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Introduction aux cultural studies 1ère séance.

(18/09/18)

Dans cette introduction, nous allons plutôt nous concentrer sur les origines et les enjeux des
cultural studies, c’est-à-dire en soit, son histoire.

Tout d’abord, en 1964 naît le CCS (Center for Contemporary cultural Studies) à l’Université
de Birmingham.

CONTEXTE INTELLECTUEL/HISTORIQUE/CONTEXTUEL

En effet, les cultural studies s’intéressent à la culture médiatique alors que personne n’a la
TV. C'est-à-dire que cette étude est un peu avant-gardiste et anticipe le futur car en effet, à
partir des années 1930 aux Etats-Unis et entre 1960 et 1968 en France, la Tv devient plus
accessible bien que personne n’ait encore suffisamment les moyens pour avoir ce nouvel
instrument médiatique. Dans la culture contemporaine, on va se pencher sur l’économie et
ce et donc ce qui entoure ce milieu.

Dans les années 1950, soit 20 ans après les deux guerres mondiales, le mouvement débute
car les conversations tournent autour de ces évènements que sont ces guerres car les gens
vivaient dans les ruines. On cherche à s’informer, à communiquer, à se distraire.

I- Contexte historique de l’entre guerre.

1. Création de l’URSS.

La 1ère Guerre Mondiale avait déclenché la révolution russe de 1917. La paix revenue, le
régime socialiste s’installe.
URSS : Union des Républiques Socialistes Soviétiques naît en 1922. Nous savons ensuite que
Staline prend les rennes de l’URSS en 1929 jusqu’en 1952. Le régime de Staline repose sur la
collectivisation intégrale des terres et l’élimination des adversaires politiques sachant qu’il
ne se prive pas de faire déporter les minorités ethniques. Le procès de Moscou commence
en 1936. Tous ceux qui ont participé à la révolution bolchévique vont y passer. On ne sait
que peu de choses à propos de ce qu’il se passe là-bas. Du coup, deux entités vont se
développer séparément. Le monde dans lequel va émerger la culture médiatique est un
monde qui fait de tout cela un ailleurs relativement inconnu.
L’opposition se commence à cette époque entre les pays communistes et les pays
capitalistes. Cette création de l’URSS va diviser le monde qui était pourtant plus ou moins
unifié. Avant ça, les Etats-Unis étaient loin vis-à-vis du regard de l’Europe car en effet, c’était
les aristocrates russes qui s’y déplaçaient. C’est ce que l’on peut appeler la « bipolarité du
monde ».

2. La crise de 1929.

En 1929, il y a un évènement qui va bouleverser le cours de l’histoire. C’est un krach de la


bource de New-York. Cette crise était sans précédent. En effet, cela provoque une inflation,
soit l’augmentation des prix alors que la valeur de la monnaie diminue et à cela s’ajoute le
chômage qui est un phénomène massif. Avant la Seconde Guerre Mondiale, il y a un exode
rural. Les paysans se dirigent vers la ville afin de trouver du travail et fuir la misère de la
campagne mais après ceci, la ville devient encore plus dangereuse que la campagne et
n’offre plus aucune chance à personne puisqu’elle croule sous la pauvreté.

3. La montée du fascisme.

La misère des classes populaires urbaines vont les précipiter dans les bras des dictateurs. Il y
a un lien étroit entre la crise boursière et cette montée. Effectivement, depuis 1922 on
assiste à une revendication nationaliste avec Mussolini, le président du conseil en Italie. Le
point commun entre l’Italie et l’Allemagne est qu’ils sont à la recherche tout deux d’une
identité nationale. En Allemagne, Hitler est celui qui fait naître le fascisme et par la suite le
nazisme. A cette époque, l’Allemagne était plus fragile et en quête d’une identité nationale.
Hitler en arrivant assure une prospérité économique à coup d’armes et fait taire les
opposants. Le fascisme et le nazisme sont vus comme une nouvelle façon de voir en
politique. Soutenu par les passions nationalistes et l’exaltation de l’identité nationale à
propulser ces partis au sommet.

4. Le front populaire.

Pendant que l’Allemagne devient nazie et que l’Italie devient fasciste, en France, c’est le
front populaire qui gagne de l’ampleur en 1936. En effet, grâce à lui on acquière les congés
payés, les journées de travail sont maintenant passées à 40heures par semaines. Le front
populaire va donner l’exemple des avancées sociales que favorise le gouvernement de
gauche non révolutionnaires soit, le contraire du régime russe. Problème : le non
révolutionnaire ne dure jamais dans le temps puisque les autres imposent leurs idées.
II) Paysages intellectuels entre les deux guerres.

1. Le matérialisme.

Le culturalisme matérialiste est un terme fréquent proposé par Marx et Engels. Il désigne
une méthode d’analyse basée sur la situation concrètement vécue par les individus. Le
matérialisme historique suit la logique de la lutte des classes entre la classe ouvrière et la
classe bourgeoise. La classe ouvrière concerne les travailleurs en usine, qui subit le
Taylorisme des industries automobiles Ford (le travail à la chaîne) qui est illustré dans le film
« Les Temps Modernes » de Chaplin. On assiste clairement à une déshumanisation, dû à une
accélération des cadences. Ce monde post révolution d’octobre va connaître ceci : La classe
ouvrière est peu homogène. (Elle ne l’est pas). Le culturalisme matérialiste s’intéresse à ce
phénomène grâce à des enquêtes sociologiques à la fréquence dont les gens

[...]

1818-1883 => matérialisme historique par Karl Marx, avec un intérêt concret pour la vie des
gens. Cela va construire une conception de l’histoire en partie prédictive. C’est un
mécanisme qui fait du capitalisme un système sans avenir, que l’on ne fera que de basculer
la dictature du prolétariat. C’est une justification aux régimes totalitaires. L’histoire de
l’Humanité et l’histoire du conflit entre le dominant et le dominé et à la fin c’est l’inversion
du processus, c’est-à-dire que le dominant devient le dominé et inversement. Cela renvoie à
la Bible avec le règne finale du Christ. C’est une croyance qui ne risque pas d’arriver.

Georg Lukàcs, écrivain hongrois qui publie en 1923 « Histoire et conscience des classes ».
C’est un ouvrage dans lequel il rebondit sur un passage de l’œuvre de Marx, dans lequel
Marx parle de « fétichisme de la marchandise », c’est l’idée que le peuple va avoir un culte
de ce qu’il ne peut pas acheter. Il va survaloriser ce qu’il ne peut pas acheter. Lukàcs
dénonce ce que ce « fétichisme de la marchandise » va aboutir : il va aboutir à une
réification de l’individu. L’homme va se transformer en chose. Le Taylorisme le montre :
L’homme n’est plus qu’un outil. La société marchande produirait une déshumanisation. En
bref, le capitalisme par nature transforme l’homme en chose.

2. La psychanalyse.

Freud (1856-1939).

Selon Freud, l’individu est régi par des pulsions primitives inconscientes qu’il ne contrôle pas
(ne connaît pas) Que ce soit dans l’inconscient ou dans la lutte des classes, l’individu ne se
rend pas compte de cette lutte dont il est sujet. Il faudrait faire prendre conscience à cette
classe qu’elle fait justement parti de cette classe sociale et qu’il y a une réelle lutte entre les
deux. Il doit donc prendre conscience des classes comme de son inconscient. Ne peut-il pas
les maitriser tous ?
Marie Bonaparte (amie très proche de Freud qui a été sujet à ces premières psychanalyses)
va traduire en français les écrits de Freud. Ensemble, ce qu’ils vont montrer, c’est que les
œuvres d’art vont être travaillées par un certain nombre de fantasmes. Les fantasmes sont
majoritairement sexuels ou violents. Le puritanisme a, à cette époque, pris une grande place
dans la société. La psychanalyse est en quelque sorte contre le puritanisme.

3. Le structuralisme.

Ferdinand De Saussure (1857-1913) père de la linguistique moderne. Pour lui, l’idée est que
le signe linguistique est arbitraire. Il pose un principe qui va contre toutes les études de la
langue jusque là. On avait alors une sorte de sondage où les sons que l’on émet renverraient
à des mots primitifs, c’est assez flou. La langue est un système au sein duquel les signes
arbitraires n’ont de sens que par leur relation.

La grande œuvre de Ferdinand de Saussure est une œuvre posthume. Ses étudiants
réuniront ce qu’il leur a enseigné. Sera publié en 1916 le « Cours de linguistique générale ».
Mais à cet ouvrage passe inaperçu à l’époque car il est difficilement lisible. Il faudra attendre
la fin de la Seconde Guerre Mondiale pour que la conception des sciences humaines change.
Seuls les spécialistes de a phonologie s’empareront de cet ouvrage durant l’entre deux
guerre.

Spontagme : axe de la combinaison

Paradigme : Axe de la sélection.

 Origines et premiers enjeux

Exam final QCM

Le monde de l’entre deux-guerre est important car c’est celui dans lequel vont émerger les
études culturelles. Quatre grandes composantes :

La barbarie nazie

Après la libération : la découverte des camps de la mort, même les gens informés, n’avaient pas
forcément vu l’état des camps en vrai. C’est un retour sur un certain nombre de victimes, ‘est donc
une réelle prise de conscience de où nous sommes capables d’aller. C’est une chose de supposer,
mais de comprendre, de réaliser jusqu’où nous avons pu aller. Certain courants philosophiques sur la
négation de l’humanité était une crainte avant la guerre, puis après la guerre elle est une
constatation claire. En plus, cela confirme le cynisme des industrielles (avec le gaz utilisé pour les
camps), on a une prise de conscience, face à l’émergence de l’horreur. Le nazisme va illustrer le
pouvoir de la propagande encore plus le fascisme italien, avec des films de propagande esthétique,
on prend en compte le pouvoir de cette propagande, et un pays comme la France qui se réveille en
« victime » et les allemands en « coupables » au lendemain de la guerre. Totalitarisme, négation de
l’humanité, cynisme de l’industrie sont des vérités indéniables qui vont susciter un certain nombre
de procès entre le capitalisme et le communisme, car les dirigeants du capitalisme restent parfois les
mêmes du régime précédent. Mais, vu qu’on ignore tout du communisme et que l’on place la
résistance du coté des communistes. On a un aveuglement complet sur les crimes de Staline qui va
durer de la libération jusqu’à la fin des années 80. Le livre noir du communisme (avec des charges
historiques) est de 1997. Il y a un système d’idéal humaniste qui fonde la propagande du
communisme. Les fantasmes du début des années 80 de l’idée d’un régime communisme en France
provoque un coté paranoïaque chez la droite.

III) Un monde bipolaire.


Il y a deux blocs : le bloc de l’est et le bloc de l’ouest qui sont deux modèles de société totalement
différents et qui incarne des idéologies totalement contrastantes. Sans choisir un des deux camps,
on disait qu’on était pauvre intellectuellement. Soit on était un bon communiste, soit on était un
facho. C’est bipolaire à la base entre la Russie et les Etats-Unis, ca va se complexifier en 1949 plus
qu’intervient la mise en place de la République populaire de chine de Mao. Deux modèles
communistes : le modèle Staliniste ouvrier et le modèle Maoïste plutôt paysan. Il y en à un beaucoup
moins avancé industriellement parlant ? C’est un modèle rural. Ensuite, on envoie les intellectuels
aux champs, avec la révolution culturelle. La chine va confirmer encore plus que la Russie ça va être
cet hostilité aux intellectuels. Ce monde bipolaire c’est aussi le monde de la course aux armements.
Les premiers accords Sault pour la « non prolifération » sous Nixon en 70, c'est-à-dire que tout le
début du siècle est marqué par les armements des deux blocs. On est dans une intimidation l’un et
l’autre. On vit dans une peur de la bombe atomique, c’est une génération qui vit dans cette peur.
C’est la guerre froide, mais en Asie il y a des massacres en masse, il y a des affrontements mais ils
sont exportés. Tout cela nourrit une condamnation du contexte militaro-industriel. Cette idée est
intéressante, elle nous dit que dans les deux blocs il y a une complicité entre les acteurs économique
industriels de l’armement, les promoteurs de la guerre qui ont intérêt à puiser une force dans la
guerre, l’impression est que le système industriel alimente la machine de guerre et cela se fait sur le
dos du peuple qui subit, et qui paie des impôts pour ceci sans le vouloir puisque leur vie en est en
péril. Au lendemain de la guerre, l’Allemagne s’en sort mieux car elle n’a pas les frais d’armement et
militaire que la France et les autres pays possèdent.

La décolonisation.
Il y a deux empires coloniaux importants : La France et l’Angleterre. La classe dirigeante
supportait les prises coloniales pour l’intérêt économique. Au lendemain de la guerre, on
voit une explosion des empires coloniaux, et la première chose que la France veut faire c’est
reprendre l’emprise qu’elle avait sur L’Indochine qui va être une mauvaise idée puisqu’elle
va provoquer la guerre d’Indochine

1948 : création de l’état d’Israël en Palestine, cela va cliver deux camps entre les palestiniens
(le monde arabe) qui subissent l’arrivée des juifs et l’occident. Cela a crée des conflits, la
guerre du Vietnam va durer jusqu’en 75, la guerre l’Algérie va finir en 1962. On fait face à
une cristallisation des conflits qui sont envenimés, et les blessures de la guerre l’Algérie ne
sont pas toutes refermées. A la base, l’idée de la colonisation, c’était d’apporter la
prospérité, l’humanisme, en fait les valeurs de l’occident. En France, la libération des médias
c’est 1981 ou le journal télévisé n’est plus commandé par le pouvoir, qui n’est plus
contrôlée. (sous Mitterrand)

Le début du XXe a été marquée par un phénomène appelé l’exode rural. Les paysans ont
déserté les campagnes pour aller vers la ville suite à l’évolution industrielle ? C’est ce
phénomène là qui a engendré le prolétariat. Après la crise de 29, La seconde guerre mondial,
il y a la mécanisation des taches qui va supprimer des emplois (automatisation) le prolétariat
va être en crise face au chômage qui va prendre de plus en plus de place sachant que d’un
point de vue géopolitique, on sait très bien qu’une crise éco comme celle de 29 peut
provoquer une guerre mondiale. Le capitalisme va apparaitre contraire à l’intérêt des
populations. Le capitalisme exploite plutôt que de permettre de s’épanouir. La condition
ouvrière est en pleine mutation est on est dans les trente glorieuses et en 73 la crise
pétrolière.

IV) Les mutations culturelles de l’après guerre


1. L’existentialisme.

1946 : Sartre et sa conférence « L’existentialisme est un humanisme » Il y a une


dimension de l’euphorie d’après-guerre. Baby-boom entre 55 et 65. « L’homme est
condamné à être libre » Sartre. C’est essentiel du point de vue où l’on va « penser »
l’individu. Avant, il était dans une contrainte de choix constants. Mais cette libération de
la contrainte laisse l’homme seul face à son libre arbitre. « Deux positions face à ça : celle
du lâche, et celle du salaud. Le lâche va nier sa liberté au nom du déterminisme, celui qui
n’assume pas sa liberté. Le salaud, c’est celui qui pense que leur existence n’est pas
fortuite, qui pense qu’il a une mission à accomplir, et renie l’absurde de la vie » De
Sartre.

« L’existence précède l’essence » l’essence, c’est ce que vous aller faire de vous-même,
c’est la personne que vous allez construire à l’aide de vos choix. Il nous dit que l’on existe
d’abord, et que c’est les choix qui vont déterminer qui vous êtes.

02/10

Séance n°3

2. Les médias audiovisuels.

Le dbt du 20è siècle est marqué par le développement et deux inventions qui datent de
l’année 1895, grande année au niveau scientifique. Cette année-là, on invente à la fois le
radio et le ciné. Le ciné s’est crée avant guerre, Hollywood c’est 1911 et la grande star de ce
milieu était la France. Deux grandes directions : la prise de vue et l’imitation des Frères
Lumière. Ils vont envoyer toute une forme de série qui vont aller un peu partout dans le
monde […]

L’autre domaine du cinéma exploré à cette époque, c’est Mélies qui lui ne se veut ni
documentaire, c’est un grand spectacle. Il invente le cinéma en couleur. Il colorise les
pellicules. Les studios français à ce moment là sont tout à fait en pointe. Un problème, la
guerre de 14 va mettre en pointe le cinéma et après la libération, Mélies fini en horloger. A
Hollywood, il n’y a pas la guerre donc eux se développent. A la base il est un magicien de
foire qui a tout de suite comprit que le cinéma pouvait faire mieux que la magie. Il va acheter
les pellicules en Italie car les frères Lumière refusent de lui donner, et va réussir à faire
quelque chose de l’ordre du grand spectacle. Pour les frères Lumière, Mélies c’est équivalent
de la foire, pas du film. Il est en quelque sorte le précurseur du blockbuster.

Avant la guerre, le cinéma c’est quelque chose qui se repend beaucoup car on invente des
petits camions qui projettent sur un écran, avec le film à l’envers mais on peut regarder un
film dans la rue.

Le cinéma est une espèce de magie, le cinéma muet est le plus présent avant guerre. (ex
Charlie Chaplin) Puis pendant la guerre il devient un outil de propagande.

Autre média important, la radio :

1938 c’est la fameuse émission d’Orson Wells appelée « Le canular », adaptation de la


guerre des mondes est extrêmement importante. Il y a une légende qui va se crée est
importante qu’elle va avoir un impact directement sur les foules, même pour la puissance
propagandiste comme pour le cinéma. Notamment Leni Riefensthal

Brouillage de la radio = propagande nazie en France

La radio est omniprésente dans les foyers via l’information de Radio Londres et aux Etats-
Unis via les feuilletons radiophoniques, notamment Superman. La Première Guerre
Mondiale est la démonstration de l’aviation. En snd GM on va vraiment voir le pouvoir des
médias.

Quant à la télévision elle, elle va arrivée dans les foyers au milieu des années 50 aux états
unis et au milieu des années 60 en Europe. Ce retard est du à une raison technique est que
les EU choisissent la transmission par câbles et l’Europe la transmission hertzienne. 1964,
création du CCS également à cette année où la TV arrive en Lorraine. La Tv et la radio, va
monopoliser de plus en plus de loisir. C’est quelque chose de fondamental dans la
représentation des Cultural Studies. Cela va engendrer toute une série de fantasmes de
« C’était mieux avant », on va projeter sur les médias tout les problèmes du monde.
Dans les années 60, la propagande est la descendante des médias, car ils sont contrôlés par
les états. La Tv 1981 cesse d’être dirigée par le ministère de l’intérieur. On voit bien
comment les soupçons de propagande sont totalement justifiés. (ex film contre la guerre
d’Algérie jamais diffusés) La radio la plus libre était RTL car elle était diffusée du
Luxembourg. Cette tutelle de l’Etat est essentielle dans l’analyse des médias.

3. La société de consommation.

La libération est marquée par la mise en œuvre de ce que l’on a appelé le Plan Marshall.
Avant la guerre (La deuxième Guerre Mondiale), le continent dominant dans le monde, c’est
l’Europe, ensuite elle est détruite. Si l’on veut assurer un développement économique, il faut
aider l’Allemagne. Les Trente Glorieuses sont le développent économique hyper rapide, elles
se sont terminées en 70. Prospérité économique : pas de chômage, les pays se
reconstruisent. Cela entraine le développement des électroménagers donc la « Libération »
de la femme au foyer. On va voir arriver une vague de publicités où les femmes sont
concernées surtout pour ces éléments.

Deux grands éléments de la culture américaine vont être importés :

-Le libre service (1916 aux Etats-Unis) C’est un système fait pour susciter une augmentation
de la consommation. Ca arrive en 45 en Europe.

- Le Supermarché. C’est une invention de 1920.

La qualité de la vie va se mesurer de plus en plus à l’environnement technologique. C’est


cette avancée qui va faire aussi peur aux marxistes et au lucides de l’époque, de l’utilité de
ces objets. Pour ces détracteurs, toit cela va représenter l’aliénation des foules pour la
culture marchande.

L’analyse qui va être portée sur tout ca c’est que ca va divertir les foules, les eloigner des
questions de leur positions sociales, cela les divertit de la lutte, cela leur donne des objectifs
qui ne sont pas politiques, mais économiques, technologiques, d’acquisition de certains
éléments. Le grand reproche fait ans les cultural studies, c’est l’idée que cela va provoquer
les conditions d’acceptation du système. C’est l’idée qu’il uy a 2 manières de prendre les
choses :

 La manière de l’époque, assez sinistre : dire que l’on est heureux car on ne sait pas
que l’on est aliéné. C’est l’idée d’un bonheur factice. Ce n’est pas fondamentalement
faux.
V- Le paysage intellectuel de l’après guerre.
1. L’Ecole de Francfort.

La référence constante des cultural studies des études sur la culture populaire. C’est une
demi-douzaine de personnes. Théodore Adorno et Walter Benjamin sont deux personnages
à connaître. L’école de francfort est un phénomène qui se développe avant la guerre dans
les années trente et qui va être réputé, reconnu après la guerre. Il y a deux objets :

 Un livre sorti en 1944 « Dialectique de la raison » C’est signé par Théodore Adorno et
Max Horkheimer. Ils soutiennent l’idée que les lumières, le siècle des Lumières, les
lumières sont entrainées à produire l’inverse de leur projet. Le projet des Lumières
est un projet humaniste mais que dans sa mise en œuvre, c’est tout-à-fait l’inverse.
Pour eux, le véritable produit de l’idéal humaniste c’est de la mythologie et de la
barbarie.

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