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https://manualpost.com/download/jungheinrich-forklift-eks-514-516-ekx-410-516-o
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DescriptionJungheinrich Forklift EKS 514-516 EKX 410-516 Operating
InstructionsSize : 109 MBFormat : PDFLanguage : EnglishBrand:
JungheinrichType of machine: ForkliftType of document: Operating
InstructionsModel:EKS 514EKS 516kEKS 516EKX 410EKX 412EKX 514EKX
516kEKX 516Number of Pages: 681 PagesPart Number: 51710474
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Ainsi il ne faut pas donner à ces noms de Comtes, de Barons, de
Vavasseurs, employés dans les loix d'Edouard, la signification que ces
noms ont actuellement parmi nous & en Angleterre; on doit au contraire
les considérer comme indiquans seulement les personnes qui
occupoient le premier rang dans l'ordre civil sous Edouard; c'est-à-dire,
les Gouverneurs de l'hundred, les chefs de chaque famille de l'hundred
& les hommes libres qui tenant de l'hundred des fonds à ferme, étoient
incorporés dans une des cent familles dont l'hundred étoit
ordinairement composé.
XXVII.
Dans cet article, ainsi que dans les autres où le nom de Seigneur est
employé, ce nom ne désigne que le propriétaire d'un fonds & non un
Seigneur de fief. Les fiefs, je le répete, n'ont été connus en Angleterre
que postérieurement à la conquête. Concessit, dit Spelman, ipse
Guillelmus I. legem Edwardi confessoris cum quibusdam auctionibus in
singulis observandam. Quæ igitur in charta (magna) deprehenduntur
Henrici I. de suo addita & ad legem Edwardi Confessoris minimè
pertinentia, orta videntur ratione juris feodalis quod Anglis primus
imposuit Guillelmus Conquestor 34. Il n'est donc pas question en cet
article de Pairs de fief, mais de personnes qui tenoient des fonds dans le
même hundred. Cette pairie de tenure existoit en Angleterre du temps
d'Alfred le Grand. C'étoit un reste des Coutumes des anciens Saxons,
Coutumes bien antérieures à l'institution de la féodalité.
Note 34: (retour) Spelm. de rebus Anglic.
XXIX.
XL.
Les principaux de l'hundred après leur décès laissoient leurs armes &
leurs chevaux au Roi, & le Roi prenoit aussi sur les meubles des
cultivateurs, la valeur d'une année entière du cens auquel l'hundred les
avoit imposés annuellement pendant leur vie. Au moyen de cette taxe
l'hundred étoit exempt de toute autre imposition pour les besoins de
l'Etat.
XLV & L
Si le Sire dont parle cet article eût été un Seigneur de fief, pourquoi
l'hundred auroit-il eu moitié de l'amende du vassal de ce Seigneur?
Pourquoi ce vassal auroit-il été soumis à l'hundred? Pourquoi le
Seigneur, qui auroit seul été préjudicié par l'évasion de son vassal, en
auroit-il été puni? Il y a plus le témoignage de légalité exigé par l'article
45, démontre qu'il ne s'y agit pas d'un vassal de fief, mais d'un membre
de l'hundred; car c'étoit une loi des hundreds que les Colons qui
quittoient une famille pour s'introduire en une autre, ne pouvoient y
prendre aucun établissement qu'en représentant un certificat de ce
qu'ils n'avoient encouru aucune note d'infamie, & que leur changement
de domicile avoit été autorisé par les Chefs, sous la dépendance
desquels ils avoient vecu.
XLVIII.
E ki le cri ora.
J'ai dit ci devant que le mot de haro tiroit son origine du nom de Raoul;
mais je n'ai point entendu par-là attribuer à ce Prince les formalités de
ce cri. Mon intention a été seulement de faire voir quelle idée ses sujets
s'étoient formés de son équité, en décorant de son nom la procédure la
plus prompte & la plus efficace, pour arrêter le cours des vols & des
brigandages dans l'intérieur de son Etat. En effet, en considérant cette
procédure en elle-même & indépendamment de toute dénomination, il
me paroît évident que son époque est aussi ancienne que l'entrée des
Francs dans les Gaules.
Note 36: (retour) Ibid. 2e vol. ann. 854, col. 346 & suivantes.
Au reste quelques ayent été les causes de la différence des noms qui
ont toujours désigné en Angleterre & en Normandie la procédure dont il
s'agit ici; il n'est pas moins certain que dans l'un & l'autre pays elle étoit
fondée sur les mêmes regles & avoit les mêmes effets. C'est sur-tout
dans l'ancien Coutumier de Normandie qu'on peut prendre une
connoissance exacte des caracteres du haro tel que Raoul l'avoit
institué; & en comparant ce haro avec l'huesium qui a subsisté en
Angleterre avant & après le Regne de Guillaume premier, il ne sera pas
possible de méconnoître l'identité de leur origine, & on se trouvera forcé
de faire remonter cette origine au temps ou la Neustrie n'étant point
encore désunie de la couronne de France, & n'ayant point encore subit
le joug des Loix féodales, notre Monarchie & celle d'Angleterre se
trouvoient soumises à la même législation.
Et s'aulcun est accusé de tel cry, il ne doibt pas estre mis en prison s'il
n'y appert mesfaict de sang ou de playe ou d'aulcun grand mesfaict; &
se le mesfaict est apparissant, & cil qui en est accusé dye qu'il est prest
de soutenir l'enqueste savoir s'il est coupable ou non, il ne doibt pas
estre mis en prison: car il monstre assez clérement qu'il n'y a point de
coulpe.
A ce cry doibvent yssir tous ceulx qui l'ont ouy; & s'ils voyent mesfaict
ou il y ait péril de vie ou de membres ou de larcin; pourquoy le
malfaicteur doibve perdre vie ou membre, ils le doibvent retenir ou crier
haro après luy, aultrement sont ils tenus a l'amender au Prince, ou de
s'en desrener qu'ils n'ont pas oui le cry, s'ils en sont accusés; s'ils
tiennent le malfaicteur, ils sont tenus à le rendre à la Justice, & ne
peuvent le garder que une nuict, si ce n'est pour appert péril. Tous
ceulx à qui la Justice commandera à garder tels malfaicteurs ou les
amener en prison en la Ville où les malfaicteurs sont, doibvent faire aide
de leurs corps une nuict & un jour ou d'aultres pour eulx qui soient
suffisans à les mener en prison, & c'est appellé le plet de l'espée; car
teulx malfaicteurs doibvent estre réfrénez à l'espée & aux armes, &
doibvent estre mis en prison & lyéz.
Rassemblons ici quelques monumens qui nous sont restés de l'hue &
cry des Anglois. Ces monumens sont de deux sortes; ils parlent de la
clameur telle qu'elle se faisoit ou avant, ou depuis la conquête de
l'Angleterre par les Normands. Quant à la maniere de procéder aux
clameurs avant la conquête, les Loix d'Edouard nous l'apprennent. Selon
ces Loix, articles 5, 25 & 48, ce n'étoit que pour crimes, tels que le vol
& l'homicide, que s'on faisoit ces clameurs; toute personne avoit droit
de les faire, & ceux de l'hundred qui négligeoint de poursuivre l'accusé
& de l'arrêter, étoient susceptibles d'amende. Art. 26, on ne conduisoit
cet accusé en prison qu'après qu'il avoit été présenté au Juge, & que le
délit avoit été constaté. Les Seigneurs de l'hundred, ceux à la garde
desquels on les confioit, en étoient responsables jusqu'à ce qu'il pût
être transféré devant les Juges. Art. 50, il étoit enfin défendu de se
saisir d'un coupable dans les Eglises.
On se rappelle sans doute ici les formalités prescrites par les premieres
Loix Françoises pour la poursuite du vol: Decretum est ut quia invigilias
constitutas nocturnos fures non caperent, eo quod per diversas
intercedente conludio scelera prætermissa custodias exercerent
centenas fieri, in quâ centenâ si aliquid deperierit capitale qui perdiderat
recipiat, & latro insequatur. Vel si in alterius centena appareat & adhuc
admoniti si neglexerint quinos solid... condemnentur...... si persequens
latronem suum comprehenderit integram sibi compositionem
accipiat.......... Nullus latronem vel quem libet culpabilem.... de atrio
Ecclesiæ trahere præsumat ........ si quis ad vestigium minandum vel
latronem persequendum admonitus venire noluerit quinque solidis
condemnetur 39.
Note 39: (retour) Edict. Chlot. II. ann. 595 suprà citat.
Si aliquis damnum, dit Smith, ex furto passus, aut qui ipsum spoliatum
viderit, sontem per acclamationem insequatur constabularius ejus villæ
cujus opem implorat, auxilia ciere furemque perquirere debeat; quod si
furem illic non deprehenderit in proximam commigrare, &
constabularium ad ferendas suppetias iterum invocare. Itaque
oppidatim per acclamationem istam tantisper furem persequuntur,
donec ipsum prehenderint. Paroecia si quæ diligentem operam in
perscrutando non adhibuerit sed evadendi copiam fieri concesserit, Regi
mulctam pecuniariam persolvit & spoliato damnum resarcit unde lictoris
munere quivis Anglus defungitur, & quisquis segnem aut minime
diligentem operam adhibuerit, non famæ modo verum etiam pecuniariæ
animadversionis periculum adit 40. Britton ajoûte que si le plaintif étoit
villain ou deforceour, il n'avoit pas le droit de faire la clameur, de lever
hu & cry; mais que toute personne, qui n'avoit point été convaincue de
crime en Justice, pouvoit lever sa meyne, c'est-à-dire, son voisinage de
corne & de bouche, & de faire prendre tous les destaurbunts ou suivre
le meuble qu'on lui avoit volé jusqu'au premier Comté.
Note 40: (retour) De Repbl. & Administ. Angl. Thom. Smith. c. 23.
Henricus, Dei gratia, &c. Rex 41, Vice-Comiti tali vel tali, salutem. Sciatis
quòd ad pacem nostram firmiter observandam, provisum est de Consilio
nostro quòd vigiliæ fiant in singulis civitatibus, burgis & omnibus aliis
villis comitatus tui, à die Ascensionis Domini usque ad festum Sancti
Michaëlis: Scilicet in singulis civitatibus ad singulas portas per sex
homines armis munitos, & in singulis burgis per 12 homines, & in
singulis villis integris per 6 homines vel quatuor ad minus similiter armis
munitos, secundum numerum inhabitantium & vigilent continuò per
totam noctem ab occasu solis usque ad ortum. Ita quòd si aliquis
extraneus transitum per ipsos faciat, arrestent usque mane. Et tunc si
fidelis sit, dimittatur, & si suspectus sit, Vice-Comiti liberetur qui ipsum
sine omni difficultate & dilatione recipiat, & salvò custodiat: si vero
hujusmodi extranei transitum facientes se non permiserint arrestari,
tunc prædicti vigiles hutesium levent super eos undique, & eum
insequantur cum tota villata & vicinis villatis cum clamore & hutesio de
villa in villam, donec capiantur: & tunc liberentur Vice-Comiti sicut
prædictum est. Ita quòd nullus occasione hujusmodi arrestationis vel
captionis extraneorum, per Vice-Comitem vel per Ballivos suos
occasionetur. Et singulæ civitates burgi & villæ præmuniantur ad
singulas prædictas vigilias & sectas ita diligenter faciendum, ne
defectum illorum graviter punire debeamus. Provisum est etiam, quod
singuli Vice-Comites una cum duobus militibus ad hoc specialiter
assignatis, circumeant Comitatus suos de hundredo in hundredum, &
civitates & burgos; & convenire faciant coram eis in singulis hundredis
civitatibus & burgis, cives, burgenses, liberè tenentes, villanos & alios
ætatis quindecim annorum usque ad ætatem sexaginta annorum. Et
eosdem faciant omnes jurare ad arma, secundum quantitatem terrarum
& catallorum suorum, scilicet ad quindecim libratas terræ, unam
loricam, capellum ferreum, gladium, cultellum & equum. Ad decem
libratas terræ unum habergetum, capellum ferreum, gladium &
cultellum. Ad centum solidatas terræ unum purpunctum, capellum
ferreum, gladium, lanceam & cultellum. Ad quadraginta solidatas terræ,
& eo amplius usque ad centum solidatas terræ; gladium, arcum,
sagittas & cultellum. Qui minus habent quam quadraginta solidatas
terræ, jurati sint ad falces, gisarmas, cultellos & alia arma minuta. Ad
catalla sexaginta marcarum, unam loricam, capellum ferreum, gladium,
cultellum & equum. Ad catalla sexaginta marcarum, unum haubereum,
capellum ferreum, gladium & cultellum. Ad catalla viginti marcarum,
unum purpunctum, capellum ferreum, gladium & cultellum. Ad catalla
novem marcarum, gladium, cultellum, arcum, & sagittas. Ad catalla
quadraginta solidatarum, & eo amplius usque ad decem marcas, falces,
gisarmas, & alia arma minuta. Omnes enim alii qui possunt habere
arcus & sagittas extra forestam habeant. Qui verò in foresta, habeant
arcus & pilatos. In singulis civitatibus, & burgis jurati ad arma sint
coram majoribus civitatis & præpositis & Ballivis burgorum ubi non sunt
majores. In singulis verò villatis aliis, constituatur unus constabularius
vel duo, secundùm numerum inhabitantium & provisionem
prædictorum. In singulis verò hundredis constituatur unus capitalis
constabularius, ad cujus mandatum omnes jurati ad arma de hundredis
suis conveniant, & eis sint intendentes ad faciendum ea quæ spectant
ad conservationem pacis nostræ. Clamare etiam faciant singuli Vice-
Comites per civitates & burgos & omnia mercata Ballivorum suorum,
quòd nulli conveniant ad turniandum vel burbandum nec ad alias
quascunque aventuras. Nec etiam aliqui incedant armati nisi specialiter
fuerunt ad custodiam pacis nostræ deputati. Et si aliqui fuerunt inventi
sive incedentes armati, contra hanc provisionem nostram, arrestentur &
Vice-Comiti liberentur: & si se non permiserint arrestari, tunc
constabularii singulorum hundredorum & villatarum, & alii quicunque
sint, hutesium levent super eos undique, & cum vicinis villis, & de villa
in villam ipsos insequantur, donec capiantur & Vice-Comiti liberentur
sicut prædictum est. Quoties autem contigerit hutesium levari super
quoscunque perturbatores pacis nostræ, prædones & malefactores in
parcis vel vivariis, statim propter eos fiat hutesium; & ipsos insequantur
donec capiantur & Vice-Comiti liberentur, sicut de aliis prædictum est. Et
omnes Vice-Comites & eorum Ballivi, constabularii, jurati ad arma, cives,
burgenses, liberè tenentes & villani talem sectam faciant propter
prædictos malefactores, ne ipsi malefactores evadant, & ne si pro
eorum defectu evadant, ii in quibus defectus inventus fuerit graviter
puniri debeant, & sic per Consilium nostrum puniantur, quòd poena
illorum aliis metum incutiat & auferat materiam delinquendi. Suspectos
autem de die per quascunque arrestationes recipiant arrestatos, Vice-
Comites, sine dilatione & difficultate salvò custodiant; donec per legem
terræ deliberentur. Et ideò tibi præcipimus, quòd sicut corpus tuum &
omnia tua diligis, una cum dilectis & fidelibus nostris Henrico filio
Bernardi, Petro de Goldintuna quos tibi ad hoc assignavimus, omnia
prædicta sub forma præscripta cum diligentia exequaris; ne pro defectu
tui inde & prædictorum H. & P. ad te & ad ipsos nos graviter capere
debeamus. Teste Archiepiscopo Eboracensi apud Westmonasterium
vigesimo die Maii, anno regni nostri, scilicet Henrici filii Regis Joannis,
tricesimo sexto.
Note 41: (retour) Additament. ad. Matth. Paris.
Au moyen de ce qui vient d'être dit, il est facile de suivre les différens
changemens que le Haro a successivement éprouvés depuis sa
naissance.
LI.
Selden, duquel j'ai tiré le texte & l'interprétation latine des Loix
d'Edouard le Confesseur, cite à la fin de ce texte divers Auteurs qui
prétendent que Guillaume le Conquérant avoit ajoûté les Loix suivantes
à celles d'Edouard, lorsqu'en montant sur le Trône d'Angleterre il promit
à la Nation de maintenir l'exécution des Loix de son Prédécesseur.
LI 43.
LII.
LIII.
LIV.
LV.
LVI.
De nocturnis Custodiis.
Statuimus etiam & firmiter præcipimus ut omnes civitates, & burgi, &
castella, & hundredi, & wapentachia, totius regni nostri prædicti singulis
noctibus vigilentur & custodiantur in gyrum pro maleficiis & inimicis
prout Vice-Comes & Aldermanni, & præpositi & cæteri Ballivi & Ministri
nostri melius per commune consilium ad utilitatem regni providebunt.
LVII.
LVIII.
De Clientum, seu Vassalorum præstationibus.
Statuimus etiam & firmiter præcipimus ut omnes Comites & Barones; &
milites, & servientes, & universi liberi homines totius regni nostri
prædicti habeant & teneant se semper bene in armis & in equis ut decet
& oportet, & quod sint semper prompti & parati ad servitium suum
integrum nobis explendum & peragendum cùm semper opus affuerit,
secundùm quod nobis de feodis debent & tenementis suis de jure
facere, & sicut illis statuimus per commune consilium totius regni nostri
prædicti, & illis dedimus & concessimus in feodo jure hæreditario. Hoc
præceptum non nostrum sit violatum ullo modo super forisfacturam
nostram plenam.
LIX.
LX.
Interdicimus etiam ut nulla viva pecunia vendatur aut ematur nisi intra
civitates, & hoc ante tres fideles testes, nec aliquam rem vetitam sine
fidejussione & warranto, quod si aliter fecerit solvat & persolvat, &
postea forisfacturam.
LXI.
LXII.
A: Al. si Fr.
Decretum est etiam ut[A] Francigena appellaverit Anglum de
perjurio aut murdro, furto, homicidio, Ran quod dicunt B: Al. non
apertam rapinam, quæ negari non potest, Anglus se ferro apud
hovendum.
defendat per quod melius noverit, aut judicio ferri aut
duello. Si autem Anglus infirmus fuerit, inveniat alium qui
pro eo faciat. Si quis eorum victus fuerit emendet Regi xl.
solid., si autem Anglus Francigenam appellaverit & probare
voluerit judicio aut duello, volo tunc Francigenam purgare se
Sacramento[B] non fracto.
LXIII.
LXIV.
De Justitiæ publicæ fidejussoribus.
Omnis homo qui voluerit se teneri pro libero, sit in plegio ut plegius eum
habeat ad justitiam si quod offenderit: Et si quisquam evaserit, talium
videant plegii ut solvant quod calumniatum est, & purgent se quia in
evaso nullam fraudem noverint. Requiratur Hundredus & Comitatus
(sicut Antecessores statuerunt) & qui justè venire debent & noluerunt,
summoneantur semel; & si secundò non veniunt, accipiatur unus bos, &
si tertio, alius bos; & si quarto, reddatur de rebus hujus hominis quod
calumniatum est quod dicitur Ceapgyld & insuper Regis forisfactura.
LXV.
LXVI.
De Servis.
LXVII.
De Suppliciorum modo.
LXVIII.
De Examine Forensi.
LXIX.
De eodem.
LXX.
De eodem.
LXXI.
De Examine Forensi.
Article LIII.
On voit clairement dans cet article que le terme Dominus n'y indique
pas un Seigneur de fief; qu'il n'y est question que d'un maître chargé
par l'hundred de veiller sur un certain nombre de colons; c'est de-là que
l'hundred est obligé de suppléer à l'amende que ce maître se trouve
hors d'état de payer au Roi.
LIV.
LV.
Ce seroit mal raisonner, ce semble, si on concluoit de cet article que les
Francs-Aleux Anglois, confirmés par le Conquérant, ne l'étoient pas de
leur nature: car lorsque ce Conquérant dit ici qu'il les donne à titre
héréditaire & à perpétuité, exempts de toute redevance, &c. il ne veut
faire entendre autre chose, sinon qu'à droit de conquête il a le pouvoir
de changer l'état des fonds, & de les assujettir à des charges que dans
leur état naturel ils ne devoient pas supporter.
LVIII.
LX.
LXI.
LXII.