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RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE DES SOLS : CAS DU SOL DE ETOA MEKI A YAOUNDE, EN

VUE DE L’IMPLANTATION D’UN BATIMENT DE TYPE SS-R+6 A USAGE D’HABITATION

DEDICACE

A
MA
FAMILLE
1

Rédigé par HOPMAL PEGMAM Charles Livio


RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE DES SOLS : CAS DU SOL DE ETOA MEKI A YAOUNDE, EN
VUE DE L’IMPLANTATION D’UN BATIMENT DE TYPE SS-R+6 A USAGE D’HABITATION

REMERCIEMENTS

C’est avec une profonde reconnaissance et une considération particulière que je


voudrais présenter toute ma gratitude et même ma satisfaction à Monsieur Le Directeur de
l’IUT de Douala, le Professeur Jacques ETAME.
Je voudrais dans le même ordre d’idée remercier tous les membres du conseils
d’administration et tout le corps enseignant de l’IUT de Douala en général et du département
de Génie Civil en particulier, en pensant à son illustre chef de département, le Dr Arnaud
Patrice KOUSKE, pour les enseignements qu’ils m’ont convenablement inculqués jusqu’ici.
Je voudrais présenter ma profonde gratitude à monsieur KUATE Hervis Cyrille,
directeur général de l’entreprise PROCIVIL SOLID Sarl qui m’a permis d’effectuer ce stage
dans son entreprise et pour ses nombreux conseils.
Mes remerciements vont également à l’endroit de mes encadreurs académique et
professionnels, Messieurs NGNINGAYE Luc et TCHOUTCHOUANG Joël pour leurs
précieux conseils et leurs soutiens durant toute ma période de stage, jusqu’à l’élaboration de
ce modeste travail.
Je voudrais dire mes remerciements à vous honorables membre du Jury, qui avez
accepté de lire, d’examiner et d’évaluer mon modeste travail présenter dans ce rapport de
stage et d’apporter les critiques pour la perfection de celui-ci.
En fin, à mes amis, et camarades de la 4ème promotion de Génie Civil à l’IUT de
Douala et à tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin, d’une manière ou d’une autre pour la
réalisation de mon rapport de stage, je présente toute ma gratitude et mes sincères
remerciements.

Rédigé par HOPMAL PEGMAM Charles Livio


RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE DES SOLS : CAS DU SOL DE ETOA MEKI A YAOUNDE, EN
VUE DE L’IMPLANTATION D’UN BATIMENT DE TYPE SS-R+6 A USAGE D’HABITATION

SOMMAIRE

DEDICACE .................................................................................................................................................... 1

REMERCIEMENTS ........................................................................................................................................ 1

SOMMAIRE .................................................................................................................................................. 3

RESUME ....................................................................................................................................................... 4

ABSTRACT .................................................................................................................................................... 5

LISTE DES FIGURES ...................................................................................................................................... 6

LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................................................... 7

LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................................................................ 8

AVANT PROPOS ........................................................................................................................................... 9

INTRODUCTION GENERALE ....................................................................................................................... 11

CHAP I : LE CADRE DU STAGE .................................................................................................................... 12

SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE .............................................................................. 13


SECTION 2 : LE DEROULEMENT DU STAGE .................................................................................... 15
CHAP II : APPROCHE THEORIQUE DE RESOLUTION ................................................................................... 17

SECTION I : RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE DES SOLS .......................................................... 18


SECTIOII : CAS PRATIQUE ............................................................................................................... 32
CHAP III : EXPLOITATION DES RESULTATS, REMARQUES ET SUGGESTIONS ............................................. 40

SECTION 1 : EXPLOITATION DES RESULTATS ................................................................................. 41


SECTION 2 : REMARQUES ET SUGGESTIONS ................................................................................. 43
CONCLUSION GENRALE ............................................................................................................................. 45

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ............................................................................................................. 46

ANNEXE : ................................................................................................................................................... 47

TABLE DES MATIERES ................................................................................................................................ 59

Rédigé par HOPMAL PEGMAM Charles Livio


RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE DES SOLS : CAS DU SOL DE ETOA MEKI A YAOUNDE, EN
VUE DE L’IMPLANTATION D’UN BATIMENT DE TYPE SS-R+6 A USAGE D’HABITATION

RESUME
Le présent rapport a été élaboré pour présenter de manière détaillée, les différentes
étapes de reconnaissance géotechnique d’un sol afin de servir comme outil d’aide pour cette
opération. Au cours de notre étude, nous nous sommes servis de la norme NF EN ISO 14688-
2, qui permet de regrouper les sols en classe présentant les propriétés géotechniques similaires.
Dans le cadre de ce présent rapport, nous avons utilisé la méthode de classification LCPC
(Laboratoire Central des Ponts et Chaussées) qui consiste à étudier les paramètres de nature tels
que sa granularité grâce à l’essai d’analyse granulométrique, et l’argilosité grâce à l’essai des
Limites d’ATTERBERG en suite nous étudierons les paramètres de comportement mécanique
du sol par le biais des sondage in-situ tel que le sondage au pénétromètre dynamique lourd, le
sondage pressiométrique et en fin le sondage carotté. Comme l’indique notre thème nous
prendrons le cas pratique du sol d’ETOA MEKI à Yaoundé de superficie 360m² qui doit
recevoir les charges d’un bâtiment de type SS-R+6 à usage d’habitation au profit de monsieur
CHOUMESSI Guy Rostand NENGOU. Après avoir présentés les différents procédés
d’identification et de classification de ce sol, nous procèderons à une exploitation des résultats
obtenus afin de proposer des éléments de solution au maitre d’ouvrage ou à l’ingénieur de
structure en charge de dimensionner le bâtiment.

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RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE DES SOLS : CAS DU SOL DE ETOA MEKI A YAOUNDE, EN
VUE DE L’IMPLANTATION D’UN BATIMENT DE TYPE SS-R+6 A USAGE D’HABITATION

ABSTRACT

The present report was produce to present in detail the different stages of identification and
classification of a soil. During our studies, we realized that, for the identification of a soil is
governed by the standard NF EN ISO 14688-2 ( which allows to group soils into classes with
similar geotechnical properties ), which requires to make certain very specific studies and
above all to do them well. In the framework of this report, we used the LCPC method (Central
Laboratory of Bridges and Roads ) which proposes us to study the physical properties such as
its granularity thanks to the particle size test, and its plasticity thanks to the ATTERBERG’s
limits test. As indicated by our theme, we will take the practical case of the soil of ETOA
MEKI in Yaounde which must receive the charges of a building of type SS-R+6 for
residential uses for the benefit of Mr CHOUMESSI Guy Rostand NENGOU. After having
presented the various methods of identification and classification of the soil, we will proceed
to an analysis of the results obtained inorder to propose recommendations to the building
owner or the structural engineer in charge of dimensioning the building.

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LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Localisation de l’entreprise.


Figure 2: Organisation de l’entreprise.
Figure 3: Colonne de tamis.
Figure 4: Etuve.
Figure 5: Schéma annoté de l’appareillage pour l’essai des limites d’ATTERBERG.
Figure 6: Immersion du matériau.
Figure 7: Lavage du matériau.
Figure 8: Etuvage du matériau.
Figure 9: Matériau prêt pour l’essai.
Figure 10: Exécution de l’essai.
Figure 11: Immersion du matériau.
Figure 12: Lavage du matériau.
Figure 13: Etuvage du matériau.
Figure 14: Matériau prêt pour l’essai.
Figure 15: Exécution de l’essai.
Figure 16: Aperçue du site.
Figure 17: Essai en cours.
Figure 18: Forage.
Figure 19: Essai en cours.
Figure 20: Aperçue du site.
Figure 21: Essai en cours.
Figure 22: Carottes extraites.
Figure 23: Compression des carottes.
Figure 24: Abaque de dimensionnement des fondations superficielles.

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Fiche signalétique de l’entreprise.


Tableau 2: Chronogramme des activités effectuées.
Tableau 3: Prise d’essai suivant la taille des granulats.
Tableau 4: Classification suivant l’allure de la courbe granulométrique.
Tableau 5: Classification suivant la granularité.
Tableau 6: Classification suivant la taille des granulats.
Tableau 7: Classification des sables.
Tableau 8: Classification des graves.
Tableau 9: Caractérisation du massif rocheux en fonction du RQD.
Tableau 10: Courbe granulométrique du sol de ETOA MEKI.
Tableau 11: Limites d’ATERBERG du sol de ETOA MEKI.
Tableau 12: Résultats du SPDL1
Tableau 13: Résultats du SPDL2
Tableau 14: Résultats du SP01
Tableau 15: Résultats du SP02
Tableau 16: Résultats du SC01
Tableau 17: Résultats du SC02
Tableau 18: Récapitulatif du SC01
Tableau 19: Récapitulatif du SC02
Tableau 20: Résultats de la résistance à la compression des carottes du SC01
Tableau 21: Résultats de la résistance à la compression des carottes du SC02
Tableau 22: Synthèse des résultats du SP01
Tableau 23: Synthèse des résultats du SP02
Tableau 24: Synthèse des résultats du SC01 et SC02
Tableau 25: Charges appliquées sur le bâtiment.
Tableau 26: Estimation de la descente des charges du bâtiment.

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LISTE DES ABREVIATIONS

ELU : Etat Limite Ultime


ELS : Etat Limite de Service
BTP : Bâtiment et Travaux publics
GC : Génie Civil
SPDL : Sondage au Pénétromètre Dynamique Lourd
SP : Sondage Pressiométrique
SC : Sondage Carotté
MPa : Méga Pascal
RQD : Roc Quality Designation
TC : Taux de Carottage

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AVANT PROPOS

Créée au terme de l’adoption du décret présidentiel N°008/cab/PR du 19


janvier1993. Celle-ci est un établissement étatique de formation professionnelle
ayant pour but principal la mise à disposition d’une main d’œuvre qualifiée et
dotée d’un savoir-faire aux diverses entreprises industrielles et tertiaires du pays.
Elle a aussi pour vocation d’assoir le savoir académique aux techniciens du milieu
professionnel. L’IUT de Douala est situé au campus N°2 de l’université de
Douala, sis au quartier Ndogbong et est dotée d’infrastructures modernes et
d’équipements de pointe acquis grâce à sa multitude de partenaires et coopérations
dans le monde. Celle-ci dispose de plusieurs offres de formation (FI1 et FI2
respectivement formation initiale en journée et en soirée) en cycles BTS, DUT et
LICENCE technologique dans les spécialités suivantes :
 Pour le cycle DUT (Diplôme Universitaire de Technologie) nous avons :
 La plate-forme de technologie industrielle
 Génie industriel et maintenance (GIM)
 Génie thermique et énergie (GTE)
 Génie mécanique et productique (GMP)
 Génie ferroviaire (GFE)
 Génie des mines (GMI)
 Génie métallurgique (GME)
 Génie civil (GC)
 La plate-forme des technologies de l’information et du numérique
(PFTIN)
 Génie électrique et informatique industriel (GEII)
 Génie réseau et télécom (GRT)
 Génie informatique (GI)
 Génie biomédicale (GBM)
 La plate-forme des technologies du tertiaire
 Génie logistique et transport (GLT)
 Génie appliqué aux petites et moyennes organisations (GAPMO)

 Pour le cycle BTS (Brevet de Technicien Supérieur) nous avons :


 Action commerciale (ACO)
 Comptabilité et gestion des entreprises (CGE)
 Electrotechnique (ET)
 Electronique (EN)

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 Informatique industriel (II)


 Fabrication mécanique / construction mécanique (FM/CM)
 Secrétariat bilingue et bureautique (SBB)
 Secrétariat de commercialisation (SC)
 Techniques de commercialisation (TC)
 Informatique des gestions (IG)

 Pour le cycle LICENCE technologique nous avons :


 Toutes les filières présentes en D.U.T
 Communication-négociation-vente (CNV)
 Gestion comptable et financière (GCF)
 Logistique industrielle (LI)
 Economie d’énergie et environnement (EEE)
 Organisation de gestion administrative (OGA)
 Qualité, hygiène et sécurité des aliments (QHSA)
 Valorisation des énergies renouvelables option production de la petite
électricité (VER-PPE)
 Génie ferroviaire (GFE)
 Génie biomédical (GBM)
 Génie des mines (GMI)
 Génie métallurgique (GME)
 Administration et sécurité réseau (ASR)
 Pétrole et gaz (PG)
 Génie logiciel (GL)

Pour couronner le tout, l’IUT de Douala bénéficie des dernières avancées


managériales à travers le CIMI (centre d’interface avec le milieu industriel) qui
s’occupe de l’octroi des stages aux étudiants, de la promotion et l’amélioration
des conditions de vie et des relations avec l’extérieur par des actions de
formation. Ainsi à la fin d’un cycle, les étudiants devront effectuer un stage
académique allant de 02 à 04 mois dans une entreprise publique ou privée à
l’issu duquel ils devront rédiger un rapport. Ceci dans le but de confronter des
connaissances théoriques et des outils pratiques acquis au cours de leur
formation pour résoudre des problèmes réels ayant trait aux activités de
l’entreprise. Ledit rapport devra être apprécié par son encadreur académique et
professionnel. C’est dans cette logique que s’inscrit le présent rapport dont la
thématique porte sur " RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE DES SOLS: CAS DU
SOL DE ETOA MEKI A YAOUNDE, EN VUE DE L’IMPLANTATION D’UN
BATIMENT DE TYPE SS-R+6".

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INTRODUCTION GENERALE

Suite aux sinistres causés par les éboulements des bâtiments dans la ville de Douala en
particulier, dans les autres villes du Cameroun et même dans le monde en général, nous avons
trouvé judicieux d’étudier la reconnaissance géotechnique des sols, car ces sinistres sont en
partie causés par des études géotechnique mal réalisées. La géotechnique est l’étude des sols
en relation avec les ouvrages à bâtir. Le sol, support de toutes les constructions civiles, doit
avoir une attention particulière lors des études d’avant-projet de construction car la réussite
d’un projet de construction passe d’abord par une bonne étude des sols. L’étude menée dans
ce rapport permettra aux étrangers du domaine et surtout aux maitres d’ouvrages de voir
l’importance des études géotechniques dans un projet de construction. C’est donc tout
naturellement que nous avons choisi le thème RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE
DES SOLS : CAS DU SOL DE ETOA MEKI A YAOUNDE, EN VUE DE
L’IMPLANTATION D’UN BATIMENT DE TYPE SS-R+6. Pour arriver à cette fin, la
suite de ce rapport fera dans un premier temps une présentation de l’entreprise PROCIVIL
SOLID Sarl où nous avons effectué notre stage, en suite nous procèderons par une approche
théorique de résolution, qui consistera à faire une identification géotechnique et en suite une
étude du comportement mécanique du sol en question. En fin, nous exploiterons les résultats
obtenus afin de proposer des éléments de solution à l’ingénieur de structure qui est chargé de
dimensionner l’ouvrage.

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CHAP I : LE CADRE DU STAGE

Pour pouvoir réaliser l’étude qui fait l’objet de ce rapport de stage, nous avons effectué
un stage de deux mois dans l’entreprise PROCIVIL SOLID Sarl que nous allons présenter
dans la première section de ce chapitre, ainsi que le déroulement du stage en question qui fera
l’objet de la deuxième section.

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SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

1-) Création
Créé en Janvier 2016 par Monsieur KUATE HERVIS CYRILLE et situé à Yaoundé
au quartier Emana dans l’arrondissement de Yaoundé 1er, département du MFOUNDI région
du Centre, au lieudit « palace bar », l’entreprise PRO CIVIL SOLID SARL, est axée sur la
géotechnique, l’ingénierie, la topographie, la réalisation et la supervision des travaux de Génie
Civil. PRO CIVIL SOLID SARL offre ses services partout où besoin se pose dans le triangle
national. La disponibilité du matériel adéquat pour le travail et le professionnalisme de son
personnel lui permettent de répondre convenable et même très promptement aux besoins de ses
potentiels clients. Par ailleurs, on retrouve au sein de l’entreprise tout d’abord une équipe
d’ingénieurs et de techniciens sortis des grandes écoles formation du pays, en suite d’un
laboratoire d’analyse et de mesure équipé d’un matériel haut de gammes.

2-) Fiche signalétique de l’entreprise

LOGO

Raison social PRO CIVIL SOLID

Forme juridique SARL

Secteur d’activité Bâtiment travaux publics

Siège social Yaoundé, Emana entrée borne fontaine

Boîte Postale 15732 YAOUNDE

E-mail Info@procivilsolid.com

Tel 677 075 119 / 698 976 680

Année de creation 2016

Site web www.procivilsolid.com

Tableau 1 : Fiche signalétique de l’entreprise.

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3-) Localisation de l’entreprise

Figure 1 : Localisation de l’entreprise.


4-) Organisation de l’entreprise

L’entreprise PRO CIVIL SOLID SARL est structurée tel que présenté dans
l’organigramme suivant :

DIRECTION
GENERALE

CHEF DU LABORATOIRE DIRECTION ADMINISTRATIVE,


DIRECTION TECHNIQUE FINANCIERE ET COMPTABILITE

CONDUCTEUR
ADJOINT AU CHEF
PRINCIPAL DES
CHEF SONDEUR
DU LABORATOIRE TRAVAUX

TOPOGRAPHE LOGISTIQUE, ACHAT ET


APPROVISIONNEMENT
Figure 2: Organisation de l’entreprise
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5-) Ressources de l’entreprise

Comme toute entreprise, PRO CIVIL SOLID SARL a besoin des ressources
financières, matérielles, et humaines pour son fonctionnement. Ainsi, nous avons :

a-) Les ressources financières


Il s’agit de l’espèce, qui permet à l’entreprise de financer ses activités et de vivre.
Nous avons entre autre : les règlements des factures prévues pour les travaux réalisés et non
réalisés.
b-) Les ressources matérielles
Ce sont les équipements dont elle dispose pour la réalisation de ses travaux. Il s’agit entre
autre de :
- Le petit matériel du chantier (pelles, pioches, machettes etc…).
- Le matériel du laboratoire (Matériel complet pour les essais de laboratoire et in situ)
- Le matériel de bureau amortissable (ordinateurs, imprimantes, photocopieuses etc…).
- Le matériel de bureau non amortissable (perforateurs, agrafeuses, rames de papiers
etc…).
- Une voiture pour la logistique.
c-) Les ressources humaines
Parlant des ressources humaines, il s’agit ici de la main d’œuvre dont PRO CIVIL
SOLID Sarl dispose pour réaliser ses activités. Il est important de noter que l’entreprise
dispose d’une main d’œuvre qui répond exactement aux besoins de ses potentiels clients
compte tenu de son domaine d’activité. Il s’agit en plus de la haute hiérarchie (direction
générale, direction administrative et financière et comptabilité, chef du laboratoire), des
ingénieurs et des techniciens supérieurs, produits des grandes écoles d’ingénierie du triangle
national, comme l’indique l’organigramme de l’entreprise sus présenté au 4-), aptes à
répondre convenablement aux exigences du métier.

SECTION 2 : LE DEROULEMENT DU STAGE


1-) Chronogramme des activités
Dès notre arrivée le premier jour (21 Juillet 2021) dans l’entreprise PRO COVIL
SOLID SARL, nous avons été reçu par le Conducteur principal des travaux, en la personne
de M. NGUEDIA Steve, qui nous a fait visiter le laboratoire, et nous a présenté les autres
membres de l’entreprise, cela approuvait ainsi notre engagement au titre de stagiaire dans
l’entreprise. Puis, il nous a fait un entretient préliminaire dans lequel il nous a brièvement
présenté l’entreprise PRO CIVIL SOLID SARL, son règlement intérieur et les projets sur
lesquels nous devrions travailler. Des jours sont passés et nous avons pu au fil du temps,
mieux nous familiariser avec nos différentes tâches. Ainsi donc, nous vous présenterons le
déroulement hebdomadaire de notre stage à travers un tableau dénommé « chronogramme des
activités effectuées ».

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SEMAINES LIEU TACHES EFFECTUEES


Initiation aux techniques preliminaries de
Du 21/07/2021 au 24/07/2021 Au laboratoire laboratoire et exécution des essais de laboratoire
(Analyse granulométrique, coefficient
d’applatissement et Los Angeles).

Initiation aux techniques d’exécution des essais


de laboratoire (d’analye granulométrique et
Du 26/07/2021 au 31/07/2021 Au laboratoire equivalent de sable, masse volumique apparente,
poids spécifique, et bleu de méthylène).

Initiation aux techniques d’exécution des essais


Du 02/08/2021 au 07/08/2021 Au laboratoire de laboratoire (essai Proctor, CBR, Limites
d’ATTERBERG et cisaillement rectiligne).

Initiation aux techniques de redaction des


rapport d’essai géotechniques et exécution des
Du 09/08/2021 au 14/08/2021 Au laboratoire essais de laboratoire (Coefficient
d’applatissement, Los Angeles, Micro Deval).

Exécution complète de tous les essais de


Du 16/08/2021 au 21/08/2021 laboratoire et initiation aux techniques
Au laboratoire d’exécution des essais de laboratoire (essai de
consistance et prise du ciment).

Champagne d’exécution des essais in situ


Du 23/08/2021 au 28/08/2021 A TCHINGA (sondage pressiométrique et sondage au
VILLAGE pénétromètre dynamique lourd) et initiation à la
(Yaoundé) redaction des rapports géotechnique.
Initiation à l’exécusion des essais spéciaux
Du 30/08/2021 au 04/09/2021 Au laboratoire (Cisaillement rectiligne et Oeudométrique)

Campagne de reconnaissance géotechnique des


Du 06/09/2021 au 11/09/2021 A ETOA MEKI sols et initiation à la redaction des rapports
(Yaoundé) géotechnique.
Exécution des essais de laboratoire (essai de
Du 13/09/2021 au 18/09/2021 Au laboratoire Micro Deval et cisaillement)
Campagne d’exécution des sondages
Du 20/09/2021 au 25/09/2021 TRANSVAL préssioétrique et sondage au pénétromètre
CAMEROUN dynamique lourd et initiation à la redaction des
(Douala) rapports géotechnique.
Tableau 2: Chronogramme des activités effectuées.
Voilà présenté ci-dessus, l’ensemble des tâches réalisée au laboratoire et sur le
chantier pendant notre stage.

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CHAP II : APPROCHE THEORIQUE DE RESOLUTION

Pour identifier reconnaitre un sol, il faut faire certaines études bien spécifiques et
surtout bien les faire. L’exécution de cette démarche est régie par la norme NF EN ISO
14688-2 qui permet de regrouper les sols en classe présentant les propriétés géotechniques
similaires. Elle est utile pour le dimensionnement les fondations, des routes, des barrages, des
systèmes de drainage, le calcule et l’amélioration les terrains et des remblais. Elle suit de ce
fait des principes établis par des méthodes diversifiées. Dans le cadre de notre stage, nous
avons opté pour la méthode de classification LCPC (Laboratoire de Conception des Ponts et
Chaussées), et pour rendre plus concrète notre étude, nous avons étudié une parcelle de sol de
ETOA MEKI dans l’arrondissement de Yaoundé 1er, région du Centre, au profit de M. Guy
Constant NENGOU qui avait en projet d’implanter un bâtiment de type SS-R+6 à usage
d’habitation. Les sols étant classifié suivant la granularité, la plasticité, la teneur en matière
organique et leurs origines, dans ce chapitre, subdivisé en deux sections, nous présenterons le
procédé d’identifierons et classifierons des sols, puis nous montrerons comment étudier le
comportement mécanique d’un sol, ce qui fera l’objet de la première section. Ensuite, dans la
deuxième section de ce même chapitre nous étudierons le cas pratique du sol d’ETOA MEKI.

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SECTION I : RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE DES SOLS

Le sol est un mélange de matériaux fins ou grenus dont les dimensions des particules
sont variables. Pour identifier et classifier un sol, suivant la méthode de classification LCPC
(Laboratoire Central des Ponts et Chaussées), nous avons besoin d’étudier ses paramètres de
nature que sont, la granularité grâce à l’essai d’analyse granulométrique, et son argilosité
grâce à l’essai des Limites d’ATTERBERG. De plus, du fait de la consistance de notre projet,
nous étudierons ses propriétés mécaniques notamment sa capacité portante, via les essais dit
in situ.

A-) PARMETRES DE NATURE


I-) GRANULARITE
Dans un échantillon de sol, on peut avoir des graviers, des sables, des limons ou des
argiles. Pour connaitre la granularité d’un sol, nous avons besoin de faire une analyse
granulométrique de celui-ci.
a-) Définition et but de l’analyse granulométrique
Régie par la norme NF P18-560 l’analyse granulométrique est un essai qui permet de
classifier les matérieaux granulaires suivant la taille de leurs diamètres.
L’analyse granulométrique permet, à l'aide de différents tamis, de déterminer
précisément la composition d’un matériau. Elle permet également de vérifier un matériau
élaboré en carrière, en comparant sa courbe granulométrique avec le fuseau de prescription
correspondant. Cette analyse se fait en laboratoire. Les informations que fournit l’analyse
granulométrique permettent de savoir quel type de sol nous avons.

b-) Matériel utilisé


Pour réliser l’essai d’analyse granulométrique, nous avons besoin de:
- Un echantillon du marériau granulaire à etudier
- Une collone de tamis
- Des gamelles
- Une balance à précision
- Une fiche d’essai et de quoi écrire
- Un pinceau ou un chiffon en coton

c-) Mode opératoire


L’analyse granulométrique se déroule comme suit:
 Préparation de l’échantillon du matériau pour l’analyse:

- Prélever un échantillon de matériau au chantier.


- Laver l’échantillon prélever au tamis de 80µm.
- Sécher le matériau obtenu en le passant dans une étuve à 105°C pendant 24h.
- Procéder au quartage.
- Faire une prise d’essai du matériau selon le tableau suivant :

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Masse initiale des tamisas nécessaire en fonction de la dimension des tamis

Tamis d (mm) 5 6,3 8 10 12,5 16 20 25 31,5 40 50 63 80

Masse de matériau (en kg)


0,3 0,4 0,5 0,8 1,2 2 3 5 8 12 20 30 50
Tableau 2 : Prise d’essai suivant la taille des granulats.

 Exécution de l’essai:

- Verser l’échantillon dans la colonne de tamis puis, tamisez jusqu’à atteindre le refus
sur chaque tamis.
- Peser et enregistrer les masses des refus de chaque tamis.
- Peser et enregistrer la masse du fond de tamis.

d-) Analyse et Interprétation


Il s’agit de tracer et analyser l’allure de la courbe d’analyse granulométrique, puis
interpréter ces résultats afin de conclure sur la granulométrie du matériau utilisé. Cette courbe
est de la forme f(%refus) = ouverture des tamis. Ces résultats sont dépendant de :

 L’allure de la courbe.

Continue Le matériau possède toutes les dimensions

Discontinue Le matériau ne contient pas certaines dimensions

Serrée Le matériau est spécifique

Tableau 4 : Classification suivant l’allure de la courbe granulométrique.

Par ailleurs, chaque matériau possède une tolérance granulométrique, car on ne peut
jamais rigoureusement avoir un matériau parfait. Ainsi donc, pour qu’un matériau soit
conforme, il faut que sa courbe granulométrique soit située à l’intérieur d’un fuseau de
tolérance appelé fuseau de spécification du matériau.

 Granularité (coefficient de courbure et le coefficient d’uniformité)

Forme de la courbe granulométrique Cu Cc

Bien graduée >15 1 < Cc < 3

Moyennement graduée 6 à 15 <1

Mal graduée <6 <1

Tableau 5: Classification suivant la granularité.

 Taille des granulats

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Si 50% du poids des grains ont un diamètre supérieur à 80µm, on dit que le sol est grenu.
Dans ce cas, nous aurons deux éventualités.

NATURES CONDITIONS

Sable Si plus de 50% de des éléments dont le diamètre est supérieur


à 80µm ont un diamètre inférieur à 2mm.

Graves Si plus de 50% de des éléments dont le diamètre est supérieur


à 80µm ont un diamètre supérieur à 2mm.

Tableau 6: Classification suivant la taille des granulats.

II-) ARGILOSITE
Etudier l’argilosité d’un sol revient à discuter sur sa plasticité, dire si le sol est soit non
plastique, peu plastique, plastique ou alors très plastique. De ce fait, deux paramètres sont
nécessaires à savoir : la limite de liquidité et l’indice de plasticité. Or ces deux paramètres
nous sont donnés à l’issu de l’essai des limites d’ATTERBERG.

a-) Définition et but de l’essai des limites d’ATTERBERG


Créé en 1911 par M. Albert ATTERBERG et régie par la norme NF P94-051, les
limites d’TTERBERG sont des constantes physiques conventionnelles qui marquent les seuils
entre le passage d’un sol de l’état liquide à l’état plastique (limite de liquidité) et de l’état
plastique à l’état solide (limite de plasticité).
Cet essai nous permet de prévoir le comportement des sols sous l’action des variations
de teneur en eau. Il consiste à faire varier la teneur en eau d’une fraction de sol en observant
sa consistance. Au cours de cet essai, deux principales valeurs sont recherchées : la limite de
liquidité (qui est la teneur en eau à laquelle la rainure s’est refermé sur centimètre après 25
coups.) et l’indice de plasticité (c’est la différence entre la limite liquidité et la limite de
plasticité et elle indique dans quelle mesure des particules d’argile sont présentes dans un
matériau).
b-) Matériel utilisé
Pour réaliser l’essai des Limites d’ATTERBERG, nous avons besoin de :
- L’appareil CASAGRANDE complet
- Un échantillon de matériau
- Des tares
- Des gamelles
- Une étuve réglable jusqu’à 105°
- Une langue de chat
- L’outil à rainurer
- Une cale de 10mm d’épaisseur
- Une balance à précision (1mg)

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- De l’eau
- Une fiche d’essai et de quoi écrire
- Une truelle
- Une pissette
- Un rouleau de référence
- Un tamis à maille carrée d’ouverture 400µm

c-) Mode opératoire


Il est important de noter que, la réalisation de l’essai des limites d’ATTERBERG est
très dépendant de l’opérateur, pour cela, il faudra minutieusement appliquer les règles prévues
par la norme, pour faire le moins varier les résultats. Pour réaliser l’essai des Limites
d’ATTERBERG, on procède comme suit :

 Préparation du matériau

L’essai des limites d’ATTERBERG se fait sur une fraction de matériau appelé mortier
qui passe au tamis de 0.40mm ou 400µm. De ce fait, après avoir prélever un échantillon de
matériau au chantier, il convient de l’imbibé dans l’eau pendant au moins 12h puis le laver, le
laisser décanter, le rincer abondamment au tamis de 2mm et le laisser décanter. Le sécher en
le plaçant dans une étuve à 105°C pendant 24h. Une prise d’essai d’une quantité de 150 à
200g de mortier sera suffisante pour l’essai.
NB : Il est important de peser toutes les tarses qui seront utilisées pour l’essai avant de
commencer l’essai afin d’éviter toutes erreurs.

 Exécution de l’essai

L’essai s’effectue en deux phases : la recherche de la limite de liquidité et la recherche


de la limite de plasticité.
o Calcule de la limite de liquidité : C’est la teneur en eau à laquelle les lèvres
de la rainure se referment sur un centimètre après 25 coups. Cette teneur en eau
marque le seuil entre le passage du matériau de l’état liquide à l’état plastique.
Pour la déterminer, on procède comme suit :
- Etaler au moins 70g du matériau (mortier) dans la coupelle de CASAGRANDE. Le
matériau dans la coupelle doit avoir une hauteur de l’ordre de 15 à 20mm.
- Tracer une rainure de 0,4mm de large à l’aide d’un outil à rainurer tenu
perpendiculairement à la surface de la coupelle.
- Effectuer des chocs à des intervalles de temps régulier (2 chocs par seconde) pour que
le rainure se referme d’un centimètre. Le nombre de coup à effectuer est compris entre
15 et 35 et est fonction de la teneur en eau du matériau. En réalité, plus le matériau est
humide, moins il faudra de chocs. Mais si la rainure se referme à un nombre de coup
inférieur à 15, on reprendra l’essai avec un matériau de teneur en eau plus faible (un
matériau plus sec et homogénéisé).

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- Prélever un échantillon dans la zone où le matériau s’est refermé afin d’en déterminer
sa teneur en eau.
- Etant donné que dans la pratique, il sera difficile de trouver la valeur exacte de cette
teneur en eau, il est donc nécessaire de le répéter 4 à 5 fois pour obtenir une valeur
moyenne.
- On peut aussi déterminer la limite de liquidité en appliquant la formule suivante :

𝑁 = 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑝 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 à 𝑙𝑎 𝑓𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑢


𝑁 0.121 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑠𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑖𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒.
𝑊𝐿 = 𝑤 ( ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 {
25 𝑊 = 𝑇𝑒𝑛𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑛 𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑡é𝑟𝑖𝑎𝑢 𝑎𝑢
𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖.
NB : Il faut se rassurer que la hauteur de chute soit respectée et soit la même durant
tout l’essai.
o Calcul de la limite de plasticité : C’est la teneur en eau qui indique le seuil
entre le passage d’un sol de l’état plastique à l’état solide. Pour le déterminer,
on procède comme suite :
- Former des rouleaux de sol jusqu’à un diamètre de 3mm, en se rassurant que la
cadence de roulement du matériau par la main est régulière.
- Eviter de faire une coupure du matériau dans le sens de la longueur.
- Lorsque le rouleau de matériau de 3mm se brise, le mettre dans les tares et déterminer
sa teneur en eau.
- Etant donné que cet essai est très dépendant de l’opérateur et très sensible, il est donc
nécessaire de le répéter 3 à 4 fois pour obtenir une valeur moyenne.
o Calcul de l’indice de plasticité : C’est la différence entre la limite liquidité et
la limite de plasticité, qui définit l’étendue du domaine plastique et indique
dans quelle mesure des particules d’argile sont présentes dans un matériau.

On pourrait aussi se permettre au besoin, de déterminer l’indice de consistance :


𝑊𝐿 = 𝐿𝑎 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑖𝑞𝑢𝑖𝑑𝑖𝑡é
𝑊𝐿 − 𝑊 𝐼𝑝 = 𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑐𝑖𝑡é
𝐼𝑐 = ( ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 {
𝐼𝑝 𝑊 = 𝑇𝑒𝑛𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑛 𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑡é𝑟𝑖𝑎𝑢 𝑎𝑢
𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖.

d-) Analyse et interprétation


Après réalisation de l’essais, la classification sera faite en utilisant le diagramme de
CASAGRANDE décrit par les limites d’ATTERBERG. Ainsi donc, on pourra avoir :
- Un sable limoneux si l’indice de plasticité Ip<7.
- Un sable argileux si l’indice de plasticité Ip>7.

Si l’indice de plasticité se trouve à la limite entre le mortier non-plastique et le mortier


limoneux (5 < Ip <10), il faut tenir compte dans ce cas, des résultats de l’analyse

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granulométrique et de l’équivalent de sable. Par ailleurs, lorsque l’indice de plasticité est en


dessous de 5, il perd sa valeur, et donc il faut obligatoirement faire l’équivalent de sable pour
pouvoir se prononcer sur la nature du matériau.

En guise de conclusion partielle, nous pouvons donc nous résumer dans les tableaux
suivants :

éléments sont <80µm éléments sont <80µm

gradué
Sable
Bien
Moins de 5% des
Sable Propre Bien
Plus de 50% des éléments >80µm ont un

Cu > 6 et Cc < 3
Gradué
Sable Mal
gradué
Une des conditions précédentes n'est pas Sable Propre Mal
diamètre <2mm

respectée Gradué
SABLE

Limoneux
Sable
Plus de 12% des

Si Ip<7 et WL<30 Sable Limoneux


Argileux
Sable

Si Ip>7 et WL>30 Sable Argileux

Tableau 7: Classification des sables


gradué
Sable
Plus de 50% des éléments >80µm ont un

Moins de 5% des

Bien
éléments <80µm

Grave Propre Bien


Cu > 4 et Cc < 3
Graduée
Sable Mal
Argileux Limoneux gradué

Une des conditions précédentes n'est pas Grave Propre Mal


diamètre >2mm

respectée Graduée
GRAVE

Sable
éléments <80µm
Plus de 12% des

Si Ip<7 et WL<30 Grave Limoneuse


Sable

Si Ip>7 et WL<30 Grave Argileuse

Tableau 8: Classification des graves

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Figure 5 : Schéma annoté de l’appareillage pour l’essai des limites d’ATTERBERG.


1-) Truelle ; 2-) Coupelle ; 3-) Tares ; 4-) Pissette ; 5-) Appareil CASAGRNDE ; 6-) Cale de réglage ; 7-)
Outil à rainurer ; 8-) Rouleau de référence ; 9-) Spatule ; 10-) Matériau.

B-) PARAMETRES DE COMPORTEMENTS MECANIQUES


Parler de comportements mécaniques d’un sol revient à donner principalement son
comportement sous l’effet des sollicitations, et donc sa capacité portante.
Il est important de noter qu’il existe trois types de contraintes dans le sol : la contrainte
totale, la pression interstitielle et la contrainte effective. Elles sont données par le postulat de
TERZAGI. La plus importante et celle qu’on recherche habituellement est la contrainte
effective. Plus elle est importante, plus le sol est résistant et moins il est déformable. Donc la
valeur de la contrainte effective est en relation avec la résistance et la déformabilité du sol.
Dans le cadre de notre stage, pour déterminer les caractéristiques mécaniques du sol de
ETOA MEKI, nous avons réalisé des essais in situ à savoir le Sondage au Pénétromètre
Dynamique Lourd, le Sondage Pressiométrique et le Sondage Carotté.

I-) SONDAGE AU PENETROMETRE DYNAMIQUE LOURD

i-) Définition et but du sondage


Régie par la norme NF P 94-115, le sondage au pénétromètre dynamique lourd est un
essai de reconnaissance préliminaire des sols.
Cet essai permet de :
- Obtenir la résistance dynamique de pointe 𝑹𝒅 et de cerner les différentes couches du
sols présents.
- Définir le toit d’un substratum rocheux et la pénétrabilité des pieux.

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ii-) Matériel utilisé


Pour réaliser le sondage au pénétromètre dynamique lourd, il faut:
- Un pénétromètre dynamique lourd
- Des tiges pour sondage pénétrométrique
- La caisse à outil
- Clé 13, vis et écrou
- Des pointes perdues
- De l’huile lubrifiante
- Une brosse métallique
- Des clés à molette
- Du carburant
- Un niveau à bulle d’aire
- Caisse à vis

iii-) Mode opératoire


Le mode opératoire utilisé pour réaliser cet essai est celui prescrit par la norme NF P
94-115. En effet, après avoir implanter les différents points de sondage, le sondage de
pénétration dynamique consiste finalement à enfoncer dans le sol, par battage à l’aide d’un
mouton normalisé et de manière quasi-continue, un train de tiges muni à son extrémité d’une
pointe débordante de section également normalisée. Le nombre de coups de mouton
correspondant à un enfoncement de 20cm est noté au fur et à mesure de la pénétration de la
pointe dans le sol. Par ailleurs, le refus est observé après 25 coups avec un rebondissement de
5cm du mouton et sans enfoncement d’un millimètre de la tige, ou après 75 coups sans
rebondissement du mouton et sans enfoncement d’un millimètre de la tige.
Nous pouvons obtenir la résistance dynamique de pointe 𝑹𝒅 par le biais de la formule
dite « des hollandais ».
𝑀 = 𝑀𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑢𝑡𝑜𝑛
𝐻 = 𝐻𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑢𝑡𝑒
𝑃 = 𝑀𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑣𝑒 𝑎𝑠𝑠𝑜𝑐𝑖é𝑒 𝑎𝑢 𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑖𝑔𝑒
𝑀2 . 𝐻. 𝑔
𝑅𝑝 = ( ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑒 = 𝐸𝑛𝑓𝑜𝑛𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑐𝑜𝑢𝑝 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑢𝑡𝑜𝑛
𝐴. 𝑒(𝑀 + 𝑃) 𝐴 = 𝑆𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒
𝑔 = 𝐼𝑛𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑒𝑢𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒𝑢𝑟
{ 𝑅𝑝 = 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑦𝑛𝑎𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒
Cote zéro = niveau origine de l’essai
La détermination de la valeur ultime à partir des essais pénétrométriques est donnée par
la formule :
𝑄𝑑 = 𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑎𝑑𝑚𝑖𝑠𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒
𝑅𝑝
𝑄𝑑 = ( ) {𝑠 = 𝐹𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑠é𝑐𝑢𝑟𝑖𝑡é (𝑞𝑢𝑖 𝑣𝑎𝑟𝑖 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 15 𝑒𝑡 20)
𝑠
𝑅𝑝 = 𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑦𝑛𝑎𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒
La contrainte admissible à l’ELS pour des fondations simples, sera alors égale à qad
= qu /3 à l’ELU pour des fondations simples, sera alors égale à qad = qu/2 (Confère DTU
13.12 de mars 1988 des valeurs de résistances dynamiques).

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iv-) Analyse et interprétation des résultats


A la fin du sondage, les résultats obtenus sont analysés au laboratoire, après cette
analyse, des conclusions et recommandations sont faites en fonction de l’ouvrage à construire.

II-) SONDAGE PRESSIOMETRIQUE


i-) Définition et but du sondage
Cet essai a été réalisé conformément à la norme NF P94-110-1 (Essai pressiométrique
Ménard). Il consiste à descendre une sonde cylindrique gonflable dans un forage
soigneusement calibré. Il permet de déterminer le module pressiométrique, la pression limite
et la pression de fluage afin d’évaluer les caractéristiques de portance du sol.

ii-) Matériel utilisé


Pour réaliser un sondage pressiométrique, il faut:
- Une caisse préssiométrique complète (contrôleur pression volume « CPV »)
- Une sonde tri cellulaire
- Des tubulures
- Des tubes
- Une bouteille de gaz (azote) + détendeur
- Un tube d’eau + entonnoir
- Des fiches d’essai
- Des tarières
- De l’eau propre
- Un chronomètre

iii-) Mode opératoire


Cet essai est réalisé conformément à la norme NF P94-110-1 (Essai pressiométrique
Ménard). L’essai consiste à faire descendre une sonde cylindrique tricellulaire, gonflable dans
un forage soigneusement calibré (de diamètre 63mm). On mesure les variations du volume du
sol au contact de la sonde en fonction de la pression radiale appliquée. L’essai se réalise donc
comme suit :

- Implanter le point de sondage.


- Rassembler tout le dispositif sur le lieu du sondage et faire l’installation.
- Faire un forage pour introduire la sonde afin de réaliser l’essai.
- Etalonner la sonde.
- Introduire la sonde dans le forage prévu, à la profondeur sollicitée.
- Exercer une pression P1 et enregistrer le volume d’eau injecté après 15s, 30s et 60s.
- Exercer une deuxième pression P2 et en registrer le volume d’eau injecté après 15s, 30s
et 60s.

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- Recommencer le processus jusqu’à atteindre un volume envoisinant 750cm3.

Les données enregistrées au cours de l’essai permettent de tracer une courbe dite « courbe
brute » du volume d’eau et d’azote en fonction de la pression. A l’aide de cette courbe, il nous
sera plus aisé de déterminer la pression limite, le module pressiométrique et plus tard, calculer
la capacité portante du sol en question.

iv-) Analyse et interprétation des résultats


L’analyse des résultats consiste à tracer la courbe d’étalonnage, qui est la courbe du
volume (volume injecté à 60s) en fonction de la pression exercée au cours de l’essai.
L’exploitation de cette courbe permet d’obtenir les caractéristiques essentielles du sol
telles que: pression limite (PL) qui est la résistance du sol à la rupture, module
pressiométrique (Em) qui définit le comportement pseudo élastique du sol et la pression de
fluage (Pf) qui définit la limite entre le comportement pseudo-élastique et la phase plastique.
Ainsi on peut donc calculer :
𝑃𝑐 = 𝑃𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é𝑒
𝑃𝑟 = 𝑃𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒
La pression corrigée: 𝑃𝑐 = (𝑃𝑟 − 𝑃𝑒 + 𝑃ℎ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 {
𝑃𝑒 = 𝑃𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑′é𝑡𝑎𝑙𝑜𝑛𝑛𝑎𝑔𝑒
𝑃ℎ = 𝑃𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 ℎ𝑦𝑑𝑟𝑜𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒

𝑉𝑐 = 𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑖𝑔é𝑒
𝑃𝑟 = 𝑃𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒
Le volume corrigé: 𝑉𝑐 = (𝑉𝑟 − 𝑎𝑃𝑟) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑉𝑟 = 𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒
𝑎 = 𝐶𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é
{ 𝑑𝑒 𝑙′𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑒𝑖𝑙

𝑉𝑐 = 𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑙𝑢𝑎𝑔𝑒
Le volume de fluage: 𝑉𝑓 = (𝑉60 − 𝑉30) 𝑎𝑣𝑒𝑐 {𝑉60 = 𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑 ′ 𝑒𝑎𝑢 𝑖𝑛𝑗𝑒𝑐𝑡é𝑒 à 60𝑠
𝑉30 = 𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑 ′ 𝑒𝑎𝑢 𝑖𝑛𝑗𝑒𝑐𝑡é𝑒 à 30𝑠

Ayant donc tous ces éléments, on pourra donc tracer deux courbes :
 La courbe de fluage : C’est une courbe linéaire du volume de fluage en
fonction de la pression corrigée.
 La courbe préssiométrique corrigée : Encore appelée courbe brute, c’est la
courbe du volume corrigé en fonction de la pression corrigée. Elle est linéaire
et présente trois parties à savoir :
- 1ère partie : Elle représente la mise en contact de la sonde avec le sol.
- 2ème partie : Elle représente la zone pseudo-élastique et permet de calculer le module
pressiométrique.
- 3ème partie : Elle représente la phase plastique et permet de calculer la pression limite.
Les courbes étant tracée, on peut donc calculer :
 Le module pressiométrique Em :

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- Calculer les pentes mi tel que :


𝑚𝑖 = 𝑃𝑒𝑛𝑡𝑒
𝑉𝑖−𝑉𝑖.1
𝑚𝑖 = (𝑃𝑖−𝑃𝑖.1) 𝑎𝑣𝑒𝑐 { 𝑉𝑖 = 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 mE est la plus petite des pentes mi.
𝑃𝑖 = 𝑃𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛
- Trouver le coefficient β tel que :

1 𝑃′ 𝐸 + 𝑃𝐸 6
β=1+( ).( )+( ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 { 𝑃′𝐸 = 𝑃𝑒𝑛𝑡𝑒
100 𝑃′𝐸 − 𝑃𝐸 𝑉′𝐸 − 𝑉𝐸 𝑃𝐸 = 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒
- Déterminer la page pseudo élastique en appliquant la formule :
𝑚𝐸 = 𝑃𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑡𝑒
𝑃 = βmE 𝑎𝑣𝑒𝑐 {
𝑃 = 𝑃𝑙𝑎𝑔𝑒 𝑝𝑠𝑒𝑢𝑑𝑜 é𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒

- Calculer le module pressiométrique Em

𝑉1+𝑉2 𝑃2−𝑃1
Em = 2(1 + 𝜐). (𝑉𝑠 + ) . (𝑉2−𝑉1)
2

𝜐 = 𝐶𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑠𝑠𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑠𝑜𝑙 (𝑑𝑒 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 0.33)


𝑉𝑠 = 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑖𝑛𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑛𝑑𝑒
𝑎𝑣𝑒𝑐 {
𝑉1, 𝑉2, 𝑃1, 𝑃2 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢𝑥 𝑐𝑜𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠
𝑑𝑢 𝑑é𝑏𝑢𝑡 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑎𝑔𝑒 𝑝𝑠𝑒𝑢𝑑𝑜 é𝑙𝑎𝑖𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒

 La pression limite Pl :

- Calcul du volume limite Vl :

𝑉𝑙 = 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒
𝑉𝑠 = 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑛𝑑𝑒
𝑉𝑙 = (𝑉𝑠 + 2𝑉1) 𝑎𝑣𝑒𝑐 {
𝑉1 = 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡
𝑑𝑢 𝑑é𝑏𝑢𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝ℎ𝑎𝑠𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
Si 𝑉𝑙 < 𝑉𝑚𝑎𝑥, on calcule la pression limite en utilisant la méthode directe. Cette
méthode consiste à trouver l’image du volume limite sur la courbe brute (courbe
pressiométrique). Cette image est la pression limite : 𝑓(𝑉𝑙) = 𝑃𝑙
Si 𝑉𝑙 > 𝑉𝑚𝑎𝑥, on trouve la pression limite en utilisant la méthode dite d’extrapolation
qui nous offre deux chemin :
- La méthode de la courbe inverse : Ici, il est question de considérer tous les points
dont la pression est supérieure à P2 (Point de fin de la plage pseudo élastique) et on
calcule l’inverse de leurs volumes. Ensuite, on place un nuage de point ayant pour
coordonnée (𝑃; 1/𝑉) et on trace la courbe tel que 𝑓(1/𝑉) = 𝑃 puis on cherche les
caractéristiques A et B de la droite d’interpolation. Ainsi on pourra déterminer la
pression limite par la formule :
𝐵 1
P𝑙𝑖 = − ( ) . ( )
𝐴 𝐴(𝑉𝑠+2𝑉𝐸)

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𝑉𝐸 = 𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡


𝑑𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 𝑚𝐸
𝑉𝑠 = 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑖𝑛𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑛𝑑𝑒
𝑎𝑣𝑒𝑐
𝐴 𝑒𝑡 𝐵 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢𝑥 𝑐𝑜𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠
𝑑𝑢 𝑑é𝑏𝑢𝑡 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑎𝑔𝑒 𝑝𝑠𝑒𝑢𝑑𝑜 é𝑙𝑎𝑖𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
{ 𝑃𝑙𝑖 = 𝑃𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒

- La méthode d’extrapolation hyperbolique : Ici, il faut commencer par calculer les


paramètres X et Y via les formules respectives :

𝑉 2 −𝑉𝐸² 𝑃𝑉 2 −𝑃𝐸.𝑉𝐸²
X=( ) et Y=( )
𝑃−𝑃𝐸 𝑃−𝑃𝐸

Ensuite, il faudra tracer la droite de régression de la forme 𝑌 = 𝐶𝑥 − 𝐷 et déterminer


les points C et D par interpolation linéaire. En fin on pourra simplement déterminer la
pression limite hyperbolique par la formule :
Em = [𝑃𝐸(𝑉𝐸 2 + 𝐷) + 𝐶(𝑉12 − 𝑉𝐸 2 )]/ (𝑉1² + 𝐷).
|𝑃𝑙𝑖−𝑃𝑙ℎ|
Par ailleurs, si ( ) ≥ 0,2 alors, l’essai ne permet pas de déterminer
𝑃𝑙ℎ
la pression limite. Sinon, 𝑷𝒍 = 𝒎𝒊𝒏(𝑷𝒍𝒊; 𝑷𝒍𝒉).
NB : La démarche précédente est répétée sur plusieurs profondeurs différentes au
cours de l’analyse des résultats de l’essai. A la fin, les résultats seront reportés sur un graphes
en terme de synthèse où on aura soit le module pressiométrique en fonction de la profondeur
soit la pression limite ou la pression de fluage en fonction de la profondeur, pour enfin obtenir
ce qu’on appelle un profil pressiométrique, qui est très important dans le dimensionnement
des fondations superficielles et profondes suivant la norme NFP 94-261 ou 94-262 ou encore
le fascicule 62.

III-) SONDAGE CAROTTE


i-) Définition et but du sondage
Le sondage carotté est une opération qui consiste à faire remonter, à l’aide des
matériels et outils approprié, des colonnes de sol ou de roche pour une analyse géologique
(pétrographique et structurale notamment).
Ce sondage a pour but de :
 Donner les caractéristiques géotechniques du sol ou du rocher, notamment sa
capacité portante.
 Proposer des solutions de fondation à envisager pour la construction éventuel
d’un ouvrage.
 Déterminer si possible les hauteurs de purges à réaliser.

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ii-) Matériel utilisé


- Machine à forer
- Tiges de carottage
- Trillâmes
- Carottier complet avec couronne d’extraction
- De l’eau
- Des clés à molette
- Des menottes
- Une caisse à outils
- Des tubes
- Une motopompe
- Une caisse en bois pour garder les carottes
- Un cubitenaire

iii-) Mode opératoire


 Phase in situ
Cette phase consiste à effectuer les études préliminaires du site, puis exécuter le sondage
selon la norme en vigueur. Il s’agit donc de:
 Effectuer une descente pour une reconnaissance du site.
En effet, il s’agit d’aller sur le terrain en question pour observer de près la morphologie
du site, le type de relief et se procurer les plans de masse du site et de distribution de l’ouvrage
à construire.
 Implanter les différents points de sondage.
Cette étape consiste à repérer avec exactitude, sur le site, les point sur lesquels se feront
le sondage en question.
 Exécuter le sondage sur les différents points implantés.
Les sondages carottés consistent à extraire et remonter à l’aide des outils appropriés
(confère matériel utilisé) des colonnes de sol ou roche pour des analyses et des observations
d’ordre géologique de celle-ci. La technique utilisée dans notre cas est la rotation et injection
de boue bentonite pour le maintien provisoire des parois. Ce fluide circule entre les tubes
intérieurs et extérieurs et assure le refroidissement de la couronne, puis remonte à la surface
par l’espace annulaire carottier - terrain. Pendant le forage nous utilisons de la bentonite pour
le maintien des parois de forage et nous faisons aussi recours au tubage de protection en acier
(tube de ∅ 90mm). L’échantillon de roche remonté est extrait du tube intérieur du carottier à
l’aide d’un dispositif de chasse carotte monté sur la pompe à boue de la foreuse. L’échantillon
ainsi extrait est mesuré, puis classé dans une caisse à casier pour carotte. Toutefois, il est
important de noter que, avant le carottage, nous effectuons une destruction du meuble en
place jusqu’à atteindre le toit rocheux. Par ailleurs, les caisses pour carottes issues des
sondages carottés sont marquées de manière indélébile, portant l’indication du numéro du
sondage, des cotes de profondeur et de prises d’échantillons. Les caisses de carottes sont donc
stockées provisoirement sur le chantier, à l’abri des intempéries et des actes de vandalisme
éventuels. A la fin du sondage, toutes les caisses de carottes sont transportées vers le
laboratoire pour être étudiée, afin de produire par la suite un rapport qui servira de feuille de
route à l’ingénieur de structure lors du dimensionnement de l’ouvrage à réaliser.

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 Phase au laboratoire
Elle consiste à traiter les informations recueillies sur le site lors du sondage. Il s’agit de:
 Analyser et exploiter des résultats du sondage
 Rédiger un rapport de synthèse du sondage

iv-) Analyse et interprétation des résultats


Les résultats obtenus lors du sondage et traités par la suite au laboratoire nous renseignent
sur les caractéristiques du sol ou du massif rocheux, notamment sur la capacité portante et une
estimation de l’épaisseur (pour les massifs rocheux). Ainsi donc, une conclusion et des
recommandations seront faites en fonction de l’ouvrage à construire. Pour y arriver, on
procède comme suit:
- Résultats des essais in situ
Pendant la campagne de reconnaissance géotechnique, il est aussi question de
stratigraphier le sol en place suivant les profondeurs, de noter la profondeur du carotage ainsi
que la longueur totale cumulée des carotes.
- Résultats des essais de laboratoire

Afin de déterminer la qualité du massif rocheux, nous utiliserons le principe de la


classification suivant Z.T. Bieniawski par le calcul du RMR (rock mass rating) nous propose
d’examiner trois paramètres importants notamment le TC (taux de carottage) qui nous permet
d’avoir le pourcentage de récupération des carottes et nous donne des indications sur les
discontinuités du massif; la RC (Résistance à la compression unie axiale) qui nous renseigne
sur la force de la roche et le RQD (Roc Quality Designation) qui est le rapport en pourcentage
entre la longueur cumulée des carottes supérieures à 10cm et la longueur totale de la carotte
considérée. Cette grandeur renseigne sur la qualité du massif rocheux, le tableau suivant nous
donne des correspondances entre le RQD et la qualité du massif rocheux.

Valeurs du RQD (en %) Qualités du massif rocheux


0 – 25 Très mauvais
25 – 50 Médiocre
50 – 75 Passable
75 – 90 Bonne
90 – 100 Excellent
Tableau 9 : Caractérisation du massif rocheux en fonction du RQD

 Calcul de la résistance à la compression (R.C):

La force de la roche peut en effet être évaluée grâce l’essai de compression qui nous
donne la résistance à la compression de la roche (Rc).

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SECTIOII : CAS PRATIQUE


Pour rendre notre étude plus concrète, nous avons étudié une parcelle de sol de ETOA
MEKI dans le 1er arrondissement de Yaoundé, au profit de M. Guy Constant NENGOU qui
avait en projet d’implanter un bâtiment de type SS-R+6 à usage d’habitation. Conformément à
la démarche proposée dans la section précédente, nous allons donc dans cette section
présenter les résultats obtenus lors de notre étude.

I-) RESULTATS D’INTENTIFICATION DU SOL D’ETOA MEKI


A l’issue de la campagne de reconnaissance géotechnique que nous avons effectuée
sur la parcelle de terrain de à ETOA MZKI au profit de M. CHOUMESSI Guy Rostand
NENGOU, il en ressort que les résultats suivants :
1-) Analyse granulométrique
Le tableau suivant nous présente les résultats obtenus après réalisation de l’essai de
l’analyse granulométrique du sol en question.

Figure 6: Courbes d’analyse granulométrique du sol d’ETOA MEKI


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L’exploitation des données de cet essai nous permet d’avoir les résultats suivants :
 L’allure de la courbe.

La courbe obtenue est continue, donc notre matériau possède toutes les dimensions.

 Granularité (coefficient de courbure et le coefficient d’uniformité).

En exploitant la courbe granulométrique ci-dessus, nous avons obtenu :

Coefficient d’Uniformité : Cu=16

Coefficient de Courbure : Cc=2

 Taille des granulats

Au vu de ce qui précède, on constate que plus 50% du poids des grains ont un diamètre
supérieur à 80µm. De plus, plus de 50% des éléments dont le diamètre est supérieur à 80µm
ont un diamètre inférieur à 2mm.

2-) Limites d’ATTERBERG


Le tableau suivant nous présente les résultats obtenus après réalisation de l’essai des
limites d’ATTERBERG du sol en question.

Tableau 11 : Limites d’ATTERBERG du sol de ETOA MEKI.

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Du fait des résultats de cet essai, il en ressort que :


- Limite de Liquidité : WL1 =58,28 % WL2 =66,13%
- Limite de plasticité : WP1=25,74 % WP2=27,53%
- Indice de plasticité : Ip1= 32,54>7 Ip2= 38,60>7

En guise de conclusion partielle, nous pouvons donc nous résumer en joignant les résultats
des limites d’ATTERBERG à ceux de l’analyse granulométrique. Ainsi, il en ressort que :
notre sol est une argile rougeâtre ayant quelques nodules. Il convient donc d’étudier aussi
les résultats des sondages que nous avons effectués pour la même cause.

II-) RESULTATS DES SONDAGES DU SOL D’ETOA MEKI


Dans le cadre de la construction d’un Bâtiment de type SS+RDC+6 à usage
d’habitation, le LABORATOIRE DE GEOTECHNIQUE PRO CIVIL SOLID Sarl a été
chargé d’entreprendre une campagne de reconnaissance des sols (étude des paramètres de
nature) et une étude géotechnique (sondage au pénétromètre dynamique lourd, pressiomètre
Menard et carottages) sur le site à construire pour le compte de M. CHOUMESSI GUY
ROSTAND NENGOU, à ETOA MEKI derrière la boulangerie Selecte. Cette campagne,
réalisée du 17 au 18 août 2021, vise à définir les conditions existantes du sous-sol en vue du
calcul des fondations du bâtiment projeté. Le présent document rend compte des résultats de
cette campagne. La suite de ce rapport donnera les détails sur les essais de sondage au
pénétromètre dynamique lourd, pressiomètre Menard et sondages carotté effectués.
a-) Sondage au Pénétromètre Dynamique Lourd
Au cours des Sondages au Pénétromètre Dynamique Lourd, nous avons réalisé l’essai
sur 02 (deux) points de sondage à l’aide d’un pénétromètre dynamique lourd de marque
GEOTOL, dont les caractéristiques sont les suivantes : Hauteur de chute (75cm) ; section de
la pointe (19.63cm²) ; masse active (64kg) ; Masse passive (23.89kg) ; masse de la
pointe(0.51kg) ; enfoncement(20cm) ; masse des tiges (6.18kg). Les profondeurs traversées ont
permis d´obtenir les résistances dynamiques à la pointe, les capacités portantes, au droit des
sondages, et ont mis en évidence la présence des formations mécaniquement hétérogènes sous
l’emprise de la future construction. Les profondeurs des refus par rapport au terrain naturel
(TN) étaient de 6,40m et 5.80m au droit des sondages SPDL1 et SPDL2 respectivement. Ces
sondages nous ont permis de connaitre la capacité portante du sol en question. Ainsi, nous avons
pu enregistrer les données au cours de l’essai afin de produire les résultats des deux points de
sondage qui sont consignés dans les tableaux suivant :

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Tableau : Courbes des Sondages au Pénétromètre Dynamique Lourd (SPDL1 et SPDL2)


Nous pouvons donc récapituler nos sondages pénétrométrique (SPDL 1 et SPDL2)
dans le tableau suivant :

Tableau : Récapitulatif des SPDL1 et SPDL2

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b-) Sondage Pressiométrique

Au cours des Sondages Pressiométrique, nous avons réalisé 02 (deux) forages de


diamètre 63 mm à l’aide d’une sondeuse de type RSB 0/1 4-79 (Nord Meyer Gmbh & Co.KG).
Les profondeurs des forages étaient de 3 et 6 m au droit des sondages SP01 et SP02
respectivement, profondeur par rapport au terrain naturel (TN). Ces sondages nous ont permis
de reconnaitre en profondeur la nature du sol traversé, et de prelever des échantillons qui nous
ont permis d’établir le profil de ce sol de facon visuelle, et par la suite, de connaitre la capacité
portante du sol en question. Ainsi donc, pendant cette campagne, nous avons decrit quatres
couches permettant de constituer la stratigraphie du sol en place suivant les différentes
profondeurs. Les coupes suivante nous presentent les differents strates observées.

Tableau 14 :Coupes lithologique du sol au SP01 et SP02

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Courbes pressiométriques du SP01

Tableau 14 : Résultats du SP01

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Courbes pressiométriques du SP02

Tableau 14 : Résultats du SP02

c-) Sondage Carotté


Durant la campagne de reconnaissance géotechnique des sols de ETOA MEKI nous
avons effectué deux sondages carottés. Les carottes extraites lors du sondage ont été analysées
et traitées au laboratoire. Pour mieux caractériser le massif rocheux rencontré, nous avons
utilisés le principe de la classification suivant Z.T. Bieniawski qui nous propose d’examiner
trois paramètres importants notamment le TC (taux de carottage) qui nous permet d’avoir le
pourcentage de récupération des carottes et nous donne des indications sur les discontinuités du
massif; la RC (Résistance à la compression unie axiale) qui nous renseigne sur la force de la
roche et le RQD (Roc Quality Designation) qui est le rapport en pourcentage entre la longueur
cumulée des carottes supérieures à 10cm et la longueur totale de la carotte considérée. Cette
grandeur renseigne sur la qualité du massif rocheux, le tableau suivant nous donne des
correspondances entre le RQD et la qualité du massif rocheux. Nous avons donc récapitulé nos
résultats dans le tableau ci-après :

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Sondages Profondeur en TC (%) RQD (%) Rc (mpa) observations


m

3.00-4.50 94.67 Roche à propriété


SC01 100 75.55 mecanique bonne
4.50-6.00 80.67
”Forte”

6.00-7.50 85.33 Roche à propriété


SC02 100 72.52 mecanique bonne
7.50-9.00 91.33 ”Forte”

Tableau 18 : Récapitulatif des sondages carpttés (SC01 et SC02)

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CHAP III : EXPLOITATION DES RESULTATS, REMARQUES ET


SUGGESTIONS

Il sera question pour nous dans ce chapitre d’exploiter les résultats obtenus durant
notre campagne afin de fournir des recommandations, puis faire des remarques autant
appréciatives que dépréciative observées dans l’entreprise et, proposer des éléments de
solutions.

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SECTION 1 : EXPLOITATION DES RESULTATS


L’analyse des résultats obtenus nous a permis de les exploiter comme suit :
A-) EXPLOITATION DES RESULTATS
En ce qui concerne cette l’exploitation des résultats, il s’agit d’une étude relative au mode
de fondation, selon la norme NF P 94-500 des missions géotechniques. En effet, les études
précédentes nous ont permis de connaitre les propriétés physiques et mécaniques du sol en
question. Il convient donc de les exploiter afin de proposer des éléments de solution au maitre
d’ouvrage ou à l’ingénieur de structure pour qu’il puisse pouvoir dimensionner correctement
les fondations de l’ouvrage à bâtir. Ainsi, nous proposons ce qui suit :

1-) Elément à prendre en compte


Les contraintes admissibles proposées ci–dessus doivent satisfaire aux conditions
suivantes :

- Éviter la rupture du sol.


- Éviter d’importants tassements qui pourraient porter préjudice à l’ouvrage.
- Éviter d’importants tassements différentiels entre diverses parties de l’ouvrage.
a-) Conditions de réalisation des travaux
Les travaux d’excavation seront réalisés par temps sec. Nous suggérons au maitre
d’ouvrage, du fait de la présence d’argiles sensibles aux circulations d’eau, de prendre des
dispositions concernant :

- Les eaux pluviales, qui seront canalisées et rejetées loin des fondations.
- Les eaux d’infiltration, qui seront soigneusement drainées.
b-) Critères de dimensionnement
Ils consistent essentiellement à vérifier d'une part, que la contrainte de service sous les
fondations reste inferieure a la contrainte admissible, et d’autre part, que les tassements du sol
engendrés par les charges appliquées restent admissibles. Le dimensionnement des fondations
tient compte des conditions de sécurité vis-à-vis du poinçonnement. Ainsi donc, du fait des
résultats obtenus, nous suggérons au maitre d’ouvrage les hypothèses de calcul du bâtiment
suivantes:

 Respecter le type de bâtiment (Bâtiment à usage d’habitation).


 Considérer les niveaux du bâtiment comme étant identiques et le toit est un dallage
(toiture terrasse).

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 Les éléments pris en compte lors de la descente des charges sont regroupés dans le
tableau ci-dessous suivant les références normatives NF P06-001 et NF P06-004 :

Type de charge Désignation Épaisseur (cm) Poids Poids (kN/


(N/ m2) m3 )
Dalle à corps creux 16+4 2850 -
Chape 4 800 -
Enduit mortier hydraulique - 180 -
Charges
Carrelage - 500 -
permanentes
Brique creuse 15 2000 -
Béton - - 25
Terre en remblais sur la semelle - - 20
Charges Hébergement - 1500
d’exploitations Circulation - 2500
Tableau 24: Charges appliquées sur le bâtiment
 Les éléments pris en compte lors de la descente des charges sont regroupés dans le
tableau ci-dessous suivant les références normatives NF P06-001 et NF P06-004 :

c-) Choix du type de fondations


Nous proposons pour la stabilité de l’ouvrage, le choix des fondations de types superficielles
à semelle isolées encrées sur le toit rocheux à une profondeur de 50 à 80 cm avec des barres
d’aciers de 32mm de diamètre. Prévoir ainsi un enrobage de 5cm, et utiliser un béton à retrait
compressé. Toutefois, nous suggérons vivement à l’ingénieur de structure en charge de
dimensionner l’ouvrage, de respecter les dispositions prévues par le DTU 13-12, pour le
dimensionnement des fondations superficielles. Par ailleurs nous lui proposons de prendre les
contraintes admissibles à l’ELS / ELU de 4,00/6,00 bars pour le calcul des fondations.

Au-delà de ce qui précède, nous proposons vivement au Maître d'Ouvrage, de faire


procéder, au moment des fondations, à une visite de chantier par un spécialiste. Cette visite a
pour objet de vérifier que la nature des sols et la profondeur de l'horizon de fondation sont
conformes aux données proposées. Cette visite donne lieu à l'établissement d'un compte-rendu.

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SECTION 2 : REMARQUES ET SUGGESTIONS


I-) REMARQUES
a-) Remarques appréciatives
Durant notre stage dans l’entreprise PRO CIVIL SOLID Sarl, nous avons pu apprécier
ce qui suit:
- Le dynamisme et la très bonne collaboration entre les employés et le chef d’entreprise.
- La fraternité qui existe au sein de l’entreprise.
- La rigueur du chef d’entreprise et son engouement à se soucier de la bonne formation
des stagiaires.
- Le respect des délais.
- Le fait que PRO CIVIL SOLID Sarl est doté d’un laboratoire de géotechnique bien
fournis, avec un matériel de dernière génération.
- La qualité des services rendu par PRO CIVIL SOLID Sarl.

b-) Remarques dépréciatives


Pendant notre stage, nous avons déploré ce qui suit:
- Le manque de programme Excel pour le traitement des données de certains essais de
laboratoire.
- Le manque d’équipement nécessaires pour réaliser certaines tâches quotidiennes
notamment le surfaçage des éprouvettes de béton.
- Le manque de suivi plus proche des activités menées lors des campagnes d’exécution
des travaux.
- Le retard des employés au lieu de service.

II-) SUGGESTIONS
Pour le progrès de l’entreprise, et vu les remarques surtout dépréciatives observées au
cours de notre stage, nos éléments de solutions sont les suivants:
- Nous avons créé un programme Excel qui permet de traiter les données de tous les essais
de laboratoire.
- Nous avons proposé au directeur de l’entreprise de créer pour chaque projet, un
planning, afin que, le travail étant planifié, se déroule bien et sans fautes.
- Nous avons proposé à l’entreprise de prévoir des masques adéquats pour le surfaçage,
ou de s’approprier un appareil à surfacer.
- Nous avons proposé au directeur de l’entreprise de suivre de plus près et plus
minutieusement les travaux réalisés par ses employés sur le terrain lors des campagnes
afin de produire les bons et vrais résultats lors des campagnes.

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- Nous avons proposé au directeur de l’entreprise de sanctionner les retardataires pour


plus de rigueur.
- Nous avons proposé au directeur de l’entreprise de féliciter et d’encourager très
souvent, le travail bien fait des employés lors des campagnes, à travers des primes de
mission.

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CONCLUSION GENRALE

Notre stage effectué dans l’entreprise PRO CIVIL SOLID SARL nous a été riche de
connaissance et nous a permis d’atteindre nos objectifs visés. Les différentes activités menées
nous ont permis de concilier théorie et pratique, le climat dans lequel nous vivions avec les
membres de la structure était un atout pour notre formation. Au terme de notre stage,
transformé par l’acquisition des nouvelles connaissances, nous avons pu éclaircir nos
connaissances acquises en cours jusqu’ici et avoir une idée plus claire de ce qu’est la
géotechnique et son utilité dans le domaine dans lequel nous sommes en voie de devenir des
professionnels. Après avoir parcouru le présent rapport, nous constatons à suffisance et même
à satisfécit l’importance de la reconnaissance géotechnique dans la construction d’un ouvrage
en particulier, et dans le génie civil en général. Il était question pour nous d’effectuer une
reconnaissance géotechnique des sols et de l’appliquer à un cas pratique afin d’exploiter les
résultats. Au terme de cette étude, nous suggérons cette pratique à tous ceux qui exercent dans
le domaine du Génie civil pour bien étudier le sol sur lequel ils voudront bâtir leurs ouvrages,
car dit-on, la stabilité et la résistance des ouvrages passe par une bonne étude de sol.

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
- Mes cours de géotechnique 1 et 2.
- Les normes (NF P18-560 ; NF P94-051 ; NF P 94-115 ; NF P94-110-1 ; NF P94-420 ;
NF P94-500 ; DTU 13-12).
- Tutoriels de « Best Engineering Practice ».
- Tutoriels de la classification LCPC.

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ANNEXE :
ANNEXE 1 : ANALYSE GRANULOMETRIQUE

Fiche d’essai de l’analyse granulométrique du sol de ETOA MEKI

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REPORTAGE PHOTO

Figure6: Immersion du matérieau Figure7: Lavage du matériau Figure 8 : Etuvage du matériau

Figure 9: Matériau prêt pour l’essai Figure 10: Exécution de l’essai

ANNEXE 2 : LIMITES D’ATTERBERG

Fiche d’essai des limites d’ATTERBERG du sol de ETOA MEKI

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Tableau 11 : Limites d’ATTERBERG du sol de ETOA MEKI.

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REPORTAGE PHOTO

Figure 11 : Immersion du matérieau Figure 12 : Lavage du matériau Figure 13 : Etuvage du


matériau

Figure 14 : Matériau prêt pour l’essai Figure 15 : Exécution de l’essai

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ANNEXE 3 : SONDAGE AU PENETROMETRE DYNAMIQUE LOURD

Sondage N° SPDL 1
CARACTERISTIQUE DU PENETROMETRE
Hauteur de chute (cm) h 75.00
Section de la pointe cm² A 19.63
Masse active (Kg) M 64.00 CLIENT: M. CHOUMESSI GUY ROSTAND NENGOU Date 17/08/2021
Masse passive (Kg) m 23.89 Site: ETOA MEKI X 780 543.520
PROJET DE CONSTRUCTION D'UN SS-R+6
Pointe (Kg) Mp 0.510 Ouvrage:
Y 429 645.520
Refus avec rebondissement du
Enfoncement e(cm) e 20 Sondage N°:
mouton
SPDL 1 Observations: Z 748.660

N Resistance Contrainte Contrainte


Contrainte SPDL 1
COTE Profondeur Coéfficient par intervalle
(m) (m) TN
(Nbre de dynamique
de sécurité
admissible admissible ELU σd en bars
coups) qd (kg/cm2) ELS (bar) (bar) Min Max
0.00 5.00 10.00 15.00 20.00 25.00
-0.10
748.66 0.00 0 0.00 20 0.00 0.00
0.10
748.46 0.20 5 41.38 20 2.07 3.10
0.30
748.26 0.40 5 41.38 20 2.07 3.10
0.50
748.06 0.60 4 33.10 20 1.66 2.48
0.70
747.86 0.80 5 41.38 20 2.07 3.10
0.90
747.66 1.00 4 31.07 20 1.55 2.33
1.10
747.46 1.20 4 31.07 20 1.55 2.33
1.30
747.26 1.40 4 31.07 20 1.55 2.33
1.50
747.06 1.60 3 23.30 20 1.17 1.75
1.70
746.86 1.80 4 31.07 20 1.55 2.33
1.90
746.66 2.00 5 36.59 20 1.83 2.74
2.10
746.46 2.20 6 43.91 20 2.20 3.29
2.30
746.26 2.40 11 80.51 20 4.03 6.04
2.50
profondeur en m

746.06 2.60 8 58.55 20 2.93 4.39 1.17 4.03


2.70 SPDL 1
745.86 2.80 13 95.12 20 4.76 7.13
2.90
745.66 3.00 20 138.34 20 6.92 10.38
3.10
745.46 3.20 18 124.50 20 6.23 9.34
3.30
745.26 3.40 19 131.42 20 6.57 9.86
3.50
745.06 3.60 12 83.00 20 4.15 6.23
3.70
744.86 3.80 15 103.75 20 5.19 7.78
3.90
744.66 4.00 17 111.49 20 5.57 8.36
4.10
744.46 4.20 32 209.86 20 10.49 15.74
4.30
744.26 4.40 51 334.46 20 16.72 25.08
4.50
744.06 4.60 25 163.95 20 8.20 12.30
4.70
743.86 4.80 15 98.37 20 4.92 7.38
4.90
743.66 5.00 18 112.23 20 5.61 8.42
5.10
743.46 5.20 15 93.52 20 4.68 7.01
5.30
743.26 5.40 25 155.87 20 7.79 11.69
5.50
743.06 5.60 38 236.92 20 11.85 17.77
5.70
742.86 5.80 33 205.75 20 10.29 15.43
5.90
742.66 6.00 31 184.20 20 9.21 13.81
6.10
742.46 6.20 24 142.60 20 7.13 10.70 6.30
742.26 6.40 78 463.46 20 23.17 34.76 6.50
742.06 4.15 23.17
REFUS TOTAL Masse du mouton (active): 64 kg Hauteur de chute : 0,75 m
Section de la pointe: 0,1963m² Masse de la pointe : 0.510 kg
Masse de l'enclume (passive): 23.89kg Masse des tiges : 6.18 kg

51
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RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE DES SOLS : CAS DU SOL DE ETOA MEKI A YAOUNDE, EN
VUE DE L’IMPLANTATION D’UN BATIMENT DE TYPE SS-R+6 A USAGE D’HABITATION

Sondage N° SPDL 2
CARACTERISTIQUE DU PENETROMETRE
Hauteur de chute (cm) h 75.00
Section de la pointe cm² A 19.63
Masse active (Kg) M 64.00 CLIENT: M. CHOUMESSI GUY ROSTAND NENGOU Date 18/08/2021
Masse passive (Kg) m 23.89 Site: ETOA MEKI X 780 533.148
PROJET DE CONSTRUCTION D'UN SS-R+6
Pointe (Kg) Mp 0.505 Ouvrage:
Y 429 647.931
Refus avec rebondissement du
Enfoncement e(cm) e 20 Sondage N°:
mouton
SPDL 2 Observations: Z 748.630

Contrainte
SPDL 2
N Resistance Contrainte Contrainte
par intervalle
σd en bars
COTE Profondeur Coéfficient
(Nbre de dynamique admissible admissible ELU
(m) (m) TN de sécurité
coups) qd (kg/cm2) ELS (bar) (bar) Min Max 0.00 5.00 10.00 15.00 20.00 25.00 30.00
0.00
748.63 0.00 0 0.00 20 0.00 0.00
0.20
748.43 0.20 6 49.65 20 2.48 3.72
0.40
748.23 0.40 5 41.38 20 2.07 3.10
0.60
748.03 0.60 5 41.38 20 2.07 3.10
0.80
747.83 0.80 5 41.38 20 2.07 3.10
1.00
747.63 1.00 8 62.14 20 3.11 4.66
1.20
747.43 1.20 9 69.91 20 3.50 5.24 2.07 3.50
1.40
747.23 1.40 12 93.22 20 4.66 6.99
1.60
747.03 1.60 15 116.52 20 5.83 8.74
1.80
746.83 1.80 20 155.36 20 7.77 11.65
2.00
746.63 2.00 22 161.02 20 8.05 12.08
2.20
746.43 2.20 25 182.98 20 9.15 13.72
2.40
746.23 2.40 30 219.58 20 10.98 16.47
profondeur en m

2.60
746.03 2.60 32 234.21 20 11.71 17.57 SPDL 2
2.80
745.83 2.80 27 197.62 20 9.88 14.82
3.00
745.63 3.00 26 179.90 20 9.00 13.49
3.20
745.43 3.20 24 166.06 20 8.30 12.45
3.40
745.23 3.40 29 200.66 20 10.03 15.05
3.60
745.03 3.60 32 221.42 20 11.07 16.61
3.80
744.83 3.80 25 172.98 20 8.65 12.97
4.00
744.63 4.00 25 164.02 20 8.20 12.30
4.20
744.43 4.20 25 164.02 20 8.20 12.30
4.40
744.23 4.40 26 170.58 20 8.53 12.79
4.60
744.03 4.60 31 203.39 20 10.17 15.25
4.80
743.83 4.80 34 223.07 20 11.15 16.73 5.00
743.63 5.00 39 243.27 20 12.16 18.25 5.20
743.43 5.20 40 249.51 20 12.48 18.71 5.40
743.23 5.40 39 243.27 20 12.16 18.25 5.60
743.03 5.60 60 374.26 20 18.71 28.07 5.80
742.83 5.80 77 480.30 20 24.02 36.02 6.00
742.63 6.00 4.66 24.02 6.20
742.43 6.20 REFUS TOTAL 6.40
742.23 6.40
742.03 6.60
Masse du mouton (active): 64 kg Hauteur de chute : 0,75 m
Section de la pointe: 0,1963m² Masse de la pointe : 0,505 kg
Masse de lenclume (passive): 23.89kg Masse des tiges : 6.18 kg

Fiche d’essai du Sondage au Pénétromètre dynamique Lourd du sol de ETOA MEKI (SPDL1
et SPDL2)

REPORTAGE PHOTO

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VUE DE L’IMPLANTATION D’UN BATIMENT DE TYPE SS-R+6 A USAGE D’HABITATION

Figure 16 : Aperçue du site Figure 17 : Essai en cours

ANNEXE 4 : SONDAGE PRESSIOMETRIQUE

Projet de construction d’un bâtiment


de type SS-RDC+6

M. CHOUMESSI GUY
CLIENT:
ROSTAND NENGOU
Site: ETOA MEKI
DATE: 17/08/2021
PROFONDEUR : 6.00 m
PROFONDE
COTE(m)
UR (m) COUPE

SP01
747.59 0.00 Dallage
747.49 0.10
746.59 1.00 Argile rougeatre

745.59 2.00 Argile jaunatre

744.59 3.00 Argile rougeatre

743.59 4.00

742.59 5.00 Roche saine (Gneiss)

741.59 6.00
Terre végétale
Argile latéritique rougeatre
Argile jaunatre
Roche saine (Gneiss)

53
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VUE DE L’IMPLANTATION D’UN BATIMENT DE TYPE SS-R+6 A USAGE D’HABITATION

Projet de construction d’un bâtiment


de type SS-RDC+6
CLIENT: M. CHOUMESSI GUY
Site: ETOA MEKI
DATE: 18/08/2021
PROFONDEUR : 9.00 m
PROFONDE
COTE(m)
UR (m) COUPE
SP02
748.85 0.00 Carrelage
748.75 0.10
747.85 77.10
746.85 2.00
745.85 3.00 Argile lateritque
744.85 4.00 rougeâtre
743.85 5.00

742.85 6.00

741.85 7.00

740.85 8.00 Roche saine (Gneiss)

739.85 9.00

Terre v égétale

Argile latéritique rougeatre

Roche saine (Gneiss)

Fiche d’essai du Sondage au Pressiométrique du sol de ETOA MEKI (SP01 et SP02)

REPORTAGE PHOTO

Figure 18 : Forage Figure 19 : Essai en cours

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VUE DE L’IMPLANTATION D’UN BATIMENT DE TYPE SS-R+6 A USAGE D’HABITATION

ANNEXE 5 : SONDAGE CAROTTE

Pro jet de co nstructio n d’un bâtiment


de type SS-RDC+6

M. CHOUMESSI GUY
CLIENT:
ROSTAND NENGOU
Site: ETOA MEKI
DATE: 17/08/2021
PROFONDEUR : 6.00 m
PROFONDE
COTE(m)
UR (m) COUPE

SP01
747.59 0.00 Dallage
747.49 0.10
746.59 1.00 Argile rougeatre

745.59 2.00 Argile jaunatre

744.59 3.00 Argile rougeatre

743.59 4.00

742.59 5.00 Roche saine (Gneiss)

741.59 6.00
Terre végétale
Argile latéritique rougeatre
Argile jaunatre
Roche saine (Gneiss)

Pro jet de c o nstruc tio n d’un bâtiment


de type SS-RDC+6
CLIENT: M. CHOUMESSI GUY
Site: ETOA MEKI
DATE: 18/08/2021
PROFONDEUR : 9.00 m
PROFONDE
COTE(m)
UR (m) COUPE
SP02
748.85 0.00 Carrelage
748.75 0.10
747.85 77.10
746.85 2.00
745.85 3.00 Argile lateritque
744.85 4.00 rougeâtre
743.85 5.00

742.85 6.00

741.85 7.00

740.85 8.00 Roche saine (Gneiss)

739.85 9.00

Terre v égétale

Argile latéritique rougeatre

Roche saine (Gneiss)

Fiche d’essai du Sondage Carotté de la roche du sol de ETOA MEKI (SC01 et SC02)

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REPORTAGE PHOTO

Figure 20: Aperçue du site Figure 21: Essai en cours Figure 22: Carottes extraites

Figure 23: Compression des carottes

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ANNEXE 6 : LOCALISATION DU SITE

Localisation du site de l’étude (ETOA MEKI)

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ANNEXE 7 : PLAN D’IMPLANTATION DES POINTS DE SONDAGE (SPDL ET SP)

Plan d’implantation des points de sondage (SPDL, SP)

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TABLE DES MATIERES

DEDICACE .................................................................................................................................................... 1

REMERCIEMENTS ........................................................................................................................................ 1

SOMMAIRE .................................................................................................................................................. 3

RESUME ....................................................................................................................................................... 4

ABSTRACT .................................................................................................................................................... 5

LISTE DES FIGURES ...................................................................................................................................... 6

LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................................................... 7

LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................................................................ 8

AVANT PROPOS ........................................................................................................................................... 9

INTRODUCTION GENERALE ....................................................................................................................... 11

CHAP I : LE CADRE DU STAGE .................................................................................................................... 12

SECTION 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE .............................................................................. 13


1-) Création ................................................................................................................................ 13
2-) Fiche signalétique de l’entreprise ........................................................................................ 13
3-) Localisation de l’entreprise .................................................................................................. 14
4-) Organisation de l’entreprise ................................................................................................ 14
5-) Ressources de l’entreprise ................................................................................................... 15
a-) Les ressources financières................................................................................................ 15
b-) Les ressources matérielles ............................................................................................... 15
c-) Les ressources humaines .................................................................................................. 15
SECTION 2 : LE DEROULEMENT DU STAGE .................................................................................... 15
1-) Chronogramme des activités ............................................................................................... 15
CHAP II : APPROCHE THEORIQUE DE RESOLUTION ................................................................................... 17

SECTION I : RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE DES SOLS .......................................................... 18


A-) PARMETRES DE NATURE ...................................................................................................... 18
I-) GRANULARITE ................................................................................................................... 18
a-) Définition et but de l’analyse granulométrique ........................................................... 18
b-) Matériel utilisé ............................................................................................................. 18
c-) Mode opératoire .......................................................................................................... 18
d-) Analyse et Interprétation ............................................................................................. 19

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II-) ARGILOSITE........................................................................................................................... 20
a-) Définition et but de l’essai des limites d’ATTERBERG .................................................. 20
b-) Matériel utilisé ............................................................................................................. 20
c-) Mode opératoire .......................................................................................................... 21
d-) Analyse et interprétation ............................................................................................. 22
B-) PARAMETRES DE COMPORTEMENTS MECANIQUES ........................................................... 24
I-) SONDAGE AU PENETROMETRE DYNAMIQUE LOURD ....................................................... 24
i-) Définition et but du sondage ........................................................................................ 24
ii-) Matériel utilisé ............................................................................................................. 25
iii-) Mode opératoire ......................................................................................................... 25
iv-) Analyse et interprétation des résultats ....................................................................... 26
II-) SONDAGE PRESSIOMETRIQUE ......................................................................................... 26
i-) Définition et but du sondage ........................................................................................ 26
ii-) Matériel utilisé ............................................................................................................. 26
iii-) Mode opératoire ......................................................................................................... 26
iv-) Analyse et interprétation des résultats ....................................................................... 27
III-) SONDAGE CAROTTE ........................................................................................................ 29
i-) Définition et but du sondage ........................................................................................ 29
ii-) Matériel utilisé ............................................................................................................. 30
iii-) Mode opératoire ......................................................................................................... 30
iv-) Analyse et interprétation des résultats ....................................................................... 31
SECTIOII : CAS PRATIQUE ............................................................................................................... 32
I-) RESULTATS D’INTENTIFICATION DU SOL D’ETOA MEKI .................................................... 32
1-) Analyse granulométrique ............................................................................................. 32
2-) Limites d’ATTERBERG ................................................................................................... 33
II-) RESULTATS DES SONDAGES DU SOL D’ETOA MEKI .......................................................... 34
a-) Sondage au Pénétromètre Dynamique Lourd.............................................................. 34
b-) Sondage Pressiométrique ............................................................................................ 36
c-) Sondage Carotté ........................................................................................................... 38
CHAP III : EXPLOITATION DES RESULTATS, REMARQUES ET SUGGESTIONS ............................................. 40

SECTION 1 : EXPLOITATION DES RESULTATS ................................................................................. 41


A-) EXPLOITATION DES RESULTATS ........................................................................................... 41
1-) Elément à prendre en compte ......................................................................................... 41
a-) Conditions de réalisation des travaux .......................................................................... 41
b-) Critères de dimensionnement ..................................................................................... 41

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c-) Choix du type de fondations ........................................................................................ 42


SECTION 2 : REMARQUES ET SUGGESTIONS ................................................................................. 43
I-) REMARQUES.......................................................................................................................... 43
a-) Remarques appréciatives ................................................................................................. 43
b-) Remarques dépréciatives................................................................................................. 43
II-) SUGGESTIONS ...................................................................................................................... 43
CONCLUSION GENRALE ............................................................................................................................. 45

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ............................................................................................................. 46

ANNEXE : ................................................................................................................................................... 47

ANNEXE 1 : ANALYSE GRANULOMETRIQUE .................................................................................. 47


ANNEXE 2 : LIMITES D’ATTERBERG ............................................................................................... 48
ANNEXE 3 : SONDAGE AU PENETROMETRE DYNAMIQUE LOURD ................................................ 51
ANNEXE 4 : SONDAGE PRESSIOMETRIQUE ................................................................................... 53
ANNEXE 5 : SONDAGE CAROTTE ................................................................................................... 55
ANNEXE 6 : LOCALISATION DU SITE .............................................................................................. 57
ANNEXE 7 : PLAN D’IMPLANTATION DES POINTS DE SONDAGE (SPDL ET SP) .............................. 58
TABLE DES MATIERES ................................................................................................................................ 59

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