Cahier du bachelier *** Economie *** Bemba B TRAORE 76 43 95 33/69 50 23 20

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Guide du Candidat

Dissertation économique PIC

Les transformations économiques dans les PIC

1.- Investissement
2.- Marché du travail

Bamako, février 2024.

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Les transformations économiques dans les PIC
Les P.D.E.M sont les pays développés à économie de marché ou pays industrialisés
capitalistes (P.I.C.).
L’industrialisation, c’est le développement de l’industrie qui se traduit par le
développement des activités de transformation par l’homme des produits primaires en
s’aidant d’un important capital technique fixe.

Les pays qui vont connaitre les premiers leur révolution industrielle moderne sont
l’Angleterre et la France qui étaient toutes les deux, pays commerçants et producteurs.
L’Economiste autrichien, Joseph Aloïs Schumpeter a réalisé la synthèse de 3 types de
cycles de crises découverts par Kitchin, Juglar et Kondratieff.

 le cycle Kitchin est de 3 ans environ ;

 le cycle Juglar est de 8 ans environ, et
 le cycle Kondratieff est de 50 ans environ (25 ans d’expansion suivis de 25 ans
de dépression. Selon Kondratieff, la crise des 20 moroses devrait prendre fin dans
les années 90 : l’économie ayant purgé, devrait repartir de plus belle à partir des
années 90).

Les 30 glorieuses puis les 20 moroses

Les 30 glorieuses 1945-1975
L'expression "Trente Glorieuses" désigne la période d'une trentaine d'années qui a suivi
la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, jusqu'au premier choc pétrolier de
1973. C'est, pour les pays industrialisés occidentaux, une période de prospérité
exceptionnelle. Les "Trente Glorieuses" se caractérisent par une forte croissance
économique, le plein emploi, l'accroissement rapide du pouvoir d'achat et l'essor de la
consommation de masse.
 La croissance forte voire 10%
 le taux de chômage proche du plein emploi (3%) ;
 Les emplois typiques ;

Les 20 moroses : crise des années 70 – 80

La crise des années 70-80 dans les PIC a pour effet :
 La montée du chômage : le taux de chômage ne cesse d’augmenter et avoisine
10% ;
 L’inflation galopante : la hausse des prix due aux chocs pétroliers ;
 Le déficit budgétaire :
 Le déficit extérieur : Balance commerciale négative

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Investissement et progrès technique

1.- Définitions des mots clés
L’investissement est une opération par laquelle une entreprise acquiert des biens de
production. C’est un flux qui vient renouveler ou accroitre le stock de capital fixe.

Le progrès technique est l’ensemble des innovations qui entrainent une transformation
ou un bouleversement des moyens et méthodes de production, de l’organisation du travail,
des produits et des marchés, des structures de l’économie.

L’innovation résulte d’une invention qui est le résultat d’une découverte sous la forme
d’un produit ou d’un processus de production nouveau susceptible d’être breveté.
L’innovation est généralement le fruit d’une recherche appliquée elle-même issue d’une
découverte scientifique fondamentale.
L’innovation se présente sous plusieurs formes : l’innovation du produit, l’innovation des
procédés de fabrication, l’innovation dans l’organisation du travail.

Le marché du travail est le lieu où se confrontent offre de travail (demande d’emploi)

et demande de travail (offre d’emploi). L’offre de travail émane de la population active.
La demande de travail émane des entreprises.

Le chômage désigne la situation de personnes actives désireuses de travailler, sans

emploi et qui n'en trouvent pas malgré leurs recherches effectives (INSEE).

Lutter efficacement contre le chômage signifie trouver des solutions qui s'avèrent, sur
le long terme, sans effets pervers majeurs.

Le travail correspond à une dépense d'énergie effectuée dans un but productif. Le cadre
social de cette dépense d'énergie est l'emploi.

La féminisation : C’est l’augmentation de la part des femmes dans la population active.

Les facteurs explicatifs sont : la lutte de l’émancipation des femmes ; l’instruction et la
formation des femmes ; le phénomène de la tertiairisation ; le développement de la
fonction publique et l’amélioration du statut social de la femme.

La salarisation : c’est l’augmentation de la part des salariés dans la population active. A

l’origine du phénomène de la salarisation se trouvent le déclin des secteurs primaire et de
l’artisanat, la concentration des entreprises, le développement de la fonction publique et
le désir acquis de la sécurité sociale.

La tertiairisation : c’est l’augmentation de la part du secteur tertiaire (services) dans

l’activité économique.

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L’emploi typique présentait les caractéristiques suivantes : un seul emploi, un seul
employeur, un seul lieu de travail, un contrat à durée indéterminé (CDI), un travail en
temps plein, un plan de carrière, le bénéfice de la sécurité sociale, l’adhésion à un
syndicat, les salaires élevés.

L’emploi précaire présente les caractéristiques suivantes : emploi à temps partiel, contrat
à durée déterminée (CDD), emploi par extrême stage pour acquisition d’expérience, stage
de formation.

La rigidité du travail : salariales (salaires trop élevés, salaires minimum, cotisation

sociale), réglementaires (poids de l’Etat, des syndicats) ou concernent la gestion des
effectifs (contrainte de l’ajustement de l’emploi effectif à l’emploi désiré).

L’équilibre du marché du travail : le marché du marché du travail consiste à revenir

au plein emploi (taux de chômage entre 0 et 3%).
L’offre de travail > demande de travail → sous-emploi (chômage)
La demande de travail > offre de travail → suremploi

La flexibilité du travail est l'un des moyens permettant à une entreprise de s'adapter aux
évolutions de sa demande et de son environnement.

Les formes de flexibilité du travail

La flexibilité peut porter sur le volume horaire de travail effectué (flexibilité quantitative)
en modulant les horaires avec les mêmes effectifs (flexibilité interne) ou en faisant varier
les effectifs employés (flexibilité externe).

2.- Les trois types d’Investissement et leur impact l’emploi

Investissements Définitions
de remplacement il s’agit de remplacer le matériel usé
par l’identique. Il est réalisé lorsque
l’amortissement est effectif
de capacité il s’agit d’acquérir de nouveaux
matériels en vue d’augmenter le stock
de capital fixe existant. Il est réalisé
dans l’objectif d’accroitre la capacité de
production
de productivité Il est réalisé pour augmenter le stock
de capital fixe par l’acquisition des
machines plus modernes et plus
performantes. Il s’agit donc d’acquérir
du nouveau matériel qui incorpore
plus de progrès technique.
Effets sur l’emploi
à un effet nul ou neutre sur
l’emploi
à un effet positif sur l’emploi
à court terme il y a suppression
d’emplois, à long terme il y a
création d’emplois grâce à la
baisse du prix de vente des
produits.

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3.- Les quatre déterminants de l’investissement
Les 4 raisons qui poussent les entreprises à investir (déterminants de l’investissement) :
 La demande anticipée : l’entreprise cherche toujours à adapter sa capacité de
production à l’évolution de ses débouchés.
 La rentabilité escomptée : l’entreprise investit lorsqu’elle espère un certain profit
(taux de rentabilité de l’investissement > au taux d’intérêt)
 La situation financière ou le rôle du profit : une entreprise qui réalise des profits
a une bonne situation financière en cas de besoin elle peut facilement investir grâce
à ses profits en pratiquant l’autofinancement ou en sollicitant les banques qui lui
font confiance de sa bonne santé financière et qui sont prêts à l’accorder des crédits
(Profit  Investissement  Emploi).
 Le coût relatif du travail et du capital : si le coût du coût du travail est plus élevé
que celui du capital dans ce cas l’entreprise optera pour l’investissement pour
augmenter sa production. Dans tous les cas l’entreprise choisira la combinaison
optimale i-e celle qui permet de réaliser le maximum de bénéfice.

3.- Le marché du travail

Le marché du travail est le lieu où se confrontent offre de travail (demande d’emploi) et
demande de travail (offre d’emploi).
L’offre de travail (ou la demande d’emploi) émane de la population active c’est une
fonction croissante du salaire.
La demande de travail ou l’offre d’emploi émane des entreprises, c’est une fonction
décroissante du salaire.

3.1.- Les analyses du marché du travail

 Les analyses traditionnelles du marché du travail
o Pour les économistes libéraux
o Pour les keynésiens
 Les nouvelles analyses du marché du travail
o Théorie de la répartition
o La théorie du déséquilibre
o Ecole de la régulation
3.1.1.- Les analyses traditionnelles du marché du travail
Pour les économistes libéraux l’offre et la demande de travail sont fonction du niveau
de salaire. Le chômage résulte ainsi d’un salaire trop élevé que les rigidités empêchent de
baisser (l’influence des syndicats). Pour eux le chômage est volontaire parce qu’on refuse
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de travailler pour un niveau de salaire donné. La lutte contre le chômage passe la baisse
du niveau de salaire.
 Déterminant fondamental du niveau de l’emploi est le salaire ;
 Marché du travail toujours en équilibre ou retourne automatiquement en équilibre
en cas de rupture en laissant fluctuer librement les salaires.
 Marché de travail n’est que le résultat d’un salaire trop élevé  chômage
transitoire et volontaire.
Pour les keynésiens le niveau d’emploi est fonction de la demande effective prévue. S’il
y a chômage c’est que la demande est insuffisante voire faible. Il faut donc augmenter les
revenus pour lutter contre le chômage.
 Déterminant fondamental du niveau de l’emploi est demande globale (ou
demande effective).
 Chômage est le résultat d’une demande effective insuffisante c’est pourquoi
lorsque les perspectives de vente sont bonnes l’entreprise embauchera des
travailleurs pour augmenter sa production quel que soit le niveau des salaires.

3.1.2.- Les nouvelles analyses du marché du travail

 Théorie de la répartition : le niveau de salaire n’est que le résultat d’un rapport
de force entre employeur et employé, entre syndicat et patronnant chacun volant
s’approprié une partie importante de la VA. Une simple répartition de la VA entre
salaire et profit est capable d’assurer le plein emploi.
 La théorie du déséquilibre : les théoriciens pensent que les prix et les salaires
sont rigides à court terme, et dans la réalité du chômage classique et keynésien
peuvent coexister ou se succéder
 Ecole de la régulation : l’équilibre du marché dépend du rapport salarial qui
caractérise les relations entre les salariés et les patrons.

3.2.- Les effets de la crise sur le marché du travail

Trente glorieuses (1945 à 1973) : emploi était typique (un seul emploi, un seul
employeur, un seul lieu de travail, un CDI, travail à temps plein, meilleure condition de
travail, plan de carrière ; congé payé, sécurité sociale, adhésion à un syndicat …)
Vingt moroses (crises des années 1970 et 1980) : a transformé le marché des PIC
 La montée du chômage ;
 La segmentation du marché du travail : division en plusieurs compartiments soumis
à des régulations différentes.
 Précarité de l’emploi (emploi atypique) : plusieurs emplois, plusieurs employeurs,
plusieurs lieux de travail, CDD, travail à temps partiel, absence de sécurité sociale
et de syndicat, salaire faible ….. (intérim, stage ou acquisition d’expérience …).

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 Transformations du marché du travail :
Marché primaire MP et secondaire MS : MP rassemble la main d’œuvre indispensable à la
bonne marche de l’entreprise c’est aussi la main d’œuvre stable, qualifié, syndic, touchant des
salaires élevés et bénéficiant des avantages sociaux importants. MS ou périphérique permet à
l’entreprise de faire face aux fluctuations de la demande. C’est le marché d’appoint (CDD,
absence de syndicat, salaire faible ; absence de sécurité sociale ..). Le MS est constitué de jeunes,
de femmes et d’immigrés qui jouent le rôle d’amortisseur de fluctuation de l’activité
économique.
Marché interne MI et externe ME : MI représente la main d’œuvre maison qui bénéficie d’une
promotion en cas de recrutement ME concerne les emplois pourvus par la voie de recrutement
sur le marché extérieur à l’entreprise

3.3.- L’organisation du travail

L’organisation du travail est à l’origine des gains de productivité dans les PIC. Les principes du
taylorisme et du fordisme basés sur la parcellisation des tâches, le chronométrage, le convoyeur
ou la chaîne de montage, les pièces standardisées … ont fait leur preuve.
A partir des années 1960, les gains de productivité vont connaitre un ralentissement. Les
travailleurs vont de plus en plus manifester leur refus de l’organisation taylorienne du travail.
Les manifestations de cette crise sont les suivantes : l’absentéisme des travailleurs augmente ; le
taux de turn-over devient de plus en fort ; les malfaçons augmentent.
Pour résoudre ces problèmes les aménagements apportés sont : la rotation des postes ;
l’élargissement des tâches ; l’enrichissement des tâches ; le travail en équipe ; le cercle de qualité
la participation ou le partenariat.
Le toyotisme, une des nouvelles organisations du travail,a débuté au Japon en 1973. La méthode
repose selon Ohno sur la production juste à temps (il s’agit de produire en fonction des
commandes) et l’auto activation (elle consiste à doter d’une certaine autonomie, les machines et
les salariés des ateliers afin d’éviter les mécanismes d’arrêt de la production lorsque les
anomalies sont constatées.

3.4.- La flexibilité du travail

La flexibilité du travail est l'un des moyens permettant à une entreprise de s'adapter aux
évolutions de sa demande et de son environnement.

La flexibilité quantitative externe : l'entreprise fait varier le volume de sa main-d’œuvre en

recourant au marché du travail.

La flexibilité quantitative interne : elle consiste en une variation du temps de travail annuel au
sein de l'entreprise, c'est donc le module du nombre d'heures, et non du nombre de salariés.

La flexibilité fonctionnelle, désigne l'aptitude des salariés à changer de poste de travail sans
coûts supplémentaires (d'où polyvalence).

La flexibilité salariale : c'est un salaire révisable sous conditions de performance. La flexibilité

des rémunérations permet de faire varier à travers la rémunération des salariés. Dans ce cas-là le
salaire brut peut être peu important, mais celui-ci est majoré de manière importante sous forme
de primes.

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La flexibilité du travail
TYPES DE OBJECTIFS MOYENS UTILISES EXEMPLES
FLEXIBILITE VISES
QUANTITATIVE Répondre aux Licenciement, forme CDD, intérim,
fluctuations du particulière d’emploi, autorisation,
volume de externalisation administration, de
l’activité licenciement
économique
INTERNE Faire varier la Temps partiel,
durée du travail chômage partiel,
heures
supplémentaires
EXTERNE Faire varier les Licenciement, sous
effectifs traitance
QUALITE Répondre aux Politique de Usine flexible, robots
(FONCTIONNELLE) variations de la formation programmables
composition de la
demande
MAIN D’ŒUVRE Accroitre la Autorisation
ET CAPITAL polyvalence
SALARIAL Réduire les coûts Retour au SMIG, Travail d’utilité
salariaux (salaire réduire l’insuffisance collective, stage
plus cotisation des syndicats, d’initiation à la vie
sociale) désengagements de pratique, grève aux
l’Etat USA et au Royaume
uni
Les effets de la flexibilité du travail
 Les effets positifs de la flexibilité sur l’emploi : la théorie libérale
La flexibilité, selon les économistes libéraux, peut permettre de lutter contre le chômage par
l'assouplissement des conditions d'utilisation du travail si elle ne vise pas un objectif trop
restrictif.
Selon les idées libérales (du côté de l'offre), la flexibilité améliore la compétitivité des
entreprises. En fait, avec plus de profit, les entreprises investissent, produisent mieux et à
moindre coût. La baisse de prix qui en résulte élève le pouvoir d'achat et incite à consommer
plus. Cela va pousser à produire plus et, de ce fait, favoriser l'embauche qui peut alors faire
diminuer le chômage.
 Les effets négatifs de la flexibilité sur l’emploi : la théorie keynésienne
Selon les idées keynésiennes (du côté de la demande), la flexibilité quantitative va limiter la
demande des ménages et faire baisser le PIB, ce qui aboutit à une hausse du chômage.
L'optique représentée est alors plutôt keynésienne.
 Les effets de la théorie du salaire d’efficience sur l’emploi
La notion de salaire d'efficience peut alors expliquer un chômage dû aux comportements
stratégiques des employeurs. En effet si tous les employeurs adoptent cette stratégie le prix
d'équilibre sur le marché du travail augmente ce qui réduit la demande de travail et donc
augmente le chômage.

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Les sujets sur l’investissement
Sujet 1 : L’entreprise n’investit que lorsqu’elle a une bonne situation financière. Qu’en
pensez-vous ?
Partie 1 : la bonne situation financière est une raison qui pousse l’entreprise à investir ;
Partie 2 : Les autres déterminants de l’investissement

Sujet 2 : Après avoir montré que la hausse de la rentabilité des entreprises peut
favoriser la reprise de leurs investissements, vous expliquerez pourquoi cette condition
n’est pas suffisante
Partie 1 : la hausse de la rentabilité conditions nécessaires à la reprise des
investissements
Partie 2 : cependant cette rentabilité n’est pas suffisante

Sujet 3 : Montrer que la hausse de la rentabilité des entreprises peut favoriser la reprise
de leurs investissements mais que ce n’est pas une condition suffisante.
I.- La restauration des profits pour dynamiser les dépenses en capital fixe
II.- Toutefois, ce n’est pas suffisant

Sujet 4 : l’investissement de productivité, aux effets souvent négatifs l’emploi est le

seul qui puisse intéresser les entreprises capitalistes là est toujours vérifié ?

Sujet 5 : Le profit est-il une condition suffisante de la reprise de l’investissement ? A

l’aide des documents et de vos connaissances personnelles, vous analyserez cette
question.
1ère partie : Le profit est une condition nécessaire pour la reprise de l’investissement
2ème partie : …mais pas suffisante car les profits peuvent être utilisés autrement

Sujet 6 : L’entreprise n’investit que lorsqu’elle espère sur une rentabilité financière.
Qu’en pensez-vous ?
1ère partie : L’entreprise peut décider d’investir si elle s’attend à un profit… 2ème partie :
…Mais elle peut aussi décider de ne pas investir car sa décision d’investir ne dépend pas
que de la rentabilité escomptée, elle doit aussi tenir compte de sa demande anticipée.

Sujet 7 : Les profits d’aujourd’hui font les investissements de demain et les emplois
d’après demains. Analysez cette affirmation à l’aide des documents et de vos
connaissances personnelles.
1ère partie : Sa formule peut se réaliser…
2ème partie : … comme elle peut ne pas se réaliser car face à un profit important, une
entreprise décidera de ne pas investir pour deux raisons : Quand elle utilise le profit pour
se désendetter ; Et quand elle utilise pour spéculer sur le marché boursier.

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Les questions sur le marché du travail
Sujet 1 : Le marché du travail est-il toujours en équilibre ?

Sujet 2 : La création d’emploi suffit-elle pour résorber le chômage ?

Sujet 3 : La reprise de la croissance économique est-elle une condition suffisante pour résorber
le chômage ?

Sujet 4 : L’expansion des services peut-elle être une source d’emplois dans les pays développés
à économie de marché (PDEM) ?

Sujet 5 : De plus en plus l’évolution de la population active dans les PDEM se caractérise par
la féminisation. À l’aide de vos connaissances et des documents, vous évoquerez les
conséquences liées à cette situation.

Sujet 6 : La flexibilité du marché du travail permet-t-elle de lutter efficacement contre le

chômage dans les pays industrialisés capitalistes (PIC) ?

Sujet 7 : Les multiples transformations du marché du travail des pays développés à économie
de marché (PDEM) ne revêtent-elles que des aspects positifs ?

Sujet 8 : La réduction du coût du travail permet-elle de réduire le chômage des travailleurs peu
qualifiées ?

Sujet 9 : Quels sont les effets de l’organisation du travail sur la croissance économique ?

Sujet 10 : La réduction du chômage dépend-elle uniquement de la croissance économique ?

Sujet 11 : Vous montrerez que la flexibilité du marché du travail peut avoir à la fois des effets
et négatifs sur l’emploi.

Sujet 12 : A l’aide de vos connaissances et des documents ci-joints, vous vous demandez si la
flexibilité du travail permet de faire baisser le chômage.

Sujet 13 : La flexibilité salariale peut-elle être une réponse au problème du chômage ?

Sujet 14 : L’application récente de nouvelles formes d’emploi a radicalement transformé le

marché du travail des PDEM.

A l’aide des documents ci-joints et de vos connaissances, vous analyserez ce phénomène.

Sujet 15 : Après avoir présenté le marché du travail au cœur de la crise dans le PDEM, vous
dégagerez les tendances nouvelles caractérisées par la segmentation et l’émergence du
quaternaire.

Sujet 16 : Certains analystes affirment que l’organisation scientifique du travail reste un modèle
de croissances économique pour les PDEM.

A l’aide des documents et de vos connaissances personnelles, vous discuterez ce point de vue.

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Exemples de phrase choc

Phrase choc / Investissement et croissance économique
Entre 1975-1985, le rythme de la croissance économique française a fortement ralenti par
rapport à la période précédente dite « 30 glorieuses » et le chômage a commencé à prendre de
l’ampleur. Or pendant ces dix années de crise économique, on a enregistré une diminution du
taux d’investissement.

Phrase choc / Progrès technique et Emploi

L’apparition du capitalisme au 18è siècle dans la plus part des pays européen et l’introduction
du progrès technique avec les gains de productivité qui en résulte a été l’objet de forte inquiétude
et de conflit sociaux notamment sur le marché de travail.

Phrase choc / Le marché de Travail (Croissance économique et Chômage)

Apparu dans les années 1970, le chômage est devenu l’une des préoccupations majeures tous
les pays du monde notamment dans certains pays les plus avancés durant les décennies suivantes
après cette année.

Phrase choc / Le marché de Travail (Croissance économique et Chômage)

Dès les années 1980, les PIC ont connus une période récession économique au quelle les USA
et Japon vont sortir relativement tôt, mais un chômage élevé continuera d’affecter de nombreux
pays de LOCDE jusqu’à 1985.

Phrase choc / Le marché de Travail (Croissance économique et Chômage)

Avec un taux qui se situe entre 9% et 10% de la population active 1970.
Le chômage reste l’une des préoccupations majeures de tous les pays du monde à cause multiple.

Phrase choc / Les multiples transformations du Marche de travail

(Flexible-Segmentation-Précarisation)
En l’espace de plus d’une quinzaine d’années depuis 1985, les emplois atypiques ont augmenté
en France de 133,6%. Une stratégie de redressement est l’ensemble des moyens permettant de
résoudre ou d’améliorer un problème de gestion.

Phrase choc / Flexible-Segmentation-Précarisation

Les entreprises capitalistes, à un moment du tournant de leur survie ont été contraintes à recourir
à la flexibilité du travail

Phrase choc / Investissement

Le développement d’un pays passe nécessairement par une croissance économique durable et
soutenue. Cette dernière est réalisable grâce à l’investissement productif.

Phrase choc / Investissement

La période des « 30 glorieuses » dans les PIC était en partie basée sur l’investissement productif.

Phrase choc / marché du travail et chômage

Durant les 30 glorieuses, le marché du travail était florissant, écarté de tout problème. Le
chômage était au plus bas niveau : presque tous les pays développés vont connaître le plein
emploi (taux de chômage inférieur à 3%).
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La flexibilité du travail
Sujets 1:
La flexibilité du travail peut-elle permettre de lutter efficacement contre le chômage?
Partie 1 : la flexibilité peut permettre de lutter contre le chômage, selon les économistes
libéraux.
Partie2 : Mais la flexibilité externe présente beaucoup d'effets pervers qui l'invalident comme
solution au chômage.

Sujet 2 :
La flexibilité salariale à la baisse est-elle une réponse au problème du chômage ?
I.- Selon les libéraux, la flexibilité salariale à la baisse est une réponse au problème du chômage
II.- Selon les keynésiens, la flexibilité salariale à la baisse est plutôt une source d’aggravation
du chômage.

Sujet 3 : Après avoir analysé les effets positifs d’une diminution du coût du travail, mettre en
évidence les limites.
I.- Pour les libéraux, baisse du coût du travail permet baisse du chômage
II.- Une efficacité limitée

Sujet 4 : La réduction du coût du travail permet-elle de réduire le chômage des travailleurs peu
qualifiés ?
I.- La baisse du coût du travail contribue à la diminution du chômage des travailleurs peu
qualifiés.
II.- Les limites d’une réduction du coût du travail

Sujet 5 : La flexibilité du marché du travail peut-elle constituer un remède au chômage ?

Corrigés des sujets
1.- Sujets sur l’Investissement progrès technique et innovation
Sujet 1 : Le profit est-il une condition suffisante de la reprise de l’investissement ? A l’aide des
documents et de vos connaissances personnelles, vous analyserez cette question.

Compréhension du sujet : On veut savoir si le profit réalisé par l’entreprise lui permet toujours
d’augmenter ses investissements.

1ère partie : Le profit est une condition nécessaire pour la reprise de l’investissement… (parler
de l’autofinancement des entreprises : l’épargne des entreprises peut être utilisée dans
l’investissement).

2ème partie : …mais pas suffisante car les profits peuvent être utilisés autrement (parler des
fuites à l’endroit des profits : quand les ménages, bénéficiant d’une augmentation des salaires
avec la hausse des profits, décident d’épargner ou de thésauriser une grande partie de leur
revenu ; Quand les entreprises préfèrent de se désendetter avec les profits réalisés, ou spéculer
sur le marché boursier [actions et obligations]) ; En outre la décision d’investir ne dépend pas
seulement du profit, il faut tenir compte de la demande anticipée, de la rentabilité escomptée de
l’investissement à réaliser et de la comparaison coût travail / coût capital.

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Sujet 2 : Après avoir montré que la baisse des taux d’intérêts est susceptible de favoriser
l’investissement des entreprises, vous analyserez les limites de cette relation.

Compréhension du sujet : on veut savoir les limites de la baisse des taux d’intérêts sur
l’investissement des entreprises après avoir expliqué son côté positif.

1ère partie : La baisse des taux d’intérêts peut jouer un rôle positif sur l’investissement : (parler
des effets du taux d’intérêt : directement, la baisse des taux d’intérêt favorise l’investissement à
travers la baisse du coût du crédit et de l’augmentation de la rentabilité. Et indirectement, à
travers la baisse du taux de change et le découragement de l’épargne)

2ème partie : …Mais elle ne constitue pas forcement une condition suffisante et adéquate. (Parler
des limites du taux d’intérêt : les taux d’intérêt ne sont qu’un déterminant de l’investissement.
Ils n’ont pas une influence systématique sur l’investissement parce que la décision d’investir
dépend essentiellement de la demande anticipée. En plus l’influence des taux d’intérêt est moins
important aujourd’hui qu’hier car le financement des investissements se réalise moins par appel
au crédit. Et enfin la diminution des taux d’intérêt peut exercer des effets négatifs en provoquant
des effets contraires à ceux recherchés.)

Sujet 3 : L’entreprise n’investit que lorsqu’elle espère sur une rentabilité financière. Qu’en
pensez-vous ?

Compréhension du sujet : on veut savoir si la décision d’investir de l’entreprise dépend

uniquement du profit qu’elle espère tirer de l’investissement.

1ère partie : L’entreprise peut décider d’investir si elle s’attend à un profit… (Pour argumenter,
vous direz que la raison d’être de l’entreprise est la recherche du profit. Elle fera donc tout ce
qui peut lui profit, notamment l’investissement).

2ème partie : …Mais elle peut aussi décider de ne pas investir car sa décision d’investir ne dépend
pas que de la rentabilité escomptée, elle doit aussi tenir compte de sa demande anticipée.

Sujet 4 : Quelles sont les conséquences du progrès technique sur l’emploi ?

Compréhension du sujet : La compréhension est facile, n’est-ce pas ? Mais ce qu’il faut savoir
c’est que les conséquences du progrès technique sur l’emploi différent selon qu’on se situe à
court terme ou à long terme.

1ère partie : le progrès technique tue l’emploi à court terme par l’augmentation de la productivité
(les machines se substituent à l’homme) ;

2ème partie : …mais en crée en long terme par l’augmentation des gains de productivité.
Cependant ces créations dépendent de certaines conditions (absence de fuite des gains de
productivité).

3ème partie : Enfin le progrès technique change la nature de l’emploi : on quitte de l’atelier
Taylorien à l’atelier flexible, ce qui peut présenter des inconvénients pour les entreprises
[démotivation et perte de rentabilité des travailleurs]).

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Exercice 1 :
Soit l’évolution de l’emploi dans les pays industrialisés
% Taux annuel moyen de variation
1968-1974 1974-1980 1980-1984 1985-1990
USA 2,3 2,3 1,4 2,3
Japon 0,8 0,9 1,0 1,1
France 1,1 0,8 -0,4 0,2
RFA (Allemagne) 0,4 0,2 -0,9 0,8
Italie 0,1 0,8 0,1 0,6
Royaume – Uni 0,2 0,1 1,1 1,6
1.- Donner la signification des chiffres soulignés
2.- Calculer le taux de variation globale de l’emploi de RFA sur la période.
3.- Calculer le taux de variation annuel moyen de RFA sur la période.
4.- On suppose que le nombre d’emploi en 1968 aux USA était de 75 millions. Calculer
le nombre d’emploi aux USA pour l’année 1974.
5.- On suppose que le nombre d’emploi en 1990 au RU était de 22 millions. Calculer le
nombre d’emploi au RU pour l’année 1985.

Exercice 2 : Analyse de document TS éco BAC – 2018

Contributions des secteurs à la croissance réelle du PIB du Mali
2004 2005 2006 Moyenne 2007 2008 2009 2010 Moyenne
2004/2006 2007/2010
Secteur primaire -1,5 2,3 1,5 0,8 0,9 4,4 2,0 4,2 2,9
Prévisions 2,1 2,1 2,1 2,1 2,1
CSCRP⁎
Secteur 0,6 1,8 1,8 1,4 -1,0 -0,9 0,7 -0,4 -0,4
secondaire
Prévisions CSCRP 1,7 1,5 1,6 1,6 1,6
Secteur tertiaire 2,4 1,6 3,3 2,4 3,8 1,6 1,3 1,7 2,1
Prévisions CSCRP 2,7 2,6 2,6 3,0 2,7
Taxes indirectes 0,8 0,4 -1,3 0,0 0,6 -0,1 0,4 0,3 0,3
Total = Taux de 2,3 6,1 5,3 4,6 4,3 5,0 4,5 5,8 5,0
croissance global
Source : INSAT Unité : point de % dans le taux de croissance du PIB
⁎ CSCRP : Cadre Stratégique de Croissance et de Réduction de la Pauvreté

A partir du tableau ci-dessus

Consigne :
1°) Donne la signification des chiffres en gras soulignés (1,5 pt)
2°) Calcule le TAAM du secteur secondaire sur la période 2005-2006 et sur celle de
2008-2010. Que constates-tu ? (2,5 pts)
3°) Que penses-tu de la contribution des taxes indirectes à la croissance réelle du PIB du
Mali sur la période ? Justifie ta réponse avec des chiffres (1pt)

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Exercice 3 : Analyse de document STG BAC – 2018
Les agrégats économiques du Mali : Le Produit Intérieur Brut de 2010 à 2014
Unité : milliards de F CFA

2010 2011 2012 2013 2014

PIB à prix courant 4656 5024 5291 5406 5923
Consommation finale 3619 3957 4125 4491 4761
Investissement 986 14 856 1168 1417
Variation de stock 155 35 288 -56 20
Soldes des biens et services -648,1 -496 -342 … …
PIB par habitant (en milliers FCFA) 311 317 324 322 342
Croissance du PIB en volume (en%) 5,8 3 0 1,7 7,2

Source : INSAT, Annuaire statistique

A partir du tableau ci-dessus
Consigne :
1°) Interprète les chiffres en gras soulignés
2°) Calcule les taux d’accroissement du PIB à prix courant du Mali sur la période
3°) Comment évolue le niveau de vie au Mali sur la période ? Justifie ta réponse avec
des chiffres
Exercice 4 : Analyse de document – BAC – TS éco juin 2017
Evolution de la structure industrielle de pays africains choisis
PIB 2008 Agriculture % Industrie % Tertiaire %
(milliards$) 2000- 2005 2007 2000- 2005 2007 2000- 2005 2007
2004 2004 2004
Cameroun 230 21,8 20,7 20,6 32,3 30,3 31,8 45,8 49,1 47,6
RCA 17 56,4 60,8 57,8 21,7 23,9 16,1 21,9 15,3 26,1
Tchad 66 56,4 21,5 21,4 20,9 49,2 44,7 48,8 29,3 33,9
Gabon 128 35,3 5,2 5,5 53,2 55,6 62,9 40,7 39,1 31,5
Guinée 174 5,4 2,1 1,8 88,6 94,0 95,6 5,6 3,8 2,7
Equatoriale
Source : BAD, Statistiques choisies sur les pays africains 2006-2008.
A partir du tableau statistique ci-dessus
Consigne :
1°.-) Interprète ou fais une phrase avec les chiffres en gras soulignés
2°.-) Calcule la valeur de la production industrielle de la Guinée équatoriale en 2008, si cette
année-là, la part de l’industrie connaitrait une diminution de 0,6% par rapport à 2007.
3°.-) Pour quels pays peut-on parler de déclin de l’agriculture ? De désindustrialisation ? De
tertiarisation. Justifie tes réponses par des chiffres.

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Exercice 5 : Analyse de document – BAC – STG juin 2017
Parts et taux de croissance des éléments de la demande en Afrique, 1990 – 2011

1990 – 1999 2000 – 2011

Part du PIB Croissance Part du PIB Croissance
moyenne moyenne
Consommation des 65,8 2,6 62,0 5,0
ménages
Dépense des 16,5 2,1 15,1 5,3
administrations
publiques
Formation brute de 17,7 3,0 18,7 6,6
capital fixe
Exportations 25,8 3,6 34,8 4,9
Importations 26,8 3,8 32,1 7,4
Source : CNUCED
1°) Donne la signification des chiffres en gras soulignés
2°) Calcule les taux d’accroissement des exportations et des importations sur la période.
Au regard des résultats obtenus, que constates-tu ?
3°) A partir du tableau choisis parmi les trois premiers ratios, celui qui semble avoir un
impact positif sur l’économie de l’Afrique. Pourquoi ?

Exercice 6 : BAC - 2015

Ouverture économique de la Chine. Un choc de demande positive pour le pays

1988 1992 1996 2000 2004 2008

Evolution du PIB (en indices) 100 155 264 386 603 1016
Evolution des exportations 100 177 314 518 1234 2976
(en indice)
Part de l’investissement dans 31 27 33 33 38 39
le PIB (en %)
Part de la consommation 50 47 43 45 40 35
dans le PIB (en %)

1.- Que signifient les chiffres soulignés ?

2.- Comparer les évolutions du PIB chinois et les exportations chinoises entre 1988 et
2008.
3.- Peut-on dire que les exportations chinoises sont supérieures au PIB chinois ?
4.- Calculer les taux d’accroissement des exportations chinoises sur la période (pour le
TAAM, vous le calculez de deux manières).

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