Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
https://manualpost.com/download/merlo-multifarmer-mf34-7-34-9-service-manual-
mechanic-manual-hydraulic-electrical-diagram-de/
**Merlo Multifarmer MF34.7 - 34.9 Service Manual, Mechanic Manual, Hydraulic &
Electrical Diagram DE** Size: 355 MB Format: PDF Language: Deutsch Brand:
Merlo Type of machine: Telescopic Handler, TeleHandler Type of document:
Service Manual, Mechanic Manual, Hydraulic & Electrical Diagram Model: Merlo
Multifarmer MF34.7 - 34.9 Telescopic Handler Contents: **Bedienung** MA00747 -
MF34.7CS-CVTRONIC-Instr (DE).pdf **Elektrik** Elektrofunktionsschemen
73699-3 TF MODULAR V3 2018 SAV.pdf Elektrofunktionsschema MF34
(73699_3).pdf Fehlermeldungen Fehlercodes Modulsystem V1.25.0
(MD-CODER.01).pdf **Fahrantrieb** Diagnosesoftware HydraTecno V.2.6.0
(MD-HYDTEC.03).pdf Hydrostatischer Fahrantrieb MF34 (MI-IDMF34.01).pdf
**Hydraulik** Hydraulikschema MF34 (75444_2).pdf Hydraulische Anlage MF34
Bucher HDS34 (MH-HYDMF34.01).pdf **Mechanik** Differentiale
(MREVDIFF.04).pdf Getriebe Standard und CVT(MREVGBOX.04).pdf
Reduktionsgetriebe (MREVRIDU.05).pdf Zapfwellengetriebe (GM-PTOTF.01).pdf
**Wartung** Planmäßige Wartungseingriffe MF34 (MP-MF34.01)
Download all on: manualpost.com.
C'est surtout dans les peintures sur verre représentant des personnages
d'une grande dimension qu'apparaît d'une manière évidente la science
d'observation des peintres verriers. Il ne nous reste pas,
malheureusement, de figures du XIIe siècle à une échelle au-dessus de
la taille humaine; mais, du XIIIe siècle, on en possède un grand nombre
dans les verrières de Bourges, de Chartres, d'Auxerre, de Reims, et ces
figures sont traitées avec cette connaissance approfondie des effets de
la lumière sur des surfaces translucides colorées. Souvent dans ces
personnages de dimension colossale, pour les nus comme pour les
draperies, les demi-teintes n'existent pas. La grisaille est presque
opaque, et n'acquiert un peu de transparence que vers les bords des
touches d'ombre. On peut citer parmi les plus anciennes figures d'une
grande dimension, un certain nombre de fragments du choeur de
l'église abbatiale de Saint-Rémi de Reims. Beaucoup de ces vitraux
datent de l'époque de la construction du choeur, c'est-à-dire de la fin du
XIIe siècle ou des premières années du XIIIe. Ces verrières, qui, à
plusieurs reprises, ont été fort maladroitement remises en plomb avec
des interpositions de panneaux, furent exécutées évidemment par des
maîtres d'un talent consommé. Plusieurs fragments sont d'un beau
caractère et conçus avec une adresse rare pour produire à distance un
effet complétement satisfaisant.
Nous avons eu entre les mains une de ces têtes, qui était déposée avec
d'autres panneaux dans les greniers du presbytère, et nous en donnons
la copie (fig. 22 ter, A), au cinquième de l'exécution. Le masque est
composé de huit morceaux pris dans un verre pourpre chaud. Les yeux
sont coupés dans du vert blanc verdâtre; les cheveux, dans un verre
pourpre violacé. La couronne est jaune, avec pierres bleues et rouges.
Elle est complétement couverte d'une teinte de grisaille, et les clairs
sont enlevés au style, conformément au procédé du XIIe siècle. À la
distance de 20 mètres, cette tête, d'une exécution si brutale, prend un
tout autre caractère. Ce sont les traits d'un jeune homme à la barbe
naissante. Nous présentons cette apparence, figure 22 ter, B.
Le plomb qui, du coin de l'oeil droit, rejoint l'aile du nez, disparaît
entièrement en passant sur les grandes lumières, et ne fournit qu'une
légère demi-teinte à ses points de contact avec les ombres. La touche
violente du nez du côté du clair passe à l'état de demi-teinte se perdant
vers l'extrémité inférieure. Le sourcil de l'oeil droit s'adoucit grâce au
filet clair qui passe dans l'ombre. La bouche se modèle avec une
douceur toute juvénile, ainsi que le menton. Quant à la couronne, elle
semble, grâce à ces enlevures déliées, un joyau modelé avec la plus
exquise délicatesse.
Voici (fig. 23) un panneau tiré d'une des verrières de cette cathédrale
de Bourges, et qui représente le martyre de saint Étienne. Il est difficile,
dans un petit espace, de mieux exprimer, par la composition, la scène
de la lapidation du saint. Les gestes sont exprimés avec une vérité
absolue. Les personnages, cependant, conformément à notre
précédente observation, se détachent autant que possible sur le fond,
tout en formant groupe. Le dessinateur ne s'est pas astreint d'ailleurs à
rester dans les limites du cadre, il les franchit; ce qui contribue encore à
donner plus de vivacité à la scène. Plus rien d'archaïque dans les plis;
leur dessin est fidèlement interprété d'après la nature. Les vêtements
sont ceux du temps, et abandonnent les traditions byzantines encore si
marquées dans les draperies des personnages sculptés et peints vers la
fin du XIIe siècle.
Encore cet exemple, que nous avons choisi exprès, est-il de ceux qui se
rapprochent le plus de la forme réelle. Mais en voici un autre (fig. 26)
qui est bien mieux dans la donnée de la peinture translucide. La
courbure exagérée de l'index, la grosseur de l'extrémité du pouce, sont
observées pour accuser le geste et pour contraindre la lumière à faciliter
la compréhension de la forme. C'est grâce à l'emploi de ces procédés
que les sujets de nos vitraux légendaires du XIIIe siècle, généralement
d'une très-petite dimension, sont si visibles, que les scènes se peuvent
lire, et que les personnages qui les composent semblent prendre vie,
qu'ils sont en action. Il nous est arrivé fréquemment de toucher du
doigt des panneaux qui, à distance, produisent un excellent effet, et
d'être surpris des moyens employés par les artistes verriers pour obtenir
cet effet, des exagérations, des tricheries qu'ils se sont permises. Les
figures qui paraissent les plus parfaites sont, vues de près, d'une
étrangeté singulière, au point de vue du dessin rigoureux. Des parties
de ces figures sont d'une maigreur hors de toute proportion, d'autres
sont dessinées avec exagération; des gestes sont forcés jusqu'à
l'impossibilité, des traits accusés jusqu'à la charge. Le panneau de
Bourges que nous donnons fig. 17 et 20, et dont l'aspect est excellent à
distance, présente de près tous les moyens d'exécution forcés que nous
signalons. La tête, figure 20, est, sous ce rapport, une des oeuvres les
plus intéressantes à étudier. Il fallait une longue pratique de ces effets
de la lumière et de la distance pour en arriver à cette exagération de la
forme, à ces hardiesses justifiées par l'effet obtenu. Il est clair que plus
les sujets sont compliqués et les scènes vives, plus les artistes ont du
recourir à ces procédés qui consistent à jouer avec la lumière pour
obtenir un effet voulu; car dans les figures d'une composition simple ils
sont restés bien plus près de la réalité.
Le personnage que nous donnons ici (fig. 27) est dans ce dernier cas
363. La peinture sur verre est le tracé A, l'apparence à distance est le