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Problématiques de l’Infocom

charlene.benard@sorbonne-nouvelle.fr

Les Sciences de L’Information et de La Communication → SIC

Objectifs : Aborder les grandes thématiques qui ont donné naissance aux SIC
Discipline très récente officielle depuis 1975
Les thématiques qui la structurent sont plus anciennes
Les thématiques intéressent les intellectuels à partir de la 2ème moitié du XIXe siècle.
Les révolutions industrielles se passent surtout en Europe et en Amérique du nord

2 grandes thématiques
Approche socio-chronologique
- du XIX à aujd, sillage socio politique, lien entre média & opinion publique
Textes de sociologues et de politologues,
Partiel le 27 octobre
- Milieu du XXe siècle, communication sur un angle technique
Comment ça marche ?
Partiel le 15 Décembre

1er exam : 3/4 questions sur un exemple contemporain


2e exam : Dissertation

Règles :
- Participation & assiduité
- Donner des retours
- Soigner expression écrite
- Ramener sa brochure en partiel

Que sont les SIC ?


On envisage la com sous le prisme professionnel et pas comme une discipline, on la réduit souvent
au marketing. Les SIC sont complexes à définir, ce sont des objets étudiés sous un angle
transdisciplinaire. Science jeune par rapport aux autres, institutionnelle depuis 1975.
Les réflexions sur les médias apparaissent en mm temps que les médias de masse eux mm c’est-à-
dire au moment de la révolution industrielle. Ces rév vont apporter un contexte particulièrement
propice aux débats et à deux postures :
- une posture utopiste : technophile ( aime la technologie )
Les technologies guident l’humanité vers le progrès, au service de l’humanité
- une posture pessimiste : technophobe ( peur et apréhension de la technoloJ )
Les médias nous manipulent, les jv rendent violents
Un RS numérique a permis l’existence des printemps arabes = technophile
Pokémon GO permet de faire sortir les enfants, crée du lien social = technophile
Pokémon GO fait jouer en conduisant = technophobe
Aristote redoutait l’arrivée de l’écriture dans les entourages, que ça allait tuer la mémoire
C’est pas le média qui fait peur mais la posture de l’être humain.
La première chose qui encourage la pensée sur les médias est leur émergence au milieu du XIXe
siècle. Le seul média de masse est la presse, en Angleterre dés le milieu du XIXe siècle vont se
développer tout en Europe.
Évolutions techniques : Machines
- électricité, va permettre de travailler plus vite et moins cher
- chemin de fer
L’électricité va permettre de imprimer plus vite pour que les journaux soient acheminés par le train.
La révolution industrielle entraîne une multitude de changements sociaux. Ces machines donnent
lieu à l’industrie. Exode rural, les ouvriers viennent en ville. La ville est une concentration dans un
espace d’immeubles et de personnes. On a énormément de personnes de plus en plus différentes qui
vont vivre sur un mm territoire. Comment fédérer les gens à l’échelle d’une nation.
Sur la fin du XIXe siècle une deuxième tendance va émerger sur la fin du XIXe siècle, les ouvriers
deviennent vite les gens le plus nombreux. Sur la fin du XIX siècle on va voir une série de
mouvement sociaux ouvriers. En France la presse de masse va se diffuser, comme elle est pas chère
a produire elle n’est pas chère à vendre, la presse de masse se diffuse beaucoup auprès des ouvriers.
Ils ont les moyens de la lire et de se la payer. Ce n’est pas sans rapport avec une série de lois et de
mouvement sociaux qui vont se succéder en 20 ans
- 1er évènement : Loi Ollivier en 1864 qui dépénalise le droit de grève
- 2e évènement : Proclamation de la 3ème République en 1870, suffrage universel
- 3e évènement : Commune de Paris en 1871 pour contester le gouvernement élu, Paris barricadée
- 4e évènement : Loi sur la liberté de la presse en 1881 et fin du timbre qui mène au pluralisme,
obligation démocratique
- 5e évènement : Lois Jules Ferry en 1882, scolarisation obbligatoire
- 6e évènement : Loi Waldeck - Rousseau qui autorise le syndicalisme, organisation officielle au
sein d’une entreprise qui a pour but de défendre les droits des employeurs
En 20 ans les droits des ouvriers ont augmenté et cela fait peur aux élites
Au début du XXe siècle → 1ère et 2e GM, période pessimiste et de totalitarisme. Début des années
2O, arrivée du totalitarisme. Les médias sont pensés comme un outil de propagande d’état, période
très technophobe. Goebbels fait livrer des postes radios dans toute l’Allemagne et installe des hauts
parleurs dans tous les territoires allemands et occupés. Cette écoute collective va habituer les
auditeurs à la propagande.

Définitions
A partir des années 30/40 va se diffuser en masse la radio.
Entre les années 50/60 la télévision se diffuse en masse
Années 2000-2010, diffusion du Web de masse
Medium : Considération matérielle du média, support. Le téléviseur est le medium de la télévision
Media : Organisation sociale qui n’est pas matérielle, palpable. Le média M6 est une organisation
sociale, parce que c’est une réunion de personne qui a crée un contenu.
3 poles d’analyse :
1) Prod
-Tout ce qui se passe en amont, on se pose des questions relatives à la fabrication du programme.
Comment ça se fait que la presse musicale est en crise malgré d’excellentes ventes
2) Contenu
-Questions relatives à l’idéologie. Questions très courantes.
Est-ce que GOT est patriarcal ou féministe ?
Est-ce que CNEWS est un média de droit ?
3) Reception
-Questions relatives à la réaction des gens
Le débat d’entre deux tours entre Macron et Lepen, pourquoi on a pas tous voté la mème chose ?

Pour la semaine pro lire le texte de Gabriel Tarde et celui de Sighele

Des années 1880 à 1914 : age d’or de la presse française, on n’avait jamais eu autant de journaux et
de personnes pour les lire, ils vont donc prendre une place sans précédant dans la vie des gens et
impulser des questionnements chez des intellectuels contemporains. La presse pour ces penseur a
pour particularité de faire disparaître des effets des foule pour créer un public capable de développer
une opinion publique.

Gabriel TARDE (1843-1904)


Texte paru en 1901, c’est un sociologue durant le début de la discipline.
E. Durkheim, contemporain de tarde, 1895 Le suicide. Pour Durkheim le social est supérieur à
l’individu, il le détermine. Pour Tarde c’est l’individu qui fait le social.
ex. 2022 Pénurie d’essence, on va chercher de l’essence, on se rue vers les stations et on empire la
pénurie.
Durkheim va nous montrer que le collectif détermine l’action individuelle par le suicide. Il va
prouver que c’est les mêmes profils sociaux qui se suicident : les gens seuls en perte de lien social.
Ce sont des gens qui sont célibataires, qui vivent en ville et qui ont plus de chances de vivre seuls,
des non croyants. Ces gens là qui n’ont pas de lien social sont plus prompts à se suicider que les
autres. Pour Tarde, le rapport social élémentaire c’est l’individu. L’individu est à la base du social
car il imite les congénères, il invente a partir de ses imitations et va mélanger les modèles. C ‘est
possible selon Tarde grâce à la conversation. Selon Tarde la conversation est un rapport d’influence
entre les individus, elle n’est pas seulement banale.
Gustave LEBON écrit en 1895 Psychologie des foules. D’après lui notre société s’appelle l’ère des
foules. Selon LEBON la foule c’est un regroupement physique de personnes au même endroit au
même moment. Ces regroupements sont très dangereux pour 4 raisons :
- L’immersion : Disparition de l’individu dans l’amas collectif.
- Suggestion : On est extrêmement sensible aux mouvements de la foule
- Contagion : L’amas de personnes contamine tous les individus
- Imprévisibilité
Ce sont les médias de masse qui entraînent les effets de foule, d’près Tarde on en n’est pas dans
l’ère des foules mais l’ère des publics. Tarde nous dit que le public est un regroupement spirituel,
c’est du à la presse de masse et d’après Tarde c’est une bonne chose. A un niveau macro social la
presse unifie la nation, elle donne des sujets communs, elle permet à tout le monde de parler de la
même chose. Au niveau micro social la presse sert de base aux conversations quotidiennes, les
conversations se regroupent. La définition de public s’oppose à la définition de Lebon, ce sont des
individus qui sont physiquement séparés dont la cohésion est mentale.
Le liens entre les gens se font à distance, dans cet établissement des liens à distance le journal à une
influence persuasive dans l’idée que l’on se fait des gens qui le lisent. L’actualité est ce qui a ce
moment là inspire un intérêt général.

Foule Public
-Physique -Mental
-Soc Primaire -Avancée
-Influence entre membres -Influence d’un meneur
-Stable -Changeant
-Hétérogène -Homogène

Selon Tarde le problème c’est qu’on remet notre confiance aux journalistes et on parle – aux gens à
coté de nous. Le but du journal c’est de gagner de l’argent, le journal choisit son lecteur avec son
opinion politique. Le journal va définir sa cible, quand le public choisit son journal il a l’impression
d’être totalement libre.

L’opinion publique
Le terme se popularise au XVIIIe siècle sous l’impulsion de J.J. Rousseau. Ce qu’il appelle l’O.P.
c’est ce que Platon appelle la doxa. Elle va prendre une autre dimension au XVIIIe siècle avec E.
Kant, thème de la « raison », utilisée par les élites dans les cafés et les salons qui discutaient entre
eux de l’intérêt général. Au XIXe l’opinion publique prend une dimension beaucoup plus populaire,
moins pacifique. Au XXe siècle l’opinion publique devient une enjeu permanent de la vie politique,
le pouvoir public va constamment chercher à la connaître et à obtenir son soutien. L’opinion au
XXe siècle est mesurée par des sondages, c’est l’instrument de mesure le plus populaire depuis
1930. Deux grandes tendances pro et anti sondages,
P. Bourdieu (1972) « L’opinion publique n’existe pas », selon Bourdieu les sondages ne reflètent
pas l’O.P.
→ Un sondage impose une question et une réponse
→ Obligation de donner une réponse
→ Pas d’enjeu
→ L’opinion publique n’est pas la somme des opinions individuelles
→ Néglige l’influence des individus par sa dimension statistique

G. Grunberg : On pense souvent que les sondages sont une copie conforme de l’opinion publique,
on se trompe lorsqu’on pense cela.
→ Le but d’un sondage est de montrer des tendances, prendre la mesure de l’ambiance générale.
→ Le sondage élargit le spectre de réflexion des citoyens, il incite les citoyens à se poser de
questions qu’ils ne se seraient pas posés
→ L’élection se passe comme le sondage
Le sondage n’est pas une photocopie de l’opinion publique, ce n’est pas ce qu’on lui demande, le
sondage est une expression de l’expression de l’opinion publique parmi d’autres. Le peuple est
censé donner aux élus les directions à prendre, il faut donc que ce peuple soit en mesure de se poser
des questions

La définition de tarde du public peut être extrapolée à celle de l’O.P.

Pour Tarde l’opinion publique n’est pas la somme des opinions individuelles. La presse selon lui à
un grand rôle dans l’établissement de l’opinion générale. L’opinion publique est un thème, un débat,
un problème de société dans lequel une majorité se sent concernée.

W. Lippmann (1925) vs J. Dewey (1927)


Lippmann et Dewey s’accordent sur le fait que dans les USA des années 1920 il y a une crise
démocratique, abstentionnisme massif. La société est devenue trop complexe, il faudrait presque
être un expert sur tout pour avoir un avis. Les citoyens sont donc incompétents pour développer une
opinion, le citoyen ne peut pas savoir tout sur tout.
D’après Lipmann la solution au problème est d’apposer des experts entre les citoyens et leurs
représentants. La presse a les moyens de développer mes compétences des citoyens. Cela se fait
beaucoup plus à l’échelle locale que nationale.
Lippmann nous dit que le citoyens est impuissant face aux problèmes de la société, il y aurait un
écart considérable entre la démocratie en théorie et le démocratie en pratique (texte p8 l.15).
Lippmann nous dis que le peuple entier ne prend pas part aux affaires publiques, l’abstention est
massive. Lippman prend l ‘exemple des élections municipales de Chicago ayant un taux
d’abstention de 50 %. 30 % seulement avaient une réelle impossibilité de se déplacer. 70 %
n’avaient pas d’impossibilité, parmi ces excuses il y en avaient énormément de non valables, 1/4 de
ces 70 % étaient indifférents. La démocratie est construite sur le modèle du citoyen omni-
compétent, ce n’est humainement pas possible. Selon Lippmann il y a 5 écoles de pensée font
toutes fausse route parce qu’elles sont basées sur l’omni-compétence citoyenne.
- Eugénisme, choisir des gènes pour améliorer l’espèce humaine, Lipmann dit page 70 (voir
souligné). Plus un auteur croit dans une théorie plus sa crédibilité baisse
- Éducation , il faudrait avoir une soif d’éducation et un temps infinis. Le citoyen n’aurait tout
simplement pas le temps. L’éducation dit aux citoyens ce qu’ils doivent faire mais pas comment
faire. On demande au citoyen d’être renseigné sur plusieurs sujets qui peuvent être complètement
opposés, surplus d’information.
- La morale est universelle pour tout le monde mais relative, les intérêts ne sont pas le mm, la
politique doit maximiser l’avis afin que tous les intérêts soient représentés.
- Populisme et socialisme (selon Lippmann), ce serait rajouter de la démocratie participative. On ne
va pas demander au citoyen de voter plus alors qu’il ne vote déjà pas. Toutes ces écoles de pensée
échouent car elles sont basées sur cette chose impossible qu’est l’omni-compétence du citoyen.
Lippman propose d’apposer des experts entre les citoyens et ses représentants pour alléger le
fardeau des citoyens.

En 1927 Dewey écrit le public et ses problèmes. John Dewey part du mème constat que Lippman, il
y a en effet une crise démocratique, le citoyen ne s’intéresse pas à la vie publique, il ne vote pas.
Les débats sont devenus trop complexes pour le citoyen, tous les sujets qui en découlent sont eux
aussi trop complexes. Là ou Lippman nous dit que l’incompétence des citoyens est ontologique
(innée, non modifiable), John Dewey nous dit que cette incompétence est socio-culturelle. C’est la
société actuelle qui a rendu le citoyen incompétent parce qu’elle est trop compliquée. John Dewey
(1859-1952), philosophe pragmatiste. Le pragmatisme s’oppose aux philosophies traditionelles, le
pragmatisme veut en finir avec le grand partage entre la théorie et la pratique. Les pragmatistes ne
veulent pas réfléchir à des enjeux métaphysiques. Les pragmatistes ne veulent pas faire des sciences
qui seraient déconnectes de la vie humaine, le savoir ne s’obtient que avec l’expérience. John
Dewey s’oppose fermement aux conclusions de Lippman, c’est une erreur de vouloir mettre des
experts entre la société civile et ses représentants, pour lui elle est inacceptable. Le gouvernement
est un executent de cette démocratie, si le gouvernement commence à décider à lz place des citoyen
c’est anti-démocratique. Pour Dewey on peut régler ce problème d’incompétence du citoyen. Il faut
faire la difference entre :
- Un public passif visé
- Un public actif / concerné
Le public passif se sent touché par un problème de manière personnelle, individuelle. Il s’intéresse à
des questions quand elles touchent son intérêt personnel.
Le public actif développe un intérêt général et collectif, il réfléchit dans une perspective d’intérêt
général qui dépasserait son intérêt personnel. Pour John Dewey il faudrait tendre vers ce public
concerné pour qu’ils puissent réfléchir vers le collectif dans les mèmes termes du débat. Pour
l’instant on en est très loin. Il n’y a que en expérimentant lui même qui le public peut se construire.
L’éclipse du public = Pour Dewey le public est caché / éclipsé parce que l’individu il peine à
s’identifier aux problématiques sociales. Tout est tellement spécialisé que vous allez avoir plein de
publics différents qui vont pas se retrouver.
La Grande Société ce sont les villes, des endroits très peuplés avec des gens différents, elle devient
la garde communauté lorsqu’elle devient un public, elle est organisée, démocratique et connectée
par des problématiques générales. Pour que la démocratie se produise il faut réussir à poser dans la
société des problèmes publics. Le problème public est un grand sujet de société sur lequel
l’ensemble de la société peut disserter au-delà de ses propres intérêts en se sentant collectivement
concernés. Pour ça il faudrait procéder à plusieurs choses :
- D’abord, les problèmes sociaux sont techniques. Il faut maîtriser les sciences, les rendre
accessibles, il faut les reconnecter aux enjeux humains. Il faudrait faire des sciences appliquées.
Une enquêté sociale c’est à la fois un processus et un résultat, le public de définirait dans et à
travers l’expérience. C’est une auto découverte doublée d’une auto construction. On ne sait pas à
l’avance que l’on est un public, il faut le vivre. Cas du végétarisme, évolution du débat publique.
Cas du #MeToo.
Pourquoi les médias de masse sont si importants à l’heure qu’il est ? La presse fait mal son travail,
d’après Dewey il lui faudrait pas grand-chose pour permettre au public de se constituer public. La
presse va présenter des faits de manière isolée. Les faits n’ont aucun lien entre eux, on ne se sent
concernés que par certains faits et on ignore les autres. Ce qu’il faudrait faire c’est de présenter les
faits comme des évènements. Les faits non isolés sont mis sur une trame signifiante.

Robert E. Park (1864 – 1944) , penseur étasunien comme Dewey et Lippmann, un de leurs
contemporains. D’abord journaliste puis devenu sociologue.
1ère Ecole de Chicago
- fonctionnalisme
Sociologie qui étudie la manière dont les gens attribuent de rôles d’utilité. C’est l’objet, l’instrulent
de quoi ? Les gens agissent toujours en fonction d’un but.
Vision de l’information selon le rôle qu’elle représente pour les gens.
1925 – A natural history of the Newspaper, en mm temps que Lippmann
Dans cet article Park dresse 4 grands moments historiques du journalisme pour tenter d’établir une
base pour définir l’information.
1ère période : « Newsletters » / Bulletins d’information. Objectif de rapporter des rumeurs à niveau
local. Ce modèle ne fonctionne plus en 1925, c’est clairement insuffisant pour informer les gens.
A partir des années 20 les grandes vagues d’immigration commencent, les grandes villes sont
construites.
2ème période : Dés le XVIIIe période que Park appelle de « l’éditorialisme », de
l’information/journalisme d’opinion. Son but est de donner un jugement sur l’actualité, on vient
chercher une opinion.
3ème periode : Début au XIXe siècle du journalisme moderne avec le métier de reporter. Le est de
créer des sujets, faire parler des gens.
4ème période : « Presse jaune » qui apparaît en mm temps que le reportage, le but est de créer du
scandale. Attire un lectorat beaucoup plus large.
Quels sont les ingrédients pour une bonne information ?
Selon Park la presse a deux rôles à assumer dans la société :
1 – Fonction intégratrice
Grandes villes très hétérogènes, il va falloir homogénéiser cette population pour une plus grande
cohésion sociales
2 – Fonction conflictuelle
Faire émerger des formes communes qui vont permettre d’avoir des positions et jugements
divergents.
TEXTE :
Cette préface à 2 buts :
-énoncer les règles de ce que doit être une bonne information
-illustrer l’importance de sa dimension humaine
Une seule personne qui a décidé de définir une information : Walter Lippmann. Lippman nous
explique que la crise démocratique est aussi une crise de la presse parce que la presse est devenue
une presse d’opinion
5 critères a respecter pour que ce soit une information :
- L’information doit plaire au citoyen, elle doit l’intéresser. Une information doit être importante
actuellement, l’information doit couvrir des faits en cours et non révolus.
- L’information de doit être qu’une exposition des faits. Le journaliste doit exposer les faits sans les
évaluer, il ne doit pas les interpréter mais seulement les annoncer.
- Les informations doivent être adaptées à leur public.
- Votre information doit permettre la conflictualité, l’information doit permettre à des gens avec des
avis différents de s’y retrouver et débattre.
- L’information doit être objectivable, ce sont des faits descriptifs.
Human Interest Story ( H.I.S)

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