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MAS
Exercice n°1 :
L'ensemble machine asynchrone / convertisseur de fréquence est décrit par le schéma de la figure 1. Dans ce
schéma, un pont redresseur suivi d'une cellule de filtrage constitue la source de tension qui alimente l'onduleur
de tension associé au moteur.
Le sujet comporte 3 parties indépendantes :
Figure 1
- PARTIE 1 Étude du moteur asynchrone en régime permanent.
- PARTIE 2 Étude de l'onduleur de tension en commande "pleine onde".
- PARTIE 3 Étude de la source de tension continue.
PARTIE 1 :
Étude du moteur asynchrone en régime permanent
Notations :
U (V) Tension composée du réseau triphasé.
V (V) Tension simple du même réseau.
f (Hz) Fréquence des courants statoriques.
fr (Hz) Fréquence des courants rotoriques.
-1
(rad.s ) Pulsation des courants statoriques.
S (rad.s-1) Vitesse de rotation du champ tournant créé dans l'entrefer par les courants statoriques.
-1
(rad.s ) Vitesse angulaire de la machine.
ns (tr.s-1) Fréquence de rotation du champ tournant créé dans l'entrefer par les courants
statoriques.
n (tr.s-1) Fréquence de rotation de la machine.
Caractéristiques électromécaniques du moteur étudié :
Sur la plaque signalétique du moteur asynchrone sont fournies les indications suivantes :
Tension d'alimentation nominale Un = 380 V fn = 50 Hz
Courant nominal parcourant
chaque phase du moteur In = 106 A.
Facteur de puissance nominal cosn = 0,86.
Fréquence de rotation nominale nn = 1460 tr.min-1.
Puissance utile nominale Pun = 55 kW.
Le couplage des phases statoriques est en étoile.
1 - Fonctionnement au régime nominal de la machine
On demande de calculer:
- le nombre de paires de pôles p
- le glissement gn , en déduire la fréquence des courants rotoriques fr.
- la puissance active absorbée Pan
- le rendement n.
- le moment du couple utile Tun.
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2 - Recherche des éléments d'un modèle équivalent simplifié
La figure 2 représente un modèle linéaire simplifié d'une phase statorique pour lequel on a négligé:
-la résistance globale de l'enroulement statorique
-les pertes mécaniques et ferromagnétiques de la machine.
I
Figure 2
V Lcs (R/g)
1) Donner le modèle équivalent pour le fonctionnement à vide. Calculer l'inductance magnétisante d'une phase
statorique.
2) Pour l'essai à rotor bloqué, on considère que le courant absorbé par l'inductance magnétisante statorique est
négligeable.
Donner le modèle équivalent à une phase. En déduire les valeurs des éléments R et .
Pour la suite du problème, on prendra R = 66 m et = 1 mH.
3 - Étude du moment du couple électromagnétique Tem
1) Exprimer à l'aide du modèle équivalent la puissance Pem transmise au rotor ; en déduire que le moment du
couple électromagnétique Tem peut se mettre sous la forme :
2
3p V R fr
Tem 2
2 f R 4 2 2 f r2
2
V
2) Montrer que pour les faibles valeurs de fr on peut écrire : Tem A f r .
f
Définir A et montrer que sa valeur numérique est A = 14,5 -1.
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2) On rappelle que la fréquence fr des courants rotoriques peut s'exprimer par : fr = p.(ns - n).
Donner la nouvelle expression de Tem en fonction de ns et n : Tem = A".(ns - n). Calculer A".
3) Donner l'allure des caractéristiques Tem(n) pour: f = 12,5 Hz et f = 50 Hz.
4) On souhaite faire démarrer la machine à couple nominal. Calculer la fréquence minimale que doit alors délivrer
l'onduleur.
Capteur de
vitesse
Onduleur
De tension MAS
Figure 3
Commande en V/F = cte n Grandeur de
retour
Consigne fr f Grandeur de commande
Grandeur de 2 11
référence
1) Montrer que lorsque l'on fixe fr donc le couple de la machine, il faut que la fréquence délivrée par le
convertisseur ait pour valeur : f = fr + p.n.
2) Définir les fonctions réalisées par les blocs 1 et 2 de la figure 3.
IK1 Moteur
asynchrone
VK1
K1 K2 K3
E a ia
n
b
c
K1’ K2’ K3’
Figure 4
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1 - Formes d'ondes.
1) Représenter vao(t), vbo(t), vco(t) sur le document réponse n°1.
2) Le moteur ayant un fonctionnement équilibré défini par van + vbn + vcn = 0, montrer que
2 1 1
van va 0 vb 0 vc 0 et représenter van(t) sur le document réponse n° 1 bis.
3 3 3
van va 0 v0 n
On pourra utiliser les relations suivantes : vbn vb 0 v0 n
v v v
cn c0 0n
3) La forme d'onde ia(t) du courant dans la phase a étant donné (ia(t) est assimilé à son fondamental),
représenter les grandeurs iK1(t) et vK1(t) relatives à l'interrupteur K1. En spécifiant les contraintes en tension
et courant au niveau de l'interrupteur K1, en donner une structure possible.
2 - Calculs.
1) Le développement en série de Fourier de la tension van(t) donne un fondamental van1(t) d'amplitude
Van1max = (2E/).
Calculer la valeur à donner à E pour que la valeur efficace Van1 du fondamental ait pour valeur 220 V.
2) En partant de la forme d'onde établie à la question 2) du paragraphe consacré à la forme d'onde, calculer la
valeur efficace Van de la tension van(t). Comparer les valeurs Van et Van1.
PARTIE 3 : Étude de la source de tension continue.
Cette source est constituée d'un pont redresseur PD3 à diodes avec sa cellule de filtrage.
Le système de tensions triphasées qui alimente le pont est équilibré.
iL L iE
ID1
uP uL
VD1 D1 D2 D3
Onduleur
iC
+
V1 Is1 uC
ID’1 Moteur
C
V2
V3
D1’ D2’ D3’
Figure 5
4) Calculer la valeur efficace Is de iS1(t). En déduire la puissance apparente S que doit fournir la source de
tension triphasée.
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Document – réponse n°1
K1 K’1
Interrupteurs
en
K’2 K2 K’2 conduction
K3 K’3 K3
vao
E
0 T/2 T t
vbo
E
0 T/2 T
vco
E
0 T/2 T
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Document – réponse n°1 bis
0 T/2 T
K1 K’1
Interrupteurs
en
K’2 K2 K’2 conduction
K3 K’3 K3
van
E
2/3E
ia
E/3
0
T/12 T/2 T t
-E/3
-2/3E
-E
VK1 iK1
E
2/3E
ia
E/3
0
T/12 T/2 T
-E/3
-2/3E
-E
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Document – réponse n°2
uP
v1 v2 v3
0 T
T/12 T/2
Diodes en
conduction
ID1
iL
0 T/12
ID’1 T/2 T
iL
0 T/2
T/12 T
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Document – réponse n°2 bis
VD1
U12 U13 U23 U21 U31 U32
v1 v2 v3
0 T
T/12 T/2
IS1
iL
0 T/12
T/2 T
-iL
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Exercice n°2 :
Une société chargée de la distribution d'eau potable a installé une station de surpression qui a pour fonction de
refouler l'eau à une pression de l'ordre de 6 bars en sortie du surpresseur, l'eau provenant d'un réservoir.
r2 et l2 représentent les résistance et inductance de fuites rotoriques ramenées au stator, g désigne le glissement. On
notera X0= L0 et X2= L2 ( désigne la pulsation des tensions d'alimentation).
1.2.1 Que devient le modèle lors de l'essai à vide ? (On rappelle que le glissement est alors négligeable). Calculer Ro
et X0.
1.2.2 En utilisant l'essai B à rotor bloqué et en négligeant I0 devant I, déterminer une valeur approchée des autres
éléments du modèle, soit r2 et X2.
1.3 Expression du moment du couple
Quelles que soient les valeurs trouvées précédemment, on prendra pour la suite :
r2 = 0,80 et l2 = 2,5 .
1.3.1 Montrer à partir du modèle équivalent que le moment du couple électromagnétique en fonction de g s'exprime
par :
r
3 V 2 2
Tem g avec s vitesse de synchronisme du moteur.
r 2
s 2 l2
2
g
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1.3.2 Calculer le moment du couple au démarrage, sous la tension nominale UN.
2 ÉTUDE DE LA PARTIE REDRESSEUR
Le variateur de vitesse est constitué d'un redresseur qui permet d'obtenir une tension continue à partir du réseau EDF.
La figure 2 représente le pont redresseur à diodes du variateur de vitesse.
v1, v2 et v3 sont les 3 tensions simples du réseau de valeur efficace V = 230V. Les 6 diodes du pont sont supposées
idéales.
Les chronogrammes des 3 tensions simples sont donnés sur le document réponse n°1, figure 3.
On suppose que le courant i dans la charge est tel que i = I = Constante.
2.1 Hachurer les cases correspondant aux diodes conductrices sur le document réponse n°1, figure 3 pour tous les
intervalles de temps.
2.2 Pour les intervalles [t1; t2] et [t2 ; t3] (figure 3), donner l'expression de uc(t) en fonction de v1(t), v2(t) et v3(t) et
représenter uc(t) sur le document réponse n°1.
2.3 Sur le document réponse n°1, représenter pour un intervalle de temps égal à une période :
• la tension vd1(t), tension aux bornes de la diode D1,
• le courant id1(t) dans la diode D1,
• le courant id4(t) dans la diode D4
• le courant de ligne iL1(t).
3 3 2V
2.4 Sachant que la valeur moyenne de la tension uc a pour expression : U cmoy
calculer la valeur numérique de Ucmoy .
2.5 Une mesure à l'oscilloscope a permis d'enregistrer le courant de ligne iL1 , représenté figure 4, ainsi que son
spectre d'amplitude, représenté figure 5.
2.5.a Expliquer rapidement les différences entre la courbe théorique obtenue à la question 2.3 et celle
représentée figure 4.
2.5.b Donner la fréquence puis la valeur efficace du fondamental du courant iL1 puis celles des 2 harmoniques
suivants.
2.5.c Citer au moins un inconvénient de la présence de ces harmoniques sur le réseau.
3 ÉTUDE DE LA PARTIE ONDULEUR
Le variateur de vitesse est constitué d'un onduleur qui permet d'alimenter le moteur asynchrone avec une tension
alternative à partir de la tension continue fournie par le redresseur, La figure 6 représente le schéma de principe de
l'onduleur triphasé :
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La tension continue E est la tension d'alimentation de l'onduleur. Les 6 interrupteurs commandés sont supposés
parfaits.
3.1 Onduleur PLEINE ONDE
Chaque interrupteur est fermé pendant une demi-période ; les commandes des interrupteurs (H1, H4) (H2, H5) et (H3,
H6) sont complémentaires 2 à 2. Chacun des 3 demi-ponts est commandé avec un retard de T/3 sur le précédent.
Ces commandes sont schématisées sur la figure 7 du document réponse n°2.
3.1.1 Tracer sur le document réponse n°2 les courbes représentatives de uAB, uBC, uCA.
u AB uCA
En admettant qu'à chaque instant : VAN+VBN+VCN = 0, montrer que v AN , puis tracer VAN sur le
3
document réponse n°2.
3.1.2 Calculer la valeur efficace VAN de la tension vAN en fonction de E.
3.1.3 On montre que tous les termes pairs de la décomposition en série de Fourier de VAN sont nuls ainsi que les
termes impairs multiples de 3. On donne :
2 E 1 1 1
v AN (t ) sin t sin 5t sin 7t sin11t ...
5 7 11
Donner l'expression de la valeur efficace V1 du fondamental de VAN et calculer le taux d'harmoniques de vAN. (On
rappelle que le taux d'harmoniques d'une grandeur v de valeur efficace V et dont la valeur efficace du fondamental
V 2 V12
est V1, est donné par : )
V1
3.1.4 Quelle doit être la valeur de E pour que le fondamental de la tension VAN ait pour valeur efficace 230 V ?
3.2 Onduleur MLI
En réalité, le convertisseur de fréquence fonctionne sur le principe de la modulation de largeur d'impulsion. La figure 8
donne 2 exemples notés uAB1(t) et uAB2(t) des variations de la tension uAB(t).
3.2.1 Montrer que l'expression de la valeur efficace de la tension UAB1 est donnée par UAB1 = 0,816 E. (il est conseillé
de faire un simple calcul d'aire). En déduire la valeur numérique de UAB1 si E = 540 V.
3.2.2 Donner les fréquences f1 et f2 des tensions uAB1 et uAB2 représentées sur la figure 8.
3.2.3 Comparer les rapports UAB1/f1 et UAB2/f2 sachant que la valeur efficace de la tension UAB2 est égale à 220V. Quelle
est la conséquence de ce type de commande sur l'état magnétique du moteur ?
4 MESURE DE PRESSION
Afin d'adapter la vitesse de fonctionnement du moteur à la pression P du réseau de sortie, on mesure la pression à
l'aide d'un capteur de pression PT monté sur le réseau de sortie d'eau. Le pressostat fournit ensuite une tension
continue UPT, image de la pression P.
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Le convertisseur analogique-numérique utilisé sera considéré comme ayant une résistance d'entrée infinie d'où i = 0.
Pour le pressostat, UPT = kP avec k = 2,0 V.bar-1; la pression maximale à mesurer est de 10 bars.
On donne :
R2 = 1k et le curseur du potentiomètre est en position médiane.
R3 = 1k.
4.1 Calculer la valeur à donner à la résistance R 1 , sachant que la tension u0 appliquée à la carte contrôle du variateur
doit être égale à 10V lorsque la pression à mesurer est maximale.
4.2 Le convertisseur analogique-numérique doit pouvoir convertir une tension u0 comprise entre 0 et U0max = 10V ; la
tension u0 est codée sur n = 8 bits ; on définit la résolution r = U0max/2n. Calculer r et en déduire la plus petite valeur
de la pression que l'on peut mesurer.
4.3 La pression P sur le réseau de sortie d'eau est fixée à 6 bars. Quel sera le mot binaire qui codera la tension u0
correspondante ?
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Chaque interrupteur est fermé pendant l'intervalle de temps l'intervalle hachuré.
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Exercice n°3 :
Ce problème est constitué de 4 parties indépendantes.
Pour les grandeurs électriques, les lettres minuscules représentent les grandeurs instantanées, les lettres
majuscules représentent les grandeurs efficaces ou continues.
Présentation
Une éolienne de puissance nominale 300 kW alimente un site isolé (une île) en électricité.
Son rotor équipé de trois pales longues de 15 m est situé à l'extrémité d'un mât haut de 40 m. Elle peut fournir
sa puissance nominale quand la vitesse du vent est comprise entre 50 km/h et 80 km/h ce qui est souvent le cas
sur ce site.
Machine
Multiplicateur asynchrone
de vitesse fonctionnant
mécanique à en génératrice
engrenage s
, T G
Charge
3 ph
v, Tv
Commande de Commande des
Onduleur
l'orientation des interrupteurs
autonome
pales
Elaboration des
commandes
Batterie
figure 1 Niveau de charge
Les pales de l’éolienne mises en mouvement par le vent entraînent le rotor d’une machine asynchrone par
l’intermédiaire d'un multiplicateur de vitesse à engrenage.
Les enroulements du stator de la machine asynchrone sont soumis à un système triphasé de tensions produit par
un onduleur autonome alimenté par une batterie.
L’onduleur impose donc la fréquence de synchronisme de la machine.
L'énergie électrique absorbée par la charge est fournie par la machine asynchrone qui fonctionne en génératrice
quand le couple exercé par le vent sur les pales du rotor suffit.
La vitesse de rotation des pales v est imposée par la machine asynchrone au glissement près.
Le couple Tv exercé par les pales sur l'axe du rotor dépend de la vitesse du vent. Un système de contrôle l’ajuste
en fonction des besoins en puissance en agissant sur l'orientation des pales.
Dans le cas où la vitesse du vent est insuffisante, la batterie prend le relais de la génératrice pour assurer la
continuité de service.
L’onduleur doit être réversible en courant pour que la batterie puisse être rechargée.
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A.1 - Questions préliminaires
A.1.1 - Calculer la vitesse de synchronisme quand la machine est alimentée par le réseau 50 Hz. Exprimer
cette grandeur en rad.s-1, (notée s), puis en tr.min-1, (notée Ns).
En déduire la valeur nominale du glissement.
A.1.2 - Compléter le diagramme des puissances sur le document réponse n°1 en faisant apparaître les
puissances ci-dessous :
- Puissance utile . . . . . . . . . . . . . . Pu = Tu.
- Puissance transmise au rotor . . Ptr = Te.s
- Puissance mécanique . . . . . . . . PM = Te.
- Puissance absorbée . . . . . . . . . . Pabs
- Pertes joule dans le rotor . . . . . . pjr
- Pertes mécaniques . . . . . . . . . . pm
- Pertes fer statoriques . . . . . . . . . pf
On admet qu'on peut modéliser chaque phase de la machine asynchrone fonctionnant en moteur par le
schéma électrique suivant.
i ir
Rf modélise les pertes fer
i0 Xm est la réactance magnétisante du stator
X R est la résistance du rotor ramenée au stator
v Rf Xm X est la réactance totale de fuites vue du stator
R g est le glissement
g
v est une tension simple du réseau de valeur efficace V = 230 V et de
figure 2 fréquence 50 Hz.
i est l'intensité du courant de ligne ; ir est l’intensité du courant rotorique
ramené au stator.
On se propose de vérifier la cohérence de ces valeurs avec les résultats obtenus précédemment.
A.4.1 - Exprimer les pertes fer statoriques pf en fonction de Rf et V. En déduire la valeur de Rf.
A.4.2 - Exprimer la valeur efficace r du courant ir en fonction de V, X, R et g. Donner sa valeur numérique
pour g = 1%.
A.4.3 - La puissance nominale transmise au rotor Ptr a pour expression Ptr 3 R r . Calculer la valeur de
2
g
Ptr pour g = 1%. Comparer avec la valeur calculée en A.3.1.
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Partie B - Machine fonctionnant en génératrice hypersynchrone
Le stator de la machine asynchrone est alimenté par un système triphasé de tensions 230 V / 400 V – 50 Hz.
Le rotor est entraîné en rotation par les pales de l'éolienne par l'intermédiaire d'un multiplicateur de vitesse
mécanique dont le rapport de multiplication m est égal à 35.
Conventions de signe
On conserve les conventions de signes représentées sur le schéma (figure 2) du modèle équivalent par phase de
la machine (convention récepteur).
Quand l'éolienne fonctionne normalement, la machine fonctionne en génératrice : elle fournit de la puissance
active qui prend alors une valeur négative.
Les vitesses de rotation restant positives, les moments des couples deviennent négatifs.
B.2.2 - La caractéristique couple vitesse est tracée sur le document réponse n°1. Tracer sur le même
graphique la caractéristique approchée valable quand g << 1.
B.2.3 - Repérer sur cette courbe par une croix, le point correspondant aux conditions de fonctionnement
nominal de l'éolienne.
B.3 - Application
Le bilan des puissances pour l'ensemble constitué du multiplicateur de vitesse et de la machine asynchrone,
obtenu à l'occasion d'un essai, a donné :
Pertes totales
pt = 18,4 kW
Puissance à l'entrée du
multiplicateur de vitesse Puissance à la sortie de
Pv la machine asynchrone
PG = - 287,6 kW
figure 3
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Partie C - Etude de l’onduleur
L’onduleur comprend 6 cellules constituées d'un TGBT et d'une diode.
Les TGBT sont considérés comme des interrupteurs parfaits unidirectionnels commandés à l'ouverture et à la
fermeture.
Les diodes sont supposées parfaites (tension nulle à leurs bornes quand elles sont passantes).
On assimile la batterie à une source idéale de tension de f.é.m. EB.
T1 D1 T2 D2 T3 D3
vA
iA
A
vB
iB
EB B O
vC
iC
C
Charge
Les séquences de commande des interrupteurs sont données sur le document réponse n°2.
C.1.1 - Les interrupteurs présents sur un même bras de l’onduleur peuvent-ils être commandés
simultanément à la fermeture ? Justifier la réponse.
C.1.2 - Tracer sur le document réponse n°2, les chronogrammes des tensions composées uAB, uBC et uCA.
C.1.3 - On rappelle que les tensions simples aux bornes de la charge ont pour expressions respectives :
uAB uCA u uAB u uBC
vA ; vB BC ; v C CA .
3 3 3
Construire les chronogrammes des tensions simples vA, vB et vC sur le document réponse n°2.
C.1.4 - Tracer l'allure des termes fondamentaux vA1, vB1 et vC1 de vA, vB et vC sur le document réponse n°2.
C.1.5 - La valeur efficace du fondamental des tensions simples a pour expression : VA1 VB1 VC1 2 EB .
En déduire la valeur de la f.é.m. EB que doit délivrer la batterie pour que le fondamental des tensions
simples ait pour valeur efficace 230 V.
On néglige dans cette partie les harmoniques du courant absorbé par chaque phase de la charge
devant le fondamental.
Chaque élément de la charge peut être modélisé par une source de courant sinusoïdal de valeur efficace 1 en
retard de 1 par rapport à la tension à ses bornes.
Les chronogrammes de iA, iB et iC sont tracés sur le document réponse n°3 pour 1
4
C.2.1 - Indiquer les séquences de conduction des 6 éléments D1, T1, D2, T2, D3, T3 sur le document réponse
n°3.
C.2.2 - Tracer l'allure du courant i débité par la batterie sur le document réponse n°3. (On remarquera que
iA + iB + iC = 0).
C.2.3 - Calculer la valeur moyenne <i> du courant délivré parla batterie dans le cas où la puissance active P ch
absorbée par la charge vaut 200 kW et EB vaut 510 V.
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PG, QG Pch, Qch
C.3 - L'onduleur est connecté à la charge et à l'éolienne
G
Charge
3 ph
On adopte la convention récepteur pour chacun des éléments
apparaissant sur le schéma ci-contre. P, Q
Dans cette partie, on néglige toujours les harmoniques de courant devant le fondamental.
On suppose que la charge absorbe constamment la puissance active P ch = 200 kW et la puissance réactive Qch
= 150 kVAR.
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Document réponse n°1
p_
p_
p_
P_ P_ P_ P_
Te(N.m)
4000
3000
2000
1000
(rad.s -1)
0
130 135 140 145 150 155 160 165 170 175 180
-1000
-2000
-3000
-4000
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Document réponse n°2
T1 commande à
la fermeture
T' 1
T2
T' 2 commande
à l'ouverture
T3
T' 3
uAB
EB
0
/3 2/3 4/3 5/3 2 =.t
-EB
uBC
EB
0
/3 2/3 4/3 5/3 2 =.t
-EB
uCA
EB
0
/3 2/3 4/3 5/3 2 =.t
-EB
vA , vA1
EB
0
/3 2/3 4/3 5/3 2 =.t
-EB
vB , vB1
EB
0
/3 2/3 4/3 5/3 2 =.t
-EB
vC , vC1
EB
0
/3 2/3 4/3 5/3 2 =.t
-EB
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Document réponse n°3
T1 commandé à
la fermeture
T' 1
T2
T' 2 commandé
à l'ouverture
T3
T' 3
T1 Passant
D1
T2
D2 Non passant
T3
D3
1 2 iC iA iB
0
/3 2/3 4/3 5/3 2 =.t
1 2
1 2 iC -i B iA -i C iB -i A
0
/3 2/3 4/3 5/3 2 =.t
1 2
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Exercice n°4 :
Ce problème est constitué de trois parties indépendantes.
Présentation
Ces dernières années ont vu la percée du moteur asynchrone dans le domaine de la traction électrique. Dans le même temps,
afin de réduire la pollution engendrée par la circulation automobile, de nombreuses villes ont développé les transports en
commun, en optant souvent pour la solution du tramway.
Ce problème se propose d'étudier un exemple de chaîne de motorisation asynchrone pour tramway.
Chaque rame du tramway étudié comporte douze moteurs asynchrones entraînant douze roues motrices réparties sur trois
bogies. Ces moteurs de traction sont alimentés par l'intermédiaire d'onduleurs de tension à partir d'un réseau 750 V continu.
Le synoptique de l'alimentation d'un moteur de traction est donné figure 1 .
Les lettres minuscules représentent les valeurs instantanées des grandeurs électriques, les lettres majuscules représentent les valeurs
efficaces ou continues.
On associe â une grandeur s(t) sinusoïdale, la grandeur complexe S(j) et le vecteur de Fresnel
S.
- Partie A - Étude d'un moteur de traction
Il s'agit d'un moteur asynchrone triphasé à rotor à cage dont les enroulements statoriques sont couplés en étoile.
Caractéristiques nominales du moteur
Tension nominale entre phases : UN = 585 V
Fréquence statorique nominale : fN = 88 Hz
Intensité nominale du courant statorique : IN = 35,4 A
Facteur de puissance nominal : cosN = 0,732
Fréquence nominale de synchronisme : Ns = 2640 tr.min-1
Fréquence nominale de rotation du rotor : NN = 2610 tr.min-1
Dans ce qui suit, on néglige : - les résistances et inductances de fuites statoriques ;
- les pertes dans le fer ;
- les pertes mécaniques.
A.1 - Etude du fonctionnement nominal du moteur
A.1.1- Déterminer le nombre p de paires de pôles du moteur sachant que la fréquence statorique nominale est fN = 88 Hz.
Pour le point nominal de fonctionnement :
A.1.2 - Calculer le glissement gN.
A.1.3 - Calculer la puissance électrique PN absorbée par le moteur et préciser la valeur de fa puissance électromagnétique PTrN
transmise au rotor.
A.1.4 - Calculer le couple électromagnétique CN.
A.1.5 - Exprimer les pertes par effet Joule au rotor pJr en fonction de PTr. Calculer pJrN.
A.1.6 - Calculer la puissance utile PUN développée par le moteur.
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A.2 - Expression simplifiée du moment du couple électromagnétique
Pour chaque phase du moteur, on adopte le modèle équivalent monophasé simplifié de la figure 2.
-R/g est la résistance modélisant le transfert de puissance active au rotor
LM est l’inductance magnétisante
ℓ est l'inductance totale de fuites vue du stator
g est le glissement
v est une tension simple du réseau d'alimentation de valeur efficace V
i est l’intensité du courant de ligne
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Toutes les pertes du moteur asynchrone étant négligées, les moments des couples électromagnétique et utile du moteur
asynchrone sont égaux et notés C.
Le réducteur, de rendement égal à 1, et de rapport de réduction r = 10, impose roue
10
Le diamètre d'une roue est : D = 0,52 m.
B.1- Expression de la vitesse de rotation du rotor du moteur asynchrone en fonction de la vitesse de déplacement du
tramway
On admet que la vitesse de déplacement du tramway dépend de la vitesse de rotation d'une roue selon la relation :
D
v 3, 6 roue avec roue en rad.s-1 et v en km.h-1
2
Montrer alors que la vitesse de rotation du moteur asynchrone vérifie la relation :
10, 7 v en rad.s-1 et v en km.h-1
B.2.1.1 - Tracer sur le document réponse n° 2, la caractéristique CR1(v) pour M = 60 tonnes (cas d'une rame pleine de
passagers).
B.2.1.2 - Déterminer graphiquement la valeur v1 de la vitesse maximale de la rame de tramway.
B.2.1.3 - En déduire :
- la valeur C1 du couple électromagnétique d'un moteur de traction.
- la valeur n1 de la vitesse de rotation d'un moteur de traction.
- la valeur P1 de la puissance que développe un moteur de traction.
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On donne : L = 2,31 mH et eA (t ) E 2 sin t
La tension vAN (t) délivrée par l'onduleur de tension étudié en C.1. comporte de nombreux harmoniques. Pour simplifier
l'étude, on limite le développement en série de Fourier de la tension simple vAN(t) et du courant de ligne associé à leurs
fondamentaux et à leurs harmoniques de rang 5 et 7 :
V1 V
vAN (t ) V1 2 sin t V5 2 sin 5t V7 2 sin 7t avec V5 et V7 1
5 7
Dans la suite de la partie C, on se place au point de fonctionnement nominal pour lequel on adoptera les valeurs
numériques suivantes :
V1=338V; I1=35,4 A; 1=43°; E=309 V; =6,2°; f=88Hz et =553 rad.s-1.
Pour les harmoniques de rangs 5 et 7, le modèle équivalent de la figure 6 se réduit à :
vk (t ) Vk 2 sin kt
ik (t ) I k 2 sin kt k
Avec k =5 ou 7
C.2.1 - Calculer les impédances Z5 et Z7 présentées par l'inductance L respectivement aux fréquences f5 = 5f et f7 = 7f.
C.2.2 - En déduire les valeurs efficaces I5 et I7 des harmoniques de rang 5 et 7 du courant iA(t).
La puissance électromagnétique instantanée mise en jeu dans la phase A est : pemA(t) = eA(t).iA(t).
En tenant compte des deux autres phases, on montre que, pour de faibles valeurs de l'angle , la puissance électromagnétique
instantanée totale transmise au rotor s'écrit :
pem (t ) 3EI1 cos 1 3E I5 I 7 sin 6t
On rappelle que le couple électromagnétique instantané c(t) vérifie la relation : pem(t) = c(t).S.
C.2.5 - Préciser le rang de l'harmonique de vAN(t) le plus proche du fondamental. Quel intérêt présente cette commande vis-à-vis
du couple pulsatoire ?
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CORRECTION TD V.V.MAS
Exercice n°1 :
Durée : 4 h Physique Appliquée Coefficient : 3
BTS 1996 Association machine asynchrone / convertisseur de fréquence Nouméa
Calculatrice autorisée MAS – Onduleur pleine onde- Redresseur tri Correction
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PARTIE 2 : Étude de l'onduleur de tension en commande "Pleine onde"
K1 K’1
Interrupteurs
en
K’2 K2 K’2 IK1 Moteur
conduction asynchrone
VK1
K1 K2 K3
K3 K’3 K3
E a ia
n
vao b
E c
K1’ K2’ K3’
Figure 4
0 T/2 T t
vbo
E
0 T/2 T
vco
E
0 T/2 T
van vb 0 v0 n vc 0 v0 n
van vb 0 vc 0 2 v0 n
van va 0
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Van2 T/6
4E2 /9
E2 /9
T/2
2E 2 T 4E 2 T
Van 9 6 9 6
T
2
2 4 E 2
9 6 2E 2 E 2
Van 230V
1 9 3
2
La différence entre Van (230V) et Van1 (220V) est due aux harmoniques Van V
i 1
2
ani
2E E 2E E E E
0 0 0
3 3 2E 3 3 E 3 3
00 0 0
3 3
0 T/2 T
K1 K’1
Interrupteurs
en
K’2 K2 K’2 conduction
K3 K’3 K3
van
E
2/3E
ia
E/3
0
T/12 T/2 T t
-E/3
-2/3E
-E
VK1 iK1
E
2/3E
ia
E/3
0
T/12 T/2 T
-E/3
-2/3E
-E
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Exercice n°2:
Durée : 4 h Physique Appliquée Coefficient : 3
Pjr = gPtr pm = 0
1.1.2. Pfs Pjs = 0
1.1.3. Pjr = g Ptr
1.1.4. A vide
Pabs Ptr PM =0 Pu =0
gPtr =0 pm = 0
Pfs Pjs = 0
PabsV = Pfs = 570 W
En prenant nS=1500 tr/min donc p=2
1500 1425
Le glissement vaut g 5% soit g=5%
1500
Puissance transmise :
Ptr Pjr Pu
Ptr gPtr Pu
Ptr gPtr Pu
Ptr 1 g Pu
Pu
Ptr 9474W soit Ptr = 9,47 kW
1 g
Ptr 9474
Couple Electromagnétique : Tem 60,3 Nm soit Tem=60,3 Nm
S 2 1500
60
Autre méthode : comme
Tu Tem Tp
0
Pu 9000
Tu Tem 60,3 Nm
2 1425
60
Pjr g Ptr 474 W ou Pjr Ptr Pu 474 W soit Pjr = 474 W
Puissance absorbée : Pabs Ptr Pfs 9474 570 10044 W soit Pabs =10,044 kW
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Pa 10044
Facteur de puissance fP 0,853 donc fP=0,853
3 U I 3 400 17
Pu 9000
Rendement 0,896 donc =0,896
Pabs 10044
1.2. Modélisation
1.2.1. Essai à vide
iv V= 230 V
i0 PV= 570 W
IV= 7A
iLf
Il apparait qu’un bilan des puissances à vide permet de dissocier la
v R0 L0 puissance active modélisée par R de la puissance réactive associée à L
0 0
La puissance active à vide consommée par R0 est telle que
3 V 2 3 V 2 3 2302
Pv R0 278 donc R0 = 278
R0 Pv 570
X2 71
VCC 41V
vcc 3
V
R2 Z 2 CC 2, 41
I CC
L2 Z22 R22 2, 2 donc X2 = 2,2
Autre méthode : comme précédemment un bilan des puissances est possible.
QCC 3 X 2 I CC
2
2
QCC SCC
2
PCC
2
3 17 71 6032 2002 VAr
QCC 2002
X2 2,3
3 I CC 3 17 2
2
L2 2
2
g
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r
2
3V 2 2
¨ D’où Tem
3 r2
V
g
S g r
2
r2
2
L2 2 S L2
2 2
g g
1.3.2. Couple de démarrage :
Dans ce cas g=1
1 3 2302 0,8
D’où Tem 117, 4 Nm d’où Tem=117,4 Nm
157 0,8 2 2,5 2
2.4. Ucmoy=538 V
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2.5.a Le courant i et donc iL1 présente une ondulation. Le lissage n’est pas parfait.
La conduction et le
blocage des diodes n’est pas immédiat. (inductance des fils de lignes 0)
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Page 39/53
3 ÉTUDE DE LA PARTIE ONDULEUR
2 2
E 2E
vAN
2 4 2 E 2
3.1.2 VAN 3 3
0.471E
T 6 3
2E
3.1.3 V1 0.45E
2
Page 40/53
2
2 2E
2
E E
2 2
3 2 9 2 0.31
2E 2E
2 2
3.1.4 V1=230V si E=510V
2E
V1 0.45E
2
Onduleur MLI
u AB1
2
E 2 20 2
3.2.1 U AB1 E 441V 0.816 E
T 30 3
3.2.2 T1=12210-3s f1=41.6Hz T2=24210-3s f1=20.8Hz
U U
3.2.3 AB1 AB 2 10.5 même rapport. On fonctionne à U/f=cte.
f1 f2
UAB=KNfmax UAB/f=cte max= cte.
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4 MESURE DE PRESSION
4.1. Si la pression est maximale : UPTmax = k Pmax =2x10 = 20 V
Vu rapidement on peut dire que la tension u0 étant la moitié de UPT il faut que la somme des résistance soit le
double des résistances vue par u0 donc il faut que R1=R3.
Si l’on veut écrire d’avantage ce raisonnement cela donne :
Comme on veut que U0 soit dans ce cas de 10V, il faut que le pont diviseur de tension respecte cette
condition.
R
R3
La tension du pont est telle que u0 2 U PT donc
R R
R1 R3
2 2
R 1000
R3 1000
u0 1 1 1500
2 2 soit donc R1 2000 3000 R1=R3=1k
U PT 2 R1 R R3 R1 1000 1000 2 R1 2000
4.2. r=10/28=0,039V plus petite tension détectable comme UPT=2xuO=kP donc u0=P
Donc Pmin= 0,039 bar
4.3. 6 bars -> 6V ->
27 26 25 24 23 22 21 20
128 64 32 16 8 4 2 1
1 0 0 1 1 0 1 0
n = 154 = 128+16+8+2
N=10011010
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Exercice n°3:
Durée : 4 h Physique Appliquée Pré-étude et modélisation Coefficient : 3
P abs P
tr
P
M P
u
P =gP
jr tr P
m
Pfs
Pu 300 103
A.2.1. Tu 1,93 kNm
1485 2
60
pm 1103
A.2.2. Tm 6, 43 Nm
1485 2
60
Ptr
A.2.3. Te mais aussi Te Tm Tu 1,94 kNm
S
A.3. Calcul des puissances nominales
Pu
A.3.2. Pabs et p fs Pabs Ptr donc Pabs 313 kW et p fs 313 304 8, 46 kW
A.4. Modèle électrique équivalent d’une phase de la machine asynchrone
V2 V2
A.4.1. p fs 3 donc R f 3 18,8
Rf p fs
A.4.2.
i ir V
Ir donc I r 445 A
i0 2
R
X
2
X
g
v Rf Xm
R
g
figure 2
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R 2
A.4.3. Ptr 3 I r donc Ptr 297 kW
g
L’écart est de 2,4 % ce qui correspond bien à la précision liée aux 2 chiffres significatifs utilisés
Partie B - Fonctionnement en génératrice hypersynchrone
B.1. Vitesse et glissement en condition nominale
B.1.1. Si la vitesse de rotation des poles est nr= 43,3 tr/min avec le multiplieur de vitesse de rapport m= 35 donc n =
m.nr = 1516 tr/min
nS n 1500 1516
B.1.2. g 1, 03% la vitesse de rotation est supérieur au synchronisme la machine
nS 1500
fonctionne donc en génératrice hypersynchrone
B.2. Caractéristique couple vitesse de la machine
R 2 V 3 R g 2V 2
B.2.1. Pem Ptr Te S 3 I r et si I r g Te
g R S g R 2
3V 2
Avec g 1 Te 1
S RS S
Alors
0,99 S S 1,01 S
Te(N.m)
4000
3000
2000
1000
(rad.s -1)
0
130 135 140 145 150 155 160 165 170 175 180
-1000
-4000
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B.3. Application :
B.3.1.
3V 2 3 2302
gV
B.3.3. avec I r I r 428 A
R
B.3.4. Expression de la puissance réactive consommée par la machine asynchrone :
i ir
i0
X
v Rf Xm
R
g
V2 V2
figure 2
QG 3 3 X Ir 3
2
X I r2 194 kVAr
Xm Xm
B.3.5. Puissance apparente SG PG QG SG 347 kVA
2 2 2
PG 287, 6
Et le facteur de puissance f P 0,83
SG 347
B.3.6. Amélioration du fP en mettant des condensateurs en triangle
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Document réponse n°2
T1 commande à
la fermeture
T' 1
T2
T' 2 commande
à l'ouverture
T3
T' 3
uAB
EB
0
/3 2/3 4/3 5/3 2 =.t
-EB
uBC
EB
0
/3 2/3 4/3 5/3 2 =.t
-EB
uCA
EB
0
/3 2/3 4/3 5/3 2 =.t
-EB
vA , vA1
EB
0
/3 2/3 4/3 5/3 2 =.t
-EB
vB , vB1
EB
0
/3 2/3 4/3 5/3 2 =.t
-EB
vC , vC1
EB
0
/3 2/3 4/3 5/3 2 =.t
-EB
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2 230
C.1.5. EB 230 donc EB 511 V
2
C.2. L’onduleur alimente la charge seule
C.2.1.
T1 peut conduire s’il est commandé, de plus il conduira si le courant le parcourant est positif.
Si lors de cet intervalle le courant est négatif alors ce sera la diode qui conduira.
En effet avant la conduction d’un ensemble T1D1, c’était T’1D’1 qui conduisait.
Comme le courant iA était négatif c’était donc T’1 qui conduisait.
Lors de l’arrêt de la commande de T’1, le courant iA étant toujours présent et négatif, sa seule issue est la
diode D1
C.2.2.
On remarque que le courant i résulte de la loi des nœuds.
1ère séquence [0 à /3] : T1,T’2,T3 commandés donc i iA iC et comme iA iB iC 0 alors i iB
2ème séquence [/3 à 2/3] : T1,T’2,T’3 commandés donc i iA
3ème séquence [2/3 à ] : T1,T2,T’3 commandés donc i iA iB et comme iA iB iC 0 alors i iC
T1 commandé à
la fermeture
T' 1
T2
T' 2 commandé
à l'ouverture
T3
T' 3
T1 Passant
D1
T2
D2 Non passant
T3
D3
T1 D1 T2 D2 T3 D3
vA
iA
1 2 iC iA iB A
vB
iB
EB B O
vC
iC
0 C
/3 2/3 4/3 5/3 2 =.t Charge
1 2
1 2 iC -i B iA -i C iB -i A
0
/3 2/3 4/3 5/3 2 =.t
1 2
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C.2.3.
Pch Pch
Pch EB i EB i i 392 A
EB EB
C.3. Onduleur connecté à la charge et à l’éolienne
C.3.1.
Avec Boucherot :
Comme tout est en convention récepteur donc Pch Péol Pond 0 donc Pond Pch Péol
Et de même Qond Qch Qéol
Cas 1 Cas 2
P Q P Q
Charge 200 kW 150 kVAR 200 kW 150 kVAR
Eolienne -300 kW 200 kVAR -23 kW 123 kVAR
Onduleur 100 kW -350 kVAR - 177 kW -273 kVAR
Dans le cas 1 : L’onduleur consomme 100 kW donc la batterie se charge
Dans le cas 2 : L’onduleur consomme -177 kW donc la batterie se décharge
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Exercice n°4:
Durée : 4 h Physique Appliquée Pré-étude et modélisation Coefficient : 3
PN PtrN Pu
Pjr = gPtr
Pfs = 0 Pjs = 0
PN Ptr n 26,3 kW
2 Ptr N 26,3 103
A.1.4. A partir de Ptr n Cn S Cn
nS donc Cn 95,13 Nm
60 2 2
NS 2640
60 60
C
Le couple nominal est donc n 95,13 Nm
A.1.5. On sait que les pertes joules stator valent p jrN gn Ptr N 0,01136 26,3 103 298 W
Les pertes joules rotoriques sont donc de p jrN 298 W
A.1.6. Les pertes mécaniques étant négligées , la puissance utile développée par le moteur est donnée par
PuN Ptr N p jr N 26300 298 26, 0 kW .
La puissance utile développée par le moteur est donc PuN 26,0 kW
A.2. Expression simplifiée du moment du couple électromagnétique
V 338
A.2.1. D’après le schéma on a I 0 23, 0 A .
LM 26, 6 103 2 88
Le courant magnétisant est donc I 0 23, 0 A
V
A.2.2. D’après le modèle on a Ir
2
R
g
2
R
A.2.3. Quand le glissement diminue on peut s’attendre à ce que devienne de plus en plus grand devant .
g
R 0,147
En effet 14, 7 2,38 103 2 88 1,31
g 0, 01
V g g
Alors I r V donc I r V
R
2 R R
g
R 2 R 2 V2
A.2.4. On a Ptr 3 I r donc Ptr 3 g
g g R2
Page 49/53
g R 2 R 2 V2
A.2.5.En remplaçant I r V dans Ptr 3 I r , on obtient Ptr 3 g
R g g R2
V2 Ptr V2
Soit Ptr 3 g et comme Ptr C S donc C 3g de la forme C k g avec
R S R S
V2
k 3 8433 Nm
R S
A.3. Fonctionnement en traction
C 170
A.3.1. Avec C 8433 g et C=170 Nm alors g 2, 02 102 soit g 2, 02 102 2%
k 8433
A.3.2. Alors N NS 1 g 2640 (1 0,0202) donc N 2587 tr/min
g 0, 0202
A.3.3. De Ir V 338 donc I r 46, 4 A
R 0,147
g 0, 0202 2,38 103 2 88
A.3.4. On voit que tan r 0,180 soit
R R 0,147
g
r arctan 0,180 10, 2
A.3.5. Construction de Fresnel
I 0 est de 23 A et en retard de 90° sur V
I r est de 46,4 et en retard de 10,2° sur V
avec l’échelle 5A/cm on a
V
10, 2
IR
I0
34 IR
I0 I0
I 55 A
Page 50/53
Partie B – Performances mécaniques du tramway
16,2
1 642
n1 60 60 6130 tr/ min
2 2
P1 CR1 1 24,3 642 15600W
Rq : 642>>276 rad/s du régime nominal du moteur !
B.2.2) Régime permanent sur une pente de 8%
B.2.2.1) Pour M=60 tonnes
d 267,5 0 267,5
35 rad s ² alors il faudra t 7, 6 s
dt t 35
- Partie C – Etude de l’onduleur
V1
I 5 5 10, 6 A
V
5 Z5 Z5
C.2.2.
V7
I 7 Z 5, 4 A
7
3EI1 3E
C.2.3. On en déduit C (t ) cos 1 I5 I 7 sin 6t
S S
3EI1 3 309 35, 4 3E
Donc C cos 1 cos 43 6, 2 95 Nm et C (t ) I 5 I 7 sin 6t
S 553 S
2
p
La fréquence de C’(t) est 6x88=528 Hz
3E
Et l’amplitude de C’(t) est CMAX I5 I 7 17, 4 Nm
S
Donc C(t ) 95 17, 4sin 6 2 88 t
C 17, 4
C.2.4. le rapport MAX 0,18
C 95
Le couple pulsatoire représente environ 20% du couple nominal, d’où une nuisance sonore, usure prématurée,
vibrations.
C.2.5. L’harmonique le plus proche est du rang 17, il sera plus facile de l’éliminer par des filtres ( bobines)
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2UC /3
UC/3
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