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Manitou Work Platforms 160ATJ 180ATJ Repair Manual 10-8-17-M.95EN 09.

2005

Manitou Work Platforms 160ATJ


180ATJ Repair Manual 10-8-17-M.95EN
09.2005
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**Manitou Work Platforms 160ATJ 180ATJ Repair Manual 10-8-17-M.95EN


09.2005** Size: 26.4 MB Format: PDF Language: English Brand: Manitou Type of
Machine: Work Platforms Type of Manual: Repair Manual Model: Manitou 160ATJ
Work Platforms Manitou 180ATJ Work Platforms Date: 2005 Number of Page: 406
Pages Part Number: 10-8-17-M.95EN
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Le Remerciment de Corneille «A Monseigneur l'Eminentissime
Cardinal Mazarini» occupe les pp. 5-7 de la 3e partie. La 1re partie
(pp. 51-53) en contient la traduction latine, signée en toutes lettres:
Abrahamus Remius, Poëta Regius. Voy. ci-dessus, nos 32 et 146.
. La || Theologie || des Saints, || où sont representez || les Misteres &
les Merueilles || de la Grace. || Par le R. P. Claude Delidel, || de la
Compagnie de Iesus. || A Paris, || Chez Iean Henault, Libraire-Iuré,
|| rue S. Iacques, à l'Ange-Gardien. || M.DC.LXVIII [1668]. || Auec
Approbation, & Priuilege du Roy. In-4 de 8 ff., 506 et 424 pp.
Collation des feuillets prélim.: titre;—3 pp. pour la dédicace «A
Monseigneur l'Eminentissime Cardinal de Retz»;—3 pp. pour
l'hommage poétique de Corneille à l'auteur;—3 ff. pour la Table et
l'Errata;—1 f. pour la Permission, les Approbations et le Privilége.
Le privilége, daté du dernier jour de novembre 1666, est accordé
pour cinq ans à Jean Hénault; l'achevé d'imprimer est du 16 janvier
1668.
La pièce de Corneille se compose de six strophes de dix vers
intitulées: Au R. P. Delidel, de la Compagnie de Jesus, sur son Traité
de la Théologie des Saints. On lit à la fin: Par son tres-obligé
Disciple, Pierre de Corneille. Quod scribo, et placeo, si placeo, omne
tuum est.
. Caroli de la Rve || e || Societate Iesv, || Idyllia. || Rothomagi, || Typis
Maurrianis, || In officina Richardi Lallemant, prope Collegium. ||
M.DC.LXIX [1669]. In-12. de 88 pp.
Ce recueil comprend les pièces suivantes:

1o Ad clarissimum virum P. Cornelium, tragicorum principem, épître


composée de 157 vers et datée de Rouen, des calendes de juin
1669;

2o Regi post Belgicam expeditionem an. M.DC.LXVII. Epinicium.


3o Les Victoires du Roy en l'année M.DC.LXVII. De la traduction de
M. Corneille. Voy. no 151;
4o Annæ Austriacæ Reginæ Christianissimæ Epicedium;

5o-9o Cinq Emblèmes héroïques dont le troisième est intitulé: Ad


clarissimum virum Petrum Cornelium in obitu Caroli filii;

10o-14o Cinq Paraphrases horatianæ;

15o Sonnet de Benserade sur l'embrasement de Londres;

16o Traduction latine, par le P. de la Rue;

17o Au Roy sur la Conqueste de la Franche-Comté [par P. Corneille].


Voy. nos 153-155;

18o Idem latine ab eodem authore P. Cornelio;

19{0}-21o Trois petites pièces latines sur le même sujet, par le P. de


la Rue et deux autres auteurs.
M. Ballin a donné la description de ce recueil, d'après un exemplaire
appartenant à M. Thomas, de Rouen (Précis analytique des Travaux
de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, année
1850, in-8).
. Caroli de la Rve e Societate Iesv, Idyllia. Parisiis, 1670 (?), in-12.
Cette seconde édition n'est citée nulle part, mais elle doit exister.
. Caroli de la Rue || e || Societate Jesu, Idyllia. || Tertia Editio auctior. ||
Parisiis, || Apud Simonem Benard, via Jacobæâ, || è regione collegij
Claromontani socie- || tatis Jesu. || M.DC.LXXII [1672]. || Cum
Priuilegio Regis. In-12 de 108 pp. en tout.
Dans cette édition, les Emblemata heroica sont au nombre de 7; il y
a de plus à la fin du volume trois odes religieuses, dont l'une en
français et en latin.
La p. 108 contient un extrait du privilége accordé pour cinq ans à
Simon Benard, à la date du 29 décembre 1671. On lit à la fin: Edito
perfecta est die 15. Ianuarij 1672.
. Caroli Ruæi || e Societate Jesu || Carminum || Libri quatuor || Ad
celsissimum Principem || Ferdinandum || Episcopum ||
Monasteriensem et Paderborniensem. || Lutetiæ Parisiorum || Apud
Simonem Benard, viâ Jacobæâ || è regione collegii Claromontani
Soc. Jesu. || M.DC.LXXX [1680]. || Cum Privilegio Regis. In-4 de 5 ff.
et 283 pp.
Belle édition qui mériterait d'être recherchée aujourd'hui. Les
feuillets prélim. comprennent un grand frontispice gravé par
Edelinck; le titre; un portrait de l'évêque de Paderborn, peint par
Michelin et gravé par Edelinck; 2 ff. pour la dédicace et le faux-titre.
Le privilége, daté du 14 décembre 1679, cet accordé pour vingt ans
à S. Benard.
. Caroli Ruæi e Societate Jesu Carminum Libri quatuor. Editio quinta.
Lutetiæ Parisiorum, Apud Viduam Simonis Benard, via Jacobæâ è
regione Collegii Soc. Jesu. M.DC.LXXXVIII [1688]. Cum Privilegio
Regis. In-12 de 233 pp.
Cette édition des œuvres du P. de la Rue, sous le nom de Carmina,
se divise, comme la précédente, en 4 livres; le premier porte le titre
de dramaticus, le second de panegyricus, le troisième de symbolicus,
le quatrième de miscellaneus. On y retrouve toutes les pièces citées
plus haut.
Il en existe une réimpression publiée à Anvers, en 1693, in-12.
. Caroli Ruæi e Societate Jesu Carminum Libri quatuor. Editio sexta.
Lutetiæ Parisiorum, 1754. In-12.
. Les Fontaines || de Paris. S. l. n. d. [Paris vers 1670], in-12 de 12 pp.
Ce petit recueil, dont nous (avons) vu un exemplaire à la
Bibliothèque nationale (V. 2715 A.), n'a qu'un simple titre de départ;
il renferme les vers de Santeul sur les fontaines de Paris, avec leurs
traductions par Corneille, du Périer et Charpentier, puis les épîtres de
Santeul à Cl. Pelletier et à Henri Fourché.
Les deux pièces traduites par Corneille sont l'inscription Sur la
Pompe du Pont de Nostre Dame, et l'inscription pour la Fontaine des
Quatre Nations. M. Marty-Laveaux (t. Xe, p. 243) dit qu'elles ont été
plusieurs fois imprimées en feuilles volantes in-4 et in-12,
ordinairement sans date. Nous n'avons pas rencontré d'autre édition
que celle-ci.
. Observations || de Monsievr || Menage || svr || la Langve || Françoise. ||
A Paris, || Chez Claude Barbin, au Palais, || sur le segond Perron de
la Sainte || Chapelle. || M.DC.LXXII [1672). || Avec Privilege du Roy.
In-12 de 4 ff., 486 pp. et 21 ff. pour la Table et le Privilége.
Le privilége, daté du 10 mai 1671, est accordé pour dix ans au sieur
Ménage qui déclare céder ses droits à Claude Barbin. L'achevé
d'imprimer est du 7 avril 1672.
C'est dans les Additions et Changemens qui terminent cet ouvrage,
pp. 462 et 465, que sont cités deux passages de la Thébaïde, de
Corneille. Les voici:
«Pag. 119. Ajoutez [à propos de l'expression Ou que ]: Et dans sa
Thebaïde, page 68.
«Où qu'il jette la vue, il voit briller des armes.»

«Pag. 143. Ajoutez [à propos du mot Sphinx]... Et M. Corneille dans sa


Thebaïde, livre 2, page 65.
«Dont autrefois le Sphinx, ce monstrueux oiseau,
Avoit pour son repaire envahi le coupeau.»

. A la Gloire || de Louis || le Grand || conqverant || de la || Hollande.


Par Mrs Corneille, Montauban, || Quinault, & autres. || A Paris, ||
Chez || Olivier de Varennes, au Palais, || en la Galerie des
Prisonniers, au Vaze d'Or. || Et || Pierre Bienfaict, Libraire-Juré, en la
Court || du Palais, à l'Image S. Pierre, prés Monseigneur || le
Premier Président. || M.DC.LXXIl [1672]. || Avec Permission. In-4 de
12 pp.
Voici l'indication des pièces contenues dans ce recueil:

1o Una dies Lotharos, Burgundos Hebdomas una,


Una domat Batavos Luna; quid annus erit?
et l'Explication en 6 vers français;

2o Regi pro restituta apud Batavos Catholica fide: 24 vers


hexamètres latins;

3o Au Roy sur le restablissement de la Foy catholique en ses


Conquestes de Hollande (6 strophes de 4 vers de douze pieds),
traduction française du morceaux précédent;

4o Au Roy. Sonnet, signé Montauban;

5o Au Roy. Sonnet, signé Quinault;

6o Au Roy. Sonnet, non signé;

7o Au Roy sur la Conqueste de la Hollande. Sonnet, signé C. B.;

8o Au Roy. Madrigal, signé D. M.

9o Sur le Progrès des Conquestes du Roy. Madrigaux, signés P. L. M.


P. E. P.;

10o Sur la Naissance de Monsieur le Duc d'Anjou. Madrigal, non


signé.
Chacune de ces dix pièces occupe une page.
. Le || Mercvre || galant, || Contenant tout ce qui s'est passé dans ||
les Armées du Roy, & dans les || Ruelles pendant l'année 1673. avec
|| une douzaine d'Histoires nouvelles, || & grand nombre de Pieces
Galantes, || tant en Prose qu'en Vers. || Tome VI. || A Paris, || Chez
Henry Loyson, au Palais, dans || la Salle Royale, à l'entrée en
montant par || le grand Escalier qui regarde la place Dauphine, aux
Armes de France. || M.DC.LXXIV [1674]. || Avec Privilege du Roy.
In-12 de 6 ff., 384 pp. et 2 ff., dont le dernier est blanc.
Après avoir reproduit plusieurs pièces relatives à la prise de
Maestricht, Donneau de Visé ajoute (p. 37):
«On me vient d'apporter encor un Sonnet sur la Prise de Mastric,
que je croy, Madame, que vous serez bien aise d'avoir, puisqu'il est
du grand Corneille: Il a plû et à la Cour et à la Ville, et je ne doute
point que vostre Province ne soit du mesme sentiment.» Suit le
sonnet Sur la Prise de Mastric.
. Le Nouveau || Mercure || galant, || Contenant tout || ce qui s'est
passé de curieux de- || puis le premier de Janvier, jus- || ques au
dernier Mars 1677. || A Paris, || Chez Claude Barbin, au Palais sur ||
le Second Perron de la S. Chapelle. || M.DC.LXXVII [1677]. || Avec
Privilege du Roy. In-12 de 4 ff. et 208 pp.
On trouve dans ce volume (p. 47) les vers adressés par Corneille au
roi, lors de la reprise de Cinna, de Pompée et d'Horace:
Est-il vray, grand Monarque, et puis-je me vanter,
Que tu prennes plaisir à me ressusciter;

et, pp. 53 sq., le Placet au Roy:


Plaise au Roy ne plus oublier
Qu'il m'a depuis quatre ans promis un Benefice...

. Le nouveau || Mercure || galant. || Contenant les Nouvelles || du Mois


de Juillet 1677. & plusieurs autres. || A Paris, || Chez Theodore
Girard, au Palais, || dans la Grand'Salle, à l'Envie. || M.DC.LXXVII
[1677]. || Avec Priuilege du Roy. In-12 de 1 f., 285 pp. et 2 ff.
On lit dans ce volume, p. 164: «Venons aux Vers que M. de Corneille
l'aisné a presentez au Roy sur ses Conquestes. Je pourrois me
dispenser de vous les envoyer, parce qu'ils sont imprimez; mais
comme ils ne le sont qu'en feuille volante, il est bon de vous donner
lieu de les conserver; et d'ailleurs si le mot de Parélie a embarrassé
quelqu'une de vos Dames de Province, vous leur en ferez voir
l'explication dans le changement des deux Vers où ce mot estoit
employé.» Suit la pièce citée plus haut (no 169). Les vers 21 et 22:
Ainsi quand le Soleil fait naistre un parélie,
La splendeur qu'il lui prête à la sienne s'allie,

y sont ainsi modifiés:


Ainsi quand le Soleil sur un épais nuage,
Pour se faire un second imprime son image.

. Mercure || galant || Dedié à Monseigneur || le Dauphin. || Mars


1679. || A Paris. || Au Palais. In-12 de 361 pp. et 1 f., plus une
planche de musique pliée.
Ce volume contient, pp. 76-85, la pièce intitulée: Au Roy sur la paix.
(Voy. ci-dessus, no 171.)
. Mercure || galant || Dedié à Monseigneur || le Dauphin. || Mars
1680. || Seconde Partie. || Contenant les Cérémonies du Ma- ||
riage de Monseigneur le Dauphin. || A Paris. || Au Palais. In-12 de 4
ff., 304 pp., plus une planche pliée.
Ce volume, dont l'achevé d'imprimer est du 2 avril 1680, ne contient
que des pièces relatives au mariage du dauphin, qui avait été
célébré le 7 mars précédent. On y trouve, pp. 261-271, les vers de
Corneille A Monseigneur sur son mariage (no 173).
La planche pliée est une grande gravure de Coypel, tirée sur papier
jaune et rehaussée d'or.
. Relation de l'Etat || dv || Canal Royal || de || Commvnication || des Mers
|| en Langvedoc ||, Avec la Verification qui en a été faite par || Ordre
de Sa Majesté. || A Beziers, Par Henri Martel. || M.DC.LXXXI [1681].
In-8 de 48 pp.
On trouve dans ce volume, p. 37, l'épigramme de Corneille: Sur la
jonction des Mers. (Voy. nos 154 et 155.)
. Joan. || Baptistæ || Santolii || Victorini || Opera || poëtica. || Parisiis,
|| Apud Dionysium Thierry, vià Jacobeâ, || sub signo Urbis Lutetiæ.
|| M.DC.XCIV [1694]. Cum Privilegio Regis. In-12 de 10 ff. et 472 pp.
Collation des feuillets prélim.: titre; 3 pp. pour la dédicace
Hieronymo Peleterio; 7 pp. pour la Table; 3 ff. pour l'avis Ad
Lectorem; 1 f. pour l'Extrait du Privilége.
On trouve dans ce recueil les pièces suivantes:
Sur la libéralité du Roy touchant les Marchands de Paris, p. 6;
Et la traduction de P. Corneille, Poëme, p. 12;
Sur le départ du Roy pour l'Armée, par P. Corneille. Traduct. Latine
par l'Auteur, p. 211;
Sur la Conqueste de la Franche-Comté, par P. Corneille. Traduct.
Latine par l'Auteur, p. 212;
Pour la défense des Fables dans la Poësie, à M. de Bellievre. Elegie,
p. 225;
Traduction de la même piece par P. Corneille, p. 227;
Inscriptions de toutes les Fontaines de Paris, et leurs traductions par
P. Corneille et autres, p. 378;

Le privilége, daté du 1er février 1694, est accordé pour douze ans à
Santeul, qui en fait cession à D. Thierry.
. Joannis Baptistæ || Santolii || Victorini || Operum omnium || Editio
secunda, || In qua reliqua opera nondum conjunctim edita ||
reperiuntur. || Parisiis, || Apud Dionysium Thierry, viâ Jacobeâ, ||
sub signo Urbis Lutetiæ. || M.DC.XCVIII [1698]. || Cum Privilegio
Regis. 2 vol. in-12.
Tomus Primus: portrait; titre; 1 f. pour la dédicace Hieronymo
Peletierio; 3 ff. pour l'avis Ad Lectorem; 5 ff. pour la Table et l'Extrait
du Privilége, 1 f. paginé 218-219, et signé T ij, qui doit former carton
dans le corps du texte; ensemble: 12 ff. et 500 pp.
Tomus Secundus: 3 ff. et 192 pp.
Dernière édition publiée du vivant de l'auteur.

La 1re partie contient les pièces de Corneille énumérées ci-dessus.


. Joannis Baptistæ Santolii Victorini Operum omnium Editio tertia.
Parisiis, Esprit Billot, Barbou, 1729, 3 vol. in-12.
Édition publiée par André-François Billard; elle est plus complète que
les précédentes.
On ne trouve aucune pièce de Corneille dans le recueil intitulé:
Œuvres de feu Monsieur de Santeuil, chanoine régulier de Saint-
Victor, etc.; Paris, S. Benard, 1698, in-12.
. Recueil des Harangues prononcées par Messieurs de l'Academie Françoise,
dans leurs receptions, et en d'autres occasions differentes, depuis
l'establissement de l'Academie jusqu'à présent. A Paris, Chez Jean-
Baptiste Coignard, 1698, in-4.
On trouve dans ce recueil, pp. 11-13, le discours prononcé par
Corneille lors de sa réception à l'Académie françoise.
. Recueil des harangues prononcées par Messieurs de l'Academie Françoise,
dans leurs receptions, et en d'autres occasions différentes, depuis
l'establissement de l'Academie jusqu'à présent. A Paris, Chez Jean-
Baptiste Coignard, 1714, in-12.
. Diversitez curieuses pour servir de récréation à l'esprit, [par l'abbé
Bordelon]. A Paris, Chez U. Coustellier; M.DC.LXXXXVIII [1698]; [ou
A Amsterdam, Chez André de Hoogenhuysen, M.DC.XCIX [1699]. 7
vol. in-12.

On y trouve, t. IIe, pp. 1 sqq., les vers adressés Au Roy par


Corneille, lors de la reprise de Cinna, de Pompée et d'Horace. (Voy.
no 226).
. Les véritables Œuvres de Monsieur de Saint Evremond, Publiées sur les
Manuscrits de l'Auteur [par Des Maizeaux]. A Londres, Chez Jacob
Tonson, Libraire, à Grais-Inn-Gate, Et se vendent chez les Libraires
François, dans le Strand. M.DCC.V [1705]. 2 vol. in-4.
On y trouve une lettre adressée par Corneille à Saint-Evremond, à
propos de Sophonisbe, avec la réponse de Saint-Evremond.
Pour les autres éditions des Œuvres de Saint-Evremond, voy. Frère,
Manuel du Bibliographe normand, t. IIe, p. 495.
. Mémoires de littérature, par de S*** [Sallengre]. La Haye, 1715-
1717.—Continuation des Mémoires de littérature et d'histoire [par le P.
Desmolets, Goujet et autres]. Paris, 1726-1731; ensemble 11 vol. in-
12.
Ce recueil, pour lequel le libraire Nyon fils fit faire de nouveaux titres
en 1749, contient (t. Xe, pp. 439-443), une Lettre de M. Pierre
Corneille à M. d'Argenson, Conseiller du Roi en son Parlement de
Normandie, et Intendant de sa justice en Xaintonge.
. Les Nouveaux Amusements du Cœur et de L'esprit, Ouvrage periodique
[publié par Philippe de Retot]. A la Haye [Paris], Chez Zacharie
Chatelain, 1737-1745, 15 vol. in-12.

On trouve dans ce recueil (t. XIVe, p. 330) le Sonnet sur la mort de


Louis XIII:
Sous ce marbre repose un Monarque François, etc.

L'abbé Granet avait ajouté cette pièce aux Œuvres diverses de


Corneille (no 174), à l'aide d'un carton, mais il en avait donné un
texte très-différent. M. Marty-Laveaux (t. Xe, pp. 87-91) a
soigneusement relevé ces variantes; il a reproduit six textes divers
du même sonnet, tant d'après les deux recueils imprimés que nous
venons d'indiquer que d'après quatre recueils manuscrits.
. Remercîment fait par Corneille pour Jaqueline Pascal.
Jacqueline Pascal n'avait que treize ans, en 1640, lorsqu'elle
composa une pièce de vers Sur la Conception de la Vierge, pièce
dont Corneille lui avait fourni le sujet et qui remporta le prix de
l'Académie des Palinods de Rouen, au mois de décembre de cette
même année. Corneille assistait à la distribution des récompenses et
improvisa, au nom de la jeune fille, un Remercîment en 10 vers, qui
nous a été conservé dans le manuscrit des Mémoires de Marguerite
Périer (Bibl. nat., fonds français, no 12988). L'impromptu de
Corneille, signalé d'abord par M. Sainte-Beuve (Histoire de Port-
Royal, 2e édit., t. IIe, p. 469), a été publié par M. Cousin dans le
Bulletin du Bibliophile, 17e série, 1843-1844, p. 273, et dans la
Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, 1re série, t. Ve, p. 330.

Il a été reproduit par M. Marty-Laveaux, t. Xe, p. 81.


On peut consulter à ce sujet la Vie de Corneille, de M. Taschereau,
2e édition, pp. 106 et 317, et les Mémoires de l'Académie de Rouen,
t. XXXVIe, p. 197, et t. Le, p. 293.
. Sonnet inédit de Corneille.
Ce sonnet, publié par M. Ludovic Lalanne dans l'Athenæum français
du 26 mars 1853, a été trouvé par lui à la Bibliothèque de l'Institut
(recueil msc. de Godefroy, portefeuille no 217). Il contient une
plainte adressée au roi, à propos des taxes dont on voulait frapper
les lettres de noblesse. MM. Lalanne et Taschereau avaient considéré
cette pièce comme postérieure à l'année 1664; M. Marty-Laveaux a
fort bien démontré qu'elle devait avoir été écrite vers 1657. En voici
les premiers vers:
La noblesse, grand Roy, manquoit à ma naissance;
Ton Pere en a daigné gratifier mes vers,
Et mes vers annoblis ont couru l'univers
Avecque plus de pompe et de magnificence.

. Vers inédits de P. Corneille.


Lettre de M. P. Lacroix à M. E. Fournier, et Observations de M.
Fournier insérées dans la Revue des Provinces, t. IIe (Paris, 1864, in-
8), pp. 476-486.
M. Lacroix a reproduit, en les attribuant à Corneille, deux sonnets
signés d'un C dans le recueil des Poësies choisies de Messieurs
Corneille, Benserade, etc. (Voy. ci-dessus, nos 204, 207), et qui ne
sont peut-être pas de lui (cf. Marty-Laveaux, t. Xe, pp. 254 sq.); il a
signalé pour la première fois le madrigal mis en musique par Blondel
(voy. no 212); enfin il a donné, comme de Corneille, une assez
longue pièce extraite des manuscrits de Trallage. Ce dernier
morceau, que Mme de Maintenon présenta, dit-on, à Louis XIV, aurait
été, suivant M. Lacroix, composé par Corneille en 1682. On doit
avouer qu'il ne rappelle guère la manière du poëte; aussi M. Marty-
Laveaux n'a-t-il pas cru devoir le reproduire.
. Addenda aux œuvres des grands écrivains.

Sous ce titre, M. Paul Lacroix a publié, dans le Bulletin du


Bouquiniste, plusieurs lettres qui contiennent divers fragments de
Corneille, ou attribués à Corneille, qui n'avaient pas encore été
relevés. La 2e lettre (1863, pp. 467-470) contient le sonnet A Saint
Bernard (voy. ci-dessus, no 196);—la 3e lettre (1863, pp. 499-502)
contient les vers A Monsieur de Loy (no 200);—la 5e lettre (1863, pp.
691-696) contient les épigrammes contre d'Aubignac, attribuées à
Corneille par Tallemant des Réaux (no 255);—la 6e lettre (1864, pp.
51-54) renferme une épigramme qui figure sous le nom de Corneille
dans la quatrième édition du recueil de Sercy (voy. le no 207), mais
qui est en réalité de Saint-Amand (Marty-Laveaux, t. Xe, pp. 357
sqq.), et deux sonnets pour la tragédie de Timocrate, de Thomas
Corneille, qui sont probablement de Thomas Corneille lui-même;—la
7e lettre (1864, pp. 251-255) pose la question de savoir si le
distique: Una dies Lotharos, Burgundos hebdomas una, etc., et la
traduction française qui l'accompagne dans le recueil intitulé: A la
gloire de Louis le Grand, conquérant de la Hollande (voy. ci-dessus,
no 224), doivent être attribués à Corneille; la 8e lettre (1864, pp.
555-561) revient sur le recueil de Sercy et sur l'un des quatrains
contre d'Aubignac, attribué par Tallemant à Corneille ou à quelque
«corneillien»;—la 9e lettre (1864, pp. 587-591) signale une Ode sur
la Paix et le Mariage (Paris, de Luyne, 1660, in-4), qui «pourrait être
signée Corneille, sans faire tort à l'auteur du Cid et de Cinna», et
reproduit deux petites pièces françaises signées Corneille, qui se
trouvent dans les éditions des œuvres de Santeul (voy. ci-dessus, nos
158, 231-233). La dernière de ces pièces n'est qu'un passage
légèrement remanié de Tite et Bérénice.
VI.—OUVRAGES ATTRIBUÉS A
CORNEILLE.

I. Ouvrages publiés séparément.

. Paraphrase || de la Devise de l'Observatevr.

Voici une reproduction aussi exacte que possible de cette pièce qui
n'a pas encore été signalée:

PARAPHRASE
DE LA DEVISE DE L'OBSERVATEVR
Et poete et gverrier
Il avra dv lavrier.
Ou commentaire de ces mots, Soit qu'il m'attaque en
soldat maintenant qu'il est obligé de l'estre, soit
qu'il m'attaque en escriuain. &c. page 10. de la
Lettre à l'Illustre Academie.

Dans le milieu d'vn camp, l'assé [sic] de


commander;
Sur la peau d'vn tambour où je vay
m'accouder,
Plus haut que les canons je fais sonner
ma veine:
A Paris quant je laisse eschapper quelque
escrit,
Mon liure des l'abord fait sçauoir, a qui
lit,
Combien je suis grand Capitaine.
Ainsi les nobles feux qu'allume la chaleur
De la muse & de la valeur:
Et dont a tous moments je pousse les
fumées:
Pour m'acquérir le nom de Poëte, &
guerrier;
M'erigent en rimeur jusques dans les
armées,
Et me rendent vaillant jusques sur le
papier.

Dedidicit jam pacé ducem. Lucanus,


1e, Phar.

Nous sommes disposé à ranger la pièce qui précède parmi les


œuvres diverses de Corneille. Outre qu'elle nous paraît bien dans sa
manière, nous l'avons trouvée à la suite du Rondeau dans le
précieux recueil de la bibliothèque Sainte-Geneviève (Y. 458, in-4o,
Rés.). Elle est imprimée sur une feuille volante du format in-4, dont
le verso est blanc. Les caractères diffèrent de ceux qui ont été
employés pour la composition du Rondeau, mais la disposition du
texte est presque la même. On remarquera le vers latin qui termine
l'épigramme; il est emprunté à Lucain, l'auteur favori de Corneille.
Le P. Niceron et divers autres bibliographes ont attribué, sans
aucune raison, à Corneille plusieurs des pièces publiées dans la
querelle du Cid. Nous avons classé parmi ses œuvres diverses les
trois pièces qui sont incontestablement de lui. On trouvera les autres
dans notre chapitre XIXe.
. Le Presbytere d'Henovville. A Tircis. A Roüen, Chez Iean le Boullenger.
M.DC.XXXXII [1642]. In-12 de 12 pp.
Cette pièce a été pour la première fois attribuée à Corneille par M.
Emm. Gaillard (Précis analytique des travaux de l'Académie de
Rouen, 1834, pp. 164-169); M. Brunet (Manuel du libraire, t. IIe, col.
286) et M. Édouard Fournier (Notes sur la vie de Corneille, pp. LXXI
sq.) l'ont ajoutée sans contestation aux œuvres de notre poëte, mais
M. Marty-Laveaux (t. Xe, pp. 11-14) a soumis la question à un nouvel
examen. La raison qui avait déterminé M. Gaillard à considérer
Corneille comme l'auteur du Presbytère d'Hénouville, c'était que le
poëte aurait été souvent l'hôte de l'abbé Legendre, curé
d'Hénouville; or M. Gosselin (Pierre Corneille (le père) et sa maison
de campagne, Rouen, 1864, in-8) a démontré depuis que c'était à
Petit-Couronne que la famille Corneille allait respirer l'air des
champs. Ce détail n'est assurément pas décisif; mais ce qui est plus
significatif, c'est que le Presbytère d'Hénouville n'ait pas été imprimé
chez Laurens Maurry. M. Marty-Laveaux a fait en outre remarquer,
avec beaucoup d'à-propos, que le nom de Tircis était le nom sous
lequel Corneille s'était mis en scène dans Mélite, et que les mots «A
Tircis» semblent indiquer que le poëme ne fut pas composé par lui,
mais lui fut au contraire adressé par un de ses amis.
Le seul exemplaire connu du Presbytère d'Hénouville appartient à la
Bibliothèque de Rouen (Recueil de poësies diverses, O. 744).
. Sylla, tragédie en cinq actes et en vers, précédée d'une Dissertation
dans laquelle on cherche à prouver, par la tradition, par l'histoire, par
des anecdotes particulières et par un examen du style et des
caractères, que cette pièce est du grand Corneille; publiée d'après
un manuscrit du dix-septième siècle déposé chez M. Tion de la
Chaume, notaire de Paris, par M. C. Palmézeaux. A Paris, Charon,
Madame Masson, Barba, an XIII-1805. In-8 de 2 ff., lvij et 95 pp.
Cette tragédie parut, pour la première fois, dans la Suite de la
Grammaire françoise, du P. Buffier (Paris, Nicolas le Clerc. 1728, in-
12). Elle a été attribuée par Barbier à Mallet de Brefud, mais le
véritable auteur est le P. Charles de la Rue. On consultera, sur
l'histoire de cette pièce et sur les différentes éditions qui en ont été
publiées, la Bibliothèque des écrivains de la Compagnie de Jésus,
par Augustin et Aloïs de Backer, t. Ier (Liége, 1853, grand in-8), pp.
663 sq.
. L'Occasion perdue recouverte, par Pierre Corneille. Nouvelle edition
accompagnée de notes et de commentaires, avec les sources et les
imitations qui ont été faites de ce poème célèbre, non recueilli dans
les Œuvres de l'auteur. Paris, Chez Jules Gay, éditeur, 1862. In-8 et
in-12 de 96 pp. en tout.
Édition tirée à 320 exemplaires, tous numérotés et sur papier vergé;
250 format petit in-12, et 70 format in-8.
MM. Gay père et fils, qui se sont fait une célébrité peu enviable
comme éditeurs de «livres galants», n'ont pas craint de porter
atteinte à la mémoire de Corneille en réimprimant sous son nom
cette pièce depuis longtemps oubliée.
L'Occasion perdue recouvrée parut d'abord dans les Poësies
gaillardes, galantes et amoureuses de ce temps; s. l. n. d. [Rouen,
vers 1655], pet. in-12 de 82 pp., et dans le Nouveau Cabinet des
Muses, ou l'Eslite des plus belles Poësies de ce temps; Paris, veuve
Edme Pépingué, 1658, in-12; elle fut intercalée après coup dans ce
dernier recueil, où elle occupa un cahier de 50 pp. imprimé à part,
qui manque à la plupart des exemplaires. Elle reparut ensuite dans
l'Elite des Poësies héroïques et gaillardes de ce temps; s. l. n. d.
(vers 1660), in-12 de 94 pp.; dans les Poësies nouvelles et autres
Œuvres galantes du Sieur de C** [Cantenac]; Paris, Théodore
Girard, 1662, in-12; puis dans un certain nombre de réimpressions
de l'Elite des poësies héroïques et gaillardes (Paris, imprimé cette
année [vers 1670, selon le catalogue Luzarche, no 2386]; s. l., 1683,
catalogue la Vallière, no 13506; s. l., 1689, catalogue Cigongne, no
945; s. l. [à la Sphère], 1695, pet. in 12); dans les Poësies héroïques
et galantes, s. d., 1687, in-12; enfin dans la Nouvelle Elite des
Poësies heroïques et gaillardes de ce temps; Utrecht, 1734 et 1737,
in-12.
Il ne vint à l'esprit d'aucun contemporain d'attribuer l'Occasion
perdue à Corneille; le premier ouvrage où l'on trouve cette
attribution est le Carpenteriana, ou Recueil des pensées historiques,
critiques, morales et de bons mots de M. Charpentier, de l'Académie
françoise (Paris, J. Fr. Morisset, 1724, in-8), publié par Boscheron.
On lit dans ce recueil, p. 284:
«M. Corneille l'aîné est auteur de la pièce intitulée: L'Occasion
perdue et recouvrée. Cette pièce étant parvenue jusqu'à M. le
chancelier Séguier, il envoya chercher M. Corneille et lui dit que cette
pièce, ayant porté scandale dans le public et lui ayant acquis la
réputation d'un homme débauché, il falloit qu'il lui fit connoître que
cela n'étoit pas, en venant à confesse avec lui; il l'avertit du jour. M.
Corneille ne pouvant refuser cette satisfaction au chancelier, il fut à
confesse avec lui, au P. Paulin, petit père de Nazareth, en faveur
duquel M. Séguier s'est rendu fondateur du couvent de Nazareth. M.
Corneille s'étant confessé au révérend père d'avoir fait des vers
lubriques, il lui ordonna, par forme de pénitence, de traduire en vers
le premier livre de l'Imitation de J.-C., ce qu'il fit. Ce premier livre fut
trouvé si beau, que M. Corneille m'a dit qu'il avoit été réimprimé
jusqu'à trente-deux fois. La Reine, après l'avoir lu, pria M. Corneille
de lui traduire le second; et nous devons à une grave maladie dont il
fut attaqué la traduction du troisième livre, qu'il fit après s'en être
heureusement tiré.»
L'année même où avait lieu la publication du Carpenteriana, les
Mémoires pour l'histoire des sciences et des beaux-arts, publiés à
Trévoux (décembre 1724, pp. 2272-2276), réfutèrent une anecdote
blessante pour la mémoire de Corneille. Ils s'attachèrent à
démontrer que l'Occasion perdue recouverte n'était pas de lui, mais
de Cantenac, et que, par conséquent, l'auteur du Cid n'avait pas eu
à faire pénitence de ce poëme.
La question paraissait jugée depuis longtemps, lorsque a paru la
réimpression de M. Gay. Les raisons alléguées par lui pour attribuer
à Corneille une pièce licencieuse n'ont pas trouvé grâce aux yeux du
parquet, qui a fait saisir les exemplaires de la réimpression restés en
magasin, en même temps que d'autres productions du même
libraire.

M. Marty-Laveaux (t. VIIIe, pp. I-IX) s'est cru obligé de discuter à


son tour le témoignage du Carpenteriana, dont il n'a rien laissé
subsister. Il a notamment relevé dans l'Occasion perdue et recouvrée
une locution gasconne qui n'eût pas échappé à Corneille, et qui ne
peut avoir appartenu qu'à Cantenac.
M. Viollet-le-Duc (Bibliothèque poétique, Paris, 1843, in-8, pp. 521
sq.) a fait une autre observation également importante: c'est que le
premier fragment de l'Imitation fut certainement publié avant les
vers dont Corneille aurait été obligé de faire pénitence. Le premier
recueil dans lequel l'Occasion perdue ait été insérée ne porte pas de
date, mais il est difficile d'admettre qu'il soit antérieur à 1655. Les
éditeurs de poésies «gaillardes» n'ont pas dû laisser un long temps
s'écouler avant de reproduire un aussi friand morceau; aussi
croyons-nous que le recueil intitulé: Poësies gaillardes, galantes et
amoureuses a dû paraître sinon après, du moins fort peu de temps
avant le Nouveau Cabinet des Muses de 1658.

II. Recueils contenant des pièces de vers attribuées a


Corneille.

. Recveil de diverses Poesies des plvs celebres Avthevrs de ce temps. A Paris,


Chez Louis Chamhoudry, au Palais, vis à vis la S. Chapelle, à l'Image
S. Louis. M.DC.LII [1652]. Auec Priuilege du Roy. 2 part, in-12.
Ce recueil renferme une Épigramme de Monsieur de Corneille, contre
un poëte, mais l'attribution repose sur une erreur évidente, car
l'épigramme se retrouve dans la 3e partie des Œuvres de Saint-
Amand (Paris, 1649, in-4).
Le privilége, daté du 6 mars 1651, est accordé pour dix ans à «Jean
Conart, l'un de nos Maistres d'Hostel ordinaire», qui déclare en faire
cession à Chamhoudry.
En 1655, le même libraire fit paraître une troisième partie qu'il
intitula: Nouveau Recueil de Poësies des plus celebres Autheurs du
Temps, dont il existe une contrefaçon exécutée en province, sous la
date de 1655.
. Les || Mvses || illvstres, || Par François Colletet, le Fils. || Paris, ||
Pierre David & Louis Champ- || houdry. || 1658. || Avec Privilege du
Roy. In-8 de 8 ff. et 388 pp.
Les Muses sont au nombre de quatre: la Muse Sérieuse, la Muse
Bachique, la Muse Amoureuse et la Muse Burlesque. Les feuillets
préliminaires contiennent la table et l'Extrait du Privilége.
Le privilége, daté du 8 avril 1658, est accordé pour sept ans au sieur
François Colletet le fils, qui déclare en faire cession à P. David et
Louis Chamhoudry. L'achevé d'imprimer est du 15 avril 1658.
On trouve dans ce recueil (pp. 148 et 149) les deux sonnets pour
Timocrate, que M. Marty-Laveaux a reproduits (t. Xe, pp. 360 sq.),
mais qu'il croit être de Thomas Corneille.
. Recueil || de quelques || Pieces || nouvelles || et galantes, || Tant en
Prose qu'en Vers; || Dont les Titres se trouveront apres || la Preface.
|| A Cologne, || Chez Pierre du Marteau. || M.DC.LXIII [1663]. Pet.
in-12 de 4 ff. (dont le premier est blanc), 182 pp. et 1 f. blanc.
Édition qui porte une sphère sur le titre.

La 32e pièce du recueil, intitulée: Plainte de la France à Rome, Elegie


(pp. 168-173), est signée Corneille. Elle est en réalité de Fléchier, sous
le nom de qui elle parut d'abord dans une édition probablement
imprimée par Mabre-Cramoisy (s. l. n. d., in-4 de 4 ff.); elle avait été
reproduite dans les Délices de la Poësie galante (voy. ci-dessus, no
213), et l'on ne s'explique guère comment elle put être réimprimée
sous le nom de Corneille.
. Recueil || de quelques || Pieces || nouvelles || et galantes, || Tant en
Prose qu'en Vers; || dont les Titres se trouveront apres || la Preface.

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