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Séance 1 - 06/02/23
L1 INFOCOM - USPN
anna.tible.p13@gmail.com
Objectifs du cours
• Théoriques
• Connaître les principaux auteurs et courants théoriques en Histoire culturelle, et des médias en
particulier
• Maîtriser les principales dates et les principaux acteurs de l’histoire culturelle en France au cours
du XXe siècle
• Méthodologiques
• Construire un dossier théorique sur la place des médias à partir de contenus médiatiques
Modalités d’évaluation
• 1 dossier à 3 max
• 1 QCM individuel
Les attendus du dossier
• Choix du sujet, lien avec le cours, respect des consignes /3
• Construction du plan /1
• Séance 3 : Photo-reportage et presse magazine dans les années 1930 // Analyser une
photographie de presse
• Séance 4 : La télévision, nouveau média de masse dans les années 1960 // Analyser un contenu
télévisé
• Séance 5 : Mai 68, une rupture dans l’histoire culturelle // Analyser un document radiophonique
• « Ainsi, les médias sont l’un des lieux privilégiés d’où la société s’interroge sur
elle-même. Objets d’études, les médias sont également un moyen d’observer
et de comprendre le monde dans lequel nous vivons. »
• MAIS d’autres voient les effets des médias comme limités ou indirects (Paul
Lazarsfeld, Elihu Katz, 1955). Pour eux, rôle des leaders d’opinion, et de
l’entourage proche, autant que des médias. :
• « les médias peuvent être puissants mais dans certaines conditions (effets
« indirects »), sur certains segments du public (effets limités). »
Les cultural studies, la prise en compte du public
• Richard Hoggart, La culture du pauvre, 1957 sur le mode de vie et les loisirs de la classe ouvrière
anglaise dans les années 1950, et sa lecture de la presse.
• - La position dominante-hégémonique
• - La position négociée
• - La position contraire
• Laurent Gervereau, Une histoire du visuel au XXe siècle, 2003, distingue 4 ères
:
sociaux (la jeunesse, les classes favorisées, etc.), à laquelle ils participent (en
regroupant ou excluant des groupes dans leur discours et leurs représentations).
Séance 2 : La culture en temps de guerre - la 1GM et les actualités
cinématographiques, la guerre froide entre soft power et
contestations culturelles
Première Guerre mondiale et médias
• 29 juillet 1881 : Loi sur la liberté de la presse en France
La « Grande Guerre » :
une nouvelle forme de
conflit
Un conflit dévastateur
Morts : entre 9 et 10 millions
Blessés : 30 millions, dont 8 millions d’infirmes
Villes détruites au Royaume-Uni, campagnes en France
• https://vimeo.com/ondemand/
heroiquecinematographe
Analyse d’un document médiatique
• Nature/Type de document :
• D’après vous, pourquoi peut-on dire qu’il s’agit d’un « média de masse » ?
Le Service Cinématographique des Armées et les
actualités
• Volonté d’informer le grand public - Jeanneney « À la fin de la 1GM, le public des Actualités s’est élargi ».
• Sujets reconstitués dès début 20e avec Pathé Journal (1909) et Gaumont Actualités (1910) : volonté de
montrer quelque chose qui est réel mais qu’on ne peut pas forcément filmer en direct
• Volonté de montrer un panorama mondial des actualités grâce à un solide réseau d’opérateurs qui se
déplacent
• Hervé Callu, Agnès Lemoine : « Le principe du ‘’Pathé journal’’ est de présenter au public une information
vivante au fil d’actualités hebdomadaires constituées de sujets filmés ‘’à chaud’’ ou parfois
reconstitués. »
Une mise en scène qui fait passer un discours sur la guerre
• Péri-filmique : le générique et les cartons qui participent à la scénarisation avec la mise en mot du récit
(films muets). Utilisation d’adverbes pour rythmer : « aussitôt »
• Soldats qui tirent mais reconstitution évidente : pas d’urgence, pas de stress palpable, semblent très
calmes.
Rendre visible la
guerre au grand public
II. Une « culture de
guerre » ?
• Terme de « médias de masse » (mass media) apparu dans les années 1920 et est développée
au sein de l’École de Francfort (sociologues et philosophes Adorno, Horkheimer - noms à
connaître : eux sont critiques vis à vis des médias et développent sur l’idée d’une réception
passive, et d’une influence des médias sur les publics : ils parlent d’ « industrie culturelle »).
• Les images sont au coeur du développement de ces médias de masse (cinéma, actualités
filmées, photographies de presse), qui rendent l’information grand public de manière inédite.
• Et de ce qu’on va appeler à partir des années 1950 la culture de masse (la musique, le cinéma,
les livres qui sont diffusés à grande échelle auprès d’un large public).
III. La guerre froide (1947-1991), entre soft power et contestations
• https://www.youtube.com/watch?v=JELm6NkF7yY
• https://www.clionautes.org/hollywood-et-le-soft-power-americain.html
Les choeurs de l’armée rouge
https://www.youtube.com/watch?v=0jtnPcZtjLY
Le soft power, la guerre des cultures (Joseph Nye, 1990’s)
• https://www.youtube.com/watch?v=n4RjJKxsamQ
Rocky IV (1985)
https://www.youtube.com/watch?v=jVUckfaGj9s
La musique, contre-culture et outil de dénonciation de la guerre froide
• « I remember standing by the wall, and the guns shot above our heads; and
we kissed, as through nothing could fall. And the shame, was on the other
side. Oh, We can't beat them, forever and ever. Then we could be heroes Just
for one day… »
• https://www.youtube.com/watch?v=lXgkuM2NhYI
La musique, contre-culture et outil de dénonciation de la guerre froide
• Nena, 99 luftballons, 1983
• https://www.youtube.com/watch?v=Fpu5a0Bl8eY
• 99 ballons sont interprétés comme une menace, avec pour réponse la guerre et la destruction
totale. Dénonciation de la course aux armements
La musique contre la culture de guerre
• Sunday Bloody Sunday raconte eles nombreuses rixes entre l’IRA et l’armée
britannique, et en particulier l’histoire de deux dimanches particulièrement
funestes (1920 et 1972).
• https://www.youtube.com/watch?v=CkeDjLZMRRk