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Introduction…………………………………………………………………………………1
B. croissance démographique
CONCLUSION................................................................................................13
ETUDE DE CAS............................................................................................14-15
INTRODUTION
Malgré cet avantage comparatif, Djibouti a un des taux de chômage les plus élevés
au monde, atteignant près de 50 % en 2022.
Le terme chômage vient du latin caumare, qui signifie « se reposer pendant la chaleur » (du
grec kauma, « chaleur brûlante »). Le chômage se définit comme un état de déséquilibre du
marché du travail, caractérisé par un excès d'offre de travail (celle des travailleurs) par
rapport à la demande de travail des entreprises. En tant que phénomène économique, le
chômage apparaît comme caractéristique des économies modernes. En effet,
l'industrialisation, allant de pair avec l'apparition de la grande entreprise et du salariat,
entraîne, lors des moments de crise, le licenciement d'une fraction des effectifs salariés, c'est-
à-dire le chômage pour les travailleurs.
Voici la problématique que nous allons aborde en file de notre développement du thème :
Source:https://www.ecossimo.com/les-formes-de-chomage
II. CAUSE DU CHOMAGE
A. INADEQUATION ENTRE EDUCATION ET LE MARCHE
DU TRAVAIL
L’inadéquation compétences-emploi se définit comme l’existence d’un écart entre les
compétences offertes et celles exigées pour un emploi donné ; elle renvoie non
seulement aux qualifications et compétences supérieures à ceux exigés par les
emplois vacants, mais aussi aux pénuries et lacunes de compétences. Par contre,
l’inadéquation des qualifications, est le décalage entre le niveau de qualification le
plus élevé d’un travailleur et celui requis par son emploi. En outre, des pénuries de
compétences dans certains secteurs et des excédents de compétences dans
d’autres peuvent se produire simultanément.
Le rapporte pointe du doigt l'inadéquation entre l'offre et la demande de
compétence.
"Les entreprises opérant à Djibouti sont fortement demandeuses de main d'oeuvre
qualifiée mais considèrent la main oeuvre locale ne disposant pas des qualifications
requises", dit le rapport.
"Alors que l'économie manque de techniciens qualifiés, seul 12% des effectifs dans
l'enseignement secondaire sont inscrits dans les filières techniques. De même à
l'Université, la majorité suit des formations en sciences sociales qui offrent peu de
débouchés dans le secteur privé, alors que seuls 31% sont inscrits dans les filières
technologiques et techniques", selon le rapport de la Banque mondiale.
un autre facteur qui explique le chômage de masse à Djibouti serait un coût du
travail peu compétitif.
"Alors que la productivité à Djibouti est relativement faible, les salaires y sont plus
élevés que dans des pays émergents comme la Tunisie". Ce problème de
compétitivité s'accentue avec le niveau de qualification. Le coût salarial est
lourdement grevé par le poids des charges sociales, qui s'élèvent à environ 20% du
salaire
Djibouti fait face à un taux de chômage élevé, en particulier parmi les jeunes.
Beaucoup de jeunes diplômés ont du mal à trouver un emploi correspondant à leurs
qualifications et compétences. Cela crée une inadéquation entre l'offre de main-
d'œuvre qualifiée et la demande des employeurs.
Un autre aspect de l'inadéquation de l'offre et de la demande dans le secteur de
l'emploi est la diversité des secteurs économiques. Djibouti est principalement axé
sur le secteur des services, en particulier le commerce, le transport et la logistique.
Cependant, il y a une demande croissante de compétences dans d'autres secteurs
tels que l'agriculture, le tourisme et les industries manufacturières. Cette
inadéquation peut rendre difficile pour les travailleurs de trouver des emplois dans
les secteurs où la demande est plus faible.
De plus, la formation professionnelle et l'adéquation des compétences sont
également des facteurs importants. Il peut y avoir un écart entre les compétences
que les travailleurs possèdent et celles dont les employeurs ont besoin. Cela peut
être dû à un manque de programmes de formation appropriés ou à un manque de
coordination entre les établissements d'enseignement et les entreprises.
L’inadéquation de l'offre et de la demande peut être observée dans divers secteurs
de l'économie. Par exemple, dans le secteur alimentaire, il peut y avoir une
demande croissante de produits frais et locaux, mais une offre limitée en raison de
contraintes géographiques et climatiques. Cela peut entraîner une augmentation des
prix et une difficulté d'accès à une alimentation saine pour certains habitants.
Dans le domaine du logement, Djibouti connaît une forte demande de logements
abordables en raison de la croissance démographique et de l'urbanisation rapide.
Cependant, l'offre de logements sociaux et abordables ne parvient pas à répondre à
cette demande croissante, ce qui entraîne une crise du logement et des problèmes
d'accessibilité pour de nombreuses familles.
De plus, le secteur des transports à Djibouti peut également être confronté à une
inadéquation entre l'offre et la demande. Avec le développement du commerce
international et la présence de ports importants, la demande de services de
transport, tels que le transport maritime et terrestre, est en constante augmentation.
Cependant, l'infrastructure de transport existante peut être insuffisante pour
répondre à cette demande, entraînant des problèmes de congestion et de délais de
livraison.
Un autre aspect important à prendre en compte est l'impact de la pandémie de
COVID-19 sur l'économie et l'emploi. Comme dans de nombreux pays, Djibouti a
également été touché par cette crise mondiale, ce qui a entraîné des perturbations
économiques et des pertes d'emplois. De nombreuses entreprises ont dû réduire
leur effectif ou fermer temporairement, ce qui a aggravé la situation de l'emploi.
B. CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE
La croissance démographique et les pressions sur le marché du travail de Djibouti
sont des sujets intéressants à explorer. Djibouti, situé en Afrique de l'Est, connaît
une croissance démographique soutenue ces dernières années. Cette croissance
peut être attribuée à des facteurs tels que la baisse de la mortalité infantile,
l'amélioration des soins de santé et l'urbanisation.
Cependant, cette croissance démographique peut exercer des pressions sur le
marché du travail. Avec une population en expansion, il y a une demande accrue
d'emplois et une concurrence plus féroce pour les opportunités existantes. Cela peut
rendre plus difficile pour certains de trouver un emploi stable et bien rémunéré.
Le chômage à Djibouti peut entraîner une dépendance accrue aux aides sociales au
sein de la société. Lorsque les individus perdent leur emploi, ils peuvent se retrouver
dans une situation financière précaire, dépendant souvent des programmes d’aide
sociale pour subvenir à leurs besoins de base. Cette dépendance peut créer un
cercle vicieux, car plus de personnes ont recours aux aides sociales, plus la
pression financière sur ces programmes augmente
La dépendance aux aides sociales peut avoir des implications significatives sur le
Plan économique et social. Sur le plan économique, cela peut mettre à rude épreuve
les ressources gouvernementales, limitant la capacité à investir dans d’autres
secteurs tels que l’éducation et la santé. Cela peut également créer des défis en
termes de durabilité des programmes d’aide sociale à long terme.
Sur le plan social, la dépendance aux aides sociales peut contribuer à une
stigmatisation des personnes touchées par le chômage. Cela peut affecter la
confiance en soi et l’estime de soi des individus, créant ainsi des divisions au sein de
la société. De plus, cela peut susciter des préoccupations quant à la durabilité des
filets de sécurité sociale, car une dépendance excessive peut rendre ces
programmes vulnérables aux fluctuations économiques.
Lorsque les individus se retrouvent sans emploi, beaucoup sont contraints de
recourir aux programmes d’aide sociale pour satisfaire leurs besoins essentiels tels
que la nourriture, le logement et les soins de santé. Cette dépendance peut créer un
cycle difficile à briser, car le manque d’opportunités d’emploi maintient un nombre
croissant de personnes dans une situation où elles comptent sur ces programmes
pour leur subsistance.
Les fonds alloués aux programmes d’aide sociale peuvent devenir insuffisants pour
répondre à la demande croissante, limitant ainsi la capacité du gouvernement à
investir dans d’autres domaines essentiels tels que l’éducation et les infrastructures.
Cette situation peut entraîner un cercle vicieux où la détérioration économique
persistante alimente davantage la dépendance aux aides sociales.
Les personnes touchées par le chômage peuvent être confrontées à des jugements
de la part de la société, ce qui peut affecter leur bien-être émotionnel et leur
intégration sociale. Cette stigmatisation peut également créer des tensions au sein
de la communauté, fragmentant la société plutôt que de favoriser la solidarité.
Sources: https://www.captifs.fr/precarite-exclusion/la-precarite/
IV. SOLUTION
A. Favoriser l’entrepreneuriat
Le Projet de Formation des Jeunes à l’Entrepreneuriat (FORJE) déployé par l’Agence
Djiboutienne de Développement Social et le Centre de leadership et de l’Entrepreneuriat,
dans le cadre du projet d’appui à l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes financées par la
Banque mondiale.
Ce programme accorde à 2 300 microentreprises l’accès à des services de développement des
entreprises tels que la comptabilité, le marketing, la formation en gestion, ainsi qu’un capital
d’amorçage. L’objectif est de lutter contre le chômage et la pauvreté chez les jeunes et les
femmes, en leur donnant l’opportunité de créer une activité génératrice de revenus. Il s’inscrit
dans la volonté et l’ambition du gouvernement de stimuler le secteur privé djiboutien en vue
d’une croissance plus inclusive.
Ce programme est d’autant plus important qu’il s’inscrit dans un contexte djiboutien où le
taux de chômage est de près de 79 % pour les jeunes et de 74 % pour les femmes.
Les bénéficiaires du programme reçoivent 6 mois de formation à l’entreprenariat pendant
laquelle ils apprennent à monter un projet, gérer une entreprise et lancer leurs activités, ce qui
leur permet à la fois de générer des emplois au sein de leur communauté.
Le programme ne vient pas seulement en aide aux femmes, mais aussi aux jeunes en général.
Dans tout le pays, on constate la multiplication de microentreprises dites activités
génératrices de revenu, en passant des quincailleries aux restaurants. Ces activités
représentent un moteur de croissance pour l’économie locale, mais représentant surtout un
réel vecteur de sortie de la pauvreté, avec des bénéficiaires qui constatent une nette
amélioration de leurs conditions de vie ainsi que celle de leur entourage.
La pertinence de la méthodologie et du mécanisme de déploiement des formations sur
l’entrepreneuriat, ainsi que le coaching des facilitateurs, ont été des gages de réussite.
Le programme de formation à l’entrepreneuriat a suivi une approche ascendante : les femmes
et les jeunes sont venus avec des idées s’inscrivant dans les besoins de leurs communautés
locales, plutôt que d’être dirigés par le programme vers des entreprises spécifiques. En outre,
des animateurs des conseils régionaux et des chambres de commerce locales ont été formés
sur la question de l’entreprenariat afin de partager ces connaissances à l’échelle locale et
d’assurer la pérennité du programme.
SOURCE: https://www.ilo.org/dyn/normlex/fr/f?
p=NORMLEXPUB:13101:0::NO::P13101_COMMENT_ID:3337691
CONCULSION
En termes de conclusion, les différents types de chômage qui existent dans l'économie. Le
chômage conjoncturel est lié à l'évolution de la conjoncture économique du pays, tandis
que le chômage structurel est dû aux évolutions des structures de l'appareil productif. Le
chômage technologique est causé par les nouvelles techniques qui permettent aux
entreprises d'être plus compétitives en investissant dans des machines plus performantes et
en exigeant une adaptation du personnel en place par la formation continue. Le chômage
frictionnel, également appelé "de mobilité", résulte du passage d'un emploi à un autre
emploi considéré comme mieux adapté. Le chômage d'inadéquation est causé par le fait
que les emplois offerts par les entreprises ne correspondent pas aux compétences de la
main-d'œuvre en quête d'emploi et vice versa, affectant particulièrement les jeunes sans
formation ni expérience. Enfin, le chômage technique est dû à une baisse momentanée de
l'activité de production d'une entreprise. L’inadéquation compétences emploi se définit
comme l'existence d'un écart entre les compétences offertes celles exigées pour un emploi
donné : les entreprises opérant à Djibouti sont fortement demandeuses de main d'œuvre
qualifiés mais œuvre locale ne disposent pas des qualifications requises dit le rapport. La
croissance démographique et le pressions sur le marché du travail de Djibouti sont des sujets
intéressants à explorer. Les taux chômage de la jeunesse en particulier diplôme atteint des
proportions inacceptables. La pauvreté et la précarité sont des problèmes importants
auxquels de nombreuses personnes sont confrontées dans le monde. Il est encourageant de
voir des initiatives comme le Projet de Formation des Jeunes à l’Entrepreneuriat (FORJE) qui
visent à lutter contre ces problèmes en offrant aux jeunes et aux femmes des opportunités
pour créer leurs propres activités génératrices de revenus. Ces programmes de
développement des entreprises et de formation en gestion sont essentiels pour aider les
personnes à sortir de la pauvreté et à améliorer leurs conditions de vie. Il est important de
continuer à soutenir ces initiatives et à travailler ensemble pour réduire la pauvreté et la
précarité dans nos communautés. Je comprends que la dépendance aux aides sociales peut
être un sujet complexe et délicat. Il est vrai que certaines personnes peuvent se retrouver dans
une situation où elles dépendent des aides sociales pour subvenir à leurs besoins. Cependant,
il est important de noter que les aides sociales sont conçues pour aider temporairement les
personnes qui en ont besoin et les soutenir dans des moments difficiles. L'objectif ultime est
d'aider ces personnes à se remettre sur pied et à devenir autonomes. Il est également essentiel
de mettre en place des programmes et des politiques qui favorisent l'emploi et l'autonomie
financière, afin de réduire la dépendance aux aides sociales à long terme. Le Projet de
Formation des Jeunes à l’Entrepreneuriat (FORJE) est un programme déployé par l’Agence
Djiboutienne de Développement Social et le Centre de leadership et de l’Entrepreneuriat,
financé par la Banque mondiale. Il vise à donner accès à des services de développement des
entreprises tels que la comptabilité, le marketing, la formation en gestion et un capital
d’amorçage à 2 300 microentreprises. Le but est de lutter contre le chômage et la pauvreté
chez les jeunes et les femmes en leur donnant l’opportunité de créer une activité génératrice
de revenus. Les bénéficiaires reçoivent 6 mois de formation à l’entreprenariat pendant
laquelle ils apprennent à monter un projet, gérer une entreprise et lancer leurs activités. Le
programme a suivi une approche ascendante où les femmes et les jeunes sont venus avec des
idées s’inscrivant dans les besoins de leurs communautés locales.
ANNEXE 1 : Évolution de l’emploi et de la tendance-cycle, mars 2020 à mars 2021
ANNEXE 2 : L e taux de chômage a Djibouti