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PIB : Notion de territorialité. C’est l’ensemble de richesses créées sur le territoire national
par les unités de production camerounaises et étrangères. En outre, PIB = ΣVAB (brute). Pour
passer au net, il faut enlever les amortissements qui ont été comptabilisés comme production
positive alors qu’il s’agit d’usure (une machine utilisée s’use pour disparaître fiscalement
parlant).
PNB: Notion de nationalité. C’est l’ensemble de richesses créées par les unités de
production camerounaises au Cameroun et à l’étranger. Aujourd’hui, et avec la
mondialisation, on se fie au PIB, le PNB n’est qu’une estimation (on ne mesure pas la
production de l’huile Mayor au Gabon de la même façon que sa production au Cameroun).
CF : C’est le capital technique (capital constant) d’un pays qui est constitué des capitaux
techniques de toutes les unités de production.
FBCF : Ce sont les investissements bruts d’un pays qui correspondent à la somme des
investissements bruts de toutes les unités de production.
CCF : C’est la somme des amortissements à l’échelle nationale. Cela correspond à l’usure du
capital technique
FNCF : Ce sont les investissements nets. Lorsqu’on investit cela fait augmenter le capital
(technique), mais en produisant, on use le capital, ce que fait diminuer sa valeur. On considère
donc qu’une partie de l’investissement sert à remplacer le capital usé et que l’autre partie
(investissement net) contribue à l’augmentation du capital.
Il en est ainsi de la conception des salaires. Pour les théoriciens classiques, le chômage
est dû à des salaires trop élevés, décourageant ainsi la demande de travail. Ainsi, il
suffirait de baisser les salaires pour que l’emploi augmente et le chômage diminue.
Cette proposition peut être vraie pour une entreprise, voire un secteur d’activité tout
entier. Cependant, si les réductions de salaires concernent tous les salariés de
l’économie, alors l’économie risque d’être confrontée à une demande globale
insuffisante puisque les salaires doivent aussi être considérés sous l’angle du pouvoir
d’achat, sous l’angle d’une composante de la demande effective : telle est la conception
des salaires dans l’analyse keynésienne. Cette demande globale insuffisante risque de
déprimer la production, avec comme conséquence une baisse de l’offre d’emploi et une
augmentation du chômage.
5) Pourquoi l’économie est-elle considérée comme une science ?
La démarche est scientifique : On fait des hypothèses, comme la concurrence pure et parfaite,
puis on établit une théorie et enfin on cherche à confronter la théorie à la réalité. Tout ceci est
critiquable :
Dire que par hypothèse un salarié est aussi libre que l’employeur d’accepter ou de refuser le
contrat de travail proposé, revient à traiter de façon égale les acteurs inégaux.
Confrontation à la réalité : Que ce soit le modèle keynésien ou les modèles néo-classiques,
aucun d’entre eux n’a permis de résoudre le chômage et aucun n’a prouvé sa validité empirique.
Mathématisation poussée ou à outrance : Tous les modèles élaborés sont des modèles
économétriques (ce qui donne une couverture scientifique), mais, ces modèles ne sont pas
neutres et servent surtout à justifier des idéologies surtout libérales, voire même ultra-libérales.
6) Distinguer entre bien économique et bien non-économique (ou bien libre).
Un bien ou un service peut être utile sans être considéré comme un bien économique (bien libre)
comme l’air qui est disponible en quantité illimitée et qui est gratuit. Pour devenir économique,
il faut que le bien ou le service soit utile et rare et dont la production ou la reproduction résulte
de l’activité de l’Homme. Il a donc un coût.
7) L’homme est-il toujours rationnel ?
Non, les comportements irrationnels font partie du quotidien : Jeter un sort, bénir une moto,
jouer au loto simple (une chance sur dix-neuf millions), etc. Mais, la rationalité fait aussi partie
de notre quotidien : s’enrichir le maximum possible, faire des économies en achetant pendant
la période de solde, etc.
8) Faire la différence entre entreprise publique et entreprise privée
En effet, les entreprises publiques contrairement à celles privées ne sont pas fondées dans le
but ultime de maximiser les profits. Les entreprises publiques servent généralement de
véhicule pour mettre de l’avant des volontés gouvernementales.