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manual_de/
** Linde V-Stapler H12-H15 Typ 330 Service Training Manual_DE** Size : 38.2 MB
Format : PDF Language : Deutsch Brand: Linde Type of machine: V-Stapler Type
of document: Service Training Manual Model: Linde V-Stapler V-Stapler H12-H15
Type 330 Content: 330_DE_8504.pdf 330_DE_8810.pdf
330_VW-Motor_049.6_DE.pdf 330_VW-Motor_068.2_DE.pdf
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3o Deux Sonnets à Alfred de Vigny, l'un par George Sand, l'autre par
Alfred de Musset, envoyés à l'auteur de Chatterton au lendemain de
la représentation de cette pièce. Revue Moderne, juin 1865.
Avant de les publier dans la Revue, M. Louis Ratisbonne avait soumis
ces deux sonnets à l'appréciation de Paul de Musset, qui lui fit cette
réponse:
«Monsieur et cher confrère,
«En pensant aux deux sonnets que vous avez eu l'obligeance de me communiquer,
j'ai conçu des doutes sérieux sur leur authenticité. A moins de preuves du
contraire, je ne puis croire qu'ils soient de mon frère. Le mot race bovine, que
contient l'un des deux, et plusieurs autres expressions de colère ou de mépris
appliquées aux critiques du drame de Chatterton, me semblent un peu trop forts
en crudité. On n'a pas tant de ressentiment pour des critiques adressées à un
autre. Je croirais volontiers que M. de Vigny a pu faire ces deux sonnets dans un
moment d'irritation, et s'amuser ensuite à supposer qu'il les avait reçus de
personnes qui, sans doute, lui avaient fait des compliments sur la pièce qu'on
représentait alors avec succès à la Comédie Française. Je vous engage donc à ne
pas publier sous le nom de mon frère celui que M. de Vigny lui a attribué, à moins
que vous n'en retrouviez l'autographe, car cet autographe doit exister si le sonnet
a été envoyé. Quant à l'autre sonnet, attribué à une personne qui n'a jamais fait
de vers, son caractère évidemment pseudonyme est une preuve à l'appui de mon
opinion que tous deux sont de l'auteur de Chatterton. Je ne vois que la découverte
des autographes qui puisse me faire revenir de cette opinion. Si vous les
retrouvez, soyez assez bon pour m'en donner avis; mais s'il n'existe dans les
papiers de M. de Vigny que la copie écrite de sa main, dont vous m'avez donné
lecture, il sera prudent de ne les considérer que comme des documents incertains.
«Agréez, Monsieur et cher confrère, l'assurance de mes sentiments distingués.
«9 mai 1865.
«P. de Musset.»
L'autographe que je possède est écrit par Roger de Beauvoir, qui est
pourtraicturé dans la troisième strophe:
De Beauvoir
Bel à voir
Nous amuse
Lorsqu'il a bien dîné
Il nous prie à déjeuné
On y va, l'on s'abuse.
14o Pour les vers inscrits Sur l'Album du château de Clisson, pendant
un voyage qu'Alfred de Musset fit dans la Loire-Inférieure, il se
récuse lui-même dans une lettre qu'il adressa d'Angers à Mme Alfred
Tattet:
«...Quant aux vers du livre de Clisson, on m'en a parlé plusieurs fois et je les tiens
pour admirables, mais je n'ai pas l'honneur d'en être le père; il paraît qu'en
mettant mon nom au bas, on a voulu du moins m'en faire le parrain. Je n'ai jamais
été par là, et quand cet enfant-là m'est né, j'étais probablement bien loin. Ma
Muse aura accouché pendant mon absence, c'est pour le moins un cas
rédhibitoire. J'ai déjà assez mis au monde de mauvais garnements pour ne pas
vouloir d'intrus dans la famille....»[84]
Les lettres à sa Marraine sont aussi peu connues que les autres, car
les textes que Mme Jaubert a intercalés dans ses Souvenirs (Hetzel,
1881, 1 vol. in-12) et ceux donnés par Paul de Musset, sont, sauf
quelques rares exceptions, absolument altérés et défigurés. J'ai pu
en vérifier la majeure partie sur les autographes originaux et j'ai
constaté qu'ici une lettre avait servi à en faire deux; que là, deux ou
trois lettres étaient fondues en une seule; ailleurs, les phrases sont
interposées, et très souvent les dates supprimées ou changées.
N'eût-il pas mieux valu rien plutôt que cela! Que de jolies choses
cependant elles renferment, et que de récits j'y ai lus, semblables à
Un souper chez Mlle Rachel, qui n'est que l'une d'elles, dont on a
supprimé le commencement et la fin![87].
Comment conclure, si ce n'est en exprimant le désir de voir un jour
joindre aux œuvres du poète, toutes ces pages inédites, toutes ces
lettres surtout, qui révèleront un Musset inconnu?
*
* *
Les Annales Politiques et du 19 septembre 1897 commencent la
Littéraires
publication de Denise, cette nouvelle dont je parle au début de cet
article, en laissant planer, par un Avertissement, un doute sur le
véritable auteur. Il suffit, pour éviter toute équivoque, de se reporter
à la Revue de Paris du 2 mai 1841; on y trouvera, page 5, Denise, avec
la signature de Paul, son seul et véritable auteur. Cela a été révélé
par M. le vicomte de Spoelberch de Lovenjoul dans une lettre
publiée par le Journal des Débats du 1er juillet 1897. Le même journal
donnait le lendemain une autre note rectificative (qui émanait de
moi) dans laquelle je disais que le fait d'attribuer à Alfred ce qui
venait de Paul, n'était pas unique, et je faisais allusion à une lettre
envoyée par Alfred de Musset à un de ses éditeurs pour se plaindre
de cela. Voici cette lettre:
«Monsieur Charpentier, 19, rue de Lille.
«Lundi, 30 septembre [1850].
«Mon cher ami,
«Je vous envoye le catalogue de l'Assemblée, où vous trouverez quatre ou cinq
romans de mon frère, annoncés sous mon nom. Vous m'avez dit que vous vous
chargeriez de demander la rectification. J'aimerais mieux en effet que vous me
rendissiez ce service, attendu qu'il est délicat pour moi de parler de mon frère.
«D'ailleurs, votre position, étant mon éditeur, vous donne, il me semble, toute
espèce de droit. Car c'est, au bout du compte, une sotte tromperie qui est
toujours préjudiciable: le public peut nous croire complices.
«Si vous voulez bien vous en charger, tenez-moi au courant, parce que, si on ne
rectifie pas l'erreur, il faudra écrire dans d'autres journaux.
«Tout à vous. «Alfred de
Musset.»
Les Amours de Planoche et de Mme de Laguette, par Paul de Musset. 2 vol. in-8o.
NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE
SUR LA
CORRESPONDANCE
DE
ALFRED DE MUSSET
Agrandissement
NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE
SUR LA
CORRESPONDANCE
DE
ALFRED DE MUSSET
31.—Juin 1848. «Je lis dans votre journal qu'on avait annoncé par
erreur que j'étais destitué de la place de Bibliothécaire». La Patrie,
20 juin 1848.—La Presse, 20 juin 1848. Souvent réimprimée.
Duc d'Orléans.
p. 101), sous le titre de: Un souper chez Mlle Rachel, et dont le texte
est complètement remanié par Paul de Musset. Comme terme de
comparaison, en voici le début, auquel ressemble toute la suite:
Manuscrit Texte imprimé