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industries culturelles

″Les industries culturelles ont été « inventées » dans les années 70 dans un Mouvement à
la fois d'identification d'un mode de fonctionnement spécifique et dénomination d'acteurs
en partie nouveaux dans champ des politiques culturelles.
Il serait plus exact de parler de réinvention du terme puisque son origine remonte à l'époque
De l'école de Francfort, et plus précisément à Theodor Adorno, qui mit en avant en 1938,
Dans Philosophie de la nouvelle musique, la notion de « Kulturindustrie ». Ce concept, au
Singulier, désigne le « mouvement d'avilissement de la forme originelle » dans le processus
De reproduction, et ce dans le contexte très particulier de la musique aux débuts de sa
Reproduction discographique et radiophonique. Perdurent cependant depuis cette époque la
Dimension potentiellement Contradictoire de la Relation entre exigence culturelle et logique
Économique ainsi que l'interrogation politique Sur l'avenir de la culture.

C'est ce qui frappe dans les recours contemporains à la notion d'industrie culturelle »,
C’est la vision globalisante d'un phénomène qui ne manque pas de se référer à des exemples
Mais omet en général d'en déterminer le champ avec précision: on y range avec assurance le
live, le disque, le cinéma, le vidéogramme désormais aussi le CD-Rom, et , avec parfois
Quelque hésitation, la presse et la radio-télévision, déjà classés parmi les médias.
Des incertitudes rémanentes subsistant donc sur ce que sont véritablement les industries
Culturelles. de biens et services au travers du design et de la publicité.

Même si la prise de conscience de l’importance des industries culturelles Est étroitement


Contemporaine du mouvement de rapprochement entre Économie et culture jusqu’à en donner
Un symbole frappant, ces industries Culturelles ne résument pas à elles seules la complexité
Des rapports entre économie et culture; pas plus que ces industries culturelles ne
Correspondent à « l'industrie dans la culture » ou à « la culture: dans l'économie.

1
En effet, le recours à des prestations de nature industrielle de secteurs ou technique très
pointues ne fait pas comme les spectacle vivant ou les arts plastiques des industries
culturelles; ainsi, ce n'est pas l'existence d'industries techniques qui fait du cinéma une
industrie culturelle.
De même.les industries culturelles ne sont pas coextensives au développement des
préoccupations à la fois de forme et d'image dans l'ensemble de la production″1

Ensemble des activités artistiques considérées sous l'angle de leur importance économique, de
leur marché.

Du point de vue de l'économiste, les industries culturelles se caractérisent par la


prédominance des coûts fixes, les coûts variables restant faibles – voire nuls dans le cas de la
radio et de la télévision. Dans la plupart des cas (domaines du livre, du disque), la composante
matérielle est faible par rapport au coût total ; quant à la radio et à la télévision, il s'agit d'un
service collectif.

L'économie des industries culturelles n'est pas sans rapport avec celle des services. Ainsi, le
mode de paiement est complexe, assuré directement par le consommateur – dans le cas du
cinéma – où indirectement par la publicité – pour ce qui concerne la plupart des médias. La
relation économique est alors triangulaire : les médias vendent une audience aux annonceurs,
mais pour constituer et fidéliser cette audience, ils proposent au public des articles ou des
programmes audiovisuels.

Un autre financeur apparaît également : l'État. Il prend en charge certaines chaînes de radio et
de télévision, il subventionne la presse à travers différents systèmes d'aide touchant
notamment au transport.

Ainsi les industries culturelles s'inscrivent-elles dans deux circuits économiques différents,
permettant de distinguer deux types d'industries culturelles : l'édition et la « culture de flot ».

https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/industries_culturelles/39080

1
Dictionnaire des politiques culturelles,de la France depuis1959,CNRS
EDITION-LAROUSSE-BORDAS/HER2001,327p

2
industrie culturelle

La définition des industries culturelles

Forgée par l'écrivain français Charles-Augustin SAINTE-BEUVE en 1839, la notion de "


littérature industrielle " décrivait à cette époque-là l'imbrication entre les logiques
commerciales et le contenu éditorial des journaux". Néanmoins, en 1947, la notion d'industrie
culturelle " a été inventée pour la première fois par deux philosophes de l'école de Francfort,
Theodor ADORNO et Max HORKHEIMER et qui désignait la jonction établie entre la
production culturelle. 

et la technologie, le pouvoir et l'économie ; d'abord dans la photographie, puis dans le cinéma


et le disque, tout en s'élargissant progressivement pour toucher la radio et l'audiovisuel. En
1980, l'U.N.E.S.C.O. a intégré dans ses références la notion des " industries culturelles ", tout
en organisant en juin 1980 à Montréal un colloque international sous le thème : « La place et
le rôle des industries culturelles dans le développement culturel des sociétés »

 Les industries créatives les industries de contenus "industries de l'imaginaire"... nombreuses


sont les expressions qui désignent les " industries culturelles ". Cette pluralité d'expressions
rend difficile toute tentative de définition objective, voire même de délimitation des frontières
de son champ d'application. Concernant le deuxième ordre d'obstacles, il provient du fait que
les produits des industries culturelles ne sont pas uniquement des biens culturels, mais aussi
des services culturels avec des contenus et des formats différents, alors que la dernière
difficulté émane de la polysémie de son épithète qui renvoie à la culture.

Mais d'une façon générale, on peut dire que lorsque la production culturelle Cesse d'être
conçue d'une façon artisanale pour devenir industrielle, à ce moment la, on voit apparaître la
notion d'industrie culturelle. Autrement dit, l'inclusion du processus d'industrialisation dans la
conception de la production culturelle par l'application des techniques et des méthodes de
reproduction industrielle lors de la création et la diffusion massive de l'œuvre culturelle:
sérialisation, standardisation, division du travail, organisation de la production, la
concentration de la propriété...attribue à cette dernière une valeur ajoutée distincte de sa
situation initiale. Sachant que cette reproductibilité concerne notamment les supports de
diffusion, par exemple faire une copie d'un film ou d'enregistrement d'un disque et non pas
l'acte de création lui-même Dans la même veine, l'U.N.E.S.C.O. a défini en 1982 la notion d'"
industrie culturelle" au singulier comme suit : «D'une façon générale, on considère qu'il y a
industrie culturelle lorsque les biens et services culturels sont produits, reproduits, stockés ou
diffusés selon des critères industriels et commerciaux : c'est-à-dire une production en grande
série et une stratégie de type économique prioritaire sur toute visée de développement
culturel. On peut distinguer divers types d'industries culturelles : celles où une création,
encore le plus souvent artisanale, fait l'objet de très nombreuses reproductions, grâce à des
procédés industriels et à l'emploi de machines. C'est le cas du disque, du livre, de la
reproduction d'art..

3
Dans d'autres types d'industries culturelles, le cinéma et la télévision en particulier, l'acte
créateur lui-même utilise, dès le départ, un matériel lourd qui entraîne de ce fait un
déséquilibre considérable dans la formation des coûts de production, ainsi qu'une utilisation
collective des moyens.

Alors qu'en 2000, un infléchissement remarquable dans la conception de I'U.N.E.S.C.O. peut


être observé à partir de la terminologie utilisée, car elle considère que la notion des "
industries culturelles " (au pluriel cette fois-ci) renvoie aux << secteurs qui conjuguent
création, production et commercialisation de biens et de services dont la particularité réside
dans l'intangibilité de leurs contenus à caractère culturel, généralement protégés par le droit
d'auteur. [...] Les industries culturelles ajoutent aux œuvres de l'esprit une plus-value de
caractère économique qui génère en même temps des valeurs nouvelles, pour les individus et
pour les sociétés. La dualité culturelle et économique de ces industries constitue leur signe
distinctif principal.» Ainsi, on peut noter que l'utilisation de la notion des " industries
culturelles au pluriel plutôt qu'au singulier peut signifier qu'il s'agit " plus d'une pluralité de
secteurs économiques que d'un processus global.

Enfin, si les industries culturelles sont fortement liées à un environnement technique, il serait
judicieux de les classifier selon l'aspect de leur régime de reproductibilité. D'abord, l'aspect
mécanique concernant en particulier le domaine de l'édition de livre, de presse; ensuite
l'aspect analogique relatif à la radio, à la télévision, au disque vinyle...; et enfin l'aspect
numérique pour la télévision numérique, CD ou DVD, échange sur Internet, etc. S'agissant de
l'U.N.E.S.C.O., il convient de souligner que sa conception élargie des industries culturelles va
au-delà des domaines de l'édition imprimée, du multimédia, de la production
cinématographique, audiovisuelle et phonographique, pour onglober également l'artisanat et le
design, voire même, l'architecture, les arts plastiques, les arts du spectacle, les sports,
Fabrication d'instruments de musique, la publicité tourisme culturel.

4
II.1" Approche L’UNESCO englobe sous le vocable industries créatives, les industries
culturelles et toutes les activités de production culturelle ou artistique, qu’elles aient lieu en
direct ou qu’elles soient produites à titre d’entité individuelle. Les industries culturelles
correspondent aux industries produisant et distribuant des biens ou services culturels qui, dès
lors qu’ils sont considérés du point de vue de leur qualité, de leur usage ou de leur finalité
spécifiques, incarnent ou transmettent des expressions culturelles, indépendamment de la
valeur commerciale qu’ils peuvent avoir4 . Les industries créatives sont celles dont les
produits ou les services contiennent une proportion substantielle d’art et de créativité. Elles
comprennent l’édition, l’imprimerie, l’audiovisuel et le multimédia, la production
cinématographique et musicale, l’artisanat, le design, l’architecture et la publicité2".

II.2 "Approche de l’OMPI l’OMPI ‘WIPO’ ’ (World Intellectual Property Organisation)


adopte un point de vue plus étroit que celui retenu par l’UNESCO et ne retient que les
activités économiques qui donnent lieu à des droits de propriété intellectuelle. Il s’agit des
activités de création, de production, de fabrication, de représentation, de diffusion, de
communication/exposition et de distribution/ vente des travaux et autres objets protégés. En
2003, l’OMPI, a produit un guide pour l’évaluation de la contribution économique des
industries du droit d’auteur5 . Les industries culturelles y sont définies comme des industries
qui produisent des produits qui ont une importance culturelle et dont le contenu est reproduit à
une échelle industrielle. Les industries créatives comprennent les industries culturelles
auxquelles s’ajoute la production culturelle ou artistique, réalisée en direct ou au sein d’une
unité individuelle. Les domaines couverts par cette approche sont : la presse et littérature, la
musique, la production de théâtre, l’opéra, la radio / télévision, la photographie, le logiciel et
base de données, les arts graphiques et visuels, les services de publicité, les sociétés de
management collectif et de copyright3"

II.3"Approche OCDE L’approche est axée sur la technologie, et souligne la nécessité de


prendre pleinement en compte les contenus numériques, qui ne sont généralement pas inclus
dans les outils statistiques utilisés pour évaluer l’économie de la culture. L’OCDE distingue le
cœur des activités culturelles, puis les industries culturelles et enfin les industries créatives.
Industries créatives (objets design, mode, instruments de musique, architecture, jeux vidéo,
publicité, etc.) Figure-1 Source : IAU îdF - Les industries créatives en Ile-de-France - mars
2010 industries culturelles (productions audiovisuelles, enregistrements et disques, livres)
Cœur des activités Culturelles (spectacle vivant, arts plastiques, patrimoine architectural,
cinéma) Actuellement, la définition retenue indique que les industries créatives se créent à la
périphérie des activités culturelles, parce qu’elles produisent principalement des services et
des produits pour des branches économiques situées en dehors du secteur culturel".4

2
organisation des nations unies pour l'éducation la science et la culture,2009, Rapport Les industries creatives
au maroc,6p Rapport Indust
3
idem
4
idem

5
II.4 "Approche CNUCED Selon la CNUCED, les industries créatives : englobent les cycles de
création, de production et de distribution de biens et de services dans lesquels les facteurs de
base sont la créativité et le capital intellectuel, regroupent un ensemble d’activités fondées sur
la connaissance, centrées sur l’art de manière non limitative et générant potentiellement des
revenus découlant du commerce et des droits à la propriété intellectuelle, sont composées de
biens tangibles et de services intellectuels ou artistiques intangibles ayant un contenu créatif,
une valeur économique et des objectifs commerciaux, se situent à la croisée des chemins entre
les arts, les services et les secteurs industriels, représentent un nouveau secteur dynamique du
commerce mondial".5

Les industries culturelles ont été « inventées » dans les années 70 dans un Mouvement à la
fois d'identification d'un mode de fonctionnement spécifique et dénomination d'acteurs en
partie nouveaux dans champ des politiques culturelles.

C'est ce qui affecte dans les recours contemporains à la notion d’industrie culturelle,
C’est la vision globalisante d'un phénomène qui ne manque pas de se référer à des exemples
Mais omet en général d'en déterminer le champ avec précision: on y range avec assurance le
live, le disque, le cinéma, le vidéogramme désormais aussi le CD-Rom, et , avec parfois
Quelque hésitation, la presse et la radio-télévision, déjà classés parmi les médias. pas plus que
ces industries culturelles ne
Correspondent à « l'industrie dans la culture » ou à « la culture: dans l'économie.

L’UNESCO englobe sous le vocable industries créatives, les industries culturelles et toutes les
activités de production culturelle ou artistique, qu’elles aient lieu en direct ou qu’elles soient
produites à titre d’entité individuelle. Les industries culturelles correspondent aux industries
produisant et distribuant des biens ou services culturels qui, dès lors qu’ils sont considérés du
point de vue de leur qualité, de leur usage ou de leur finalité spécifiques, incarnent ou
transmettent des expressions culturelles, , indépendamment de la valeur commerciale qu'ils
peuvent avoir. Les industries créatives sont celles dont les produits ou les services contiennent
une proportion substantielle d'art et de créativité.

Approche OMPI les activités économiques qui donnent lieu à des droits de propriété
intellectuelle. Il s’agite activités de création, de production, de fabrication, de représentation,
de diffusion, de communication/exposition.

L'OCDE distingue le cœur des activités culturelles, puis les industries culturelles, et enfin les
industries créatives. Actuellement, la définition adoptée suggère que les industries créatives
sont créées à la périphérie des activités culturelles. Parce qu'ils fournissent principalement des
services et des produits à des secteurs économiques autres que le secteur culturel.

Poussé par la technologie, mettant l'accent sur la numérisation complète. tenir compte du
contenu numérique.

5
id organisation des nations unies pour l'éducation la science et la culture,2009, Rapport Les industries
creatives au maroc,6p em

6
CNUCED les industries créatives: cycles de création, de production et de distribution de
biens et de services dans lesquels les facteurs de base sont la créativité et le capital
intellectuel. Ensemble d'activités fondées sur la connaissance, centrées sur l'art de manière
non limitative et générant potentiellement des revenus découlant du commerce et des droits à
la propriété intellectuelle, composées de biens tangibles et de services intellectuels ou
artistiques intangibles ayant un contenu créatif, une valeur économique et des objectifs
commerciaux, se situent à la croisée des chemins entre les arts, les services et les secteurs
industriels, Représentent un nouveau secteur dynamique du commerce mondial

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