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Visite du Musée des Arts premiers

Parcours-questionnaire des œuvres continent par continent.

Exemple de question / Question 0. Dans le hall d’entrée, les visiteurs sont


accueillis par une tête monumentale de Moai. Savez-vous d’ou vient cette
acquisition ? Cochez la bonne case.
 1. de l’île de la Cité à Paris où Napoléon 1er l’a exposée après son expédition
en Polynésie orientale.
 2. de la colline aux oiseaux, propriété du Saint-siège en Italie, d’où l’on fait
rouler des œufs de Pâques chaque année après l’homélie papale.
 3. de blocs de terre détachés de la banquise, appelés Paks, d’où surgissent
des têtes géantes sculptées par les Inuits, peuples autochtones d’Arctique.
 4. de l’île de Pâques, en plein coeur de l’océan pacifique.

Rampe d’accès : the River de Sampton. Nommez votre Groupe (avec


le nom d’un peuple premier parmi la liste projetée dans le lit de la
rivière ): …………………………………………………
Membres du groupe ( 4 noms ) :………………………………….
………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………..

L’Océanie
Question 1 Après la Maison des ancêtres, on regardera attentivement la
collections des crânes humains qu’il s’agisse de parents dont on souhaite
garder le souvenir ou d’ennemis érigés en trophée. Voyez celui orné de graines,
de plumes et coquillages. Imaginez l’usage que les Asmats en faisaient :
 1 Ils le portaient autour du cou. Plus tard, les missionnaires imposèrent de
les remplacer par des masques de bois.
 2. Ils le retournaient et l’utilisaient comme écuelle pour y manger.
 3. Ils s’en servaient comme appuie-tête, puisant ainsi pendant leur sommeil
la force de leur ancêtre.
Question 2 Les boucliers ne sont pas de simples instruments de défense.
En grand nombre, leur masse colorée en mouvement crée des effets
hypnotiques qui devaient dérouter l’adversaire. En temps de paix, on s’en
servait de porte prestigieuse, faisant office de défense symbolique et
physique pour une maison. Bien que la guerre soit partout, certains
océaniens cependant n’en fabriquaient pas, lesquels ?
 1. Les polynésiens
 2. Les papous de Nouvelle-Guinée
 3. Les mélanésiens.
Question 3 Comme on a pu le voir avec les poteaux Bisj, l’art mélanésien
est un art monumental. Ces figures imposantes, statues de bois ou de
pierre, représentent les système de grades (hiérarchie sociale). Si l’on
regarde celui-ci, sait-on pourquoi il est fendu sur toute sa hauteur ?
 1. Posés sur le sol, ils servaient de tambours royaux qui résonnaient dans
tout le Vanuatu.
 2. Ce sont des boites postales avant l’heure. Les anciens y glissaient des
messages en écorces de cèdre destinées à être lus par les ancêtres.
Question 4 Dans une vitrine à gauche, on peut voir des signes de richesse
et de pouvoir. Que peuvent être notamment ces rouleaux de coquillages
rouges tressées ?
 1. des fouets rituels dont la teinte rouge vient du piment dont on les
badigeonnait.
 2. des rouleaux de billets pour ainsi dire, plus exactement des monnaies
coutumières, fines perles de coquillages en circulation dans toute l’ère
mélanésienne.
Question 5 Le chef doit pouvoir
posséder un objet prestigieux
comme cette hache-ostentatoire.
A l’extrémité du manche, un disque
en néphrite est finement taillé sur
les bords qui deviennent quasi
transparents lorsqu’ils sont placés
devant le soleil. Si vous regardez
de près, vous y verrez certains
détails ou non - cocher l’intrus.
 1. du « tapa », étoffe d’écorce
qui recouvre le manche
 2. une noix de coco au pied de la hache, contenant des coquillages.
 3. une fine gravure représentant sur une face un soleil, lequel rattache la parole du chef au Verbe
créateur.

Question 6 Après les peintures sur écorces collectées en Australie,


le parcours Océanie se termine par des œuvres contemporaines
que l’on doit à plusieurs artistes aborigènes. L’art aborigène est
multiple : danse, chant, peinture corporelle à base de spirales
symétriques, ornements, dessins sur le sol, objets gravés et peints,
autant de supports qui ont fasciné les galeristes en Européen.
Lena Nyadbi y expose très régulièrement. L’une des affirmations
ci-dessous est fausse.
 1. Le motif est une écaille d’un poisson mythique, le Daiwul.
 2. Les aborigènes ont obtenu du gouvernement qu’il tolère
l’usage du canabis au cours de certaines fêtes coutumières.
 3. Selon la pensée aborigène, l’art est un médium vers Le temps
du Rêve dans lequel la surface terrestre et les chemins parcourus
par les nomades entrent en fusion avec les animaux et plantes
mythiques. Les populations Yolngu dans le Nord de l’Australie
présentèrent des Peintures de Rêves pour justifier de propriétés
devant la commission gouvernementale d’examen foncier.
L’Asie
Question 7 On connaît bien les sabres des Samouraïs, ces moines
guerriers qui, avec le temps, seront considérés comme des sages. On
peut voir ici avec quel soin étaient confectionnées leurs armures légères.
 1. Elles assemblent des plaques de cuir de buffle.
 2. Ce sont des plaques d’aluminium lacées
 3. Ce sont des plaques de bois ciselées et décorées de coquillages

Question 8 Les motifs de tissus dont on fait les kimonos sont


particulièrement raffinés. Voici un exemple de pochoir en kaki et fils de
soie. Quand et où peut-on situer ces productions ?
 1. Chine, 17ème.
 2. Japon, 19ème
 3. Indonésie, 18è siècle

Question 9 Les masques d’Asie


relèvent généralement du Théâtre
classique comme l’épopée du
Ramayana en Inde. On devine
l’aspect redoutable des génies
bouddhiques à plusieurs détails.
Cocher l’intrus :
 1. Le sang noir des pieuvres qui
dégoulinent des joues.
 2. Les flammes et les crocs qui
entourent la gueule du monstre
 3. Le serpent mythique qui
s’enroule autour du nez

Question 10 Le théâtre d’ombres est un art commun à toute


l’Asie. Le marionnettiste utilise des figures en cuir animées
devant un écran rétroéclairé, accompagné par tout un orchestre
(gamelan en Indonésie). Les épopées du Mahabharata et du
Ramayana racontent les histoires d’un prince engagé dans un
combat pour retrouver son royaume et son épouse. Ecartez
la fausse affirmation ci-dessous :
 1. Le démon qui retient captive la princesse s’appelle
Ranava.
 2. La princesse s’appelle Sita
 3. Le prince s’appelle Rama
L’Afrique et le Maghreb
Question 11 Plusieurs vitrines sont consacrées à l’art vestimentaire féminin dont un riche ensemble de
caftans en soie du Maroc. On y voit notamment ces robes de bédouines longues de dizaines de mètres
de hauteur. Comment explique-t-on cette longueur ?
 1. pour n’avoir pas à les rapiécer constamment
 2. pour affronter le froid
 3. sans aucune raison connue à ce jour.
Question 12 De quoi s’agit-il en dessous à droite ?
 1. d’un masque géant capable d’être transporté par une seule
personne
 2. d’une cabane Bassari que l’on installe à la cime d’un arbre
sacré
 3. d’une sculpture d’un artiste béninois confectionné à base de
tissus bambara.

Question 13 Pourrait-on deviner à quelle occasion


on sort ce masque Bedu (immédiatement à droite) dans
la culture Nafana de Côte d’Ivoire ?
 1. Ce masque de danse est sorti par paire à l’occasion
des fêtes agraires pour protéger le bétail
 2. Ce masque à base de pigments polychromes blancs
et noirs est sorti au moment de la pleine lune.
 3. C’est un masque funéraire pour aider le défunt à
rejoindre le monde des ancêtres.

Question 14 Les adolescents connaissent des rituels d’initiation dans


lesquels ils brûlent leurs vêtements d’enfant, traversent des ponts,
des rivières, entrent dans des états d’extase et subissent circoncision
ou excision. Des masques protecteurs matérialisent les guides qui
peuvent, comme dans celui-ci :
 1. s’exprimer à travers les mouvements des bras et des jambes
 2. dessiner des signes grâce aux ombres projetées du masque sur
le sol
 3. faire entendre une voix consolatrice mêlée aux cliquetis des
coquillages.

Question 15 Cette figure est une gardienne des reliques, à savoir des
ossements des ancêtres placés en dessous dans un panier. Elle est un
composite :
 1. de fer et d’or patiné
 2. de bois et de plaques de cuivre
 3. de bois que recouvre du laiton.
Les Amériques
Question 16 Il s’agit, non point d’un totem, mais d’un mât héraldique du chef Kwarhsu
en provenance de la Colombie britannique. Quel est l’animal qu’on y représente ?
 1. un renard
 2. un loup
 3. un ours
Question 17 Les mascarades des « Mardi Gras Indians » sont une
expression emblématique de la culture traditionnelle des Afro-Américains de
la Nouvelle-Orléans. Ce costume fuchsia de Big Chief fut porté par Darryl
Montana durant le carnaval de La Nouvelle-Orléans de 2015. Quels en sont
les détails ? Rejetez l’intrus.
 1. des perles
 2. des sequins et plumes d’autruche
 3. des dents de cochons

Question 18 Cette petite statue masculine péruvienne était à l’origine :


 1. une poupée de bois habillée de vêtements et de parures de plumes
que l’on déposait en offrande dans des sépultures.
 2. une poupées de bois que l’on recouvrait ensuite de clous afin d’attirer
la maladie sur un ennemi.
 3. une poupée dont il fallait casser l’oreille gauche afin de se rendre sourd
à la rumeur.

Question 19 Les aztèques bâtirent


au XIVème siècle un empire dont le
centre était la cité de Tenochtitlan,
société brillante où régnait plus de
1600 dieux. Retrouvez en dessous la
déesse des eaux et des lacs,
reconnaissable à son diadème, ses
deux couettes et son collier de pierre
de jade. Où se trouve-t-elle ?
 1. à droite de la vitrine
 2. au centre
 3. à gauche

Question 20 Ce tableau représente le sacrifice de l’enfant soleil.


Il s’agit à la fois d’une légende du peuple Chim mais aussi d’une
réalité : celle du sacrifice d’enfants de 5 à 12 ans en l’honneur du Dieu
soleil. Pourquoi sacrifier des enfants quand l’usage était de sacrifier
des adultes ?
 1. L’enfant est ce qui représente la plus grande valeur sacrificielle.
 2. L’enfant est ce qui représente une moindre valeur sacrificielle

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