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DE LANGUE FRANÇAISE
1 Compréhension de l’oral
Réponse à des questionnaires de compréhension portant sur des
documents enregistrés :
- un document long (entretien, cours, conférence...) d’une durée 40 minutes /25
d’environ huit minutes (2 écoutes) ;
- plusieurs brefs documents radiodiffusés (flashs d’information,
sondages, spots publicitaires...) (1 écoute).
Durée maximale des documents : 10 minutes
3 Production écrite
Epreuve en deux parties :
• synthèse à partir de plusieurs documents écrits d’une longueur
totale d’environ 1 000 mots ; 2 heures 30 /25
• essai argumenté à partir du contenu des documents.
2 domaines au choix du candidat : lettres et sciences humaines, sciences .
ÉPREUVE INDIVIDUELLE DURÉE NOTE SUR
4 Production orale
Exposé à partir de plusieurs documents écrits, suivi d’une discussion 30 minutes /25
avec le jury. Préparation : 1 heure
2 domaines au choix du candidat : lettres et sciences humaines, sciences .
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CODE CANDIDAT :
Vo l e t à r a b a t t r e p o u r p r é s e r v e r l ’ a n o n y m a t d u c a n d i d a t
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Nom : Prénom :
DOCUMENT RÉSERVÉ AU CANDIDAT - ÉPREUVES COLLECTIVES
PRISE DE NOTES
1 Quel est le thème de l’émission ? 1 point
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PRISE DE NOTES
5 Les expositions donnent l’opportunité… 2 points
6 Quel critère Agathe Gaillard a-t-elle fixé pour les œuvres 2 points
qu’elle accueille dans sa galerie ?
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Vous allez entendre une seule fois plusieurs courts extraits radiophoniques.
Pour chacun des extraits :
– vous aurez 50 secondes pour lire les questions ;
– puis vous écouterez l’enregistrement ;
– vous aurez ensuite 50 secondes pour répondre aux questions.
Document 1. Lisez les questions.
1 La mission de l’association « Voisin-Âge » est… 1 point
d’organiser des sorties…
d’instaurer des relations… …entre voisins.
d’échanger des informations…
2 Que peut-on dire des actions de solidarité de « Voisin-Âge » ? Elles sont… 1 point
courantes.
programmées.
exceptionnelles.
3 Pour la personne âgée interrogée, que représentent ses rencontres avec Frédérique ? 1 point
Une relation privilégiée.
Des discussions passionnantes.
Une passerelle entre générations.
4 Au cas où vous auriez un voisin âgé isolé, la journaliste conseille de… 1 point
faire appel à l’association.
tenter de joindre sa famille.
contacter les services sociaux.
2 D’après Jean-Pierre Boudier, que font la plupart des gens lorsqu’ils achètent un 1 point
produit neuf ?
Ils jettent…
Ils vendent… ...leurs vieux produits.
Ils donnent….
3 Selon Jean-Pierre Boudier, les acheteurs commencent à prendre conscience de l’inutilité 1 point
d’acheter…
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Lisez le texte puis répondez aux questions en cochant ( X ) la bonne réponse ou en écrivant l’information
demandée.
« Les philosenfants »
ENQUETE : Alors que les goûters philosophiques, conférences et autres initiatives
éditoriales se développent, les spécialistes s’interrogent sur la façon d’initier les plus
jeunes à la philosophie.
Rien n’est plus pacifique, pourrait-on penser, que la philosophie à l’adresse des enfants. Tout
le monde semble s’accorder : l’enfant est naturellement philosophe et se pose des questions
dès le plus jeune âge sur l’origine du monde, la vérité, la mort, l’amour. Contrairement à
l’adulte, le petit humain s’étonne de tout et questionne les évidences, ce qui est une démarche
philosophique par excellence.
Depuis quelques années, la philosophie par ou pour les enfants connaît un grand succès. L’ad-
jectif « philosophique » accompagne aussi bien les pratiques scolaires que les goûters ou les
petites conférences extrascolaires. Si le terme change de sens selon les usages qu’on en fait, les
enfants concernés sont eux aussi très divers : des débuts du langage, à l’âge de 3 ans, jusqu’à
l’adolescent ou au jeune adulte. Étrangement, dans le cadre scolaire, ces expériences dites
philosophiques sont accueillies plus simplement dans les petites classes que dans les écoles du
secondaire.
Les initiatives ont lieu partout, dans les beaux et moins beaux quartiers. La directrice du théâtre
d’une ville « en zone sensible » invite une fois par mois des universitaires reconnus à de petites
conférences devant des petits.
Pourtant, dès qu’il s’agit de réfléchir sur la pratique dans un cadre scolaire ou extrascolaire,
l’agitation et les réactions les plus virulentes proviennent des philosophes professionnels -
même si, dès les années 60, le premier philosophe français à avoir cru en la puissance philoso-
phique des enfants et défendu un enseignement pour les plus jeunes est Jacques Derrida, il est
vrai, en marge des institutions. L’argument le plus souvent invoqué est que la philosophie est
une discipline, avec sa rigueur, l’apprentissage de la lecture des textes et sa scientificité. À cela
s’ajoute le fait que, parmi les propagateurs de la philosophie pour enfants, aucun ne s’accorde
sur la méthode à suivre : travailler avec ou sans support ?
« Des boules de pulsions »
Pour un professeur émérite des universités en sciences de l’éducation, la question a été, dès le
départ, de savoir si seuls les philosophes devaient intervenir : « Je ne le pense pas, à condition
que les professeurs des écoles soient formés. Les professeurs de philosophie ne savent pas
forcément s’adresser aux enfants et mener leur réflexion. De plus, dans cette position, on peut
être embarrassé par sa propre culture et ne pas entendre la radicalité de certaines questions
naïves. » Lui-même a toujours aimé enseigner à des publics inhabituels, et c’est en travaillant
sur le concept de la vérité avec des enfants de 5 ans, mais aussi avec des adolescents en diffi-
culté, qu’il a découvert tout l’intérêt d’un autre public que les futurs bacheliers. Ce professeur
défend depuis longtemps la nécessité d’un enseignement de la philosophie avant la dernière
classe du lycée : « Les adolescents sont des boules de pulsions. Si on canalise leur curiosité
avec un dispositif et une exigence intellectuels, on peut obtenir des résultats extraordinaires.
Tout l’enjeu est de transformer une juxtaposition d’egos en une communauté de recherche.
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eux. Pour lui, les ateliers ne sont pas une parenthèse et influent sur sa manière d’enseigner les
autres matières : « Je suis persuadé qu’en philo, ils apprennent aussi un contenu. Et d’ailleurs,
quand on leur demande où ils apprennent le plus, ils répondent souvent : en philosophie. »
L’enseignant poursuit : « C’est très intéressant qu’il y ait un moment sans notes. Certains
élèves en difficulté se révèlent, et du coup apparaissent autrement aux yeux de la classe et à
leurs propres yeux. »
Comment se déroule un atelier philo ? Le mieux est d’y assister. Une première fois dans une
classe d’enfants de 6 ans. Une seconde fois auprès d’adolescents en grande souffrance, où une
diplômée de philo anime quotidiennement des discussions philosophiques. Les deux ateliers
diffèrent dans leur méthode, leur public, la formation des animateurs. Comme beaucoup d’en-
seignants qui pratiquent la philo à l’école, le professeur des écoles a paradoxalement gardé un
souvenir mitigé de cette matière au lycée et n’a pas de culture philosophique proprement dite.
Il s’est intéressé à la pratique de la philosophie auprès des enfants grâce à une rencontre avec
un psychanalyste et philosophe qui l’a formé.
Ce qui distingue l’atelier philo d’un cours classique, c’est la pratique. Les participants ne sont
pas en position de recevoir une parole et de l’écrire, mais ils pensent avec le groupe, prennent
ou non la parole, voient leur point de vue bouger. Leurs propos orientent l’atelier, dont le mou-
vement n’est pas prévisible. L’animatrice suscite un dialogue qui s’inspire d’une technique où
le dialogue permet de révéler des vérités cachées : pas de construction prédéterminée, ni de
contenus obligés, mais une question introduite le plus souvent par elle. « Contrôler sa vie, est-
ce la maîtriser ? » La philosophe l’affirme : « Au bout d’une heure et demie, on sort de l’atelier
avec une ou plusieurs réponses. » Autrement dit, la pratique de la philosophie en milieu hospi-
talier n’a rien d’une rhétorique agile et abstraite. Il ne s’agit pas de compter les points en regar-
dant les balles de l’argumentation voler. Pas plus qu’ils ne prennent de notes, les adolescents
ne sont notés. La philosophie quitte le registre du progrès quantifiable et devient un véritable
soin. Les heures d’atelier philo ont parfois lieu sur prescription médicale, quand le médecin a
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2 À partir de quel constat les expériences philosophiques ont-elles été lancées auprès 2 points
des enfants ?
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3 Quel argument les philosophes opposent-ils à l’accès des enfants à la philosophie ? 3 points
Préciser la réponse.
La philo
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5 Quelles sont les deux conditions, mentionnées par un professeur en sciences de 2 points
l’éducation, pour qu’une personne soit apte à enseigner la philosophie aux enfants ?
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6 Cochez VRAI ou FAUX et justifiez votre réponse en citant un passage du texte. 6 points
Chaque item est noté 2 points ; le candidat obtient le total des points si le choix V/F
et la justification sont corrects, sinon aucun point n’est attribué. VRAI FAUX
Justification : ...................................................................................................................................
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b) D’après un professeur des écoles, les élèves doués pour la philosophie sont de
bons élèves en général.
Justification : ...................................................................................................................................
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c) Le professeur qui organise des ateliers de philosophie dans son école a, depuis
toujours, adoré cette matière.
Justification : ...................................................................................................................................
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7 Quelles sont les principes d’un cours de philosophie pour enfants ? Citez-en 2. 2 points
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8 Les ateliers de philosophie développent également chez les enfants leur capacité à… 2 points
accepter la contradiction.
exprimer leur sensibilité.
comprendre la complexité.
d’oublier…
de soulager… … leur maladie.
de surmonter…
de loisir.
d’évasion.
de thérapie.