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INDIVIDUS ET SOCIÉTÉS
Titre 1 : DIVERSITÉ DES CULTURES
Compétence : Expliquer la différence entre les cultures
Attitudes : Apprécier une culture différente de la sienne
Valeur : Respect des valeurs culturelles Malagasy et celles des autres
Outils / supports
Connaissances Activités et stratégies
pédagogiques
Travaux de groupes
Créer des groupes de travail (pour
discuter des opinions) et définir les
tâches des groupes.
Question- réponse
Poser des séries de questions sur les
acquis des élèves sur la pratique
culturelle : « Quels sont les mœurs et
coutumes pratiquées dans votre :
région / société / famille ou groupe
social où vous vivez ? »
Exposé
Demander aux élèves de présenter un
court exposé concernant la pratique
culturelle des autres régions de
Madagascar.
Le prof fait une synthèse précise
Question- réponse
Poser des questions sur les acquis des
élèves sur : la socialisation, les
individus deviennent des acteurs
sociaux.
Ranger les réponses
Faire la synthèse
Exposé
Demander aux élèves de présenter un
court exposé concernant le respect des
valeurs / normes et ce qu’il suscite.
(Exemple : enquêter un gérant
d’entreprise).
Le prof fait une synthèse précise.
Séance de visionnage de vidéo sur la
socialisation
Commenter et poser des questions sur
les points clés de la vidéo.
ANNEXES DU CHAPITRE
INDIVIDUS ET SOCIETES
Titre 1 : DIVERSITE DES CULTURES
1. Définitions :
Culture :
Ensemble des valeurs, des normes et des pratiques qui sont acquises et partagées par une pluralité
de personnes vivant dans une même société.
(http://sesalaprovidence.free.fr/lexique/acceslexique.htm)
Ensemble des manières d’agir, de penser et de sentir communes à des individus vivant au sein
d’une même société.
Ensemble de connaissances, de croyances, de goûts..., qui permettent à un individu de
communiquer et d’agir avec les autres.
La culture est partagée par un groupe social et transmise par ce groupe à ses nouveaux membres.
Les cultures varient dans le temps et l’espace.
La culture ou civilisation est l’ensemble complexe qui comprend la connaissance, la foi, l’art, les
règles morales, juridiques, les coutumes et toutes autres aptitudes ou habitudes acquises par
l’homme comme membre de la société.
Culture de masse :
Ensemble de normes et de valeurs véhiculées par les mass médias (presse, radio, télévision,
publicité, internet) et les autres industries culturelles (industrie du cinéma, du disque, parc de
loisirs, etc…).
Catégorie socioprofessionnelle (CSP) est un ensemble d’individus exerçant des professions
proches, que ce soit par le type d’activités, le statut de l’emploi ou la place dans une
hiérarchie.
Groupe social est un ensemble de personnes ayant des relations directes, adhérant aux
mêmes valeurs et aux mêmes normes, et ayant un sentiment d’appartenance à ce groupe.
2. Quelle est l’origine des différentes pratiques culturelles ?
Dans nos sociétés, les pratiques culturelles prennent la forme de consommation de biens ou
services culturels (lire des livres, regarder la télévision, écouter la radio, aller à des spectacles,...).
Les pratiques culturelles dépendent de la catégorie socioprofessionnelle (CSP). Les inégalités en
matière de revenu sont une première explication à ces différences de pratiques culturelles, mais
cela n’explique pas tout.
Les différences de pratiques culturelles s’expliquent le plus souvent par des différences de culture
entre groupes sociaux. La culture est un ensemble de goûts, de préférences, de connaissances,
d’idées, de croyances..., qui permettent de communiquer et d’agir. La culture influence le mode de
vie et donc les pratiques culturelles. Or, les familles de cadres et d’ouvriers ont des cultures
spécifiques.
3. La culture de masse efface-t-elle les différences de pratiques culturelles ?
La culture de masse est la culture véhiculée par les industries culturelles audiovisuelles (télévision,
cinéma, radio...). Elle transmet une culture hédoniste (centrée sur le plaisir) et s’adresse au plus
grand nombre.
Parce qu’elle s’adresse à tout le monde, cette culture aurait pu réduire les inégalités de pratiques
culturelles entre groupes socioprofessionnels. Mais ce n’est pas le cas et ces inégalités sont
globalement stables dans le temps.
Cependant, la culture de masse a modifié les cultures en présence et a accentué les inégalités liées
à l’âge car toutes les classes d’âge n’ont pas le même accès aux mêmes médias.
Graphe 5.1. LA CULTURE DE MASSE
Solofo
Fara
Titre 2 : SOCIALISATION DE L’INDIVIDU
1. Définitions :
- Socialisation : processus par lequel l’individu acquiert et intériorise les normes et les valeurs du
groupe social et de la société auxquels il appartient.
Ensemble des mécanismes par lesquels les hommes font l'apprentissage des rapports sociaux et
assimilent normes, valeurs et croyances. (http://sesalaprovidence.free.fr/lexique/acceslexique.htm)
- Normes : règles de conduite, très largement suivies dans une société ou un groupe.
Etant une règle explicite ou implicite prescrivant une conduite socialement valorisée
Une norme est un comportement ou une pratique à laquelle les comportements ou les
pratiques d’un individu sont tenus de se conformer et qui leur sert donc de référence.
Règle explicite
- Valeurs : principes ou idéaux partagés par les individus d’une même Société ou d’un même
groupe.
Etant une préférence ou un principe qui oriente l’action des individus.
Alors que les valeurs restent abstraites, les normes précisent ce que doivent être les
comportements des individus.
- Société : un groupe d'individus d'une époque, d'un mode de fonctionnement ou d'un type
particulier et ce groupe réuni par des intérêts communs ou pour une activité ou une action
commune.
- Déviance : un terme désignant tout comportement de transgression d'une norme communément
admise au sein d'une société ou d’un groupe. Toute action sociale, tout comportement individuel
ou collectif, repose sur l'idée de conformité, c’est-à-dire de respect d'une norme.
La déviance est le non-réponse des normes (qu’elles soient ou non légales), provoquant une
sanction sociale.
2. Les individus sont-ils déterminés par la société dans laquelle ils vivent ?
Au cours de la socialisation, l’individu apprend, consciemment ou inconsciemment, les normes
(les règles) et les valeurs (principes et idéaux) du groupe social et de la société auxquels il
appartient. La famille est un agent de socialisation, mais il en existe d’autres, comme l’école.
La socialisation transmet des stéréotypes masculin et féminin (modèles schématisés) ; elle est donc
différente selon le genre. Elle permet à un individu d’être intégré dans la société, c’est-à-dire d’en
être un membre reconnu; il devient alors un acteur social.
La socialisation provenant d’agents divers, et l’individu disposant dans une certaine mesure de
marges de manœuvre, aucun déterminisme social strict ne pèse sur lui.
3. Quel rôle spécifique la famille et l’école jouent-elles ?
Quelles que soient sa forme et son évolution, la famille est un lieu de vie qui contribue au bonheur
et à l’épanouissement de ses membres, dont celui des enfants, de leur naissance à l’adolescence, et
à leur intégration sociale. La famille exerce une fonction d’attachement de première importance :
les liens entre parents et enfants sont avant tout affectifs. Mais, par la socialisation dont ils sont
des agents, la famille ainsi que l’école sont des facteurs d’une relative reproduction sociale.
Même si l’école considère les élèves comme étant égaux, une totale égalité des chances n’existe
pas. Les performances scolaires des élèves dépendent pour une part de leur milieu social et
familial, qui les prédispose à une réussite scolaire inégale.
4. Comment les individus deviennent-ils des acteurs sociaux différents selon leur genre et leur
milieu social ?
La socialisation n’est pas identique pour tous les individus: elle diffère selon le genre (masculin
ou féminin) et selon le milieu social. C’est pourquoi l’on peut évoquer l‘existence d’une
socialisation différentielle qui transmet des normes et des valeurs différentes.
Ainsi, la famille transmet aux garçons et aux filles, dès leur plus jeune âge, des stéréotypes
masculin et féminin (modèles schématisés). Selon le milieu social auquel la famille appartient, les
enfants ne sont pas conduits à adopter les mêmes comportements et à intégrer les mêmes
dispositions.
Dans une certaine mesure, la socialisation différentielle n’est pas consciemment dirigée par la
famille, elle s’effectue inconsciemment et échappe pour une part à son contrôle.
TEXTE : LE « DEUXIEME SEXE »
On ne naît pas femme : on le devient. Aucun destin biologique, psychique, économique ne définit
la figure que revêt au sein de la société la femelle humaine ?
En vérité, l’influence de l’éducation et de l’entourage est ici immense.
Ainsi, la passivité qui caractérisera essentiellement la femme « féminine » est un trait qui se
développe en elle dès ses premières années ? Mais il est faux de prétendre que c’est là une donnée
biologique ; en vérité, c’est un destin qui lui imposé par ses éducateurs et par la société.
L’immense chance du garçon, c’est que sa manière d’exister pour autrui l’encourage à se poser
pour soi. Il fait l’apprentissage de son existence comme libre mouvement vers le monde ; il
rivalise de dureté et d’indépendance avec les autres garçons, il méprise les filles. Grimpant aux
arbres, se battant avec des camarades, les affrontant dans des jeux violents, il saisit son corps
comme un moyen de dominer la nature et un instrument de combat. Il entreprend, il invente, il
ose.
Au contraire (on apprend à la femme) que pour plaire il faut chercher à plaire, il faut se faire
objet ; elle doit donc renoncer à son autonomie. On la traite comme une poupée vivante et on lui
refuse la liberté ; ainsi se noue un cercle vicieux ; car moins elle exercera sa liberté pour
comprendre, saisir et découvrir le monde qui l’entoure, moins elle trouvera en lui de ressources,
moins elle osera s’affirmer comme sujet.
QUESTIONS :
i. Qu’est-ce qui distinguent les individus du genre masculin de ceux du genre féminin dès leur plus
jeune âge ?
ii. Expliquer la première phrase du texte.
TRAVAUX DE GROUPES : LA SOCIALISATION, LES INDIVIDUS DEVIENNENT DES
ACTEURS SOCIAUX
Premier temps : chaque groupe prépare une explication, justification ou/et une critique de l’un des
propos figurant en caractères gras et numérotés dans le texte ci-dessous ; quelles normes et valeurs
sont attachées à chacun de ces propos ?
Deuxième temps : chaque groupe présente à la classe un compte-rendu de ses réflexions.
Troisième temps : suggestion de débat sur la question : « Quelles normes et quelles valeurs la
socialisation doit-elle transmettre ? »
QCM :
SOCIALISATION DE L’INDIVIDU
1- La famille assure une fonction de socialisation :
a- En donnant naissance à un enfant.
b- En transmettant des normes et des valeurs à son enfant.
c- En confiant son enfant à des autres institutions.
2- L’école assure une fonction de socialisation :
a- En attendant des élèves un type de comportement face aux apprentissages.
b- En laissant totalement libre chaque élève.
c- En n’attendant rien des élèves.
3- La socialisation fait de l’individu :
a- Un spectateur.
b- Un acteur isolé.
c- Un acteur social.
4- La socialisation a pour effet :
a- Un déterminisme social des enfants.
b- De laisser un certain choix à chaque individu dans sa vie.
c- De laisser totalement le choix aux individus dans leur vie.
5- La socialisation est :
a- Identique quels que soient le genre et le milieu social.
b- Différente selon le genre et le milieu social.
c- La même pour les garçons et les filles d’un même milieu social.
VRAI OU FAUX
OUI ou NON
Les pratiques culturelles dépendent :