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Université Sultan Moulay Slimane

Ecole supérieure de technologie Béni Mellal


Exposé sous le thème de :

Chômage
Réaliser par:
-AZMI MOHAMED
-KHERRATIA HAYAT
Encadré par:
-ASSAID YASSINE Année universitaire
MONSIEUR RIDALLAH BOUAZAMA
-AFAF ELBOUKILI 2017/2018
-ELFAIZ KAWTAR
Plan de travail:
Introduction.
Définition et mesure du chômage.
Typologies de chômage.
Les causes du chômage.
Les différents types du chômage.
Les conséquences du chômage.
Les explications théoriques du chômage.
Le chômage dans le monde.
Le chômage au Maroc.
Solutions pour luter contre le chômage.
Conclusion.
Introduction :
 On ne peut aborder le sujet du chômage sans avoir au moins une idée sur le marché du
travail. Le marché du travail est un lieu abstrait ou se confronte l’offre et la demande sur
l’emploie ,la demande sur ce marché est le besoin en main d’œuvre exprimé par les
employeurs, et les ressources en main d’œuvre constitue l’offre de travail.
*quand l’offre est inférieure à la demande, la rémunération du travail serait élevée
ainsi un déséquilibre du marché.
*quand l’offre est supérieure à la demande, la rémunération du travail serait bas
causant aussi un déséquilibre du marché.
*et quand l’offre est égale à la demande, la rémunération du travail serait en
équilibre comme ça en pourrait avoir un plein emploie de la main d’œuvre.
 La société actuelle est soumise à des transformations profondes qui en touchent les
fondements et le fonctionnement. Parmi ces transformations, l'évolution de la structure
du chômage et de l’emploi est sans aucun doute le problème le plus préoccupant de la
société moderne.
I. Définition du chômage:
• Le chômage est l’arrêt ou l’interruption de l’activité volontaire ou involontaire, salariale ou
indépendante. C’est une période d’inactivité forcée qui caractérise une personne capable et désireuse
de travailler mais qui ne parvient pas à trouver un emploi.
Selon le Bureau International Du Travail (BIT): le chômage est le fait d’être sans
travail, disponible pour travailler et en recherche effective d’un emploi.
• Les chômeurs comprennent toutes les personnes ayant dépassé un âge spécifié et qui, au cours de la
période de référence, étaient :
 a- « sans travail » c'est-à-dire qui n’étaient pourvues ni d’un emploi salarié, ni d’un emploi non
salarié.
 b- « disponible pour travailler » dans un emploi salarié durant le période de référence.
 c- « à la recherche d’un travail » c'est-à-dire qui avaient pris des dispositions spécifiques au cours
d’une période récente pour chercher un emploi salarié ou non salarié. Ces dispositions spécifiques
peuvent inclure : l’inscription a un bureau de placement public ou privé, les démarches sur les lieux
de travail, dans les fermes ou à la porte des usines, l’insertion ou la réponse à des annonces dans les
journaux, les recherches par relations personnelles. la recherche des terrains, d’immeubles de
machines, ou d’équipement pour créer une entreprise personnelle, les démarches pour obtenir des
ressources financières, des permis et licences, etc.
La définition du chômage selon le haut commissariat au plan (HCP) :
« Chômeurs » : la population active en chômage est constituée de personnes âgées de
15ans et plus, et qui n’ont pas une activité professionnelle et qui recherchent activement un
emploi.
Le concept du chômage, est fondé sur quatre critères. Ne sont chômeurs, que les personnes
qui au moment de l’enquête, sont à la fois:
 En âge d’activité (15 ans et plus).
 Sans travail .
 A la recherche d’un travail (c'est-à-dire qui ont pris des dispositions appropriées pour
chercher un emploi).
 Disponible pour travailler.
Une personne est considérée en emploi si elle a effectué au moins une heure de travail
rémunéré au cours de la semaine de référence ou si elle a gardé un lien formel avec son
emploi(congé annuel, maladie…).
II. Mesure du chômage:
 La méthode de mesure du chômage la plus utilisé a été développée
aux Etats-Unis dans les années 30, elle est utilisée par de nombreux
autres pays selon les recommandations de l’Organisation
International Du Travail (OIT). A partir d’une enquête mensuelle
menée sur un échantillon représentatif de la population active des
informations sont obtenues à propos de l’activité de chaque
personne.
 Pour calculer le taux de chômage, on établit le rapport entre les
nombres des chômeurs et la population active.
 Attention: les chômeurs font partie de la population active, ils sont
donc a la fois au numérateur et au dénominateur du rapport.
 Taux de chômage
III. Typologies du chômage:
 Le chômage concerne plus ou Certaines
moins certaines
régionscatégories:
sont plus touchées par le chômage que
d’autres.
a) Par secteur :
d) Par sexe :
Le chômage touche le secteur de l’industrie plus que les
autres secteurs d’activités, pourLes
desfemmes sont plus
raisons qu’on touchées
citera plus que les hommes, plus de la
loin dans cet exposé. moitié des chômeurs sont des femmes.

e) Selon l'âge ::
b) Par catégories socioprofessionnelles

Les ouvriers et employés qualifiés Les


sontsans qualifications
les premières et les sans expériences sont plus
victimes
atteints,intermédiaires
du chômage. Les cadres et les professions mais les salariés de plus de 50ans retrouvent
sont
difficilement
moins atteints à condition de se recycler un emploi en cas de licenciement.
régulièrement.

c) Par régions : f) Selon la nationalité :

Les émigrés sont plus exposés au chômage car ils sont peu
La localisation géographique joue également un rôle.
qualifiés et souvent non diplômé.
IV. Les causes du chômage:
a. La crise économique et la baisse
du taux de croissance :
-Le chômage évolue à l'inverse de la croissance:
• si la croissance baisse, alors le chômage progresse.
• si la croissance monte, alors le chômage baisse.
b. La pression démographique:
• Une population jeune qui connaît une explosion démographique demande la
création d’important poste de travail et donc des investissements créateur
d’emploi considérable. Si on n’a pas les moyens d’effectuer ces investissements
la majorité de la population active serait en chômage. C est le cas des pays en
voie de développement.
c. La substitution du capital au travail :

• Le chômage ici résulte du progrès technique qui remplace


l’homme par la machine se qui entraîne une insuffisance et un
manque d’offre d’emploi.

d. Baisse de la production et l’investissement.

e. L’inadéquation de l’offre et la demande du travail.


V. Les différents types du chômage:
• Chômage conjoncturel : c’est un chômage lié a une baisse de l’activité
économique a court terme et a une mauvaise conjoncture
économique(baisse de taux de croissance).
• Chômage structurel : lié à la structure du système de production qui
n’arrive pas a créé des postes d’emploi pour absorbé le chômage. Il est
fréquent dans les pays sous-développés.
• Chômage technique : est dû a une interruption du processus technique
de production, c’est lorsqu’une entreprise réduit son activité au-
dessous de l’horaire légal ou arrête momentanément tout ou une
partie de son activité (l’arrêt de système de production).
• Chômage technologique : lié à la robotisation et l’automatisation du
système productif ( les hommes sont remplacés par les machines)
• Chômage déguisé : il désigne les emplois dont la productivité et la
rémunération sont très faible.
• Chômage volontaire : c’est quand la situation du chômage est selon
le propre choix du chômeur.
• Chômage saisonnier : est liée a certaines activités qui fluctue selon
les période de l’année.
VI. les conséquences du chômage:
Le chômage de masse est un fléau économique, politique et social qui concerne
désormais toutes les catégories socioprofessionnelles (employés, ouvriers et
cadres). Ces conséquences sociales directes et indirectes concernent les
demandeurs d’emploi et les salariés en poste qui ont peur de perdre leurs emploi.
Les surcoûts financiers générés par le chômage et la peur du chômage
contribuent à creuser le déficit budgétaire et donc, la dette publique de l’État.
a)- conséquences directes du chômage:
• La première conséquence du chômage est la perte de revenu et donc perte du
pouvoir d’achat et une baisse de la consommation et l’endettement des ménages.
• la seconde est la perte du lien social.
• La troisième concerne la santé physique et psychique du chômeur.
b)- les conséquences indirectes du chômage:
• La première conséquence indirecte concerne la hausse de la délinquance et de la
criminalité.
• La seconde concerne l’impact du chômage sur les salariés en poste.

c)- les coûts directs et indirects du chômage sur le budget de l’Etat :


• Étant donné qu’elle provoque la baisse des recettes fiscales et les collectivités locales de l’
Etat et la hausse des dépenses publiques pertes de cotisations pour la Sécurité Sociale et
les caisses de retraite,…).la hausse du chômage contribue directement et indirectement à
l’augmentation de la dette publique de l’État.
• les coûts indirects sont liés aux conséquences sociales du chômage. En effet,
l’augmentation des maladies liées au chômage, ainsi qu’au stress et à la peur de perdre son
emploi provoque une explosion des dépenses de santé qui creuse le déficit de la caisse
d’assurance maladie. L’augmentation de la petite délinquance due au chômage provoque
la hausse des dépenses liées à la sécurité et à la justice.
VII.Les explications théorique du chômage:
• Le débat théorique sur la nature du chômage oppose
traditionnellement les économistes keynésiens aux économistes, ou
néoclassiques.
En simplifiant, nous pouvons résumer ce débat de la manière suivante:
 Pour les keynésiens, l’insuffisance de la demande constitue la source
principale du chômage.
 Pour les classique ou néoclassique, les cause du chômage se trouvent
au niveau des contraintes qui pèsent su l’Offre(rigidité du salaire réel,
rentabilité insuffisant etc.…).
1) La théorie keynésienne du chômage
Dans la théorie keynésienne, le chômage n’est pas du au
dysfonctionnement du marché du travail tel que ils conçoivent les
néoclassique. En effet, selon les keynésienne, les salariés ne peuvent
offrir un travail en fonction d’un salaire réel puisqu’ils ne maîtrisent
pas les prix des biens et des services.
Cette explication du chômage constitue le fondement théorique des
instruments de la politique économique keynésienne de la lutte
contre le chômage.
2) La théorie néo classique du chômage:
Dans la théorie néo classique, le chômage résulte des rigidités qui
caractérisent le fonctionnement du marché du travail. le chômage
est considéré comme «volontaire» en ce sens que le salarié peut
refuser un emploi qu’il juge insuffisamment payé alors que le
surplus de production qu’il apporte à l’entreprise ne peut permettre
de lui accorder une rémunération supérieure.
VIII.Le chômage dans le monde:
A cause de la crise économique, le nombre de chômeurs est passait à
30 millions en 2011 contre 18 millions il y a seulement deux ans. Le constat est
dressé par le BIT dans son rapport annuel paru le 28 janvier.
En 2010 l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient enregistraient toujours
les plus hauts taux de chômage avec respectivement 10,3 et 9,4%. Le Maroc a
enregistré, selon les chiffres officiels, un taux de 9,8% durant l’année. L’Europe
centrale et du Sud-est (hors UE) et l’Afrique subsaharienne arrivent en deuxième
position avec 7,9% suivies de l’Amérique latine avec 7,3%. Avec 3,8% l’Asie de
l’Est a enregistré le taux le plus bas suivie par l’Asie du Sud et l’Asie du Sud-est le
Pacifique avec respectivement, 5,4 et 5,7 %. . L’Europe centrale et du Sud-est
(hors UE) et l’Afrique subsaharienne arrivent en deuxième position avec 7,9%
suivies de l’Amérique latine avec 7,3%. Avec 3,8% l’Asie de l’Est a enregistré le
taux le plus bas suivie par l’Asie du Sud et l’Asie du Sud-est le Pacifique avec
respectivement, 5,4 et 5,7 %.
IX. Le chômage au Maroc:
• Le taux de chômage s’est maintenu en 2010 à 9,1% au Maroc, selon
un bilan du Haut commissariat marocain au plan (HCP). Dans les
villes, le taux de chômage dépasse le niveau national de 4,6 points à
13,7%. La population active âgée de 15 ans et plus a atteint 11,442
millions de personnes, soit une hausse de 1,1% par rapport à l’année
2009. Le taux d’activité a, pour sa part, légèrement baissé passant de
49,9% en 2009 à 49,6% en 2010. Les jeunes sont également
nombreux à ne pas trouver d’emploi: 19,1% des jeunes âgés de 25 à
34 ans, soit un sur cinq est sans emploi. Même constat pour les
diplômés qui sont à un taux de chômage de 18,1%. Globalement, le
volume de l’emploi est passé de 10,285 millions en 2009 à 10,405
millions en 2010, soit une création nette d’emploi de 120.000 postes.
X. Solutions pour limiter le chômage:
Ces solutions consiste en l’offre d’emploi et/ou la demande d’emploi ainsi
ceci agira sur le recrutement, l’augmentation des postes d’une entreprise,…
-Voici ces solutions en détail :
a)- On peut partir de l'offre d'emploi en cherchant à l'élargir et engager
des chômeurs:
* soit en restructurant l'offre existante de façon à créer de nouveaux
postes de travail (par exemple en organisant le travail différemment ou en
réduisant le temps de travail).
* soit en créant de nouvelles activités de production de biens et services qui
se traduiront par des nouvelles offres d'emploi.
b)- On peut au contraire a partir de la demande d'emploi:
* soit en cherchant à l'adapter à l'offre, par exemple en formant des
chômeurs pour profiter d'une offre locale qui a recours à une main-d'œuvre
Extérieure.
* soit en créant une nouvelle offre à partir de cette demande, notamment
par la création d'auto emploi.
* Une troisième voie d'entrée consiste à agir sur l'interface entre l'offre et la
demande d'emploi en créant des conditions qui en facilitent l'adéquation, par
exemple en créant des partenariats locaux, des centres de service territoriaux,
en mettant en place de nouveaux accords et de nouveaux cadres
réglementaires locaux, etc.. Ces actions rendent la gestion du territoire plus
efficace et devraient se traduire par une diminution effective du taux de
chômage.
CONCLUSION:
Réduire le chômage et améliorer le taux de croissance économique
sont des défis fondamentaux pour le Maroc d’aujourd’hui, c’est pour
cela que le Maroc a fait des efforts considérable pour baissé le taux
de chômage en créant des emploi et sachant que La baisse du taux
de chômage demeure intimement liée au développement des
secteurs non agricoles, notamment le Tourisme.
Mais les mesures de remède restent un peu limitées. Et Avant de
proposer des solutions pour enrayer la hausse du chômage, il
apparaît pertinent d’en comprendre les causes.
ATTENTION

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