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Introduction à l’historiographie

Dé f de l’historiographie

Historio/graphie

→historiè →enquête

L’historiographie est celui qui écrit l’histoire de son temps et celle d’é poque
antérieure (1ère activité de l’historien, faire une enquête sur l’histoire et
l’écrire), désigne l'ouvrage ou un ensemble d'ouvrages résultant de cette
activité. (ex : L’historiographie de la société carolingienne)

C’est aussi l’Histoire littéraire des livres d’histoire (étude qui cherche à
analyser la construction de ces livres)

C’est donc l’histoire de la discipline, la façon dont les historiens ont


constitué l’histoire et donc les évolutions de ces disciplines (“l’Histoire de
l’Histoire”)

L’historiographie est l’étude de la méthode historique, les différentes


conceptions de la méthode

Ces cours visent à nous faire comprendre et apprendre le métier


d'historien, c’est une discipline qui évolue en permanence, qui se
renouvelle constamment.

Un des points central est que l’historien est tributaire des conditions dans
lesquels il travaille (cond matériel, les préoccupations de chaque é poque,
l’Histoire évolue grâ ce à de nouvelles sources (archéologie,
interdisciplinarité)

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Def de l’Histoire

Historiè (grec) > Historia (Latin) > renvoie à une recherche sur les con du
passé, pour faire le récit de ce passé. Pour l’analyser, le reconstituer.
On considère qu’Hérodote est le premier historien, avec ces histoires qui
sont des enquêtes (pour expliquer les guerres médiques).

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Sé ance 1 : Dossier de Présentation (taffé sur le texte de François Hartog)

(March Bloch 1886-1944(20e s): Médiéviste (Les Rois Thaumaturges,


1924), .nombreux ouvrage (Société Féodale 1939), Grand acteur du
paysage historiographique du 20e siècle. Il a réfléchi sur la discipline
historique et le taff de l’historien, il a fondé avec Lucien Febvre, “La revue
des Annales” pour promouvoir une histoire interdisciplinaire. C’est lucien
qui publie les textes posthume de bloch; important résistant juif exécuté en
44 par la gestapo; premier médiéviste français qui a révolutionné la
matière) (faire des fiches des auteurs)

(Lucien Febvre, historien moderniste/Charles Seignobos?/François Hartog)

Le texte ici questionne l’historien et ses méthodes.

Selon Marc Bloch, un historien est celui qui fait l’étude du passé; à son
époque, on cherche dans le passé, un phénomène : le point de départ.     

De par son expression “idole des origines” MB emprunte à un penseur qui à


dénoncé les travers de l’histoire traditionnelle, les 3 idoles de cette HT. Il
fait référence à François Simiand; les idoles sont :

-L’idole politique : on n’y fait que de l’histoire politique, trop réducteur

-L’idole individuel : on fait surtout l’histoire des grands hommes, le mode


de vie du pécor local est aussi croustillant que le seigneur

-L’obsession des dates : Faire de l’Histoire une chronologie

-Idole des origines (MB) : il dénonce la confusion entre origines et causes,


“Il est très dangereux de considérer les origines comme un commencement
qui explique” (ex : expliquer la france actuelle par l’origine de la france, les
gaulois), c’est une dénonciation du dé terminisme dans l’Histoire.
L’obssession de vouloir expliquer le présent avec les origines.
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Question 1

1) Selon Marc Bloch, un historien est quelqu’un qui va dédier son temps à
l’étude et au questionnement de l’histoire.

2) Marc Bloch traite dans cet extrait, d’une manière de traité l’histoire qui
est d’expliquer le présent par le passé, une vision de l’histoire en vogue au
XIXe siècle; “elle a aussi eu son moment de faveur particulière” (l5).

Question 2

1) Selon Marc Bloch, l’Histoire géographie sert à ouvrir les esprits, d’un
point de vue intellectuel. De plus il faut selon l’auteur que cet enseignement
soit le plus large possible et non pas uniquement centré sur l’Europe.

2) Il dénonce le fait que l’enseignement de l’histoire soit centrée sur un


passé récent européen, il souhaite d’élargir les horizons des cadres
historiques de l’é poque.

3) Il prêche une vision de l’histoire étendue, il est contre les histoires


nationalistes qui utilise l’histoire pour ses besoins.

Question 3

1) François Hartog dénonce ici l’abandon d’un pan de l’Histoire car


considéré comme acquis. Il promeut l’intèrêt envers l’antiquité ainsi que le
renouvellement des questions historiques.

2) L’auteur cherche à inscrire une tradition de transmission de l’histoire, il


inspire à une transmission continu de l’histoire et surtout de ce pan de
l’Histoire europé enne qu’est l’Histoire Antique.

(en faire plus pour les prochaines)


Synthèse Doc 2

Recherche de la vérité, donné une vision objective du monde et


compréhensive de l’Histoire → donc comprendre le monde dans lequel on
vit en comprenant ce qu’il se passait avant. La valeur défendu est celle des
différentes cultures et histoire, ne pas se focaliser sur le passé nationale, la
grande valeur de l’enseignement de l’Histoire serait l’Humanisme, qui
enseigne la tolérance, le respect de l’autre qui servirait à la formation de
futur citoyen. MB se place en rupture des pratiques de sont époque, il
dénonce que l’on politise l’Histoire mais il prô ne un universalisme donc
dénonce une histoire européo-centré et marqué par l’hégémonie de
l’histoire contemporaine. Un dernier point est abordé, il oppose deux types
d’histoire, une histoire fondamentalement politique érudite (on apprend
par coeur des petits points de détail).

Synthèse François Hartog :

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Sé ance 2 : Dossier du Jour – Claude levi-strauss/Fernand Braudel – LES
HISTORIENS ET LE TEMPS

Polybe produit un récit et s’interrompt pour expliquer son fonctionnement


historique, et reprend sont récit. Il justifie ses choix car ça apporte de
l’aggrément au lecteur, le plaisir obtenu a la lecture de l’Histoire crée une
meilleure concentration. Le but de l’historien selon polybe, il explique
d’abord qu’il doit dégager la vérité et s’y attaché, ce qui indique que selon
lui l’historien doit chercher l’objectivité et s’en rapprocher le plus possible
et se placer sur un autre plan que la fiction de son é poque (légende et
connerie). Il corrige les historiens anciens qui sont méritant de leur
travaux, mais lui les corrige car les conditions sont plus favorable à sont
époque pour corriger leurs erreurs, l’unification du monde par l’empire
romain, successeur de celui d’alexandre, permet une meilleure recherche
de source (pas de problème de transport, pas de problème de langue due à
une maitrise générale du latin). Le travail des historiens se fonde sur
l’enquête sur place, la méthode de polybe, se fonde sur des voyages visant à
réaliser des enquêtes mais ce n’est pas le seul élément de sa méthode,
l’historien doit corriger les héritages éronée, donc de s’appuyer sur les
travaux de ses prédecesseurs. Bref approche rationnel, fondé sur une
rigueur et une approche critique facilité par une enquête réalisé lui même.
Sa méthode refuse la digression pour ne pas perdre le lecteur ainsi que soit
même. Il se succède donc d’hérodote en héritier mais aussi en rupture (l’un
car il enquête sur le terrain/refus du merveilleux et du légendaire,
recherche de la véritée factuelle). Il se place plus comme héritier de
thucydide, pour sa rigueur dans la recherche rationnelle et méthodique de
la vérité.

Otton de freising -

Au MA, on fait de l’histoire en fonction du christianisme (jusqu’au 12e


siècle), 95% des textes son ecri par des moines et évèques qui voit l’histoire
avec les lunettes de la chrétienté. L’HISTOIRE REALISE LA VOLONTE DE
DIEU. Sinon ce type est l’oncle de fré déric barberousse, prélat proche du
pouvoir impérial, ila écrit “la chronique ou Histoire des 2 citées”, texte
centré sur son époque, mais chronique universelle (=genre
fondamentalement chrétien, le txt commence à la création du monde par
DIEU jusqu’au 12e siècle) après son époque, il s’inspire de l’apocalypse
selon St Jean et écris l’apocalypse.

Pour le txt; la conception fondamentalement chrétienne de freising → (l52-


55 “Avec la bienveillance de dieu je veux montrer l’histoire”), bref dans ce
txt on à la babylone et le royaume du christ (la jérusalem céleste, endroit
stable, é ternel qui s’oppose à la cité terrestre “Babylon”, un lieu incertain,
changeant, instable bref un lieu de souffrance). Cette opposition entre 2
villes et là tt le long du texte, L’HISTOIRE est celle de la babylone. Ici, Otton
fais l’histoire de la pénitence des hommes pour accè s à la jérusalem celeste.

Otton se base donc sur “la cité de Dieu” de St Augustin. Un autre auteur
chrétien est Orose, qui à écrit “l’Histoire contre les Païens”. Qui est un
contemporain de st augustin et à rédigé ce complément sous forme
historique pour St augustin. Le but de tout ce merdier est de montrer que
l’Homme n’était pas plus heureux avant que l’empire adopte le
christianisme.

La méthode de l’auteur est pas tiré par les cheveux car il veut faire une
démonstratin de nature religieuse mais avec de la raison, s’appuie sur des
sources (polybe, auteur romain), il garde les éléments d’Homme digne de
foi et essaie d’évaluer la validité de ce qu’il lit pour produire une
compilation claire de fait passé, relaché de poésie et de fioriture de style
qui pourrait entraver selon lui la compréhension des faits. Il cherche donc
une vérité chrétienne mais veut comme polybe se distinguer de la poésie.

- thème 2 – Les Historiens et le Temps

March Bloch place l’histoire comme la science des hommes dans le temps.

Le chapitre :

Notre conception du temps est orienté, du passé vers le futur, mais


l’historien fait un va et viens constant entre le présent et le passé. Il est
fondamentalement attentif au changement et aux évolutions. Il y a donc des
questions méthodologiques sur la manière de travailler le temps. Le
chapitre est organisé en 2 grande partie, l’une sur le temps des acteurs de
l’Histoire, et la conception du temps selon la socité té étudié. L’autre
s’interroge sur le temps de l’historien et le rapport entre l’historien et le
temps, mais surtout avec sa chronologie, et reviens sur le travail
d’historiser (= construire une structure temporelle, un cadre). Le temps de
l’historien se construit par le travail de l’historien. L’historien manipule des
temporalités multiples et ça peut être complexe.

- séance 5 -

Prof voix cassé / notion de science historique

Scientisme : l’idée que l’histoire est une science au même titre que la
chimie, on peut donc dégager des lois géné rales. Toutes les sciences sont
appliquable sur le même plan.
Méthodisme : Ici on à l’idée d’une méthode à respecter pour faire de
l’Histoire avec des critères de validité s, des fondements rigoureux et
méthodiques pour être historien. Le fondement de sa est la publication du
livre en 1898 Introduction aux études historiques, Ch. Seignobos et Langlois.
C’est un manuel qui définit une méthode descriptive et analytique en 4
étape :

-constitution d’un corpus


-les critiqués, externe (auteur? Source? Contexte?)/interne (regarder la
lagnue? Le support? Des infos sur l’encre etc)

-synthèse provisoire dans laquelle on place le doc dans son contexte et


on en tire des conclusions.

Dans cette école méthodique, la critique et l’analyse sont indispensable,


cette méthode est celle qui est tjr appliqué aujourd’hui qui fut critiqué par
les historiens des Annales, pour le manque d’élargissement des sources. De
nos jours, les méthodiques sont de nos jours plus pris en compte.

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