EXAMEN BLANC : CORRIGÉ DES QUESTIONS

Compétences linguistiques 20 points

1. - « on » et « les » sont des pronoms personnels.
« on » remplace la Gestapo ; « les » = « nos amis juifs »

2 - « sont emmenés » = présent (voix passive : les juifs sont emmenés

par la Gestapo)
- « s'est échappé » = passé composé (auxiliaire être au présent :
s'est + participe passé du verbe : échappé)

3.-ligne 1, c'est un présent d'énonciation : présent du moment de

l'écriture ( aujourd'hui)
- ligne 34, il s'agit d'un présent de vérité générale : présent vrai
pendant une longue période (des années 1900 à la fin de la Seconde
guerre mondiale).
On accepte aussi le présent d'énonciation (présent du moment de
l'écriture)

4. une proposition subordonnée relative commence par un pronom

relatif, elle comporte un verbe, un sujet
une proposition subordonnée relative complète un nom, un pronom ou
un GN qu'on appelle antécédent car il est placé avant la subordonnée
- « où on les envoie » (l.13)
S V
antécédent = « les régions lointaines et barbares »
- « qui était allée chercher une voiture pour la transporter » (l.17-
18) S V
antécédent = « une vieille femme juive »

- « qui visaient les avions anglais » (l.19) antécédent = « des tirs »

S V

5. Enoncé coupé de la situation d'énonciation : énoncé aux temps

du passé (imparfait, passé simple, plus-que-parfait), à la 3ème
personne, on ne peut pas trouver des indicateurs temporels comme
« aujourd'hui », « hier », « demain », mais de connecteurs comme « ce
jour-là », « la veille », « le lendemain »...

Ce jour-là, elle n'avait / n'avait eu que des nouvelles sinistres et

déprimantes à lui donner. Leurs nombreux amis juifs étaient / avaient
été emmenés par groupes entiers. Le Gestapo ne prenait pas
vraiment / n'avait pas vraiment pris pas des gants avec ces gens, on
les transportait / on les avait transportés à Westerborck, le grand camp
pour juifs en Drenthe, dans des wagons à bestiaux.
Compétences de compréhension
6. Ce texte a l'apparence d'une lettre, plusieurs indices le prouvent :
- la date
- la formule d'appel : « Chère Kitty »
- les pronoms de la première et deuxième personne
- les temps : présent, passé composé
- la formule de congé : « Bien à toi »
- la signature
7. a) Résumé des nouvelles racpportées à Anne : La Gestapo arrête de
nombreux juifs qu'elle envoie dans des camps. Ils sont transportés
comme des animaux. Dans ces camps, les conditions de vie sont
épouvantables : manque de nourriture, d'eau, promiscuité. Les juifs
sont rasés afin qu'on les reconnaisse et ne peuvent pas s'enfuir des
camps. Les soldats tentent de déserter car ils ont peur. La Gestapo
tue des civils en représailles d'actes de sabotages.
b) Ces nouvelles parviennent à Anne par la radio anglaise, Miep et
Bep.
c) Anne éprouve une grande tristesse « sinistres et déprimantes » ;
« bouleversée ». Mais elle ressent aussi de la haine envers le peuple
allemand « un peuple reluisant » = antithèse ironique.
8. Bertus est le fiancé de Bep, un soldat. (l.20 à 23)
9. « apatrides » est formé sur le radical patrie et le préfixe privatif -a
apatrides signifie sans patrie, sans pays.
10. « hostilité » est le contraire d’amitié, entente… (rappel : un
antonyme = mot de sens contraire)
11. Ce texte est une autobiographie car l’auteur, le narrateur et le
personnage sont la même personne. Anne Frank raconte à la
première personne son quotidien au présent. Elle exprime ses
sentiments : peurs, souffrances.

12. a) Cette image est un tableau peint par Félix Nussbaum. Sur ce
tableau, on voit un homme, juif, reconnaissable à son étoile. Il porte un
chapeau, peut-être pour se cacher. Dans sa main gauche, il tient un
passeport juif qu’il montre peut-être à la police. Il s’est représenté en
plan rapproché : on voit le haut de son manteau, sa tête et ses mains. Il
est entouré de murs qui traduisent l’oppression (un ghetto?). Les
nuages dans le ciel annoncent peut-être un malheur : son arrestation.
b) Ce tableau est un autoportrait : l’artiste s’est peint lui-même
comme le Journal d’Ann est une autobiographie.
Ces deux œuvres se situent à la même époque : seconde guerre
mondiale.
Ces deux œuvres parlent de l’antisémitisme, de l’exclusion du peuple
juif. Anne FranK et Félix Nussbaum sont juifs.