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6990712-2020/
#### **Bobcat Compact Excavator E35 Service Manual 6990712 2020** **Bobcat
Compact Excavator E35 Service Manual 6990712 2020** Size: 32.1 MB Format:
PDF Language: English Brand: Bobcat Type of Machine: Compact Excavator Type
of Manual: Service Manual Model: Bobcat E35 Compact Excavator Part Number:
6990712 Series Number: S/N AR1K11001 & Above Date: 2020 Number Of Page:
902 Pages Content: FOREWORD SAFETY AND MAINTENANCE HYDRAULIC
SYSTEM UNDERCARRIAGE UPPERSTRUCTURE AND SWING SECTION
ELECTRICAL SYSTEM AND ANALYSIS ENGINE SERVICE HEAliNG,
VENTILATION AND AIR CONDITIONING (HVAC) SPECIFICATIONS
ALPHABETICAL INDEX
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«Et pour la première fois depuis qu'il n'était plus entouré que de
ses bourreaux, des larmes vinrent mouiller ses paupières... Je ne
vous le rendrai pas, je le sais; mais je n'y épargnerai rien.»
«... Je conçois fort bien que ces affreux détails vous attachent, lui
répondait le roi, et pour vous satisfaire, j'y vais revenir. Votre
malheureux père n'a rien laissé par écrit à l'abbé Edgeworth, et cela
n'est pas étonnant. Résigné depuis longtemps à la mort, il ne se
flattait pas d'avoir le secours d'un prêtre catholique, vous l'avez
certainement su. D'ailleurs, la preuve en est dans son testament.
D'après cette triste idée, il avait fait des dispositions dont je vais
vous parler tout à l'heure, et lorsqu'il obtint de voir l'abbé
Edgeworth, il n'eut plus à l'entretenir que de son salut éternel. Ce
qui regardait le monde, il le confia à M. de Malesherbes. En voici la
preuve dans l'extrait littéral d'une lettre que ce dernier m'écrivit peu
de temps après:
«J'ai vu le roi dans les derniers jours de sa vie; c'est même moi
qui ai eu la douloureuse fonction de lui annoncer le jugement qui
venait d'être rendu en ma présence.
«Vous voyez clairement par cette lettre qu'il ne faut pas confondre
les sentiments et les volontés dont M. de Malesherbes parle, avec le
testament qu'il cite lui-même un peu plus haut. Reste à savoir si ce
précieux dépôt n'a pas péri avec celui qui en était chargé. J'aime à
me flatter que non. Quoique le reste de la lettre prouve qu'il ne
s'attendait pas au sort qui lui était réservé, il ne pouvait se
dissimuler les dangers qu'il courait, et puisqu'il a pu sortir de Paris et
aller habiter chez lui, nous pouvons espérer aussi qu'il a pu mettre
son dépôt en sûreté. Je dois dire cependant que je n'en ai eu depuis
aucune autre connaissance. Mais cela ne m'effraye pas beaucoup.
De sa famille, tout ce qui habitait la France et avait alors l'âge de
raison, a péri avec lui. Ainsi personne n'a rien pu dire; mais il avait
sûrement d'autres confidents dans la classe subalterne, et c'est sur
eux que je compte pour tout retrouver un jour.
Leur tour ne devait venir qu'à sept ans de là[36]. Mais le roi ne
pouvait prévoir que leur séparation dût se prolonger si longtemps. Et
puis, en attendant leur réunion, que, malgré tout, il persistait à
croire prochaine, il avait en perspective, pour lui faire prendre
patience, le mariage de «ses enfants», auquel il ne supposait plus
d'obstacles, maintenant qu'il avait auprès de lui ce jeune duc
d'Angoulême qu'on vient de voir entrer en scène.[Lien vers la Table des
Matières]
IV
FIANÇAILLES D'EXIL
Son départ avait été fixé au 3 mai. Le duc de Berry, qui retournait
à l'armée, devait voyager avec lui jusqu'à Leipzig. Dans cette ville,
les deux frères se sépareraient. Le cadet et les gentilshommes qui
l'accompagnaient se rendraient en droiture à l'armée, tandis que
l'aîné, suivi du comte de Damas, se dirigerait vers Prague, en
gardant «le plus strict incognito». Le comte de Damas devait
emporter, avec une lettre du comte de Saint-Priest pour Mme de
Chanclos, compagne de la princesse, des instructions écrites par le
roi, lesquelles prévoyaient toutes les difficultés qui pourraient se
produire à Prague, et même un refus de Mme de Chanclos d'autoriser
l'entrevue sans avoir pris les ordres de l'Empereur:
«Il serait ridicule qu'il y arrivât la paix faite, écrivait-il à son frère,
cela pourrait même faire tenir des sots propos. Il a fait acte de
bonne volonté en partant d'Édimbourg au moment où il l'a pu,
lorsqu'on croyait bien plus à la guerre qu'à la paix; c'en est assez;
plus serait trop. Mais si l'Angleterre sauve l'armée d'un licenciement
et lui redonne de l'activité, je ne retiendrai pas notre enfant; vous
pouvez vous en fier à mon amour pour lui... Quant à Berry, j'ai
pensé que cet événement ne faisait que lui imposer plus strictement
le devoir d'aller rejoindre ses compagnons d'armes, et il est parti
cette nuit avec le comte de Damas, que j'ai pensé qu'il lui serait bien
plus nécessaire à l'armée qu'à son frère, qui reste ici entre l'abbé
Marie et moi. Cette séparation des deux frères a cruellement amorti
la joie que m'avait causée leur réunion dans mes bras... J'ai
demandé que ma nièce restât à Prague pour lui épargner l'aspect de
républicains, et je crois qu'il est temps de songer plus sérieusement
que jamais au mariage. Vous sentez bien que j'ai dû rompre le
voyage de mon neveu auprès d'elle.»
«Après vous avoir rassurée sur ce point, je dois vous avouer que
j'ai été véritablement peiné de ne pas trouver dans votre lettre un
billet pour votre cousin; je sens bien que vous étiez pressée de faire
partir l'estafette, mais quelques lignes sont bientôt écrites. La
retenue est sans contredit la première vertu de votre sexe et de
votre âge. Mais tout doit avoir ses bornes, et, aux termes où vous
êtes, la froideur ne peut que l'affliger hors de propos. J'espère que
cet oubli ou cette négligence sera bientôt réparé. Songez que voici
plus que jamais le moment de jeter les fondements de votre
bonheur futur, qu'il est juste de payer un peu les tendres sentiments
que vous inspirez si légitimement, et soyez sûre que vous vous
trouverez bien de suivre les conseils que mon âge, ma tendresse et
nos malheurs me mettent en droit de vous donner.»
«Sans mettre Paul sur la même ligne que sa mère, il faut pourtant
convenir que de tous les souverains, c'est le seul qui ait conservé de
l'honneur. Il a de la fierté et de la sensibilité. L'une l'a porté à me
traiter de roi, l'autre a ému son âme en faveur d'une union que je
dirais encore, n'y fussions-nous pour rien, qui sera la plus
intéressante qu'on ait jamais vue. C'est sur lui que porte ma petite
espérance pour avoir un asile.
«D'un autre côté, l'évêque de Nancy mande qu'il sait de bonne
part que l'Empereur travaille de lui-même à m'en faire avoir un; c'est
un écoute s'il pleut, et, si on me l'offrait, il faudrait encore me dire:
Timeo Danaos. Cependant il est possible que ce grillon ait par
hasard un mouvement de pudeur, et il faut le voir venir. Mais je
compte plus sur ce qui pourra venir de Russie, que sur ce qui
viendrait de Vienne.»