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Dans l’orbite totalitaire : l’idée de Mythe en politique

La notion de mythe a été centrale dans le fascisme en Italie et dans le national-socialisme en


Allemagne - lesquels ont par ailleurs des différences considérables, par exemple sur la vision
et le rôle de l’Etat, organisme divinisé et qui contient tout (le citoyen y compris) en Italie,
outil et instrument du chef suprême pour le Führer allemand. Un témoin particulièrement
averti sur la question est le philosophe et grand historien Ernst Cassirer, qui note dans un livre
écrit peu de temps avant sa mort, Le Mythe de l’Etat (1945), que l’idée et le vocable du mythe
a subi une véritable apothéose dans la Weltanschauung des nazis. Alors que, dit-il, « le mythe
a toujours été décrit comme le résultat d’une activité inconsciente ainsi que comme une libre
production de l’imagination », voici que, dorénavant, « les mythes ont été fabriqués de la
même façon et selon les mêmes méthodes que n’importe quelle arme moderne - qu’il s’agisse
de fusils ou d’avions ». Se référant au réarmement secret de l’Allemagne après la Grande
Guerre, il affirme que « le réarmement réel commença (…) avec l’avènement des mythes
politiques ». Et même, « le réarmement militaire n’a été qu’une conséquence du réarmement
mental introduit par les mythes politiques »1.
Si les mots du discours mythologique (la nation en Italie et l’Etat, en Allemagne la race,
« mythe du vingtième siècle » selon Alfred Rosenberg) ont une telle efficacité, cela provient
du fait, qu’à « une transvaluation de toutes nos valeurs éthiques » a correspondu « une
transformation du langage humain », ce que montre Klemperer de son côté. « Le mot magique
l’emporte sur le mot sémantique » affirme Cassirer, grand spécialiste des « formes
symboliques » et de la pensée des Lumières.
Du côté italien, nous trouverons une même attente envers la magie du mythe : un militant
pense que le mythe italien, qui reste à trouver, « donnera l’illusion que les montagnes se
meuvent ». L’auteur ajoute cet appel : « Nous voulons croire, nous devons croire, l’humanité
a besoin d’un credo ». Il avance cette thèse : « L’illusion est peut-être l’unique réalité de la
vie ». Ainsi, le mythe, détaché de la réalité mais pourvoyeur de foi, sera le creuset d’une
nouvelle réalité ; par exemple « la Troisième Rome » du fascisme.2 Ce militant s’appelle
Benito Mussolini, il est socialiste et écrit ces propos dans Avanti, le 18 juillet 1912. Le texte
est un commentaire de George Sorel, inventeur dans ses Réflexions sur la violence, du mythe
de la « grève générale », à destination du syndicalisme révolutionnaire. Thème qui va avoir un
immense écho dans les années trente, et encore aujourd’hui en Europe, puisqu’on poursuit le
projet d’une édition des œuvres complètes de Sorel. Mussolini et les intellectuels fascistes ne
manquent jamais de se dire disciples de Sorel (plus Proudhon, Nietzsche et Bergson, comme
Sorel le fait lui-même). Il est désolant, pour un philosophe, de voir ces penseurs embarqués
sur le vaisseau du fascisme, ou sur celui de Carl Schmitt dans sa période philo-fasciste 3.
Bergson avait d’ailleurs protesté.
Les convergences peuvent être aussi des influences, car Hitler a observé avec attention la
« révolution fasciste » dès la marche sur Rome (28 octobre1922), la montée au pouvoir de
Mussolini, puis l’installation du « stato totalitario », formule forgée par Giovanni Amendola
et par le catholique d’opposition Luigi Sturzo, ensuite reprise, de façon laudative, par
Mussolini et son fidèle philosophe, Giovanni Gentile4. Les uniformes noirs, la militarisation et
les formes corporatives imposées à la société civile, l’architecture, les défilés de masses, etc.
sont autant de traits empruntés au fascisme et à l’esthétique fasciste.

1
E. Cassirer, Le Mythe de l’Etat, 1945, Paris, Gallimard, 1993, p. 381.
2
Laura Fournier-Finocchio, « Le mythe de la troisième Rome de Mazzini à Mussolini », in Le Mythe de Rome
en Europe, Université de Caen, 2012. p. 213-230.
3
Hugues Rabault, « Carl Schmitt et l’influence fasciste », Revue française de droit constitutionnel, 2011/4, n°88.
4
Voir l’analyse de Jean-Luc Pouthier, « L. Sturzo et l’Etat totalitaire », Vingtième siècle, n° 21, janvier-mars
1989, p. 83-90. Mussolini affirme « notre féroce volonté totalitaire », devant les députés le 22 juin 1925.
2

Outre la définition (à préciser) du mythe, il convient de poser un certain nombre de questions


autour de ses usages dans le fascisme et dans le nazisme. Au sens de Sorel, le mythe est une
idée mobilisatrice qui incite directement à l’action. Il faut donc se demander en quoi il pouvait
alors (sinon de nos jours) répondre à des angoisses et des échecs de la démocratie moderne ?
Mais aussi, il conviendrait d’examiner quel type de discours et, si l’on pense de nouveau à
Cassirer, quelle techniques propres sont mises en oeuvre pour arriver à une « fabrication » qui
soit créatrice de persuasion et tende à éclipser l’exigence de vérité ? Enfin, le mythe sorélien
suscite-t-il un type particulier de croyance, dans son lien direct à l’action directe ? Serait-il
proche de ce que les historiens ont appelé « religions politiques », à la suite de Voegelin
(1938), ou bien son registre est-il différent ? Dans l’espace ici imparti, on ne pourra aborder
que la première question5.
Le philtre du mythe totalitaire
On peut s’étonner de la diversité sémantique du vocable « mythe », il convient d’écarter les
confusions. Dans la vie courante, on désigne ainsi ce qui n’existe pas ; on y a peut-être cru,
mais on ne veut plus y croire : « c’est un mythe ! ». Les historiens ont contesté « le mythe de
la Belle Epoque ». Dans les représentation sociales ou politiques, ce qui s’impose comme un
personnage exemplaire ou idéal, un modèle à suivre, peut être qualifié de figure mythique. Par
exemple, « le mythe du héros » ou le « mythe Jeanne d’Arc ». Cette formule pourrait sembler
plus proche de l‘usage fasciste ou nazi du terme. Enfin, dans les sociétés traditionnelles
étudiées par des ethnologues comme Lévi-Strauss, le mythe est un ensemble de croyances
héritées, portant sur certaines entités (animaux, personnes, astres) qui délivrent une origine du
monde et justifient un ordre social (clans, statuts spécifiques, rites divers). Ici le mythe touche
au religieux, il faudrait évoquer la Grèce antique.
En comparaison, le mythe fasciste est fort différent. Il apparaît à la fois comme désignation de
ce qui existe et de ce qui, en même temps, est encore à faire : la Troisième Rome, l’Unité de
la nation italienne, l’« Etat éthique » (selon G. Gentile) ou « Etat total » (stato totale). La
formule « facere la nazione » ou « facere il popolo » implique une activité de façonnement,
comme celle d’un potier ou d’un sculpteur. Mussolini dit aussi « rendre fasciste (facistizzare)
la nation ». Comme le montre Olivier Jouanjan, la réplique exacte dans le nazisme est la
Gestaltung, c’est-à-dire la transformation de l’état biologique donné, la race, en peuple
politique et race de seigneurs6. De leur côté, Mussolini et ses idéologues affirment que le
fascisme ne se comprend que comme mouvement héritier du Risorgimento visant à achever
une unité imparfaite, déjà désirée par Mazzini, lequel constitue une référence constante des
fascistes7. Le fascisme ajoute qu’il est une religion, peut-être substitutive du christianisme et
reprenant la « religione della patria » de Mazzini. « Nous avons créé un mythe » affirme
Mussolini en octobre 1922, dans un discours célèbre, à Venise, avant la marche sur Rome,
discours qu’aiment à évoquer Carl Schmitt, puis Hitler un peu plus tard : « Le mythe est une
croyance, un noble enthousiasme (…). Notre mythe est la nation, la grande nation, dont nous
voulons faire une réalité ».
Dans le mythe nazi, même dualité, associant ce qui est et ce qui est à construire. O. Jouanjan
écrit : « Si le développement d’une "science" raciale (…) a apporté la connaissance du "mythe
du sang", c’est la geste (Tat) du Führer qui le transforme en mythe politique allemand capable
d’assurer la mobilisation totale » de la communauté des « camarades du peuple », les
Volksgenossen (ibid., p. 159). Il y a là une double artificialité à l’œuvre, la technicité

5
Nous estimons que la formule « religion politique » est impropre et surtout captieuse, comme nous le
montrerons dans un livre à paraître.
6
O. Jouanjan, Justifier l’injustifiable. L’ordre du discours juridique nazi, Paris, PUF, 2017. Voir notamment p.
115 et note 1.
7
Parmi les excellentes études de Simon Levis Sullam, L’Apostolo a brandelli. L’eredita di Mazzini tra
Risorgimento e fascismo, Roma, Latera, 2010.
3

qu’évoque Cassirer : le Führer active le mythe qui, à son tour, façonne le peuple allemand.
Comme dit de son côté Giovanni Gentile : « Ce n’est pas au peuple de faire le fascisme, c’est
le fascisme qui fait le peuple ».
A ceux qui confondraient le sens courant du mot mythe (c’est-à-dire un héritage des temps
anciens) avec le sens nazi du « mythe du sang », un idéologue comme Alfred Bäumler
propose le livre de Rosenberg, en 1930, sur Le Mythe du vingtième siècle. Certes, le mythe du
sang, ou de la race, est « vieux comme le monde », puisque l’Histoire est l’histoire de la lutte
des races, mais « il est le mythe de notre époque parce qu’il fut réservé à notre époque de le
connaître » (ibid., p. 158). Cela grâce à Hitler, qui le déclare (dé-clarer c’est découvrir à la
lumière), le propulse (Mein Kampf), et l’impose pour les besoins de la guidance en tant que
« conducteur » (la Führung).
En cela, comme l’ont bien relevé deux philosophes dans Le Mythe nazi8, le mythe est
pourvoyeur d’identité. Il apporte, précisément, ce miroir nécessaire à deux nations qui
souffrent d’un manque de conscience nationale : l’Italie et l’Allemagne, chacune pour des
raisons propres. Le point commun est que dans ces deux pays bouleversés par la Grande
Guerre, les soldats rapportent des combats le sentiment d’une « fraternité des tranchées » et
veulent prolonger cette dernière dans la création d’une « communauté » à bâtir sur les ruines
d’un système parlementaire déconsidéré et même délégitimé. Rompre avec les partis
politiques des vieilles élites, avec l’individualisme libéral, avec la stagnation culturelle et
politique est le même désir qui se montre dans la jeunesse. Comme l’ont montré les historiens
des deux systèmes totalitaires, le mythe de la Nation ou celui de la race est produit par des
mouvements voulant faire écho aux aspirations de la jeunesse.
Le livre de Gunther Gründel aussitôt traduit en français, La Mission de la jeune génération
(1934), reflète toutes les ambivalences de ces courants : critique du nazisme en partie, mais
attrait pour une révolte anticapitaliste, anti-bourgeoise, anti-individualiste. Espérance
apparentée au socialisme, comme le signale Gründel. Olivier Jouanjan montre que cette
« mission » générationnelle découle de l’envie de renverser la vieille société que protège la
République de Weimar (ibid., p. 128 sq.), d’où l’acceptation de la « mise au pas »
(Gleichschaltung) impulsée en six mois par Hitler.
La force agissante ou la magie du mythe totalitaire réside dans le sentiment du destin qu’il
inocule. Proches en cela du mythe de la tragédie grecque, de ce que Jean Cocteau avait appelé
en termes modernes « la machine infernale », le mythe fasciste et le mythe nazi créent un
destin pour la conscience des jeunes avides de nouveauté (architectes, juristes, philosophes,
universitaires, etc.), un destin qu’il leur inculque. Le terme « destin » est chez Spengler, mais
il est omniprésent dans la littérature allemande, et dans le mouvement de la « révolution
conservatrice » dont Olivier Jouanjan énumère les conditions d’apparition chez les
combattants nés en 1900 et chez la génération qui suit.
Les textes italiens préfèrent parler de la « religion fasciste », mais il est frappant de voir
combien l’idée d’une loi objective qui s’impose à l’individu et lui dicte la voie est également
récurrente. Selon Mussolini et G. Gentile, « le fascisme est une conception religieuse qui
considère l’homme dans son rapport sublime avec une loi supérieure, avec une volonté
objective qui dépasse l’individu comme tel et l’élève à la dignité de membre conscient d’une
société spirituelle »9. Quelle est cette loi supérieure ? La suite explique que c’est l’Etat, entité
spirituelle, « Etat éthique » (lecture fallacieuse de Hegel) qui crée la liberté de l’individu, en
vertu de ce que Gentile appelle dans d’autres textes le « vrai libéralisme » (autre sophisme).
Enfin, « la nation est créée par l’Etat, qui donne au peuple (…) une volonté et, par conséquent
une existence effective » (ibid., §10).

8
P. Lacoue-Labarthe et J.-L. Nancy, Le Mythe nazi, Editions de l’Aube, 5ème éd., 2022.
9
Dottrina del fascismo, Florence, Vallecchi, 3ème éd. en langue française, 1938, §5, p. 6.
4

Le mythe fasciste de l’Etat et le mythe de la nation sont donc jumeaux, un peu comme dans le
film de Leni Riefenstahl, Le Triomphe de la volonté, où il est dit de façon tautologique que
« Hitler est l’Allemagne et l’Allemagne est Hitler ». Le philtre du mythe totalitaire est
d’inoculer un destin, c’est-à-dire l’assentiment à l’obéissance en tout : « Croire, obéir,
combattre », selon la version mussolinienne, ou encore, un peuple, un Reich et un Führer,
selon l’injonction nazie envers la totalité, qui est là, mais qu’il faut produire constamment en
s’y intégrant, en se faisant rouage fonctionnel.
Ce que fait briller le mythe de l’Etat ou celui de la race est une refonte de l’homme. La
Doctrine du fascisme affirme que « contre le libéralisme classique », il s’agit de comprendre
« que l’Etat est devenu la conscience même et la volonté du peuple ». D’ailleurs, « le
libéralisme niait l’Etat dans l’intérêt de l’individu ; le fascisme réaffirme l’Etat comme la
véritable réalité de l’individu » (§ 7). Cette réalité, encore une fois, est à faire, à endosser sous
la férule du Parti National Fasciste. Il serait aisé de montrer que nous sommes loin des
authentiques religions (monothéistes), mais en face de leur caricature, leur mauvaise
imitation, Sturzo évoquait un « panthéisme d’Etat ».
La concrétisation efficace et simple de ce mythe de « mobilisation des esprits », c’est la
militarisation. Nous n’insisterons pas sur la riche ambivalence du terme « mobilisation » en
français et en italien, l’allemand ayant lui une distinction de vocables entre sens figuré et sens
militaire ; dans le mythe totalitaire les deux sens fusionnent.
Le monde autistique du mythe
Un point remarquable est, selon Sorel lui-même, la distance vis-à-vis de la vérité dont
bénéficie le mythe comme moteur des volontés, si bien que, « quand on se place sur le terrain
des mythes, on est à l’abri de toute réfutation »10. Les mythes révolutionnaires ont leur place
dans « la région de la conscience profonde » (prétendument enseignée par Bergson). Cette
puissance intérieure ne peut être contredite par aucun argument rationnel : « Le mythe de la
grève générale domine tout le mouvement vraiment ouvrier. Un insuccès ne peut rien prouver
contre le socialisme (…). Si l’on échoue, c’est la preuve que l’apprentissage a été insuffisant »
(p. 27). Il ne faut donc pas confondre mythe et utopie comme beaucoup le font : le mythe est
autonome, l’utopie se compare au réel, peut être fragmentée entre ses aspects féconds et ses
erreurs ; le mythe est un tout, non soumis à contestation.
Voilà le modèle, plutôt sommaire, dont Sorel est très fier. Il est clair que le caractère non
réfutable du mythe a un aspect commode pour les idéologies totalitaires, dont la visée, du
coup, ne peut être la vérité « par discussion » (comme Schmitt qualifie le libéralisme
parlementaire), mais la persuasion pure et simple, la rhétorique, ou, comme répond Mussolini
au pape, « l’éducation totalitaire du citoyen ». En cela, le fascisme met en oeuvre des
techniques rhétoriques éprouvées, qui ne peuvent être analysées ici. Le mythe doit donc vivre
dans son royaume esthético-passionnel et se moquer des professeurs de réalité - ce qui n’est
pas sans évoquer une certaine tendance politique américaine aujourd’hui, la « post-vérité »,
etc.
Le fascisme, écrit Mussolini, « rapporte le style dans la vie du peuple (…) ; c’est-à-dire la
couleur, la force, le pittoresque, l’inattendu, le mystique : en somme, tout ce qui compte dans
l’âme des multitudes »11. Même son de cloche chez Schmitt, qui écrit au moins deux textes
sur « la théorie du mythe ». Selon lui, « dans la force pour le mythe se trouve le critère
décidant si un peuple, ou un autre groupe social, a une mission historique, et si son moment

10
G. Sorel, Réflexions sur la violence, Paris, Marcel Rivière, 1908, réimp. 1972, p. 26.
11
Cité par J.-B. Le Bohec, « Les sources intellectuelles de l’idéologie fasciste », Annuaire de l’Institut M. Villey,
vol. 7, 2015, p. 217. On signalera la thèse récente de Sara Minelli, Politique du mythe au XXe siècle, entre
fascisme et critique, 2022, EHESS.
5

historique est venu »12. Dès 1923, il affirme que le mythe naît des profondeurs de la psyché
des peuples et délivre ainsi la puissance de l’irrationnel, ce dont il crédite à la fois Sorel et
Mussolini.
En conclusion, la prégnance du mythe dans l’orbite totalitaire ne paraît pas mystérieuse.
Miroir d’identité pour une société déchirée par le doute et les conflits, voix prétendue du
destin qui s’impose à la nation, esthétique de la force écrasant le vieux monde (libéral,
chrétien ou juif), voire le monde nouveau du communisme, le mythe totalitaire est en fin de
compte une esthétisation de la violence, de la guerre et de l’Etat militaire et impérialiste.
Hitler imite Mussolini et ce dernier imite en retour le Führer en 1938 par l’antisémitisme
idéologique et les massacres, et d’abord par la conquête en Ethiopie. Telle est la
« fabrication » (Cassirer) d’une nouvelle tête de Méduse, à portée criminogène. C’était, on
s’en souvient, un mythe grec ; mais Persée a vaincu la Méduse, pour le profit de l’intelligence,
c’est-à-dire Athéna.

12
C. Schmitt, « Théorie du mythe » dans Carl Schmitt ou le mythe du politique, sous dir. Y. Zarka, Paris, PUF,
2009, p. 187.

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