Vous êtes sur la page 1sur 3

EL ABKARI Lina Assia

Plan détaillé

En 2022, la France compte à elle seule 52,6 millions d'utilisateurs de médias sociaux, soit
plus de 80% de sa population. Tandis que chez les plus jeunes, les plus de 13 ans, on
relève 94,4%.
Ces chiffres témoignent de la place qu’a pris les réseaux sociaux dans notre société. En
effet, depuis les années 2000 on assiste au développement d’Internet et notamment des
réseaux sociaux. Ces supports de communication serviront à divulguer des informations de
façon plus ou moins libre en fonction du régime politique. Si l’on prend l’exemple d’un
régime politique autoritaire tel que la Chine, les plateformes numériques, comme les
réseaux sociaux, sont très surveillés voire censurés. On remplace alors les réseaux
censurés par des plateformes chinoises (Weibo, Wechat) qui restent surveillées par le
gouvernement chinois. Étant un régime autoritaire, la Chine refuse l’expression de l’opinion
publique, et s’oppose donc à la liberté d’expression. Tandis qu’un régime démocratique,
dans lequel la souveraineté appartient aux citoyens, comme en France, prône les libertés
fondamentales dont celle de l’expression et de la presse.

Les réseaux sociaux peuvent-ils être un frein à la démocratie française ?

I. Désinformation : la prolifération des fausses informations → naissance


de débats fondées sur des fake news et sont dc inutiles.
1. Théorie du complot : la propagation massive d’info non vérifiées
favorisent les théories du complot qui remettent en cause la vérité
des faits.
❖ Enquête sur le complotisme, IFOP pour la Fondation Jean
Jaurès et Conspiracy Watch, janvier 2019 p.7 : 27% des
Français croient que les Illuminatis sont une organisation
secrète qui cherche à manipuler la
population.https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2019/02/11596
0-Pr%C3%A9sentation-version-publi%C3%A9e.pdf

contre-argument : De plus en plus de journalistes travaillent pour démentir


des fakes news + mtn avec les nvlles techno
❖ art de La Croix, no. 42816 par Mélinée Le Priol, avec Inès
Simondi, du jeudi 11 janvier 2024 “Avec l’IA, des pratiques
aussi bénéfiques pour la démocratie”. Identifier une fake
news prend beaucoup de T, et c'est justement le problème
pour Thomas Huchon. solution ? IA. extrait : “Lassé d’essayer de
« vider la mer à la petite cuillère », le journaliste Thomas Huchon s’apprête à saisir
une « grosse cuillère »: l’intelligence artificielle (IA). Dans les prochaines semaines, ce
visage médiatique du démenti de fausses nouvelles (fake news ou infox) apparaîtra
sur TikTok, Instagram et LinkedIn sous la forme d’un avatar virtuel. Comme depuis
des années, le quadragénaire démystifiera les discours complotistes mais, espère-t-il,
en «décuplant sa force de frappe ».”

II. Algorithmes qui trient et conduisent les infos vers ceux qui souhaitent
les lire → dc enfermement identitaire + confusion entre opinion et
information + constitue un frein au débat public
1. Bulles de filtres
❖ Le Temps : article de Célia HÉRON, samedi 30 décembre
2023, « Nos débats tendent à devenir des combats »,
présente une interview avec le politologue et expert en
rhétorique, Clément Viktorovitch, extrait : “Cela fait des
décennies qu'on parle de bulles de filtres, les choses ont-elles empiré ces
dernières années en matière d'algorithmes?
Oui, clairement. Des réseaux comme Instagram ou TikTok, par exemple, tendent
à vous exposer avant tout à des contenus similaires à ceux que vous avez
déjà regardés, qui tendront donc à vous retenir le plus longtemps possible
sur la plateforme: c'est l'économie de l'attention. Les conséquences, en
termes de débat public, sont désastreuses: un grand nombre d'entre nous
ne sommes plus exposés qu'aux mêmes types de contenus, aux mêmes
opinions, aux mêmes analyses.”
“Le problème, c'est justement qu'avec les réseaux sociaux le débat public tend à
devenir de moins en moins contradictoire. Aujourd'hui, qui que nous soyons,
quoi que nous disions, nous pouvons être sûr d'être immédiatement
contredit par plusieurs dizaines, voire plusieurs milliers de personnes. Or, par
le jeu des bulles de filtres, les individus qui nous suivent risquent d'être fort
peu exposés à cette contradiction. D'où cette situation ubuesque: le débat
public semble n'avoir jamais été tout à la fois aussi virulent... et aussi peu
contradictoire! L'exemple le plus aigu de ce phénomène, c'est probablement
Donald Trump. Rarement un chef d'Etat aura été autant pris en flagrant délit
de mensonge, de manipulation, de fausse information... sans que cela ne
semble avoir le moindre impact sur ses supporters les plus fervents. Ils et
elles n'ont, tout simplement, jamais été véritablement exposés aux
contre-analyses et aux démentis.”
https://nouveau.europresse.com/Search/ResultMobile/0

contre-argument : Certes la majorité des R.S utilisent ce genre d'algorithme,


mais pas tjrs pour la plateforme X.
❖ Du même article “Sur X, en revanche, l'onglet « pour vous » semble
aussi, et peut-être même surtout, nous montrer des tweets très éloignés de
notre position. D'un point de vue marketing, c'est d'ailleurs totalement
compréhensible: les recherches en psychologie ont montré que
l'indignation était l'émotion générant le plus d'engagement. Or, là encore,
l'intérêt de X, c'est que les utilisateurs postent le plus possible, afin qu'ils
soient exposés au maximum de publicités. Et tant pis si cela doit se faire en
cultivant leur colère. Cela dit, ce réseau reste une exception.”
III. Manque de sécurité
1. cyberharcèlement → sentiment de danger dc. atteinte à la liberté
d’expression + santé de l’individus + sécurité
❖ Ouest-France : article de Jennifer CHAINAY « Le
cyberharcèlement, c’est faire face à un bulldozer » avec 3
témoignages, lundi 25 décembre 2023. - extrait de l’art et
du témoignage de Marie Peltier “Les premières attaques
remontent au début des années 2010, alors que la Syrie est plongée dans la
guerre. Un conflit sur lequel la spécialiste belge travaillait beaucoup à
l’époque. « J’ai été attaquée par des pro-Assad, des pro-dictatures, des
complotistes, et ce pendant des années », résume-t-elle”
https://nouveau.europresse.com/Search/ResultMobile/19

contre-argument : mise en place de lois pour plus de sécurité


❖ article de La Tribune (France), no. 7661 par Sylvain
Rolland “Filtre anti-arnaques, cyber-harcèlement, cloud :
les principales mesures de la loi barrot sur le numérique”
citation “Outre les sanctions pénales existantes, le texte introduit la notion
de bannissement des réseaux sociaux pour les personnes reconnues
coupables de cyberharcèlement. Cette peine, prononcée par le juge, peut
aller jusqu'à six mois de suspension, voire un an en cas de récidive. Une
mesure que le gouvernement espère dissuasive, la présence sur les réseaux
sociaux représentant une partie importante de la vie sociale pour les
nouvelles générations.”

Vous aimerez peut-être aussi