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Histoire du Travail

M. Flonneau
06.08.53.56.43

« Aller à l’idéal et comprendre le réel »  Jaurès (décédé en 1914)


« Toute la prétendue histoire du monde n’est que la production de l’homme par le travail ».
 Marx : le travail et le marxisme est une compréhension de l’homme et du monde par son L.
Jean de la Fontaine (1621-84) : « travailler, prenez de la peine » gardez vous de vendre
l’héritage de nos parents nous ont laissé »

Bibliographie : Guide Michelin du Patrimoine industriel ; Alain Dewerpe, Les mondes du L


en France.

Il faut réconcilier la carte et le territoire, pour un voyageur dans l’histoire, cela va consister à
sortir des apparences et à voire que derrière, il y a des gens, des territoires.
Les sorties ont se but.
Mme. Curie est polonaise et a contribuer à la réussite de la France grâce à sa médecine.
19e : quelqu’un « industrieux » est quelqu’un de « travailleur ».

Evaluation : partiel fin de semestre d’3h  soit commentaire de doc soit dissertation au choix.

Nécessité de faire une chronologie thématique qui mobilisera des aspects politiques, sociaux
et culturels.
Le modèle de 1870-1940 fut consacré à la victoire de la république française en 1918. Nous
allons assister à l’apogée puis l’effritement du système républicain.
Quelque part, ce qui résulte en 1945 est en genèse dans la période antérieur.

Le L n’est pas forcément source évidente d’analyse.


Le 19e siècle est un monde sana aucune commune mesure avec le monde européens
d’aujourd’hui, c’est un monde perdu.
« Nous allons aller à la recherche d’un temps perdu »  tiré d’un titre de Marcel Proust. « A la
recherche du temps perdu » sort en 1913. WWI est une césure radicale dans la brutalisassions
de l’histoire et les changements des processus de production. Elle nous permet de devenir
marxistes, c’est l’avènement, en 1917 de l’URSS et donc l’idéologie est marxiste.
En France, elle a changé le sens du L, la nature des Leurs ainsi que les opportunité laissé aux
populations. Le 11 novembre est très important ici, il y a un sens du sacrifice nationale
attaché, le monde du L a été naturellement en 1e ligne dans la victoire de 1918, mais c’est une
fête pour l’armistice, on ne commémore pas la victoire mais le soulagement de la fin des
combats. Le 11 novembre, l’après guerre est en fait un avant guerre, il annonce 1940. Les
tensions int’l, agitations totalitaires vont arrivé, le monde du L va être influencé par ses
tensions.
Le modèle républicain s’effrite après cette date.

On commence en 1870, chute du 2nd empire et début de la 3e république jusqu’en 1940, fin de
la 3e et arrivé du régime de Vichy. Ce régime n’a jamais eu de validation démocratique.
Pétain, perçu comme protecteur, le souvenir du vainqueur de Verdun, n’est plus le même
qu’en 1940, il conduit une politique néfaste pour la France, ce régime n’a pas reçu de
validation démocratiques dans les urnes.

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L’aliénation : dont Marx est un théoricien de l’aliénation du travail. On va avoir une lecture
marxiste de forces du travail. Le marxisme offre une lecture idéologique qui peut être fausse
historiquement mais mérite d’être évaluée.
Il y a aussi des assignation : le monde de 1913-14, le métier vous choisit, et non le contraire.
Il y a une forme de déterminisme social, familial auquel le processus de civilisation de 2014 à
permis de faire rentrer le mot de mobilité social dans le monde d’aujourd’hui. L’assignation
est opposée à la mobilité.
L’ascension sociale est aujourd’hui une réalité. Marx décrit un moment d’appauvrissement de
la classe ouvrière alors qu’il y a eu une hausse du niveau de vie alors que les propos de Marx
sont basé sur la paupérisation de la classe ouvrière. Cette doctrine est fausse et est en
contradiction avec l‘histoire. L’espérance de vie d’un français moyen au 19e est de 35-40 ans.
Pendant 1 siècle, malgré le prétendu désastre écologique, le processus de dégradation
planétaire à quand même assuré une hausse du niveau de vie. Le temps de travail est de 70%
du temps de vie il y a un siècle, 1 siècle et demi. On passe sa vie à gagner sa vie. Aujourd’hui,
on est à 7-8% de notre temps de vie à travailler. C’est une révolution copernicienne.

Lorsqu’Emile Zola nous décrit des situations noires, il y a une forme de tragédie.
On ne va pas s’attacher à nos enfants alors que la mortalité infantile est une réalité. Il y a un
bouleversement de la réalité sensible par rapport à aujourd’hui.

Ca créait une force de L familiale. La loi sur l’obligation de l’école est une manière de
calamiser le L.On va inventer l’enfance, la dignité féminine, ce dont nous avons pas besoin
pour exister.
La condition ouvrière fut internationalement connu. De plus, le processus d’affranchissement,
une liberté est gagner au 19e. Le monde du L s’ouvre, le monde du L est un monde imaginatif,
futuriste, utopique.
Dans Futurible, Issac Hasimof l’envisage en 1876 à l’exposition universelle : il invente le mot
« robot » en 1950 dans un roman d’anticipation I, Robot. Il invente une fiction pour 2014, il
termine son texte par « l’humanité souffrira gravement de la maladie de l’ennuie, la
spéculation la plus ombre est que dans une société de loisirs forcée, la mot le plus glorieux de
notre vocabulaire sera devenu ‘travail’ ».
Le travail était la valeur suprême de la société et qui faisait du travail quelque chose
d’indiscuté et qui permet d’obtenir de l’intégrité. Nous analysons la constitution d’un
écosystème cohérent qui fait du L la valeur incontestée.
Le L était indiscuté. Il y a une imprégnation scolaire, là où les esprits sont malléables qui est
fondamentales à l’évolution du L.

Introduction
L’histoire totale signifie que l’histoire ouvrière n’est qu’une partie de l’histoire. On va parler
des divers mondes du L, il y a donc des nuances, cette histoire est culturelle, elle bénéficie des
annales, elle permet d’analyser les sensibilités autours du façonnement de l’humain au 19e.
Cette histoire est aussi une histoire de l’industrie, au sens des process industriel. D’emblée,
l’historiographie du cours ne se veut pas cloisonné ou scolastique. Nous allons analyser les
contours de la classe ouvrière.

I. Définition

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L’ensemble des activités humaine en vue de produire ou de continuer à produire ce qui est
utile : travail. Le travail est aussi une activité professionnelle, c’est une occupation perçue
comme une charge.
Travailler c’est la santé, mais c’est usant, c’est une charge lourde, il peut être perçu comme
étant quelque chose de pénalisant, de douloureux. Cela provient du latin traparium (ce qui
servait aux maréchaux ferrants à un assemblage de charpentes pour écarteler de cheval), c’est
devenu un instrument de torture par extension, de potentiellement douloureux. C’est utilisé
pour décrire le moment de l’accouchement, quelque chose de douloureux, qui affecte
physiquement. Le L actuel n’est pas déformant comme il a put l’être au 19e où ils pouvaient
être déformé par le L, il était assigné à sa machine, il peut avoir des conséquences
physiologiques.
Il y a aussi la définition de l’encyclopédie, œuvre majeur de l’esprit des Lumières, qui
annonce la révolution des idées, la libération de l’individu : « occupation journalière par
laquelle l’homme est condamné par son besoin et à laquelle il doit en même temps sa santé,
sa subsistance, sa sérénité, son bon sens et sa vertu peut-être. »
La mythologie le considérait comme un mal. C’est un mal au sens propre du terme
(physique). C’est aussi un motif d’orgueil car il est soumis, cela implique une idée de
soumission.
« Le travail est la meilleure des police » Nietzche. Le travail occupe, divertit mais peut aussi
préoccuper.
L’encyclopédie n’est pas révolutionnaire, elle accorde une valeur morale au L, o sort d’une
logique où le L serait juste une quantité de temps. C’est un enjeu fondamental de la société.
Le rapport au L est ce qui reste à ceux qui n’ont rien. On a basculé dans un monde où le L
peut être une souffrance ainsi qu’une vertu et un apaisement pour l’individu.

II. La pensée historique du travail


On commence à penser que le facteur humain intervient (Taylor).
L’idée de la dureté est politiquement omniprésente. Le monde du L est un monde contrôlé. Il
exige que des impensés, des aprioris idéologiques l’organise. Le L, perçu comme une fin en
soi, est un facteur d’épuisement.

(Lire texte droit à la paresse p. 12)

Il évoque la folie du L. Il évoque ce L que l’ensemble de la société l’horrifie. Il fut mal perçu
par les socialistes et communistes de l’époque. L’auteur prétend que la mise au L est à
l’origine de sentiment mortifère. C’est une vision quasi anarchiste du L. L’auteur (fondateur
du PS Francis avec Guesde) va développer cette idée s’oppose au droit au L de la déclaration
de 1848, le titre est une provocation.
L’histoire du L est aussi une histoire du totalitarisme politique. On va la voire se constituer
des utopies liées au L, le futur totalitaire, les idéologie oppressif, répressifs. L’utopie remonte
à Thomas Moore (1816) dans lequel le L a un rôle. Chacune des utopies alloue au L un rôle
du L, elles peuvent même devenir des idéologies. Il a un rôle fondamental de police et de
rapport sociaux.
Ex : Dans la société soviétique et nazi, elles font du L l’un des fondements de leurs
organisations. « Le travail rend libre » citation nazi à Auschwitz.
Le cinéma offre un reflet spectaculaire de l’utopie. Le premier film de science fiction est
Metropolis (1926). Il y a eu une lecture marxiste, c’est un film fondateur de la pensée
contemporaine. Il y a une construction du film par une réalité, celle de l’exploitation d’une
classe ouvrière par une clase dirigeante. Cela devient une société kafkaïenne (Franck Kafka).
Le monde du L va nier une petite part d’humanité.

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III. L’émergence d’une valeur
Le L offre une vision globalisante de la société. Il devient une valeur cardinale de
l’organisation de la société qui se retrouve dirigé par le L dès le 18e (Smith) dans le
mouvement des « Lumières écossaises ».
Smith invente l’économie politique lorsqu’en 1776 il publie a Richesse des Nations.
L’ancêtre du libéralisme, libéralisme à la Tocqueville, pose le fait que la valeur d’une denrée
quelconque pour celui qui la possède est égal à la quantité de L que cette denrée le met en
étant acheter ou commander. Il y a une relation entre le prix et la quantité de L. Il dit que le L
fut le premier prix, la monnaie payer pour l’achat primitif de chaque chose. Il fait un constat
sur la valeur du L. Dans cette logique, il suggère l’idée d’un circuit économique, d’une
diffusion, d’un échange. Le L, même s’il peut être utile à l’autosuffisance ouvre à un
commerce, il y a l’idée d’un jeu économique par échange naturel. Il y a donc une valeur L,
cette valeur n’est pas la valeur du L. Cette valeur L permet l’échange, le commerce.
David Ricardo, anglais, en 1821 dans Les Principes de l’économie politique et de l’échange,
évoque la division du L. Il en est témoin. Marx n’était pas témoins de l’évolution du L.
Ricardo voit l’émergence des manufactures. Dans l’analyse des manufacture, il point le fait
que le travail a la tâche, le cède, peut à peu à celui qui est définit par le temps qu’il occupe. Le
temps de L devient la mesure de la valeur L. D’où une division du L, d’où l’émergence de la
gestion du temps de L ou de l’E, d’où le fait que la chaine ou l’atelier est un endroit où les
choses se passent.

(Louis Renault visite des usines et voit que la chaines n’est même pas 1/3 de l’usine, c’est
majoritairement des bureaux de gestion de l’E).

La gestion, l’organisation, l’ergonomie sont des inventions de l’économie politique avec une
nouvelle discipline temporaire (tps de L) et spatiale (organisation). Le grand point novateur au
point de vue des machines est le temps. Avant, on travaillait à la tâches, en raisonnant au
temps de L arrive l’aspect cardinal d’être contrôlé par le temps. Cette dimension qui peut être
violente, à donner lieu à des conflits et des procès considérable. La grande invention de la
révolution industrielle est la pendule.
Toujours pour Ricardo, en symétrique contrôle du temps, apparaît cette notion neuve de
temps de non travail, où le travail se reconstitue une force de L, pour se divertir, accéder à des
loisirs. C’est aussi une histoire des temps libre, des loisirs, des sports (qui enferme les loisirs
dans des institutions).

Il faut évoquer la contestation paradoxale de cette valeur par Marx, qui constate l’existence de
cette circulation des b de consommation, d’échange naturelle qui constitue des circuits
économiques. Marx émet un doute méthodique, radicale qui consiste à élaborer le concept de
plus value : la valeur d’un B Ler excède la simple somme de L. Elle excède pour le capitaliste
et non pour l’ouvrier ni pour le producteur. L’ouvrier n’est pas rémunéré pour la valeur
d’échange des B qui est le fondement du système capitaliste. D’où se bénéfice dont profite les
capitalistes et donc la légitimation de la lutte des classes. Cette légitimation se met en place
vis-à-vis de l’échange capitaliste à partir du moment où l’échange créer la plus value qui
bénéficie seul au Kiste.
Il y a donc un enrichissement illégitime à partir du L d’autrui. Marx en arrive à l’équivalence
qui constitue l’aliénation de la classe ouvrière, une société Kiste est une société où les
prolétaires sont spoiler, dépouiller de leur valeur ajouté et où ils sont sensé constamment se
paupériser. Cette paupérisation est le fondement de la lutte des classes. Cependant, ce principe
n’a pas reçu de résultat concret, on constate un enrichissement relatif du prolétariat. La

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valeur-travail devient une valeur suspecte. Certains penseur introduisent un doute ; ce doute
n’est au départ que marginal puis devient central avec de grands évènements qui vont remettre
en cause le déroulement de la civilisations et de l’histoire (guerres à commencer par 14-18).
Le L qui était devenu le dynamisme de la civilisation se retrouve douter, questionnent le
fondement de la modernité. Le L est vu comme une valeur de progrès.
(Tour Eiffel, expo universelle 1889 p.9 : emblème de l’organisation progressiste de la société ;
cette Tour Eiffel est le symbole de tout ce que le progrès peut importé, prospérité et paix, s’il
fallait un exemple de cette croyance dans le monde positif que le L est sensé faire advenir, ce
sont les expos universelles, elle s’inscrit dans la continuation des expo de l’industrie).
Ces expositions apparaissent à la fin du 18e, ce sont des expos du L, de l’industrie et des
beaux arts. Le point de départ est 1851, à Londres, le première expo universelle avec la
construction du Crystal palace.
1855 : 1e expo parisienne ; afin de bien faire comprendre que le progrès était au cœur du
dynamisme économique. (1867,1878,1889,1900). On reconfigure le monde du L et
rassembler tous les pays qui veulent y participer.
Les US en 1876 organise leur première expo à Philadelphie (capital historique) où avait était
signé la déclaration de l’indépendance. Puis en 1893 à Chicago : commémoration des 500 ans
de la découverte des Amériques, l’exposition colombienne.
Les expositions universelles dotaient de valeur le L, il y avait un consensus. Cette valeur fut
fragilisée part la WWI, les expositions universelles qui suivent n’ont plus le même sens.
Modernité, progrès, travail forme un triptyque crucial et font du L une valeur central de la
société.

IV. La remise en question du L


Ce L entre dans une phase de doute radicale après WWI, à cause de la bombe atomique, il y a
un questionnement sur la vanité de la valeur-travail. L’histoire de l’homme au 20e est aussi
une histoire d’émancipation personnelle.
Au lendemains de WWI (ou 2 ?), le volontarisme économique conduise à la partialisassions
du L et à la perte de sens globale. Il y a une émergence des OS, spécialisé en rien là où
l’artisan avait encore du sens. Dans ce contexte, la valeur-travail disparaît. Où va le L
humain ?  Friedmann 1951
1969 : Raymond Haron : désillusion du progrès, après 1968 : remise en question du mode
capitaliste.
Les Y lié au K augmente de façon scandaleuse vis-à-vis des Y du L.

Alain Corbin : historien du sensible : il a étudié les sons dans les campagnes, les sons des
cloches sur le rythme, les croyances religieuse. C’est un historien du bronzage, de l’invention
du territoire du vide, de la plage. Les côtes étaient les territoires du vide, la découverte du
rivage était une découverte du temps de loisirs. Plus le corps était blanc mieux s’était.
L’histoire sensible devient une histoire à part entière. Le rapport aux émotions, aux sensibles
est radicalement différent. C’est un instituteur. Il habite à Limoges, les Limousins étaient très
célèbre aux 19e ; ils sont connu pour être maçons. Ils proviennent du monde rurale, étant
agriculteur, il font du L saisonnier (maçon creusois) à Paris pendant l’hiver. Ce moment est
considéré comme la saison morte aux champs, il décide de venir à Paris. Les maçons creusois
venaient en 15 jours massivement.
Vomor ( ?) va délivrer de la culture générale dans les villages (Madagascar, l’Algérie, Tunisie,
Soudan, le Patriotisme en 1884, Charlotte Cordet (?), Jeanne d’Arc, les grands rendements

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dans l’agriculture (logique productiviste associé à l’agriculture), les bienfaits de l’union et de
l’association 1895, La gelée ; ses causes ses effets, la valeur-travail).
Paul Bomore (?) : dans la journée il est maitres d’école. Il croit que sa paroles avec le peu de
sciences qu’il connaît, c’est un idéaliste, comme le sont les idéalistes républicains de cette 3e
république qui vont construire le modèle français. Il diffuse la parole de la République. Il
s’habille en noir, pareil que le curé avec lequel ils sont en concurrence. Il a fait sa carrière à
Bertomol ( ?), il a fait Normale Sup, il épouse une institutrice (regroupement patrimoniaux et
rester dans le métier jusque dans l’intime). Le L devient la clé de l’existence individuelle. Il a
eu 1200 auditeurs cumulés avec toutes ses conférences. Les maçons ont Ler avec noblesse à
Paris. Il évoque Pulvis de Chavasne (?). Le L est le fondement de la morale. Le L est aussi ce
qui fait la grandeur de l’homme. Il cite de grands auteurs, Victor Hugo. Il évoque les valeurs
associés au L, la science, le joie, le savoir, la vie. Le L c’est le fondement de la charpente de
notre morale laïque devenu la République.
Cette république est sure d’elle même, elle évoque ae noblesse du L qui n’est pas agricole.
C’est une ligne de fracture de la société française de l’époque. Elle voit les paysans mépriser
les ouvriers car ils ont des horaires de L, des tâches qui n’ont pas l’air si terrible que ca, ils
sont méprisé et un peu jalousé. Bomore dit qu’ils ont aussi de la noblesse. On est dans une
conception Ricardienne du L (faire le L à la tâche et non pas à la pièce). Le Leur nouveau est
celui de l’industrie. Ce que Paul Bomore met en valeur c’est le respect que l’on doit à toutes
les branches du L. Tout le monde n’est pas convaincu de la noblesse du L ouvrier. Une grande
tension se créer entre les villes (en voie de développement) et la campagne pendant la
Commune. Paul Bomore évoque les tensions liées au temps de L, au répons hebdomadaire
(loi de 1906). Il évoque des intellectuels de l’époque, Paul leroi Bollieux (?) et créer un débat
autours des valeurs républicaines. Cette création par un instituteur répond à la demande de
Jules Ferry de l’époque. M. Bommore porte la parole officielle de l’Etat et notamment de son
ministre qu’il cite. Dans cette logique, il diffuse une idéologie républicaine. Il cherche à faire
des citoyens « patriotes », qui connaissent les colonies, qui connaissent la valeur de la
révolution française et de la guerre. Le programme idéologique tire son fondement dans
l’école, rare à l’époque. Il y a un respect des élites à l’époque. Il fait du L une valeur de
bienfait absolu, il demande à ses auditeur d’appliquer cette valeur et donc de Ler, il demande
la transmission de cette valeur. Il demande l’application de ce que Corbin appelle « les valeur
d’un monde disparu » et notamment la valeur du patriotisme dans cette société où on n’a pas
le temps de se cultiver.
1914 : validation des valeur républicaine. Dans la construction du pacte républicain, Bomore a
fondé le sacrifice et la valeur L ainsi que sa dureté était une évidence.

Texte de Georges Frant et Célestin Bouglé : il tutoie l’enfant. Le tutoiement est pédagogique.
On fait sentir à l’enfant le progrès social et le progrès du droit du L et de la société
républicaine toute entière car il y a un doute sur la solidarité de la société. On est dans une
perspective comparable à celle de Bomorre, il faut redonner un sens à la communauté
nationale. En 1838, la société française est divisée. Il y a un consensus sur l’union sacrée au
combat ainsi que les divisions de la société française.

Commence en 1789 :
Le désordre qui a suivit aurait pu conduire à une monarchie constitutionnel, or, le roi
trahissant les idéaux de 1789, le roi est déchu.
En 1793, une autre forme de pouvoir se met en place (directoire, consulat), émergence de
Napoléon 1er. Il va se faire sacré empereur en (?).
Le 1er empire est l’achèvement de la révolution. Napoléon 1er à donner la libertés aux italiens
et espagnoles et à créer un germe de liberté dans les empires, ce termine en 1815 (Waterloo).

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Puis Restauration : Louis 18 et Charles 10, c’est une monarchie de restauration de l’Ancien
régime.
1830 : 26 27 28 juillet, un nouveau roi est porté au pouvoir : Louis Philipe 1er. C’est la
monarchie de Juillet qui prend fin en 1848 avec la révolution de février et de juin.
Arrive la 2e république comparable à la république américaine, le président à un pouvoir fort,
une seule chambre, 4 ans, le 1er est Louis Napoléon Bonaparte qui commet un coup d’Etat
(1851) qui fut élu au suffrage universelle avant de faire le coup d’Etat.
Il fonde un nouvel empire fondé en 1851 dures jusqu’en 1970, proclamation de la république
le 4 septembre 1870.
3e république arrive dans un contexte d’instabilité.

Le travail : question républicaine, culture société politique sous la 3e


république ?
I. Le séquence 1870-1918
Nous voyons l’émergence d’un modèle, l’emérgence d’un modèle nouveau dans la stabilité
plaçant le L au centre de la Répubique.
1789 : déséquilibre profondément la France qui était fondée sur la société d’ordre.
Désormais nous sommes dans une société qui aspire à devenir une démocratie mais qui ne l’ai
pas.
Les questions ouvertes par 1789 :
• Question politique : instabilité constitutionnel ? politique ?
• Question religieuse : contre l’Ancien Régime
• Question sociale : cruciale et va apporter des réponses parfois indepassable dans
l’horizon politique français.
e
La 3 république va apporter progressivement des réponses.
Dans la tradition politique, la révoltion traduit la fin d’une société de privilège et témoigne
d’une volonté do’rdre démocratique où le SU est une possibilité d’exercice de la souveraineté
populaire. La volonté d’un ordre démocratique peut aussi passer par un droit de vote canalisé,
tempéré (ex : modèle censitaire). Force est de contaster que le SU qui a émerger comme une
solution s’est accomodé de régimes totalitaire.
La 3e république doit résoudre l’instabilité politique.
La question religieuse se pose dans la France de la fin du 19e réputée « fille ainé de l’Eglise ».
C’est une question qui confronte l’horizon des croyances, de la foi et l’individualisme libérale
que la révolution créer. Comment peut on associer les 2 ? Ces questions sont toujours très
contemporaines. Comment l’Etat peut composer avec la déchéstiannisation. Il y a un grand
doute répandu sur la mort de Dieu. La Science dément les dogmes religieux ; le doute
s’installe vis-à-vis des croyants, de leur entièreté. Nietzche proclame la mort de Dieu,
notamment. La question religieuse et la crise des conscience pose question dans la
république.
La question sociale renvoit à la place que doit avoir la classe ouvrière dans la république.
C’est l’émergence de la lutte des classes. L’affrontement est violent, c’est une guerre des
classes. L’idéologie marxistes pose la question d’une possible nouvelle révolution. Quelle
place faire à la classe ouvrière en voit se conscience de son pouvoir ? Il y a des risques de
violences et de débordements. La violence sociale est fréquente au 19e du fait des multiples
tensions révolutionnaires violentes. La Commune de Paris fait 20 000 mort au moins.
La société française évolue, il faut prendre la dimension culturelle ; pour détourner le peuple
de la tension, pour apaiser le peuple, des dimensions nouvelles de l’existence personnelle
apparaissent comme le sport ou le loisir. L’apparition du temps libre, pour ne pas l’investire
dans des causes révolutionnaire se voit cloissoner aux sports ou aux loisirs.

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Pourquoi n’y-a-t’il pas eu de révolution russe en France ? Pourquoi la Commune est elle le
dernier moment où la France tremble sur ses bases ? Comment est ce que la classe ouvrière
s’est trouvé légalisé dans le processus politique global ?

A. 1870-1879 : la lente installation de la République des républicains


Il y a un long enfantement de la république. C’est une république enfanté le long des lys, le
long de la monarchie. Il n’y a pas de nécéssité républicaine, il n’y a pas de téléologie.
Le gouvernement de Défense Nationale est mise en place pour faire face à la Prusse, à la
guerre. Le régime est né d’un défaite de Napoléon 3 à Sedan. Il n’y a pas de régime à la place
du 2nde empire.
Il faut attendre le 4 septembre pour que ce régime soit proclamé de l’Hotel de Ville le 4
septembre. Paris est assiégé, Paris continu la guerre. Gambetta (imigré italentiens qui devient
président du conseil) prone un gouvernement de Défense Nationale. Il refuse, dans un 1er
temps, de signer la paix.
L’armistice est signé le 28 janvier 1871 et c’est dans ce contexte que les parisiens refusent de
subir l’oppression allemande. Le 10 mai 1871, le traité de Francfort pose les conditions de la
paix.
Pendant la semaine sanglante, l’ordre politique vacille en France. L’élément fondamentale est
l’assemblé à majorité monarchistes qui sont envoyer à Bordeaux et choisit Thiers comme chef
de l’exécutif qui décide de faire la paix. Cette paix déplait fortement au parisiens qui prône,
pour certains, une politique communiste , anarchistes ou répubblicains. La république, à
l’époque, c’est faire la guerre, les ruraux souhaite revenir à la paix.
La république, au départ, est un choix par défaut.
De plus, la monarchie n’arrive pas à se constituer. Les 400 députés monarchistes
souhaiteraient porter au pouvoir le petit fils de Charles X ; il refuse au nom du refus des
symboles de la Révolution, il refuse le drapeaux tricolore, il souhaite une réelle Restauration.
Ce refus profite à un homme politique de l’époque le maréchal Mac-Mahon qui est
monarchistes mais aussi légaliste (élu en mai 1873). Pour les monarchistes, c’est une solution
d’attente. Sa politique vise à rétablir une moralité qu’on vise perdu par la débauche du 2nd
empire. Le maréchal Mac-Mahon prend des mesures opposé à la Commune, il n’hésite pas à
soutenir la papauté (prise de Rome lors de l’unité italienne, la Pape pert sa souveraineté, est
créer la Sacré Cœur à Paris qui devient un monument d’expiation des crimes de la
Commune), politiquement, c’est aussi le signe de l’alliance de la France et de l’Eglise
catholique. En terme constitutionnel, la 3e république a un président mais n’a pas de
constitution, elle est conforter par les lois de 1875 pour fixer le provisoire de ces institutions.
Ces lois constitutionnelles établissent un régime constitutionnel fort et puissant dans lequel le
président est élus à la pluralité des 2 chambres pour 7 ans. Le congrès (AN : sénat et chambre
des députés) utilisent le château de Versailles comme capitale politique et le président de la
République possède des pouvoirs qui sont considérables. Il n’y a que la pratique qui va
témoigner de l’équilibre des pouvoir.
La crise du 16 mai 1877 : la victoire des républicains, la logique du régime est présidentielle
jusqu’à cette crise parlementaire. C’est l’affronteement entre Jules Simon (président du
conseil républicain) et le maréchal Mac-Mahon qui reste sur sa ligne monarchistes. Mac
Mahon s’oppose à la nouvelle chambre des députés et dissout donc l’assemblé avec la souhait
de voire une majorité monarchiste. Ce n’est pas un coup d’Etat c’est prévu par les textes
constitutionnels. Le camps républicain va faire de cette dissolution l’objet d’une crise. De
nouvelle eléctions arrivent et la question est qu’il faudra se soumettre ou se démettre
(Gambetta). Les éléctions confirment une nouvelle majorité républicaine, Mac-Mahon se
soumet, il accepte la prééminance du pouvoir démocratique. Le pouvoir législatif devient
dominant, le président se cnatonne dans l’irresponsabilité (La fièvre hexagonale de ?). La

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lecture à venir est la chambre, le parlement qui devient le vrai cœur du pouvoir. Le droit de
dissolution ne fut plus jamais utiliser par le président de la république.
Un président républicain est élu après, c’est Jules Grévy. Devient un rpésident purement
républicain donc sans pouvoir. Il est dans eun logique de conservation des institutions.
Pendant presque 1 siècle, la présidence va être soumise au parlement. Il y a une déviation
parlementaire du régime conforme aux institutions.
Elle s’enracine.

2. L’enracinement et crises de la République (1879-1889)


Il faut stabiliser la société, elle va se constituer en un ensemble de valeur. Elle se constitue
comme un écosystème équilibré. La république s’édifie au travers des crise mais reste le seul
régime sur lequel s’accorde les français.
Aout 1884 : 5 ans après l’élection, il y a une révision de la constitution à Versailles prone le
principe de l’intangibilité ddu régime républicain, il est inscrit dans la loi. On interdit aux
membres des familles royales et impériales d’accéder aux présidences de la république.
Les lois vont surtout conforter le système de valeurs. La république ne va pas se contenter de
s’interesser à la politique mais aussi à la vie quotidienne et à divers éléments qui constitue une
société républicaine.

Les lois fondamentales : Tout d’abord, le premier domaine est l’école. La répubique va créer
les français républicains, une construction, une frabrique. Jules Ferry ait l’un des fondateurs
qui rend l’instruction publique obligatoire, y compris pour les filles. La mission est très claire,
Jules Ferry le résume : « un homme éduqué ne se révolte pas ». Les lois qu’il fait voter
(gratuité, obligation, laicité) font que Jules Ferry part du principe que l’éducation est le
maielleure remède contre la révolution.
Dans ce contexte, texte Le Tour de la France par 2 enfants : les familles vont se le passer pour
répendre les valeurs républicaines. Etudié par Mona Hossouf qui à parler du résultat
républicain de cette composition française. La France est la composition de population
différente. L’identité nationale est un processus. Le modèle républicain est transmit par
l’école. Il vise à donner un modèle moral. Comme elle n’a plus de Dieu, il faut de la morale.
Les libres penseurs de l’époque sont exigeant, c’est une forme de morale laïque. La
républiques ce sont des traits de désintéressement, de courages physiques, courtage physique.
La république délivre aussi une leçon de patriotisme vise à donner une idée moibs abstraite du
territoire national. Ils sont ous deux orphelins, ils trouvent une solidarité maternelle. Cette
école est une machine de guerre pour former des bosn citoyens qui peuvent devenir de bons
soldats (exercice physique, sportifs).
Le curée voit d’un mauvais œil cette scolarisation mais c’est e seul. La fabrique des élites, le
processus des bourses au mérites qui est aussi la clé du fonctionnement de cette pyramide
sociale républiacaine. Science Po apparaît en 1871 sur le modèle de construction des élites
prusiennes. Chaque guerre, chaque défaite à une valeure sociale (ENA créer après WWII).
D’autres lois, comme sur la liberté d’expression ; la liberté de réunion et d’affichage (1881),
sur le représentations syndicales (1884), droit de grèves (1864), sur la liberté d’association
(1901), l’émencipation des femmes, le droit de divorce ; la préocupations féminine est
républicaine.
Tocqueville : il y UNE constitution de démocratie au US. Le processus est smooth. En 1831,
quand il visite les US, il va voire les prisons ; il rencontre des signataires de la déclarationn de
l’indépendance. Il visite donc les haute sphère mais aussi qui il y a en prisons. Il voit que l’on
ne punit pas de la même façon ni les mêmes crimes. Il est surprit de vire des violeurs en
prisons aux US alors que ce n’est même pas caractérisé dans le CC en France.

9
On est dans une logique d’émencipation. La république appuit sur cette émencipation
république et intègre les femmes à ce processus républicain.
Les lois sur le L : la légalisation du droit du L, sa construction, son édification, le L est la clé
pour remedier à l’injustice sociale. Faut-il escompter des révolutions sociales à nouveaux ?
Faut-il craindre des émeutes telles que la Commune ? Il y a 2 antise des républicains : éviter
ce qu’il s’est passer en 1871, eviter la cessetion sociales, éviter que le conflit de classe ne
devienne violent. Il faut aussi éviter les 93 (1793) : la terreur révolutionnaire, la scission
sociale, la secession.
La quête de la paix sociale (the search for social Peace de Judith Stone (?) : il faut encadrer le
prolétariat du profondeur en lui donnant des garantit.
Le L va être rendu légale, la classe ouvrière va être itnégrer : la lois sur les syndicats,
l’invention d’une liberté nouvelle, il faut une relation contractuelles et non plus
conflictuelles ; il faut reconnaître les valeurs qui structurent la société. Il faut rencoanntre à la
bourgeoisie qu’elle L, contrairement à l’aristocratie. Il faut reconnaître que le temps de L est
un enjeu négociable entre patrons et ouvriers et l’Etat va devenir de plus en plus arbitre, une
figure établie, inventé de l’Etat providence ; c’est une invention du tournant sociale
républicain de la fin du 19e. Ce tournant sociale républicain réformiste st la vrai
problématique de la stabilité de la 3e république. Elle intègre des populations qui étaient
excluent, elle refuse une lecture figée de l’aspect social. La modèle répubicain permet à
l’ouvrier de gravir l’échelle sociale. On est dans une logique où la grande aspirations de la
révolution française : l’égalité.
Cette grande inspiration égalitaire, qui veut créer « une sociétés des Egaux » (Pierre
Rosanbannen). Ce grand fantasme de la société française peut rendre tout le monde pauvre
pour être égaux. La République est la quête absolue de l’équité et non pas de l’égalité. Dans la
devise républicaine qui s’installe, elle ne commence pas par égalité mais par liberté. La
société des égaux n’est pas un fantasme républicain mais révolutionnaire. La république
apporte l’idée que cette équité peut être concquise, la possibilité d’ascension sociale est
menagé dan la pacte républicain. La traduction politique est que les forces révolutionnaire
(socialistes et communistes) vont devoir composées avec le modèle réformiste républicain.
Jean Jaurès : le type même, l’archétype, de ce modèle réformiste ; il répond en 1897 à une
nequête sur la conditions sociale en Europe (en même temps qu’entre autre Guesdes) : le PS
est certes un parti de combat, d’assault, qui vise à concquérir, il y a un effort créateur et
réformateur ; il témoigne de son méprit pour le grand Kiste ; il répond que la puissance du K
n’apparaît ni comme sacré ni comme invicible. Nous ne guettons pas les miettes de piuvoir,
nous aurons le pouvoir tout entier pour notre idéale tout entier. Nous n’avons pas besoins
d’être des émettiers en un temps où la légalité est révolutionnaire.
Il y a un jeu électoral auquel il a participé, il suffit de voter, le républicain éduqué vote et
accepte. « Le régime parlementaire peut être un formidable engin de dislocation et de
rénovation », par la réforme. C’est dans les vieux clocher que nous sonnerons les temps
nouveaux. Le socialisme de cette période à une conception réformistes de la société.
Des lois sont voté, en 1898, arrive la loi sur les accident du L : la rationalité se trouve dans
cette lois. En posant l’Etat et la justice comme des instace de pacification des conditions de L
(1906 : plus de 1099 mort d’un coup à Courrière). Il y a une réalité de l’insécurité du L. Cette
loi dit que la charge de la preuve devra être apporté par le patron pour démontrer que son
engin de L n’était pas dangeureux. A partir de là, l’Etat devient un recours, cette loi améliore
la condition de L grandement. La France rattrape son retard. Se trouve désamorçcer la crise
permanente, ils peuvent avoir des représentant, se retrouver en syndicat. Ils ont une forme de
sécurité. Dans le cheminement des lois sociales, cette loi impose le tournant sociale
républicain. Ce tournant conduit à épargner de trop fortes tensions ; la République est de plus
en plus sociale (ce n’est pas la Sociale, que demande des socialistes).

10
Lire p. 87-88 : liberté égalité fraternité, L, justice etc.

Chapitre 2 : les « révolutions industrielles » et les nouveaux cadres du


travail au 19e et début 20e
Comment la révolution industrielle est un objet historique complexe ?

La dialéctique marxiste est insuffisante pour comprendre ce qui touche aux autres dimension,
autre que politique : culturelle, technologiques et sociales. Le 19e est la siècle des révolutions.
Il y a une révolution démographique qui fait que l’Europe connaît une transition
démographique qui la conduit à dominer le monde. Dans un débat récurent de décadence
national, qui fait de la faiblesse démographique un débat, la croissance démographique est une
réalité et l’Europe réussit, grâce à la médecine et au niveau de vie, à augmenter sa population.
Cette population devient de plus en plus urbaine ; les villes deviennent les moteurs des
changements démographiques. Les villes cessent d’être insalubre mais deviennent des
moteurs. Ce sont aussi les lieux d’émergence de couches nouvelles (les classes moyennes).
Etre un francais au 19e est de travailler de plus en plus dans des structure industrielles,
travailler dans une ville et être de plus en plus vieux. La France voit une perte de poid en
Europe (17% en 1789 puis 9% en 1870) ; c’est « un grand pays industriel faiblement
industrialisé ». Effectivement, il n’y a pas de révolution instantanée mais il y a une voie vers
l’industrialisation, il y a la poussée d’une nouvelle civilisation ; un processus vers une
civilisation industrielle.

I. Interrogation préliminaire sur « le retard français ».


L’industrialisation est le cercle vertueux qui fait intérragir 3 types d’innovations (inventions
socialement accepté). Dans ce contexte, il y a 3 éléments qui intérgaissent :
• Le rapport aux nouveautés techniques/technologiques : ce qu’on retient souvent de la
révolution industrielle.
• Le développement financier/capitalistique : sans circulation/multiplication de l’argent
(« l’argent est en rute »), il n’y a pas de révolution industrielle.
• Le développement des échanges et des mobilités : la mobilité est un écosystème qui
favorise la révolution industrielle.
J-P Rioux : la révolution industrielle est la multiplication des B et S mise à la disposition
d’hommes de plus en plus nombreux. Ce sont des productions, des échanges et des
financements de ces échanges/productions.
Ce qui nous importe ce sont les supports de cette modernisation.
La croissance française est une croissance de type dualiste ; une croissance qui concerne le
développement économique français, la petite propriété, puis progressivement elle
s’intensifie. En 1830, le take off ; 1860, une intensification Kistique (émergence des
banques) ; A partir de 1890-95, c’est une croissance désormais sélective et qui fait rentrer en
crise les secteurs traditionnels de l’économie et voit émerger de nouvelles dimensions.
Si la première révolutions était le charbon et chemin de fer (1830-70), la deuxième est celle de
l’automobile, de la chimie et de l’électricité. Le processus est en tous cas irréversible ; on ne
revient pas sur la croissance, on ne revient pas sur sa modernité.
Balzac : parle de modernité en 1823
Baudelaire : parle d’américainisation.
Il y a une phase de démarage différent pour tous les pays. Il y a un démarage global
mondialisé vers cette société d’activité qui s’auto entretiens par entrainement réciproque (p.
10).
Crise de 1929 aux US : elle intéragit avec l’ensemble des économies.

11
Dans ce contexte, l’Empire britannique est le système le plus achevé de ce qu’est une
partiallisation du L. Karl Marx apperçu cette situation à partir du cas anglais. Les paysages
évoluent ; Jules Vernes appellent cela « les Indes Noires » (Les blacks countries) ce sont des
pays miniers qui vont travailler le charbon, qui est le pain de la révolution industrielle. C’est
en GB que ce forme les machines, le machinisme. James Watt invente la machine à vapeur
dans les années 1780 créer la nouvelles unité de mesures du travail et de la puissance humaine
« le Watt » (capacité d’une voiture, d’un cheval, d’un cycliste…).
On peut estimer la puissance de n’importe qui en Watt. Ca nous permet de tout mesurer et
donc de tout mathématiser. Cette révolution industrielle consacre la science, la métrologie
(science de la mesure), l’usage des statistiques. Ce qui devient valorisant est évidemment relié
aux capacités industrielles. Le modèle industriel devient positif alors qu’avant, les valeurs
étaient plutôt rurale ; la terre était la référence. Dorénavant, la référence est ce paradygme de
croissance dans lequel s’oriente la société européenne occidentale.
Auguste Comte (1798-1857): fondateur du positivisme, de cette nouvelle religion des temps
moderne. Lui-même était un disciple de ce philosophe, théoricien central, le Comte de St
Simon (1760-1825). Auguste Comte fonde sa religion positive dans la foulée de la théorie du
système industriel St Simonien. La parabole de St Simon fait que dans une société, ceux qui
compte le plus sont les savants et les industriels et une société pourrait se passer de tous ces
dirigeants nobles et religieux. L’économie devient politique. St Simon appelle ca le nouveaux
christianisme (1825), c’est cette science de la reflexion industriel ; l’ingénieur est le
scientifique. La postérité de St Simo doit être relever ; c’est un penseur libéral (au sens 19e
siècle) et socialistes (le 1er socialiste). La figure de l’ingénieur est une figure tournée vers
l’avenir. L’âge d’or n’est plus dans le passé mais dans le futur ; c’est une religion de l’avenir.
C’est une religion fondamentalement optimiste. Les St simoniens ont pour simple ambition de
transformer le monde, de la façonner selon des nouvelles règles, celle qui domine est celle de
la mobilité. Ils sont à l’origine des chemins de fers et de nombreuses autre choses (grands
tunnels alpins). Ce sont des héritiers des Lumières française qui en sont à l’origine. St Simon
est aller aux US ; « l’histoire est à écrire et l’histoire est fondamentalement positive ». Il a
inspiré Marx dans sa philosophie cohérente de l’histoire. l
Texte de Constantin Pecqueur : espère qu’à travers les moyens de transports, l’humanité va
devenir pacifique ; il y a l’éspoir de cette langue unique ; l’espoir d’une monnaie unique, de
poids et mesures universelles. Au travers cette question des transports se joue l’avenir de la
société toute entière.
Michel Chevalier : il fait un voyage aux USA peu après Tocqueville et assure que la
révolution américaine se passe à travers les beateau à vapeur : « améliorer les
communications : c’est travailler à la liberté réelle, positive et pratique ». La révolution
française a utilisé des mot creux ; Chevalier constate que la liberté produite est réelle, positive
et pratique (prgmatisme américain qui est souligné). Il tire la CCL que la révolution
industrielle a des conséquences morales, elle transformes les hommes, leur rapport, elle
démocratise les sociétés et les transports amène de la démocratie et de l’égalité. Ces tyrans,
« dominés par des convictions rétrogrades, ils redoutent un ingénieur de pont et chaussées à
l’égale d’un éditeur de Voltaire ». Ces infrastructures amène une libéralisation de la société
générale.
Dans ce contexte, parler d’un retard français n’est pas pertinent. Il y a une voix française, la
théorisation est française, Rabinow : parle de « french modern ». L’école nationale des Pont
est Chaussé est créer en 1747. L’ingénieur moderne fait basculer la société d’un univers
ancien de l’à peu près à l’univers moderne de la précision.

II. Les révolutions technologiques

12
Il s’agit de la fin de l’air paléotechnique. Il y a toujours eu des machines. Ce qui est neuf avec
la révolution industrielle européenne est la mise en système de ces machines ; c’est la
machinisme. Un nouvel écosystème qui fait que les machines fonctionnenet ensemble, de
façon automatique autour de chronomètre, de systèmes qui vont les coordoner. Le
machinisme a connu 3 âges qui se sont sédimentés et ne se sont pas remplacer totalement.
C’est Bertrand Gilles (historien Histoire des Technique) indentifie 3 systèmes :
• Système classique : la maitrise des énergies hydrolique et l’exploitation du bois.
• Système moderne : l’energie minérale, notamment le charbon qui permet le
fonctionnement de la machine à vapeur et de la sidérurgie.
• Système contemporain : l’électricité ; elle permet au ateliers de fonctionner 24h/24 ; le
moteur à explosion (automobile), le chimie organique.
Ces 3 systèmes sont ceux qui invente de nouvelles machines. Ces 3 systèmes créer les
conditions de la croissance.

Qu’est ce que la sidérurgie en France ?


La forge :
Il permet de construire des machines ; on a besoin de travail sur l’acier. Elle permet à
l’industrie textile de décupler ses production. L’idée étant à terme une productivité accrue.
Elle s’est développer en France d’une façon particulière (P. 32-34). Il y a une facconnement
autour de 1830-60. On assiste à la mort de cette industrie faiblement industrialisé. Il y avait un
système qui reproduisait l’ancienne domination seignorial. L’ancien seigneur devient le maitre
de forge. La domination se base sur les ouvriers-paysans. C’est une caractéristiques des Leurs,
ils sont à la fois ouvriers et paysans. La temps du chômage, de la saison morte est utilisé à la
forge. C’est la prolongation de l’ancien système de domination.
L. Reybaud p. 35 : parle d’une fabrique industrielle de drap de grande qualité. C’est une
manufacture loyale comme l’indique le saut qui accompagnait chaque production. Le drap de
Sedan avait un monopole d’Etat, c’étiat un système non concurrentiel, pas encore Kiste. Nihil
Supra : Rien au Dessus. C’est une qualité absolue. Il y a aussi le sanglier des Ardennes, le
sanglier fait le chemin, affirme sa forme. On nous dit que les Sedanais sont en crise car le
marché Kiste à ruiner le monopole de Sedan. Rouen avait l’avantage d’être à côté de Paris et
était plus sensible à la mode parisienne. Dans le texte, il y a une caractérisation des
population. Le Sedanais n’a pas pu s’intégrer à la mondialisation.
Ce modèle insutriel anciens est suplanté par un modèle industriel nouveaux, Kistes,
contemporain, un marché qui à comprit qu’il fallait être moins chère, qu’il fallait s’adapter à
Paris. L’industrialisation française diffuse, fait vivre des raison à priori rurale. Elle diffuse que
son monde est condamné par son archaïsme. Naturellement, dans ce contexte, disparaissent
ces espace proto-industrielle, contraire aux logiques de modernisation qui vont animé, à
l’échelle mondiale, les équilibre économique.
Ce déclin que Gérard Gayot (p. 35) appelle « long et fier déclin ». Il y a une faillite de la
mémoire ancienne.

Le chemin de fer :
Le système moderne vise à exploiter l’acier et à l’exploiter. 1779, premier pont. Son intérêt
est d’allonger la porter, d’être plus grand. Les ponts vont être construit par des ingénieurs ; ils
créer la figure glorieuse du constructeur.
Gustave Eiffel à construit un viaduc qui en son centre a un arche de 155m.
Bertrand Lemoine : a manifier les œuvre des ingénieurs autours de l’acier.
C’est le chemin de fer qui permet de comprendre le développement. La croissance des
transport a accompagner la croissance des B physiques, la production industrielle. L’indice du
transport est de l’ordre de 33 en 1850 et de l’ordre de 100 en 1910. La mise en système

13
n’existe pas sans « r éseaux », on concoit l’irrigation par capillarité. Faire fonctionner un
réseaux, coordoner les trains, les acheminement est le L des ingénieur. C’est « l’air du rail », à
un moment où la route est en pleine crise, à eu 60 ans glorieux entre 1840-1900.
Le réseaux permet donc la maitrise des marchés, l’espace se rétraissit, l’accélération de la
France est une réalité.
Invention de la vitesse de Christophe Studeny : il y a une anamorphose qui montre qu’il y a
une hypertropie du réseaux parisiens. Le réseaux transports viens conforter la centralisation.
La locomotive, Stephenson la met en marche avec la fusée. Elle est construite en GB. Cette
fusée construire en 1829 équipe, pour la première fois en 1830 la ligne Manchester-Liverpool
(2 villes minières de la GB). Les capacités de tractions augmentent ; l’arrivé en France est
pour 1833 avec la ligne Givors( ?)- Lyon. C’est une ligne voyageur qui est la première de
France et précède celle de 1837 de Paris-St Germain.
Les gares sont d’autre constructions industriel qui joignent le verres et le fer. Ces gares sont
les catédrales du 19e : Gare d’Orsay : chef d’œuvre d’art nouveaux créer au moment de
l’exposition universelle entre le 19e et 20e et a inspiré les plus grand peintres. C’est la
naissance de l’art impressionniste qui recompose l’histoire humain. Arrive le développement
de cartier gare.
Haussman fait des gare des pôles du paysage.
Le réseaux est construit à partir de 1840 en France, à Partir de la monarchie de juillet et à
partir de 1843, on réunit Paris-Orléans. Le train devient, « les railway mania » la marque de la
centralisation française.
Gandhi se sert du train comme outil politique.
Le train devient l’acteur de l’aménagement du territoire, il répartit également l’activité
publique/privée ; la charte féroviaire (loi du 11 juin 1842) répartit la tâche entre l’Etat qui va
gérer les infrastructures et les privées qui vont créer les compagnies (Chemin de Fer du nord,
PO (Paris-Orléans)). Ces chemins de Fer sont des St simonien. Ce partage entre public et
privée est retrouvé aujourd’hui dans des secteurs comme le téléphonie. On est devant un
partage Kistique où la puissance publique joue un rôle de 1er rang. Toutes ces compagnies
privées ont faites l’une après l’autre, faillite et furent heureuses de la nationalisation sous le
front Populaire. On est devant une repartition du Kistes où l’Etat joue un rôle d’organisation.
C’est aussi un devoir républicaine de deservir le territoire.
P. 36 : « le rail est la civilisation ».
Le réseau français est en étoiles autour des 4 grandes gares. Il fait 3000 km de ligne (10 000
km en GB, ce qui entretiens le mythe du retard) en 1858 : 8600 km et en 1870 : 17 500 km.
Cette croissance qui multiplie par 6 la réseaux contracte le territoire français. Ca permet
l’émergence d’une nouvelle géographie.

Ces innovations doivent être réinscrit dans un cercle vertueux qui s’appelle la révolution
industrielle. Cette révolution fait intéragir des enjeux sociaux, financiers, technologiques, qui
visent à organiser de systèmes techniques qui jouent sur la mobilité des B de conso et de
production grâce à des inventions. Le chemin de fer s’auto entretiens, créer des réseaux ; dans
cette logique, il structure le territoire français avec près de 17 500 km de ligne à la fin du
siècle ; c’est un des élément structurant de l’industrialisation française.
Ce chemin de fer constitue une économie financière soutenu par le grand K, les grandes
banques (ex : banque Rotschild qui a financer la ligne nord).
Parvenu a ce système moderne, arrive un système contemporain, noue héritons d’une
organisation économique qui provient de cette période, de la fin du 19e. Ce système se fonde
sur d’autre système : l’aluminium, l’électricité et l’automobile. Qui exige des réseaux, des
organisations sociales, des innovations.

14
L’aluminium et l’électricité :
Ce permet de donner de l’energie et d’avoir une transformation sidérurgique. L’aluminium est
légé, il permet, par sa maléabilité et et sa resistance à la challeur de faire de nouvelles choses.
Créer en 1830 par Ernest Solvet ( ?). L’aluminium développe des application nouvelle ; il
développe la consommation de B qui ne pouvait pas être transportés (ex : chocolat ivention
découverte du 17e siècle ; c’est une consommation royale importé ; de se B de luxe et devient
un B de conso de masse à la fin du 19e). Menier (p.21) invente la tablette de chocolat qui est
la réussite de sa diffusion. P. 21 : le belem (bateau) devait faire le transport de feve de
chocolat du Nicaragua, les frère Pereire (St-simonien) avait financer se bateau. Ca Kisme joint
tous les secteurs et est appliqué à l’agroalimentaire.
Un Capitalisme Idéal : comment le patronat a été paternaliste et a eu un projet cohérent.
Pour l’électricité : elle transforme les conditions de L, le fonctionnement des machines,
accroit considérablement la productivité (ouvert nuit et jour) ; c’est un vecteur de croissance
et d’accroissement de la productivité. Il y a quelque chose de féérique dans l’électricité.
Désormais, on peut accumuler l’électricité (Planté créer les accumulateur, les batterie) et par
Deprez en 1882 l’invention et du transport à distance de l’électricité vers des centrales
(alimente les aglomérations entière). Tout un réseaux applique largement les conditions
d’usage de cette source d’energie. L’hydroéléctricité se développe (1890-1910). C’est à cette
période que les immeubles hausmannien ont de l’électricité ; ca devient partie du confort
individuel et mettent en jeu des système technique moderne dont les applications sont très
large.
Alain Bertran : La Fée électricité.

L’automobilisme :
Cad le système automobile. Elle porte moins sur l’objet que sur l’écosystème de mobilité et
industriel que l’automobile, la mobilité individuelle créer entre 1890-1914. La partie où
l’automobile dans le système de mobilité est gagné dès la WWI, elle valide un système créer
autour duquel vont graviter les enjeux nouveaux de l’économie contemporaine.
Tout d’abord, il y aurait un retard français ce qui est invalidé par l’analyse appronfondi du
système automobile. On analyse se retard par rapport à la GB, ici c’est le contraire. Il eut été
logique que l’automobile été créer en GB, ce n’est pas le cas. La Gb est le pays du charbon, le
pays d’un puissant système de chemin de fer qui ont freiné lorsqu’il s’est agit d’un rival
puissant comme l’automobile. Il y a des riason industrielles et adm. Il y a une loi (Red Flag
Act) qui n’est abollie qu’en 1897, qui impose a un piéton de circuler devant tout véhicule
automobile avec un drapeau rouge. Comme elle circule a la vitesse d’un péiton, elle ne sert à
rien. En 1897, ce créer un automobile club (Royal Automobile Club). Le premier club
automobile est l’automobile club de France (club d’élites, selecte). L’automobile est une
invention française, le mot même est une invention du vocabulaire français.
Le leadership est français, il tient à l’intervention vertueuse de plusieurs domaines. Ca touches
à des inventions, à des innovations au financement capitaliste ainsi qu’à l’auto entretien du
système qui rend puissant et crédible ce système. Ce cercle vertueux. L’objet de m’automobile
est faite à Paris. 2 pays se distpute l’invention de l’automobile (Allemagne et la France).
L’Allemagne avec Dailmer (maison mère de Mercedes) qui invente des moteur à explosion
(1886) mais le premier moteur est véritablement inventé par Cugnot, un moteur à vapeur.
P. 115, p ; 128, 129, p. 130-32-33.
P. 117 : le premier automobile de l’histoire (le mot devient féminin en 1803). Il faut transposer
la définition de l’automobile au système d’internet. Le financement et la diffusion de l’objet
est évidemment comparables. Bertrand Gille a raison, le système automobile est un système

15
contemporain. Le système de diffusion universelle est un mécanisme qu’on retrouve dans la
téléphonie ou l’électronique.
On analyse un système domiannt, hégémonique. Elle fait partie de l’usge urbain. L’image du
mondial de l’auto de 2002 capitalisait sur un système, une société cohérente et un milieu
associé cohérent. Le milieu associé est désigné ainsi par Gilbert Simon : la technique n’est
rien sans l’ensemble social qui l’accompagne. La France invente en même temps la
République. Or, l’automobile devient un objet républicain. Fondamentalement, c’est un objet
démographiques avec beaucoup de paradoxe mais qui s’accomode d’une société occidentale
alors que l’Allemagne associe l’automobile à des hiérarchies sociales et ne présente pas se
modèle d’ascension sociale de la République française. La France fait d’un objet technique
chère et innaccessible qui va progressivement se démocratiser. Plus encore, avant la
démocratisation de la possession de l’objet, il y a une démocratisation de l’usage de l’objet
(automobilisme de masse).
Enfin, il y a un parasitage de l’espace publique. L’avènement de l’automobile a été un
puissant désir de la population.
En 1898 : exposition intervenationale de l’automobile, 1er salon de l’auto au monde. Ce
mondiale de l’automobile est l’héritiers des premiers salons. Ces salons présente l’industrie
d’une façon bucolique organisé par l’Automobiel Club de France.
L’automobile club de France (1895) : fondée pour une course. Cette course est rganisé entre
Paris, Bordeaux et Paris retour. Emile le Vassort ( ?) a un arc de triomphe qui illustre le début
de l’automobile. Il n’y a pas de volant, il a gagné en 48h ; c’est une vitesse considérable, des
enjeux considérables autour de cette innovation. L’autombile club a pour vocation d’organiser
des cours et est situé Place de la Concorde. C’est une société d’encouragement de
l’automobile. On a d’autres acteurs (Renaud Citroën, Peugeot…) Il y a un ensemble
d’inventeurs (parfois ingénieurs raté : Louis Renault qui rate son entrée à Central) et
représente l’élite d’inventeur. Cette figure de l’ingénieur est révélatrice de la société
industrielle en voie de construction et deveiennent les acteurs de cette révolution. C’est un
club réactionnaire. Pourtant, c’est ce club qui va developpé des usage démocratiques de
l’automobile. La course est le mode de publicité à ses début. L’ACdF est l’organisateur quasi
exclusif de ses courses.
La Fédération Internationale de L’automobile est encore en France et l’actuel président est un
français, c’est une tradition. C’est un système qui a comme épicentre l’ACdF. On voit des
noble arrivé dans le Club. Il y a des concours de l’ACdF qui développe des usages collectifs,
professionnels de l’automobile. Dès 1897, il réfléchit à la possibilité d’organiser des transport
de voyageurs par automobile, de type taxis, dans la capital, des concours de voitures
industrielles (camions) sont organisées en 1897-98. Toute les source d’énergie sont autorisé,
on voit rivaliser le pétrole, la vapeur et l’électricité. La France invente l’automobile qui
dépasse les 100km/h (1899) par une voiture éléctrique. Les inventeurs français participent aux
concours. Le retard francais est absent, il s’agit de petites innovations, d’industrialisation à la
française qui ménage l’artisan (une carroserie de qualité, d’art qui permet d’intégré cette
nouvelle technologie). L’automobile, au départ, correspond parfaitement aux « articles de
Paris », un B de conso de luxe ou demi-luxe. En 1884, les premier système de locomotion
automobiles sont créer en France, il y a une sorte de Silycon Valley de Paris, on compte plus
de 500 marques automboiles dans les années 1910 à Paris et entre 1500 et 2000 en France.
Les constructeurs peuvent être carrossier, assembleur, manufacturier, les constructeurs de
pneus, des séliers, des garnisseurs, des peintres. Une automobile complexe est un objet à
haute VA. Il y a eu un forme de concentration ; aujourd’hui, il n’y en a plus que 2. La
concentration est incroyable et est comparable à ce qui s’est passer dans l’électronique. De
plus, ce qui est comparable par rapport à l’électronique est comment elle se diffuse. C’est
d’abord très chère, on sait qui a une voiture car dans le paysage parisiens font des explosions,

16
on en est aussi fière ; on le diffuse, on le fait savoir par les congrès internationaux organisé
par l’ACdF (1900 : meême temps que l’expo universelle et rassemble 500 participants de 10
antions avec 350 français dont 300 parisiens). Cette innovation créer une mode. Ces parisiens
habitent essentiellement l’ouest de la capitale. Il y a en France 2000 voitures à l’époque. C’est
une innovation qui va croitre mais on connaît la tête d’épingle initial. C’est le même principe
que pour les téléphone. On connaît les premier possesseurs. Ce système a pour épicentre la
Place de la Concorde. Les premiers congrès ont pour mission d’organiser la circulation des
véhicules automobiles, do’rganiser le tourisme. Michelin en 1900 donne aux chauffeurs (qui
chauffe la mécanique mais ne conduit pas) un guide pour que les chauffeurs peuvent savoir où
trouver des pneus, où on peut réparé l’automobile. Le guide Michelin en vient à élargir ses
applications, ses renseignements. C’est un acteur du revival, du regains de vie de la route par
rapport au chemin de fer. Les congrès visent aussi a organiser l’ensemble des modalités
frontalières, des enjeux int’x, des enjeux liées au règles de conduite. Les routes vot devenir
normalisées dès le début du 20e. Les panneaux de signalisation vont créer un language
(intersection dangereuse, cassis, passage à niveau et virage dangeureux).
L’organisation se fait aussi dans les ville. Paris invente le sens unique, le sens giratoire (place
de la concorde), on parle d’une automobilisation de la société. Celle-ci pose les enjeux d’une
société où l’individualisme a sa place mais ou la ResAutomobilia impose un contrat social
négocié.
Pour l’industrie, ml’enjeu est de standardiser la production. Les US sont les premier en 1908.
Ca correspond à 2 innovations : la Ford-T. C’est la 1e voiture produite à la chaine. Le
fordisme concerne la production mais pas que. Fordisme : l’octroi de salaires élevés pour
qu’ils s’achètent cette voiture. Les premiers client ford sont ford. C’est un système de
consommation. La ford T est la première voiture de masse, produite jusqu’en 1928. C’est une
production qui se démocratise par l’achat des classes moyenne. En 1908 arrive la première
concentration du secteur automobile aux US. Les US ont connus une fleurison de marques ;
aux US intervient la première concentration à grande échelle, le premier congloméra, il s’agit
de la fondation GMC (General Motors Coorporation). GM était la plus puissante firme
américaine (au monde) jusqu’aux E de pétroles et de nouvelles technologies ; il ont Chevrolet,
Cadillac... GMC créer des effets d’échelles et des effets de gammes, une rationalité nouvelle,
la simplification des process, l’élargissement de la clientèle. Le modèle américain propose à
chaque gamme de salaire, un modèle achetable. La force de la GMC est de proposer des
marques pour toute l’échelle sociale. Il y a une échelle de consommation qui est le fondement
du système de consommation. On est dans un système très cohérent et qui créer des dépenses
et des envie.
Cadillac est tout en haut de l’échelle, c’est une marque standardisé, c’est la première. Elle
gagne plusieurs fois un concour mondial (Dewar Trophy). Il faut démonter et remonter la
voiture. Pour les marques européennes, le remontage est presque impossible ; la
standardisation chez Cadillac permettait le remontage facilement. Il y a une le fait que la
firme soit devenu « the standart of the world ». Il s’agit de généraliser les usages. Ce sont des
enjeux fondamentalement lié à l’universalisation de l’automobile.
Cette universalisation est pressenti par André Citroën ; ce n’est pas un pionier, il est
polytechnicien, travaille pour Mors (usine qui reconvertit les production d’obus, par
exemple). Tous les ouvrier de ces atteliers citroën font parti de la naissance de la Grande
Usine (années 20). Louis Renault (ingénieur de génie mais centralien raté) créer à Boulogne,
dans l’attelier de ses parents une boite de vitesse révolutionnaire en 1898. Il va créer une
grande E qui va même annexé l’ile seguein qui devient une usine géante à même la seine pour
allimenté les marchés nationaux. Renault et Citroën ont 40 000 ouvriers. Peugeot 10 000-20
000 ouvriers en France. On a un systèe industriel cohérent même dans les murs de la capitale.

17
Le symbole est la tour eiffel qui est illuminé de CITROEN qui va faire sa publicité. Les
ouvrers ont encore le nom du patron dans le ciel de la ville. Paris est l’espace où citroën
développe son industrie. C’est une industrie parisienne, de forte main-d’œuvre (100 000
personnes années 20-30). Avant WWI, l’automobile triomphe ; au cours de WWI, elle obtiens
la reconnaissance de la nation ; Louis Renault serait décoré de la Légion d’honneur puis
déchu et jugé comme traitre en 1944. En 1914-18, Renault nourrit l’effort de guerre et n’a pas
été perdu grâce à l’automobile. La république est validé et donc l’auto aussi. La victoire
française est la victoire du camion franaçais sur le chemin de fer allemand. Les tais de la
Marne ont acheminé des renforts (on se faisant payé la course), en 1916 à Verdun, on ne perd
pas grâce à des camions grâce à la voix sacrée (toute les 30 seconde un camion de
ravitaillement), les ¾ de l’armée est allé sur le front en camion, l’armée se familiarise avec
l’auto. La guerre, en 1918 a été gagne grâce aux tanks (Renault) qui permettent la rupture du
front, il intervient en appuis de l’infantrie, il traverse la ligne de front, les barbeler ; on repasse
à une guerre de mouvement (Le général Estienne). Les chars d’assault ont été l’emblème de la
marque jusqu’en 1924. On perd WWII à cause des chars d’assault. De Gaulle est à la base de
la motorisation de l’armée (« général motor »). L’armée française n’a pas céder devant les
chars allemands. Ce qui a fonctionner en 1918 ne fonctionne pas en 1940.
Marc Block ( ?) : L’étrange défaite : la France a oublier le consensus autour du moteur. En
1940, on peut voire la défaite militaire comme un décalage de ce consensus.
Il y avait avant aucune rationnalisation du travail ; les postes du L ne sont pas forcément
définit. Puis, dans les années 30, on est dans une usine qui a une chaine de montage
(fordisme), l’ouvier reste à son poste et a des gestes taylorisé, réglés. La pendule mesure tout
et est innaccessible. C’est un L qui soumet l’ouvrier.
L’île Seguin est un signe de la concentration industrielle pour montrer le dévelopement de
l’automobile (Renault va l’annexé). L’écosystème accorde à l’automobile une place centrale.
Pour le salon de l’automobile de 1898, il y a une grnde diversité de constructeur (étrangers et
franco-étrangers).

Il y avait une circulation relativement libre avant l’automobile. La mise en sens unique de la
place de l’étoile, en 1907, qui devient le 1er sens giratoire au monde. C’est un système que les
automobiliste respecte. Il y a un passage clouté respecté aussi. Un policier est là pour faire
respecter la règle. Ce type d’aménagement va se développer. On le retrouve dans tout Paris.
Aujourd’hui 60% des rues de la capitale sont à sens unique. On est dans une logique où des
grandes place vont organiser le traffic à travers aussi les premier feux rouges (équipement de
chaussé).
Mortalité sur les chaussées parisienne : début 20e : 250 mort/an, on est aujourd’hui à 30. Avec
une circulation exponantielle, on a mit en place une sécurisation des rues. C’est une histoire
des sensibilités qui à évoluer aussi.
Le Paris riche, prospère, le Paris de la rente, de la bourgeoisie ont la plupart des voitures en
1900. C’est un bien de consommation qui n’est pas républicain à la base, c’est un bien de
luxe. Il y a un conflit de classe qui existe au début de l’automobile. Puis, ce conflit disparaît
car elle devient démocratique, elle devient utile. La ville de Paris démocratise l’usge de
voitures dans des SP.
1933, le Bon Marché ouvre : c’était une des plus grande flote de voiture automobile. Dans les
années 20-30 toute les hyppomobiles deviennent des camions de livraison.
1904-1905 : 1e usine Renault. Louis Renault va, grâce au atxi londonien, conquire le marché
et devenir le géant de l’automobile. Les taxis de la Marne : l’automobile rend service à la
nation, est quasiment la sauveuse de la nation ; permet de rompre le front et de rentrer à
nouveau dans une guerre de mouvement.

18
Les quelques aménagements publics vont se diffuser. Les autoroutes apparaissent pendant les
30 glorieuses. Les aménagement des voix express fait partie d’un projet porter par la
technocratie d’Etat ; de Gaulle visite et regarde le chantier du perriférique et l’échangeur de la
Chapelle (le plus grand échangeur d’Europe). Le périph consacre l’œuvre d’équipement de
modernisation de la capitale. Cet equipement du territoire passe donc par les voix expresses
qui viennent structurer la circulation. Le tunnel souterain en dessous du Louvre : mixer la
modernité de l’automobile et la tradition des pierre de Paris ; ce qui fait que la ville a accepter
l’automobile. Tous les espaces sont accaparé par l’automobile.
Il a lngtemps était prévu (1970) de construire une voix express devant Notre Dame : refusé
pour des raisons écologique et patrimoniales. Pompidou reçoit une plaque (posé en 1975)
pour le remercier de la construction de voix express de la rive droite.
En 1984 renvient au Grand Palais pour les 100 ans de l’automobile : c’est déjà quasiment un
objet d’histoire. Même si elle existe encore, c’est un secteur en crise. Tous les grands
établissement en région parisienne vont petit à petit fermé. La ville est dominé par cette
industrie.

Chapitre 3 : le nouveau système des affaires

La circulation des K. La révolution indsutriel créer un nouvel état d’esprit par rapport à
l’argent basé sur un rapport décompléxé par rapport à la finance. La seconde moitié du 19e
vont mettre en place des nouveaux usage de l’argent ; ca va avec le recul des idées religieuse
sur l’argent (catholicisme). C’était un tabou religieux. L’argent est représentative d’une
possible exploitation, spéculation et donc est quelque chose frappé de tabou. L’idée d’un
bon/mauvais argent est inscrite dans les pratiques religieuses. La religion a maintenu l’argent
dans des usages sulfureux, pas perçu comme respectable.
La notion de patrimoine se tranforme ; il devient également un patrimoine immobilier. C’est
le patrimoine de la terre, la rente, la terre et le patrimoins mobilier, l’argent, les compte en
banques.
Les banques sont inventé au 19e avec la notion d’argent virtuelle représenté par le chèque
bancaire (1865) qui repose sur la nouvelle confiance capitaliste. L’économie est sure d’elle
même, dont la confiance est le maitre mot. Pour convertire cette argent, il faut qu’il soit
capitalisé par des banquiers, des gens de finance.
Daumier et Zola : vont les caricaturé. Zol les décrit comme des spéculateur, l’aventurier de
l’argent.
Le métier de la banque est d’investir. L’argent est quelque chose qui se laissise ; elle va
donner lieu à une économie qui fait l’objet d’une nouvelle langue. L’argent connaît des
dérives argotiques. Années 1840_50 : pognon rentre dans le dico. Le pognon nous revient
dans la pogne (main) en fin de journée. L’argent permet de calculer la richesse. C’est la fin
des complexe vis-à-vis d’une économie de plus en plus salarié où l’argent devient la vrai
mesure des richesses.
Le profit, éventuellement bancaire, et le « nœud de la question sociale » (françois Perrou ?)
puisque l’interprète de la questions sociale (Marx) avait dit que la plus value était l’origine du
soupçons ; si le profit est douteux, il sera perçu comme scandaleux. L’obligation de faire des
profit est l’obligation des profit. Arrive des faiseur d’argent. Ces banquiers vont créer un
climat de confiance dans lequel le scandal est l’exception (scnadal de Panama). Cette
confiance est à l’échelle mondiale, le 1e mondialisation est la 1e bancarisation. L’idée d’un
universalisme de l’épargne : 1913 : 15 millions de livret d’épargne pour assurer un pécule
pour les enfants. 1 enfants sur 2 dispose d’un livret d’épargne à la veille de WWI.
Dès 1890, le mobilier dans les patrimoines l’emporte sur l’immobilier. La rente devient
minoritaire ; c’est l’argent qui travail et devient majoritaire. Mutation des patrimoines des

19
familles française (prospérité croissante et nouvelles mœurs). Cette 1e mondialisation a une
conséquence ; on estime que la part des porte feuille étranger (action ivestit à l’étranger) est
d’1/3 à la veille de WWI. La première banque est le crédit lyonnais (ce qui dit très long sur la
richesse de Lyon).
Derrière chaque grandes E du 19e se trouve des banques. Les banquiers sont très marqués par
l’imaginaire St simonien (imaginaire de croissance, de production, de productivité).
Fondateur du crédit lyonnais : Henry Germain (historien Jean Mouvier qui étudie les
banquier : la fonctionnement de la banque est la confiance et l’inv). Henry Germain se
retrouve derrière tous les projets de chemin de fer. Pour le grand réseaux du Nord, c’est la
banque Rotschild, les frère Perets sont les fondateurs des chantiers navales de Nantes et se
retrouvent derrière les chemins de frère aussi, ils créent la ville de St Nazaire ; ils sont à
l’origine des chantiers de l’atlantique. Ils importent des techniques.
Le métro de Paris est fiancé par le baron Edouard Enpain qui est le produit d’un inv bancaire.
La bancarisation accompagne la monétarisation de l’économie. Les gens de finance ont leur
noblesse, ils ont été capable d’inventer l’environnement financier qui permet le
développement éco ; 3 type de banques émergent au 19e :
o La « haute banque », banque parisienne privée : affilié à des religions (catholiques
(Seirrier ?), protestant (Vernes, Hottinguer, Neuflize), israélite (Lazard, Rothschild).
Ce type de banques confessionnelles représente 10% de la bancarisation de l’éco.
o Les banques d’affaires : des sociétés par action 60% du total de la richesse financière
française. C’est là que l’on voit apparaître des grand événement comme l’invention du
crédit immobilier ((1852). La banque des pays bas est fondé à amsterdam en 1863 et
fusionne avec la Banque de Paris (1865) et devient la banques Paribas. La baque
transatlantique (1881) fondé par Eugène Perret. Ils sont convaincu de l’importance des
communication et on conscience de l’influence économique st simonien.
o Banques des dépôts : 30% de la rcihesses nationale. Ce sont celles qui sont les
banques de proximité. Certaines peuvent être régionales (Crédit du nord 1848, Banque
de Lyon 1863 qui deviendra le crédit lyonnais et qui va venir installer son siège à
Paris). WWI à ruiner pour parti le crédit lyonnais. La société générale 1864 ; ces
banques ont des sièges nationaux mais ce qui transforme le paysage est qu’elles vont
créer des banques locales. On compte jusqu’à 12 000 banques locales. On est dans une
régionalisation de l’économie qui fait que la banque attire la confiance.
L’intérêt est que le L se trouve démultiplier par la circulation financière ; l’intérêt des banques
est la multiplication du L.
« ce qui caractérise ce nouveau monde économique est le risque mesuré, celui de
l’entrepreneur »
Jaurès : la bourgeoisie travaille, ce qui la distingue de l’aristocratie.

IV. Le travail et sont insertion dans le nouveau monde urbain


La révolution urbaine est une révolution majeure de l’espace français de l’époque. Il va
transformer un pays rural en un pays urbain. Ce pays urbain le devient à partir de 1831.
Jusqu’en 1914, la France est plus de ½ de ruraux. (GB a connu ce point de basculement dès
1850, Allemagne 1890). La ville est un laboratoire ; c’est un lieu de polarisation, de
centralisation des réseaux de transports, d’informations mais aussi de valeurs.
L’industrialisation n’est autre que la spatialisation nouvelle du L. Il y a des villes nouvelles et
des nouveaux modes de vie. La ville est un lieu de libération (proverbe allemand : « l’air de la
ville rend libre »). De ce point de vue, les sociétés urbaines sont des sociétés émancipées.
L’enjeu de la ville n’est pas que d’habitat mais c’est aussi un écosystème de valeurs
intelectuelles, un enjeu de civilisation.
1. Le fait urbain

20
L’urbanisation correspond à une processus de regorupement. Ce n’est pas que l’exode rural
mais il y a un phénomène d’équilibrage régionaux (« 2000 habitants aggloméré). Il y a des
différences entre Paris et les provinces. La croissance du nombre de citadins est inégale.
L’augmentation de la population urbaine était de 155% entre 1831-1911 (7 millions-19
millions).
L’organisation du territoire fait partie des lignes imaginaire qui structure la France . La France
organise son territoire de façon centralisé autour de la capital ; les réseaux de chemin de fer
vont polariser. Les banlieu apparaissent en 1860. La croissance urbaine bénéficie, au départ,
essentiellement aux grandes villes. L’idée de réseaux urbain. Lille voit sa population dublé en
20 ans, paris à quadruplé en 1 siècle. Des villes sont créer, qui bénéficient des effets du
tourismes (Nice, Cannes, Deauville), ce sont grâce au chemin de fer.
Il y a encore des ville minière, sidérurgique : le Creusot (3000-15 000 habitant en 3 ans). Ce
sont des espaces neufs pour lesquels l’aménagement devient un enjeu.
2. Comment organiser l’urbanisme
la question urbaine est une question cruciale. La ville est un lieu insalubre traditionnellement
jusqu’au 19e. L’épidemie de choléra des années 1830-32 qui vient d’Inde (épidémique et
sociale). Ca touche les quartiers les plus denses
Louis Chevallier : la mort est discriminante.
Plus de 100 000 victimes du choléra (« la peur bleu »). Elle à réssusité les souvenir de la
peste, des grandes mortalités. Les pouvoirs publics étaient complètement démunie. La
bourgeoisie à missionner des médecins pour faire un diagnostic de l’insalubrité. Ils sont
revenu avec des analyses sociales et médicales (densité de population trop grande aide la
propagation). L’urbanisme nait de la déficiance des pouvoir publics.
Le grand réseaux d’hopitaux parisiens participe de l’enfermement des malades et des pauvres.
Le réseaux sanitaire des villes est une invention de la techocratie française (Rabinow « french
modern »). L’intérêt de la bourgeoisie était de soigné les moins bien lottis. Il y a un
recenssement les lieu d’insalubrité urbaine. En 1906, arrive le casier sanitaire de la ville de
Paris qui va définit 19 ilots insalubres qui mettrons parfois 70-80 ans à être résorbé.
o Urbanisme de régulation : hausmannien, parisien.
o Urbanisme utopique : faire les villes à la campgane, pratiquer la paternalisme urbain
qui a coexister avec l’autre.

o La culture orale ouvrière :


o D’autant + impte qu’∃ bcp d’analphabètes. Tradition de chants révolutionnaires qui
ont mobilisé la classe ouv. En un temps où l’image, mais aussi la parole est rare, où
l’enregistrement n’∃ pas, où seule compte l’oralité, la chanson est le fdmt de la
mobilisation ouv. Dimension pol et révol des cabarets, cafés, estaminets, où tout
discours pol est accompagné de représentations musicales.
o
o Aristide Bruant – Les Canus de Lyon – 1894
o Chansonnier de Montmartre qui vit dans les 1880-1890’s : il n’a pas connu la
Commune personnellement mais réinterprète la tradition communarde.
o Canus de Lyon = ouvriers tisserands qui travaillent la soie (≠ soyeux = patrons qui
portent la soie sur eux). Ils représentent la 1ère masse de Teurs à s’être révoltés à 2
reprises dans les 1830’s. Ils mènent des révoltes sociales, mais pas des revol° pol ⇒ il
leur manque le langage, notamment marxiste, pour mener à bien de tels soulèvements
pol.
o 3 strophes se terminant par une musique militaire (roulement de tambours qui annonce
la révolte). Annonce d’une révolte et d’une prise de pv contre : les gens d’Eglise qui
chantent « veni creator » et les bourgeois. « chasuble d’or » = vêtement des
21
ecclésiastiques ; ou des « manteaux ou rubans en sautoir » = vêtements des bourgeois
qui gouvernent.
o  Plutôt que de tisser de la soie, les camus vont tisser le « linceul du vieux monde » :
avènement du temps révolutionnaire et bouleversement de la sté.
o
o Aristide Bruant – La butte rouge (ref à la Commune)
o Butte Montmartre devenu un lieu festif, mais a une mémoire ouvrière. Vin récolté à
Montmartre = sang des « copains » ⇒ communards. Aujd, un communard = petit vin
blanc de cassis.
o
o Ce qui rendait la cdt° ouvrière supportable = chants & traditions de métiers. Pas seult
chansons pol ; mais folkloriques. Pr intégrer un métier, il fallait embrasser ses rites.
Thompson, The making of the english working class ⇒ la tradition populaire respecte
la joie de vivre et rend les ateliers supportables. Forgerons ⇒ Tradition de métier qui
vénère St-Eloi (Ste-Barbe pr les mineurs). Chansons grivoises qui honorent ce patron.
PROF : « tout n’est pas très chaste, je vous l’accorde, mais on savait VIIIVRE ! »
o Ces chants de forgerons font partie d’une collecte de mémoire orale, qui si elle n’est
pas réinterprétée est perdue. Enjeu de mémoire ouvrière est là = colportage de la
mémoire qui était l’occasion de se réunir autour de traditions de métiers. Ils ont inspiré
d’autres artistes. Arthur Rimbaud a écrit un poème sur les forgerons. Bernard Lavillier
chanteur de la mémoire ouvrière aussi ⇒ « Les mains d’or » (mains du forgeron).
o
o A la libération, on entonne des chants qui visent à mobiliser les ouv et les paysans
autour de la bataille de la Y° après la lutte contre régimes fascistes et nazis.
o Texte de Maurice Druon (académicien fr) & Musique d’Anna Marly – Le chant des
partisans. D’abord une chanson populaire transformée en chanson patriotique (chantée
à chaque panthéonisation, et chantée par les corps d’armée) !
o
o Jean Ferra Poète du mvt ouvrier, et d’une fr rurale qui disparait pendant les 30G.
Intéressant de constater cette culture rurale dans la musique.
o
o Jean-Baptiste Clément – Le temps des cerises.
o Au moment où les cerisiers murissent ⇒ ref aux printemps ouvriers : mois de mai.
Moment des espoirs. Métaphore sur ces espoirs qui sont aussi des espoirs intimes. En
apparence – pol que le chant des partisans par ex, mais l’est plus au fond. Nostalgie de
la lutte commune et de l’amour. Amour le + fort : celui qui est mort et qu’on idéalise.
o Chanté notamment par Yves Montant. Immigré italien, devient img du français.
o
o Cf. p. 69-81 brochure… ⇒ chansons qui ont trait au mvt ouv.

DES URBANISMES UTOPIQUES


L’ URBANISME DES LOTISSEMENTS – L ES CITÉS J ARDINS
Ebenezer Howard pense les « garden cities ». Elles ont leur promoteur en fr au début du XXe
au travers de Georges Benoit-Lévy. Il lance en région parisienne tout un ens d’expériences,
valorisées par une institution nouvelle = Le Musée Social, fondé en 1894. Il vise à capitaliser
toutes les expériences mondiales : il envoie en mission des intellectuels qui rapportent des
témoignages sur ce qui se passe en Angleterre, aux USA etc… pr éventuellement le transposer
en fr. GBL assure la promotion des idées des cités jardins anglaises.
22
Ces cités francisées ouvrent la voie aux lotissements. Expression « être mal loti » vient de
cette époque : les mals lotis représentent cette frange pop qui n’a pas les moyens d’habiter
dans un espace urbain cohérent, desservi par les réseaux publics (eau, enlèvement des ordures,
électricité & gaz, services publics à proximité…).

La construction de ces services impose une modernisation technocratique. Cette


modernisation a un coût. Son enjeu est perçu par le 2nd Empire et devient sous la IIIR un enjeu
républicain : accès de tous à la desserte en termes d’équipements urbains. On voit apparaître
les grands réseaux. Notamment les égouts : conçus par Eugène Belgrand. Poubelles : Eugène
Poubelle (préfet de Paris).

U N URBANISME SOCIALISTE – L ES HABITATS COMMUNAUTAIRES


∃ utopies qui pensent ces services de façon isolée et autonome : pensent l’habitat
communautaire à l’écart des villes-mouroirs. 1ères utopies socialistes viennent aussi
d’Angleterre. Elles ont pr fondateur Robert Owen, qui pense des villes-nouvelles à la
campagne, des unités, des immeubles d’habitation, aux champs. C’est le cas de la ville de
New-Lamarck ( ?), où Robert Owen expérimente une communauté d’habitat et une
communauté de vie ⇒ refus de l’argent et pratique du troc, refus de certaines règles
traditionnelles de l’Etat, partage des biens, et des femmes (mariage répudié car perçu comme
bourgeois).
Charles Fourier pense le 1er en France le Phalanstère = habitat collectif dont une interprétation
est par la suite le Familistère.
Etienne Cabet a fondé au Texas des expériences d’habitats communautaires.

1848 : foire aux idées qui voient émerger toutes ces tendances. P. 29 brochure : caricatures
bourgeoises qui regardent avec amusement rivaliser toutes les idées des Cabet, Fourier,
Proudhon, Owen…
Le cas du Familistère de Guize ( ? cf brochure p.28-46)
Plans inspirés du château de Versailles. Il invente autour d’un entrepreneur, Godin, une forme
de coopérative ouvrière, qui met la richesse au service du peuple. Godin : républicain, conçu
comme un patron rouge, construit des poêles pr le chauffage. Il accueille dans son familistère
plus de 1000 familles. 3 bâtiments d’habitations, dominés par une immense verrière qui
structure la vie commune. Appartements des familles donnent sur la cour centrale. Au centre
de ce familistère, tout se sait. Il dvppe un RI : on peut exclure des familles qui ne le respectent
pas. On est sociétaires du familistère, tout autant qu’on y travaille.
Godin a derrière la tête un projet pol & humaniste ⇒ « élevage humain » : congeler les ovules
de femmes pr avoir des enfants seult à 50 ans ! Lui permettrait d’avoir une bonne carrière
avant. Extrême, mais considération pr le bien-être de l’enfant. Il doit être classé selon son
avancement dans la vie dans ≠ lieux pendant que les parents travaillent : nourisserie, le
pouponnard, le bambinin, puis la petite école, la 1ère école, 2nde école, école sup… 8 stades de
l’élevage humain, qui n’est pas que de l’éducation. Espoir : recruter des ouvriers cohérents pr
s’impliquer dans le familistère.
Le familistère invente la fête du travail. Tout ceci tourne autour du fonctionnement de
l’espace tel que le familistère le conçoit. Il s’agit également du 1 er grand ensemble intelligent
de l’histoire : pas que des lieux d’habitation ⇒ sociabilité entretenue par des fêtes, des loisirs,
projet paternaliste indiscutablement.

23
Le paternalisme catho ou protestant (Nord ou Est de la fr) a repris à sa manière cet utopisme :
Schneder au Creusot par ex. On prenait en charge la vie « du berceau à la tombe ». Ouvre par
la suite sur le catholicisme social.
Mais attention, très peu de lieux comme ceux-ci. Seult 3 à 4% de la pop ouv de la fin du XIXe
qui bénéficient de telles expériences. 97-96% vivent sans protection et sol° sociale vivant
dans les villes, et des org° telles que le Paris hausmannien.

(Partiel possible révision : les sujets peuvent tourner autours de 5 axes majeur :
• Le rapport à la violence/révolution/tensions sociales : ce à quoi nous assisstons est au
passage d’une société conflictuelle à une société contractuelle. Il faut réfléchir aux
conditions de négociations salariale, de représentation salariale. Il y a une porte
ouverte à la négociation. La révolution disparaît du cercle politique. 1871 est la
dernière émotion populaire révolutionnaire française. La violence disparaît du
paysage.
• Le rapport de la construction des machones/révolution industrielle : pendant un temps
on les détruit. La machine pose problème. Comment est-elle une aténuation de ses
souffrances ?
• Le rapport à l’Etat/la république/la législation : l’Etat change de rôle, c’est un acteur
fondamental de la société contractuelle. C’est un médiateur/arbitre. L’Etat
légalise/organise la législation.normalisation du combat ouvrier.
• Le rapport à l’individu et au groupe/à la classe : la définition d’ouvrier n’est pas
claire, la conscience de classe n’est pas uniforme ; elle ne doit pas faire oublier. Il
faut entrer dans l’identification personnelle (ex : Bomor). Le rapport au genre : ce
n’est pas pareil d’être une femme/homme. Il y a des nuances en permanences.
• Le rapport à l’espace et au temps : la mesure du temps change (L à la taches  à
l’heure). On est devant une mesure du temps inédite qui devient le mesure du L. Ce
qui fait entrer le loisir. Ce rapport au temps taylorise l’organisation du L. L’espace :
le temps de L est répartit dans l’espace. Il n’y a rien a voir entre une usine et une
manufacture du 19e. C’est une nouvelle discipline qui intervient dans cette période.
Il faut aggréger les textes, les exemples)

Photo à Carnot (Tarn) Jaurès : RF entoure la statue qui s’adrresse à des ouvriers/paysans. Ce
leader disparaît en 1914 et reste l’incarnation de l’attachement à la République qui est un
attachement tout neuf du monde du L. Ce n’est que par la synthèse jaurésienne que le L
s’intègre.

DES URBANISMES DE RÉGULATION – LE PARIS


HAUSSMANNIEN
L’hausmannisation date du Second Empire ; Baron Hausman (1863-70 ministre de la Seine ?).
Il ne fait qu’appliquer le programme de Napoléon 3. Nap 3 est conscient des dangers de la
pauvreté (Chirac 1995), il a un nom avec aura (neuveu du Grand Napoléon) et est élu au SU
en 1848.
George Etienne Haussmann : l’haussmannisation de la ville de Paris (caractère figé) il
reconfigure la ville avec des réseaux qui consistent à gérer les flux en surfaces et en
souterrain. Il conçoit l’eau, les ordures. Le préfet redessine les grands axes de la capital. On a
une transformation radicale de la ville qui a eu immédiatement une mauvaise réputation (il
aurait chassé les pauvres).

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Cependant, la ségrégation sociale est aussi verticale : entre les dernier étages (domestiques et
ouvriers) et les premiers étages. Il y a aussi une forme de mixité car ils habitent dans le même
immeuble.
De ce point de vue Huassman dégage les grandes gars qu’ils connectent entre elles, et les
grands boulevard pour lutter contre l’insalubrité urbaine. Il réfléchit également à un réseaux
d’espace vert ; une nouveauté que le 19e emprunte à l’UK et au grands parcs de la ville de
Londres.
Le 19e invente une urbanisme de régulation. Ce n’est pas l’urbanisme utopique, socialiste
mais c’est un urbanisme d’adaptation. Les façade en bric correspondent à des immeuble bon
marché mit dans la banlieu.

3. La civilisation urbaine : dynamique interne


Il s’agit du récéptacle d’une société laborieuse. C’est un processus dans le sens où les valeur
urbaines/bourgeoise s’impose dans les ville du 19e. Dans ce contexte, il y a des nouvelles
populations urbaines et des nouveaux modes de vie.
La ville qui affranchit, qui rend libre, qui est un espace d’émancipation. C’est un lieu
d’anonymat
1. Alymenter les lieux d’embauches et les espaces du L
les agglomérations voit la mobilité explosés. Cette mobilité est évidemment une manière de
proposer aux Leurs des modes de transports inédits pour aller Ler. Ces modes de transports
tiennent naturellement au développement des transports publics. Cette mobilité est celle des
migration quotidienne altérnante (déplacement des Leurs de leur banlieu à leur lieu de L)
(Allain Faure). On entre dans les transports de masse.
Dans ce contexte, ce développement s’appuit sur des réseaux de transports publics, parfois
privées qui structurent des trams, bientôt le métropolitain (1900 à Paris, 1867 à Londres et
1868 à NY). Le retard que prend Paris est intéressant et lui permet de passer directement à
l’éléctrification qui est un progrès par rapport au train à vapeur.
Les omnibus hypomobile et les tram hypomobile font leur apparition dans des service réglées
qui émergent dans les années 1860-70. 1865 : naissance de la CGO(omnibus) (ancêtre de la
RATP). Les Omnibus deviennent automobile en 1906 (substitution de la traction aminal par la
traction mécanique).
2. la diffusion des fruits du L : développement des commerces et grands magasins
la culture du grand magasin, de la société de conso émerge dans cette période. La ville est le
lieu de cette conso. Elle invente désormais la grande surfacxe commerciale (Bon Marché (le
premier en 1852), grands magasin du Louvre, Bazar de l’Hotel de Ville). Toutes les grandes
enseignes naissent pendant cette société de conso qui émerge. Arrive avec la bancarisation de
l’économie.
La Bon Marché : l’archétype du grand magasin est décrit par Zole (au bonheur des dames).
Invente toute les techniques de marketing moderne. 500 employé en 1850 et 2000 en 1890.
C’est un élément qui a été inscrit au cataclogue des célébration nationales.
3. L’invention des grandes communions des masses/foules : les grands rassemblements
populaires
l’événement urbain devient un point fort de l’organisation de la vie urbaine. Ca commence à
travers cette urbanisation, à travers des expositions universelles (concentrations qui attirent les
foules), ce sont des expo du L, de l’industrie. Paris va organiser, à plusieurs reprise. Ces expos
sont des moment de communions.
4. Les moments de temps libres, sportif.
Le sport, les stades, les arrênes sont une invention de cette période. Le sport moderne
ressurgit sur la mémoire de l’éthique sportive ancienne/antique. En 1894, en Sorbonne, on
relance l’idée de Jeux Olympiques, fondé sur la résuriction des valeurs traditionnelles de la

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Grèce Antique : une coméptition dans laquelle l’essentiel serait de participer et donc qui
valorise des valeur aristocratique.
Les 1er Jeux ont lieu à Athène puis en 1900 à Paris. Ces jeux Olympiques témoigenent de
l’institutionnalisation du sport comme élément essentiel du comblement du temps libre. Le
temps de L (normé, taylorisé, rationnalisé), ces éléments se retrouve dans le sport moderne.
Une équipe de football croise croise traits pour traits une usine. C’est un terrain normé (il faut
des règles spatiale). Il faut un arbitre (un patron), il faut aussi une assignation des tahces
(taylorisation des taches) ; il y a une partialissation du L. Le sport est la modernité industrielle
appliquée au loisir.
La technique fait son éruption, il y a sport moderne depuis le chronométrage et la record. Un
record doit être batu (sa fonction même) alors que ca n’existait pas en Gr !ce Antique. C’est
une société universelle où le chrono devient essentiel C’est une validité de la lecture marxiste
du sport (le capitalisme continué, réalisé ; là où il est le plus spéctaculaire est la loi du plus
forts, dans la société sportive impose de prendre des marques, impose une financiarisation de
l’économie ; il devient une coméptition pur dans lequel l’image du loisir gratuit devient
douteuse, il y a l’idée de performance). Cette validité est aussi valable car le sport va divertir
les ouvriers des vrais problèmes politiques ; c’est un opium, une drogue. Ca détourne des
souffrances, des vrais problème.
Il y a une identité ouvrière qui se réunit derrière des club (Manchester, Liverpool). Il y a des
équipes de ville minières.

Conclusion de l’encadremment global


Nouvelle France et Europe. Ce sont des lieux prospère, urbains. Naturellement, ils
expérimentent de nouvelles culture (domiannte : bourgeoise). La ville permet une reflexion
sur les élites sociales qui évoluent, elles se rénouvellent, elles sont au croissement des
impulsion des nouveaux secteur industriel etc. Les villes sont des lieux où la fluidité de la
société s’expérimente. Lorsque les cadres sociaux sont trop rigides, sa créer des tensions.
Le Modèle qui l’emporte est le modèle du Leur cherchant à devenir bourgeois. C’est celuid
ans lequel les villes intègrent/transforment les classes. La classe bourgeoise est une classe
moyenne indéfinie. L’élément dénominateur commun est le L, la bourgeoisie L (Jaurès le
reconnaissait), il est actif.
François Gizot : ministre de Louis Phillipe (roi bourgeois) parle de la société qui commence à
connaître la révolution industrielle. « enrichissez vous » pour devenir électeur (le suffrage
censitaire règne le vote). « enrichissez-vous par le L et par l’S ». Enrichissez vous apr le L et
non en spéculant. Il va même ajouter « …et la probité et faite le bien ». Redistribuer vos
richesses. Participer au bien être, à la chose publiques.

La Grande Guerre : mobilisation et métamorphose du L


Elle a été gagné, elle mobilise l’ensemble de la société française avec comme but la
VICTOIRE. C’est l’exemple qui valide cette 3e république et qui valide la thèse selon laquelle
le modèle social français fut plus fort, il a gagné la guerre (contre modèle impérial russe et
allemand).
La WWI a laissé l’illusions que la France était à son apogé de puissance. Cette guerre est une
anomalie dans le processus de civilisation. Toutes ces nations cultivées qui prétendent
civiliser le monde ont barbariser l’ennemie. Le racisme était une évidence. Ces nations ont
déchainé des pulsions noires qui est une anomalie problématique.
Partant de là, WWI est une objection à la passicifation des mœurs. Il y a eu des bourreaux, y
compris chez les victimes. Ce qui l’a emporter est l’idée que la société française avait des
valeur opératoire à défendres (liberté, égalité, fratérnité) qui vont se trasmettre dans le
« travail, famille, patrie ». En 1918, au triomphement, liberté égalité fratérnité l’emporte.

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1. la mobilisation de la guerre
La guerre a été gagné dans les usines par les ouvriers qui ont écouté le discours mobilisateur
des leaders politiques qui viennent dans les usines parlant de grandes familles industrielles de
la France.
Albert Thomas : s’exprimes lors d’une visite aux usines « le rôle est de créer l’usine
nouvelle » : qui est une démocratie industrielle. La mobilisation de l’arrière est l’Etat qui joue
un rôle mobilisateur.
L’Etat va, grâce à des ministres socialistes qui vont défendre l’effort de guerre de ce qui
constitue le front de l’arrière. La mobilisation est celle des esprit. On utilise le censure pour
stimuler l’effort de guerre. Il faut soutenir l’effort de guerre. Il faut aussi mobiliser les
femmes.
C’est l’ensemble de la société qui est tendu vers le but de la victoire ; il faut donc mobiliser
l’économie. C’est l’objectif de la guerre totale. La mobilisation des hommes exige le
remplacement, dans les usines, des ouvriers partis au front. La main d’œuvre féminine émerge
(40% de remplacantes). Le Kisme évolue et devient planificateur.
R. Kuisel (Le Kisme d’Etat en France 1981) dit que l’Etat transforme ses moyens d’actions
une fois que la guerre éclaire à échoué. L’Etat devient le responsable de l’arsenal national. Il
fallait transformer et mobilisé car la guerre devenait un combat industriel.
La mobilisation du monde du L est faite par des hommes de gauches.
Ministre des travaux public : on promet aux ouvriers que leurs situations sera meilleur si on
gagne et s’ils se dévout pour l’effort de guerre.
Cette guerre est gagné grâce à l’Union Sacrée (main tendu entre la gauche, ses représentant
ouvrier et la droite qui s’accorde sur le fait que le Kisme orienté dans lequel l’Etat est
planificateur devient un Kisme mixte). L’ordre libéral n’a plus lieu d’être. Ce Kisme est
influencé par le rôle de l’Etat comme guide, comme organisateur des productions de guerre.
Les femmes n’ont même pas le droit de vote à la libération (US : avant même WWI). La
situation va être tendu malgrès la victoire.
L’Etat accompagne les mutations du L.
2. Une place modifié pour le L dans le nouvelle donne sociale
1. La déstabilisation de la société
On est en guerre. Le monde rural est le plus touché (surmortalité rural). Dans cette période, la
dévaluation de la rente foncière (50% de sa valeur) contribue à dévaloriser l’ensemble de
l’écosystème rural. Certaines régions sont plus touché (ex : Limousin 20% de moins de
personnes).
L’attachement à la terre : certains disait que c’était un facteur de la victoire. La paysage veut
la défendre. L’énergie mise par le paysan français, savait le prix de la terre et de la guerre. La
dureté de l’existence paysanne à assurer la victoire.
Le monde rural est ébranlé. Des nouveaux riches apparaissent, ceux qui font des profits de
guerres (très critiqués). Certaines fortunes sont émbranlé (classes moyennes et petits
bourgeois). La bourgoisie française pert beaucoup d’argent investit à l’Est et en Russie pour
créer des lignes de chemin de fer ce qui va permettre d’alimenter le front à l’Est. La ptrimoine
français est boulversé.
Les fortunes mobilières l’emporte sur l’immobilier. Ces frotunes sont ruinés car il n’y a plus
d’échange, une contraction de la mondialisation.
Dans un premier temps, il y a une Union Sacrée (Poincaré) qui va se fragilisé. L’effacement
des barrière sociale montre une illusion de fratéernité dans les tranché. Cette illusion est
progressivement levée. Le monde du L accepte le sacrifice puis demande à être reconnue
d’autant plus, lorsqu’en 1917, la révolution prolétarienne bolchevik se mette en place et
explique qu’un monde communiste, marxiste est possible et que le sacrifice ne sert que la
bourgoisie. La France rentre en crise aussi, on a plus le même enthusiasme. 1,4 millions de

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morts. En 1917, il y a un ras-de-bol dans l’armée française. Il y a des mutineries ; la bonne
lecture est que par rapport au 40 000 soldats qui chante l’Internationale, 2000 sont fusillés. 7
millions d’autres ont supportés l’effort. C’est la règle qui doit attirer l’attention.
De ce point de vue là, la politisation à l’armée et à l’usine était minoritaire. D’où après guerre,
la légitimité encore plus fort de demander davantage de droit.

L’irruption des femmes


Les femmes ont toujours Ler. Les femmes subissent une sorte de silence de l’histoire. Certain
revendique la fin de la minorisation de la femme. WWI a la vertu de montrer que le L féminin
mérite tout l’attention des pouvoirs publics et la reconnaissance de la nation.
Le L féminin n’est pas contingeant, n’est pas fortuit. Elles ne sont pas que des épouses. Elles
occupent des activités sans lesquelles la sociétés ne fonctionne pas (service,
traditionnellement attaché à des caractéristiques féminines). La taches féminine n’entre pas
dans les catégories socio professionnelles. Elle rend visible la mixité des métiers.
La raisonnement historique doit comprendre la fin de l’anonymat. Des métiers nouveaux
émergent (ouvrières, conductrices de trams, de bus, enseignement), logiques de
démocratisation de l’accès des taches. Le droit au L féminin devient une nécessité. Emerge de
nouveau problème, l’élaboration de l’identité féminine au L. Des questions font que des
cadres traditionnels se retrouvent boulversés. Les femmes, évincés jusqu’à lors obtiennent une
forme de légitimité neuve.
On assiste à un retour à la normal dans les années 20 (maintiens d’une position mineure pour
la femme).

Conclusion
C’est la légalisation de la position des ouvriers. Ils ont jouer le rôle de la patrie contre la
révolution, ils ont été loyaux, acceptés des compromis. L’horizon problématique qui est celui
de l’acceptation du jeu républicain se lit en négatif par rapport à la révolution bolcheviks. Si
les valeur de la république n’avaient pas convenu à la classe ouvrières, ils n’auraient pas
accepter de se battre. Or, on retient qu’en 1919, le sentiment qui l’emporte est la
reconnaissance des équilibres sociaux qui favorise cette société contractuelle.

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