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Note 1300: (retour) Ibid., t. IX, p. 227, et t. IX, p. 451. Sur les biens-
fonds de Catherine à Rome et en Toscane, voir en appendice, Les droits
de Catherine sur l'héritage des Médicis, p. 413-414.
Note 1325: (retour) Références sur ces conférences dans Lettres, t. IX,
p. 76. Documents en app. t. IX, p. 402-430. Guy de Brémond d'Ars, La
Conférence de Saint-Brice, R. Quest. Histor., octobre 1884.
Les deux dernières entrevues furent plus courtoises, mais sans plus
d'effet. Elle lui avait fait dire que c'était la volonté du Roi et la sienne
qu'il revînt au catholicisme et fît cesser l'exercice de la religion
réformée dans les villes qu'il occupait. Il s'étonna qu'elle eût pris la
peine de le venir trouver pour lui renouveler une proposition dont il
avait les oreilles rompues. Quand ils se revirent, elle insista jusqu'à
l'importunité sur les avantages d'une conversion. Enfin, voyant
qu'elle ne gagnait rien sur lui, elle offrit de lui accorder une trêve
générale d'un an «à la charge qu'il n'y eût nul exercice de la religion
[réformée] dans le royaume.» Mais il répondit que l'exercice de la
religion ne pouvait être suspendu que par un concile libre et
légitime. Ils se séparèrent sur la promesse vague de se revoir un
peu plus tard en compagnie des députés des Églises «pour adviser
aux moyens d'une bonne et perdurable paix»1329 et en attendant ils
prolongèrent la trêve de deux mois et demi sans conditions.
Note 1340: (retour) Henri III revint sur cette décision; il voulut
probablement tirer de ce mignon de couchette ce qu'il savait des
agissements de sa sœur (Merki, La Reine Margot, 1905, p. 350). Camillac
expédia Aubiac à Aigueperse, où Lugoli, lieutenant du grand prévôt de
France, qui l'attendait, l'interrogea et, avec ou sans ordre, le fit ensuite
exécuter.
Note 1345: (retour) Merki, p. 356 sq. Que Canillac ait été débauché du
service du Roi par la beauté de sa prisonnière, comme le veut la légende,
c'est possible, mais contrairement à la légende, il ne se laissa pas berner.
Il lui vendit à bon prix la liberté et le château d'Usson, et peut-être reçut-
il quelque chose de plus comme à-compte ou comme appoint. Séduction
et rançon ne s'excluent pas nécessairement.
Note 1346: (retour) Lettres, t. IX, p. 176; lettre à Canillac, ibid., p. 177.
Note 1347: (retour) Lettres, t. IX, p. 181. Sur les relations des Guise
avec l'Archevêque, voir P. Richard Pierre d'Épinac, 1901, p. 272, qui les
fait commencer un peu plus tard.
Note 1348: (retour) 1348: «Elle est libre, dit le célèbre philologue,
Joseph Scaliger, qui la visita à Usson, faict ce qu'elle veut, a des hommes
tant qu'elle veut et les choisit.» Scaligeriana, 1668, p. 239.
A Saint-Brice, le roi de Navarre s'était gardé de rompre avant que les
secours d'Allemagne fussent rassemblés; il fit traîner ensuite les
négociations tant qu'il put. Il donnait par exemple rendez-vous à
Catherine à Fontenay, mais de Marans où il venait d'arriver, il se
refusait à faire un pas vers elle. Il finit par lui envoyer le vicomte de
Turenne, qui lui proposa sans rire le secours des protestants français
et étrangers «pour restablir l'autorité du Roi anéantie par ceulx de la
Ligue et acquérir un perdurable repos à ses sujets»1349. Elle comprit
que le roi de Navarre se moquait d'elle; ce fut la fin des conférences
(7 mars 1587).
Il y avait sept mois et demi qu'elle avait quitté son fils. Elle revint à
Paris où sa présence était bien nécessaire. Elle ne pouvait pas traiter
avec un parti sans alarmer l'autre. Avant même qu'elle eût joint le
roi de Navarre, le duc de Guise écrivait à l'ambassadeur d'Espagne
Mendoza qu'elle voulait «troubler le repos des catholiques de ces
deux couronnes (France et Espagne), qui consiste en union».1350 Il
invita son frère, le duc de Mayenne, en prévision du compromis qu'il
redoutait, à rentrer en son gouvernement de Bourgogne et à
s'assurer de Dijon. Les chefs de la Ligue réunis à l'abbaye
d'Ourscamp (octobre 1586) décidèrent d'inviter le Roi à observer
l'Édit d'Union de point en point, et s'entrejurèrent de lui désobéir s'il
faisait quelque accord avec les hérétiques. Sans attendre ses ordres,
ils attaquèrent le duc de Bouillon, qui recueillait dans ses États les
protestants fugitifs, et, contrairement à ses ordres, Guise assiégea
pendant l'hiver de 1586-87 les places de Sedan et de Jametz, qui
bridaient la Lorraine.