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Résumé

Ce texte est de François Dosse, il s’intitule Foucault Face à l’histoire. C’est un article paru dans la
revue « Espace Temps » numéro 30 publié en 1985. Dans ce texte François Dosse, qui est un spécialiste en
histoire intellectuelle, parle de Michel Foucault. Il montre comment le philosophe Foucault a permis
quelques pensés conceptuel et à élargie notre pensé sur l’histoire. Foucault refuse de s’uniformiser afin de
mettre en question nos certitudes.
Lorsqu’il était jeune il a toujours regretté de ne pas avoir fait la guerre pour faire parti des résistants,
de ne pas avoir pu participer à la guerre d’Algérie ni à Mai 68. Son intelligence le laisse en marge de
l’histoire et la saisie pour sa vie perso. Il veut défendre « les » histoires, celle des réprimés des histoires, à
travers son œuvre qui est en correspondance avec ces révoltes.
Foucault refusait d’être la conscience de son temps. Il ne faisait que travailler dans les bibliothèques afin de
casser les idées reçue ou les bonnes manières de penser et de faire.
Il traite le sujet sur la condition des fous et s’engage à exclure les idées reçues sur eux. Il nous montre
que le progrès n’est pas toujours positif et va faire évoluer la pensé. Cette réflexion influence des psychiatres
qui vont pousser à la fermeture des asiles psychiatriques.
Foucault se révolte également contre les prisons et fonde le groupe d’information sur la prison. Sa
réflexion est liée à la pratique politique de 1975 « surveiller et punir ». il compare l’asile à la prison qui sont
devenus des endroit d’enfermements socials. Il rejoint le militarisme de Sartre en faveur des homosexuels,
des immigrés et prisonniers. Il défend la cause du peuple avec la mobilisation des droits de l’homme.
Ce philosophe interpelle le monde moderne. En ce qui concerne l’Histoire, il ne veut plus viser le
savoir universel mais se limiter à des sujets spécifiques, à des déplacements partiels de nos découpages et
nos périodisations. Pour lui l’histoire doit renoncer à la construction de grandes synthèses et s’intéresser
plutôt à la fragmentation des savoirs.Il veut bouleverser l’histoire , veut faire descendre l’homme de son pied
d’éstale en s’en prenant à l’histoire. Il veut changer les lignes « j’aime le mouvement qui déplace les lignes
» dit-il. Il démontre que l’homme ne progresse pas comme nous le pensons. l’histoire est plus une
description de l’évolution. Il repère ce qui va casser la ligne en mettant en valeur les exceptions. l’étude
humaine n’a pas d’histoire elle se trouve en son être propre, l’homme se confine dans l’histoire qui ne le
concerne pas. L’histoire est liée à d’autres histoires. Il n’y a pas qu’une histoire.

Il repère deux périodes de l’occident : l’age classique du XVIIe siècle et ouverture de l’air moderne
au XVIIIe et fait l’état des lieux des langages de l’économie, de la biologie et réfléchit à ce qui est pensable
et ce qui ne l’est pas. Il ne croit pas en évolutionnisme car ce n’est pas parce que le temps passe qu’il y a un
progrès humain. C’est son œuvre de dés-historicisation. Il veut rompre avec le système de causalité.
Raymond Aron écrit la philosophie de l’histoire en 1938. Comme Foucault il pense qu’il y a toujours une
exception à la règle.
Il veut établir la relation entre les institutions, le processus économique et social, en tenant compte
des idéologies.
Foucault dit les faits, les analyses et démontre mais ne les interprète pas.. Il parle des conditions, des formes,
de l’évolution et veut comprendre la conséquence .
Les historiens sont souvent déroutés par les propos de Foucault.

Totale de mots : 582 cela représente un quart de mes notes.

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