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Les idéologies de la Commune

Raphaël, tu peux mettre cet extrait de la «Déclaration au peuple Français» en sous titre
général stv : «La Révolution communale, commencée par l'initiative populaire du 18 mars,
inaugure une ère nouvelle de politique expérimentale, positive, scientifique.»

Diapo 1 : sous titre de partie + résumé de ma partie en 3 points

Diapo 2 : La culmination de l’idéologie prolétarienne en France,


acclamée par de nombreuses figures communistes et socialistes
Dans la Commune, les deux principaux théoriciens du communisme, Karl Marx et
Friedrich Engels voit «La première révolution du prolétariat». L’histoire et le vocabulaire
utilisé à l’époque ainsi que les symboles arborés par les communards leur donne en
grande partie raison. Ainsi, quand le Comité de Salut Public exhorte les soldats de
Versailles à les rejoindre en les appelant «Prolétaires» ou «Frères», afin de mener le
combat contre «Les monarchistes» tout en arborant le drapeau rouge.

Les communards se placent du côté du socialisme, voir de l’idéologie communiste,


en appliquant nombre de leurs principes, tel que la mise en place d’une démocratie
directe, l’émancipation de la femme, l’hostilité à la religion et le lien direct entre politique et
art.

Pour les communistes, la commune fut «Ce sphinx qui met l’entendement
bourgeois à si rude épreuve»

Diapo 3 : La Commune, une expérience anarchiste ?


La Commune est aussi vu de manière très positive par le mouvement anarchiste,
tel que Bakounine, alors que le communisme et l’anarchisme se sont séparés
idéologiquement depuis la 1ère Internationale.

Une des plus grandes figures du mouvement anarchiste, Louise Michel, vécut pour
la Commune et se sentit mourir avec celle-ci. Figure féminine puissant, elle sera, hors
caricatures, représentée comme une grande oratrice suivie par les foules.

À son retour de déportation, elle sera acclamée par 10,000 personnes, et déclarera
2 ans plus tard son appartenance au mouvement anarchiste jusqu’à ce que la mort l’en
sépare : «J’arborerai le drapeau noir, portant le deuil de nos morts et de nos illusions». La
suite de sa vie sera rythmé par des séjours en prison, des actes révolutionnaires et de
nombreuses interventions orales, jusqu’à sa mort en 1905, à 74 ans.

Les pétroleuses (femmes accusés d’incendies criminels), seront aussi associés au


mouvement anarchiste, même si leur existence même n’a jamais été prouvé.

Diapo 4 : Le caractère patriote de la Commune


En plus de se trouver au croisement du socialisme, du communisme et de
l’anarchisme, la Commune est animée par un fort sentiment patriotique, voir nationaliste.

Paris, se repli autour de l’idée nationale dans la défaite après la guerre de 1870,
alors que le reste du pays l’accepte. La Commune se forme aussi grâce à un fort
mouvement patriote, incapable de reconnaître la défaite contre la jeune Allemagne, et qui
est aussi lié au mouvement socialiste. Cette liaison peut sembler impossible, mais le fait
de prôner l’intérêt national et le socialisme ne sont pas des idéaux incompatibles dans
l’absolu. Les communistes et les anarchistes se contenteront de coexister avec le
patriotisme, par nécessité du moment plutôt que par choix. La solidarité sous la Commune
devient «Sociale et nationale»

Ainsi le général Albert de Mun, versaillais et monarchiste, sera confronté à la


pensée communarde alors que ses soldats faisaient passer devant lui un homme blessé
que l’on appela insurgé, et qui répondit leur répondit : «Les insurgés, c’est vous»,
insinuant que les Versaillais trahissaient la France et son unité nationale en se rangeant
du côté des Allemands.

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