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Introduction
2. La révolution agricole
Dans l’agriculture, les transformations, quoique moins profondes, furent
importantes. Le machinisme, l’utilisation de plus de plus massive de produits
phytosanitaires et d’engrais chimiques et sélection des espèces animales et végétales
stimulent les rendements. Des coopératives d’achat (notamment aux Pays-bas et
au Danemark) se développement. La spécialisation des régions dans la
production est appliquée également. Aussi l’agriculture prend –elle un caractère
commercial.
En résumé le développement du machinisme a permis l’augmentation la production
et des échanges. Cette révolution économique a cependant très souvent débouché sur
des crises comme celles de 1847-1848 et de 1857.
3. L’essor du capitalisme
Formé du mot capital qui désigne l’ensemble des moyens financiers et matériels
qu’il a fallu rassembler pour fonder une entreprise et y tirer profit, le capitalisme
est un système économique et social qui est fondé sur la propriété privée des moyens
de production et d’échanges, la recherche du profit et la libre concurrence.
A la fin du XIXe siècle, le capitalisme industriel relaye le capitalisme
mercantile. Son essor s’expliquait par plusieurs facteurs. D’abord il trouve un
fondement doctrinal dans le libéralisme économique né en Angleterre.
La théorie libérale se donne le marché et son fondement est la loi de l’offre et de la
demande. Elle défend l’initiative privée et la concurrence et préconise le « laisser
faire » et le « laisser passer ». Pour elle la sélection du marché est naturelle.
L’Etat n’a pas à intervenir ; il doit seulement favoriser le libre échange, limiter les
dépenses publiques et réguler la pratique déloyale (dumping). Aussi le capitalisme
dispose de moyens d’actions qui sont :
- Les sociétés anonymes par actions : Le capitalisme aboutit à la mise sur pieds
de sociétés appartenant à des propriétaires multiples. Le capital de la société est
formé d’actions et le bénéfice réalisé est redistribué aux actionnaires : c’est le
dividende ;
- Les banques : elles drainent l’épargne et financent les entreprises commerciales et
industrielles. On distingue : les banques d’affaires qui prêtent pour des périodes
longues (10 ans), les banques de dépôt (qui prêtent à court et moyen terme, 3 ans)
banques d’émission qui fabriquent l’argent.
- Les bourses de valeurs qui sont des lieux où se négocient les actions, les valeurs
mobilières. C’est un indicateur de l’état d’esprit des milieux d’affaires ; Exemple :
Wall Street.
a) La pensée
Le positivisme triomphe avec la croyance en la science encore appelée scientisme.
C’est une doctrine professant une foi absolue en la science censée pouvoir résoudre
tous les problèmes, y compris philosophiques et moraux. En France, Auguste
Comte en est le théoricien. Dans son Cours de philosophie positive, il affirme que
seule la connaissance scientifique permet d’aboutir à des certitudes. Donc est
impossible toute métaphysique ; c’est-à-dire ce qu’on ne peut pas expérimenter :
Dieu, l’âme, la survivance, etc.
L’anticléricalisme se développe, attisé par l’intransigeance de la papauté. La
franc-maçonnerie se développe et inspire la loi sur la séparation de l’Eglise et de
l’Etat. Cependant, il existe des réactions contre le scientisme. Elles proviennent des
scientifiques mêmes et des philosophes. Au-delà des vérités scientifiques, les hommes
peuvent accéder à la vérité par intuition : c’est l’idée émise par Henri Bergson et
Paul Claudel. L’Américain William James essaye d’ailleurs de démontrer
l’existence expérimentale de l’au-delà.
b) Les lettres
La littérature est d’une extrême richesse pendant la seconde moitié du XIX e siècle.
Elle tente de donner à la vie par ses thèmes. En France, on peut citer Maurice
Barrès (1862-1923) qui infuse un nationalisme, de Paul Claudel pour qui la
source fondamentale du bonheur est le christianisme, le retour donc à la foi.
L’engagement religieux s’accompagne parfois d’un engagement social. Mais on note
aussi un engagement réel dans la dénonciation des problèmes et des injustices
sociales : c’est le cas d’Emile Zola, qui s’engage dans la dénonciation des rapports
entre bourgeois et ouvriers, des conditions de vie et de travail dans les industries, les
mines.
c) Les arts
En peinture, l’école réaliste ouvre la voie à l’expression des réalités sociales.
L’architecture copie et mélange les styles. L’emploi du ciment armé lié à l’utilisation
du fer impose au XIXe siècle des conceptions architecturales et des décorations
nouvelles
Conclusion
L’Europe a connu des mutations majeures au XIX e siècle. Ces changements ont
concerné presque tous les domaines. Ce sont surtout les effets négatifs de ces
changements qui favoriseront l’avènement de nouvelles doctrines sociales fondées
sur le socialisme et le syndicalisme.
Bibliographie