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TD.V.V.

MAS
Exercice n°1 :
L'ensemble machine asynchrone / convertisseur de fréquence est décrit par le schéma de la figure 1. Dans ce
schéma, un pont redresseur suivi d'une cellule de filtrage constitue la source de tension qui alimente l'onduleur
de tension associé au moteur.
Le sujet comporte 3 parties indépendantes :

Réseau Pont redresseur Cellule de filtrage Onduleur


triphasé

Figure 1
- PARTIE 1 Étude du moteur asynchrone en régime permanent.
- PARTIE 2 Étude de l'onduleur de tension en commande "pleine onde".
- PARTIE 3 Étude de la source de tension continue.

 PARTIE 1 :
Étude du moteur asynchrone en régime permanent
Notations :
U (V) Tension composée du réseau triphasé.
V (V) Tension simple du même réseau.
f (Hz) Fréquence des courants statoriques.
fr (Hz) Fréquence des courants rotoriques.
-1
 (rad.s ) Pulsation des courants statoriques.
S (rad.s-1) Vitesse de rotation du champ tournant créé dans l'entrefer par les courants statoriques.
-1
 (rad.s ) Vitesse angulaire de la machine.
ns (tr.s-1) Fréquence de rotation du champ tournant créé dans l'entrefer par les courants
statoriques.
n (tr.s-1) Fréquence de rotation de la machine.
Caractéristiques électromécaniques du moteur étudié :
Sur la plaque signalétique du moteur asynchrone sont fournies les indications suivantes :
Tension d'alimentation nominale Un = 380 V fn = 50 Hz
Courant nominal parcourant
chaque phase du moteur In = 106 A.
Facteur de puissance nominal cosn = 0,86.
Fréquence de rotation nominale nn = 1460 tr.min-1.
Puissance utile nominale Pun = 55 kW.
Le couplage des phases statoriques est en étoile.
1 - Fonctionnement au régime nominal de la machine
On demande de calculer:
- le nombre de paires de pôles p
- le glissement gn , en déduire la fréquence des courants rotoriques fr.
- la puissance active absorbée Pan
- le rendement n.
- le moment du couple utile Tun.

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2 - Recherche des éléments d'un modèle équivalent simplifié
La figure 2 représente un modèle linéaire simplifié d'une phase statorique pour lequel on a négligé:
-la résistance globale de l'enroulement statorique
-les pertes mécaniques et ferromagnétiques de la machine.

I 

Figure 2
V Lcs (R/g)

Lcs : inductance magnétisante du stator.


 : inductance globale de fuites ramenée au stator.
R : résistance du rotor ramenée au stator.
Pour calculer les impédances figurant dans ce modèle, on procède aux essais suivants :
1er essai :
Le moteur fonctionne à vide et est alimenté sous sa tension nominale. On obtient :
- nv = fréquence de rotation à vide peu différente de la fréquence de synchronisme ns
- intensité du courant absorbée par chaque phase Iv = 50 A.
2ème essai :
Le moteur fonctionne à rotor bloqué et est alimenté à partir du réseau sous tension réduite
Ucc = (Un/10).
On obtient alors:
- puissance active consommée Pcc = 970 W.
- intensité du courant absorbée par chaque phase Icc = 70 A.

1) Donner le modèle équivalent pour le fonctionnement à vide. Calculer l'inductance magnétisante d'une phase
statorique.

2) Pour l'essai à rotor bloqué, on considère que le courant absorbé par l'inductance magnétisante statorique est
négligeable.
Donner le modèle équivalent à une phase. En déduire les valeurs des éléments R et .
Pour la suite du problème, on prendra R = 66 m et  = 1 mH.
3 - Étude du moment du couple électromagnétique Tem
1) Exprimer à l'aide du modèle équivalent la puissance Pem transmise au rotor ; en déduire que le moment du
couple électromagnétique Tem peut se mettre sous la forme :
2
3p  V  R  fr
Tem    2
2  f  R  4 2 2 f r2
2
V 
2) Montrer que pour les faibles valeurs de fr on peut écrire : Tem  A   f r .
 f 
Définir A et montrer que sa valeur numérique est A = 14,5 -1.

4 - Fonctionnement à vitesse de synchronisme variable.


Pour cette étude, on reste dans l'hypothèse de la question 2) du 3 ci-dessus.
Le moteur est alimenté par le convertisseur de fréquence qui permet de maintenir aux bornes d'un enroulement
le rapport (V/f) constant.
1) Sachant que pour V = Vn on a f = fn = 50 Hz, montrer que Tem peut s'écrire : Tem = A'.fr.
Donner la valeur numérique de A'.
Calculer le couple électromagnétique nominal sachant que le glissement nominal gn vaut 2,7 pour f = 50 Hz.

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2) On rappelle que la fréquence fr des courants rotoriques peut s'exprimer par : fr = p.(ns - n).
Donner la nouvelle expression de Tem en fonction de ns et n : Tem = A".(ns - n). Calculer A".
3) Donner l'allure des caractéristiques Tem(n) pour: f = 12,5 Hz et f = 50 Hz.
4) On souhaite faire démarrer la machine à couple nominal. Calculer la fréquence minimale que doit alors délivrer
l'onduleur.

5 - Autopilotage de la machine asynchrone.


Pour imposer le couple de la machine asynchrone associée au convertisseur (V/f), il faut, d'après la formule
établie à la question 1) du 4 , imposer la fréquence des courants rotoriques en plus du rapport (V/f) constant.
Dès lors, on se propose de réaliser un autopilotage fréquentiel de la machine. La schéma de principe est celui de
la figure 3.

Capteur de
vitesse

Onduleur
De tension MAS

Figure 3
Commande en V/F = cte n Grandeur de
retour
Consigne fr f Grandeur de commande
Grandeur de 2 11
référence

1) Montrer que lorsque l'on fixe fr donc le couple de la machine, il faut que la fréquence délivrée par le
convertisseur ait pour valeur : f = fr + p.n.
2) Définir les fonctions réalisées par les blocs 1 et 2 de la figure 3.

PARTIE 2 : Étude de l'onduleur de tension en commande "Pleine onde"


Il a pour fonction de générer un système triphasé de tensions van , vbn , vcn dont l'amplitude et la fréquence
soient réglables. Le schéma de puissance simplifié est donné à la figure 4.
E est la f.é.m de la source de tension continue parfaite qui alimente l'onduleur.
La technique permettant l'élaboration des ordres de commande des interrupteurs dépend de la fréquence
désirée pour le moteur. Elle débute en modulation de largeur d'impulsions (permettant le fonctionnement à V/f
constant) pour finir en mode pleine onde. Les intervalles de conduction des interrupteurs sont donnés sur le
document réponse n°1. Seul ce fonctionnement particulier est étudié.

IK1 Moteur
asynchrone
VK1
K1 K2 K3

E a ia
n
b

c
K1’ K2’ K3’

Figure 4

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1 - Formes d'ondes.
1) Représenter vao(t), vbo(t), vco(t) sur le document réponse n°1.

2) Le moteur ayant un fonctionnement équilibré défini par van + vbn + vcn = 0, montrer que
2 1 1
van  va 0  vb 0  vc 0 et représenter van(t) sur le document réponse n° 1 bis.
3 3 3
van  va 0  v0 n

On pourra utiliser les relations suivantes : vbn  vb 0  v0 n
v  v  v
 cn c0 0n

3) La forme d'onde ia(t) du courant dans la phase a étant donné (ia(t) est assimilé à son fondamental),
représenter les grandeurs iK1(t) et vK1(t) relatives à l'interrupteur K1. En spécifiant les contraintes en tension
et courant au niveau de l'interrupteur K1, en donner une structure possible.
2 - Calculs.
1) Le développement en série de Fourier de la tension van(t) donne un fondamental van1(t) d'amplitude
Van1max = (2E/).
Calculer la valeur à donner à E pour que la valeur efficace Van1 du fondamental ait pour valeur 220 V.

2) En partant de la forme d'onde établie à la question 2) du paragraphe consacré à la forme d'onde, calculer la
valeur efficace Van de la tension van(t). Comparer les valeurs Van et Van1.
PARTIE 3 : Étude de la source de tension continue.
Cette source est constituée d'un pont redresseur PD3 à diodes avec sa cellule de filtrage.
Le système de tensions triphasées qui alimente le pont est équilibré.
iL L iE

ID1
uP uL
VD1 D1 D2 D3
Onduleur
iC
+
V1 Is1 uC
ID’1 Moteur
C
V2

V3
D1’ D2’ D3’

Figure 5

L'étude sera faite en régime permanent ; on suppose la conduction du pont ininterrompue.


1 - Formes d'ondes
Représenter, sur les documents réponses n°2 et n°2 bis, les grandeurs uP(t), iD1(t), iD'1(t), iS1(t), vD1(t) et
définir les zones de conduction des diodes. L'intensité iL(t), supposée constante, est donnée sur le document
réponse n°2
2 - Dimensionnement de la source triphasée.
1) Établir la relation entre les valeurs moyennes suivantes : <uP> , <uL>, <uC>.
2) Calculer la valeur à donner à V, valeur efficace des tensions v1, v2, v3 pour que <uC> soit
égale à 490 V. On donne <uP> = [(36)/].V. Cette valeur de V sera conservée par la suite.
3) Le moteur absorbe une puissance PE = 60 kW. L'onduleur est supposé sans pertes. Calculer les valeurs
moyennes de iL et de iE.

4) Calculer la valeur efficace Is de iS1(t). En déduire la puissance apparente S que doit fournir la source de
tension triphasée.

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Document – réponse n°1

K1 K’1
Interrupteurs
en
K’2 K2 K’2 conduction
K3 K’3 K3

vao
E

0 T/2 T t

vbo
E

0 T/2 T

vco
E

0 T/2 T

Commande des interrupteurs “ pleine onde ” - rapport cyclique = 0.5

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Document – réponse n°1 bis

0 T/2 T
K1 K’1
Interrupteurs
en
K’2 K2 K’2 conduction
K3 K’3 K3

van
E

2/3E
ia
E/3

0
T/12 T/2 T t
-E/3

-2/3E

-E

VK1 iK1
E

2/3E
ia
E/3

0
T/12 T/2 T
-E/3

-2/3E

-E

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Document – réponse n°2

uP

U12 U13 U23 U21 U31 U32

v1 v2 v3

0 T
T/12 T/2

Diodes en
conduction

ID1
iL

0 T/12
ID’1 T/2 T

iL

0 T/2
T/12 T

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Document – réponse n°2 bis

VD1
U12 U13 U23 U21 U31 U32

v1 v2 v3

0 T
T/12 T/2

IS1
iL

0 T/12
T/2 T

-iL

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Exercice n°2 :
Une société chargée de la distribution d'eau potable a installé une station de surpression qui a pour fonction de
refouler l'eau à une pression de l'ordre de 6 bars en sortie du surpresseur, l'eau provenant d'un réservoir.

Le schéma fonctionnel simplifié de cette station est donné ci-dessous.


Le surpresseur est constitué d'une pompe entraînée par un moteur asynchrone.
Afin d'assurer une pression et un débit adaptés à la demande de l'usager, le moteur de la pompe doit avoir une vitesse
variable ; il est donc alimenté par un variateur de vitesse.
Un capteur de pression permet de connaître la pression disponible sur le réseau de sortie et après comparaison avec
la pression de consigne, un automate génère la commande de l'onduleur pour faire varier la vitesse du moteur de la
pompe.
Le problème consiste à étudier le moteur, le redresseur, l'onduleur, et la mise en forme de la grandeur
physique représentant la pression.
Les 4 parties sont indépendantes.
Les lettres minuscules représentent les valeurs instantanées des grandeurs électriques, et les majuscules, les valeurs
efficaces ou continues.
1 ÉTUDE DU MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASÉ
Dans cette première partie, on fait le bilan des pertes du moteur afin de calculer son rendement au fonctionnement
nominal ; on modélisera ensuite le moteur afin de calculer le couple au démarrage.
Sur la plaque signalétique du moteur asynchrone, on peut lire les indications suivantes :
Puissance utile nominale : 9,0 kW
Vitesse nominale: 1425 tr/min
Fréquence nominale : 50 Hz
Y : 400V –17 A
 : 230 V- 29 A
Sur cette machine, on réalise les essais suivants à 50 Hz :
A) Essai à vide, sous la tension nominale UN = 400V :
 Courant absorbé : Iv = 7,0 A ;
 Puissance absorbée : Pv = 570W ;
Cet essai est réalisé à une vitesse très proche du synchronisme (le glissement est quasi nul), On admet en outre que
les pertes mécaniques sont négligeables.
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B) Essai avec rotor bloqué :
 Tension d'alimentation : UCC = 71 V ;
 Courant par phase : ICC = 17 A ;
 Puissance absorbée : PCC = 603 W.
Dans tout le problème, on néglige :
- les inductances de fuite et les résistances statoriques
- les pertes fer rotoriques
- les pertes mécaniques.
1.1 Analyse des essais
1.1.1 Sachant que le moteur est alimenté par un réseau dont la tension entre phases a pour valeur efficace 400 V,
comment doit-on coupler les enroulements statoriques du moteur ?
1.1.2 Donner (éventuellement sous la forme d'un diagramme) le bilan de puissance du moteur asynchrone étudié.
1.1.3 Rappeler la relation entre les pertes joule au rotor et la puissance transmise au rotor.
1.1.4 Pour le point de fonctionnement nominal, déterminer :
o les pertes fer stator, Pfs ;
o le glissement, g ;
o la puissance transmise au rotor, Ptr ;
o le couple électromagnétique, Tem ;
o les pertes joules rotoriques, Pjr ;
o la puissance absorbée, Pabs
o le facteur de puissance, fp ;
o le rendement, .
1.2 Modélisation
Pour chaque phase du moteur on adopte le modèle simplifié représenté à la figure 1.

r2 et l2 représentent les résistance et inductance de fuites rotoriques ramenées au stator, g désigne le glissement. On
notera X0= L0 et X2= L2 ( désigne la pulsation des tensions d'alimentation).
1.2.1 Que devient le modèle lors de l'essai à vide ? (On rappelle que le glissement est alors négligeable). Calculer Ro
et X0.
1.2.2 En utilisant l'essai B à rotor bloqué et en négligeant I0 devant I, déterminer une valeur approchée des autres
éléments du modèle, soit r2 et X2.
1.3 Expression du moment du couple
Quelles que soient les valeurs trouvées précédemment, on prendra pour la suite :
r2 = 0,80  et l2 = 2,5 .
1.3.1 Montrer à partir du modèle équivalent que le moment du couple électromagnétique en fonction de g s'exprime
par :

r 
3 V 2  2 
Tem  g avec s vitesse de synchronisme du moteur.
 r  2

 s   2    l2  
2

 g  

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1.3.2 Calculer le moment du couple au démarrage, sous la tension nominale UN.
2 ÉTUDE DE LA PARTIE REDRESSEUR
Le variateur de vitesse est constitué d'un redresseur qui permet d'obtenir une tension continue à partir du réseau EDF.
La figure 2 représente le pont redresseur à diodes du variateur de vitesse.

v1, v2 et v3 sont les 3 tensions simples du réseau de valeur efficace V = 230V. Les 6 diodes du pont sont supposées
idéales.
Les chronogrammes des 3 tensions simples sont donnés sur le document réponse n°1, figure 3.
On suppose que le courant i dans la charge est tel que i = I = Constante.
2.1 Hachurer les cases correspondant aux diodes conductrices sur le document réponse n°1, figure 3 pour tous les
intervalles de temps.
2.2 Pour les intervalles [t1; t2] et [t2 ; t3] (figure 3), donner l'expression de uc(t) en fonction de v1(t), v2(t) et v3(t) et
représenter uc(t) sur le document réponse n°1.
2.3 Sur le document réponse n°1, représenter pour un intervalle de temps égal à une période :
• la tension vd1(t), tension aux bornes de la diode D1,
• le courant id1(t) dans la diode D1,
• le courant id4(t) dans la diode D4
• le courant de ligne iL1(t).
3 3 2V
2.4 Sachant que la valeur moyenne de la tension uc a pour expression : U cmoy 

calculer la valeur numérique de Ucmoy .
2.5 Une mesure à l'oscilloscope a permis d'enregistrer le courant de ligne iL1 , représenté figure 4, ainsi que son
spectre d'amplitude, représenté figure 5.
2.5.a Expliquer rapidement les différences entre la courbe théorique obtenue à la question 2.3 et celle
représentée figure 4.
2.5.b Donner la fréquence puis la valeur efficace du fondamental du courant iL1 puis celles des 2 harmoniques
suivants.
2.5.c Citer au moins un inconvénient de la présence de ces harmoniques sur le réseau.
3 ÉTUDE DE LA PARTIE ONDULEUR
Le variateur de vitesse est constitué d'un onduleur qui permet d'alimenter le moteur asynchrone avec une tension
alternative à partir de la tension continue fournie par le redresseur, La figure 6 représente le schéma de principe de
l'onduleur triphasé :

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La tension continue E est la tension d'alimentation de l'onduleur. Les 6 interrupteurs commandés sont supposés
parfaits.
3.1 Onduleur PLEINE ONDE
Chaque interrupteur est fermé pendant une demi-période ; les commandes des interrupteurs (H1, H4) (H2, H5) et (H3,
H6) sont complémentaires 2 à 2. Chacun des 3 demi-ponts est commandé avec un retard de T/3 sur le précédent.
Ces commandes sont schématisées sur la figure 7 du document réponse n°2.
3.1.1 Tracer sur le document réponse n°2 les courbes représentatives de uAB, uBC, uCA.
u AB  uCA
En admettant qu'à chaque instant : VAN+VBN+VCN = 0, montrer que v AN  , puis tracer VAN sur le
3
document réponse n°2.
3.1.2 Calculer la valeur efficace VAN de la tension vAN en fonction de E.
3.1.3 On montre que tous les termes pairs de la décomposition en série de Fourier de VAN sont nuls ainsi que les
termes impairs multiples de 3. On donne :

 2 E  1 1 1 
v AN (t )    sin t  sin 5t  sin 7t  sin11t  ... 
   5 7 11 
Donner l'expression de la valeur efficace V1 du fondamental de VAN et calculer le taux d'harmoniques  de vAN. (On
rappelle que le taux d'harmoniques d'une grandeur v de valeur efficace V et dont la valeur efficace du fondamental

V 2  V12
est V1, est donné par :   )
V1
3.1.4 Quelle doit être la valeur de E pour que le fondamental de la tension VAN ait pour valeur efficace 230 V ?
3.2 Onduleur MLI
En réalité, le convertisseur de fréquence fonctionne sur le principe de la modulation de largeur d'impulsion. La figure 8
donne 2 exemples notés uAB1(t) et uAB2(t) des variations de la tension uAB(t).
3.2.1 Montrer que l'expression de la valeur efficace de la tension UAB1 est donnée par UAB1 = 0,816 E. (il est conseillé
de faire un simple calcul d'aire). En déduire la valeur numérique de UAB1 si E = 540 V.
3.2.2 Donner les fréquences f1 et f2 des tensions uAB1 et uAB2 représentées sur la figure 8.
3.2.3 Comparer les rapports UAB1/f1 et UAB2/f2 sachant que la valeur efficace de la tension UAB2 est égale à 220V. Quelle
est la conséquence de ce type de commande sur l'état magnétique du moteur ?
4 MESURE DE PRESSION
Afin d'adapter la vitesse de fonctionnement du moteur à la pression P du réseau de sortie, on mesure la pression à
l'aide d'un capteur de pression PT monté sur le réseau de sortie d'eau. Le pressostat fournit ensuite une tension
continue UPT, image de la pression P.

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Le convertisseur analogique-numérique utilisé sera considéré comme ayant une résistance d'entrée infinie d'où i = 0.
Pour le pressostat, UPT = kP avec k = 2,0 V.bar-1; la pression maximale à mesurer est de 10 bars.
On donne :
R2 = 1k et le curseur du potentiomètre est en position médiane.
R3 = 1k.
4.1 Calculer la valeur à donner à la résistance R 1 , sachant que la tension u0 appliquée à la carte contrôle du variateur
doit être égale à 10V lorsque la pression à mesurer est maximale.
4.2 Le convertisseur analogique-numérique doit pouvoir convertir une tension u0 comprise entre 0 et U0max = 10V ; la
tension u0 est codée sur n = 8 bits ; on définit la résolution r = U0max/2n. Calculer r et en déduire la plus petite valeur
de la pression que l'on peut mesurer.
4.3 La pression P sur le réseau de sortie d'eau est fixée à 6 bars. Quel sera le mot binaire qui codera la tension u0
correspondante ?

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Chaque interrupteur est fermé pendant l'intervalle de temps l'intervalle hachuré.

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Exercice n°3 :
Ce problème est constitué de 4 parties indépendantes.
Pour les grandeurs électriques, les lettres minuscules représentent les grandeurs instantanées, les lettres
majuscules représentent les grandeurs efficaces ou continues.

Présentation
Une éolienne de puissance nominale 300 kW alimente un site isolé (une île) en électricité.
Son rotor équipé de trois pales longues de 15 m est situé à l'extrémité d'un mât haut de 40 m. Elle peut fournir
sa puissance nominale quand la vitesse du vent est comprise entre 50 km/h et 80 km/h ce qui est souvent le cas
sur ce site.

Machine
Multiplicateur asynchrone
de vitesse fonctionnant
mécanique à en génératrice
engrenage s
, T G
Charge
3 ph

v, Tv
Commande de Commande des
Onduleur
l'orientation des interrupteurs
autonome
pales
Elaboration des
commandes
Batterie
figure 1 Niveau de charge

Les pales de l’éolienne mises en mouvement par le vent entraînent le rotor d’une machine asynchrone par
l’intermédiaire d'un multiplicateur de vitesse à engrenage.
Les enroulements du stator de la machine asynchrone sont soumis à un système triphasé de tensions produit par
un onduleur autonome alimenté par une batterie.
L’onduleur impose donc la fréquence de synchronisme de la machine.
L'énergie électrique absorbée par la charge est fournie par la machine asynchrone qui fonctionne en génératrice
quand le couple exercé par le vent sur les pales du rotor suffit.
La vitesse de rotation des pales v est imposée par la machine asynchrone au glissement près.
Le couple Tv exercé par les pales sur l'axe du rotor dépend de la vitesse du vent. Un système de contrôle l’ajuste
en fonction des besoins en puissance en agissant sur l'orientation des pales.
Dans le cas où la vitesse du vent est insuffisante, la batterie prend le relais de la génératrice pour assurer la
continuité de service.
L’onduleur doit être réversible en courant pour que la batterie puisse être rechargée.

Partie A - Etude de la machine asynchrone fonctionnant en moteur


Il s'agit uniquement dans cette partie d’élaborer le schéma électrique équivalent d’une phase de la machine
asynchrone en fonctionnement moteur à partir des informations délivrées par le constructeur.

Caractéristiques nominales du moteur

- 4 pôles (p = 2), rotor à cage


- alimentation 230 V / 400 V - 50 Hz
- puissance utile nominale : Pu = 300 kW
- vitesse nominale N = 1485 tr.min-1
- rendement nominal  = 96 %
- les pertes mécaniques sont supposées constantes et égales à pm = 1,0 kW.
- les pertes fer rotoriques et les pertes Joule statoriques sont négligées.

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A.1 - Questions préliminaires
A.1.1 - Calculer la vitesse de synchronisme quand la machine est alimentée par le réseau 50 Hz. Exprimer
cette grandeur en rad.s-1, (notée s), puis en tr.min-1, (notée Ns).
En déduire la valeur nominale du glissement.

A.1.2 - Compléter le diagramme des puissances sur le document réponse n°1 en faisant apparaître les
puissances ci-dessous :
- Puissance utile . . . . . . . . . . . . . . Pu = Tu.
- Puissance transmise au rotor . . Ptr = Te.s
- Puissance mécanique . . . . . . . . PM = Te.
- Puissance absorbée . . . . . . . . . . Pabs
- Pertes joule dans le rotor . . . . . . pjr
- Pertes mécaniques . . . . . . . . . . pm
- Pertes fer statoriques . . . . . . . . . pf

A.2 - Calcul des couples nominaux


A.2.1 - Calculer le moment du couple utile nominal Tu.
A.2.2 - Calculer le moment du couple de pertes mécaniques Tm.
A.2.3 - Calculer le moment du couple électromagnétique nominal Te.

A.3 - Calcul des puissances nominales


A.3.1 - Calculer la puissance nominale transmise au rotor Ptr. En déduire les pertes par effet Joule au rotor
pjr.
A.3.2 - Calculer la puissance active absorbée par le moteur Pabs. En déduire les pertes fer pf.

A.4 - Modèle électrique équivalent d'une phase de la machine asynchrone

On admet qu'on peut modéliser chaque phase de la machine asynchrone fonctionnant en moteur par le
schéma électrique suivant.

i ir
Rf modélise les pertes fer
i0 Xm est la réactance magnétisante du stator
X R est la résistance du rotor ramenée au stator
v Rf Xm X est la réactance totale de fuites vue du stator
R g est le glissement
g
v est une tension simple du réseau de valeur efficace V = 230 V et de
figure 2 fréquence 50 Hz.
i est l'intensité du courant de ligne ; ir est l’intensité du courant rotorique
ramené au stator.

Dans la suite du problème, on prendra les valeurs approchées suivantes :


Rf = 19  Xm = 1,3  X = 0,13  R = 5,0 m

On se propose de vérifier la cohérence de ces valeurs avec les résultats obtenus précédemment.

A.4.1 - Exprimer les pertes fer statoriques pf en fonction de Rf et V. En déduire la valeur de Rf.
A.4.2 - Exprimer la valeur efficace r du courant ir en fonction de V, X, R et g. Donner sa valeur numérique
pour g = 1%.
A.4.3 - La puissance nominale transmise au rotor Ptr a pour expression Ptr  3  R  r . Calculer la valeur de
2
g
Ptr pour g = 1%. Comparer avec la valeur calculée en A.3.1.

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Partie B - Machine fonctionnant en génératrice hypersynchrone
Le stator de la machine asynchrone est alimenté par un système triphasé de tensions 230 V / 400 V – 50 Hz.
Le rotor est entraîné en rotation par les pales de l'éolienne par l'intermédiaire d'un multiplicateur de vitesse
mécanique dont le rapport de multiplication m est égal à 35.
Conventions de signe
On conserve les conventions de signes représentées sur le schéma (figure 2) du modèle équivalent par phase de
la machine (convention récepteur).
Quand l'éolienne fonctionne normalement, la machine fonctionne en génératrice : elle fournit de la puissance
active qui prend alors une valeur négative.
Les vitesses de rotation restant positives, les moments des couples deviennent négatifs.

B.1 - Vitesse et glissement en condition nominale


Dans les conditions de fonctionnement nominal, la vitesse de rotation des pales est N = 43,3 tr.mn -1.
B.1.1 - Déterminer la vitesse de rotation N du rotor de la machine asynchrone.
B.1.2 - En déduire la valeur du glissement g. Justifier l'appellation génératrice hypersynchrone.

B.2 - Caractéristique couple - vitesse de la machine


B.2.1 - On rappelle deux expressions de la puissance transmise au rotor :
Ptr  Te.s et Ptr  3  R  r .
2
g
gV
Quand le glissement est très faible (g<<1), on peut faire l'approximation : r  .
R
En déduire une expression approchée du couple électromagnétique Te en fonction de , s, V et R.
Calculer la valeur numérique de Te pour les valeurs suivantes de  : 0,99 s ; s ; 1,01 s.

B.2.2 - La caractéristique couple vitesse est tracée sur le document réponse n°1. Tracer sur le même
graphique la caractéristique approchée valable quand g << 1.

B.2.3 - Repérer sur cette courbe par une croix, le point correspondant aux conditions de fonctionnement
nominal de l'éolienne.

B.3 - Application
Le bilan des puissances pour l'ensemble constitué du multiplicateur de vitesse et de la machine asynchrone,
obtenu à l'occasion d'un essai, a donné :
Pertes totales
pt = 18,4 kW

Puissance à l'entrée du
multiplicateur de vitesse Puissance à la sortie de
Pv la machine asynchrone
PG = - 287,6 kW

figure 3

B.3.1 - Calculer la puissance Pv à l'entrée du multiplicateur de vitesse.


B.3.2 - Montrer, en utilisant les relations fournies en B.2.1 que le glissement a pour expression approchée :
T . . R
g  e s2 .
3 .V
En déduire une valeur approchée du glissement sachant que Te = -1882 N.m.
B.3.3 - Montrer que la valeur efficace r de ir est voisine de 428 A.
B.3.4 - Donner l'expression de la puissance réactive QG consommée par la machine asynchrone en
fonction de V, r, Xm et X. Donner sa valeur numérique.
B.3.5 - Calculer la puissance apparente SG mise en jeu dans la machine. En déduire le facteur de puissance
de l’installation.
B.3.6 - Quelle solution technologique permettrait d'améliorer ce facteur de puissance ?

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Partie C - Etude de l’onduleur
L’onduleur comprend 6 cellules constituées d'un TGBT et d'une diode.
Les TGBT sont considérés comme des interrupteurs parfaits unidirectionnels commandés à l'ouverture et à la
fermeture.
Les diodes sont supposées parfaites (tension nulle à leurs bornes quand elles sont passantes).
On assimile la batterie à une source idéale de tension de f.é.m. EB.

T1 D1 T2 D2 T3 D3
vA
iA
A
vB
iB
EB B O
vC
iC
C
Charge

T' 1 D' 1 T' 2 D' 2 T' 3 D' 3


figure 4

C.1 - Tensions délivrées par l'onduleur

Les séquences de commande des interrupteurs sont données sur le document réponse n°2.
C.1.1 - Les interrupteurs présents sur un même bras de l’onduleur peuvent-ils être commandés
simultanément à la fermeture ? Justifier la réponse.
C.1.2 - Tracer sur le document réponse n°2, les chronogrammes des tensions composées uAB, uBC et uCA.
C.1.3 - On rappelle que les tensions simples aux bornes de la charge ont pour expressions respectives :
uAB  uCA u  uAB u  uBC
vA  ; vB  BC ; v C  CA .
3 3 3
Construire les chronogrammes des tensions simples vA, vB et vC sur le document réponse n°2.
C.1.4 - Tracer l'allure des termes fondamentaux vA1, vB1 et vC1 de vA, vB et vC sur le document réponse n°2.
C.1.5 - La valeur efficace du fondamental des tensions simples a pour expression : VA1  VB1  VC1  2 EB .

En déduire la valeur de la f.é.m. EB que doit délivrer la batterie pour que le fondamental des tensions
simples ait pour valeur efficace 230 V.

C.2 - L’onduleur alimente la charge seule (quand l'éolienne ne fonctionne pas)

On néglige dans cette partie les harmoniques du courant absorbé par chaque phase de la charge
devant le fondamental.

Chaque élément de la charge peut être modélisé par une source de courant sinusoïdal de valeur efficace 1 en
retard de 1 par rapport à la tension à ses bornes.

Les chronogrammes de iA, iB et iC sont tracés sur le document réponse n°3 pour 1  
4
C.2.1 - Indiquer les séquences de conduction des 6 éléments D1, T1, D2, T2, D3, T3 sur le document réponse
n°3.
C.2.2 - Tracer l'allure du courant i débité par la batterie sur le document réponse n°3. (On remarquera que
iA + iB + iC = 0).
C.2.3 - Calculer la valeur moyenne <i> du courant délivré parla batterie dans le cas où la puissance active P ch
absorbée par la charge vaut 200 kW et EB vaut 510 V.

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PG, QG Pch, Qch
C.3 - L'onduleur est connecté à la charge et à l'éolienne
G
Charge
3 ph
On adopte la convention récepteur pour chacun des éléments
apparaissant sur le schéma ci-contre. P, Q

Quand un élément (machine asynchrone, onduleur ou charge)


Onduleur
absorbe de la puissance active ou réactive, celle-ci est comptée figure 5
autonome
positivement.

En revanche, s'il fournit de la puissance, elle est comptée Batterie


négativement.

Dans cette partie, on néglige toujours les harmoniques de courant devant le fondamental.
On suppose que la charge absorbe constamment la puissance active P ch = 200 kW et la puissance réactive Qch
= 150 kVAR.

On s'intéresse à deux cas de fonctionnement :


Cas n°1 - l'éolienne fonctionne à pleine puissance : PG1 = - 300 kW et QG1 = 200 kVAR.
Cas n°2 - le vent est faible : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P G2 = -23 kW et QG2 = 123 kVAR.
C.3.1 - Calculer pour chacun des cas les puissances actives et réactives (P1, P2, Q1, Q2) mises en jeu au
niveau de l’onduleur.
C.3.2 - Dire pour chacun des cas si la batterie se charge ou se décharge.

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Document réponse n°1

A.1.2 – Diagramme des puissances de la machine fonctionnant en moteur

p_

p_

p_

P_ P_ P_ P_

B.2 – Caractéristique couple – vitesse de la machine

Te(N.m)
4000

3000

2000

1000

(rad.s -1)
0
130 135 140 145 150 155 160 165 170 175 180
-1000

-2000

-3000

-4000

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Document réponse n°2

C.1 - Tensions délivrées par l'onduleur

T1 commande à
la fermeture
T' 1
T2
T' 2 commande
à l'ouverture
T3
T' 3
uAB
EB

0
/3 2/3  4/3 5/3 2 =.t
-EB
uBC
EB

0
/3 2/3  4/3 5/3 2 =.t
-EB
uCA
EB

0
/3 2/3  4/3 5/3 2 =.t
-EB
vA , vA1
EB

0
/3 2/3  4/3 5/3 2 =.t

-EB
vB , vB1
EB

0
/3 2/3  4/3 5/3 2 =.t

-EB
vC , vC1
EB

0
/3 2/3  4/3 5/3 2 =.t

-EB

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Document réponse n°3

T1 commandé à
la fermeture
T' 1
T2
T' 2 commandé
à l'ouverture
T3
T' 3

C.2.1 -- Séquence de conduction des éléments

T1 Passant
D1
T2
D2 Non passant
T3
D3

1  2 iC iA iB

0
/3 2/3  4/3 5/3 2 =.t

 1  2

C.2.2 -- Chronogramme du courant i délivré par la batterie

1  2 iC -i B iA -i C iB -i A

0
/3 2/3  4/3 5/3 2 =.t

 1  2

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Exercice n°4 :
Ce problème est constitué de trois parties indépendantes.
Présentation
Ces dernières années ont vu la percée du moteur asynchrone dans le domaine de la traction électrique. Dans le même temps,
afin de réduire la pollution engendrée par la circulation automobile, de nombreuses villes ont développé les transports en
commun, en optant souvent pour la solution du tramway.
Ce problème se propose d'étudier un exemple de chaîne de motorisation asynchrone pour tramway.
Chaque rame du tramway étudié comporte douze moteurs asynchrones entraînant douze roues motrices réparties sur trois
bogies. Ces moteurs de traction sont alimentés par l'intermédiaire d'onduleurs de tension à partir d'un réseau 750 V continu.
Le synoptique de l'alimentation d'un moteur de traction est donné figure 1 .

Les lettres minuscules représentent les valeurs instantanées des grandeurs électriques, les lettres majuscules représentent les valeurs
efficaces ou continues.
On associe â une grandeur s(t) sinusoïdale, la grandeur complexe S(j) et le vecteur de Fresnel
S.
- Partie A - Étude d'un moteur de traction
Il s'agit d'un moteur asynchrone triphasé à rotor à cage dont les enroulements statoriques sont couplés en étoile.
Caractéristiques nominales du moteur
 Tension nominale entre phases : UN = 585 V
 Fréquence statorique nominale : fN = 88 Hz
 Intensité nominale du courant statorique : IN = 35,4 A
 Facteur de puissance nominal : cosN = 0,732
 Fréquence nominale de synchronisme : Ns = 2640 tr.min-1
 Fréquence nominale de rotation du rotor : NN = 2610 tr.min-1
Dans ce qui suit, on néglige : - les résistances et inductances de fuites statoriques ;
- les pertes dans le fer ;
- les pertes mécaniques.
A.1 - Etude du fonctionnement nominal du moteur
A.1.1- Déterminer le nombre p de paires de pôles du moteur sachant que la fréquence statorique nominale est fN = 88 Hz.
Pour le point nominal de fonctionnement :
A.1.2 - Calculer le glissement gN.
A.1.3 - Calculer la puissance électrique PN absorbée par le moteur et préciser la valeur de fa puissance électromagnétique PTrN
transmise au rotor.
A.1.4 - Calculer le couple électromagnétique CN.
A.1.5 - Exprimer les pertes par effet Joule au rotor pJr en fonction de PTr. Calculer pJrN.
A.1.6 - Calculer la puissance utile PUN développée par le moteur.

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A.2 - Expression simplifiée du moment du couple électromagnétique
Pour chaque phase du moteur, on adopte le modèle équivalent monophasé simplifié de la figure 2.
-R/g est la résistance modélisant le transfert de puissance active au rotor
LM est l’inductance magnétisante
ℓ est l'inductance totale de fuites vue du stator
g est le glissement
v est une tension simple du réseau d'alimentation de valeur efficace V
i est l’intensité du courant de ligne

On donne LM=26,6mH ℓ=2,38mH R=0,147 


A.2.1 - Calculer, sous alimentation nominale ( V = 338 V et f = 88 Hz ), la valeur efficace Io du courant i0.
A.2.2 - A partir du modèle équivalent monophasé de la figure 2, exprimer la valeur efficace I r du courant i r en fonction de V,
ℓ, R et g.
V
A.2.3 - Montrer que pour les faibles valeurs du glissement ( g « 1 ), la relation précédente devient : I r  g
R
R
A.2.4 - Exprimer la puissance transmise au rotor PTr en fonction de Ir et de
g
A.2.5 - En déduire alors que, pour les faibles valeurs du glissement, le moment du couple électromagnétique s'écrit : C = K.g
Exprimer K en fonction de la tension efficace V, de la résistance R et de la vitesse de synchronisme S exprimée en
rad.s-1. Calculer la valeur numérique de K sous alimentation nominale (V = 338 V et f = 88 Hz ).
A.3 - Fonctionnement en traction
On envisage le cas où le moteur développe un couple électromagnétique C = 170 N.m en fonctionnant sous alimentation
nominale ( V = 338 V et f = 88 Hz ).
On supposera le glissement faible et on admettra les résultats suivants :
V
I 0 =23A Ir  g C=8433.g
R
A.3.1 - Déterminer la valeur du glissement correspondant au fonctionnement étudié.
A.3.2 - En déduire la valeur de la fréquence de rotation du rotor N en tr.min-1.
A.3.3 - Déterminer la valeur de I r .
A.3.4 - On note r le déphase de Ir par rapport à la tension simple v prise comme référence des phases. En se reportant au
R
modèle équivalent monophasé de la figure 2, exprimer tan en fonction de ℓ et de . En déduire que  r  10,2°. g
g
A.3.5 - La tension simple v étant toujours choisie comme référence des phases, compléter le document réponse n°1 en y
disposant les vecteurs de Fresnel I 0 et I r associés aux courants i o et i r (on adoptera l'échelle 5 A / cm).
A.3.6 - En déduire la construction du vecteur de Fresnel I associé à i.
A.3.7 - Déterminer alors graphiquement la valeur efficace I et le déphasage  de i par rapport à v.
A.3.8 - Calculer la puissance électrique P reçue par le moteur dans ce cas de fonctionnement.

- Partie B – Performances mécaniques du tramway


La chaîne cinématique de motorisation d’une roue est donnée figure 3

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Toutes les pertes du moteur asynchrone étant négligées, les moments des couples électromagnétique et utile du moteur
asynchrone sont égaux et notés C.

Le réducteur, de rendement égal à 1, et de rapport de réduction r = 10, impose  roue 
10
Le diamètre d'une roue est : D = 0,52 m.

B.1- Expression de la vitesse de rotation du rotor du moteur asynchrone en fonction de la vitesse de déplacement du
tramway
On admet que la vitesse de déplacement du tramway dépend de la vitesse de rotation d'une roue selon la relation :
D
v  3, 6    roue avec  roue en rad.s-1 et v en km.h-1
2
Montrer alors que la vitesse de rotation du moteur asynchrone vérifie la relation :
  10, 7  v  en rad.s-1 et v en km.h-1

B.2 - Performances maximales de la rame de tramway


Il existe une courbe d'effort maximal que les limites de l'ensemble électromécanique ne permettent pas de dépasser. Pour un
fonctionnement en marche avant, la figure 4 donne la caractéristique du couple électromagnétique maximal appliqué à un
moteur de traction en fonction de la vitesse de la rame de tramway.

B.2.1 - Fonctionnement en régime permanent sur le plat


Pour un fonctionnement sur le plat, le couple résistant CR ramené sur l'arbre d'un moteur est dû :
- à la force de frottement roue - rail qui dépend de la masse M de la rame de tramway.
- à la force de pénétration dans l'air, proportionnelle à la vitesse v du tramway.
4
L'expression du couple résistant est ainsi : CR1  2, 7 10  M  0,135  v avec M en kg, v en km.h-1 et CR1 en N.m

B.2.1.1 - Tracer sur le document réponse n° 2, la caractéristique CR1(v) pour M = 60 tonnes (cas d'une rame pleine de
passagers).
B.2.1.2 - Déterminer graphiquement la valeur v1 de la vitesse maximale de la rame de tramway.
B.2.1.3 - En déduire :
- la valeur C1 du couple électromagnétique d'un moteur de traction.
- la valeur n1 de la vitesse de rotation d'un moteur de traction.
- la valeur P1 de la puissance que développe un moteur de traction.

B.2.2 - Fonctionnement en régime permanent sur une montée de pente 8 %


Dans ce cas, il faut également tenir compte du couple exercé par le poids de la rame dans l'expression du couple résistant
ramené sur l'arbre d'un moteur de traction. Ce dernier s'écrit alors :
CR 2  2, 4 103  M  0,135  v avec M en kg, v en km.h-1 et CR2 en N.m
B.2.2.1 - Tracer sur le document réponse n° 2, la caractéristique CR2(v) pour M = 60 tonnes.
B.2.2.2 - Déterminer graphiquement la valeur v2 de la vitesse maximale de la rame de tramway.
B.2.2.3 - En déduire la valeur P2 de la puissance que développe un moteur de traction.
B.2.3 - Démarrage sur le plat
On cherche à déterminer la durée nécessaire à la rame de tramway pour atteindre en pleine charge (M=60 tonnes) la vitesse de
25 km.h-1 lors d'un démarrage sur le plat.
Le moment d'inertie des masses en mouvement, ramené sur l'arbre d'un moteur, est : J = 4,4 kg.m2
Pendant toute la phase du démarrage, chaque moteur de traction développe un couple électromagnétique constant C = 170
N.m.
Pour les vitesses faibles, la force de pénétration dans l'air est négligeable devant la force de frottement roue-rail et le couple
résistant ramené sur l'arbre d'un moteur se réduit à : CR = 16,2 N.m.
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d
B.2.3.1 - Quelle relation lie les grandeurs J, , C et CR en régime dynamique ?
dt
B.2.3.2 - Montrer que durant le démarrage, la vitesse de rotation d'un moteur de traction vérifie l'équation suivante :
d
 35 rad.s -2
dt
B.2.3.3 - A l'aide de la relation établie en B.1, déduire la durée nécessaire au tramway pour atteindre la vitesse de 25 km.h-1.
- Partie C – Etude de l’onduleur
Chaque moteur de traction est alimenté par l’intermédiaire d’un onduleur de tension à partir du réseau 750 V continu.

La tension continue UC est délivrée par la caténaire : UC = 750 V.


Deux condensateurs identiques forment un diviseur capacitif permettant de créer un point milieu O. Chaque moteur de traction
se comporte comme un récepteur équilibré.
Les interrupteurs K1, K2, K3, K4, K5 et K6 , réversibles en courant, sont commandables à l'ouverture et à la fermeture et sont
supposés idéaux.
C.1- Onduleur à commande pleine onde
Les commandes des interrupteurs ( K1, K4 ), (K2, K5 ), et ( K3, K6 ) sont deux à deux complémentaires. Chaque interrupteur est
commandé à la fermeture durant une demi-période et à l'ouverture sur l'autre demi-période. La commande d'un bras d'onduleur
est décalée d'un tiers de période sur celle du bras précédent (voir document réponse n°3).
C.1.1- Préciser la valeur de la tension VAO lorsque Kl est fermé puis lorsque K4 est fermé. Compléter alors le document réponse
n°3 en y traçant le chronogramme de la tension VAO.
C.1.2 - Tracer également sur le document réponse n°3 les chronogrammes des tensions VB0 et VC0.
1
C.1.3 - En admettant la relation v AN   2vA0  vB 0  vC 0  , construire, sur le document réponse n°3, le chronogramme de
3
VAN en indiquant les différentes valeurs prises.
C.1.4 - Calculer la valeur efficace VAN de la tension vAN en fonction de UC.
C.1.5 - La décomposition en série de Fourier de la tension v», est la suivante :
2U C  1 1 1 
v AN (t )   sin   t   sin  5 t   sin  7 t   sin 11t   ...
  5 7 11 
Donner l'expression du fondamental v1(t) de la tension vAN(t). Calculer sa valeur efficace V1 et tracer l'allure de v1(t) sur le
document réponse n°3.
C.2 - Association onduleur - moteur de traction
Dans cette partie, on étudie l’influence de la forme des tensions délivrées par l'onduleur sur le couple électromagnétique
instantané d'un moteur de traction.
On admet que la phase A du moteur de traction peut être décrite par le schéma simplifié de la figure 6 dans lequel la force
électromotrice eA(t) traduit la conversion électromécanique.

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On donne : L = 2,31 mH et eA (t )  E 2 sin t  
La tension vAN (t) délivrée par l'onduleur de tension étudié en C.1. comporte de nombreux harmoniques. Pour simplifier
l'étude, on limite le développement en série de Fourier de la tension simple vAN(t) et du courant de ligne associé à leurs
fondamentaux et à leurs harmoniques de rang 5 et 7 :
V1 V
vAN (t )  V1 2 sin t   V5 2 sin  5t   V7 2 sin  7t  avec V5  et V7  1
5 7
Dans la suite de la partie C, on se place au point de fonctionnement nominal pour lequel on adoptera les valeurs
numériques suivantes :
V1=338V; I1=35,4 A; 1=43°; E=309 V; =6,2°; f=88Hz et =553 rad.s-1.
Pour les harmoniques de rangs 5 et 7, le modèle équivalent de la figure 6 se réduit à :
vk (t )  Vk 2 sin  kt 
ik (t )  I k 2 sin  kt  k 
Avec k =5 ou 7

C.2.1 - Calculer les impédances Z5 et Z7 présentées par l'inductance L respectivement aux fréquences f5 = 5f et f7 = 7f.
C.2.2 - En déduire les valeurs efficaces I5 et I7 des harmoniques de rang 5 et 7 du courant iA(t).

Dans la suite, on prendra : I 5 = 10,6 A et I 7 = 5,4 A.

La puissance électromagnétique instantanée mise en jeu dans la phase A est : pemA(t) = eA(t).iA(t).
En tenant compte des deux autres phases, on montre que, pour de faibles valeurs de l'angle , la puissance électromagnétique
instantanée totale transmise au rotor s'écrit :
pem (t )  3EI1 cos 1    3E  I5  I 7  sin  6t 
On rappelle que le couple électromagnétique instantané c(t) vérifie la relation : pem(t) = c(t).S.

C.2.3 - Montrer que le couple électromagnétique instantané est la somme :


- d'un terme constant C que l'on calculera et dont on précisera le sens physique,
- d'un terme c'(t) variable dans le temps, appelé couple pulsatoire, dont on précisera la fréquence et l'amplitude
C'MAX.

CMAX
C.2.4 - Calculer le rapport . Conclure.
C
En pratique, la structure et la commande retenues pour l'onduleur sont différentes de celle envisagées jusqu'à présent. Pour un
fonctionnement à grande vitesse, on adopte une commande de type MLI précalculée. Le spectre en amplitude de la tension
simple v AN(t) est alors donné figure 8.

C.2.5 - Préciser le rang de l'harmonique de vAN(t) le plus proche du fondamental. Quel intérêt présente cette commande vis-à-vis
du couple pulsatoire ?

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CORRECTION TD V.V.MAS
Exercice n°1 :
Durée : 4 h Physique Appliquée Coefficient : 3
BTS 1996 Association machine asynchrone / convertisseur de fréquence Nouméa
Calculatrice autorisée MAS – Onduleur pleine onde- Redresseur tri Correction

PARTIE 1 : Étude du moteur asynchrone en régime permanent

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PARTIE 2 : Étude de l'onduleur de tension en commande "Pleine onde"

K1 K’1
Interrupteurs
en
K’2 K2 K’2 IK1 Moteur
conduction asynchrone
VK1
K1 K2 K3
K3 K’3 K3
E a ia
n
vao b
E c
K1’ K2’ K3’

Figure 4
0 T/2 T t

vbo
E

0 T/2 T

vco
E

0 T/2 T

Commande des interrupteurs “ pleine onde ” - rapport cyclique = 0.5


1.1°)
1.2°)
van  vbn  vcn  0
van   vbn  vcn
vb 0  v0 n vc 0  v0 n

van  vb 0  v0 n  vc 0  v0 n
van  vb 0  vc 0  2 v0 n
van  va 0

van  vb 0  vc 0  2va 0  2van


3van  vb 0  vc 0  2va 0
2 1 1
van  va 0  vb 0  vc 0
3 3 3
1.3°) l’interrupteur K1 doit supporter une tension positive et un courant <0 ou >0 donc on placera donc un thyristor tête
bèche avec une diode
2.1°)
2E
Van1max   220 2

220
E 2   488 V
2
Donc il faut une tension continue E de 488 V pour avoir 220 V de valeur efficace sur le fondamental
2.2°)
Pour trouver la valeur efficace de Van , on prend le signal Van2, on cherche la valeur moyenne, et on prend la
racine

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Van2 T/6

4E2 /9

E2 /9

T/2

2E 2 T 4E 2 T
  
Van  9 6 9 6
T
2
 2  4 E 2
9 6 2E 2 E 2
Van     230V
1 9 3
2

La différence entre Van (230V) et Van1 (220V) est due aux harmoniques Van  V
i 1
2
ani

2E E 2E E E E
0  0 0 
3 3 2E 3 3 E 3 3
00 0   0
3 3
0 T/2 T
K1 K’1
Interrupteurs
en
K’2 K2 K’2 conduction
K3 K’3 K3

van
E

2/3E
ia
E/3

0
T/12 T/2 T t
-E/3

-2/3E

-E

VK1 iK1
E

2/3E
ia
E/3

0
T/12 T/2 T
-E/3

-2/3E

-E

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Exercice n°2:
Durée : 4 h Physique Appliquée Coefficient : 3

BTS 2002 Etude d’une station de pompage Nouméa


Calculatrice autorisée MAS Redresseur Onduleur Capteur Pression

1 ÉTUDE DU MOTEUR ASYNCHRONE TRIPHASÉ

1.1. Analyse des essais


1.1.1. D’après la plaque signalétique 230 V sont attendus par enroulement. Le réseau présentant une tension de
400V entre phase, il faut appliquer une tension simple de ce réseau pour que chaque enroulement soit
soumis à 230 V donc il faut un couplage étoile
Stator
Pabs Ptr Rotor Pu

Pjr = gPtr pm = 0
1.1.2. Pfs Pjs = 0
1.1.3. Pjr = g Ptr
1.1.4. A vide

Pabs Ptr PM =0 Pu =0

gPtr =0 pm = 0
Pfs Pjs = 0
PabsV = Pfs = 570 W
En prenant nS=1500 tr/min donc p=2
1500  1425
Le glissement vaut g   5% soit g=5%
1500
Puissance transmise :
Ptr  Pjr  Pu
 Ptr  gPtr  Pu
 Ptr  gPtr  Pu
 Ptr 1  g   Pu

Pu
 Ptr   9474W soit Ptr = 9,47 kW
1 g
Ptr 9474
Couple Electromagnétique : Tem    60,3 Nm soit Tem=60,3 Nm
 S 2  1500
60
Autre méthode : comme
Tu  Tem  Tp
0

Pu 9000
Tu  Tem    60,3 Nm
 2  1425
60
Pjr  g  Ptr  474 W ou Pjr  Ptr  Pu  474 W soit Pjr = 474 W

Puissance absorbée : Pabs  Ptr  Pfs  9474  570  10044 W soit Pabs =10,044 kW

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Pa 10044
Facteur de puissance fP    0,853 donc fP=0,853
3 U  I 3  400 17
Pu 9000
Rendement    0,896 donc =0,896
Pabs 10044
1.2. Modélisation
1.2.1. Essai à vide
iv V= 230 V
i0 PV= 570 W
IV= 7A
iLf
Il apparait qu’un bilan des puissances à vide permet de dissocier la
v R0 L0 puissance active modélisée par R de la puissance réactive associée à L
0 0
La puissance active à vide consommée par R0 est telle que
3 V 2 3  V 2 3  2302
Pv   R0    278  donc R0 = 278 
R0 Pv 570

Puis comme on connait V et IV on détermine SV = 3VIV puis on calcule


Qv  S 2  Pv2  9 V 2  I v2  Pv2  4816 VAr
3 V 2 3 V 2
Donc comme pour les 3 enroulements Qv  alors X 0   33  donc X0 = 33 
X0 Qv
1.2.2. Essai rotor bloqué
i2 PCC 603
r2    0, 696  donc r2 = 0,696 
3  I CC 3 17 2
2

X2 71
VCC   41V
vcc 3
V
R2 Z 2  CC  2, 41 
I CC
L2  Z22  R22  2, 2  donc X2 = 2,2 
Autre méthode : comme précédemment un bilan des puissances est possible.
QCC  3 X 2 I CC
2

 
2
QCC  SCC
2
 PCC
2
 3 17  71  6032  2002 VAr
QCC 2002
X2    2,3 
3  I CC 3 17 2
2

1.3. Expression du moment du couple


1.3.1. Pour démontrer la formule du couple trois équations sont nécessaires
Ptr
Le couple Tem 
S
La puissance transmise est celle qui est consommée dans r 2/g
r2 2
Ptr  3  I2
g
V V
Et le courant I2  
Z r2 ,l2 r 
2

 L2   2 
2

g

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r 
2
3V 2  2 
¨ D’où Tem 
3 r2

V
 g
S g r 
2
  r2  
2

 L2   2   S  L2     
2 2

g   g  
1.3.2. Couple de démarrage :
Dans ce cas g=1
1 3  2302  0,8
D’où Tem    117, 4 Nm d’où Tem=117,4 Nm
157  0,8 2   2,5 2

2 ÉTUDE DE LA PARTIE REDRESSEUR

2.1 D1 conduit si v1 > v2 et v3.


D2 conduit si v2 > v1 et v3.
D3 conduit si v3 > v2 et v1.
2.2 [t1,t2] D1 conduit et D5 conduit. uc(t)= v1-v2= u12
[t2,t3] D1 conduit et D6 conduit. uc(t)= v1-v3= u13
2.3 iD1= I quand D1conduit. iD1= 0 quand D1est bloquée.
iD4= I quand D4 conduit. iD4= 0 quand D4 est bloquée.

2.4. Ucmoy=538 V
Page 37/53
2.5.a Le courant i et donc iL1 présente une ondulation. Le lissage n’est pas parfait.
La conduction et le

blocage des diodes n’est pas immédiat. (inductance des fils de lignes 0)

2.5.b f1=50 Hz IL1max= 12A IL1eff= 8.48 A.


f5=250 Hz IL5max= 2A IL5eff= 1.41 A.
f7=350 Hz IL7max= 1.2A IL7eff= 0.85 A.

2.5.c Ieff augmente à cause des harmoniques. Echauffements supplémentaires.


D augmente et le facteur de puissance est moins bon.

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Page 39/53
3 ÉTUDE DE LA PARTIE ONDULEUR

Onduleur pleine onde


3.1.1 UAB existe si H1 H5 conduisent et UAB = E ou si H2,H4 conduisent et UAB = -E
U  U CA VA  VB  VC  VA 2VA  VB  VC 3VA
VAN  AB     VA
3 3 3 3

2 2
E  2E 
  vAN 
2   4  2 E 2
3.1.2 VAN    3  3 
  0.471E
T 6 3

2E
3.1.3 V1   0.45E
 2

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2
 2   2E 
2

 E   E
2 2

 3    2  9  2  0.31
 
2E 2E
 2  2
3.1.4 V1=230V si E=510V
2E
V1   0.45E
 2

Onduleur MLI
  u AB1 
2
E 2  20 2
3.2.1 U AB1   E  441V  0.816 E
T 30 3
3.2.2 T1=12210-3s f1=41.6Hz T2=24210-3s f1=20.8Hz
U U
3.2.3 AB1  AB 2  10.5 même rapport. On fonctionne à U/f=cte.
f1 f2
UAB=KNfmax UAB/f=cte max= cte.

Page 41/53
4 MESURE DE PRESSION
4.1. Si la pression est maximale : UPTmax = k Pmax =2x10 = 20 V

Vu rapidement on peut dire que la tension u0 étant la moitié de UPT il faut que la somme des résistance soit le
double des résistances vue par u0 donc il faut que R1=R3.
Si l’on veut écrire d’avantage ce raisonnement cela donne :
Comme on veut que U0 soit dans ce cas de 10V, il faut que le pont diviseur de tension respecte cette
condition.
R
 R3
La tension du pont est telle que u0  2 U PT donc
R R
R1    R3
2 2
R 1000
 R3  1000
u0 1 1 1500
  2  2 soit  donc R1  2000  3000 R1=R3=1k
U PT 2 R1  R  R3 R1  1000  1000 2 R1  2000
4.2. r=10/28=0,039V plus petite tension détectable comme UPT=2xuO=kP donc u0=P
Donc Pmin= 0,039 bar
4.3. 6 bars -> 6V ->
27 26 25 24 23 22 21 20
128 64 32 16 8 4 2 1
1 0 0 1 1 0 1 0
n = 154 = 128+16+8+2
N=10011010

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Exercice n°3:
Durée : 4 h Physique Appliquée Pré-étude et modélisation Coefficient : 3

BTS 2004 Production d'électricité avec une éolienne Métropole

Calculatrice autorisée MAS Onduleur Sujet


Partie A - Etude de la machine asynchrone fonctionnant en moteur
A.1. Questions préliminaires
A.1.1. sous réseau 50 Hz avec p=2
donc nS = 1500 tr /min
donc S =1 57 rad/s
nS  n
g  1%
nS
A.1.2.

P abs P
tr
P
M P
u

P =gP
jr tr P
m

Pfs

A.2. Calcul des couples nominaux

Pu 300 103
A.2.1. Tu    1,93 kNm
 1485  2
60
pm 1103
A.2.2. Tm    6, 43 Nm
 1485  2
60
Ptr
A.2.3. Te  mais aussi Te  Tm  Tu  1,94 kNm
S
A.3. Calcul des puissances nominales

A.3.1. Ptr  Te  S et p jr  gPtr donc Ptr  304 kW et p jr  1%  304  3, 04 kW

Pu
A.3.2. Pabs  et p fs  Pabs  Ptr donc Pabs  313 kW et p fs  313  304  8, 46 kW

A.4. Modèle électrique équivalent d’une phase de la machine asynchrone

V2 V2
A.4.1. p fs  3 donc R f  3  18,8 
Rf p fs
A.4.2.
i ir V
Ir  donc I r  445 A
i0 2
R
X   
2
X
g
v Rf Xm
R
g

figure 2

Page 43/53
R 2
A.4.3. Ptr  3 I r donc Ptr  297 kW
g
L’écart est de 2,4 % ce qui correspond bien à la précision liée aux 2 chiffres significatifs utilisés
Partie B - Fonctionnement en génératrice hypersynchrone
B.1. Vitesse et glissement en condition nominale
B.1.1. Si la vitesse de rotation des poles est nr= 43,3 tr/min avec le multiplieur de vitesse de rapport m= 35 donc n =
m.nr = 1516 tr/min
nS  n 1500  1516
B.1.2. g    1, 03% la vitesse de rotation est supérieur au synchronisme la machine
nS 1500
fonctionne donc en génératrice hypersynchrone
B.2. Caractéristique couple vitesse de la machine

R 2 V 3 R g 2V 2
B.2.1. Pem  Ptr  Te   S  3  I r et si I r  g  Te 
g R S g R 2

 3V 2   
Avec g  1   Te  1  
S RS  S 
Alors
 0,99  S S 1,01 S

Te 3  2302  155, 4  0 3  2302  158,6 


Te  1    2020 Te  1    2020
5 103 157  157  5 103 157  157 
B.2.2. La caractéristique approchée est tangente à la caractéristique exacte pour =S
B.2.3. Point de fonctionnement nominal de l’éolienne

Te(N.m)
4000

3000

2000

1000

(rad.s -1)
0
130 135 140 145 150 155 160 165 170 175 180
-1000

-2000 158,7 rad/s


-2020 Nm
-3000

-4000

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B.3. Application :
B.3.1.

La puissance à l’entrée du multiplicateur Pr  306 kW

Te   S  R 1882 157  5 103


B.3.2. D’après B.2.1. Te   S  R  3gV  g    0,93%
2

3V 2 3  2302
gV
B.3.3. avec I r   I r  428 A
R
B.3.4. Expression de la puissance réactive consommée par la machine asynchrone :
i ir
i0
X
v Rf Xm
R
g

V2 V2 
figure 2
QG  3  3 X  Ir  3 
2
 X  I r2   194 kVAr
Xm  Xm 
B.3.5. Puissance apparente SG  PG  QG  SG  347 kVA
2 2 2

PG 287, 6
Et le facteur de puissance f P    0,83
SG 347
B.3.6. Amélioration du fP en mettant des condensateurs en triangle

Partie C- Etude de l’onduleur


C.1. Tensions délivrées par l’onduleur
C.1.1. Si les interrupteurs sur un même bras sont commandés en même temps à la fermeture , la source de tension
sera mise en court circuit.
C.1.2. Doc réponse
C.1.3. Doc réponse
C.1.4. Doc réponse

Page 45/53
Document réponse n°2

C.1 - Tensions délivrées par l'onduleur

T1 commande à
la fermeture
T' 1
T2
T' 2 commande
à l'ouverture
T3
T' 3
uAB
EB

0
/3 2/3  4/3 5/3 2 =.t
-EB
uBC
EB

0
/3 2/3  4/3 5/3 2 =.t
-EB
uCA
EB

0
/3 2/3  4/3 5/3 2 =.t
-EB
vA , vA1
EB

0
/3 2/3  4/3 5/3 2 =.t

-EB
vB , vB1
EB

0
/3 2/3  4/3 5/3 2 =.t

-EB
vC , vC1
EB

0
/3 2/3  4/3 5/3 2 =.t

-EB

Page 46/53
2 230
C.1.5. EB  230 donc EB   511 V
 2

C.2. L’onduleur alimente la charge seule
C.2.1.
T1 peut conduire s’il est commandé, de plus il conduira si le courant le parcourant est positif.
Si lors de cet intervalle le courant est négatif alors ce sera la diode qui conduira.
En effet avant la conduction d’un ensemble T1D1, c’était T’1D’1 qui conduisait.
Comme le courant iA était négatif c’était donc T’1 qui conduisait.
Lors de l’arrêt de la commande de T’1, le courant iA étant toujours présent et négatif, sa seule issue est la
diode D1
C.2.2.
On remarque que le courant i résulte de la loi des nœuds.
1ère séquence [0 à /3] : T1,T’2,T3 commandés donc i  iA  iC et comme iA  iB  iC  0 alors i  iB
2ème séquence [/3 à 2/3] : T1,T’2,T’3 commandés donc i  iA
3ème séquence [2/3 à ] : T1,T2,T’3 commandés donc i  iA  iB et comme iA  iB  iC  0 alors i  iC

Document réponse n°3

T1 commandé à
la fermeture
T' 1
T2
T' 2 commandé
à l'ouverture
T3
T' 3

C.2.1 -- Séquence de conduction des éléments

T1 Passant
D1
T2
D2 Non passant
T3
D3
T1 D1 T2 D2 T3 D3
vA
iA
1  2 iC iA iB A
vB
iB
EB B O
vC
iC
0 C
/3 2/3  4/3 5/3 2 =.t Charge

T' 1 D' 1 T' 2 D' 2 T' 3 D' 3


figure 4

 1  2

C.2.2 -- Chronogramme du courant i délivré par la batterie

1  2 iC -i B iA -i C iB -i A

0
/3 2/3  4/3 5/3 2 =.t

 1  2

Page 47/53
C.2.3.
Pch Pch
Pch  EB  i  EB  i  i    392 A
EB EB
C.3. Onduleur connecté à la charge et à l’éolienne
C.3.1.
Avec Boucherot :
Comme tout est en convention récepteur donc Pch  Péol  Pond  0 donc Pond    Pch  Péol 
Et de même Qond    Qch  Qéol 
Cas 1 Cas 2
P Q P Q
Charge 200 kW 150 kVAR 200 kW 150 kVAR
Eolienne -300 kW 200 kVAR -23 kW 123 kVAR
Onduleur 100 kW -350 kVAR - 177 kW -273 kVAR
Dans le cas 1 : L’onduleur consomme 100 kW donc la batterie se charge
Dans le cas 2 : L’onduleur consomme -177 kW donc la batterie se décharge

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Exercice n°4:
Durée : 4 h Physique Appliquée Pré-étude et modélisation Coefficient : 3

BTS 2006 Motorisation d'un tramway Métropole


Calculatrice autorisée MAS Meca Harmonique Transitoire Onduleur Correction
- Partie A - Étude d'un moteur de traction
A.1. Etude du fonctionnement nominal du moteur
nS f 88
A.1.1. de f  p  n on tire f N  p  avec les notations du problème  p  60  n  60  2
tr / s 60 nS 2640
Le nombre de paire de pôle est de 2.
N S  N 2640  2610
A.1.2. Par définition g    0, 01136
NS 2640
Le glissement est donc g=1,14%
A.1.3. Pn  3 U N I N cos N  3  585  35, 4  0,732  26, 25 kW
Comme les pertes dans le fer et les pertes joules stator sont négligeables on aura

PN PtrN Pu

Pjr = gPtr
Pfs = 0 Pjs = 0

PN  Ptr n  26,3 kW
2 Ptr N 26,3 103
A.1.4. A partir de Ptr n  Cn   S  Cn 
 nS donc Cn    95,13 Nm
60 2 2
 NS  2640
60 60
C
Le couple nominal est donc n  95,13 Nm
A.1.5. On sait que les pertes joules stator valent p jrN  gn Ptr N  0,01136  26,3 103  298 W
Les pertes joules rotoriques sont donc de p jrN  298 W
A.1.6. Les pertes mécaniques étant négligées , la puissance utile développée par le moteur est donnée par
PuN  Ptr N  p jr N  26300  298  26, 0 kW .
La puissance utile développée par le moteur est donc PuN  26,0 kW
A.2. Expression simplifiée du moment du couple électromagnétique
V 338
A.2.1. D’après le schéma on a I 0    23, 0 A .
LM  26, 6 103  2  88
Le courant magnétisant est donc I 0  23, 0 A
V
A.2.2. D’après le modèle on a Ir 
2
R
 g    
2

 
R
A.2.3. Quand le glissement diminue on peut s’attendre à ce que devienne de plus en plus grand devant  .
g
 R 0,147 
En effet    14, 7    2,38 103  2  88  1,31
 g 0, 01 
V g g
Alors I r  V donc I r  V
R
2 R R
g
 
R 2 R 2 V2
A.2.4. On a Ptr  3 I r donc Ptr  3 g
g g R2

Page 49/53
g R 2 R 2 V2
A.2.5.En remplaçant I r  V dans Ptr  3 I r , on obtient Ptr  3 g
R g g R2
V2 Ptr V2
Soit Ptr  3 g et comme Ptr  C   S donc C   3g de la forme C  k  g avec
R S R  S
V2
k 3  8433 Nm
R  S
A.3. Fonctionnement en traction
C 170
A.3.1. Avec C  8433  g et C=170 Nm alors g    2, 02 102 soit g  2, 02 102  2%
k 8433
A.3.2. Alors N  NS 1  g   2640  (1  0,0202) donc N  2587 tr/min
g 0, 0202
A.3.3. De Ir  V  338  donc I r  46, 4 A
R 0,147
 g  0, 0202  2,38 103  2  88
A.3.4. On voit que tan r     0,180 soit
R R 0,147
g
r  arctan 0,180  10, 2
A.3.5. Construction de Fresnel
I 0 est de 23 A et en retard de 90° sur V
I r est de 46,4 et en retard de 10,2° sur V
avec l’échelle 5A/cm on a
V
10, 2
IR

I0

A.3.6. De i  i0  ir donc I  I 0  I r d’où la construction ci dessous

  34 IR

I0 I0
I  55 A

A.3.7 On mesure sur la construction I  55 A et   34,5


A.3.8. Avec P  3VI cos   3  338  55  cos 34,5  45961 on trouve donc P=46000 W ( bien loin de Pun)

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Partie B – Performances mécaniques du tramway

B.1) Expression de la vitesse de rotation du rotor en fonction de la vitesse de déplacement du tramway


D 2v
De v  3, 6  roue  roue 
2 3, 6  D
 2v
et  roue  donc   10   roue  10 
10 3, 6  D
20
Donc   v    10, 7  v
3, 6  0,52
B.2) Performances maximales de la rame de tramway
B.2.1) Fonctionnement en régime permanent sur le plat
B.2.1.1) Pour M = 60 tonnes
152
CR1  2, 7 104  60 103  0,135  v 144
CR2

16,2

Pour v=0 : CR1  16, 2 Nm


Pour v=60km/h CR1  16, 2  0,135  60  24,3 Nm
B.2.1.2) La vitesse v1 vaut alors 60 km/h
B.2.1.3)

CR1  16, 2  0,135  60  24,3Nm


CR1 24,3
1  10,7  v  10,7  60  642 rad / s ou 16

1 642
n1   60   60  6130 tr/ min
2 2
P1  CR1 1  24,3  642  15600W
Rq : 642>>276 rad/s du régime nominal du moteur !
B.2.2) Régime permanent sur une pente de 8%
B.2.2.1) Pour M=60 tonnes

CR 2  2, 4 103  60 103  0,135  v


144

Pour v=0 : CR 2  144 Nm


Pour v=60km/h CR 2  144  0,135  60  152.1 Nm
B.2.2.2) La vitesse v2 vaut alors 28 km/h
B.2.1.3)

CR 2  144  0,135  28  147,8 Nm

1  10,7  v  10,7  28  299,6 rad / s ou n1  1  60  299, 6  60  2861tr/ min


2 2
P1  CR1 1  147,8  299,6  44280W
B.2.3) Démarrage sur le plat
d
B.2.3.1) La relation fondamentale de la dynamique est J  C  CR
dt
d  C  CR 170  16, 2
B.2.3.2) Lors du démarrage    35 rad s ²
dt J 4, 4
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B.2.3.3) Pour atteindre 25 km/h soit 267 rad/s avec une accélération de 35 rad/s², comme

d 267,5  0 267,5
 35 rad s ²  alors il faudra t   7, 6 s
dt t 35
- Partie C – Etude de l’onduleur

C.1. Onduleur à commande pleine onde


UC U
C.1.1. Lorsque K1 est fermé VA 0  , K4 fermé VA 0   C d’où la courbe VAO
2 2
C.1.2. tracé de VBO et VCO
C.1.3. Tracé de VAN
2 2
 U C  T  2U C  T
  2  
C.1.4. VAN 
 3  6  3  6 UC 2

T 3
2
2U C
C.1.5. Le fondamentale de van est v1 (t )  sin t et sa valeur efficace est

2U C 2U C 2  750
V1     338 V
 2  
C.2. Association onduleur –moteur
 Z 5  L  5  2,31103  5  553  6,39
C.2.1. 
 Z 7  L  7  2,3110  7  553  8,94
3

 V1
 I  5  5  10, 6 A
V
 5 Z5 Z5
C.2.2. 
 V7
 I 7  Z  5, 4 A
 7

3EI1 3E
C.2.3. On en déduit C (t )  cos 1     I5  I 7  sin  6t 
S S
3EI1 3  309  35, 4 3E
Donc C  cos 1    cos  43  6, 2   95 Nm et C (t )   I 5  I 7  sin  6t 
S 553 S
2

p
La fréquence de C’(t) est 6x88=528 Hz
3E
Et l’amplitude de C’(t) est CMAX   I5  I 7   17, 4 Nm
S
Donc C(t )  95 17, 4sin  6  2  88  t 
C 17, 4
C.2.4. le rapport MAX   0,18
C 95
Le couple pulsatoire représente environ 20% du couple nominal, d’où une nuisance sonore, usure prématurée,
vibrations.
C.2.5. L’harmonique le plus proche est du rang 17, il sera plus facile de l’éliminer par des filtres ( bobines)

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2UC /3

UC/3

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