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Raphaël, tu peux mettre cet extrait de la «Déclaration au peuple Français» en sous titre
général stv : «La Révolution communale, commencée par l'initiative populaire du 18 mars,
inaugure une ère nouvelle de politique expérimentale, positive, scientifique.»
Pour les communistes, la commune fut «Ce sphinx qui met l’entendement
bourgeois à si rude épreuve»
Une des plus grandes figures du mouvement anarchiste, Louise Michel, vécut pour
la Commune et se sentit mourir avec celle-ci. Figure féminine puissant, elle sera, hors
caricatures, représentée comme une grande oratrice suivie par les foules.
À son retour de déportation, elle sera acclamée par 10,000 personnes, et déclarera
2 ans plus tard son appartenance au mouvement anarchiste jusqu’à ce que la mort l’en
sépare : «J’arborerai le drapeau noir, portant le deuil de nos morts et de nos illusions». La
suite de sa vie sera rythmé par des séjours en prison, des actes révolutionnaires et de
nombreuses interventions orales, jusqu’à sa mort en 1905, à 74 ans.
Paris, se repli autour de l’idée nationale dans la défaite après la guerre de 1870,
alors que le reste du pays l’accepte. La Commune se forme aussi grâce à un fort
mouvement patriote, incapable de reconnaître la défaite contre la jeune Allemagne, et qui
est aussi lié au mouvement socialiste. Cette liaison peut sembler impossible, mais le fait
de prôner l’intérêt national et le socialisme ne sont pas des idéaux incompatibles dans
l’absolu. Les communistes et les anarchistes se contenteront de coexister avec le
patriotisme, par nécessité du moment plutôt que par choix. La solidarité sous la Commune
devient «Sociale et nationale»