Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
NOTRE
HÉRITAGE
Derek Prince
ISBN 2-911537-63-7
Originally published in English as a series of audiotapes under
the title "Claiming our Inheritance" (RC022-RC023).
French translation published by permission of Derek Prince
Ministries International USA, P.O. Box 19501, Charlotte, North
Carolina 28219-9501, USA.
Copyright by Derek Prince. All rights reserved.
Copyright French translation May 2003 by DPM International.
All rights reserved.
Imprimé en France
CHAPITRE UN
6
Au sens grec littéral, c’est écrit "vendu sous le péché".
C’est une illustration prise du monde romain. Quand une
personne était vendue au marché aux esclaves dans le monde
romain, on disait qu’elle était vendue sous la lance parce qu’elle
était placée sur une tribune contre un poteau, et que, sur le
poteau au-dessus de sa tête, il y avait une lance attachée. Et
l’évidence qu’elle était vendue comme esclave, c’était qu’elle
l’était sous cette lance étendue. Ce que Paul veut dire, c’est qu’à
cause de notre péché, nous étions exposés comme esclaves dans
le marché aux esclaves de Satan. La lance exposée au-dessus de
notre tête, qui indiquait que nous étions à vendre, était le péché
que nous avions commis.
Quand quelqu’un était vendu comme esclave, ou
quand il l’était dans les temps anciens, il n’avait pas le choix de
l’occupation qu’il allait devoir faire. Certains devaient être
contraints à des travaux plutôt respectables, tels qu’intendants,
enseignants ou infirmiers, d’autres pouvaient être vendus pour
des occupations plus serviles ou immorales, telles que nettoyer
les toilettes ou même se prostituer. Celui qui était esclave
n’avait pas le choix. C’était uniquement celui de la personne à
qui il appartenait.
Il en est de même pour nous en tant que pécheurs. Par
nature, nous sommes tous esclaves de Satan; certains d’entre
nous sont de respectables pécheurs, alors que d’autres en sont
de moins respectables. Il n’y a aucune différence finale entre les
pécheurs respectables et les pécheurs non respectables. Ce qui
s’est passé quand Jésus est venu sur la terre, c’est qu’il est entré
dans le marché aux esclaves de Satan, a vu que nous étions à
vendre et a payé le prix pour nous racheter de la domination de
Satan et de son marché d’esclaves. Son sang précieux a été le
prix qu’il a payé. Dans Ephésiens 1:7, Paul nous dit:
7
Notre rédemption a été payée par le sang de Jésus qui
a obtenu le pardon de nos péchés. Il en a porté la peine à notre
place, afin que nous puissions être pardonnés et être ainsi
qualifiés pour hériter du royaume des saints dans la lumière.
Nous trouvons de nouveau cette affirmation dans 1 Pierre 1:17-
19, très beau passage de l’Ecriture:
8
CHAPITRE DEUX
De la malédiction à la bénédiction
11
C’est là la culpabilité universelle de l’humanité. Nous
n’avons pas tous commis tous les péchés spécifiques, ni des
meurtres ou l’adultère ou de tels péchés. Mais il y a un
problème dont nous sommes tous coupables, c’est que chacun
d’entre nous a suivi son propre chemin. C’est l’entêtement, la
désobéissance, la rébellion. C’est la racine du problème de
l’humanité, et c’est le problème que Jésus a traité par sa mort à
notre place sur la croix. "L’Eternel a fait retomber sur lui la
faute de nous tous." La rébellion et toutes ses mauvaises
conséquences sont tombées sur Jésus le jour où il a été cloué sur
la croix. Il nous faut comprendre qu’à travers toute l’histoire de
l’humanité, le péché et la désobéissance à Dieu ont toujours
conduit à la malédiction.
Le premier exemple dans l’histoire de l’humanité se
trouve dans Genèse 3, qui relate la tentation d’Adam et Eve par
le serpent, ce dernier étant le déguisement sous lequel Satan
s’est présenté, et la désobéissance qui a suivi. Quand celle-ci a
été dévoilée et que Dieu y a apporté son jugement, voici ce qu’il
a dit, et notez la répétition du mot "maudit":
12
Nous voyons qu’aussitôt que le péché est entré dans
l’espèce humaine, la malédiction a suivi. Celle-ci est descendue
sur le serpent et sur le sol. Le résultat pour Adam et Eve a été la
peine et la souffrance. Tout est dû à la malédiction apportée par
l’homme à cause de son péché.
Ce principe de la désobéissance envers Dieu,
entraînant la malédiction à sa suite, est encore plus manifeste
dans la loi de Moïse, que nous lisons dans Deutéronome 28. Ce
texte expose deux principes opposés. D’abord la bénédiction
vient sur nous si nous marchons dans l’humilité et l’obéissance
envers Dieu. Ensuite les malédictions viendront sur nous si
nous marchons dans l’entêtement, l’orgueil et la désobéissance
envers Dieu. Ces deux alternatives nous sont exposées très
clairement. Voici ce que dit Moïse dans les deux premiers
versets:
14
CHAPITRE TROIS
15
toutes ces malédictions viendront sur toi et
t’atteindront."
17
d’écouter et d’obéir à sa voix, et que la fin inévitable de ne pas
écouter et de ne pas obéir à la voix de Dieu est la malédiction.
Je vais brièvement vous faire la liste des malédictions
dans le domaine spirituel (le domaine intérieur, le domaine de
notre personnalité intérieure) qui résultent de la désobéissance à
Dieu telles qu’elles sont décrites par Moïse dans Deutéronome
28.
Dans le verset 20, Moïse dit que nous
expérimenterons la confusion dans tout ce que nous
entreprendrons. La première malédiction spécifique est la
confusion. Et je constate que le monde moderne en est rempli.
Dans le verset 28, Moïse mentionne la folie,
l’aveuglement. Ce sont là les conséquences de ne pas écouter la
voix de Dieu. Ce sont des malédictions.
Dans le verset 34, Dieu dit que nous serons dans le
délire à cause des choses que nous verrons de nos yeux. Nous
pouvons dire que la dépression mentale et émotionnelle est une
malédiction et qu’elle est la conséquence de la désobéissance
envers Dieu.
Avec l’expérience, j’ai remarqué que l’une des causes
les plus courantes, peut-être la cause principale, de confusion et
de dépression nerveuse, et je parle grâce à mon expérience
personnelle de centaines de cas, est l’implication dans
l’occultisme, dans des mauvaises relations spirituelles et dans
des activités qui sont interdites par la parole de Dieu.
Dans le verset 65, Moïse parle d’un cœur tremblant et
d’une âme défaillante, du fait de n’avoir aucun lieu de repos. Je
crois que nous pouvons résumer les conséquences spirituelles
de la désobéissance, ces malédictions spirituelles, en des termes
tels que confusion, frustration, agonie intérieure et tourment. Je
parle ici en tant que serviteur de Dieu qui est continuellement
en train d’aider les gens avec leurs problèmes. Ce sont des
situations que nous rencontrons en permanence dans la vie des
gens aujourd’hui: la confusion, la frustration, l’agonie intérieure
et les tourments.
18
Quelle est la bénédiction dans le domaine spirituel
résultant de l’obéissance? Naturellement, il existe beaucoup de
bénédictions; elles sont innombrables. Je pense toutefois
qu’elles peuvent être, en fait, résumées dans un seul et même
merveilleux mot, qui est le mot "paix". Dans Esaïe 53:5b, où le
prophète donne une image de l’échange qui a eu lieu quand
Jésus est mort sur la croix, il dit: "Le châtiment qui nous donne
la paix est tombé sur lui." Jésus a supporté la punition et le
jugement qui étaient dus à notre péché et à notre désobéissance
afin que nous puissions être réconciliés avec Dieu, et qu’en
étant réconciliés avec Dieu nous soyons délivrés de notre
agonie et de nos tourments, de la confusion et de la frustration,
et que nous puissions connaître la réalité d’une paix intérieure
profonde et stable. Je voudrais ajouter que, selon ma propre
expérience, je jouis maintenant continuellement de cette paix
profonde, et cela depuis de très nombreuses années. C’est une
réalité pour moi et non une théorie, une doctrine ou une
théologie.
Lisons deux autres passages des Ecritures du Nouveau
Testament qui nous parlent de cette paix. Commençons par
Romains 5:1:
20
CHAPITRE QUATRE
24
"Si un homme reçoit la circoncision pendant
le sabbat, afin que la loi de Moïse ne soit pas
violée, pourquoi vous irritez-vous contre
moi parce que j’ai rendu à la santé un
homme tout entier pendant le sabbat?"
28
Remarquez que, de même qu’abonder dans la
prospérité est une bénédiction, ne pas prospérer dans nos
entreprises est une malédiction. Moïse l’affirme de nouveau
d’une manière plus complète et plus frappante dans
Deutéronome 28:47-48, et ici la bénédiction et la malédiction
sont directement placées côte à côte:
31
"Mais Dieu est puissant pour faire abonder
toute grâce envers vous, afin qu’ayant
toujours en toutes choses tout ce qui suffit,
vous abondiez pour toute bonne œuvre…"
(version Darby)
32
CHAPITRE SIX
34
couvrent toutes deux les trois domaines principaux: spirituel,
physique et matériel; c’est "en tout".
En revenant à Galates 3:14, nous découvrons
cependant que Paul parle d’une bénédiction spécifique qu’il
distingue de toutes les autres. Il dit: "Et que, par la foi, nous
recevions la promesse l’Esprit." Le mot "Esprit" prend ici une
majuscule initiale, car c’est un titre du Saint-Esprit. En dehors
de toutes les promesses et de toutes les bénédictions qui nous
sont disponibles par la foi en Jésus, certaines se distinguent de
toutes les autres; c’est la promesse de l’Esprit. Ailleurs dans le
Nouveau Testament, Jésus en parle et il l’appelle: "La promesse
du Père." C’est la promesse spécifique et spéciale de Dieu le
Père pour ceux qui deviennent ses enfants par la foi en Jésus-
Christ.
La raison pour laquelle la promesse du Saint-Esprit
est distincte, c’est parce qu’elle est la clé ouvrant toutes les
autres bénédictions. Sans recevoir le Saint-Esprit, nous ne
sommes ni capables ni qualifiés pour entrer dans notre héritage.
Le Saint-Esprit est celui qui dispense l’héritage et nous le rend
disponible.
Lisons maintenant Jean 14:15-18, quand Jésus parle à
ses disciples, juste au moment où il est sur le point de les quitter
et de leur être enlevé physiquement; il leur dit: "Comme je
m’en vais, je vais vous envoyer quelqu’un d’autre qui prendra
ma place et restera avec vous." En fait, il dit: "Je ne suis resté
avec vous que pendant trois brèves années et demie, mais celui
qui va venir prendre ma place ne vous quittera jamais. Il sera
toujours avec vous." Cette autre personne que Jésus parle
d’envoyer, c’est le Saint-Esprit. Il lui donne ici un titre spécial,
l’Aide (ou, dans d’autres versions, le Consolateur). Voici ce que
Jésus dit:
37
c’est un luxe. Je pense que c’est une nécessité que le Saint-
Esprit puisse nous révéler les choses à venir.
Jésus dit également dans ce passage de Jean 16: "Il me
glorifiera." Souvenez-vous que le Saint-Esprit ne vient jamais
pour se glorifier lui-même ou pour parler de lui-même, mais
qu’il glorifie Jésus et nous révèle ce qu’il a lui-même entendu
dans le ciel. Il nous parle, à nous qui sommes sur la terre.
Jésus dit encore: "Il prendra de ce qui est à moi (c’est
Jésus qui parle) et vous l’annoncera." En d’autres termes, le
Saint-Esprit prend tout ce qui appartient légalement à Jésus, ce
qui est notre héritage, et nous le révèle. A travers le Saint-
Esprit, nous parvenons donc à connaître notre héritage en
Christ.
Nous pourrions le résumer par un mot clé employé
ailleurs dans le Nouveau Testament, dans 1 Jean 2:1. Le même
mot qui est traduit par "aide" dans Jean 14 l’est par "avocat" et
s’applique à Jésus. Ce que je veux souligner, c’est que le Saint-
Esprit devient notre avocat. C’est un terme juridique. C’est la
même expression que "représentant légal". Le Saint-Esprit est
notre meilleur avocat céleste qui nous a été envoyé pour que
nous ne soyons plus orphelins, et pour nous transmettre notre
héritage en Christ et nous montrer les conditions à remplir pour
entrer dans cet héritage. Il est notre avocat, notre représentant
légal. Voilà ce qu’il est venu faire pour nous.
38
CHAPITRE SEPT
40
Voyez-vous l’application pratique de cette histoire?
Abraham est le type même de Dieu le Père, Isaac de Dieu le
Fils, Rébecca de l’Eglise, et le serviteur du Saint-Esprit. En
tenant compte de ces données, je veux vous faire remarquer sept
points importants concernant la relation du serviteur avec
Rébecca, Abraham et Isaac.
41
6. Il est notre seule source d’information directe
concernant Dieu le Père et Dieu le Fils. Nous ne voyons
pas les autres personnes de la trinité, mais le Saint-
Esprit nous les révèle.
7. Il est le seul qui va nous guider dans ce monde vers la
rencontre de notre Epoux céleste.
44
CHAPITRE HUIT
J’ai déjà dit que Dieu nous a déjà donné tout ce dont
nous pourrions avoir besoin. Parvenu à ce stade, vous pourriez
dire: "Eh bien, si Dieu a déjà donné, je ne le vois pas! Des
besoins dans ma vie ne sont pas pourvus, et pourtant je suis un
croyant et je fais de mon mieux pour marcher dans la voie
chrétienne, pour servir Dieu et faire partie du peuple de Dieu."
Justement, voilà la clé du problème. C’est quelque chose que le
Saint-Esprit m’a révélé il y a des années et cela a été d’une
importance capitale pour mes progrès spirituels personnels. Où
se trouvent toutes choses? Si Dieu a déjà tout donné, pourquoi
ne le voyons-nous pas? Eh bien, la réponse est dans l’épître de
Pierre:
47
"… par lesquelles (c’est-à-dire la gloire et la
vertu de Jésus) Dieu nous a donnés les très
grandes et précieuses promesses…"
51
Moïse, cela n’a pas été pas un désastre, mais un préliminaire
nécessaire à l’étape suivante.
Je crois que nous le trouvons dans notre vie
spirituelle. Je pense même qu’il s’agit de quelque chose comme
le cycle des saisons. A la fin de l’été, il y a l’automne, puis
l’hiver qui est un temps de mort. Après la mort de l’hiver vient
la fraîcheur et le renouveau du printemps. Je crois qu’il y a
quelque chose de similaire dans notre vie. J’ai remarqué que,
lorsque Dieu met quelque chose de nouveau devant moi,
quelque chose d’ancien doit d’abord mourir avant que je puisse
entrer dans la nouvelle étape.
Un autre point est que Dieu demande à tout le peuple
de traverser. C’est tellement différent de nos églises
contemporaines dans lesquelles nous pensons que tout ne va pas
trop mal quand nous obtenons cinquante pour cent des voix.
Mais Dieu, quand il traite ici avec son peuple, dit qu’aucun
d’entre eux ne doit rester en arrière. Ils doivent tous traverser.
Je suis persuadé que quelque chose de similaire attend le peuple
de Dieu dans les années qui viennent, que tous ceux voulant
appartenir au peuple de Dieu et à son héritage devront traverser.
Je veux aussi que vous remarquiez le temps des
verbes que Dieu utilise. Dans le verset 2, il utilise le présent:
"Le pays que je donne aux Israélites", puis dans le verset 3, il
utilise le passé: "Je vous l’ai donné." Voici la leçon. Une fois
que Dieu a dit: "Je vous le donne", il n’a plus besoin de le
donner une nouvelle fois. A partir de là, aussi loin que cela
concerne Dieu, c’est donné. Quand Dieu dit: "Je donne", c’est
fait. Après, c’est: "J’ai donné." Cela a été donné.
A partir de cet instant, Dieu avait donné un droit légal
sur le pays tout entier, mais son peuple n’avait pas encore
expérimenté la posession du pays. Il ne possédait pas plus du
pays qu’avant que Dieu ait parlé. Je veux que vous remarquiez
ce point. Il y a une différence entre le droit légal et la
possession effective de ce que Dieu nous a promis. Je pense que
c’est très important pour nous en tant que chrétiens. J’ai
quelquefois fait le commentaire que, si Israël avait été comme
52
certains chrétiens, après que Dieu lui a dit dans le verset 3: "Je
vous ai donné le pays tout entier", il se serait aligné sur la rive
est du Jourdain, aurait regardé vers l’ouest le pays et aurait dit:
"C’est tout à nous." Eh bien, cela aurait été vrai légalement,
mais pas expérimentalement. Les Cananéens dominaient
toujours le pays. Pensez à vous rappeler ce principe qui émerge
du livre de Josué: c’est une chose d’avoir le droit légal, c’en est
une autre d’avoir la possession effective.
Regardons au processus concret par lequel le peuple
d’Israël est entré dans le pays. Les deux premiers succès ont
tenu du miracle. Un miracle a ouvert le chemin qui lui a permis
de traverser le Jourdain et, par le moyen d’un autre miracle, il a
pris possession de la ville de Jéricho. Mais après ces deux
miracles, les Israélites ont dû combattre pour tout le reste. Le
seul moyen qu’ils avaient de prendre possession de façon
effective, c’était de poser leurs pieds sur le sol qu’ils voulaient
prendre. Dieu leur a dit: "Tout lieu que foulera la plante de vos
pieds, c’est à vous en pratique, et pas seulement légalement."
C’est un parallèle étroit avec nous, quand nous
réclamons notre héritage dans le Nouveau Testament. Il est
assez intéressant de voir que le nom hébreu de "Josué" est le
même dans la langue originale que le nom de "Jésus". Ce ne
sont que deux formes différentes du même nom. Cela nous
donne l’image suivante. Dans l’Ancien Testament, sous un
leader nommé Josué, Dieu a conduit son peuple dans une terre
promise; dans le Nouveau Testament, sous un leader nommé
Jésus (qui est le même nom), Dieu conduit son peuple dans une
terre de promesses. Voyez-vous la différence? Dans l’Ancien
Testament, l’héritage était une terre promise. Dans le nouveau
Testament, l’héritage est une terre de promesses.
Voilà pourquoi l’exemple de Josué et des Israélites
entrant dans leur héritage s’applique de façon très claire et
pratique aux chrétiens entrant dans leur héritage. Quand nous
naissons de nouveau et devenons légalement enfants de Dieu,
nous devenons alors héritiers de tout ce que Dieu a. C’est ce
que Paul dit dans Romains 8:16-17:
53
"L’Esprit lui-même (le Saint-Esprit) rend
témoignage à notre esprit que nous sommes
enfants de Dieu."
56
CHAPITRE DIX
59
donne la gloire qui lui est due. L’incrédulité vole Dieu de la
gloire qui lui est due.
Quelqu’un a calculé qu’il existe environ huit mille
promesses de Dieu dans la Bible, et toutes nous sont
disponibles quand nous en avons besoin; cependant nous
n’avons pas besoin de les avoir toutes à un moment particulier.
A un moment donné, il nous faut mettre la main sur une
promesse particulière qui représente la provision de Dieu pour
notre besoin dans cette situation particulière. C’est pourquoi je
résume 2 Corinthiens 1:20 ainsi: "Chaque promesse qui
correspond à ma situation et qui rencontre mon besoin est pour
maintenant." Surtout souvenez-vous que l’objectif final est la
gloire de Dieu. Les promesses sont toutes pour la gloire de
Dieu.
Je veux maintenant souligner un point que beaucoup
de chrétiens négligent. La plupart des promesses de Dieu sont
conditionnelles! En d’autres termes, dans la plupart des cas,
mais pas toujours, quand Dieu donne une promesse, il dit à son
peuple: "Si tu fais ça et ça, alors je te ferai ça et ça." Nous
n’avons pas le droit de réclamer la promesse tant que nous
n’avons pas rempli la condition.
Un bon exemple en est la promesse des bénédictions
dont j’ai parlé au début de cette étude. Nous avons étudié dans
Deutéronome 28 toute la liste des bénédictions, et il faut nous
rappeler que les conditions débutent avant tout par: "Si tu
écoutes attentivement la voix de l’Eternel, ton Dieu…" Si nous
n’écoutons pas la voix de l’Eternel, nous n’avons aucun droit
scriptural de réclamer ces bénédictions. Nous devons remplir
les conditions de Dieu.
Une autre chose que nous avons besoin de réaliser et
qui est aussi très importante, c’est que l’accomplissement des
promesses de Dieu ne dépend pas de nos circonstances, mais de
nous si nous remplissons les conditions de Dieu. En d’autres
termes, il nous faut fixer les yeux sur les conditions et être
certains de les remplir. Il ne faut pas que nous soyons
influencés par les circonstances. Ce qui arrive souvent au
60
peuple de Dieu, c’est qu’un croyant trouve une promesse dont il
a besoin et commence à la proclamer. Il regarde ensuite aux
circonstances et remarque que celles-ci lui sont complètement
défavorables. Il en conclut alors quelque chose comme: "Eh
bien! c’est vrai, Dieu a fait la promesse, mais ce n’est pas une
situation dans laquelle il peut l’accomplir." C’est totalement
faux! C’est là où beaucoup d’entre nous perdent leur héritage.
Reprenons l’exemple d’Abraham. Dieu lui a promis
un fils sorti de ses entrailles, qui sera son héritier. Il avait atteint
l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans et toujours pas de fils. Il a
essayé par lui-même et tout ce qu’il a obtenu a été Ismaël, qui
ne devait pas être l’héritier. Pourquoi Dieu a-t-il permis
qu’Abraham atteigne l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans avant
d’accomplir sa promesse? Pourquoi Dieu permet-il souvent que
nous atteignions un stade où tout semble impossible avant qu’il
vienne accomplir les promesses que nous attendons? Je crois
qu’il y a deux raisons pratiques (bien sûr, il peut y en avoir
beaucoup d’autres). Avant tout, nous nous débarrassons de
notre propre assurance. Nous parvenons à un point où nous
savons que, si cela doit être fait, Dieu est le seul qui pourra le
faire. C’est là où Abraham en est arrivé. Il savait que son propre
corps était, du point de vue de la procréation, mort. Il savait que
le ventre de Sarah était mort. Il savait qu’il n’y avait plus de
possibilité naturelle pour que la promesse se réalise. C’est
pourquoi il devait garder les yeux fixés uniquement et
exclusivement sur Dieu. Personne d’autre ne pouvait le faire,
sauf Dieu.
Une autre raison est que, je pense, quand cela se
produit, toute la gloire revient à Dieu. Souvenez-vous que c’est
l’objectif des promesses que Dieu soit glorifié. Quand il y a la
possibilité pour nous de le faire par nous-mêmes, alors nous
pouvons en retirer de la gloire; quand nous en arrivons à un
point où nous savons que nous en sommes incapables et que
nous avons perdu toute assurance, alors toute la gloire va
entièrement à Dieu.
61
Je voudrais finir ce livre en vous encourageant à faire tout votre
possible pour réclamer votre héritage en Christ. Ce n'est ni
présomptueux, ni arrogant. David dit, dans le Psaume 116:13-
14: "Comment rendrai-je à l'Eternel tous ses bienfaits envers
moi? J'élèverai la coupe des délivrances, et j'invoquerai le nom
de l'Eternel." Nous ne pouvons mieux honorer Dieu, qu'en
entrant pleinement dans ce qu'il a payé pour nous, d'un prix si
élevé. Donc, réclamons notre héritage! Que Dieu vous bénisse.
62
SOMMAIRE
63
Du même auteur:
Bénédiction ou malédiction: à vous de choisir!!
Ils chasseront les démons
Le chemin dans le saint des saints
Perles de la Parole
Le remède de Dieu contre le rejet
Prier pour le gouvernement
Les actions de grâces, la louange et l'adoration
Votre langue a-t-elle besoin de guérison?
Le flacon de médicament de Dieu
Le mariage: une alliance
Dieu est un Faiseur de mariages
Le plan de Dieu pour votre argent
L'échange divin
La série des fondements de la foi, vol. 1, 2 et 3
Le Saint-Esprit, oui! Mais...
La destinée d'Israël et de l'Eglise
La sorcellerie, exposée et vaincue
La barrière du non-pardon
Comment trouver le plan de Dieu pour votre vie
Si vous désirez le meilleur de Dieu
Les accords de la harpe de David
Les eaux amères de la vie
L'identification
Rendez-vous à Jérusalem
Qui est le Saint-Esprit?
Et autres.