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ﻬﮭﻭوﺭر ّﻳﯾـــﺔ
ُ ﺍاﻟﺟﻣ
Ministère de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique
Concours Nationaux d’Entrée aux Cycles
ﻟﻠﺩدﺧــﻭوﻝل ﺍاﻟﻭوﻁطﻧﻳﯾﺔ ﺍاﻟﻣﻧﺎﻅظﺭرﺍاﺕت
de Formation d’Ingénieurs
ﺍاﻟﻣﻬﮭﻧﺩدﺳﻳﯾـﻥن ﺗﻛﻭوﻳﯾـﻥن ﻣﺭرﺍاﺣـﻝل ﺇإﻟﻰ
Session 2019
2017 9 ﺩدﻭوﺭرﺓة
Exercice 1
1. Montrer que, pour tout A 2 M p (R ), les applications
dA : M p (R ) ! M p (R ) , N 7 ! N A et gA : M p (R ) ! M p (R ) , N 7 ! AN,
sont continues.
Comme d A et g A sont des applications linéaires sur l’espace vectoriel de dimension finie
M p (R ) alors elles sont continues.
2. Montrer que la suite (Un )n2N admet au moins une valeur d’adhérence dans M p (R ) .
La suite ( Mn )n2N est bornée donc il existe c > 0 tel que, pour tout n 2 N, k Mn k c. Donc,
pour tout n 2 N,
n n n
1 1 1
kUn k =
n+1 Â Mk Â
n + 1 k =0
Mk Â
n + 1 k =0
c = c.
k =0
Donc la suite (Un )n2N est bornée dans l’espace vectoriel normé de dimension finie M p (R ) .
Cela permet alors de conclure que la suite (Un )n2N admet au moins une valeur d’adhérence
dans M p (R ) .
tout n 2 N,
1 ⇣ ⌘
MU j(n) = U j(n) M = U j(n) + M j(n)+1 Ip . (*)
j (n) + 1
Observons maintenant
⇣ ⌘que
MU j(n) = g M U j(n) ! g M ( L) = ML car g M est continue et U j(n) ! L.
⇣ ⌘ n!+• n!+•
1 ⇣ ⌘ 1 ⇣ ⌘
M j(n)+1 Ip = M j(n)+1
Ip
j (n) + 1 j (n) + 1
1 ⇣ ⌘
M j(n)+1 + I p
j (n) + 1
1
c + Ip .
j (n) + 1
⇣ ⌘
Comme 1
j(n)+1
c + Ip ! 0 alors j(n1)+1 M j(n)+1 I p ! 0.
n!+• n!+•
En faisant tendre n vers +• dans (*), on obtient ML = LM = L.
5. Montrer que L1 = L2 .
Comme
⇣ ⌘ L1 est une valeur d’adhérence de (Un )n2N alors on peut en extraire une sous suite
U j(n) qui converge vers L1 .
n 2N
Comme L2 est une valeur d’adhérence de (Un )n2N alors, en utilisant la question précé-
dente, Un L2 = L2 Un = L2 pour tout n 2 N. En particulier
U j ( n ) L2 = L2 U j ( n ) = L2 . (**)
⇣ ⌘
Vu que U j(n) L2 = d L2 U j(n) ! d L2 ( L1 ) = L1 L2 (car d L2 est continue et U j(n) ! L1 )
⇣ ⌘ n!+• n!+•
et que L2 U j(n) = g L2 U j(n) ! g L2 ( L1 ) = L2 L1 (car g L2 est continue et U j(n) ! L1 )
n!+• n!+•
alors le passage à la limite dans (**) montre que L1 L2 = L2 L1 = L2 .
En permutant les rôles de L1 et L2 on obtient aussi L2 L1 = L1 L2 = L1 . Il s’en suit que L1 = L2 .
Exercice 2
1. Montrer que µ + l > 0.
p1
On a p1 = (µ + l) p0 donc µ + l = 0. Si µ + l = 0 alors p1 = 0 et donc, en utilisant la
p0
+•
relation de récurrence, pk = 0 pour tout k 1. Il vient que 1 = Â pk = p0 2 ]0, 1[ ce qui est
k =0
absurde. Donc µ + l > 0.
+•
(b) Exprimer  pk en fonction de l et de p0 .
k =0
+• +•
lk
La série  pk converge et  pk = p0  k! = p0 e l .
k 0 k =0 k =0
Récurrence sur k 2 N ⇤ .
8
>
> p C k ( µ)k si k a,
< 0 a
>
(b) Montrer que, pour tout k 2 N, pk =
>
>
>
:
0 si k > a.
Pour tout k a,
a (a 1) ... (a k + 1)
p k = p0 ( µ)k = p0 Cak ( µ)k .
k!
Concours Mathématiques et Physique Corrigé de l’épreuve de Mathématiques I Page 4 sur 12
Pour k > a
a (a 1) ... (a k + 1)
p k = p0 ( µ)k
k!
( µ)k k 1
k! ’
= p0 (a i ) = 0.
i =0
| {z }
=0
a
(c) Calculer  pk en fonction de p0 , µ et a. En déduire que p0 = (1 µ) a
.
k =0
a a
On a  pk = p0  Cak ( µ)k = p0 (1 µ)a .
k =0 k =0
a +•
D’autre part  pk =  pk = 1 donc p0 (1 µ)a = 1 d’où p0 = (1 µ) a
.
k =0 k =0
⇣ ⌘
(d) Montrer alors que X suit la loi binomiale B a, 1 µ
µ .
On a X (W) = {0, 1, ...a} et, pour tout k 2 {0, 1, ...a} ,
P ( X = k) = p0 Cak ( µ)k
= Cak ( µ)k (1 µ) a
✓ ◆ ✓ ◆a
k µ k µ k
= Ca 1 .
1 µ 1 µ
⇣ ⌘
Donc X suit la loi binomiale B a, 1 µ .
µ
i h +•
8t 2 1 1
,
|µ| |µ|
, Â p k t k = p0 (1 µt)a .
k =0
Concours Mathématiques et Physique Corrigé de l’épreuve de Mathématiques I Page 5 sur 12
p k +1 z k +1
Soit z 2 C ⇤ . Alors pk zk
= µ+ l
k +1 |z| ! |µ| |z| . D’aprè la règle de d’Alembert
k!+•
Si |z| < 1
|µ|
alors |µ| |z| < 1 et donc  pk zk converge absolument et
Si |z| > 1
|µ|
alors |µ| |z| > 1 et donc  pk zk diverge grossièrement.
On en déduit que le rayon de convergence de la série entière  pk zk est 1
|µ|
.
i h
Si t 2 |µ1| , |µ1 | alors | µt| < 1 et
+• +•
a (a 1) ... (a k + 1)
 p k t k = p0 +  p0 ( µt)k
k =0 k =1
k!
!
+•
a (a 1) ... (a k + 1)
= p0 1 + Â ( µt)k
k =1
k!
a
= p0 (1 µt) .
et par continuité en 1
On en déduit que p0 = (1 µ) a
.
(e) En déduire que X admet une espérance finie E ( X ) et une variance finie V ( X ) qu’on déter-
minera.
Comme G est deux fois dérivable en 1 alors X admet une espérance finie E ( X ) et une
variance finie V ( X ) données par
E ( X ) = G 0 (1) et
⇣ ⌘
V (X ) = E X2 E ( X )2
= E (X (X 1)) + E ( X ) E ( X )2
2
= G 00 (1) + G 0 (1) G 0 (1) .
D’autre part 8t 2 [ 1, 1]
1 1
G0 (t) = µp0 a (1 lt)a = ( µ + l ) p0 (1 µt)a .
a 2
G 00 (t) = µ (µ + l) (a 1) p0 (1 µt) .
Donc
1 µ+l
G 0 (1) = ( µ + l ) p0 (1 µ)a = .
1 µ
2 (µ + l) (2µ + l)
G 00 (1) = µ (µ + l) (a 1) p0 (1 µ)a = .
(1 µ )2
On en déduit que
µ+l
E (X) = .
1 µ
2
V ( X ) = G 00 (1) + G 0 (1) G 0 (1)
✓ ◆2
(µ + l) (2µ + l) µ + l µ+l
= +
(1 µ )2 1 µ 1 µ
(µ + l) (2µ + l) + (µ + l) (1 µ) ( µ + l )2
=
(1 µ )2
(µ + l) (2µ + l + 1 µ µ l)
=
(1 µ )2
(µ + l)
= .
(1 µ )2
Concours Mathématiques et Physique Corrigé de l’épreuve de Mathématiques I Page 7 sur 12
Problème
Partie 1
1. Montrer que g est continue, bornée et paire sur R.
x 2 (1+ t2 )
On pose f ( x, t) = e 1+t2 , ( x, t) 2 R2 .
La fonction f est continue sur R2 et vérifie pour tout ( x, t), 0 f ( x, t) 1+1t2 , or la fonction
t 7! 1+1t2 est continue et est intégrable sur R puisque f (t) ⇠ t12 . Donc f est continue sur R.
±•
x 2 (1+ t2 )
On a pour tout ( x, t) 2 0 R2 , donc pour tout x 2 R,
e
1+ t2
1
1+ t2
R +• 1
0 g( x ) 0 1+t2 dt = M. Donc g est bornée sur R.
R + • ( x )2 (1+ t2 )
Pour tout x 2 R, x 2 R et g( x ) = 0 e 1+t2 dt = g( x ). Ainsi g est paire.
3. Montrer que g est de classe C 1 sur ]0, +•[ et donner l’expression de sa dérivé en fonction de
R +• t2 dt.
l’intégrale de Gauss I = 0 e
x 2 (1+ t2 ) x 2 (1+ t2 )
— Pour tout x > 0, t 7 ! e
1+ t2
est intégrable sur R et pour tout t 2 R + , x 7 ! e
1+ t2
∂f x 2 (1+ t2 )
est de classe C 1 sur ]0, +•[ et on a pour tout ( x, t) 2 R + ⇥]0, +•[, ∂x ( x, t ) = 2xe .
— Pour tout x > 0, t 7 ! 2xe x 2 (1+ t2 ) est continue par morceaux sur R + .
∂f x 2 (1+ t2 ) a2 t2
— Soit [ a, b] ⇢]0, +•[, ∂x ( x, t ) = 2xe 2be : intégrable sur R + .
Donc g est de classe C 1 sur ]0, +•[ et on a :
R +• 2 2 2 R +• x2 t2 dt x2
R +• u2 x2 .
g0 ( x ) = 2x 0 e x (1+t ) dt = 2xe x 0 e = 2e 0 e = 2Ie
u= xt
4. En déduire que
Z |x|
p u2
8 x 2 R, g( x ) = 2I e du.
2 0
2 Rx u2 du,
On a pour tout x > 0, g0 ( x ) = 2Ie x , donc g( x ) = c 2I 0 e c 2 R.
Comme g est continue en 0 et g(0) = p2 , alors c = p2 .
Rx 2
D’où, pour tout réel positif x, g( x ) = p2 2I 0 e u du.
R |x| 2
Par parité, on aura g( x ) = p2 2I 0 e u du, 8 x 2 R.
5. En déduire la valeur de I.
2
La fonction u 7 ! e u est intégrable sur [0, +•[ et limx7!+• g( x ) = p0, donc
0 = limx7!+• g( x ) = p2 2I 2 . Ainsi, par positivité de I, on aura I = 2p .
De même, g est continue sur R et, par parité, dérivable sur ] •, 0[ et sa dérivée vaut
2 p
2Ie x . Donc limx7!0 g0 ( x ) = 2I = p. p p
On conclut que g est dérivable à droite et à gauche en 0 et que gd0 (0) = p et p = g0g (0).
La fonction g est donc non dérivable en 0.
Partie 2
1. Calculer un , n 2 N⇤ .
Pour tout n 2 N ⇤ , on a
R1 n n R
1 1
un = n1 0 t+t+ n dt = n 0 1
n
t+n dt = 1
n ln(1 + n1 ).
Comme Ân 1
1 n2 converge, on aura la convergence de Ân 1 un .
4. Montrer que 8 k 2, 1
2k (k +1)
uk 1
2k (k 1)
.
Soit k 2 et t 2 [0, 1]. On a k t + k 1 + k ) k+t 1 t+t k kt .
On intègre sur [0, 1] et on multiple par 1k , on obtient 2k(k1+1) uk 1
2k2
1
k ( k 1)
.
1 1 1 1 1 1
8k 2, = et = .
k ( k + 1) k k+1 k(k 1) k 1 k
on obtient :
N ).
1 1 1 N 1 1 1
2 ( n +1 N +1 ) Â k = n +1 u k 2 ( n
On fait tendre N vers +•, on aura : 2(n1+1) Â+ •
k =1 u k
1
2n .
Partie 3
1. Montrer que G est de classe C • sur R et exprimer ses dérivées successives sous forme intégrale.
2
On pose F : R2 ! C (t, x ) 7! e t e itx .
— la fonction F admet des dérivées partielles par rapport à x à tout ordre dont l’expres-
n
sion est ∂∂xFn (t, x ) = ( it)n F ( x, t).
∂n F
— Pour tout t 2 R, n 2 N, x 7! ∂x n ( t, x ) est continue sur R.
∂n F
— Pour tout x 2 R, n 2 N, t 7! ∂x n ( t, x ) est continue par morceaux sur R.
∂n F t2 t2
— Pour tout n 2 N, (t, x ) 2 R2 , ∂x n ( x, t) = |t|n e et t 7! |t|n e est continue par mor-
ceaux et intégrable sur R car négligeable devant 1
t2
au voisinage de ±•.
Donc, G est de classe C • sur R et ses dérivées successives sont données par
Z +•
(n) t2
8n 2 N, 8 x 2 R, G (x) = ( it)n e e itx
dt.
•
p x2
3. Résoudre l’équation différentielle obtenue et déduire que G( x) = pe 4 .
La fonction G est solution, R de l’équation différentielle y0 = 2x y, dont la solution générale
Rx t x2 R +• 2 R +• 2 p
est y( x ) = le 0 2 dt = le 4 . Comme G (0) = • e t dt = 2 0 e t dt = p, d’après la
p x2
première partie. On conclut que G ( x ) = pe 4 .
Concours Mathématiques et Physique Corrigé de l’épreuve de Mathématiques I Page 10 sur 12
p
4. En développant G en série entière sur R, montrer que 8m 2 N, G(2m) (0) = p ( 1m!4
) (2m)! m
m .
p • ( 1) x n 2n
Le développement en série entière su R est donné par : G ( x ) = p Â+ n=0 4n n! .
G (2m) (0) p ( 1) m
Donc 8m 2 N, (2m)! = p m!4m
⇣ ⌘
(b) Soit t 2 R fixé. En étudiant les variations de gt : x 7! x ln 1 + tx sur [1, +•[, montrer que la
2
⇣ ⌘
t2
suite (1 + n)
n est décroissante.
n 1
Soit t 2 R. La fonction gt est indéfiniment dérivable sur [1, +•[ et on a :
t2 2 t4
gt0 ( x ) = x+ t2
ln(1 + tx ) et gt00 ( x ) = x( x+ t2 )2
.
Comme gt00 0 sur [1, +•[, donc gt0 est croissante sur [1, +•[, de plus sa limite en +•
est 0 donc elle est négative et par suite gt est décroissante sur [1, +•[.
En particulier,
⇣ pour ⌘tout entier non nul n, on a gt (n + 1) gt (n), donc e gt (n+1) e gt (n) .
t2
La suite (1 + n)
n est donc décroissante.
n 1
R +• p
(c) Montrer alors que limn7!+•
2 p (2m)!
t2m (1 + tn ) n dt = m!4m .
•
On énoncera avec précision le théorème du cours utilisé.
⇣ ⌘
t2
La suite des fonctions continues par morceaux t2m (1 + n)
n converge simplement
n
2
sur R vers la fonction t 7! t2m e t qui est continue par morceaux.
2 2
De plus pour tout entier n m + 1, 0 t2m (1 + tn ) n fm (t) = t2m (1 + mt+1 ) m 1 .
La fonction fm est continue par morceaux sur R et est intégrable au voisinage de ±•
car équivalente à (m+11)m+1 t12 au voisinage de ±•.
D’après le théorème de la convergence dominée,
R +• 2 R +• 2 p (2m)!
limn7!+• • t2m (1 + tn ) n dt = • t2m e t dt = ( 1)m G2m (0) = p m!4m .
R +•
6. Montrer que pour tout n > m t2 1
0, • t2m (1 + n)
n dt = nm+ 2 Jn;m , où
Z +•
u2m
Jn;m = du.
• (1 + u2 ) n
Concours Mathématiques et Physique Corrigé de l’épreuve de Mathématiques I Page 11 sur 12
R +• t2 1 R +• 1
On a • t2m (1 + n)
n dt = nm+ 2 • u2m (1 + u2 ) m = nm+ 2 Jn;m .
u= pt
n
11. Donner le développement en série entière de f (t) = ln(1 t) et préciser l’intervalle de validité.
• tn
ln(1 t) = Â+ n=1 n , t 2] 1, 1[.
R +• p
2 p (2m)!
Puisque limn7!+• • t2m (1 + tn ) n dt = m!4m ; donc d’après les questions précédentes,
on aura ⇣ ⌘
1
limn7!+• nm+ 2 ’nk=m1
+1 ( 1 2m+1
2k ) = pm!p , donc, en appliquant le logarithme, on obtient :
✓ ◆
n 1 m+ 12
limn7!+• (2m + 1) ln n + 2 Âk=m+1 ln(1 k ) = 2 ln m! ln p.
m+ 12 (m+ 12 ) p m+ 12
Or 8 k m + 1, ln(1 k ) = •
p =1 pk p puisque k 2]0, 1[. D’où,
!
n 1 •(m + 12 ) p
2 ln m! ln p = lim (2m + 1) ln n 2 Â Â
n7!+•
k = m +1 p =1
pk p
!
m + 12n 1 n 1 • (m + 1 ) p
= lim (2m + 1) ln n 2 Â 2 Â Â p
2
n7!+•
k = m +1
k k = m +1 p =2
pk
! !
m n 1 • (m + 1 ) p
1 1
= lim (2m + 1) Â gn + 2 Â Â p
2
n7!+•
k =1
k n k = m +1 p =2
pk
1 m +• •(m + 12 ) p
= (2m + 1)( Â g) 2 Â Â .
k =1
k k = m +1 p =2
pk p
L’égalité de la question
⇣p 10. est valable
⌘ pour m = 0, on obtient, en passant à la limite :
p
p = limn7!+• np ’k=1 (1 2k ) , ce qui donne, ln p = g + 2 Â+
n 1 1
k=1 Â p=2 p2 p k p .
• • 1
⇣ ⌘
La famille p21p k p est sommable puisque à termes positifs, la série
k 1,p 2
z ( p) z ( p)
Âk 1 p21p k p = 1
Âk 1 k1p est convergente (p
p2 p 2), sa somme vaut p2 p et la série  p 2 p2 p est
z ( p) z (2)
convergente puisque 0 p2 p p2 p : terme général d’une série convergente.
Ainsi, par permutation des sommes :
z ( p)
ln p = g + 2 Â+ • • 1 +•
p=2 Âk=1 p2 p k p = g + Â p=2
1
p2 p 1 • 1 •
k =1 k p = g + Â p =2 p2 p 1
.