Depuis trois dimanches les Écritures nous parlent de la vigne.
Possiblement, Lorsque JESUS prononçait ces discours sur la vigne, la foule venue l'écouter entendait résonner l'écho des nombreux textes de l'Ancien Testament portant sur la vigne du SEIGNEUR.
Nous lisons dans le Psaume : " DIEU le tout-puissant, reviens donc
; regarde du haut des cieux et vois. Interviens pour cette vigne, pour la souche plantée par ta droite " (Psaume 80).
Nous pouvons comparer la terre que nous habitons à la vigne
dont nous parlent les Saintes Écritures. C’est le champ où DIEU espère toujours trouver des hommes et des femmes qui portent des fruits qui demeurent pour la vie éternelle.
Et le SEIGNEUR n'a jamais omis d'envoyer ses serviteurs pour
l'entretenir, et pourtant, IL trouve malheureusement du raisin sauvage presque chaque fois qu'IL y vient.
IL nous voit agir de plus en plus durement, avec un cœur sec, en
montrant nos sentiments avec cupidité et en refusant d'accueillir ceux qu'IL nous envoie.
Il en vient alors à se demander quelle erreur IL a bien pu
commettre pour que sa vigne ne donne pas de bons fruits : " Que dois-je faire encore pour ma vigne que je n'aie pas déjà fait ? "
L'enseignement de cet évangile, c'est l'histoire d'un amour
totalement gratuit, l'amour de DIEU pour sa terre et pour notre vie. Un amour infini qui ne se laisse même pas arrêter par l'ingratitude des hommes, ces vignerons rebelles, bien décidés à ne pas l'accueillir.
Le SEIGNEUR ne renonce pas à son amour pour les hommes : au
contraire, cet amour grandit. C’est d’ailleurs pour ça que " finalement ", LUI, le maitre, IL envoie son FILS, croyant que les vignerons le respecteront, mais ils laissent éclater leur rage : ils décident de le tuer afin de s'emparer de son héritage. Ils se saisissent de lui, l'emmènent " hors de la vigne " et le tuent.
Encore aujourd’hui le comportement de beaucoup à l’égard de la
vie humaine et de sa dignité, de la création tout entière, montre cette attitude agressive qui ne tient pas en compte DIEU.
Probablement JESUS était le seul à comprendre le sens de ces
paroles au moment où il les disait, mais aujourd'hui, nous en voyons bien une description à la lumière de ce qui lui arriva par la suite : de la même façon qu'il est né à l'extérieur de Bethléem, il est mort hors de Jérusalem.
Avec beaucoup de lucidité et de courage, JESUS dénonce
l'infidélité et l'hostilité des serviteurs, qui vont jusqu'à tuer le FILS du maître.
À la fin de la parabole, JESUS demande à la foule qui l'écoute que
fera le maître à ses serviteurs. La réponse semble logique : il les punira et leur confisquera la vigne pour la confier à d'autres afin qu'ils la fassent fructifier.
DIEU attend des fruits, les fruits de la justice, de la piété, de la
miséricorde et de l'amour, qui font de nous des membres de son peuple.
On lit dans l'évangile de Jean : " Tout sarment qui, en moi, ne
porte pas de fruit, il l'enlève " (Jn 15,2). Ou encore : " C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. " Amen !