de po


ser la question:est ce que la rumeur nous développe ou au contraire constitue un facteur de bl
ocage au développement?

Les atouts de la rumeur

La raison qui maintien l'existance de ce fameux phénomène c'est l'existence de son point posit
if. Citons sur le plan socio-économique, on peut dire que la rumeur est une arme très puissante
qui joue dans le monde de la concurrence commerciale. Parfois la rumeur sur l'insécurité est u
n moyen pour dissuader les concurrents de ne pas continuer les affaires commerciales dans les
zones à risques. Dans ce cas la rumeur peut être qualifiable par son utilité en tant que arme de
combat économique.

Il est préférable aussi de remarquer que, certaines rumeurs sont des souhaits pas encore réalisé
mais le gens les évoquent dans ses préjugés. Par exemple, la rumeur sur le développement im
minent de Madagascar est un préjugé qui circule parfois dans la source de l'information non v
érifiable et cela devient un polémique à travers le propos des concitoyens.

Les éffets néfastes de la rumeur.

Les éffets de la rumeur sur la masse populaire sont souvent indésirables. Certaines personnes
sont plus sensibles à la rumeur. Leur vie semble plus déstabilisée face à la circulatiin de fauss
e nouvelle. Cette situation entraine des angoisses et de panique pour les timides. Le boulevers
ement de la vie quotidienne provoqué par cet évènement illustre les effets néfastes de la rume
ur sur la vie communautaire.
Mais devant la pérénité du phénomène de la rumeur, la question qu'on devrait se poser est de s
avoir est ce qu'on a besoin de la rumeur dans la société. De manière générale, la rumeur ne pe
ut pas séparer avec la société et dans l'ensemble de la communauté humaine. La raison qui fait
cette pérénité du lien entre le phénomène de la rumeur et la société est enracinée dans les attit
udes et la mentalité des sujets sociaux intégrés au sein d'une telle ou telle société.

Pour le sociologue Aldrin Philippe dans son ouvrage intitulé la sociologie politique de la rume
ur, il prétend que ce phénomène a une fonction sociale. Pour lui:"Qu'on y croit ou qu'on la co
nteste la rumeur ne se propage pas que parce qu'elle est discutée par la communauté." Selon lu
i toujours, la rumeur rappelle ainsi a l'individu son appartenance à un groupe qui partage les m
êmes ragots. D'après toujours l'explication à propos de ce fait, même le teste de moralité et de
l'intégrité de pensée des individus dans un groupe social fait partie de la cause de la propagati
on de la rumeur.

Pour le malgache particulièrement, la nécessité de l'union de la fratérnité et de progrès est sou


vent formulé dans un message circulé au sein de la communauté. Parfois ce message déstiné p
ur la cohésion sociale est taillé sur mésure et même exagéré pour mieux influencer les membr
es de la communauté. Par exemple le malgache a eu peur de ne pas transférer à un autre le me
ssage sur la parole raportée. Selon la tradition orale, ne pas transférer une parole rapportée à u
n autre provoque le gonflemment du ventre de personne concernée. Cette rumeur à une foncti
on sociale visant le bon déroulement de la vie communautaire.

Dans le site d'étude la communauté locale a un rêve à propos de la prospérité et l'essor de la vi


e sociale. Ce désir du progrès circule souvent à travers de rumeur disons positive ayant une fo
nction de stimulation pour tout un chacun afin de prendre sa responsabilité devant leur propre
société. Dans ce cas, la fonction sociale de la rumeur se repose sur le fait qu'elle figure parmi l
e besoin psychologique de l'ensemble de toute la communauté pour rehausser l'espoir de chaq
ue individu.

À travers le phénomène de la rumeur, on peut aussi tirer la leçon sur l'évolution de manière de
penser humaine et communautaire. Jadis la population autochtone pense de manière collective
face à une telle situation et ce point de vue communautaire a une influence sur la mentalité de
s individus figurés dans la société.

On peut dire à cet effet que l'etat de la conscience collective pèse sur la manière de jugement
de chaque sujet social. C'est à dire quand la conscience collective est forte, le jugement induvi
duel des sujets sociaux sur un phénomène est plus fou. Dans ce sens le point de vue commun
est plus prédominant. Cette situation favorise la rumeur dans le sens de la suppression de l'ana
lyse profonde sur un phénomène. L'essentiel pour les membres de la communauté dans ce cas
c'est de trouver une unanimité à propos d'une question donnée.

Contrairement à celui du phénomène de la suicide étudiée par Durkheim qui se baisse au mom
ent de la fortification de la conscience collective, le phénomène de la rumeur se multiplie qua
nd la conscience collective est forte. Par exemple beaucoup de personnes qui vivent au sein de
la communauté villageoise croient que la cause de la pluie n'est pas seulement une condition c
limatique mais dépend aussi à la tenue d'un évènement tel que la cérémonie rituelle, et la festi
vité ancestrale. Beaucoup de gens pensent à cet effet que la pluie viens de la bénédiction de D
ieu et de la faveur de la part des ancêtres venant de l'au-delà. En réalité ce point de vue et la m
anière de penser enracinés dans la pensée communautaire sont de rumeur parce qu'elle constit
ue une fausse information. Mais on ne constate pas ce phénomène si la mentalité ne change pa
s encore.

Quand la consience collective est faible, les individus peuvent échapper à la manière de pense
r unanime de la part de la communauté et le raisonnement se forme. Cela reduit le risque de la
multiplicité de la rumeur au sein de la société parce que les individus n'acceptent plus le raiso
nnement non fondé venant de l'ensemble de la communauté. Cela nous montre que l'observati
on directe du phénomène de la rumeur permet aux gens de tirer la leçon sur l'évolution de la p
ensée au sein de la société. Selon.Descartes, il faut au moins une fois dans sa vie, se défaire to
ute la vérité qu'on a. La plupart de la rumeur se fonde sur la pensée mythique, c'est-à-dire relat
ive à la tradition orale passé de génération en génération à travers le mythe. Il faut essayer de
corriger la version correcte de ce mythe pour que la rumeur qui circule autour de la vie comm
unautaire se dissipe.

Par exemple, on dit souvent au sein de la communauté malgache que chanter au moment du ré
pas tue les parents. Sans connaitre les raison de cette formule de politesse, les gens croient bêt
ement à cette pensée mythique que nous jugeons comme de rumeur communautaire. Donner u
n coup de pied sur la marmite est considérée comme tabou pour les villageois malgache. Selo
n le soi-disant, toucher une marmite par un coup de pied entraine de la lèpre qui peut couper l
es phalanges. La majorité de la population dans le site d'étude acceptent de manière dogmatiq
ue cette rumeur pérène liée à la tradion orale et le mythe. Ces sont des fausses informations qu
i constituent des caractères typiques plus proche de la rumeur qui se transférent de génération
en génération de l'époque à un autres et cela constitue l'histoire de la tradition ancestrale mala
gasy.

A Madagascar le système de connaissance sur un phénomène bien déterminé n'est pas encore
constitué normalement. Cette situation permet à la majorité du peuple d'accepter une explicati
on non fondée. La majorité de la communauté villageoise est par exemple déstabilisée par les
fausses informations relatives à l'existance de phénomènes pathologiques comme la sorcelleri
e. Beaucoup de villages enclavés font de l'objet de la rumeur à propos de la présence des sorci
ers maléfiques capable de tuer n'importe quelle personne à partir de l'usage de la nature.

En faisant une réflexion sur la situation existante dans la localité, on peut retenir que ces infor
mations ne sont pas fondées. Ce sont donc des rumeurs peuvent-être inventées volontairement
pour inciter les gens à se tenir vigilant pour sa propre défense et surtout pour exorter la popul
ation de faire son mieux pour mettre en valeur la fraternité. L'autres fausses informations qui
dominent la pensée de la population locale c'est la croyance envers la fantôme. Bon nombre d
es récits racontés à proopos de la fantômes sont en réalité des rumeurs. Cette diffusion de la ru
meur sur des sujets non explicables ont un but liée à l'interdiction de sortir pendant la nuit.

Dans le monde rurale malgache, le souhait et le désir confondent à la réalité. On entend souve
nt des trésors cachés pour des raisons probablement liées à l'incitation à la curiosité et la passi
on sur le monde rural. Des soi-disants à propos de gisement d'or des pierres préciieuses et des
sources de mercure retentissent fréquement dans certains endroits au sein de notre site d'étude.
La plupart de ces propos sont des rumeurs pour séduire les entrepreneurs en la matière mais a
ussi peut-être pour dissuader les impatients, il faut donner des fausses informations à propos d
es emplacements des richesses sous sols.

Par ailleurs, la rumeur pourraient être à des fins politiques. Est-ce qu'on peut pour ce fait, serv
ir la rumeur comme un arme de combat politique?A Madagascar, le risque de la rumeur aug
mente au moment à la veille de l'élection. Voici ce qu'on écrit à propos de cela en évoquant la
rumeur sur l' éffondrement de tunnel Ambanidia Antananarivo au mois de Juin2017:"On se s
ouvient des lynchages de Nosy Be en 2013 où deux ressortissants français et un Malgache ava
ient été battus et brûls vifs sur la base d'une rumeur de trafic d'organe sur un enfant retrouvé m
ort. Pour Ratozamanana " à l'heure où se prépare tous à l'avènement présidentielle de 2018, la
panique du tunnel nous a démontré à quel point les nouveaux médias sont devenus un vrai po
uvoir qu'on ne peut plus prendre à la légère dans notre pays". Les autorités semblent vouloir f
aire preuve de fermeté." (Information parue sur www.rfi.fr du 02 Juin 2017). D'après cette inf
ormation, on a remarqué qu'avant l'arrivée de l'élection présidentielle la rumeur monte pour es
sayer de déstabiliser le climat pour bénéficier certain candidat.

Cette instrumentalisation de la rumeur pour de raison politique ne date pas d'hier mais déjà fig
urée dans l'histoire de Madagascar pendant l'époque royal. Pendant la conquette royale Merin
a, beaucoup de stratégies sont déployées pour dissuader les autres royaumes périphériques afi
n de reconnaître le Roi Andrianampoinimerina. Des rumeurs circulèrent à propos de vénératio
n du Roi Andrianampoinimerina en évoquant qué celui ci est un roi déstiné pour rassembler
Madagascar tout entière en tant que choisi par le créateur. Cette stratégie de renforcement de r
oyaume par la désignation d'un roi heritier a continué dans le processus de l'intronisation de R
adama.

Dans le système politique de nos jours, il y a toujours la manipulation politique à l'aide de l'uti
lisation de la rumeur comme un outil pour séduire les votants. L'évenement de la campagne él
éctorale présidentielle de 2002 nous rappelle l'instrumentalisation de la réligion comme un out
il nécessaire pour assurer la victoire face à des votants majoritairement chrétiens. Pendant leq
uel, la rumeur par le moyen d'un bref message qui exagère la bonté du Président élu à l'époque
a été multiplié par de soi-disant. Cette façon d'agir sur le propagande politique est devenu d'or
es et déjà habitude à travers les élections successives à Madagascar. Pendant l'évènement polit
ique de 2009 marqué par le conflit entre les partisants de Marc Ravalomanana et celui de And
ry Rajoelina, on entend souvent la rumeur de dire que cette affaire n'est que familiale parce qu
e Ravalomanana est un ancien beau père d'Andry Rajoelina. Ce petit message pourrait influen
cer le partisant de l'autre camps pour accalmer la tension parce qu'on est des familles en princi
pe, si non c'est une affaire familiale.

A Madagascar la rumeur relative à la réligion intéresse particulièrement le peuple malgache e


n tant que population dans un pays en voie de développement qui s'intéresse beaucoup à la pro
blématique théologique que métaphysique ou scientifique (si on rappelle à la loi de trois états
d' Auguste Comte). Depuis quelques années la rumeur prophétique concernant la montée au p
ouvoir de Pasteur Mailhol abonde dans plusieurs sources de l'information à Madagascar. Beau
coup de prophéties sur le désordre de la situation politique à la veille de cet évenement ont cir
culé à travers la nation malgache par le moyen de mass médias tels ques les radios et télévisio
ns privés. La réalité après cette époque nous a démenti l'incertitude de cette prophétie et la cat
égorise parmi la rumeur et la fausse nouvelle. Beaucoup nombres des rumeurs prophétiques s
ont utilisées comme une stratégie de manipulation politique actuellement à Madagascar et dan
s nombreux pays africains.

La manifestation de cette manipulation politique à travers la rumeur est diversifiée. Recement


et presque chaque année des rumeurs circulent souvent sur la pénurie de produits de premier n
écessité ou PPN. Cette fausse information tente à destabiliser la situation politique par l'incitat
ion au mouvement populaire en tant que consommateur et premier bénéficier de ces produits.
Au mois de Fevrier une rumeur sur le tarrissement du stock du riz retentit dans toute l'Ile, cela
a provoqué de longue fil d'attente sur le marché pour chercher du riz avant l'épuisement total d
u stock. Les effets de cette rumeur pourrait entrainer certainement l’épuisement de stock et
pouvant entrainer de déstabilisation sociale.

De même pour le stock de carburant, le semeur de la rumeur cherche à destabiliser la manière


d'approvisionnement en la matière et incite les clients à faire des stocks pendant qielques mois
pour prévenir la pénurie totale. Ce geste de client mène effectivement à l'épuisement imminen
t de reserve des carburants car cette augmentation de demande dans une courte période a son i
mpact sur le stock. Ce phénomène qui consiste à prédire une situation voulue est qualifié par
Jean BRILMAN comme une prédiction créatrice. Ce genre de rumeur a pour but d'inculper le
s dirigeants politiques en place comme un principal responsable de malheur du peuple par la
maitrise de la situation. Pendant l'année 2020, Madagascar a subi la conséquence de cette folle
rumeur sur le tarrisment de stock de carburant. Bref la manupilation politique est parmi les so
urces des divers types des rumeurs.

Pour essayer de déstabiliser la situation politique à Madagascar, parfois on entend des fausses
informations sur l'arrivée des armements de guerre venant de l'étrangers. Selon le soi-disant ce
s armes sont envoyées par des pays de grande puissance et déstinées aux opposants pour renfo
rcer l'opposition. Le but de cette rumeur est de créer de l'angoisse publique et de panique popu
laire pour enlever la confiance du peuple envers les gouvernants. A titre d’exemple sur ce
sujet, on a entendu à travers des bruits populaires et stimulés par les presses écrites en 2008 à
la veuille de l’événement populiste de 2009, les soi-disant sur l’arrivée des armements venant
de l’étranger pour financer la déstabilisation du régime à l’époque. Cette fausse information a
pour but de dissuader les camps de pro-régime à l’époque.

Toujours sur le même sujet, à la veille du remaniement de gouvernement, des rumeurs


montent souvent à Madagascar sur la suspicion de liste des personnes susceptible d’être
désignés comme ministre ou premier ministre. Ce préjugé montre parfois les membres du
gouvernement qui vont être limogés. Dans certains cas cette rumeur a pour but d’influencer
les dirigeants.
LA RUMEUR SUR LES MEDIAS A MADAGASCAR

La circulation des rumeurs à travers des médias à Madagascar ne date pas d'hier. Depu
is long temps les presses malgaches évoquent les bruits qui propagent au sein de la société ma
lgache. Ces rumeurs sont composées des fausses nouvelles, des faux témoignages et des mens
onges pour des raisons différentes. En générale, la rumeur sur la presse a pour des raisons pol
itiques et économiques.

En 2017 les journalistes de la Radio France Internationale (RFI) ont consacré un articl
e de journal sur la rumeur à Madagascar devant le bruit qui monte autour de l'effondrement du
tunnel Ambanidia. Cet article a intitulé " Madagascar panique au pays de la rumeur" disponibl
e sur www.rfi.fr. Publié le 02 juin 2017. Modifié le 02 juin 2017 à 17 h 29''

Selon cet article, malgrès le faible effectif des internautes à cause du taux de l'accès à l'
internet très bas, la rumeur circule énormement. Pour cela, le journaliste a écrit comme suit :"
Seuls 5 malgaches sur 100 ont accès à l'internet. Malgrès ce taux de pénétration extrêmement
bas, les informations mensongères "fake news" se propage comme une traînée de poudre ". En
ajoutant les propos l'article a informé que "Le 23 mai 2017, à Antananarivo, un canular sur l'e
ffondrement d'un tunnel a recemment causé un affolement sur les réseaux sociaux et dans la v
ille".

Cette fausse information a diffusé immédiatent dans la presse et les autres mass média
s à Madagascar voire dans les journaux internationaux. Certains journalistes ont rendu sur pla
ce pour justifier la véracité de ce bruit. Certains entre eux ont fait des investigations auprès du
ministère de travaux publics pour inciter ultérieurement la vigilence face à l'éventuel écroule
ment de cette infrasteucture. Et le ministère appelle les gens au calme et a rassuré que tout va
bien et l'infrastructure va durer encore long temps.

Au coeur de cet article, le journaliste a écrit:""Le plus hilarant, c'est qu'un ministre [de
s travaux publics] s'est déplacé pour ça", s'amuse-t-elle. Forces de l'ordre, cameramen et simpl
e curieux se sont rassemblés sur place. Le lendemain, le fake news sur l'effondrement de tunn
el fait la une de la presse."

L'origine de cette folle rumeur sur l'écroulement de tunnel est une photomontage mont
rant un tunnel caché par un énorme nuage de poussière, selon toujour cette information.
A Madagascar, la rumeur a provoqué souvent des dangers mortels. Cet article a rappel
é le lynchage de Nosy-Be en 2013 en ajoutant:" On se souvient des lynchages de Nosy-Be en
2013 où deux ressortissants français et un Malgache avaient été battus et brulés vifs sur la bas
e d'une rumeur de trafic d'organe sur un enfant retrouvé mort."

En qualifiant l’apparition fréquente de soi-disant au sein de la société malgache,


l’Editorial de Madagascar Tribune a consacré un long texte intitulé : « Entre non dit, mal dit
et trop dit ». Ecrit par Ndimby A. Patrick A en date du 25 avril 2009. Cet Editorial a posé une
question de départ liée à la problématique communicationnelle en affichant : « Entre ce que
je dis, Ce que je veux dire, Ce que je crois dire, Ce que vous comprenez, Ce que vous croyez
comprendre, Ce que vous entendez, Ce que vous voulez entendre…Combien y a-t-il de
possibilités que s’alignent exactement le message et sa perception ? . C’est sans doute le
dilemme quotidien de la race humaine dans l’exercice quotidien d’une de ses fonctions
vitales : communiquer. Le père de famille avec ses enfants, l’enseignant avec ses élèves,
l’homme politique avec son peuple, le chanteur avec son fan-club, le mari avec son épouse.
Et bien sur, le journaliste avec ses lecteurs ». L’auteur montre par cette problématique
communicationnelle que le soi-disant est provoqué par le message mal exprimé ou encore par
la mal compréhension.

Dans cet Editorial les auteurs ont qualifiés Madagascar comme un pays qui abrite le
royaume du « honohono ». Voici ce qu’ils ont écrit à propos de cela : « Des messages mal
exprimés, ou mal compris, émerge donc avec encore plus de facilités la rumeur, le tsaho, le
honohono. Car dans toutes ses strates, la société Malgache est déjà de façon naturelle
friande de ragots, de racontars, de persiflages, de médisances et de calomnies ».

Selon les éditorialistes, la rumeur à travers la société malgache est de façon répétitive
et liée aux mythes. Concernant ce fait, voici ce qu’ils ont exprimé sur leurs écrits. « La
répétition à travers les âges de certains types de rumeurs en fait de véritables mythes qui
mériteraient des analyses psychanalytiques. Il en est par exemple de l’histoire du Vazaha
mpaka fo (européen voleur de cœur) qui revient périodiquement dans l’histoire de
Madagascar. Des européens auraient besoin du cœur ou du sang de jeunes enfants pour
s’en repaitre ou pour nourrir un mystérieux bibiolona (hybride homme animal), et obtenir
en échange de ces pratiques occultes davantage de richesse ou de puissance ».
DEUXIEME PARTIE

LA RUMEUR ET LA MECONNAISSANCE

-L’approche sur le paramètre de niveau d’étude sur l’explication de la rumeur.

En menant une éventuelle enquête auprès d’une communauté donnée, les paramètres de
collecte d’information tels que les variables en fonction d’âge, sexe, niveau de vie comptent
beaucoup. Pour le cas de la recherche sur la rumeur, le paramètre niveau d’étude est très
influent parce que la circulation continue de ce phénomène de propagation de fausse informat
ion est liée à la faiblesse de la capacité d’analyse de l’information.

Une fois entendue, le message doit-être filtré par le récepteur de l’information. Si sa véracité
est sûre, ceci doit la partager. Mais très souvent, la méconnaissance ne permet pas au gens de
bien analyser la certitude et la fiabilité de la source d’information avant de la diffuser. Cela
explique, la multiplicité de la rumeur dans le monde rural, où le niveau d’étude de la
population est souvent très bas.

Si la capacité d’analyse des sujets sociaux augmente, la rumeur devient de plus en plus floue,
malgré l’existence de tentative de certaines personnes qui veulent semer la fausse nouvelle.
En réalité, les personnes initiées en matière de l’éducation et formation savent faire la
distinction entre la vérité et la rumeur. Si cette capacité de distinction est manque, la rumeur
règne. On remarque souvent que le taux de la fréquence de la rumeur est plus fort dans le
milieu où le niveau d’étude de la population est faible.

Selon la constatation faite sur terrain, la crédulité est en lien avec le niveau d’étude. A cause
de la méconnaissance, certaines personnes sont devenues crédules et acceptent voire partagent
l’information sans l’avoir bien vérifiée. Cette crédulité est parmi la cause très déterminante du
phénomène de la rumeur parce que les crédules croient facilement au bruit. En 2007, des rume
urs montent dans les milieux périphériques de Nosy-Varika sur l'existance des exploiteurs illic
ites de pétrole venant de l'étranger. Selon les bruits:des étrangers non identifiés (vazaha) y ent
rain d'extraire venant de la mer les ressources de pétrole. Les semeurs de la rumeur ajoute aus
si que ces exploiteurs utilisent des tuyaux pour faire circuler le pétrole; car il pense que le pétr
ole est une solution liquide dès sa première formation sous terraine. Pour certaines personnes i
ls racontent que des sous-marins circulent toujours aux alentours de notre région près de Nosy
-Varika pour exploiter notre ressources minières et pétrolière sous terraine. Pour les autres ils
intérpretent l'observation de passage de bateaux près de la côte comme une information compl
émentaire aux bruits sur l'existence des exploiteurs illicites.

En suivant la véritable information, nous pouvons savoir le décalage entre la vérité et le


mensonge ou bien la réalité détournée en autre version. Mais la crédulité liée à la
méconnaissance favorise souvent la confusion de la réalité et la rumeur à cause de la tolérance
des erreurs dans le propos quotidien en relation avec le refus de la comparaison de différentes
données.
Pour avoir une information fiable, il ne faut pas tolérer les erreurs dans le discours et dans le
propos discursif mais il faut entre dans le débat pour accepter la réalité et afin de refuser le
mensonge. Mais à cause de la méconnaissance et la crédulité, le vulgaire donne chance à la
confusion inutile entre ce qu’on doit être accepté et la foi18.

Parfois la rumeur est venant d’une personne respectée dans un milieu donnée, en confondant
la domination avec la véracité de propos prononcé les vulgaire accepte souvent sans condition
ce que dit les dominants et l’autorité traditionnels. Pour le cas de la religion, les fideles
acceptent toujours ce que dit le chef religieux à cause de la crédulité liée à la méconnaissance.

Dans certains cas, le manque de pratique pousse certains gens d’accepter l’existence d’un fait
dans un endroit qu’il ne connait pas très bien. Par exemple, ceux qui n’ont pas d’habitude de
parcourir dans un chemin peut accepter la rumeur sur l’insécurité en pleine route.

La communauté rurale malgache est en générale marquée par l’interdépendance liée à


l’absence de l’autonomie et surtout accentuée par la méconnaissance et le besoin d’entraide.
Cette condition est tellement favorable à la propagation de la rumeur car il faut consulter les
autres pour se tenir conforme à la tradition.

La réalité sur terrain nous montre que dans la communauté rurale, la cohésion dans le groupe
est très importante. Dans nos sens, cette cohésion en relation avec la convivialité et le besoin
de se rassembler pour collaborer donne place à l’imitation de ce que font les autres. Tous cela
supprime la culture d’analyse et favorise le foisonnement de la rumeur.

Dans la plupart de cas l’entraide et la collaboration marquée par le rassemblement des


membres de la communauté est une grande occasion par la circulation de l’information que ce
soit authentique et fausse. La coutume traditionnelle locale, est par exemple met en valeur la
journée d’entraide dénommée « farimbona» et parfois « zazamaro ». Cette séance de
rassemblement donne place beaucoup à la circulation de la rumeur.

La rumeur suscite fréquemment par le désir du partage avec les autres. A cause de manque de
la communication dans le monde rurale, et à coté de ce désir de partage avec les autres les
gens parlent et racontent souvent des informations même pas sure. Cette situation aggrave
fréquemment le détournement de version de l’information.
18
La méconnaissance et la confusion inutile : pouvoir et autorité, religion, foi et l’accord, amour et accord la convivialité et le
pacifisme.
Pour un simple besoin de se communiquer avec les autres, certaines personnes choisissent de
partager même de mythe que de rester sans aucune chose à dire.

Tout ce comportement favorable à la rumeur est lié à la méconnaissance. Cette absence de la


connaissance entraine le doute et l’angoisse dans n’importe quelle situation qui ne fait
qu’aggraver la propagation de fausse nouvelle.

Selon la constatation sur terrain, en suivant l’explication par les causes à effets, plusieurs
phénomènes sont en relation. Par exemple le bas niveau d’étude et la méconnaissance sont
liés au chômage et la déviance. Ces phénomènes entrainent respectivement la recrudescence
de la rumeur parce que, d’une part, le fait néant à cause du chômage n’a aucune chose à faire
que de se rassembler pour partager de fausse nouvelle et d’autre part la déviance à cause du
chômage et de la méconnaissance pousse les faits néants de propager les rumeurs.

Le but de ces bandes venant des groupes marginaux composées de chômeurs est d’intimider
les gens pour les interdire de sortir pendant la nuit afin de leurs permettre au vol et autres
actions malfaisantes. Bref la méconnaissance provoque le désordre qui suscite la
déstabilisation de la communication et l’information due à la confusion inutile entre la vérité
et le mensonge, la réalité et la rumeur.

LA RUMEUR SELON L’APPROCHE GENRE

Comme le paramètre niveau d’étude, l’approche genre a aussi son influence sur le phénomène
de la rumeur sur le fait que la femme est plus concernée à la circulation de la rumeur que
l’homme.

Par son caractère psychologique, les femmes sont plutôt plus impressionnantes par leur état
d’âme comparé à l’homme. Ce caractère leur permet de parler beaucoup et semer plus de bruit
aux autres et surtout entre elles.

Tout le monde connait ce propos bavardant de femme, selon la majorité de la population


cible, il vaut mieux pour eux de semer la rumeur et de propos malveillante que de rester
silencieuse. Peut-être la relation fréquente avec leurs enfants forge ce comportement
bavardant aux femmes. Cette situation provoque la recrudescence du phénomène de la
rumeur.

Très souvent dans le milieu social betsimitsaraka. La quête de l’eau permet aux femmes de se
rassembler dans le bord de la rivière dénommée « tsiragnana ». La fameuse « resaka
antsiragnana » littéralement propos du bord de la rivière ou bien propos du quête de l’eau
semble pour les femmes une discussion interminable, fascinante et continuelle.
En se rassemblant dans cet endroit chaque matin et avant la couché du soleil les femmes
discutent des sujets diversifiés et remarquables. Ce bruit aboutit souvent à une extension
détournant de version d’une information. Plus une discussion est longue et répétitive, plus le
teneur du propos se change à une autre version plus grave et plus incorrect.

Les travaux de recherche sur terrain nous montrent que la rumeur sur le viol et les assassins
est plutôt répétitive à travers la discussion féminine à cause de leur inquiétude et leur peur
devant ce phénomène.

De manières générales, le caractère psychologique féminin, rend la capacité d’analyse de


femme en état critique. Cette capacité d’analyse souvent confondue à l’état du cœur est très
favorable au rumeur car un fait est souvent taillé sur mesure et modifié voire élargi en le
transmettant d’une personne à autre.

Relatif à leur habitude élégante le comportement de la femme est basé sur l’amélioration.
Cette culture de l’amélioration dans le sens du phénomène de la rumeur permet à eux de
modifier la version d’une information dans le but peut-être de la qualifier comme plus
intéressante. Tout cela explique l’approche genre de la relation entre l’attitude féminine et le
phénomène de la rumeur.

L’enquête sur terrain nous montre que presque la totalité de la population enquêtée ont
convaincu que le sexe féminin sème beaucoup de rumeur que le sexe masculin. Seules les
femmes qui veulent défendre farouchement leur sexe répondent non sérieusement dans leur
façon de répliquer que les hommes et les femmes sèment simultanément la rumeur.

LA RUMEUR FACE A LA SITUATION GEOGRAPHIQUE

Du point de vue géographique, le phénomène de la rumeur est explicable à partir de la situatio


n existante dans un tel ou tel endroit. D'apres la réalité, une zone habitable est un lieu lieusens
ible à la rumeur qu'un endroit qui n'habrite pas de la population.

Dans ce cas le nombre de population qui habite dans ce lieu en relation avec l'attraction de la
condition géographique façonne la circulation de la rumeur au sein de cet endroit. Parmi les z
ones habitables souhaitées par la population, il faut citer les endroits drainés; c'est-à-dire milie
u favorable à l'approvisionnement en matière de l'eau pour l'assainissement et pour et pour l'a
griculture, les endroits riche en mine et pierre précieuse, les endroits favorables à la vie humai
ne. Ce sont des zones peuplés, les conditions de vie y sont presque respectées.

C'est à travers ces endroits peuplés qu'on trouve la population humaine et ses relations dans la
vie quotidienne. Cette relation humaine est à la source de foisonnement de différents faits soci
aux et dont parmi le phénomène de la rumeur concerné par le présent travaille de recherche. A
insi les endroits cibles de notre enquête sont totalement de zones habitables lieu où réside les
hommes c'est-à-dire les sujets sociaux

Plus l’endroit est enclavé, plus la rumeur règne à cause de manque d’information due à
l’absence des infrastructures rurales et souvent en relation avec le nombre de population
civilisée19. Cela veut dire que les effets de la rumeur sur la société dans le milieu enclavé est
plus fort à cause de l’absence des autres sources d’information pour démentir le bruit de la
rumeur.

Dans le milieu où les infrastructures à vocation communicationnelle est plus abondant, la


circulation de la rumeur pourrait être multiple mais l’investigation et l’analyse apportées par
les informations dissipent rapidement leur impact sur la société.

-Infrastructure routière et ses effets sur la rumeur

LA RUMEUR A TRAVERS LA CLASSE SOCIALE

Toute société se stratifie en classe selon la vision marxiste. Même si la bourgeoisie, le


prolétariat et la classe moyenne conformément à la catégorie originale de stratification sociale
ne sont plus d’actualité aujourd’hui, la classe sociale reste. De manière générale, la classe
sociale se subdivise toujours en trois catégories : la classe dominante, la classe moyenne et la
classe dominée20. Parlant du phénomène de la rumeur au sein de la société stratifiée, ces
catégories de classe sociale jouent leur rôle sur la constitution, la diffusion et la modification
de la version de la réalité vers la rumeur.

En générale, la rumeur ordinaire vient de la source d’information dans une société ou


organisation sociale riveraine. La diffusion de cette information d’une personne à une autre et
de bouche à oreille modifie son sens et cela intensifie la rumeur. Les membres de la société
responsable de cette diffusion de la rumeur sont souvent répertoriés dans la classe de masse
c’est-à-dire dans la classe moyenne et la classe dominée. En raison de son effectif plus
abondant la classe de masse est considérée comme le premier responsable de la propagation
de la rumeur.

En plus de l’effectif, le niveau d’étude des gens figurés dans la classe de masse est souvent
moyen et inférieur. Cette évidente situation est favorable à la circulation de la rumeur. L’un
de figure qui marque l’attitude de classe de masse dans le site d’étude est la simplicité et le
manque de rigueur. Ce comportement donne place beaucoup à la rumeur dans le sens de la
suppression de filtre sur la véracité des informations diverses qui circulent au sein de la
société.

L’observation directe localement nous montre que la situation économique à vrai dire la
pauvreté ne permet pas aux membres de la classe de masse d’avoir leur propre autonomie.
Cette éventuelle absence de l’autonomie leur pousse d’aller renforcer la collaboration et les
entraides essentiellement vitales avec les autres. Et cela augmente logiquement le risque de
contact avec les autres et donne occasion à l’échange probable de nouvelle, des informations
ainsi que de la rumeur.
19
Le nombre de population civilisée ou informée influence la multiplicité de la propagation de la rumeur parce
que ce phénomène est conditionné par le niveau d’étude et la capacité d’analyse.
20
Cette stratification de classe est le fruit de la situation économique politique et administrative. Les riches et
les dirigeants figurent parmi la classe dominante tandis que les pauvres et les déviants forment la classe
dominée. La classe moyenne et la classe dominée sont considérées comme la classe de masse.
En général, la rumeur est le fruit, de la faculté de rencontre et l’interaction à plusieurs reprises
entre les membres de la communauté humaine. C’est-à- dire là ou le rencontre est
suffisamment fréquent, là ou le risque de la rumeur est forte. Cela veut dire aussi que la
multiplication de la communication interpersonnelle donne beaucoup de chance à la
constitution de la rumeur.

Notre remarque sur terrain en matière de la communication entre les classes sociales montre
que la classe de masse a beaucoup de communication avec les autres à cause de la situation
économique qu’elle dispose. Cette communication avec les autres est le point focal de la
circulation de l’information. C’est dans cet échange d’information que le processus de la
formation de la rumeur découle.

Le moyen de communication est un facteur déterminant de l’échange de l’information. C’est


pour cette raison que notre étude sur la circulation de la rumeur s’intéresse sur les moyens de
communication que dispose les classes sociales sur terrain.

De manière générale, la classe dominante a beaucoup de moyen de communication que les


autres. Cette possession de moyen de communication leur permet de distinguer la source
d’information fiable et celle de redoutable. Cette classe qui dispose plus de moyen de
communication susceptible de fournir de l’information est moins sensible à la circulation de la
rumeur.

Grâce à leur moyen de communication, la classe dominante peut influencer la classe de


masse. Parfois le style de vie de la classe de masse est interprété par les gens au sein de la
classe de masse et dans certains cas, le malentendu vis-à-vis de l’information venant de cette
classe dominante entraine de nouveau un sérieux débat qui peut devenir une autre rumeur.

Sous cette angle de la classification sociale, la source de la rumeur vient d’une part de la
recherche de l’intérêt et de profit personnels. Dans ce sens, les riches dans la classe dominante
inventent la rumeur pour leur propre intérêt. Par exemple, les collecteurs de produits locaux
comme de poivre et de café sèment la rumeur sur la baisse de prix de ces produits à vocation
exportatrice pour qu’ils puissent les acheter à bas prix afin d’avoir le maximum de profit.

D’autres parts, les pauvres et les déviants dans la classe dominée sèment la rumeur sur
l’insécurité pour intimider les gens de rester à la maison pendant la nuit pour qu’ils puissent
accomplir leur acte malfaisante comme le vol et le cambriolage.

Très souvent, la classe de masse surtout la classe dominée procure les déviants dans la société
cible de notre étude. Cette existence des déviants a beaucoup d’impact sur l’invention de
rumeur horrible. La plupart de la rumeur de la part de déviants constitue de menace pour les
membres de la communauté. A titre d’exemple la rumeur sur l’existence des assassins, la
rumeur sur le viol ainsi que la rumeur sur le cambriolage. Le but de ces déviants c’est de
profiter cet événement agité au niveau communautaire pour leur intérêt à partir des actes
malfaiteurs.
Bref, toutes les classes sociales peuvent être la source de la constitution d’une rumeur, mais
sur le plan de sa diffusion, la classe de masse joue un grand rôle à cause de l’effectif abondant
de leur membre.

Selon toujours l’observation directe sur terrain, la rumeur ordinaire est le fruit des interactions
sociales entres les sujets sociaux. La classe de masse joue un grand rôle sur la propagation de
ce type de rumeur parce que la cause qui guide le principe de ce phénomène est enracinée
dans la logique des erreurs de transmission de l’information dans la vie quotidienne et sur le
malentendu qui se transforme en soit disant. La classe de masse en raison de leur effectif
remarquablement abondant est plus favorable à l’apparition de ce fameux phénomène.

Quant à la rumeur liée à l’intérêt économique et politique, le fondateur de ce type spécifique


est la classe dont on dispose beaucoup de superstructure idéologique. Cela permet à la classe
dominante de manipuler ce phénomène. L’influence des riches et de dirigeants pousse la
masse populaire de partager la rumeur venant de leur part.

LA RUMEUR SELON LE PARAMETRE DEMOGRAPHIQUE

Le facteur démographique conditionne le phénomène de la rumeur autant que le facteur


géographique et le facteur économique. D’après la constatation sur terrain, plus le nombre de
la population dans une société est élevé, plus la circulation de la rumeur est abondante. Mais il
est préférable de remarquer que la multiplicité de la rumeur au sein de la société peuplée
augmente le propos discursif sur un sujet. Plus la discussion et le débat s’endurcissent plus les
gens sons dotés de leçon et de conclusion à propos d’un sujet.

De ce fait, le niveau d’étude de membre de la communauté détermine l’effet et l’écho du


phénomène de la rumeur sur la société concernée. Si les sujets sociaux dans une communauté
donnée ont généralement de niveau d’étude supérieur, la discussion sur le sujet de la rumeur
aboutira à une conclusion souhaitable et son impact sur la société est tolérable.

Si la plupart des membres de la société ont un niveau d’étude inférieur, l’impact de la rumeur
sur la société s’intensifie car les propos qui se propagent sont des faux débats guidés par
l’émotion des participants à la communication.

Liée à l’explication sur l’approche genre, le nombre de sexe féminin et du sexe masculin a un
impact sur l’élucidation de l’impact du phénomène de la rumeur dans une société du point de
vue de l’existence de lien entre ce fait et le facteur démographique.

Dans une société où le nombre de femme est plus élevé par rapport aux hommes, le risque de
la circulation de la rumeur est fort. C'est-à-dire, dans deux sociétés ayant le nombre de
population identique, le nombre de sexe dans ces deux différentes communautés peut
diversifier l’impact du phénomène de la rumeur entre eux. On a remarqué que la société que
la société dominante en matière de nombre de femme est plus sensible à la rumeur que l’une
autre où le nombre de sexe masculin est dominant.
LA RUMEUR SELON LES CONDITIONS ECONOMIQUES

La situation économique peut influencer n'importe quelle domaine sociale. Dans le cadre de la
présente recherche sur le phénomène de la rumeur, il est préférable de montrer la relation entr
e le facteur économique et le phénomène communicatiinnel.

Tout d'abord, la communication en tant que moyen de base pour la survie et la vie humaine pe
ut garantir peut assurer la fourniture des matériels pour influencer la communication.

Cela veut dire que ceux qui ont de moyen de communication peut influencer les communautés
humaines et ses relations entre eux ainsi qu'avec les autres. Si on reprend l'adage de dire que "
Les écrits restent", ceux qui ont à sa possession l'organe de presse peut manifester ses points d
e vu vis-à-vis de la réalité existante. Et cela pourrait influencer les autres communautés.

La presse peut intérpréter une situation par son angle de vision. Dans ce cas, elle peut parfois
semer la rumeur pour la défense de l'intérêt personnel du patron de presse. Cette situation rend
difficile la marche vers la liberté de presse dans le pays pays sous développés et dans le mond
e.

La majorité de presse à Madagascar évoque souvent de la rumeur sur l'éventuel désignation d'
un homme politique, avant le remaniement des membres du gouvernement. Mais après l'analy
se suivant le fait, on peut conclure que ce propos n'est qu'une rumeur en vue d'influencer fort
probablement les responsables sur la désignation en la matière.

Cela nous corrobore que la possession des moyens économiques qui se manifeste par des outil
s nécessaires à la socialisation et à la conviction donne beaucoup de chance aux acteurs sociau
x concérnés de maitriser la communication et de manipuler l'opinon publique à travers la rum
eur.

C'est aussi l'économie est à l'origine de la classification sociale qui stratifie la socoété en diffé
rent groupe d'intéret économique d'abord et de groupe social idéologique et politique après. L
es effets de la situation économique dans une société est multiple et diversifiée mais ce qui no
us intéresse particulièrement dans le cadre de l'explication de cette logique communicationnel
le c'est qu'elle façonne la conscience de classe à travers la société en tant que infrastructure de
base de la réalité sociale.

On peut dire par conséquent, qu'une classe sociale est succeptible d'influencer par sa situation
économique. L'éducation et la formation de génération en génération pour les gens issues d'un
e même classe sociale dépend de la situation économique vécue au sein de leur communauté.
Et l'influence de cette éducation sur la vie sociale détermine la situation communicationnelle a
u sein de cette classe sociale car ce qu'on exprime dépend de la connaissance inculquée dans l
a tête de chaque personne.

Selon l'enquête menée sur terrain, la majorité de la propagation de fausses informations sont i
ssues de la classe de masse ayant la situation économique précaire et ne dispose pas assez de n
iveau d'éducation. Cette situation nous prouve que le facteur économique à leur disposition est
un blocage majeur pour ce groupe social de bénéficier de l'éducation et formation. Logiqueme
nt, l'influence de ce facteur éducatif sur la capacité d'analyse et de synthèse est belle et bien fa
vorable à la diffusion de fausses nouvelles comme l'intox et la rumeur.

Cela veut dire aussi que l'accès à la connaissance que ce soit théorique et surtout pratique a be
soin au minimun de condition économique nécessaire et favorable à l'atteinte d'un tel but. Ce
ux qui n'ont pas des moyens suffisant pour appuyer l'apprentissage ne peut pas accéder à un ni
veau de connaissance souhaitable. Ce phénomène de l'interdépendance entre le facteur écono
mique et le niveau de connaissance a un impact sur le mécanisme communicationnel concerna
nt la circulation de l'information.

C'est pour cela qu'on peut dire que l'économie a un impact sur le phénomène de la rumeur. Le
remarque à travers l'observation directe à propos de la réalité sur terrain nous montre que le fa
cteur de la multiplicité de la rumeur est liée à la manque d'activité et au chômage parce que le
s faits néants ont beaucoup de temps pour semer la fausse nouvelle. Cette situation est aussi a
ggravée par la maussade et le mécontentement provoquée par la famine à la suite de chômage.

Dans certains aspects de la lutte et la concurrence économique le système de la communicatio


n traditionnelle est manipulé pour dissuader les concurrents. Dans ce cas la rumeur circule par
fois pour cibler un autre camps adverse en matière de marketing. Par exemple, la propagation
de la rumeur sur l'insécurité en pleine la route sert à intimider les autres opérateurs économiqu
es de fréquenter une zone favorable au marché. Dans la majorité de cas, la rumeur liée avec la
situation économique se présente par la fascination des concurents ou des adversaires pour la r
aison de la soif de richesse. On entend souvent dire que les routes favorables aux activités éco
nomiques notament commerciales sont toujours cruelles et dangereux mortelles en matière de
sécurité. Mais en réalité ces propos n'est qu'une fausse information venant des pricipaux group
es des exploitants économiques concernés qui veulent dissuader les concurent de fréquenter c
ette zone.

La plupart de la rumeur dans la zone économique en milieu rural est liée à cette situation. Le b
ut de cette stratégie économique bizzare est de monopoliser le marché local. Presque la totalit
é de la route d'intérêt communal dans le district concerné par notre investigation a connu de br
uit et de la rumeur à propos de l'insécurité, mais en réalité c'est l'intérêt économique qui exige
les gens à semer cette fausse information. Tout cela nous confirme d'ailleurs que la situation é
conomique pourrait être un facteur de la multiplicité du phénomène de la rumeur.

Dans certains cas la rumeur est adaptée aux us et coutumes prédominant dans un tel ou tel end
roit pour mieux séduire ou convaincre le cible. A titre d'exemple, dans le milieu où se rencont
re la carrière d'or, les commerçants sèment de la rumeur pour obliger les orpailleurs de dépens
er tous leur revenu pour pouvoir trouver autre gisement d'or. Car selon le soi-disant qui circul
e sur terrain, les orpailleurs qui ne dépense pas ce qu'il possède la même journée ne découvrir
ont plus d'or le jour suivant. Cela nous prouve de nouveau l'existence du lien entre la source d
e la rumeur et la concurrence économique.

Avec l'apparition des reseaux sociaux, beaucoup de trafic et des unformations illusoires se pro
pagent sur l'internet pour l'enrichissement illicite de certains agents sociaux. Ce sont des rume
urs sous ses formes spécifiques. Cette situation s'évolue ensemble avec la promotion de vente
en ligne sur l'internet et appuyé par la puplication de cette offre sur les réseaux sociaux.

A titre d'exemple, la vente de livre sous forme de fichier PDF en ligne se multiplie actuelleme
nt sur internet surtout à travers le facebook. Mais la majorité de cette publication est en généra
l une fiction et comme un trompe l'oeil pour ramasser facilement de l'argent. Ce type de trafic
sur l'internet est un nouveau type de rumeur séduisante par le moyen de la nouvelle technologi
e. La publicité en la matière évoque toujour l'éfficacité de ce genre de vente en affirmant que
personne pourrait gagner avec cette tentative de vente plutot incertaine, mais la réalité dement
it que beaucoup nombre des gens sont trompés à travers cette affaire.

Sur le plan international, les pays sous développés sont presques des jouets dans les mains de
pays qualifiés de grandes puissances. Des informations taillés sur mésure sont souvent inhéren
tes dans l'idée de base pour l'avenir des pays pauvres. Ce sont des rumeurs à grande échelle po
ur éblouir la vision de l'espoir pour le développement des pays du sud. On entend souvent que
la pratique de la dette par le moyen de l'emprunt venant des investisseurs internationaux poura
it aider les africains à surmonter de leur retard économique. Or cette explication est une fausse
idée qui amplifie toujour le retard de l'économie africain. Et de même on entend souvent dire l
'existence des aides venant de la communauté internationale sous prétexte de sauver les pays p
auvres. Si cette aide est à bon escient la pauvrété pourrait être eraduquer dans plusieurs région
s du monde, mais la réalité démentit la vérité cachée derrière cette pratique. Cette fausse idée
qui circule autour de l'intérêt économique à travers la relation Nord-Sud nous intéresse sur la r
echerche à propos du détornement de la communication et sa liaison avec la logique économi
que internationale.

Bref, l'économie en tant que base matérielle dans le référence marxiste est un facteur détermin
ant de la réalité sociale. C'est-à-dire la conditon économique peut influencer le domaine socia
l. En tant que outil nécessaire dans la relation sociale la communication peut aussi être infuen
cée par le facteur économique. Cette logique explique le lien entre le phénomène de la rumeur
en tant que réalité communicationnelle et le facteur économique.

LE PREJUGE COMME SOURCE DE LA RUMEUR

En tant que phénomène social relatif au domaine communicationnel, la rumeur est susceptible
d'influencer par les points de vue des sujets sociaux. Dans le présent chapitre, on remarque qu
e le préjugé venant d'un point de vue des individus dans une telle ou telle société favorise le d
étournement de la manière d'expression d'une réalité.

Cette façon de détournement de la verité et de la réalité entraine la formation logique de la ru


meur. Dans ce sens la rumeur se constitue à partir de l'illusion de la manière de penser vis-à-vi
s une situation pas encore maitrisée. On constate à travers l'observation et l'enquête que presq
ue la totalité des êtres humains ont des préjugés inculqués dans sa tête et ceux-ci doivent être
modifiés pour reconstruire dans nous mêmes le système des connaissances. Sur ce sujet, René
Descartes le philosophe français a dit:"Pour atteindre la vérité, il faut une fois dans la vie se d
éfaire de toutes les opinions qu'on a reçues, et se reconstruire de nouveau tout le système de se
s connaissances". (https://citation-celebre.leparisien.fr/citations/52059) Cela veut dire que not
re première façon de voir une situation pourrait être érronée et l'expression de de cette erreur i
nduire la vérité dans un autre sens. Cela favorise la rumeur.

Pendant l'entretien avec des diverses personnes sur terrain, des nombreuses questionnaires ont
été posées pour pouvoir connaître le point de vue des gens vis-à-vis une question. Et à travers
l'intéprétation de reponses à ses questionnaires, on a remarqué la confusion entre le point de v
u et le préjugé des enquêtés.

A titre d'exemple, dans une questionnaire posée auprès des élèves en classe de seconde dans u
n lycée à propos de la condition de vie des étrangers (vazaha surtout européen), les réponses s
ont pleines de préjugé . Selon les lycéens, les européens sont des gens hereux, riches et travail
lent peu. Ils pensent que la vie des européens va de soi sans aucun problème.Du cout beaucou
p de gens pensent à partir de préjugé que les touristes européens n'ont pas des activités que de
se défouler et s'amuser. Ce point de vue des lycéens met en évidence la non fiabilité du préju
gé sur un sujet donné. Le préjugé à propos de cette condition de vie des étrangers, transforme
souvent en suspicion et des bruits. C'est pour cette raison que le préjugé donne de place souve
nt aux rumeurs.

A travers la communication interpersonnelle, et dans l'échange de parole et des propos dans la


vie quotidienne, le préjugé favorise l'estimation et cela fait naitre le soi-disant. Ce soi-disant v
ient de la fausse interpretation de l'information à partir des habitudes quotidiennes et de mémo
ire des évènements passés.

Dans le monde rural malgache, les autochtonnes pensent souvent à partir de leur préjugé que l
es étrangers sont fréquemment des kidnapeurs, ou peut êtres des agents de transfusion sanguin
e illicite qui capturent des enfants isolés dans un endroit occulte. Ce préjugé est l'effet logique
de l'histoire de la colonisation à Madagascar transmis à l'aide de la tradition orale. Peut être au
ssi en relation avec le système éducatif rural qui consiste à intimider les enfants avec de vazah
a méchant pour les exiger de cesser de pleurer.

Beaucoup de personnes sur terrain pense aussi que les personnes riches sont des vazaha, le sta
tut d'être un vazaha c'est d'être riche. Et aussi les opérateurs économiques malgaches riches so
nt devenus vazaha et peut être en complot avec eux. Pendant la période de récrudescence de v
ol des ossements en 2015, des rumeurs circulent que la raison de tout l'enrichissement vite sur
terrain sont de vol des squellettes en complot avec les étrangers. Beaucoup des riches sont con
sidérés par la masse populaire comme voleurs des ossements. Les bruits qui retentissent à part
ir de ce préjugé se transforme de manière logique en rumeur.

Autres exemples de préjugé comme source de la rumeur, prenons l'exemple de de bruits sur le
trafic d'or commis par le Député Tsiliva Didiot,membre de l'Assemblée nationale malgache él
u dans la circonsctiption électorale à Morondava lors de sa tentative de prendre le vol d'Air M
adagascar ayant pour destination à Dubaï. Sans avoir connu ou fouillé le contenu de la valise
de ce Député, la masse populaire arrive à partager la rumeur sur le tafic d'or perpétré par ce de
rnier après avoir entendu qu'il a refusé le controle de bagage avant le décolage.

Bref, la vérité sur un phénomène se formule d'abord dans le préjugé des acteurs sociaux. Le p
artage des idées formulés dans ce préjugé modifie le contenu de l'information sur un sujet. Cel
a explique le mecanisme de la formation d'une rumeur à propos d'un pheénomène.

LA RUMEUR ET L'EXTREMISME, LA DEFENSE DE VALEUR SOCIETALE ET LES A


MBITIONS

La défense de valeur sociétale et les ambitions poussent les gens à s'inspirer l'extremisme cet
etat d'ésprit qui penche sur la défense des idéologie à tout prix entraine la scépticisme et cela s
e tranforme comme de croyance ferme. Dans ce cas la liaison entre la rumeur et l'extremisme
est le fruit de la croyance ferme face à un sujet.

Tout d'abord l'extremisme supprime le raisonnement bien ordonné. Normalement, un homme


qui raisonne doit tenir en compte la logique d'abord avant d'exprimer le sentiment et l'etat d'â
me sur la réalité. Une explication logique doit suivre le principe positiviste qui analyse un fait
par sa nature réelle et pas de détournement de sens. En fondant profondemment sur l'extremis
me, le raisonnement s'incline pour donner la place à l'émotion, au sentiment et au jugement de
valeur. Cette situation donne beaucoup de sens à l'erreur de vision et favorise la fausse inform
ation. Pour les extremistes, l'essentiel c'est de dire et d'affirmer ce qu'on voulait mais non pas
ce qui existe et ce qui est incontestable. La majorité de mouvement politique dans les pays afr
icains et asiatiques est accentué par l'extremisme.

Ensuite, l'extremisme pousse les acteurs sociaux à adopter une tendence et de croyance ferme
qui privillégie le sien et néglige celui des autres. Cette mentalité inapte à la discussion issue d
e l'extremisme favorise la diffusion de la fausse nouvelle.

La réalité corrolaire à l'extremisme est la défense de valeur sociétale d'une communauté d'app
artenance. Dans le cas échéant, il ya souvent de la manupilation de l'information pour convain
cre les gens à soutenir la même idéologie avec eux. Dans le cas de conflit réligieux à titre d'ex
emple, les fidèles.de cerraines communautés réligieuses accusent les autres pour la pratique d
e l'adultère. Cette diffusion de la rumeur a pour but de convaincre les gens à se rendre chez eu
x.

Souvent l'ambition pousse les acteurs sociaux à s'inspirer de l'extremisme et pour parvenir à f
ond de leur inspiration, ils utilisent parfois la manipulation de l'infirmation à l'aide de la rume
ur. La mauvaise ambition provenant de la haine provoque souvent le conflit politique et la ru
meur politique.

Bref l'extremisme est une idéologie favorable au détournement de l'information et de la manip


ulation de l'information. C'est pour cette raison que là où règne le scepticisme et l'ambition pr
ovenant de l'extremisme la où se développe la rumeur et la fausse nouvelle.

LA RUMEUR FACE A LA RELIGION


Beaucoup de facteurs peuvent façonner le phénomène de la rumeur. Comme le facteur démog
raphique, économique et politique le facteur culturel peut avoir son influence sur le recit rumo
ral. Pour cette partie, notre attention penche sur le lien entre la réligion et la cause de la recrud
escence de la rumeur.

La réligion est un principe moral qui façonne la manière de penser des fidèles. Dans sa manife
station à l'heure actuelle au sein de la société malagasy, la réligion est marquée par le foisonne
ment des sectes. Ce phénomène corollaire à la persistance de l'Etat théologique, dans la référe
nce à la théorie comtienne, donne beaucoup de place à l'expansion de la crédulité.

Pour les réligieux la crédulité c'est-à-dire la facilité de croire est un comportement favorable à
l'évangelisation de leur principe. Mais dans le domaine de la communication la crédulité supp
rime la mentalité et la sensation qui mettent en exergue le controle de l'information. C'est pour
cette raison que la recrudescence de l'effectif des églises et surtout les sectes donnent place à l
a circulation des rumeurs.

Dans un article intitulé "Madagascar:panique au pays de la rumeur" publié sur www.rfi.fr le 0


2/06/2017, voici ce qui a écrit le journaliste à propos de l'explication de cause de la rumeur en
relation avec la réligion:"Les rumeurs n'ont pas attendu l'arrivée d'internet pour se propager à
vitesse grand V. Dans le Sud de la Grande Ile, le début de l'année a été marquée par une rume
ur selon laquelle un certain "Rabokona", un homme invisible, entre dans les foyer pour violer
les femmes, tuer les hommes et circoncire les garçons. Une légende véhiculée par les on-dit et
des temoignages dans plusieurs radios locales et nationales. Cela a créé la panique parmi les v
illageois, regrette le commandant Herilalatiana Andrianarisaona, responsable de communicati
on à la gendarmérie nationale. La gendarmerie a fait des communiqués officiels pour démentir
cette rumeur. A mon avis, ce sont les sectes qui profitent de cette croyance pour appeler les ge
ns à prier, car ce serait le seul moyen pour contrer Rabokona " . Ce point de vue soutient l'idé
e sur ce que la croyance et la réligion contribuent à semmer par tout les moyens les informatio
ns même rumorales pour convaincre les gens à adhérer dans leur propre communauté réligieus
e.

Les fidèles ont l'habitudes de croire aux sujets non palpables et non concrets cette manière de
penser leur façonne à accepter et de recevoir toutes les informations qui circulent. En plus, le
partage de mêmes ragots, dans la référence de Philippe Aldrin, auteur de la sociologie politiqu
e des rumeurs, sur la réligion est une songe à des miracles:par exemple, les fidèles espèrent et
croient en miracle par l'existence des chefs réligieux qui savent guerir toutes les aspects de ma
ladie. Cette attitude qui croit à l'existence de miracle favorise à l'admissibilité de la raconte de
mythe et de l'explication non logique. Voila pourquoi la rumeur s'accummule dans l'etat théol
ogique.

Par ailleurs, à cause de la réligion et sa diversification, l'intérprétation de la bible et les idées y


afférantes entrainent des folles rumeurs comme la fausse nouvelle sur la fin du monde en 200
0 et en 2021. Pour rappel, en 2000 des bruits circulent sur la possibilité de l'arrivée du fin du
monde. Cette rumeur provoque de panique pour certains groupes sociaux notamment pour la
population rurale. Certains arrivent à tarrir les cheptels bovins à leurs possession à cause de le
ur croyance sur la fin imminente de la vie à partir de l'année 2000.

LA RUMEUR DANS LE MONDE URBAIN

La raison qui fait naitre la rumeur dans le monde urbain tourne autour de la compléxité de la v
ille. Le facteur démographique relatif à l'abondance de nombre de population, le facteur géogr
aphique concernant l'ampleur de dimension et surface rendent automatiquement le monde urb
ain sensible aux phénomène de la rumeur. Et surtout actuellement au moment où l’évolution
technologique s’accélère et répands de plus en plus vite partant du milieu urbain vers les
milieux périphériques, le monde urbain nous intéresse beaucoup sur le mécanisme de
constitution et de diffusion de la rumeur.

Le statut quo des gtandes villes malgaches est marqué par la vulgarisation des réseaux sociaux
tels que le facebook, le twitter, le watshapp et instagram etc. Cette situation est favorisé par la
mise en place de différents système de réseaux comme le wifi et le fibre optique.

Les conséquences logiques de cette réalité est la prolifération des informations à grande échell
e. Cette propagation vite de l'information venant des divers domaines rend d'une part l'attache
ment des acteurs sociaux sur les informations en ligne et d'autres part la difficulté de la maitris
e des sources des nouvelles qui circulent.

Sur cette possibilité de grande incertitude que naisse les bruits et surtout les rumeurs à propos
d'un sujet dans le monde urbain. Les citadins sont plutot dépendant des sources d'information
sur la télévision et d'autres médias. Avec l'apparition des nouveaux médias, les gens devient d
e plus en plus se familiariser aux réseaux sociaux et cela forge un caractère plus crédule aux i
nternautes. C'est pour cette raison que les citadins surtout les masses populaires en monde urb
ain croient facilement aux rumeurs sur le net. Cela peut boucler la tenue de la rumeur sur l'écr
oulement du tunel d'Ambanidia Antananarivo au mois de Juin 2017.

Relatif à la complexité du monde urbain les emplois les services dans la ville sont devenus de
plus en plus diversifiés et certains entre lesquels ont besoin beaucoup de discrétion et de
secret professionnel pus lucide.

LA RUMEUR EN POLITIQUE

Dans tout le domaine où les relations humaines existent, on peut penser à l'existence du phéno
mène de la rumeur en tant que fait social. De manière général, ce phénomène est le fruit des in
teractions des membres de la société. Parler de la rumeur en politique c'est de discuter comme
nt les acteurs sociaux et les acteurs politiques manipuler les informations pour bénéficier leur
propre camps.

La rumeur politique à Madagascar ne date pas d'hier. Voici ce qu'a écrit un journaliste sur le si
te www.rfi.fr en parlant la panique à la rumeur à Madagascar et son histoire:"Dans l'histoire d
e Madagascar, on retrouve déjà ce phénomène de rumeur dans les archives royales du XIX e s
iècle, explique Klara Boyer Rossol, docteur en histoire de l'Afrique:C'est intéressant de voir q
ue les autorités du gouvernement d'Antananarivo réagissaient politiquement face aux rumeurs.
En 1876 - 1877, des pourparlers ont été menés entre les gouvernements d'Antananarivo et les
Britaniques en vue de libérer les Masombika, les esvlaves d'Afrique orientale, dans le royaum
e de Madagascar. Des rumeurs ont alors circulé dans le royaume selon laquelle la libération d
es Masombika entrainerait l'abolition de l'esclavage. La reine Ranavalona II a rappelé alors qu
'il était hors de question d'abolir l'esclavage car des rumeurs en faisaient cas. Cela montre bien
l'importance de la rumeur sur la vie politique". Même si on n'a pas pu mené une approche hist
orique de l'étude de la rumeur en politique, cette information nous confirme l'ancienneté du ph
énomène de la rumeur sur la scéne politique et administrative à Madagascar.

Dans le but d'accaparer le pouvoir, les acteurs politiques tendent à manipuler le système d'info
rmation et de la communication pour dissuader les camps adverses. Dans la majorité de cas da
ns le monde politique au pays sous développé, la rumeur est utilisé pour bouleverser le monde
politique en faveur d'un candidat. Pour le cas de Madagascar, pendant la tenue d'une élection s
urtout présidentielle, beaucoup de bruits circulent. On entend souvent la partialité en matière d
e l'organisation de l'élection telle que la manipulation ducode électoral, le complot au niveau d
e la commission électorale indépendante ainsi de suite.

On remarque à travers la presse que la majorité des rumeurs qui circulent à travers les médias
ont pour but politique. Partant des bruits à propos de la mort du colonel Ratsimandrava, passa
nt par la rumeur sur le Osy mainty (littéralement chèvre noir) du Président Ravalomanana Ma
rc, ou encore l'affaire Claudine Razaimamonjy à l'époque de Hery Rajaonarimampianina, jusq
u'à l'affaire Apollo 21, la rumeur politique abonde dans la presse malagasy.

A Madagascar les informations concernant l'assassinat du colonel Ratsimandrava, chef d'Etat


à l'époque, sont contradictoires, parmis ces versions qui circulent il y a des rumeurs. Certains
disent que le colonel a été assassiné dans son bureau avant d'être transféré dans sa cortège. Qu
ant à communication oficielle, cette dernier informe que le Chef d'Etat à l'époque à été tiré par
balle en pleine cortège quant sa cortège se ralentissait devant les blocages préparés par les ass
assins.

Certains acteurs politiques osent à soupçonner l'ancien Président de la République, Amiral Di


dier Ratsiraka sur cette affaire, quand ce derniers montre le rôle de service secrète etrangère vi
s-à-vis de cette affaire. Cela nous montre qu'il y a beaucoup des rumeurs parmis ces explicatio
ns divergentes.

Dans le cas de la rumeur politique la désinformation est devenue plus difficile à maitriser. A ti
tre d'exemple, les acteurs politiques malgaches c'est-à-dire les opposants à l'époque a accusé l
e Président Ravalomanana par un soi-disant sur la possession d'un chèvre noir à fin sorcière d
e maintenir au pouvoir. Cette rumeur a pour but de renverser la popularité du Président Raval
omanana et qui a pris fin par sa déstitution au trône en 2009.

A l'époque de Hery Rajaonarimampianina, des rumeurs circulent à propos de vol des êtres hu
mains surtout des enfant noir pour servir de pacte diabolique et de sacrifice ou des immolation
s. Certains accusent Madame Claudine Razaimamonjy d'être responsable de commanditaire d
e cette mission anti humanitaire. Tous les entrepreneurs proches du Président à l'époque sont s
oupçonnés par le public comme de kydnapeur. Cette manipulation de l'information a pour but
d'affaiblir le pouvoir du Président Hery Rajaonarimampianina.

En 2017, sur ce sujet, des rumeurs montent à Fianarantsoa sur l'existence de kidnapeur voulan
t enlever des enfants noir pour servir des offrandes liées à des pratiques sorcières. L'inquiétud
e et la vigilence des parents des élèves en ce moment y provoquaient une cloture temporaire d
es certains établissements scolaires. Ceci est un cas de rumeur qui affolent les citadins et en re
lation avec la situationpolitique à l'époque.

A Madagascar, les acteurs politiques profitent les évènements pour bénéficier un homme polit
ique favori et pour faire perdre un autre contesté. La rumeur est souvent employé comme arm
e de combat politique à Madagascar. Ainsi tout les évenements malhereux à l'époque d'un diri
geant même avec d'autres causes explicables, les gens inculpent souvent le gouvernant comm
e principal cause de tout le malheur. Souvenons toujours, à l'époque de Hery Rajaonarimampi
anina, le fameux vol de cloche en ce moment là faisait partie de la diffusion de bruit sur la res
ponsabilité des gouvernants sur la situation.

Depuis la mise en vogue des nouveaux médias souvent dénomés par les fameux réseaux socia
ux, la rumeur en politique regain sa force à Madagascar. Dès l'affaire Appolo 21, passant par l
e scandale concernant madame la ministre de la communication Lalatina Rakotondrazafy jusq
u'à la suspuçion sur le trafic d'or de la part de Député Tsiliva, la rumeur politique se foisonne
sur les réseaux sociaux et sur l'internet en général.

Recemment à propos de l'affaire appolo 21, des idées différentes se diversifient. L'une source
d'information plus proche du régime montre la véracité de l'existence de tentative de l'assassin
at du Président de la République le 21 Juillet 2021. L'autre source montre que ce fameuse affa
ire Appolo 21 n'est qu'un cinéma;c'est-à-dire une information fictive pour réhausser la popula
rité du Président Andry Rajoelina.

Voici ce qui a écrit le journaliste Mandimbisoa R. de Madagascar tribune paru au lundi 09 aoû
t 2021, à propos de l'affaire Appolo 21 ou la tentative d'assassinat du Président Andry Rajoeli
na le leader politique malgache:"Andry Rajoelina a fait le point hier sur l'affaire Appolo 21
lors de son intervention télévisée. Dans cette affaire qui défraie la chronique ces derniers jo
urs, le Président a affirmé que des hauts politiciens sont impliqués dans la tentative d'assas
sinat contre lui que le Parquet affirme avoir déjoué le 21 juillet dernier" . Quoi qu'il en soit
la vétacité de l'explication de l'un ou l'autre, on peut retenir que l'un de ces informations diver
geantes est une rumeur.

Dans le but d'influencer le remaniement de la composante des membres du gouvernement, qu


elques acteurs politiques interprètent de façon malveillante la vie privée de certains ministres.
A titre d'exemple la rumeur sur la vie privée de la Ministre de la Communication et de la Cult
ure Lalatina Rakotondrazafy Andriatongarivo. Cette dérnière est inculpée par la rumeur d'avoi
r été infidèle et avoir un petit ami dont l'artiste Mr Sayda, un chanteur métisse malgacho-com
orien. La victime de cette rumeur a porté pleinte au sein de la justice pour que le responsable
de cette fausse information soit comparaitre devant le tribunal. A propos de cette situation,
voici ce qui a écrit sur un article publié dans la Gazette de la Grande île en date du 08
septembre 2021 : « L’affaire d’adultère de la ministre de la communication et de la culture,
Lalatiana Rakotondrazafy, a fait le buzz dans les réseaux sociaux hier. Pour rappel des
faits, Andry Andriatongarivo, le mari de la ministre et Secrétaire Général du ministère de
l’énergie, a tiré en rafale avec une kalachnikov sur Lalatiana et son amant, un comorien
au nom de Sayda (un artiste star des jeunes), dans une voiture à Ambatobe dans la nuit du
lundi 6 septembre dernier. Il a manqué son tir et les deux amoureux se sont rendus à la
police. L’amant a immédiatement déposé plainte contre Andry Andriatongarivo pour
tentative de meurtre »21.

Dans cet article, l’auteur a parlé beaucoup de vie privé de la ministre de la communication et
de la culture et son mari. On constate que cette rumeur a une relation avec la situation
politique actuelle et ayant pour objectif de déjouer les rôles cruciales que madame la ministre
assume pour fonctionner le gouvernement Ntsay Christian. D’après toujours le texte : « Andry
Andriatongarivo est un instable émotionnel qui se promène quotidiennement avec une
arme à feu qu’il n’hésite pas à pointer sur ceux qui le gênent, en témoignent les employés
du ministère de l’énergie. Ce denier a également déposé plainte contre sa compagne pour
adultère. Lalatiana a placé ce Sayda parmi les membres de son cabinet, mais les employés
disent que ce dernier ne vient jamais ni aux réunions, ni au bureau. C’est l’objet du
népotisme de cette ministre « Mamasôsy » (cougar) qui, non seulement lui procurent une
place politique au sein de son ministère mais s’en occupe personnellement en l’emmenant
partout, même dans une chambre d’hotel. Apparemment, Andry Andriatongarivo n’arrive
plus à satisfaire madame le ministre qui est allée voir ailleurs, un homme plus jeune et plus
dynamique. Un artiste de renom qui récite dans une de ses chansons « fa izaho ah tsy
sarotiny, na dia efa an’olon-kafa aza ianao… na dia potipotiny aza ny avy any dia tsy ho
sarotiny amin’izany aho » qui signifie littéralement « je ne suis pas jalous même si tu
appartiens déjà à quelqu’un d’aures… Même si tu ne me donnes que des miettes, je les
prendrais sans hésiter». Et les miettes, il en a profité. Nous avons déjà écrit à la Gazette de
la Grande île qu’un ministre paierait des détectives privés pour suivre son mari à la trace. Il
s’agit en effet de Lalatiana Rakotondrazafy qui soupçonne son mari d’adultère. Or pour
eux c’est réciproque. Dans la nuit de lundi 06 septembre, c’est Andry Andriatongarivo qui
a surpris sa femme avec son amant, mais lui aussi la trompe ».

C'est toujours dans le domaine politique, les rumeurs sur le trafic de l'or commis par le Député
Tsiliva abonde les réseaux sociaux dans la moitié du mois de Septembre 2021. Selon les infor
mations qui ont circulés après le fait, ce député membre de l'assemblée nationale malagasy a r
efusé de passer son bagage au contrôle du personnel de l'aviation civile de Madagascar à Ivato
avant de prendre le vol Tana - Dubaï. Après sa réfutation de passer son bagage au scanner ce
dernier a rénoncer de prendre le vol. Sans avoir vérifié le contenu du bagage de ce membre de

21
Article de la Gazette de la Grande île en date du : 08 septembre 2021. P : 03. Recueillis par : T.B.,
intitulé : « Le scandale sexuel lui expose à la figure »!
l'assemblée nationale, les bruits circulent que le député Tsiliva cherche à commettre le trafic d
'or.

La rumeur sur la mort du Maitre Jacques Sylla

Né le 22 juillet 1946 à Tamatave et mort le 26 décembre 2009 à Antananarivo, est un homme


d’Etat malgache. Fils d’Albert Sylla, ministre des Affaires étrangères sous la présidence de
Philibert Tsiranana. Il fut Premier ministre (2002-2007) puis président de l’Assemblée
national (2007-2009)… Il a été ministres des Affaires étrangères sous la présidence d’Albert
Zafy, du 27 mars 1993 au 5 septembre 1996. … Il meurt le 26 décembre 2009, des suites
d’une longue maladie. Article disponible sur https://fr.wikipedia.org

La rumeur sur la mort de Herizo Razafimahaleo.

HERIZO Jossicher Razafimahaleo né le février 1955 à Ihosy et mort le 25 juillet 2008 à


Antananarivo, est un homme politique malgache, ministre des Affaires étrangères de 1997 à
1998. Selon l’information officielle, il est décédé après avoir été hospitalisé pour une
déficience rénale qui a causé une déshydratation généralisée. Il subit quatre arrêts cardiaques
et meurt à l’hopital.

Voici un propos recueillis par Sylvain Ranjalahy publié sur le quotidien L’Express de
Madagascar en date du 26 juillet 2008 à propos de la mort de l’ancien ministre Herizo
RAZAFIMAHALEO, article résumé et cité par la revue en ligne AllAfrica. Disponible sur
https://fr.allafrica.com. « Le monde politico-économique était consterné par le décès subit de
Herizo Razafimahaleo hier au petit matin. Terrassé par une insuffisance rénale, il n’a pas
survécu à une intervention chirurgicale à la Polyclinique d’Ilafy. » (article intitulé :
Madagascar : Mort subite de Herizo Razafimahaleo).

La rumeur sur la mort de Didier Ratsiraka covid 19

Né le 4 novembre 1936 à Vatomandry et mort le 28 mars 2021 à Antananarivo.

Voici ce qui a écrit sur le site https://www.leprogres.fr à propos de la mort de l’ex président
malagasy l’amiral Didier RATSIRAKA En date du 28 mars 2021:

Disparition. Madagascar : l’ex-président Didier Ratsiraka est mort.

« Hospitalisé pour une grippe en début de semaine, l’ancien dirigeant malgache s’est éteint ce
dimanche à l’âge de 84 ans. Surnomé « l’Amiral rouge », l’ancien président de Madagascar
Didier Ratsiraka est décédé ce dimanche sur cette île, à l’âge de 84 ans…

Les causes de son décès n’ont pas été précisées, mais des médias locaux suspectent un lien
éventuel avec le Covid-19, alors que l’île est en proie à une deuxième vague de la pandémie ».

La rumeur sur la mort de Zafy Albert. La restitution du Villa Elizabeth.

Albert Zafy, né le 1er mai 1927 à Ambilobe et mort le 13 octobre 2017 à Saint-Pierre, est un
médecin spécialisé en chirurgie thoracique, et un homme d’Etat malgache.
La rumeur politique et prophétique du Pasteur Mailhol

Mailhol André Christian Dieu Donné ou Pasteur Mailhol est né le 26 Mai 1960 à Manakara,
Fianarantsoa Madagascar. Il est marié à Aurella Mailhol et est père de 7enfants. Le pasteur
Mailhol est le président national et fondateur de l’Association cultuelle nommée Fikambanana
Apokalypsy eto Madagasikara ou FAM. Article disponible sur https://apocalypse-mada.com

Quelques article sur la prophétie de Mailhol

Pasteur Mailhol : Encore une fausse prophétie ? Disponible sur www.lagazette-dgi.com

Pasteur Mailhol : Ne changera jamais avec ses fausses prophéties. Même site

Edito : Les faux prophètes pullulent les rues. Lagazette.

Le pasteur Mailhol ne renonce pas à la présidence de la République. https://latribune.cyber-


diego.com

Pasteur Mailhol : Le peuple va me porter au pouvoir https://www.midi-madagasikara.mg

Présidentielle 2013 : Une élection sous le signe de la religion. https://www.madonline.com

LA RUMEUR POUR LA CONCURENCE ECONOMIQUE

LA RUMEUR POUR LA DEFENSE ET LA SECURITE

Une situation presque frappante en lisant les informations concernant la sécurité d'un apparte
ment, on voit souvent des affichages montrant l'existance de chien féroce, de consigne montra
nt attention danger de courant à haute tension etc. Ces sont des illustrations des propos relatifs
au soucis de la sécurité. Ces informations ne sont pas totalement authentiques en réalité mais
apparement nécessaires pour la question sécuritaire. Cette situation nous intéresse dans l'expli
cation de lien entre la rumeur en tant que propos érroné et le souci de la sécurité.

Toute la vérité n'est pas bonne à dire selon l'adage émminement reconnu à travers la parole qu
otidien. Cette affirmation est très évoquante en parlant de la nécessité de détournement de la v
érité pour la question de la défense et sécurité.i

Parfois les informations anticipent l'éventuel existence de danger sur l'accès de à une route inc
ertaine. Cette consigne ne pas forcement authentique mais employé pour protéger la sécurité d
e personne.

Concernant le site d'étude, on entend partout de rumeur disant faites attention à ce chemin ou
attention à ce village. Ces sont des propos mis à l'épreuve pour attirer l'attention des gens pour
se protéger devant toutes formes des dangers qui peuvent porter préjudice à la sécurité de corp
s et des biens de membre de la communauté.

LA RUMEUR ET LA PAUVRETE

Généralement, la pauvrété est une cause majeure de risque d'instabilité et de l'insécurité social
e. Cette société instable est favorable aussi au dysfonctionnement de système d'information et
de communication et cela nous permet de penser à l’augmentation de risque d’apparition des
rumeurs dans une société ayant une manque de stabilité. Pour mieux comprendre le lien entre
le phénomène de la rumeur et la pauvreté, il est préférable de mener l’explication sur les effets
de manque d’outil communicationnel sur le partage de l’information, les conséquences de
mécontentement apporté par la pauvreté sur le domaine de la communication, ainsi que les
contraintes de la pauvreté et ses effets sur le plan communicationnel. La majorité des cas des
rumeurs dans la société malagasy surtout en milieu rural est relative au manque des
infrastructures communicationnelles tels que la station radiophonique et de la télévision. Cette
insuffisance de moyen de base de communication de proximité entraine de confusion sur le
paramètre de propagation de l’information. Cela entraine le changement de version des
nouvelles qui circulent au sein de la société. Parfois, les informations sont réduites et
incomplets et surtouts très souvent elles sont exagérées par les acteurs sociaux.

La manque des réseaux téléphoniques entrainent le retard de passage et de propagation des


contenus originaux des informations qui donne beaucoup de chance à la modification de
version originale et convaincante de l’information. Tout cela nous permet de dire que le
manque des infrastructures de base en matière de communication favorise la circulation des
rumeurs au sein de la communauté humaine.

La pauvreté touche aussi la vie familiale et sociale, dans ce cas là elle entraine de maussade
liée à la pénurie des vivres et des autres fournitures nécessaires dans la vie quotidienne. Cela
explique l’origine du mécontentement que ce soit envers les autres que vis-à-vis de
l’évènement. Le mécontentement est connu très souvent par les réactions populaires face aux
dirigeants et des gouvernants inefficaces. Dans ce cas, l’affrontement suscité de cette situation
se présente par des attaques personnels et collectifs que ce soit idéologique que par force
entres les protagonistes. Mais aussi il se présente comme une conséquence d’un évènement
malheureux ou indésirable sans dépend d’une personne qui entraine probablement de chagrin.
Quelque soit le type de mécontentement engendré par la pauvreté, il finirait toujours par le
manque de contrôle de soi et la suppression de la personnalité. Et selon la réalité observée sur
terrain les gens mécontents sont principalement des semeurs des rumeurs et des tous genres de
fausses nouvelles.

La plupart de la rumeur volontaire au sein de la communauté villageoise est relatif au maussa


de et de mécontentement en relation avec la pauvrété. Quand une personne est mécontente,
elle tend à déstabiliser les autres par des actes jalouses et finir par créer des tous genres des
actions perturbatrices de la vie sociale dont parmi la diffusion des rumeurs. Pour illustrer
cette explication, voici ce qui a écrit sur le dictionnaire « La Toupie en ligne », la rumeur
vient : « du latin rumor, bruit, rumeur publique, murmure d’une foule… Une rumeur est un
phénomène de diffusion par tout moyen de communication formel ou informel d’une
information dont la véracité est douteuse ou incertaine et suscitant en général un
mécontentement.» disponible sur www.toupie.org

Dans certains cas, les semeurs de fausses nouvelles ont pris d’avantage sur les effets de la
panique populaire à cause de la propagation des rumeurs. Très souvent les gens paniqués ont
peur de se sortir chez eux au moment des évènements favorables aux bruits, surtout pendant la
nuit. Cette terreur permet à certaines personnes de profiter à dérober les biens et les richesses
des autres. La constatation faite sur terrain nous montre la simultanéité de la recrudescence de
la rumeur et l’évènement difficile comme la contre saison, la famine, etc.

L’obligation due par la pauvreté

Selon l’adage malagasy « Ny fahantrana mahazaka maniraka » qui signifie la pauvreté


constitue une obligation, la pénurie en matière de nécessité stimule les gens à perpétrer une
action souvent involontaire. Dans le but de résoudre par exemple la pauvreté, les
communautaires doivent multiplier leurs relation et les communications envers les autres afin
de faciliter les accès en matière de l’offre d’emploi. Pour la communauté villageoise
betsimisaraka comme le cas du District de Nosy-Varika, notre site d’étude, l’offre d’emploi
journalier se fait souvent entre le même descendant, les mêmes communautés et les amies
fiables. Pour avoir beaucoup de chance d’être devenir un ami fiable certaines personnes
s’efforcent sur la manipulation de la communication et de l’information. Par exemple il faut
attaquer par de formule langagière l’ennemi de son ami pour témoigner devant les amis
l’amitié est profond. Pour raffermir la vivacité de l’amitié, avec son ami, certains gens osent à
exagérer les propos sur la faiblesse d’une autre personne hostile.

On entend souvent les propos plein d’attaque à travers les paroles de quelqu’un en discutant
l’état de l’amitié : «Mr x ne t’aime pas…, il traite mal des gens comme des bêtes, pour lui les
travailleur chez eux sont des esclaves…il a manque de respect envers la société entière ». Ces
propos ne sont que des paroles proposés pour convaincre les autres camps à renforcer l’amitié
avec lui. A vrai dire c’est un effort mené pour chercher der relation intime avec les autres
dans le but de résoudre l’alourdissement de la pauvreté. C’est pour cette raison que la
pauvreté et ses effets comme les chagrins ainsi que les obligations qui en découlent
multiplient les sens de constituer la rumeur.

LA RUMEUR FACE A L'OPINION PUBLIQUE

Le confus et la rumeur

Le manque d’analyse et la rumeur

La suppression des investigations

L’émotion publique et la rumeur

Les effets en matière d’animation.

LA RUMEUR FACE A L'INSTABILITE SOCIALE POLITIQUE ET ECONOMIQUE

L'INFLUENCE DES FACTEURS CULTURELS SUR LA RUMEUR

L’esprit collectif et l’unanimité


L’entraide et ses impacts

Le système politique traditionnel et ses effets

Le système religieux et ses impacts

LA RUMEUR ET LA RECHERCHE DE RELATION SOCIALE ET COMMUNAUTAIRE

La rumeur et la recherche de relation.

La spécificité de notre site d’étude est marquée par la présence de communauté villageoise qui
abrite logiquement de société agraire prédominante. Dans cette sous titre on va expliquer le mécanis
me de la formation et la logique de diffusion de la rumeur liés avec la recherche de relation avec quel
qu'un. Les relations humaines sont très importantes dans la domaine socio-anthropologique et des sc
iences humaines en générales.

Compte tenu que personne en tant que être social ou homo sociologicus ne pourra pas vivre de mani
ère isolé, les acteurs sociaux s'efforcent de chercher des relations avec les autres. Très souvent la rec
herche de relation avec les autres est une guerre communicationnelle pacifique. Ainsi, la rumeur est
parfois utilisée comme arme efficace pour chercher de relation avec les autres.

Le besoin de la rumeur par certains acteurs sociaux répose sur le fait que la manque de communicati
on et d'information pourrait limiter la relation avec les autres. Alors pour se communiquer avec les a
utres, il faut avoir de quelque chose à dire, c'est à dire de message à transmettre, et ce message devr
ait être intérressant.

Quand on parle de message intérressant, il faut avant tout toucher le recepteur. En procédant de for
muler ce message qui attire le récepteur, le locuteur modifie souvent le teneur de l'information pour
essayer de convaincre la population cible. C'est pour cette raison que la rumeur se constitue sous l'an
gle de la recherche d'information.

Dans la majorité de cas dans le site d'étude concerné par notre investigation à vocation communicati
onnelle, la rumeur liée à la recherche de relation sociale, finirait par la duspite et la désordre au sein
de la communauté car dans certains cas, le locuteur recherche la faiblesse de la communauté advers
e d'une autre et apporte cette information au camps adverse pour trouver leur accord en condamna
nt ensemble les erreurs de l'autre coté.

A titre d'exemple, dans une commune rurale au sein de District de Nosy-Varika, un ex-Maire est incul
pé par le bruit populaire comme de malfaiteur. Ce bruit intéresse tout les adversaires politiques de c
et ancien magistrat de la ville et entraine de relation entre les semeur de la fausse nouvelle et les can
didats malhereux de l'élection de cet ancien dirigeant.

L'expérience vecu avec ce propos, montre la place de la séance café partagé entre fammille chaque a
près midi sur la constitution et la propagation de la rumeur . D'habitude dans la communauté traditio
nnelle betsimisaraka, le moment de séance café chaque après-midi réunit tous les membres de la co
mmunauté et cela consiste un moment de faire la partage et de recit de tout les évenements qui se p
asse et aussi tout les informations qui ont collectés.
Et plus anciennement cité par le notable du village betsimisaraka concerné par notre entretien, le mo
ment de partage de l'information entre les familles et la communauté toute entière etait plus fréque
nt jadis dans le but de regner l'unanimité vis-à-vis de la réalité sociale existante. Pendant l'été, les me
mbres de la communauté villageoise ont l'habitude de se rassembler devant la maison du notabe po
ur servir de partage des informations et pour s'amuser ensemble avant de dormir. Tous ces moments
donnent de chance à la fausse nouvelle de se constituer et de se repandre.

LA RUMEUR ET LA MIGRATION

Le migrant et l’acculturation

Le migrant et la fascination

Le migrant menteur

Le migrant et la recherche de relation

LA FOULE ET LA RUMEUR

La foule et le confus

La foule et la psychologie sociale

La foule et l’organisation sociale

LA RUMEUR SELON LES EVENEMENTS

Les événements déterminant de la communication

La guerre

Les pandémies

Les aléas naturels

LE PROBLEME COMMUNICATIONNELLE ET LA RUMEUR

Le manque d’infrastructure

La mal entendu

La logique de modification de contenu de message et l’oubli

La rumeur et la rhétorique.

LA NOUVELLE TECHNOLOGIE ET LA RUMEUR

La technologie communicationnelle

Les réseaux sociaux


Les presses en ligne

LES INFORMATIONS TRES TECHNIQUES ET LA RUMEUR

La mal compréhension

La modification de message non maitrisée

La compréhension simplifiée

LE CHOMAGE ET LA RUMEUR

Au même titre que la pauvrété et considérer aussi comme principale source de la paupérisatio
n, le chômage entraine de mécontentement des acteus sociaux concérnés. Ce mécontentement
provoque souvent de déviance et des actes inconcients de la part de chomeur. Cette chaine de
l'explication élucide la relation entre la multiplicié des faitnéants à cause de la chomage et la r
umeur. A travers l'enquête sur terrain on a constaté le lien entre la rumeur et la classe sociale
d'appartenance des acteurs sociaux.

LA RUMEUR ET LA MOBILITE SOCIALE

LA REALITE SOCIALE ET L'ACTEUR SOCIAL DETERMINE LA CONSTITUTION DE


LA RUMEUR.

La réalité sociale et l'acteur social déterminent respectivement la formation de la rumeur et cel


a conditionne son fonctionnement. On dit que la réalité sociale conditionne la constitution de l
a rumeur parce que son origine est rattaché à la logique sociale. Sa formation est liée au méca
nisme qui détermine le fonctionnement de la société et les institutions sociétales.

On dit aussi que les acteurs sociaux déterminent la formation et le fonctionnement du mécanis
me du phénomène de la rumeur parce qu'ils sont capables de modifier le contenu et le teneur d
u message fourni par la réalité sociale et sociétale.

LES CONTRAINTES SOCIALES ET ENVIRONNEMENTALES A


L’ORIGINE DU PHENOMENE DE LA RUMEUR

La rumeur est un phénomène communicationnel lié et familier aux relations


humaines et sociales quotidiennes. Sans la communication interpersonnelle et avec
les groupes sociaux, on ne peut pas penser à l’existence de polémique sur la rumeur.
Ce phénomène n’apparaît pas de manière spontanée mais il y a des logiques sociales
qui peuvent l’expliquer.

Comme tous les autres faits sociaux la diffusion de la rumeur dépend et influencé
par l’interaction des membres de société cible. En fait, il y a des contraintes sociales,
culturelles, économiques, environnementales et circonstancielles qui poussent
certains acteurs sociaux ; ou parfois les membres de la communauté tout entière, à
inventer ou à participer à la diffusion de la rumeur.

Parler de cette contrainte, mais sous l’angle plutôt économique que social, Jean
BRILMAN (1981)22 a écrit comme suit : « Les désirs de l’homme sont insatiables ; il
n’est pas à sa portée de tout acquérir » … « Dans toutes les actions des hommes …
on trouve à côté du bien quelques mal si intimement lié avec lui qu’il est impossible
d’éviter l’un si on veut l’autre » (Pour Machiavel, le premier des grands politologues
modernes.) … Il (Machiavel) en tire la conclusion que les hommes ne font le bien que
sous la contrainte ou la nécessité, que c’est la pauvreté qui rend les gens travailleurs
et habiles et les bonnes lois qui font les bons citoyens ».23

Cette contrainte oblige les hommes à agir dans toutes ses actions. La plupart
de cette contrainte est venant de la société ; c’est-à-dire le fruit de l’interaction entre
les membres de la communauté ou de la société humaine, mais il ne faut pas oublier
d’ailleurs que la contrainte environnementale, culturelle, religieuse sont parmi les
facteurs déterminant l’action sociale.

Les contraintes sociales et culturelles.

La contrainte sociale constitue une pression venant de la société, qui pousse


les membres de cette société à accomplir ses actes. Dans le cas de la diffusion de la
rumeur et des toutes autres fausses nouvelles, il y a de contrainte suscitée de la vie
communautaire en société qui l’attise et amplifie son ampleur. On peut citer parmi
ces contraintes la tradition, la vie en société, la religion, le maintien de la cohésion
sociale.

La tradition

La tradition a une influence considérable sur la mentalité des sujets sociaux


qui constituent une communauté donnée. La prescription coutumière et la tradition
orale venant des ancêtres façonnent les us et coutumes de la société actuelle. Par
exemple dans la société betsimisaraka, le récit des propos rumoraux est un partage

22
J ; BRILMAN (1981).- Modèles culturelles et performances économiques. Les hommes. Les entreprises – les
Etat. Homme et techniques, Boulogne – Billancourt, France. P : 47
23
N. Machiavel citée par J. BRILMAN. Ibid.
habituel de même valeur sociétale et témoigne le bon état de la cohabitation entre les
villageois.

Pour le betsimitsaraka, communauté cible par nos travaux de recherche, la


retrouvaille de femmes au bord de fleuve dénommée tsiranana en vue d’épuiser de
l’eau est une séance pour eux de partager des nouvelles. On remarque que les
informations qui circulent à travers cette retrouvaille sont principalement des
rumeurs et de ragots pour viser la connectivité au sein de la même communauté.

Cette manière habitude forme les us et coutumes betsimisaraka concernant la passion


de partage et de communication interpersonnelle voire en groupe. Pour les ancêtres,
le « korana » c’est-à-dire les échanges de parole quotidienne, est un fil qui maintien le
lien familial et surtout la fraternité plus précisément le fihavanana.

Par conséquent, pour le Betsimisaraka dans la communauté villageoise, ce qui ne


veut pas faire la conversation avec les autres est jugé « mahidivava », c’est-à-dire
avoir un comportement déconseillé par l’absence de partage de parole. La
communauté favorise ainsi des avis partagé de bouche à oreille surtout au moment
de prévention de danger pouvant menacer la communauté.

Par exemple, s’il y a de feu de brousse aux alentours de village, il faut aviser les
membres de la communauté pour se préparer au danger. Cette prescription
coutumière oblige les hommes, comme dans notre site d’étude à s’intéresser sur le
partage de l’information en générale.

Partant de ces contraintes sociales et culturelles, on constate que la rumeur a une


fonction sociale sur le maintien de la bonne relation entre les groupes sociaux. En
exprimant à propos de cette fonction sociale des rumeurs Patrick SCHARNITZKY 24 a
écrit comme suit : « Rationaliser les croyances sociales est la fonction sociale
première des rumeurs. Les préjugés sont des héritages culturels dont nous ignorons
souvent le fondement et à propos desquels nous ne nous posons que très rarement
cette question. Pourquoi pensons-nous que les Anglais sont avares ? C’est un fait
établi comme une vérité transmise par notre éducation, la culture, les médias et de
façon opératoire par les rumeurs…Les rumeurs sont donc indissociables des

24
Patrick SCHARNITZKY (2007).- La fonction sociale des rumeurs. Migrations Société. Vol. 1 N° : 109 P : 35.
croyances générales véhiculées au sein d’une société, et particulièrement des préjugés
partagés dans une culture donnée car elles y trouvent leur enracinement social ».
Cette rationalisation de croyance raviver par les échanges des rumeurs renforce aussi
la cohésion sociale au sein de la communauté.

Pour ce chercheur, « Accentuer la cohésion du groupe est la seconde fonction sociale


des rumeurs. Elles sont le plus souvent véhiculées au sein d’une même culture par des
réseaux de proximité qui, certes, s’élargissent à mesure qu’elles se propagent, mais
qui, d’une personne à l’autre, circulent au sein de même groupe. Et plus les rumeurs
circulent, plus le groupe est cohésif car il donne un sentiment rassurant de partage
des connaissances. Ce partage culturel et émotionnel renforce l’idée de ressemblance
et de cohésion »25. Patrick SCHARNITZKY (2007). Ibid.

La vie en société

Au sein de la société, tous les hommes veulent vivre avec de condition de vie
souhaitable. Pour cela, ils ont besoins des moyens pour accéder à cette condition de
vie souhaitable. La possession de ces moyens pour vivre devient un critère de succès
à la vie d’une famille ou d’un groupe social. La famille ou le groupe social qui ont
des moyens pour vivre sont considérés comme famille ou groupe social souhaitable.
C’est ainsi que né une distinction sociale, une image et un statut sociaux à partir des
différents critères surtout économique. Mais les membres de la communauté
constatent en effet que la distinction sociale pourrait endommager la cohésion
sociale. Pour essayer de maintenir la cohésion des groupes sociaux, des rumeurs
circulent souvent au sein de la société en vue de réunir tout les acteurs sociaux.

A Nosy-Varika, la rumeur sur « le saphir blanc » ou le vol des ossements


consiste souvent à persuader les opérateurs économiques de maintenir la
transparence sur les affaires commerciales, vue la malheur pouvant apportée par
cette mauvaise pratique. Mais au fond du message à propos de cette rumeur, les
groupes sociaux veulent des équités et de cohésion sociale pour éviter les problèmes
pouvant apporter par la distinction sociale.

25
Patrick SCHARNITZKY (2007). Ibid.
La contrainte environnementale

Nous observons aussi à partir des investigations menées sur terrain que la
situation environnementale peut déterminer les relations humaines et la situation
communicationnelle en générale. Parmi la contrainte environnementale qui peut
influencer les acteurs sociaux, dans sa manière d’exprimer et d’agir, on peut citer les
fléaux naturels, le climat et les autres facteurs géographiques.

A cause de fréquence du cyclone sur terrain, la communication est souvent


façonnée par le récit rumoral misant sur les facteurs et les causes de ce cataclysme
naturel. Dans la région côtière située à l’Est de la Grande île, les gens croient à partir
des on-dit que le cyclone est créé et envoyé par le « vazaha » ou les étrangers pas
bien précisément connus. Cette fausse information intéresse la population locale elle
touche la réalité que les gens locaux vivent.

Concernant cette rumeur sur le cyclone, des bruits montent fréquemment, à


propos de chiffre et de bilan effrayant concernant les dégâts cycloniques après le
passage de ce fléau naturel. A titre d’exemple, après le passage de cyclone Batsirai à
Mananjary, une publication sur facebook par un internaute a montré qu’aucune arbre
se tient débout dans cette ville alors qu’en réalité, la majorité des arbres sont
déracinés. Cette manière d’expression en excès concernant un fait et liée à la réalité
environnementale attise le phénomène de la rumeur.

LA RUMEUR ET LE MYTHE

A Madagascar, l'histoire sur l'entrée tardive de l'écriture par rapport aux autres pays ancienne
ment civilisés comme l' Egypte, l'Israël et l'Arabie condamne les malgaches à s'appuyer priorit
airement sur la tradition orale en explicant un fait.

LA RUMEUR ET LA MENSONGE

Beaucoup de personnes confusent la rumeur avec la mensonge. Dans certains cas la mensonge
pourrait provoquer la rumeur mais elles sont des phénomènes différents.

LA RUMEUR ET L'EGOISME

LA PEUR ET LA RUMEUR
LA RUMEUR ET LA FOULE

LA RUMEUR ET L'HABITUDE

La majorité des activités quotidiennes assumées par les membres de la communautés rurales
malgaches sont presque effectuées en fonction de l'habitude. Cette habitude façonne la manièr
e de penser et la manière d'exprimer à propos d'un fait.

Cela entraine l'explication simpliste vis-à-vis d'une réalité sociale. Les villageois préfèrent de
manière générale s'exprimer en fonction de l'habitude rattachée à la tradition. Cela favorise la
rumeur du point de vue de la diffusion des fausses nouvelles.

LA RUMEUR ET L'INSECURITE

LA RUMEUR FACE AU MONDE ACTUEL

LA RUMEUR ET L'EVOLUTION SOCIALE

LA RUMEUR ET LA VIE DE STARS

LA RUMEUR ET LE SPORT

LA RUMEUR ET LA GUERRE

LA RUMEUR SUR LA RELATION INTERNATIONALE

LA MANIFESTATION DE LA RUMEUR

LES ACTEURS DE LA RUMEURS

L'EVOLUTION DU PHENOMENE DE LA RUMEUR

LE TYPE DE LA RUMEUR

LA RUMEUR VOLONTAIRE

LA RUMEUR INVOLONTAIRE

LA RUMEUR SUR LA FORCE MAGIQUE

LA RUMEUR SUR LE PREDATEUR

LA RUMEUR SUR LES ASSASSINS

Le souci de la vie est la préoccupation des sujets sociaux en tant que être humains. Tout les ris
ques qui peuvent mettre en péril cette vie constituent une ménace qui

LA RUMEUR SUR LA PENURIE DES PPN ET DES HYDROCARBURES

LA RUMEUR SUR LA SITUATION POLITIQUE

LA RUMEUR SUR LA FIN DU MONDE


Cette rubrique concernant la rumeur prophétique est parmi des situations légendaires qui intér
esse la population dans les pays sous développé où le système de penser y est conforme au sta
de des pays théologiques dans la référence comtienne sur la fameuse loi de trois états. Peut êtr
e sous l'influence de la réligion et de la croyance que cette fausse nouvelle y est devenue préd
ominante.

Les fausses informations en matière de l'arrivée de la fin du monde est un phénomène répétitif
dans l'histoire contemporaine de l'humanité. On a entendu la rumeur sur la fin du monde, l'ann
ée 2000. Beaucoup de gens ont été paniqué de cette folle rumeur qui a prédit la fin de la vie te
rrestre cette année là. Certains ont tenté de tuer tous les bettails élévés avant la tenue de cette
date. Vers la fin de l'année 2000 tout le monde a rassuré que la fin du monde n'a pas eu lieu.

Depuis l'an 2000, on a entendu la rumeur sur la fin du monde.

LA RUMEUR SUR LA COLERE DE DIEU

LA RUMEUR SUR LA PROPHÉTIE

LA RUMEUR SUR LE VIOL EN ROUTE

LA RUMEUR SUR LE VOL DES ORGANES HUMAINS

LA RUMEUR SUR LA TRANSFUSION SANGUINE ILLICITE

LA RUMEUR ET LA REALITE

LE RECIT RUMORAL DE "RAPETO" A MADAGASCAR

LA CROYANCE DE RAZANA

LE RECIT RUMORAL SUR LES MOEURS

LE MALENTENDU ET LA RUMEUR

LE TAUX DE GRAVITE DE LA RUMEUR

LES EFFETS DE LA RUMEUR

LES IMPACTS SOCIAUX DE LA RUMEUR

LES IMPACTS ECONOMIQUES DE LA RUMEUR

LES IMPACTS POLITIQUES DE LA RUMEUR

LES IMPACTS CULTURELS DE LA RUMEUR

LA CONFUSION ENTRE PROPOS SERIEUX ET LA RUMEUR

LES BUTS DES CERTAINS ACTEURS DE LA RUMEURS

LA RECHERCHE DE L'EVOLUTION SOCIALE


LA QUETE DE BOULEVERSEMENT SOCIOE-CONOMIQUE

LE PROFIT PERSONEL

LA LEÇON LAISSEE PAR LA RUMEUR

L'APPRENTISSAGE DE VIVRE AVEC LA REALITE

LE SOIF DE L'INVESTIGATION

LE BESOIN DE L'INFORMATIONET DE LA REALITE

TROISIEME PARTIE:
LA RUMEUR ET LE RECIT RUMORAL SUR LE PLAN INTERNATIONAL (Lao Tseu en
Chine.)

LA RUMEUR SUR LA GUERRE DE RUSSIE ET UKRAINE

Il y a beaucoup de point de vues diversifiés à propos de la guerre de la Russie et de l'Ukraine.


D'un coté il y a les investigateurs spécialistes de la relation internationale et la question géopo
litique qui donnent des explications logiques à propos de la cause de la guerre. D'autres coté il
y a les simples observateurs qui veulent aussi à leur tour de donner leur point de vue et de parl
er à propos de la situation inquiétante. Pour ces simples observateurs la cause de la guerre entr
e la Russie et l' Ukraine ressemble à toutes les causes des conflits armés antérieurs c'est-à-dire
la discordance en matière de frontière et de partielle de terre réquisitionnée.

LA RUMEUR ET LE PROBLEME METHODOLOGIQUE

LES GRANDS AUTEURS MENANT LA RECHERCHE SUR LES RUMEURS

LA RUMEUR SELON LES ECOLES EUROPEENS

LA RUMEUR SELON LA SOCIOLOGIE AMERICAIN

LA RUMEUR ET LA SOCIOLOGIE AFRICAIN

LA PLACE DE LA RUMEUR DANS LA SOCIOLOGIE A MADAGASCAR

LA RUMEUR ET LES SPECIALISTES

LA RUMEUR SELON LES SOCIOLOGUES

LA RUMEUR SELON LES ANTHROPOLOGUES


LA RUMEUR SELON LES JOURNALISTES AUTRES

LA RUMEUR SUR LA QUESTION PSYCHOLOGIQUE

LA SOCIOLOGIE POLITIQUE DE LA RUMEUR

LA RUMEUR ET L'EXPLICATION POSITIVE

LA RUMEUR ET LE FONCTIONALISME

LA RUMEUR ET LA SOCIOLOGIE DE L'ACTION

LA RUMEUR EN TANT QU’ACTION SOCIALE.

Si on fait référence à la sociologie compréhensive de Max WEBER, on peut


dire que la rumeur est une action sociale ; c’est-à-dire une action ayant comme
population cible tous les membres de la société en question. Dans le cas de notre
étude ; l’action humaine se fonde sur la constitution et la diffusion des rumeurs plus
précisément, le fait d’inventer et de partager les fausses nouvelles ou « fake news »
pour diverses raisons sociales et culturelles.

L’action sociale est l’objet de la sociologie pour Max Weber. Selon lui : « Nous
appelons sociologie une science qui se propose de comprendre par interprétation
l’action sociale et par là d’expliquer causalement son déroulement et ses effets ».26
Pour Max Weber, l’action sociale se distingue en quatre types : l’action traditionnelle,
l’action affective, l’action rationnelle en valeur et l’action rationnelle en finalité.
L’action traditionnelle est l’action fondée sur l’habitude enracinée dans les us et
coutumes. L’action affective est l’action motivée par la passion. L’action rationnelle
en valeur c’est l’action faite pour but de défendre ou sauvegarder la valeur commune
d’une société donnée. Quant à l’action rationnelle en finalité, c’est une action légale
ou formelle motivée par un but pertinent.

Dans le cadre de notre investigation en matière de problématique


communicationnelle, la formation et la diffusion de la rumeur est déterminée par la
structure sociale prédominante sur le site d’étude et la fonction sociale liée à l’objectif
et les désirs de membres de communauté cible.

26
Max WEBER disponible sur : http:/fr-wikipedia.org/wiki/Max Weber
On dit que le phénomène de la rumeur est une action traditionnelle si les
sujets sociaux dans une communauté concernée agissent de manière habituelle en
diffusant de fausses nouvelles par habitude conforme à la tradition et des valeurs
culturelles vécues au sein de la société d’appartenance. Dans ce cas la rumeur et le
partage des informations erronées sont considérés comme une culture car elle figure
parmi les us et coutume des villageois ; c’est-à-dire fondées sur la prescription
coutumière venant des ancêtres, qui reflètent à l’habitude communautaire. C’est le
cas de la diffusion massive de fausses informations dans la communauté villageoise
surtout en milieu rural, dans notre site d’étude. Citons par exemple le « vavan’i
Fiadanana » c’est- à- dire le propos rumoral des villageois de Fiadanana constitue
une action traditionnelle qui se fonde sur l’habitude relative à la cohabitation
villageoise. La culture traditionnelle qui se base sur la vie communautaire pousse les
acteurs sociaux locaux à vouloir connaitre l’information à propos d’un sujet social
chaque jour. Cela concerne la fonction sociale d’un individu, la vie privée d’une
personne comme son histoire d’amour, sa relation avec les autres et la société voisine.

En observant, par exemple, une jeune fille remarquable au sein de la


communauté quand elle est accompagnée de jeune homme connu, des suspicions
montent sur la possibilité de l’existence de relation amoureuse entre ces jeunes. En
entendant cette information ou même fausse information, les personnes concernées
par la rumeur confirme le vavan’i x village ou lazan-draha dans ce village. (par
exemple vava’i Fiadanana ou lazan-drahan’i Fiadanana)

L’action affective en matière de la rumeur est en relation avec le


comportement des sujets sociaux qui ont la passion sans condition sur le partage de
l’information. Les semeurs des rumeurs sont passionnés de diffusion et de partage de
l’information même venant de source redoutable et non sûre. Pour cette raison de
l’affection de partage de l’information avec les autres la rumeur qui en découle est
considérée comme une action affective de la par des acteurs sociaux concernée. On
remarque à travers l’enquête sur terrain que dans chaque village concerné par
l’investigation, il y a toujours de petit groupe de personnes qui sont passionnées de
se communiquer et de partager les informations avec les autres.
Pour les groupes sociaux adoptent des structures modernes et surtout pour les
acteurs politiques, la rumeur souvent volontaire, est une action rationnelle en finalité.
C’est-à-dire dans le cas où les politiciens créent de fausse information à fin politique
cette procédée de constitution de la rumeur est une action rationnelle en finalité.

LA RUMEUR EN TANT QUE FAIT SOCIAL

La rumeur est un phénomène rattaché à la communication sociale ; dans la


société traditionnelle, elle est fortement favorisée par les us et coutumes d’origine
ancestrale. En tant que fait social, la rumeur est considérée comme une réalité qui ne
sépare pas de la vie sociale. Beaucoup de chercheurs pensent que la diffusion des
fausses nouvelles ne constitue pas un phénomène pathologique. Ce qui veut dire
qu’on ne peut pas envisager l’existence d’une société sans aucune rumeur.

Voici ce qui a écrit Julien BONHOMME, à propos de la nature de fait social


dénommée la rumeur dans son article intitulé : « Philippe Aldrin, Sociologie
politique des rumeurs »: « Fait social aussi fascinant que déconcertant, les rumeurs
ont fait l’objet d’une production scientifique quantitativement importante mais
qualitativement fort inégale. Le livre de Philippe Aldrin se distingue avec bonheur,
évitant les principaux travers de ce type de littérature. Ni dénonciation pseudo-
savante de la crédulité populaire, ni catalogue édifiant de légendes urbaines, ni
analyse abstraite de psychologie sociale, cet ouvrage de sociologie politique adopte
une démarche compréhensive afin d’étudier la circulation des rumeurs en restant au
plus près du point de vue des acteurs eux-mêmes.»27 Cette littérature nous confirme
que le phénomène de diffusion des rumeurs est un fait social.

Dans certains cas, la diffusion de la rumeur ne dépend pas de la volonté d’un


tel ou tel sujet social mais constitue un effet non réfutable la logique social. La
majorité des informations qui se circule par le moyen de bouche à oreille finirait fort
probablement toujours par induire en une rumeur. Ou parfois, les prescriptions
coutumières obligent les gens à se conformer unanimement au partage de récit
rumoral. Toutes ces réalités forment des contraintes ou coercitions qui poussent les
membres de la société à semer de la rumeur.

27
J. BONHOMME (2006).- Philippe Aldrin. Sociologie politique des rumeurs. L’Homme. Revue française
d’Anthropologie. Vol : 180.
L’existence de ces contraintes venant de la société nous permet de dire que le
phénomène de la rumeur est indépendant de la motivation individuelle d’une
personne. Elle a pour source dans la question de vie collective, de la vie
communautaire et de souci de la cohésion sociale. Personne n’aurait pas besoins de
partager et de diffuser les informations avec les autres que si elle nécessite de
cohabiter avec ses voisins, en partageant les mêmes valeurs sociétales. Et aussi les
acteurs sociaux ont besoin d’augmenter ses relations avec ses compagnons et ses
alentours pour mieux vivre ensemble. Et cela constitue une contrainte pour les sujets
sociaux en déterminant sa façon de communiquer et de diffuser des informations
avec les autres.

Dans ce sens de l’existence de la contrainte sociale indépendante de l’individu


favorable à la constitution du phénomène de la rumeur et surtout devant sa
multiplicité au sein de la collectivité humaine, nous pouvons dire qu’elle fait partie
des faits sociaux.

Pour DURKHEIM (1894) : « Est fait social toute manière de faire, fixée ou non,
susceptible d’exercer sur l’individu une contrainte extérieur ; ou bien encore, qui est
générale dans l’étendue d’une société donnée tout en ayant une existence propre,
indépendante de ses manifestations individuelles. »28

Mais le phénomène de la diffusion de la rumeur dans sa manifestation de


manière habituelle concerne belle et bien le domaine de la communication que ce soit
médiatique par voix des mass médias que sociale par les relations humaines à l’aide
de conversation. Dans ce sens la propagation des fausses nouvelles est inhérente à la
vie quotidienne de la communauté humaine par sa faculté de se communiquer entre
eux et créer de lien social nécessaire. De ce fait, le récit des propos contenant des
rumeurs ne reste pas simplement un fait social mais aussi un phénomène social en
relation avec la réalité et la situation communicationnelle ; c’est-à-dire un fait socio-
communicationnel. Emile DURKHEIM a donnée beaucoup de précision sur ce que

28
DURKHEIM (1894).- Les règles de la méthode sociologique. P : 23. Disponible sur : www.uqac.uquebec.ca/
l’on constitue un fait social29 et le domaine sociologique dans les fameuses « Règles
de la méthode sociologique ».

LA RUMEUR ET L'EXPLICATION PAR LES CAUSES A EFFETS

LA RUMEUR VIS A VIS DES AUTRES PHENOMENES SOCIAUX COMME LE SUICI


DE. LA VIOLENCE

LA RUMEUR ET L'HABITUS SOCIAL

LA RUMEUR ET LE PARADIGME HISTORIQUE

LA RUMEUR ET LE STRUCTURALISME

LA RUMEUR ET LA SOCIOLOGIE COMPREHENSIVE

LA RUMEUR FACE A L'IDEOLOGIE MARXISME

LA RUMEUR VIS A VIS DE LA THEORIE DE BESOIN

La rumeur et la théorie des besoins.

La plupart de la cause du phénomène de la rumeur est en relation avec la


recherche de la satisfaction des besoins humains et la défense des besoins
communautaires. La nécessité peut contraindre les sujets sociaux à faire une telle ou
telle action, dont parmi la diffusion des fausses nouvelles. Toute action effectuée par
les membres d’une société donnée est convenable à l’étape des besoins humains et les
besoins de la communauté à satisfaire.

Abraham MASLOW, l’un de représentant de l’école des relations humaines a


distingué entres autres, cinq types de motivation ou besoin humains. Parmi ces
différents besoins ; il s’agit de la motivation de survie, la motivation de sécurité qui
sont des besoins physiologiques. Le besoin d’être accepté et aimé, le besoin d’être

29
Pour DURKHEIM, « Nous arrivons donc à nous représenter, d’une manière précise, le domaine de la
sociologie Il ne comprend qu’un groupe déterminé de phénomènes. Un fait social se reconnait au pouvoir de
coercition externe qu’il exerce ou est susceptible d’exercer sur les individus ; et la présence de ce pouvoir se
reconnaît à son tour soit à l’existence de quelque sanction déterminée, soit à la résistance que le fait oppose à
toute entreprise individuelle qui tend à lui faire violence. (Disponible sur : http://www.uqac.uquebec.ca/).
reconnu et estimé qui sont des besoins sociaux. Le besoin de s’accomplir ; c’est-à-dire
de créer, de construire un système de valeur qui est un besoin personnel.30

La satisfaction de tous ses besoins dépend de l’action sociale à travers la vicissitude


de communication et d’autres formes des échanges dans la vie quotidienne. Comme
toutes autres procédés de partage d’information en vue de raffermissement de
relations humaines et sociales, la rumeur, peut être employée voir même manipulée
pour la recherche de satisfaction de tous ces besoins humains.

Pour le souci de la vie et de survie, les hommes fonts des achats, et des ventes.
Certains offrent des emplois quand les autres les cherchent.

Dans la société que nous vivons à l’heure actuelle comme dans le passé, les
besoins pour satisfaire la motivation de survie ; c’est-à-dire le besoin de nourriture et
de vêtement, sont facilités par ces genre de communication et des relations
humaines. Mais comment pouvons-nous expliquer le phénomène de la rumeur en
relation avec cette satisfaction des besoins? Pour cela, il faut se référer dans les
résultats de notre entretien et des investigations menés sur terrain. Dans l’intention
de connaître les secteurs et les domaines sociaux favorables à la multiplicité de
diffusion de fausse nouvelle, on a constaté à propos des résultats d’enquête, que la
rumeur se propage fréquemment sur les endroits publics qui constituent les relations
humaines de manière obligatoire comme dans le marché, le stationnement, le port
fluvial etc.

A partir de ces résultats, on peut retenir que les mouvements des acteurs sociaux et
les communications qui en découlent sont motivés par les besoins. La nécessité rend
les hommes travailleurs et les besoins obligent les gens à agir dans n’importe quelle
action. Ainsi les rumeurs qui circulent dans les endroits publics comme nous les
avons citées précédemment, sont favorisées par les besoins des acteurs sociaux.

La relation entre la motivation de sécurité et la rumeur concerne la nécessité


de la manipulation de communication pour sauver la vie des sujets sociaux
concernés. Pour renforcer la sécurité des personnes et des biens, les hommes ont

30
A. MASLOW cité par J.BRILMAN.
Modèles culturels et performance économique Les hommes, les entreprises, les Etats. Page : 31.
besoin de l’information détournée pour l'intérêt des personnes et de la communauté
toute entière. Pour ce fait, la condition nécessaire pour sauver la vie ne suffit pas tout
simplement par la construction des infrastructures et la possession des moyens
matériels.

Dans la société betsimisaraka, les notables surveillent et assurent la protection de la


vie des jeunes et des enfants contre tous les dangers pouvant survenir susceptible de
menacer leurs vies. Pour cela ils cherchent tout le moyen pour sauver la vie de leur
descendant même d’aller jusqu’à semer la rumeur à vocation protectrice.

A titre d’exemple, pendant la sécheresse d’été, beaucoup des enfants se rendent aux
rivières pour s’y baigner. Devant cette situation saisonnière, les notables inventent
parfois des rumeurs pour avertir leurs descendants de limiter la baignade. Il faut
rappeler, pour information que la natation et la baignade en pleine rivière
provoquent fréquemment de la mort soudaine des plusieurs personnes chaque
année. Dans la période 2017 à 2022 on peut enregistrer au moins 35 personnes 31
décédées après avoir été mort noyés dans les fleuves et rivières. Et il y a 20 ans passé
le nombre des accidents en fleuve était remarquablement, important parce qu’à cette
époque, les fleuves locales abritait beaucoup de crocodiles et beaucoup des
personnes y sont victimes de ce féroce prédateur d’eau douce.

Pour éviter ces dangers des rumeurs circulent chaque année sur l’existence des
animaux féroces qui tuent dans les cours d’eau. A titre d’exemple, pendant l’été 2021,
dans la commune rurale d’Andara, un village situé dans la limitrophe de District de
Mananjary et Nosy-Varika, après la mort noyé d’une femme dans le fleuve de
Fanantara; des rumeurs montent qu’une gigantesque mammifère s’est passée et se
jette dans la longée de cette fleuve, et probablement cette bête qui a tué cette
personne. De même cas de rumeur a entendu aussi à Mananjary ce même été, selon
l’information diffusée sur les réseaux sociaux, il y a un soi-disant grand animal marin
qui va enlever une personne qui se baigne à la mer. Cette diffusion de fausse
nouvelle a pour but de sauver la vie contre les dangers pouvant provoquer par les
pratiques mortelles.

31
Source : Investigation menée sur terrain.
Au sein de la communauté ou de la société humaine, certaines personnes
s’efforcent de formuler un message sous forme de buzz en vue de satisfaire les
besoins sociaux et les besoins de s’accomplir. Pour sauvegarder l’image sociale afin
d’être accepté et reconnu dans la société, les rumeurs sont souvent employées par
certains acteurs sociaux. Cela explique la recrudescence de pourparlers et des
polémiques diffusés sur les réseaux sociaux actuellement. A titre d’exemple, les
publicités sur le miracle en matière d’aguerrissement, d’exorcisme, de voyant
foisonnent actuellement sur les mass média et parmi l’internet. Mais en réalité,
l’efficacité de cette offre publiée n’importe où est peu convaincante et souvent rempli
de démagogie. Cette pratique de certains membres de société a pour but de défendre
l’honneur et l’image au sein de la communauté.

Les besoins d’être reconnu poussent certaines stars sur le plan international
comme les footballeurs et les artistes à inventer des polémiques sur leur vie privée
afin de renforcer leur réputation et leur popularité. A titre d’exemple, les rumeurs
sur le transfert de club des footballeurs sont souvent déjouées pour viser la
reconnaissance de joueur. Actuellement, l’éventuel transfert de Kilian Mbappé au
Real Madrid se multiplie sur les réseaux sociaux pour briller ce footballeur français.

La rumeur et l’organisation sociale.

Toute type de société humaine, quel que soit son stade d’évolution, a doté
d’organisation ou de structures organisationnelles. Une organisation sociale doit
contenir au moins de structure hiérarchique pour assurer son fonctionnement.
Mintzberg a distingué six parties de base de l’organisation, dont parmi le sommet
stratégique, la ligne hiérarchique, le centre opérationnel, la technostructure, la
fonction de support logistiques et l’idéologie des organisations32. La coexistence de
ces éléments de base de la structure organisationnelle dans l’organisation sociale
détermine l’action des membres de la société. Dans le cadre de notre étude ; la
diffusion de la rumeur est un phénomène social et communicationnel fondé sur les
relations des membres de la société ou action sociale déterminée par la contrainte
sociale liée à la structure hiérarchique d’organisation, d’une part, et par la contrainte

32
Mintzberg. « Six parties de base de l’organisation ». Disponible sur : fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Mintzberg
environnementale rattachée aux moyens nécessaires dans le fonctionnement de
l’organisation sociale, d’autres part.

Dans la société betsimisaraka, le cas de notre étude sur terrain ; la circulation


de rumeur est en relation avec l’organisation traditionnelle de la communauté
villageoise betsimisaraka. Sous l’autorité du « Tangalamena » qui est le roi du village,
les membres de la société doivent s’unir pour former une entité sociale solidaire et
unanime. Pour le Betsimisaraka, cette entité sociale se regroupe en, « tranobe »33, à
l’image de la case royale. Le tranobe est formé par plusieurs lohatrano34 qui constitue
le « raiamandreny notable et ses descendants. La communication entre ces entités est
assurée par la responsabilité des jeunes fiables en tant que porte parole.
L’information à travers cette forme de communication se passe majoritairement de
bouche à oreille. Pour cela, la porte parole, doit aviser tout les lohatrano avant la
tenue d’une éventuelle réunion ou activité communautaire. Par exemple, en
construisant ou en réparant une case royale « tranobe », tout les représentants de
sous entités de la tranobe doit apporter son « tsihy » c’est-à-dire sa contribution pour
réaliser ce devoir communautaire. Le tsihy contient la part de chaque entité pour
contribuer à réaliser, les tâches collectives. Au moment de la festivité de rite
traditionnelle, les membres de la communauté locale ont besoin de participation
collective en matière de matériels et des équipements nécessaires tels que la boisson
alcoolique artisanale « toaka gasy », le riz, ainsi que la contribution financière. La
réalisation de ces adidy au sein de la collectivité est très important pour le
Betsimisaraka afin d’éviter la malaise venant de la colère du razana «tsiny».

Toutes ces relations sociales entre les membres de la société surtout le


mécanisme de la cohésion au sein de la communauté villageoise locale expliquent
l’effet de l’organisation sociale sur le phénomène de la rumeur. On a remarqué à
travers cette relation sociale que la peur du tsiny de la part des ancêtres forme une
croyance qui se passe de génération en génération par la crédulité et cela constitue
une rumeur rattachée au mythe.

Les acteurs sociaux et la rumeur


33
Le tranobe est une communauté humaine dirigée par un tangalamena le locataire de la case royale
« tranobe » qui est la source de cette appellation.
34
Une sous entité à l’intérieur du tranobe qui regroupe quelques familles.
En tant que phénomène socio-communicationnelle issue des relations et des
partages entre les membres de la société, la rumeur est influencée par la pratique des
acteurs sociaux. Pour bien comprendre le mécanisme de ce phénomène de la
rumeur, il faut connaître toutes les réalités autours des acteurs considérés comme
facteurs de la recrudescence du dit phénomène. Dans la majorité de cas la diffusion
des fausses nouvelles est suscitée de la communication entre les acteurs directs et les
acteurs indirects. Cette dimension communicationnelle dans le récit de la rumeur est
en relation avec la classification et la structure sociale.

Les effets des acteurs directs

Les acteurs directs sont ceux qui participent à la constitution du phénomène


de la rumeur par ses actes ou ses paroles sans intermédiaire avec l’action des autres
sujets sociaux. Ils sont, généralement les responsables, de la première formation des
propos qui se transforment en bruits par les effets des acteurs indirects.

Dans le cas du phénomène de la rumeur à Nosy-Varika, selon notre


observation directe sur le terrain, les acteurs directs de la constitution des fausses
nouvelles sont l’ensemble des personnes qui ont des intérêts personnels liés à la
multiplicité des polémiques sur un sujets bien définit. Cela pourrait être des acteurs
politiques qui veulent inventer des rumeurs pour des raisons liées aux avantages
particulières. Les polémiques inventées par les acteurs directs sont conclues pour la
satisfaction de leurs propres besoins tant sur le plan matériel que sur le plan
psychologique. Dans les communautés villageoises concernées par la présente étude,
les acteurs directs de la rumeur ne constituent qu’une moindre part des membres de
la société en général. Cela veut dire que la majorité de cause de la rumeur est en
relation avec le phénomène communicationnel relatif au mal entendu et la mal
compréhension. Le groupe des acteurs directs est en général figuré parmi la classe
dominante et le groupe de personnes économiquement plus riches que les autres.

Les acteurs indirects

Les acteurs indirects de la propagation des rumeurs sont ceux qui


interviennent à la diffusion et au foisonnement de ce phénomène par le moyen de sa
communication interpersonnelle et son partage d’information avec les autres
membres de leur société d’appartenance. Par la communication dans la vie
quotidienne, les acteurs indirects diffusent des nouvelles non vérifiées et des propos
pleins de polémique pour renforcer la cohésion entre le même groupe social. Ce geste
participe à la recrudescence des rumeurs dans toutes envergures et dans multiples
domaines.

D’après l’observation directe de fait sur le terrain, le maintien de


l’appartenance à un groupe social, figure parmi la cause majeure de partage,
d’information et des rumeurs effectuées par les acteurs indirects. Toutes les rumeurs
qui circulent sur la localité concernée sont liées aux évènements sociaux et culturels
qui multiplient les relations humaines. La fierté de l’appartenance à un groupe social
pousse les acteurs sociaux locaux à partager un même code langagier à travers la
diffusion des polémiques discutées au sein de leur société d’appartenance. Voici ce
qui a écrit par exemple, RAZAMANY Guy et RANDRIAMANANJARA Grégoire
dans leur article intitulé : « Rumeur ou mythe : une source de la circoncision et de
l’intégration sociale à Mahajanga »35, à propos de la rumeur en relation avec la
culture et l’appartenance au groupe social : « L’homme est très attaché à sa culture et
chaque groupe a sa propre culture, il partage ou non cette culture aux autres groupes.
Il est comme esclave de sa culture dans la mesure où il est naturellement un être
condamné à vivre en société. Il est comme dit Aristote (1984) « un animal civique » ;
il ne peut se développer que dans et par la société. L’homme n’a sa raison d’être que
dans et par la société, dans le sens où il fau que sa vie soit organisée dans et par les
déterminations socio-culturels même pour l’usage de son corps. Cependant, il veut
sortir souvent cette barrière socioculturelle, surtout celle qui est héritée de ses
ancêtres pour le cas d’un groupe clanique chez les Antandroy. Pour en sortir, il y a un
homme avec le complot de sa femme à Mahajanga en 1981 de faire la circoncision de
son garçon sous prétexte que ce garçon fût circoncis par un monstre. Selon la rumeur
inventée par ce couple, ce monstre recommanda à tous les humains dans son clan de
faire la circoncision, sinon il va continuer de circoncire tout le monde dans ce clan.
On peut y imaginer qu’il s’agit de la circoncision monstrueuse et horrible. ». 36 Pour
35
RAZAMANY Guy et RANDRIAMANANJARA Grégoire. « Rumeur ou mythe : une source de la
circoncision et de l’intégration sociale à Mahajanga ». Revue des Sciences, de Technologies et de
l’Environnement (2020) Vol. 2. Pp : 273-274.
36
Pour ces auteurs : « En effet, cette rumeur est l’un des besoins sociaux, il s’agit des besoins d’un groupe, d’un
clan antandroy qui se manifestait premièrement à cette époque comme d’un mythe… La rumeur a ici pour
eux, d’après leur observation sur terrain, l’histoire de la diffusion de la rumeur est en
relation avec la recherche de l’intégration sociale37 et cela favorise la mobilisation des
acteurs sociaux.

On ne doit pas aussi oublier que le rôle des acteurs indirects de la rumeur consiste à
raconter et partager les informations venant des autres sujets sociaux. Parlant du
phénomène de l’attribution à travers la rumeur Michel-Louis Rouquette a mis en
exergue ce rôle des acteurs sociaux sur la diffusion de la rumeur. Pour cela ce
chercheur a écrit comme suit : « La rumeur est un discours rapporté : non pas la
signalisation d’un événement, mais le compte rendu de la signalisation d’un
événement ; non pas un témoignage, mais le témoignage d’un témoignage. Elle
renvoie toujours à un fait qui n’est pas immédiat et concomitant à sa transmission :
son objet se trouve décalé dans le temps et souvent dans l’espace par rapport au
récepteur. »38

En bref, la rumeur est un fait social qui se multiplie au sein de la société non
pas parce qu’elle est difficile à maitriser par son ambigüité mais parce qu’elle a une
fonction sociale comme Patrick Sharnitzky l’affirme dans son article intitulé : « La
fonction sociale de la rumeur ».39 Le phénomène de la rumeur aussi est le fruit de la

objectif de soigner la souffrance collective de ce groupe, d’un clan de son auteur devant son exclusion sociale
avant l’apparition de cette rumeur. Dans cette perspective langagière et ethnologique, une rumeur peut être
un mal nécessaire. Elle peut être mal si elle crée de trouble social et elle peut être bonne si elle vise le bien-être
collectif d’un groupe ». Ibid. p : 275.
37
D’après l’auteur : « Cette rumeur était apparue à Mahajanga en 1981, elle consiste qu’il y avait un monstre à
mutiler une partie du sexe d’un petit garçon antandroy dans la nuit comme étant pour le circoncire. Les
Antandroy sont parmi les ethnies malagasy migrantes à Mahajanga, Madagascar dans le but de la recherche de
leur fortune et ils sont d’origine du Sud de ce pays ; ils sont composés de plusieurs clans, parmi ces clans il y a
d’un clan qui ne pratique pas la circoncision comme tradition ancestrale. Et ethnologiquement, il est, en effet,
marginalisé par les autres sur le fait qu’il n’est pas circoncis alors que beaucoup des populations pratiquent ce
rite initiatique dans la vie. L’objectif de cette communication consiste à nous montrer que la rumeur est comme
un mythe fondateur sur l’origine de la circoncision dans ce clan antandroy à Mahajanga. Pourquoi avait-il
recours à la rumeur pour fonder une nouvelle identité par la pratique de circoncision ? Est-ce qu’il avait honte
de pratiquer directement la circoncision ? Pour donner les éléments de réponses sur ces questions, nous allons
procéder comme méthode l’anthropologie structurale initiée par Lévi-Strauss (1958). Les résultats attendus
dans cette communication sont les suivants : la rumeur est à la fois source de la circoncision et de l’intégration
sociale de ce clan antandroy, car elle lui pousse de pratiquer comme une tradition ancestrale la circoncision,
une forme sociale de la mutilation d’une partie du sexe des hommes afin qu’il soit socialement et
économiquement ouvert à tous les autres Malgaches car il n’était plus considéré comme souillure ». Ibid : P :
272.
38
Michel Louis-Rouquette. « Le syndrome de rumeurs ». In : Communications, 52. 1990. Rumeurs et légendes
contemporaines. P : 120.
39
Pour Sharnitzky : « Rationaliser les croyances sociales est la fonction sociale première des rumeurs…
Accentuer la cohésion du groupe est la seconde fonction sociale des rumeurs. Elles sont le plus souvent
véhiculées au sein d’une même culture par des réseaux de proximité qui, certes, s’élargissent à mesure qu’elles
cohabitation entre les différentes couches sociales dans une société donnée. Cela
explique le rôle des acteurs indirects sur la diffusion de la rumeur au sein de
différente couche sociale.

Les échanges entre les membres de la société et la rumeur

Pour mieux vivre et tenir la cohésion sociale, les sujets sociaux ont besoin
d’échange entre eux. En fait, il y a plusieurs formes d’échange observables, qui se
manifestent au sein de la société humaine. Parmi eux on peut citer l’échange de
biens, l’échange de culture, l’échange d’idée et d’information.

L’échange de biens

L’échange de biens concerne la relation commerciale entre les membres de la


société. Pour compléter les lacunes sur le plan matériel de l’une et l’autre côté des
membres de la société, les hommes ont besoin de faire l’échange et le troc de biens.
Cette forme d’échange relative à la relation commerciale entre les sujets sociaux
détermine la circulation des biens au sein de la société.

Dans le cas de notre objet d’étude, la circulation des rumeurs au sein de la


communauté d’appartenance des sujets sociaux est influencée par les
communications suscitées des échanges commerciaux et des vivres entre les
cohabitant.

L’échange de culture

En faisant référence à travers les écritures consultées et dans la réalité


constatée au moment de l’observation sur terrain, nous remarquons que la culture
se propagent, mais qui, d’une personne à l’autre, circulent au sein d’un même groupe. Et plus les rumeurs
circulent, plus le groupe est cohésif car il donne un sentiment rassurant de partage des connaissances. Ce
partage culturel et émotionnel renforce l’idée de ressemblance et donc de cohésion. Connaitre la rumeur en
cours est un moyen d’identification au groupe et de partage, au même titre que peuvent l’être des rituels, des
codes langagiers ou vestimentaires. Le groupe se construit une identité dans la rumeur de deux façons : d’une
part, il se construit en interne par un jeu de ressemblances multiples ; d’autre part, il se construit en opposition
avec ce qui est différent, c’est-à-dire avec les autres groupes, culturels par exemple. Nous sommes identiques
et ils sont différents. Cette ligne d’opposition symbolique permet un renforcement de l’identité au sein des
groupes et confirme le fantasme de la différence et de l’incompréhension réciproque. Là encore, on trouve un
socle propice à la confirmation des préjugés et au développement des discriminations. Plus un groupe se
perçoit de façon cohésive, plus il se construit en opposition aux autres groupes et plus il induit du conflit et de
la discrimination. C’est le principe même de toutes les formes de communautarisme défensif ou offensif qui
construisent des barrières hermétiques entre les groupes. Cf. Patrick Sharnitzky. La fonction sociale de la
rumeur. Migrations Sociétés. 2007 / 1. N° : 109 p: 44.
prédominant dans la société locale peut déterminer le phénomène de la circulation
de la rumeur. En fait, la religion, les us et coutumes, les valeurs et normes existant
dans la communauté humaine sont susceptibles d’influencer les actions des membres
de la société.

En prenant le cas de notre site d’enquête, nous remarquons que la rumeur sur
le tabou et le fondement de l’histoire communautaire est en relation avec les us et
coutumes traditionnels de la société betsimisaraka ; qui est une société prédominante
sur le terrain. Dans la communauté betsimisaraka il y a beaucoup des prohibitions
40
qui sont devenus croyance et passées de génération en génération par la tradition
orale. Ces sont des rumeurs ayant pour but de sauver la vie des descendants.

L’échange de culture est le fruit de l’interaction sociale au sein de la société.


Cette forme d’échange concerne l’acculturation ou le fruit de contact de mœurs des
us et coutumes d’un groupe social à un autre. La culture renferme la manière de
penser et d’agir d’une société donnée ; elle peut aussi influencer l’action humaine.
L’échange de culture est intéressant dans l’étude concernant l’étude de mécanisme
de formation et de diffusion de la rumeur car la prescription coutumière et d’autres
pratiques culturelles poussent les acteurs sociaux à partager la fausse nouvelle dans
le but de défendre leur propre communauté. Dans la majorité de la communauté
betsimisaraka, à titre d’exemple, la rumeur sur la sorcellerie est souvent diffusée
dans le but de dissuader ceux qui veulent menacer la sécurité communautaire.

L’échange d’idée et d’information

L’échange d’idée et d’information concerne la communication entre les sujets


sociaux regroupés dans la communauté humaine. Dans la vie sociale, l’échange
d’information est très important sur le fait de la nécessité de comprendre la réalité
sociale et pour renforcer la solidarité. Ce genre d’échange permet aux membres de la
40
On peut citer entre autres le tabou sur la prohibition de consommation des animaux sauvages, la prohibition
de l’achat de l’aiguille pendant la nuit etc.
société de partager la valeur souhaitable pour la communauté. Dans le cadre de notre
étude l’échange d’information peut contribuer à la recrudescence des fausses
nouvelles soit par la mal entendu soit par la modification de la version de contenu de
message à chaque fois qu’il est transmis. Patrick Sharnitzky a expliqué par exemple
concernant cette modification de contenu original de message qui se transforme en
rumeur.41

Pression sociale et la rumeur.

La conformité avec les autres membres de la communauté est l’une de signe


de l’identité sociale. Le désir de la conformité aux autres est le facteur qui entraine la
standardisation au sein des différentes institutions sociales. Pour Rouquette :
« L’instabilité relative du message lors de sa constitution en rumeur (mais pas
forcement lors de sa transmission) correspond à un quatrième trait définitoire du
phénomène. On sait que cette instabilité est remarquablement bien simulée par la
technique classique d’Allport et Postman. Le destinataire déforme ce qu’il a entendu
41
Pour lui : « Il est clair que la rumeur, à mesure qu’elle se transmet, transforme de façon non fortuite
l’information qu’elle véhicule. Certains éléments informationnels sont oubliés, transformés, exagérés, et tout
cela respecte des règles strictes et logiques. L’analyse de cette transformation a été formidablement mise en
lumière par une très célèbre étude de Gordon Allport et Leo Postman en 1947. Ces chercheurs ne s’intéressent
pas au contenu des rumeurs mais à leur mode de transmission. Ainsi, au lieu d’interroger des sujets sur les
rumeurs qu’ils connaissent, ils décident d’opter pour une méthode plus expérimentale grâce à laquelle ils vont
étudier, in vivo, comment une simple information se propage et se déforme… Ils ont donc l’idée de recréer en
laboratoire une situation de transmission de la rumeur afin de mesurer comment un message se transmet en
quelques minutes et d’en analyser les modalités de déformation. Ils soumettent donc à des images
représentant des scènes de la vie quotidienne en maintenant une certaine ambigüité sur le sens même de ces
scènes afin d’induire un doute propice à l’émergence d’une déformation. Si l’information est trop compliquée à
mémoriser dans son intégralité et / ou si cette information est ambigüe, elle a toutes les chances d’être
transformée, et c’est ce qui intéresse les chercheurs… Le protocole de l’expérience est simple. Il s’apparente à
un jeu de colonie de vacances. On fait rentrer dans une pièce un participant auquel on montre une image en lui
lisant un texte qui décrit en détail la scène représentée. On donne beaucoup de précisions afin d’être certain
que le sujet n’est pas en mesure d’en retenir l’intégralité. Puis on range l’image et on fait rentrer un deuxième
participant dans la pièce. On demande alors au premier de raconter au deuxième la scène qu’on lui a montrée
et dont on lui a lu la description. Le récit achevé, on fait rentrer un troisième participant auprès duquel le
deuxième devra s’acquitter de la même tâche, et ainsi de suite jusqu’à un septième participant. Les chercheurs
enregistrent chaque récit et analysent mot à mot ce qui est retenu, oublié ou déformé. Les résultats sont
spectaculaires :
- La réduction : ils notent que l’information est très rapidement réduite…
- L’accentuation : ils constatent que certaines informations subissent un processus d’accentuation qui est
indissociable de la réduction. C’est parce que la plupart des détails sont oubliés que les sujets compensent la
densité du récit en exagérant les détails qui leur restent en mémoire…
- L’assimilation : le plus important est que l’information subit un processus d’assimilation. Si la réduction et
l’accentuation concernent directement les failles quantitatives de la mémoire, l’assimilation est un processus
par lequel certaines informations sont transformées pour devenir conformes aux attentes ou aux croyances
initiales des sujets. Patrick Sharnitzky. La fonction sociale de la rumeur. Migrations Société. 2007 / 1. N° :
109 pp : 39 – 41.
par oubli, ajout restructuration ; il tire le message dans le sens de ses préoccupations
ou de ses obsessions et lui donne une bonne forme cognitive grâce à diverses
opérations de transformation. La prise en compte de cette propriété d’instabilité
permet d’insister sur le fait fondamental que la rumeur est un produit ; autrement
dit, qu’elle résulte d’un processus de production.

Il reste à montrer la cohérence de ce syndrome, défini par les quatre traits


d’implication, d’attribution, de négativité et d’instabilité génétique. On essaiera de
le faire à partir de la combinaison de deux facteurs généraux : le maintien ou le
renforcement de la cohésion sociale ; la préservation ou le rétablissement de la
consistance cognitive. Cohésion sociale et consistance cognitive seront d’abord
conçues comme des principes organisateurs des données d’observation ou
d’expérimentation ».42 Cela nous permet de dire que le maintien de la cohésion
sociale, est une contrainte qui pousse les acteurs sociaux à partager le récit de la
rumeur.

LA RUMEUR DANS LES ANGLES DE LA SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS

LA RUMEUR VIS A VIS DE LA LOI DE TROIS ETATS D'AUGUSTE COMTE

LA RUMEUR FACE AU TROIS TYPES DE POUVOIR DE MONTESQUIEU

LE NOUVEAU PISTE DE REFLEXION SUR LA RUMEUR

LE TAUX DE GRAVITE DE LA RUMEUR

LA PANIQUE FACE A LA RUMEUR

LA PEUR LA FUITE ET LA PAUPERISATION A CAUSE DE SABOTAGE LIEE A LA R


UMEUR

LA RUMEUR FACE AU MONDE ACTUEL

LA RUMEUR VIS A VIS DES ELITES

LA RUMEUR ET LA SOCIETE CODEE

LA RUMEUR SUR LE SORCIER A MADAGASCAR

42
Michel-Louis ROUQUETTE. Syndrome de rumeur. In Communications, 52, 1990. Rumeurs et
légendes contemporaines. pp : 121.
La société malagasy, en tant que majoritairement traditionnelle se focalise sur la logique de
l’Etat théologique. La plupart des villes et de village malagasy ont connu des histoires des
sorcelleries et de sorciers.

LA QUETE DE L'EVEIL SPIRITUEL ET LA RUMEUR A MADAGASCAR

LA FIABILITE DE L'INFORMATION ET LA RUMEUR

CONCLUSION

Pour conclure il est préférable de remarquer que la rumeur est un phénomène social comme to
us les autres faits sociaux. Elle évolue avec le temps et se développe ensemble avec la société.
Les facteurs sociaux ont un rôle majeur sur la constitution et le dérolement de la rumeur. C'est
à travers la communication entre ces acteurs sociaux que découle le détournement de l'inform
ation.

La rumeur n'est pas un phénomène recent mais c'est un fait très ancien. Certains supposent qu
e la rumeur règnait au moment où les moyens de communication ne sont pas encore perfectio
nnés. Mais la véracité de ce raisonnement est démentie par le foisonnement de moyen de com
munication à l'heure actuelle et la multiplicité respectivement du phénomène de la rumeur fac
e à cette situation. Ce qu'on peut retenir sur ce fait c'est que la rumeur se multiplie face à un é
vénement inquiétant vis-à-vis de la vie sociale.

Que ce soit à l'époque de l'insuffisance de moyen de communication qu'au moment actuel, où


les mass médias sont en pleine expansion, la rumeur règne quand un événement favorable à ce
phénomène survient. Cette situation est prouvée lors de la survenue de la pandémie covid-19 à
Madagascar.

La raison de ce lien entre le phénomène de la rumeur et les évenements spécifiques repose sur
la récrudescence de la panique publique à travers ce moment. On remarque à travers la déscen
te sur terrain que la rumeur est en lien avec les autres situations communicationnelles comme
le sous entendu et le soi-disant. Les autres phénomènes sociales comme l'approche genre, la cl
assification sociale, la mobilité sociale, l'accès à l'éducation, la réligion, les us et coutumes pe
uvent influencer le phénomène de la rumeur.

A travers notre investigation, notre analyse et nos diverses recherces, on peut conclure comme
suit. Les femmes sont généralement à l'origines de la rumeur que les hommes. Les jeunes sèm
ent beaucoup de rumeur que les adultes, mais aussi le mal entendu venant des personnes agées
peuvent être à l'origine de la rumeur. La personne plus éduquée sème moins de la rumeur, en r
aison de la capacité d'analyse qu'elle possède.

Certains us et coutumes au sein de la communauté villageoise favorise la rumeur. On a remar


qué que plus la conscience collective est forte, plus le risque de la rumeur est forte. Cette raiso
nnement est explicable à partir de l'existence de l'unanimité et de complot sur une source de l'i
nformation.

Certains endroits favorisent la rumeur à cause de son insularité qui stimule le besoin de l'infor
mation et cela favorise la crédulité vis à vis d'une nouvelle fraîche. Certaines rumeurs sont pér
iodiques. Ses causes sont souvent liées à la maussade due à la faim pendant la période de soud
ure où les nourritures sont rares.

Le nombre de population dans une ville implique l'abondance des sujets sociaux concernées à
la communication, surtout dans le déroulement de source de l'information dont parmi la rume
ur. Cela ne veut pas dire qu'un endroit peuplé a beaucoup de risque de la rumeur car il faut aus
si tenir en compte le nombre de sexe feminin et des illetrés peu éduqués qui y s'intégre.

Il est difficile d'éradiquer totalement la rumeur puisque ses causes sont enracinées avec le méc
anisme de la vie sociale. Certaines personnes ne peuvent pas se communiquer de manière luci
de que par le moyen de la communication. Le déroulement de la vie communautaire en généra
le a besoin de la rumeur pour garder l'intégrité de la conscience collective.

Parfois les hommes jugent de manière négative les conséquences de la rumeur, mais pour le s
ociologue et pour nous en tant que prétendant de ce domaine, il est préferable de montrer le p
hénomène afin de le bien connaitre. On ne juge pas que la rumeur est dangéreux parce que par
fois on a besoin de la rumeur.

On doit donc observer les impacts de la rumeur sur la société. Selon le dégré de son éffet sur l
a conscience de membre de la communauté qu'une rumeur est jugée dangereux. Une rumeur q
ui peut froisser la mentalité d'une communauté musulmane ne dérange pas la communauté chr
étienne. La rumeur sur la puissance militaire d'un pays pourrait froisser l'ambition du peuple d
'un autre pays concurrent.

Etudier et approfondir le phénomeène de la rumeur ne doit pas se contenter seulement sur sur
l'analyse relative à l'investigation sur son rôle et ses effets sur la vie sociale et dans la société
même, mais aussi il faut l'expliquer à partir de sa raison d'être en tant que telle. Sur ce point, l'
essentiel c'est ne pas de la juger comme catastrophique vis à vis de son impact sur la société, n
on plus de la qualifier comme nécessaire à partir de ses atouts. Mais il faut la comprendre en t
ant que faits sociaux susceptible d'avoir son influence sur les membres de la société. Il faut au
ssi essayer de la comprendre en tant que réalité c'est-à-dire en tant qu'un phénomène communi
cationnel pouvant concérner toute la communauté entière.

Cela ne veut pas dire qu'il n'est pas nécessaire de connaître les effets négatifs et les atous de la
rumeur. Ceux-ci pourrait être nécessaires pour mieux gérer l'impact de ce phénomène sur la vi
e sociale et la vie du peuple dans une nation entière. Pour mieux avancer sur la résolution des
problèmes provoqués par la rumeur, il faut analyser ses conséquences. La connaissance issue
de cette analyse permet aux sujets sociaux de maîtriser ce fameux phénomène. Seule la maîtri
se de ce phénomène permet aux membres de la communauté de mieux contrôler la propagatio
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