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CHAPITRE V

ECONOMIE POLITIQUE
Industries culturelles

Travail réalisé par :


 RADIF Yasser
 JAOUAD Abdelaziz
Et encadré par :
 Mr TAHER OUAZZANI

Année universitaire : 2017/2018

SOMMAIRE

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INTRODUCTION

1-Un regard rétrospectif


2-De l’industrie culturel aux industries culturels

I. –LA DIVERSITE DE LA MARCHANDISE


1-Les industries de l’imaginaire

2-Déréglementation et privatisation de L’audio-visuel

3-L’aveuglement&production d’audience

II. –SOCIETE GLOBALE


1-Les Etats-Unis et la révolution technétronique
2-L’impérialisme culturel
3-Etats-Unis et la révolution technétronique
4-Mondovision& Nouveau mode de vie
5- Conclusion

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LES
INDUSTRIES
CULTURELS
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Introduction :

Une réflexion non plus sur « l’industrie culturelle » mais


sur « les industries culturelles » est la voie qu’a
tranchée l’économie politique, à partir de 1975.
D’ailleurs, les rapports internationaux ont été modifiés
et étudies en fonction de la nouvelle vision de l’espace
mondial imposé par le déséquilibre du flux
d’information et des produits culturels entre les pays
situés de part et d’autre de la ligne de démarcation du
développement.

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1-Un regard rétrospectif :
D’abord on fait un retour sur l’origine du terme avec l’école
de Francfort. Les grandes figures emblématiques de cette
école Théodor Adorno (1903-1969) et Max Horkheimer
(1895-1975) analysent dans les années 1940 la
communication de la culture de masse en terme
d’ « Industrie culturel » et concluent que :
« Tout le potentiel émancipateur de la science et de la
technique est voué à bénéficier à la reproduction de système
de domination et d’asservissement ».
Donc la faillite de la culture et sa chute dans la marchandise.

2-De l’industrie culturel aux industries culturels :


Le passage de l’industrie culturel au singulier aux industries
culturels au pluriel s’est fait lorsqu’on s’est rendu compte que
Le cinéma, la music, l’édition, etc. se diffère l’un de l’autre.
C’est une problématique qui concerne plusieurs titres de
notre culture actuelle :
La production, la diffusion, l’économie, l’esthétique,
l’administration, l’institution,…
On parle alors d’un milieu technique et culturel à la fois.

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I. –LA DIVERSITE DE LA MARCHANDISE:
La question de l’industrie culturelle occupe la place centrale,
et les chercheurs français jouent un rôle critique de premier
plan.
L’équipe de recherche animée par Bernard Miège
Publie en 1978 un ouvrage intitulé : Capitalisme et industries
culturels.
Pour ces auteurs à la différence de l’école Francfort
l’industrie culturel n’existe pas en soi : c’est un ensemble
composite fait d’éléments qui se différencient fortement, de
secteurs qui ont leurs propres lois de standardisation c’est
une segmentation des formes de rentabilisation de la
production culturelle par le capital, qui se traduit :
 dans les moralités d’organisation du travail.
 dans la caractérisation des produits et de leur contenu.
 dans les mores d’institutionnalisation
 dans le degré de concentration horizontale et verticale
des entreprises de production et de distribution.
 dans la façon où les consommateurs ou les usagers
s’approprient les produits et services.
On rappel que pour l’école de Francfort, la production de
l’industrie culturel : livres, disque, cinéma, télévision,
presse,… répond à une seule et même logique.

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1-Les industries de l’imaginaire :
Patrice FLICHY professeur de sociologie. Publie en 1980 son
ouvrage intitulé « les industries de l’imaginaire» dans lequel,
il montre que le développement de plusieurs industries
culturelles est favorisé par le développement des
programmes-machines, qui caractérise l’économie de l’audio-
visuel.
L’auteur s’intéresse donc autant au contenant qu’au
contenu, concernant ces industries culturelles.
L’auteur aborde, d’autre part, la formation des usages
sociaux des machines à commencer avec le développement
des différents domaines les loisirs, le sport …

2-Déréglementation et privatisation de L’audio-visuel


En 1978, la notion d’ <industries culturelles> fait son
entré dans les énoncés administratifs d’un organisme
communautaire européen ; le conseil de l’Europe.
Le chercheur britannique Nicholas GARNHAM, en
1979, lui évoque en revanche cette position revenait à
faire l’impasse sur la dimension politique et culturelle de
la télévision, tout aussi constitutive que sa logique
économique.
Le début était d’autant plus pertinent qu’il confrontait
deux expériences et deux modes d’institutionnalisation
des médias électronique : le régime commercial et le

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service public. A un moment ou l’Europe entame les 1ere
démarchent de déréglementation et de privatisation de
l’audio-visuel.

3-L’aveuglement&production d’audience :
En 1977 , le canadien Dallas SMYTHE , dans un article
provocateur sur<l’aveuglement> dont la recherche
critique européenne a l’égard de la logique économique
de la télévision, s’était emporté sur les méfaits de
théories qui ne la voyaient que comme un lieu de
production ,de stratégies discursives et d’idéologie.
SMYTHE avançait l’idée contraire que la télévision est
avant tout (un producteur d’audience vendables ou
publicitaires), que dans le capitalisme
contemporain .l’audience constitue la forme marchandise
des produits de communications.

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II. –SOCIETE GLOBALE :
Le politologue colombien Z .Brezinski,
préfère la connotation (ville globale) ,
Qui est entrain de transformer le monde en un (nœud
de relations interdépendantes, nerveuses, agitées et
tendues), qui accroit le risque de l’isolement et de la
solitude pour l’individu.
1-Les Etats-Unis et la révolution technétronique :
Les Etats-Unis est principale propagatrice de cette
(révolution technétronique).
C’est la seule à proposer un (modèle globale de
modernité) des schémas de comportements et de
valeurs universels, qui produisent une société de masse.
2-L’impérialisme culturel :
En 1976 Herbert SHILLER évoque que la notion de la
société globale n’est que l’immense idée de
l’impérialisme culturel.
Il insiste sur le point que l’ensemble des processus par
lesquels une société est introduite au sein d’un système
mondial et la manière dans sa couche dirigeante est
amenée par la fixation, la pression, la force, ou la
corruption, à modeler les institutions sociales pour
qu’elles correspondent aux valeurs et aux structures du
centre dominant du système ou pour s’en faire le
promoteur.

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3-Etats-Unis et la révolution technétronique :
En 1969 Brezinski et Daniel BELL confirme que
l’Amérique a réussi l’installation d’une société globale a
travers les productions de ses industries culturelles et en
utilisant tous ces méthodes techniques et pratique
d’organisations nouvelles, plus tôt informatique et
électronique.

Or, en 1978, Alain Mince et Simon Nora, on inauguré


le terme <informatisation de la société>, qui désigne une
société prédominée par l’interpénétration croissante des
ordinateurs et des télécommunications.
Cela, traduit l’investissement croissant des Etats-Unis en
informations et dans la recherche de communication
sous le nom de la <diplomatie des réseaux> et sous
plusieurs plans de recherche :
Information financière, banquier et bases des données,
management et communication et industrie culturel.

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4-Mondovision& Nouveau mode de vie :

Une vision mondiale vient de s’installer par


l’impératif technologique et par la révolution des médias
et communication qui commande le changement social.

Un changement radical, orienté vers société qui subit un


nouveau mode de vie globale au service du système
capitaliste, qui cherche à instaurer une bases de
consommation très large et de la fois mondiale a fin de
réaliser ses profits.
Jacques Ellul ,un philosophe français dans son
œuvre <le système technicien> veut passer l’image que
c’est urgent de réfléchir sur la fonction de régulation
sociale pour ne pas tomber dans l’isolement de l’être
humain et vivre dans une ville globale avec un citoyen
unique, qui suit un mode de vie mondiale standardisé
et qui subit le système capitaliste.

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