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ECONOMIE

REPUBLIQUE DE GUINEE
Travail – Justice – Solidarité
MESRS DE LA
UNIVERSITE GENERAL CULTURE
LANSANA CONTE DE
SONFONIA-CONAKRY
Licence 3
*****************
(Animation culturelle)
Chargé du cours :
M. SOUMAH Abdoulaye Théodore,
Enseignant-chercheur
DEPARETEMENT DE
E-mail : theodette2015@gmail.com
PHILOSOPHIE ET TEL : (+224) 664-291-252/655-291-252 /
620-157-242
PSYCHOPEDAGOGIE
Définition et conception
La culture ?
L’économie ?
L’économie de la culture ?
La culture : est l’ensemble des acquis
authentiques, matériels et immatériels propre à une
société vivant sur un territoire déterminé. La culture
implique toutes les valeurs culturelles et sociales à
la fois ; les mœurs, la langue, le mode
vestimentaire, les activités etc.
 selon Geert Hofstede, la culture est une programmation
mentale collective propre à un groupe d’individus. La
culture se définit en ce sens comme un ensemble de
connaissances transmis par des systèmes de croyance
 En philosophie, le mot culture désigne ce qui est
différent de la nature, c’est-à-dire ce qui est de
l’ordre de l’acquis et non de l’inné.
L’économie : (du grec ancien - oikonomía =
« administration d'un foyer ») - est une activité humaine
qui consiste en la production, la distribution, l'échange
et la consommation de biens et de services.
 Pour les économistes réduction de dépense ou épargne
 Les philosophes la valeur /place du patrimoine culture.

Que peut-on dire de l’économie de la


culture ?
L’économie de la culture :
 Discipline qui s'intéresse aux aspects économiques de
la création, de la distribution, de l’échange et de la
consommation d'œuvres d'art et du patrimoine :

 industries culturelles (cinéma, édition de livres ou de


musique)
 institutions
culturelles (musées, bibliothèques,
monuments historiques).
Historique :

L’économie de la culture est une discipline très


récente, reconnue en 1994 à travers la parution d'une
revue de littérature ‘‘Journal of Economic Littérature’’
de David Throsby.
 Dans la période des derniers décennies de
l’époque moderne, nos sociétés sont passées
du capitalisme classique au néocapitalisme.
 Le capitalisme classique ; un système fondé
sur l’idéologie de promouvoir l’esprit d’entreprise
et le profit individuel mais censés irriguer
l’ensemble de la société (bien-être pour tous).

 Le néocapitalisme ; absence de toute notion


d’intérêt général, il se contente d’afficher un but
unique : l’enrichissement des investisseurs.
 Depuis les années 1970, l’économie s’est
progressivement transformé en un pouvoir global de
nature supranationale, déraciné du peu de fonction
sociale dont il disposait, le capitalisme s’est divisé en
deux expressions idéologiques.

 La première reconnaît l’importance d’un État-providence

 Qui répond aux nécessités de la société.

 La seconde manque d’équité relative, tend plutôt à


privatiser tous les pans de la société vidant l’État de sa
substance et le subordonnant,
*Qu’est ce que la consommation ?
*Est tout usage que l’on fait des biens
et des services.

*Que consomme t-on en matière de


culture ?
*Le budget culturel comprend cinq (5) filières
selon l’enquête budget-famille.
1.L’image : (Télévision, Magnétoscope,…)
2.Le son : (Radio, Discs, cassettes,…)
3.L’écrit : (Livre, Presse,…)
4.Les sorties: (Cinéma, Théâtres, Discothèques,
Musées…)

5.Les pratiques amateurs:(Photo, Association,…)


*L’emploi ou les marchés du travail :
*les institutions culturelles, les structures
socioculturelles et les activités culturelles ont forcement
besoin des hommes pour leur fonctionnement et leur
entretien.

*Tout cela suscite la création de l’emploi au bénéfice des


acteurs culturels dans les domaines de l’art, de la culture,
de l’éducation, de l’environnement, du développement
communautaire, de l’alimentation, du marketing, de la
publicité,…
 2ème PARTIE : Problématique du champ de
l’économie de la culture
*L’économie de la culture couvre un champ large et diversifié;
*Economie des biens culturels singuliers:
(Spectacle vivant, Beaux-arts, Patrimoine…).
*Industries culturelles traditionnelles: (Livre,
Disque, Cinéma, Jeu-vidéo plus récemment).
*Médias: (Presse, Radio, Télévision).
*Tout ceci constitue une analyser sur le modèles
économiques dans le monde physique et dans le
monde numérique.
les marchés de l’art et les patrimoines
*qu’est ce que le marché ?
*Quel est son sens particulier en économie de la culture ?
*Ordinairement, le marché signifie:
oLieu où l’on met en vente des marchandises
oEndroit qui est le centre d’un commerce important
oDébouché économique
oEnsemble des transactions portant sur des biens et services
oConvention sur un travail à exécuter
*il s’agit ici du marché bousier destiné surtout aux
entreprises moyennes. Ici un objet d’art est vendu par sa
portée ou par son symbole et non par sa valeur
marchande (commerce simple).
*Définition
C’est l’accord établi entre deux
parties sur un bien ou un service (le
bien ou le service peut être matériel
ou immatériel).
*Dans cette étude, Raymond Moulin
(1992) distingue trois (3) marchés de
l’art ;
*Le marché des chromes : marché de
concurrence destiné aux objets décoratifs. c’est
la peinture de banalité. Exemples : Le tableau,
La statue de rêve…
*Le marché des œuvres classées : ce marché
repose sur les œuvres historiques. Donc les sites
et les œuvres muséales. Exemple : Le Niamou,
Le Nimba, La case Sacrée de Sosso Balla à
Niagassola (Siguiri), Le pénitencier de FOTOBA
*Le marché des œuvres contemporaines : des
œuvres issues de la production artisanale
(locale). Exemples : La chaussure en cuir local,
Le pagne localement tissé (forêt sacrée, lépis…)
*Les sites et monuments historiques
*Suite aux constats de l’Abbé Grégoire sur les
atteintes aux œuvres d’art, les châteaux et
Cathédrales, il demande au peuple de faire
cesser les actes de « vandalisme ».
*En 1836, Prosper Mérimée parcourt la France et
enregistre tous les monuments à classer.
*En Guinée, le mont Nimba (1752m), depuis 1981
est classé patrimoine mondiale par l’UNESCO.
Monument du 22 novembre 1970. On y lit des
maximes de l'époque, comme « La révolution
est exigence » et « L'impérialisme trouvera son
tombeau en Guinée ». En 1970, une troupe
composée de plusieurs centaines de soldats
portugais et de volontaires guinéens exilés
tente de prendre Conakry par les armes.
L'attaque est un échec relatif: des soldats
portugais précédemment emprisonnés sont
libérés du camp Ratoma et exfiltrés, mais la
tentative de renverser le régime dictatorial
de Sékou Touré échoue. Les pertes humaines
sont importantes (on parle de centaines de
morts guinéens, sans compter les 92
condamnations à mort prononcées lors d’un
procès par la suite), et donne le prétexte à
l'instauration d'un climat de terreur
.
 Des Monuments
La production ?
oAction de produire (bien ou service) un résultat.
oEn Economie; la production est l’activité qui apporte de
la valeur ajoutée. Transformer l’initial et abouti à un
résultat.
oEn Philo; la production est l’objet de différentes
approches philosophiques qui ont marqué le monde
depuis le XVIIIe siècle.
oPour les physiocrates; seule l’agriculture est
productrice. Les autres activité transforment tout
simplement.
oPour David Ricardo; la quantité du travail exprime la
production.
oQue peut-on donc retenir de la production?
*la production est une activité
socialement organisée, exercée par
une unité institutionnelle qui
combine le travail et le capital.

*Le terme "production" s'emploie


aussi pour les œuvres littéraires et
pour la réalisation artistique.

*La production est destinée à quoi ?


La vente :
Ordinairement, la vente c’est :
Donner un article contre l’argent
Le pacte entre vendeur et acheteur
Le résultat de la négociation dans le
commerce
*Autrement, la vente c’est : diffamer ou
calomnier, trahir, faire découvrir le secret.
*Mais quel est son sens en économie ?
La vente est une convention établie
entre vendeur qui livre son produit à
l’acheteur contre un prix (prix de vente).
*L’esprit de la vente ?
*C’est d’abord séduction, c’est une
double compétence : connaissance du
produit et maitrise des relations.
C’est même un art, aussi la sensibilité
personnelle.
Typologie de la vente
La vente :
B to B (Business to Business)

B to C (Business to Customer/Individu)

C to B (Customer/Individu to Business)

C to C (Customer/Individu to
Customer/Individu)
La Consommation
*C’est l’usage que l’on fait des biens et des
services produits.
*Il existe deux catégories de consommations :
*1- La consommation intermédiaire : c’est celle
qui transforme (biens / services). Du bois à la
statue.
*2- La consommation finale : celle qui utilise
(biens / services)
*En comptabilité nationale, seuls les biens et
services produits sont consommées, les
ressources naturelles non. Exples : air, terre,
Les constats sur la notion de consommation
Vision sociologique : acte essentiel de vie en
société.
Vision juridique : (droit de la consommation)
c’est un droit réservé aux individus,
entreprises et pouvoir publics.
Dans cette vision, il existe une déclaration de
l’Assemblée générale des Nations unies,
dénommée « principes directeurs des Nations
unies pour la protection du consommateur »
Vision philosophique : La
consommation est d’abord morale. Elle
Critiquée par la religion. C’est
l’attachement aux biens matériels du
monde qui détourne l’homme de ses
valeurs.
3ème Partie: Les politiques culturelles
Un ensemble de dispositions stratégiques
pratiquées sous la tutelle de l’Etat pour la
promotion et la subvention des actions
culturelles. (arts et patrimoines)

• La classification des 7 formes d’art :

(classification faite en deux catégories)


1-les arts plastiques:
combinent la forme et le beau
 -L’architecture ;
 -La Sculpture ;
 -L’art visuel (peinture, dessin, etc.) ;

2-Lesarts phonétiques :
Combinent le son et le rythme
 -La musique ;
 -La littérature (poésie ou dramaturgie) ;
 -L’art de la scène (théâtre, danse, mime, cirque) ;

 - Et le 7ème art ou Le cinéma


• Les principaux objectifs de la P.C:

La démocratisation de la culture :


(créer un espace de libre expression
à la culture, lui accorder un pouvoir)

L’orientation de la culture vers :


l’économie (commercialiser la
culture)
 Les trois formes de soutiens publics aux activités culturelles :

 1-Les subventions directes : Montant directement accordées à


des organisations non-commerciales (des associations des
organisations, etc.)
 2-Les dispositions favorables d'ordre fiscal : baisse de la
fiscalité sur les productions culturelles, abattements pour les
entreprises mécènes, crédits d'impôts pour des investisseurs,
exclure les œuvres culturelles des impôts.
 3-Les dispositions régulant les rapports: Dans la chaîne
culturelle des échanges sur le marché, les parties s’imposent un
prix unique revue à la baisse. Entre créateurs, producteurs et
diffuseurs, le coût du travail est allégé et parfois au post-payé.
 Conclusion:

 Siles patrimoines culturels et historiques dans des pays


dénotent des potentialités riches et prometteuses, le
développement peut donc être engendrer par le domaine
de la culture. Le constat est évident, la culture est un
domaine hétérogène, où les éléments d’unité : création,
production, échange et consommation se confrontent.
 La culture reste et demeure l’identité de chaque
communauté, de chaque nation brève de chaque entité
sociale. En ce sens, elle est un lieu de confrontation
d’outils théoriques à des recherches empiriques. Elle n’est
pas tant une sous-discipline nouvelle que l’un des
domaines féconds de la réflexion sur les frontières de la
science économique et sur la légitimité de leur
dépassement.
*Pour la Bibliographie, voir la
brochure

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