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Sommaire

Introduction…………………………………………………………………………………1

I. LES FORMES DU CHOMAGE ………………………………………………………….2-3

II. LES CAUSE DU CHOMAGE ……………………………………………….……4-5


*A.inadéquation entre l’offre et la demande

B. croissance démographique

III. CONSEQUENCE DU CHOMAGE …………………………………………………………6-8


*A. Pauvreté et précarité économique

* B. Dépendance aux aide sociales

IV. SOLUTION POUR LUTTE LE CHOMAGE ………………………………………………9-12


* A. Valorise l’entrepreneuriat

*B. Promotion de l’emploi public

 CONCLUSION................................................................................................13

 ETUDE DE CAS............................................................................................14-15
INTRODUTION

Malgré cet avantage comparatif, Djibouti a un des taux de chômage les plus élevés
au monde, atteignant près de 50 % en 2022.
Le terme chômage vient du latin caumare, qui signifie « se reposer pendant la chaleur » (du
grec kauma, « chaleur brûlante »). Le chômage se définit comme un état de déséquilibre du
marché du travail, caractérisé par un excès d'offre de travail (celle des travailleurs) par
rapport à la demande de travail des entreprises. En tant que phénomène économique, le
chômage apparaît comme caractéristique des économies modernes. En effet,
l'industrialisation, allant de pair avec l'apparition de la grande entreprise et du salariat,
entraîne, lors des moments de crise, le licenciement d'une fraction des effectifs salariés, c'est-
à-dire le chômage pour les travailleurs.

Voici la problématique que nous allons aborde en file de notre développement du thème :

 Comment le chômage a-t-il affecte Djibouti et comment le


gouvernement lutte contre ce phénomène ?

Pour répondre a cette problématique nous allons décortique en 4 grande


partie le développement a savoir, les formes du chômage, les cause du
chômage, les conséquences du chômage et pour termine nous allons souligne
ou mettre en évidence les solutions pour lutte le chômage et un étude de cas
I. LES FORMES DU CHOMAGE

Il y a beaucoup de différents types de chômage qui existent dans cette économie :

Le chômage conjoncturel : Ce chômage est lié à l’évolution de la conjoncture économique


du pays. (Conjoncture économique : ensemble des éléments qui caractérisent la situation
temporaire d’une économie). Quand l’activité économique du pays ralentit, le chômage
augmente.

Le chômage structurel : Ce chômage est dû aux évolutions des structures de l’appareil


productif. Le chômage structurel provient du fait que de nombreux chômeurs ne sont pas
prêts à occuper les emplois proposés faute de formation adaptée, d’expérience suffisante,
mais aussi d’un salaire attractif.
Les structures désignent ici essentiellement tout l’appareil éducatif et de formation qui doit
prendre en charge l’adaptation des jeunes aux exigences du marché du travail. Structures
économiques : par opposition à la conjoncture, les structures d’une économie sont des
ensembles d’éléments qui la constituent de façon durable ou qui ne changent que très
lentement.

Le chômage technologique : chômage dû aux nouvelles techniques


Chercher à produire davantage au moindre coût est le but de toute entreprise bien gérée, or
parmi les coûts que supporte une entreprise, les charges de MO sont souvent importantes.
Elle s’efforce donc d’utiliser des techniques qui économisent du travail, c’est-à-dire qu’elle
va augmenter la productivité du travail, ce qui conduit à une substitution des machines à la
MO : on parle de substitution du capital au travail.
Substitution du capital au Travail : l’entreprise concentre son investissement dans son
“capital”, c’est-à-dire dans des machines plus performantes et exige une adaptation du
personnel en place par la formation continue, ce qui lui permet souvent de ne pas
embaucher…
C’est ce qui permet aux entreprises d’être plus compétitives(dans la mesure où elles
investissent grâce aux gains de productivité réalisés), de gagner des parts de marché, ce qui
peut, dans un deuxième temps, avoir un effet positif sur l’emploi puisqu’il faudra augmenter
la production.

Le chômage frictionnel dit “de mobilité” : Ce chômage, de durée généralement courte,


résulte du passage d’un emploi à un autre emploi considéré, par l’actif, comme mieux adapté.
Le chômage d’inadéquation :
Ce chômage résulte du fait que les emplois offerts par les entreprises ne correspondent pas
aux compétences de la MO en quête d’emploi et vice versa.
Il affecte particulièrement les personnes qui n’ont pas accès à un statut stable de travailleurs
et notamment les jeunes sans formation et sans expérience. Ces demandeurs d’emploi sont
réduits à travailler de façon intermittente, et subissent une alternance de périodes de
formation, de petits boulots, de stages, d’intérim, de CES, entrecoupés de périodes de
chômage.

Le chômage technique : Ce chômage est dû à une baisse d’activité momentanée de la


production d’une entreprise. Une Demande insuffisante de la part des consommateurs peut
conduire à un surstockage ; l’écoulement du stock pléthorique (en trop) exige soit un arrêt
soit une diminution conséquente de la production, ce qui oblige les gestionnaires de
l’entreprise à mettre les travailleurs au chômage technique le temps que les stocks soient
écoulés.

Le chômage d’inadéquation : Ce chômage résulte du fait que les emplois offerts


par les entreprises ne correspondent pas aux compétences de la MO en quête
d’emploi et vice versa Il affecte particulièrement les personnes qui n’ont pas accès à
un statut stable de travailleurs et notamment les jeunes sans formation et sans
expérience. Ces demandeurs d’emploi sont réduits à travailler de façon intermittente,
et subissent une alternance de périodes de formation, de petits boulots, de stages,
d’intérim, de entrecoupés de périodes de chômage.

Source:https://www.ecossimo.com/les-formes-de-chomage
II. CAUSE DU CHOMAGE
A. INADEQUATION ENTRE EDUCATION ET LE MARCHE
DU TRAVAIL
L’inadéquation compétences-emploi se définit comme l’existence d’un écart entre les
compétences offertes et celles exigées pour un emploi donné ; elle renvoie non
seulement aux qualifications et compétences supérieures à ceux exigés par les
emplois vacants, mais aussi aux pénuries et lacunes de compétences. Par contre,
l’inadéquation des qualifications, est le décalage entre le niveau de qualification le
plus élevé d’un travailleur et celui requis par son emploi. En outre, des pénuries de
compétences dans certains secteurs et des excédents de compétences dans
d’autres peuvent se produire simultanément.
Le rapporte pointe du doigt l'inadéquation entre l'offre et la demande de
compétence.
"Les entreprises opérant à Djibouti sont fortement demandeuses de main d'oeuvre
qualifiée mais considèrent la main oeuvre locale ne disposant pas des qualifications
requises", dit le rapport.
"Alors que l'économie manque de techniciens qualifiés, seul 12% des effectifs dans
l'enseignement secondaire sont inscrits dans les filières techniques. De même à
l'Université, la majorité suit des formations en sciences sociales qui offrent peu de
débouchés dans le secteur privé, alors que seuls 31% sont inscrits dans les filières
technologiques et techniques", selon le rapport de la Banque mondiale.
un autre facteur qui explique le chômage de masse à Djibouti serait un coût du
travail peu compétitif.
"Alors que la productivité à Djibouti est relativement faible, les salaires y sont plus
élevés que dans des pays émergents comme la Tunisie". Ce problème de
compétitivité s'accentue avec le niveau de qualification. Le coût salarial est
lourdement grevé par le poids des charges sociales, qui s'élèvent à environ 20% du
salaire
Djibouti fait face à un taux de chômage élevé, en particulier parmi les jeunes.
Beaucoup de jeunes diplômés ont du mal à trouver un emploi correspondant à leurs
qualifications et compétences. Cela crée une inadéquation entre l'offre de main-
d'œuvre qualifiée et la demande des employeurs.
Un autre aspect de l'inadéquation de l'offre et de la demande dans le secteur de
l'emploi est la diversité des secteurs économiques. Djibouti est principalement axé
sur le secteur des services, en particulier le commerce, le transport et la logistique.
Cependant, il y a une demande croissante de compétences dans d'autres secteurs
tels que l'agriculture, le tourisme et les industries manufacturières. Cette
inadéquation peut rendre difficile pour les travailleurs de trouver des emplois dans
les secteurs où la demande est plus faible.
De plus, la formation professionnelle et l'adéquation des compétences sont
également des facteurs importants. Il peut y avoir un écart entre les compétences
que les travailleurs possèdent et celles dont les employeurs ont besoin. Cela peut
être dû à un manque de programmes de formation appropriés ou à un manque de
coordination entre les établissements d'enseignement et les entreprises.
L’inadéquation de l'offre et de la demande peut être observée dans divers secteurs
de l'économie. Par exemple, dans le secteur alimentaire, il peut y avoir une
demande croissante de produits frais et locaux, mais une offre limitée en raison de
contraintes géographiques et climatiques. Cela peut entraîner une augmentation des
prix et une difficulté d'accès à une alimentation saine pour certains habitants.
Dans le domaine du logement, Djibouti connaît une forte demande de logements
abordables en raison de la croissance démographique et de l'urbanisation rapide.
Cependant, l'offre de logements sociaux et abordables ne parvient pas à répondre à
cette demande croissante, ce qui entraîne une crise du logement et des problèmes
d'accessibilité pour de nombreuses familles.
De plus, le secteur des transports à Djibouti peut également être confronté à une
inadéquation entre l'offre et la demande. Avec le développement du commerce
international et la présence de ports importants, la demande de services de
transport, tels que le transport maritime et terrestre, est en constante augmentation.
Cependant, l'infrastructure de transport existante peut être insuffisante pour
répondre à cette demande, entraînant des problèmes de congestion et de délais de
livraison.
Un autre aspect important à prendre en compte est l'impact de la pandémie de
COVID-19 sur l'économie et l'emploi. Comme dans de nombreux pays, Djibouti a
également été touché par cette crise mondiale, ce qui a entraîné des perturbations
économiques et des pertes d'emplois. De nombreuses entreprises ont dû réduire
leur effectif ou fermer temporairement, ce qui a aggravé la situation de l'emploi.

B. CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE
La croissance démographique et les pressions sur le marché du travail de Djibouti
sont des sujets intéressants à explorer. Djibouti, situé en Afrique de l'Est, connaît
une croissance démographique soutenue ces dernières années. Cette croissance
peut être attribuée à des facteurs tels que la baisse de la mortalité infantile,
l'amélioration des soins de santé et l'urbanisation.
Cependant, cette croissance démographique peut exercer des pressions sur le
marché du travail. Avec une population en expansion, il y a une demande accrue
d'emplois et une concurrence plus féroce pour les opportunités existantes. Cela peut
rendre plus difficile pour certains de trouver un emploi stable et bien rémunéré.

Le taux de chômage de la jeunesse en particulier diplômée atteint des proportions


inacceptables. Le pays est essentiellement composé de 65% de jeunes de moins de
30 ans selon les organisations internationales.
Parallèlement le taux de chômage des jeunes culmine 65% de la population active.
Entassés comme des sardines dans une petite pièce avec des parents chômeurs
aussi, un avenir est devenu inenvisageable pour la jeunesse djiboutienne.
Aujourd’hui encore, des milliers de jeunes croupissent à la sinistre prison Gabode
pour le seul motif d’avoir fait valeur leurs droits à l’emploi.
Source:
globaljournals.org/GJHSS_Volume22/3-Inadequations-Educatives.
www.ined.fr/fr/lexique/croissance-demographique
III. Conséquences
A. Pauvreté et précarité
Le chômage élevé à Djibouti a un impact significatif sur la pauvreté dans le pays. En
raison du manque d’opportunités d’emploi, de nombreux individus et familles luttent
pour subvenir à leurs besoins de base.
Le chômage touche particulièrement les jeunes, avec un taux de chômage élevé
chez les 15-24 ans. Cette situation peut entraîner une pauvreté persistante chez les
jeunes, les empêchant de réaliser leur potentiel et de contribuer pleinement à
l’économie du pays.
La pauvreté liée au chômage se manifeste par des difficultés à accéder à
l’alimentation adéquate, aux soins de santé, à l’éducation et au logement. Les
individus et les familles peuvent se retrouver dans des situations précaires, vivant
dans des conditions de vie insuffisantes et luttant pour satisfaire leurs besoins
essentiels.
La pauvreté et la précarité économique sont des problèmes sérieux qui touchent de
nombreuses personnes à travers le monde, y compris à Djibouti. Ces difficultés
peuvent avoir de multiples causes, notamment le manque d’opportunités d’emploi,
l’accès limité à l’éducation, les inégalités économiques, les crises économiques et
bien d’autres facteurs.
Le chômage à Djibouti a des implications profondes sur la vie quotidienne des
individus et des familles, exacerbant la pauvreté et créant une situation précaire.
Lorsqu’une personne se retrouve sans emploi, cela a un impact direct sur ses
revenus, entraînant des difficultés financières qui peuvent rapidement se propager à
tous les aspects de sa vie. Les familles touchées par le chômage font souvent face à
des défis considérables pour subvenir à leurs besoins fondamentaux tels que la
nourriture, le logement et les soins de santé
Une conséquence majeure du chômage à Djibouti est l’augmentation de la précarité
économique. Les individus sans emploi peuvent avoir du mal à maintenir un niveau
de vie décent, ce qui les expose à un risque accru de pauvreté. L’accès à des
ressources de base devient souvent limité, ce qui peut entraîner une détérioration
rapide des conditions de vie. Les familles peuvent se retrouver dans une situation où
elles luttent pour satisfaire leurs besoins essentiels, ce qui contribue à la fragilité
économique.
Un autre aspect important est l’impact sur l’éducation. Les coûts associés à la
scolarisation, tels que les frais de scolarité, les fournitures scolaires et les uniformes,
peuvent devenir des charges financières insurmontables pour les familles touchées
par le chômage. Ainsi, les enfants de ces familles risquent d'être privés d'éducation,
compromettant leur avenir et contribuant à perpétuer le cycle de la pauvreté. En
outre, le chômage peut engendrer des tensions sociales au sein de la communauté.
Les individus privés d'emplois peuvent ressentir une frustration et un désespoir
croissants, ce qui peut potentiellement conduire à des problèmes sociaux plus
vastes. Les autorités locales et les organisations doivent donc non seulement
aborder les aspects économiques du chômage, mais également prendre en compte
ses implications sociales afin de favoriser une stabilité communautaire durable. En
conclusion, le chômage à Djibouti n'est pas seulement un défi économique, mais il a
des répercussions significatives sur la vie quotidienne, la stabilité sociale et l'avenir
éducatif des individus et des familles touchés. L'élaboration de solutions efficaces
nécessite une approche globale qui tient compte de ces divers aspects pour atténuer
les effets dévastateurs du chômage sur la société.
Il est important de reconnaître ces défis et de travailler ensemble pour y remédier.
Les gouvernements, les organisations internationales, les ONG et les individus
peuvent tous contribuer à la lutte contre la pauvreté et la précarité économique en
mettant en place des politiques et des programmes visant à créer des emplois, à
améliorer l’accès à l’éducation, à renforcer les filets de sécurité sociale et à
promouvoir le développement économique durable.
Il existe également de nombreuses initiatives locales et internationales qui visent à
réduire la pauvreté et à améliorer les conditions de vie des populations vulnérables.
Ces initiatives peuvent inclure des programmes d’aide alimentaire, des projets de
développement communautaire, des formations professionnelles et bien d’autres.
Il est important de sensibiliser sur ces problématiques et de soutenir les efforts
visant à lutter contre la pauvreté et la précarité économique. Chacun peut contribuer
à sa manière, que ce soit en faisant des dons, en soutenant des organisations ou en
participant à des actions bénévoles.
Le chômage élevé à Djibouti a un impact significatif sur la pauvreté dans le pays. En
raison du manque d’opportunités d’emploi, de nombreux individus et familles luttent
pour subvenir à leurs besoins de base.
Le chômage touche particulièrement les jeunes, avec un taux de chômage élevé
chez les 15-24 ans. Cette situation peut entraîner une pauvreté persistante chez les
jeunes, les empêchant de réaliser leur potentiel et de contribuer pleinement à
l’économie du pays.
La pauvreté liée au chômage se manifeste par des difficultés à accéder à
l’alimentation adéquate, aux soins de santé, à l’éducation et au logement. Les
individus et les familles peuvent se retrouver dans des situations précaires, vivant
dans des conditions de vie insuffisantes et luttant pour satisfaire leurs besoins
essentiels.
B. dépendance aux aides sociales

Le chômage à Djibouti peut entraîner une dépendance accrue aux aides sociales au
sein de la société. Lorsque les individus perdent leur emploi, ils peuvent se retrouver
dans une situation financière précaire, dépendant souvent des programmes d’aide
sociale pour subvenir à leurs besoins de base. Cette dépendance peut créer un
cercle vicieux, car plus de personnes ont recours aux aides sociales, plus la
pression financière sur ces programmes augmente
La dépendance aux aides sociales peut avoir des implications significatives sur le
Plan économique et social. Sur le plan économique, cela peut mettre à rude épreuve
les ressources gouvernementales, limitant la capacité à investir dans d’autres
secteurs tels que l’éducation et la santé. Cela peut également créer des défis en
termes de durabilité des programmes d’aide sociale à long terme.
Sur le plan social, la dépendance aux aides sociales peut contribuer à une
stigmatisation des personnes touchées par le chômage. Cela peut affecter la
confiance en soi et l’estime de soi des individus, créant ainsi des divisions au sein de
la société. De plus, cela peut susciter des préoccupations quant à la durabilité des
filets de sécurité sociale, car une dépendance excessive peut rendre ces
programmes vulnérables aux fluctuations économiques.
Lorsque les individus se retrouvent sans emploi, beaucoup sont contraints de
recourir aux programmes d’aide sociale pour satisfaire leurs besoins essentiels tels
que la nourriture, le logement et les soins de santé. Cette dépendance peut créer un
cycle difficile à briser, car le manque d’opportunités d’emploi maintient un nombre
croissant de personnes dans une situation où elles comptent sur ces programmes
pour leur subsistance.
Les fonds alloués aux programmes d’aide sociale peuvent devenir insuffisants pour
répondre à la demande croissante, limitant ainsi la capacité du gouvernement à
investir dans d’autres domaines essentiels tels que l’éducation et les infrastructures.
Cette situation peut entraîner un cercle vicieux où la détérioration économique
persistante alimente davantage la dépendance aux aides sociales.
Les personnes touchées par le chômage peuvent être confrontées à des jugements
de la part de la société, ce qui peut affecter leur bien-être émotionnel et leur
intégration sociale. Cette stigmatisation peut également créer des tensions au sein
de la communauté, fragmentant la société plutôt que de favoriser la solidarité.

Sources: https://www.captifs.fr/precarite-exclusion/la-precarite/
IV. SOLUTION

A. Favoriser l’entrepreneuriat
Le Projet de Formation des Jeunes à l’Entrepreneuriat (FORJE) déployé par l’Agence
Djiboutienne de Développement Social et le Centre de leadership et de l’Entrepreneuriat,
dans le cadre du projet d’appui à l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes financées par la
Banque mondiale.
Ce programme accorde à 2 300 microentreprises l’accès à des services de développement des
entreprises tels que la comptabilité, le marketing, la formation en gestion, ainsi qu’un capital
d’amorçage. L’objectif est de lutter contre le chômage et la pauvreté chez les jeunes et les
femmes, en leur donnant l’opportunité de créer une activité génératrice de revenus. Il s’inscrit
dans la volonté et l’ambition du gouvernement de stimuler le secteur privé djiboutien en vue
d’une croissance plus inclusive.
Ce programme est d’autant plus important qu’il s’inscrit dans un contexte djiboutien où le
taux de chômage est de près de 79 % pour les jeunes et de 74 % pour les femmes.
Les bénéficiaires du programme reçoivent 6 mois de formation à l’entreprenariat pendant
laquelle ils apprennent à monter un projet, gérer une entreprise et lancer leurs activités, ce qui
leur permet à la fois de générer des emplois au sein de leur communauté.
Le programme ne vient pas seulement en aide aux femmes, mais aussi aux jeunes en général.
Dans tout le pays, on constate la multiplication de microentreprises dites activités
génératrices de revenu, en passant des quincailleries aux restaurants. Ces activités
représentent un moteur de croissance pour l’économie locale, mais représentant surtout un
réel vecteur de sortie de la pauvreté, avec des bénéficiaires qui constatent une nette
amélioration de leurs conditions de vie ainsi que celle de leur entourage.
La pertinence de la méthodologie et du mécanisme de déploiement des formations sur
l’entrepreneuriat, ainsi que le coaching des facilitateurs, ont été des gages de réussite.
Le programme de formation à l’entrepreneuriat a suivi une approche ascendante : les femmes
et les jeunes sont venus avec des idées s’inscrivant dans les besoins de leurs communautés
locales, plutôt que d’être dirigés par le programme vers des entreprises spécifiques. En outre,
des animateurs des conseils régionaux et des chambres de commerce locales ont été formés
sur la question de l’entreprenariat afin de partager ces connaissances à l’échelle locale et
d’assurer la pérennité du programme.

En 2018, La Banque mondiale a annoncé aujourd’hui l’approbation d’une nouvelle aide


destinée à 6 000 jeunes et femmes de Djibouti, qui s’inscrit dans le cadre des efforts du pays
pour promouvoir l’entrepreneuriat comme moteur de croissance et de création d’emplois.
Grâce à un crédit de 15 millions de dollars de l’Association internationale de développement
(IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres, ce projet s’attachera à
accompagner les aspirants entrepreneurs en facilitant leur accès à des formations et des
financements, à renforcer et développer les services essentiels pour les entreprises en vue de
les rendre plus facilement accessibles, et à aider les entrepreneurs à identifier et intégrer les
chaînes de valeur compétitives.
Le Projet d’appui à l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes aidera plus de 2 300 petites et
moyennes entreprises (PME) à accéder à des services de développement. Djibouti doit
impérativement trouver de nouveaux secteurs de croissance et diversifier son économie pour
maintenir son taux de croissance et créer des emplois.
Ce projet vise à financer des programmes destinés à encourager les femmes et les jeunes à se
lancer dans l’entrepreneuriat, à offrir un accompagnement et des formations pour créer une
PME ou y travailler, ainsi qu’à proposer des concours de business plan et des subventions
ciblées.
Aux formations et aux aides financières s’ajouteront également des mesures de soutien pour
rapprocher les entrepreneurs des marchés. Le projet fournira des conseils techniques pour
créer des liens avec les chaînes d’approvisionnement et pour développer les exportations.
Le portefeuille d’activités de la Banque mondiale à Djibouti comprend dix projets financés
par l’IDA, pour un montant total de 120 millions de dollars. Il est axé sur les filets de
protection sociale, l’énergie, le développement des communautés rurales, la lutte contre la
pauvreté urbaine, la santé, l’éducation, la modernisation de l’administration publique, la
gouvernance et le développement du secteur privé, en accordant une importance
particulière aux femmes et aux jeunes.

Le début de 2019, Le centre de Leadership et d’Entrepreneuriat bénéficie d'un Projet


d’Appui à l’Entrepreneuriat des Femmes et des Jeunes financé par la Banque Mondiale à
hauteur de $15 millions de US dollars pour une période de 5 ans allant de 2019 à 2024. Ce
projet a pour objectif de créer un environnement propice au développement de
l’entrepreneuriat, de nouvelles opportunités économiques pour les jeunes et les femmes
afin d’encourager l’innovation, stimuler la création d’emplois et améliorer les conditions
de vie de l’ensemble des habitants de Djibouti.
En décembre 2021, le projet a été revu à mi-parcours, et les résultats suivants ont été
constatées à cette date :

349 nouvelles entreprises formalisés : 55% détenues par des femmes


1266 entrepreneurs ont eu accès aux financements : 55% détenues par des femmes
2255 bénéficiaires ont reçu des formations certifiantes diverses sur l’entrepreneuriat, la
robotique, et autres : 40% des bénéficiaires sont des femmes
6112 bénéficiaires ont pu eu accès aux services de développement d’affaires
32 PME dirigé par des femmes ont eu une formation accès sur le « e-commerce » à travers
le programme Wi-Fi
A travers le programme FORJE : régions sont couvert, 21 facilitateurs ont été formés et 27
centre de formations ont été réhabilités
B. Promotion de l’emploi public

Dans le cadre de la vision Djibouti 2035, le gouvernement a mis au centre de sa politique la


lutte contre le chômage et la création d’emploi en vue de juguler les effets du chômage des
jeunes.
Pour renforcer la résilience des jeunes, le PNUD soutient le ministère du travail, grâce au
fond japonais, dans amélioration de l’accès aux possibilités d’emploi pour les jeunes en
favorisant la coopération entre le secteur public et le secteur privé. En vue de combler le
fossé l’offre et la demande d’emploi, ils ont lancé un nouveau projet d’insertion
professionnelle qui permet aux jeunes
Chômeurs d’acquérir les compétences dont ont besoin les employeurs et de jumeler les
compétences jeunes et les besoins des entreprises. Ce programme d’insertion professionnel,
déjà lancé en 2018, dans le cadre de ce partenariat, avait permis l’insertion de 240 jeunes dont
73% (58% de femmes) ont trouvé un emploi à l’issue du programme.
Selon le responsable de ce projet à l’ambassade du Japon à Djibouti, ce projet vise à renforcer
le mécanisme de jumelage existant entre les jeunes sans emploi et les employeurs,
principalement des entreprises privées qui recherchent constamment une main-d’œuvre
qualifiée.
Selon le responsable de ce projet à l’ambassade du Japon à Djibouti, ce projet vise à renforcer
le mécanisme de jumelage existant entre les jeunes sans emploi et les employeurs,
principalement des entreprises privées qui recherchent constamment une main-d’œuvre
qualifiée.
Le NPNE prévoit de créer plus de 5.000 emplois dans les secteurs public et privé pour 2020-
2021, soit une augmentation du taux de l’emploi de 35% en deux ans, ce qui, selon lui,
permettra par la même occasion une réduction du taux de chômage de 25% sur quatre ans.
Le gouvernement a également élaboré une nouvelle Stratégie de croissance accélérée et de
promotion de l’emploi (SCAPE) pour matérialiser ladite vision. Afin de mieux répondre aux
défis et exploiter toutes les potentialités du pays, le gouvernement a élaboré le Plan national
de développement (PND) 2020-2024, intitulé « Djibouti ICI », qui s’attachera à consolider
les acquis de la SCAPE et du PND. Élaboré de manière participative et dans le cadre de la
Vision 2035, le deuxième PND tient compte des engagements internationaux auxquels
Djibouti a souscrit, notamment l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et l’Agenda 2030 de
l’ONU. L’objectif global est de faire de Djibouti « un pays stable, pacifique, propre, sécurisé
et procurant un environnement serein pour les initiatives privées ».
La foire et le forum sur « les initiatives pour l’emploi » devaient permettre d’installer un
nouveau paradigme sur le marché de l’emploi et de faire naître des dynamiques ayant la
capacité de réduire le chômage, dans une logique de création de l’emploi concertée et
inclusive, et de doter le ministère d’une nouvelle stratégie de l’emploi.
C’est pourquoi, durant le Forum national de l’emploi, toutes les parties prenantes: le
gouvernement, représenté par plusieurs ministères clés, le secteur privé, les partenaires
sociaux, les partenaires techniques et financiers, le système des Nations Unies, mais aussi et
surtout les jeunes eux-mêmes, ont pu échanger et se concerter sur comment accroître les
opportunités de création d’emplois décents, en passant par des mesures à court, moyen et
long termes, en actant des réformes nécessaires à la formation professionnelle et à
l’apprentissage en vue de l’insertion professionnelle des jeunes, de l’emploi des personnes
handicapées et surtout de l’inadéquation entre l’offre et la demande d’emploi sur le marché
du travail.
grâce à la foire du projet «Initiative pour l’emploi», lancé en octobre 2020, près de 4 000
jeunes ont pu trouver de l’emploi sur la base des engagements de recrutement des entreprises.
L’objectif initial de 5 000 emplois sera atteint cette année.
S’agissant de l’emploi des jeunes, je ne m’étendrai pas sur les détails de cette réponse qui a
été envoyée à la commission d’experts le 15 mai 2022. Je voudrais simplement mettre en
exergue que, pour mieux lutter contre le chômage des jeunes, le gouvernement a créé un
fonds de garantie à hauteur de 89 millions de francs Djibouti spécifiquement destiné aux
jeunes chômeurs qui veulent entreprendre.
Pour la période 2015-2019, le nombre des travailleurs est passé de 57 912 à 70 049 emplois,
soit une progression de 20 pour cent. Les secteurs de service et de commerce détiennent à eux
seuls plus de la moitié de création d’emplois pour cette même période. La source est la Caisse
nationale de la sécurité sociale de Djibouti.

SOURCE: https://www.ilo.org/dyn/normlex/fr/f?
p=NORMLEXPUB:13101:0::NO::P13101_COMMENT_ID:3337691
CONCULSION
En termes de conclusion, les différents types de chômage qui existent dans l'économie. Le
chômage conjoncturel est lié à l'évolution de la conjoncture économique du pays, tandis
que le chômage structurel est dû aux évolutions des structures de l'appareil productif. Le
chômage technologique est causé par les nouvelles techniques qui permettent aux
entreprises d'être plus compétitives en investissant dans des machines plus performantes et
en exigeant une adaptation du personnel en place par la formation continue. Le chômage
frictionnel, également appelé "de mobilité", résulte du passage d'un emploi à un autre
emploi considéré comme mieux adapté. Le chômage d'inadéquation est causé par le fait
que les emplois offerts par les entreprises ne correspondent pas aux compétences de la
main-d'œuvre en quête d'emploi et vice versa, affectant particulièrement les jeunes sans
formation ni expérience. Enfin, le chômage technique est dû à une baisse momentanée de
l'activité de production d'une entreprise. L’inadéquation compétences emploi se définit
comme l'existence d'un écart entre les compétences offertes celles exigées pour un emploi
donné : les entreprises opérant à Djibouti sont fortement demandeuses de main d'œuvre
qualifiés mais œuvre locale ne disposent pas des qualifications requises dit le rapport. La
croissance démographique et le pressions sur le marché du travail de Djibouti sont des sujets
intéressants à explorer. Les taux chômage de la jeunesse en particulier diplôme atteint des
proportions inacceptables. La pauvreté et la précarité sont des problèmes importants
auxquels de nombreuses personnes sont confrontées dans le monde. Il est encourageant de
voir des initiatives comme le Projet de Formation des Jeunes à l’Entrepreneuriat (FORJE) qui
visent à lutter contre ces problèmes en offrant aux jeunes et aux femmes des opportunités
pour créer leurs propres activités génératrices de revenus. Ces programmes de
développement des entreprises et de formation en gestion sont essentiels pour aider les
personnes à sortir de la pauvreté et à améliorer leurs conditions de vie. Il est important de
continuer à soutenir ces initiatives et à travailler ensemble pour réduire la pauvreté et la
précarité dans nos communautés. Je comprends que la dépendance aux aides sociales peut
être un sujet complexe et délicat. Il est vrai que certaines personnes peuvent se retrouver dans
une situation où elles dépendent des aides sociales pour subvenir à leurs besoins. Cependant,
il est important de noter que les aides sociales sont conçues pour aider temporairement les
personnes qui en ont besoin et les soutenir dans des moments difficiles. L'objectif ultime est
d'aider ces personnes à se remettre sur pied et à devenir autonomes. Il est également essentiel
de mettre en place des programmes et des politiques qui favorisent l'emploi et l'autonomie
financière, afin de réduire la dépendance aux aides sociales à long terme. Le Projet de
Formation des Jeunes à l’Entrepreneuriat (FORJE) est un programme déployé par l’Agence
Djiboutienne de Développement Social et le Centre de leadership et de l’Entrepreneuriat,
financé par la Banque mondiale. Il vise à donner accès à des services de développement des
entreprises tels que la comptabilité, le marketing, la formation en gestion et un capital
d’amorçage à 2 300 microentreprises. Le but est de lutter contre le chômage et la pauvreté
chez les jeunes et les femmes en leur donnant l’opportunité de créer une activité génératrice
de revenus. Les bénéficiaires reçoivent 6 mois de formation à l’entreprenariat pendant
laquelle ils apprennent à monter un projet, gérer une entreprise et lancer leurs activités. Le
programme a suivi une approche ascendante où les femmes et les jeunes sont venus avec des
idées s’inscrivant dans les besoins de leurs communautés locales.
ANNEXE 1 : Évolution de l’emploi et de la tendance-cycle, mars 2020 à mars 2021
ANNEXE 2 : L e taux de chômage a Djibouti

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