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Pourquoi voyager ?

- Pour des raisons professionnelles


- Pour étudier ex : ERASMUS, apprentissage des langues
- Pour aller voir sa famille
- Pour changer d’horizon
- Pour contempler la nature ex : S. Tesson, Dans les forêts de Sibérie
- Pour faire des rencontres
- Grands explorateurs : découvrir des nouvelles terres, commerce et culture

1. Aspect historique

- Hommes préhistoriques : nomades (sédentaires) : on voyage pour survivre


L’homme a toujours voyagé, cela fait partie de son mode de vie primitif

- Grands explorateurs :
13e Marco Polo
15e : C. Colomb
V de Gama
J. Cartier au 16e (Canada)

Pourquoi voyagent-ils ?
- Enrichir leurs connaissances/progrès
- Recherche de l’argent, cupidité (or)
- Apporter la civilisation à des peuples « sauvages » : religion, culture, savoirs
- Aspect missionnaire : annoncer l’évangile (voir le film : « Mission »)

- Voyage « « éducatif »

 Compagnonnage : faire le tour de France des « maîtres ». Moyen-Age à nos jours


 « Grand Tour » (né au 16e jusqu’au 18é) : tour de l’Europe. L’aristocratie européenne
voyageait dans les grandes villes d’Europe pour découvrir le patrimoine culturel et
architectural
- Pèlerinages
Moyen-age : St Jacques de Compostelle/ Mont St Michel : aller sur un lieu saint, approfondir
sa vie intérieure

- Regard sur les peuples que l’on découvre :


« Mythe du bon sauvage » : Rousseau, « l’homme est bon, c’est la société qui le corrompt »
Avoir un regard critique sur notre propre civilisation (Montaigne, Montesquieu)

2. Le voyage pour prendre du recul


Idée : le voyage permet de prendre du recul par rapport à nos mœurs, nos valeurs grâce à un
regard décentré. On quitte l’ethnocentrisme.
Ex : Montaigne, Les Essais.
Dans ce texte, Montaigne critique avec virulence la manière de voyager de ses contemporains
(Renaissance, 16e).
Deux critiques : ethnocentrisme (le fait de mettre sa culture au centre et de la considérer
comme supérieure aux autres. Les autres sont vus comme des « sauvages »). Le fait de
voyager sans s’ouvrir à la culture du pays, enfermés dans notre propre culture.

- Au 18e siècle, les philosophes, dans le but de critiquer les mœurs et la société européennes,
utilisent le regard étranger.
Par exemple, Montesquieu dans les Lettres persanes, fait parler des Persans qui constatent
l’étrangeté des mœurs parisiennes. De manière indirecte, Montesquieu critique la politique,
la monarchie, la religion.

3. Le voyage est un idéal, un appel à la liberté


S. Tesson, Dans les forêts de Sibérie
Le mythe américain
Baudelaire, « Invitation au voyage » : le voyage est un rêve, un idéal

Longtemps apanage d'une élite sociale, le voyage s'est désormais démocratisé. La


variété des moyens de transports, la baisse des coûts, la facilité de l'organisation du
voyage en ligne, clé en main, donnent au plus grand nombre l'opportunité de se
déplacer vers des destinations lointaines. Pourtant, tout le monde ne voyage pas : la
peur de l'inconnu, les risques éventuels, l'éloignement de l'environnement familier ou
encore les dépenses occasionnées peuvent freiner l'envie de partir.

Mais pourquoi voyageons-nous ? Certes, nous sommes parfois contraints de nous


déplacer pour des raisons professionnelles ou des motifs familiaux, mais le temps
des vacances est une invitation au dépaysement, à l'agrément et à l'exotisme, à la
découverte de l'ailleurs. Voyager, c'est alors prendre le large et, quand on part, on ne
revient pas toujours le même : le voyage est un rite de passage qui permet de faire
l'expérience de soi-même face aux autres, face à l'inconnu. Ainsi, les peintres ont
longtemps fait le voyage en Italie, les aristocrates ont eu leur Grand Tour et les
étudiants européens peuvent participer au programme Erasmus. Cependant s'agit-il
encore de la même conception du voyage ?

Aujourd'hui, le tourisme déplace des foules selon des itinéraires balisés, au mépris
des conséquences écologiques. La mondialisation des enseignes de commerce
abolit les différences géographiques et culturelles : le voyageur actuel est semblable
à certains contemporains de Montaigne qui, partout où ils vont « se tiennent à leurs
façons ». Peut-on véritablement parler de la découverte de nouveaux territoires
lorsqu'on ne fait que se délocaliser du même au même ? On se photographie devant
des monuments, des paysages ou des plats exotiques - selfies aussitôt mis en ligne
pour donner une image de soi qui suscite admiration et envie. Est-ce encore
voyager, que de voyager sans changer de regard, sans s'oublier soi-même pour
s'ouvrir aux autres ?
Idées principales :

- La démocratisation du voyage
- Les freins au voyage
- Pourquoi voyageons-nous
- Le touriste actuel est-il encore un voyageur

Mobilisation des connaissances

- L’ile des esclaves, Marivaux


- Jules Verne, Voyage au centre de la terre/ Le tour du monde en 80 jours
- Sylvain Tesson, Dans les forêts/
- Là-haut
- Indiana Jones
- Le seigneur des anneaux

Def voyage :

Le voyage est défini comme tout départ du domicile, avec retour à celui-ci et au moins une nuit
passée en dehors. Le motif ou la raison du déplacement peuvent être personnels ou professionnels.
Déplacement d'une personne qui se rend en un lieu assez éloigné.

1) Les bienfaits des vacances

1- Se resourcer
2- Partager avec les autres

2) Les inégalités face aux vacances

1- Données chiffrées : différence de salaire


2- Vacances -> travail, droit au repos

3) Les vacances sont une culture

1- Peurs (changement)
2- Vacances sont une culture

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