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MEDDEV 2 12-1 rév. 8Vigilance
Comme pour toutes les plaintes relatives aux appareils signalées, tous les événements
potentiels d'ERREUR D'UTILISATION et les événements potentiels d'UTILISATION
ANORMALE traités au paragraphe 5.1.5.3 doivent être évalués par le FABRICANT.
L'évaluation est régie par les processus de gestion des risques, d'ingénierie d'utilisabilité, de
validation de la conception et d'action corrective et préventive.
Les résultats devraient être disponibles, sur demande, aux autorités réglementaires et aux
organismes d'évaluation de la conformité.
LES ERREURS D'UTILISATION liées aux DISPOSITIFS MÉDICAUX, qui ont entraîné la
mort ou une grave détérioration de l'état de santé ou une MENACE GRAVE POUR LA
SANTÉ PUBLIQUE, doivent être signalées par le FABRICANT à l'autorité nationale
compétente.
LES ERREURS D'UTILISATION liées aux DISPOSITIFS MÉDICAUX, qui n'ont pas entraîné
la mort ou une détérioration grave de l'état de santé ou une MENACE GRAVE POUR LA
SANTÉ PUBLIQUE, ne doivent pas être signalées par le FABRICANT à l'autorité nationale
compétente. De tels événements doivent être traités dans le cadre du système de gestion de
la qualité et des risques du FABRICANT. Une décision de ne pas signaler doit être justifiée et
documentée.
L'UTILISATION ANORMALE n'a pas besoin d'être signalée par le FABRICANT à l'autorité
nationale compétente dans le cadre des procédures de déclaration. L'UTILISATION
ANORMALE doit être traitée par l'établissement de soins de santé et les autorités
réglementaires compétentes dans le cadre de programmes spécifiques appropriés non
couverts par ce document.
L'Annexe 3 comprend les détails essentiels d'un INCIDENT à inclure dans tout rapport établi
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Si le rapport initial est fait par voie orale (par exemple par téléphone), il doit toujours être
suivi dès que possible d'un rapport écrit du FABRICANT ou du REPRÉSENTANT
AUTORISÉ.
Le rapport peut également inclure une déclaration selon laquelle le rapport est fait par le
FABRICANT sans préjudice et n'implique aucune reconnaissance de responsabilité pour
l'INCIDENT ou ses conséquences.
Dès qu'il prend conscience qu'un événement s'est produit et qu'un de ses appareils peut
avoir provoqué ou contribué à cet événement, le FABRICANT DE DISPOSITIF MÉDICAL
doit déterminer s'il s'agit d'un INCIDENT.
Grave menace pour la santé publique: IMMÉDIATEMENT (sans aucun délai qui ne
pourrait être justifié) mais au plus tard 2 jours calendaires après la prise de conscience par le
FABRICANT de cette menace.
Autres: IMMÉDIATEMENT (sans aucun délai qui ne pourrait être justifié) après que le
FABRICANT ait établi un lien entre l'appareil et l'événement mais au plus tard 30 jours
calendaires écoulés après la date de connaissance de l'événement.
Si, après avoir pris connaissance d'un INCIDENT potentiellement à signaler, il subsiste une
incertitude quant à savoir si l'événement est à signaler, le FABRICANT doit soumettre un
rapport dans le délai requis pour ce type d'INCIDENT.
Tous les délais de rapport font référence au moment où l'autorité nationale compétente doit
être informée pour la première fois. Les points de contact concernés sont disponibles sur le
site Internet de la Commission.
En général, le rapport doit être adressé à l'autorité nationale compétente du pays où s'est
produit l'INCIDENT, sauf indication contraire dans les présentes lignes directrices.
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5.3 ENQUÊTES
Si le FABRICANT n'est pas en mesure de mener une enquête sur un INCIDENT, il doit en
informer sans délai l'autorité nationale compétente.
L'autorité nationale compétente peut intervenir ou lancer une enquête indépendante, le cas
échéant. Cela doit se faire en consultation avec le FABRICANT lorsque cela est possible.
Remarque : Les principes ci-dessus sont généralisés et ne tiennent pas compte des
interventions des organismes judiciaires ou autres.
L'autorité nationale compétente peut prendre toute autre mesure qu'elle juge appropriée, en
consultant si possible le FABRICANT - voir section 6.2.3.
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Il doit y avoir un rapport final qui est une déclaration écrite du résultat de l'enquête et de toute
action.
pas d'action;
surveillance supplémentaire des appareils en cours d'utilisation ;
action préventive sur la production future ;
FSCA.
Le rapport est fait par le FABRICANT à la ou aux Autorités Nationales Compétentes à qui le
FABRICANT a adressé le rapport initial.
Les Directives sur les Dispositifs Médicaux imposent au FABRICANT de signaler à l'Autorité
Nationale Compétente toute raison technique ou médicale conduisant à un rappel
systématique de dispositifs du même type par le FABRICANT. Ces raisons sont tout
dysfonctionnement ou détérioration des caractéristiques et/ou des performances d'un
dispositif, ainsi que toute insuffisance de la notice d'utilisation pouvant entraîner ou ayant pu
entraîner la mort d'un patient ou d'un UTILISATEUR ou une détérioration grave de son état
de santé.
Le terme « retrait » utilisé dans l’AIMD est interprété de la même manière. Cette ligne
directrice utilise la définition d'une ACTION CORRECTIVE DE SÉCURITÉ SUR LE
TERRAIN comme synonyme de rappel ou de retrait puisqu'il n'existe plus de définition
harmonisée de ces termes.
Les retraits du marché pour des raisons purement commerciales non liées à la sécurité ne
sont pas inclus.
La FSCA doit être informée des clients via un AVIS DE SÉCURITÉ SUR LE TERRAIN.
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Le FABRICANT doit émettre une notification (voir ci-dessous) aux autorités compétentes de
tous les pays concernés en même temps ainsi qu'à l'autorité nationale compétente
responsable du FABRICANT ou du REPRÉSENTANT AUTORISÉ. Utiliser le format
recommandé en annexe 4.
Cette notification doit inclure tous les documents pertinents nécessaires à l'autorité nationale
compétente pour surveiller la FSCA, par exemple
Éléments pertinents de l'analyse des risques
Informations générales et raison de la FSCA (y compris la description de la déficience
ou du dysfonctionnement du dispositif, la clarification du danger potentiel associé à
l'utilisation continue du dispositif et le risque associé pour le patient, l'UTILISATEUR
ou toute autre personne et tout risque possible pour les patients associé à utilisation
antérieure des appareils concernés.)
Description et justification de l'action (corrective/préventive)
Conseils sur les actions à entreprendre par le distributeur et l'UTILISATEUR (inclure
le cas échéant :
identifier et mettre en quarantaine l'appareil,
méthode de récupération, d'élimination ou de modification de l'appareil
suivi recommandé du patient, par exemple implants, DIV
une demande de transmission de l'AVIS DE SÉCURITÉ SUR LE
TERRAIN à tous ceux qui doivent en être conscients au sein de
l'organisation et de maintenir cette sensibilisation pendant une période
définie appropriée.
une demande de détails sur tous les appareils concernés qui ont été
transférés à d'autres organisations, à remettre au FABRICANT et à ce
qu'une copie de l'AVIS DE SÉCURITÉ SUR LE TERRAIN soit
transmise à l'organisation à laquelle l'appareil a été transféré.)
Appareils concernés et plage de numéros de série/lot/lot
Dans le cas d'une action concernant des lots ou parties de lots une explication pour
laquelle les autres appareils ne sont pas concernés
Identité du FABRICANT/REPRESENTANT AUTORISÉ.
Les FABRICANTS doivent également inclure une copie de l’AVIS DE SÉCURITÉ SUR LE
TERRAIN adressé aux autorités compétentes avec la notification. Cela doit être fait avant ou
en même temps que la délivrance du FSCA.
Le FABRICANT ou tout autre responsable en son nom doit informer l'autorité compétente de
coordination une fois que la FSCA a été réalisée dans l'EEE, en Suisse et en Turquie. Cela
devrait inclure des informations sur l'efficacité de l'action par pays impliqué (par exemple,
pourcentage d'appareils rappelés).
Sauf dûment justifié par la situation locale, un AVIS DE SÉCURITÉ SUR LE TERRAIN
uniforme et cohérent doit être proposé par le FABRICANT à tous les États membres de l'EEE
concernés, à la Suisse et à la Turquie.
L'AVIS DE SÉCURITÉ SUR LE TERRAIN doit être rédigé sur papier à en-tête de l'entreprise,
rédigé dans la ou les langues acceptées par la ou les autorités nationales compétentes et
inclure les éléments suivants :
1. Un titre clair, avec « AVIS Urgent DE SÉCURITÉ SUR LE TERRAIN » suivi du nom
commercial du produit concerné, d'un identifiant FSCA (par exemple la date) et du type
d'action (par exemple voir la définition d'un FSCA au chapitre 4).
6. Le cas échéant, une demande de détails sur tous les appareils concernés qui ont été
transférés à d'autres organisations, doit être remise au FABRICANT et une copie de
l'AVIS DE SÉCURITÉ SUR LE TERRAIN doit être transmise à l'organisation à laquelle
l'appareil a été transféré.
7. Le cas échéant, une demande pour que le destinataire de l'AVIS DE SÉCURITÉ SUR LE
TERRAIN alerte les autres organisations auxquelles des résultats de tests incorrects
résultant de l'utilisation des appareils ont été envoyés. Par exemple, échec des tests de
diagnostic.
8. Confirmation que les autorités nationales compétentes concernées ont été informées de
la FSCA.
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10. Point de contact pour les clients, comment et quand joindre la personne désignée.
Un rapport qui semble répondre aux critères de la section 5.1.1, reçu par une autorité
nationale compétente à partir d'un système de déclaration d'UTILISATEUR ou d'une autre
source, doit être copié par l'autorité nationale compétente au FABRICANT sans délai ni
traduction. Ce faisant, la confidentialité des patients doit être préservée.
Une fois que le FABRICANT en a été informé et a déterminé que l'événement remplit les
trois critères de base de déclaration de la section 5.1.1, la procédure ultérieure est la même,
dans la mesure du possible, que celle décrite dans la section 5 des présentes lignes
directrices.
L’évaluation des risques d’un INCIDENT ou d’un FSCA signalé peut inclure, le cas échéant :
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Les aspects de l'enquête du FABRICANT qui peuvent être surveillés comprennent, par
exemple :
Les autorités compétentes peuvent également contrôler l'expérience acquise avec l'utilisation
de dispositifs du même type (par exemple, tous les défibrillateurs ou toutes les seringues),
mais fabriqués par des FABRICANTS différents. Ils pourront alors éventuellement prendre
des mesures harmonisées applicables à tous les dispositifs de ce type. Cela pourrait inclure,
par exemple, l’initiation d’une formation UTILISATEUR ou la suggestion d’une
reclassification.
Pour les produits associant des médicaments et des dispositifs réglementés par les
directives sur les dispositifs médicaux, l'autorité nationale compétente recevant le rapport
d'INCIDENT doit établir un lien avec toute autre autorité nationale compétente concernée ou
avec l'EMEA, si nécessaire.
L'autorité nationale compétente doit prendre des mesures de coordination pour garantir
qu'une enquête soit menée si plusieurs FABRICANTS sont impliqués.
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tenir la Commission et les autres autorités compétentes informées (par exemple sur la
FSCA et d'autres mesures à prendre). Les informations peuvent être sous la forme d'un
rapport de l'autorité nationale compétente (voir annexe 8) ou similaire ;
consulter l'organisme notifié concerné sur les questions liées à l'évaluation de la
conformité ;
consulter la Commission (par exemple s'il est considéré qu'une reclassification du
dispositif est nécessaire) ;
formation continue des UTILISATEURS ;
d'autres recommandations aux UTILISATEURS ;
toute autre action complémentaire à l’action du FABRICANT.
Les autorités compétentes doivent désigner une seule autorité nationale compétente de
coordination dans les circonstances suivantes :
L'autorité compétente de coordination doit être celle qui est responsable du FABRICANT ou
de son REPRÉSENTANT AUTORISÉ, sauf accord contraire entre les autorités compétentes,
par exemple l'autorité nationale compétente :
informer le FABRICANT, les autres autorités compétentes concernées, comme décrit dans
6.3.1 et la Commission pour prendre les devants ;
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Un tel arrangement n'affecterait pas les droits d'une autorité nationale compétente
individuelle d'effectuer sa propre surveillance ou enquête, ou d'engager une action dans son
État membre conformément aux dispositions des directives pertinentes. Ce faisant, l’autorité
nationale compétente de coordination et la Commission devraient être tenues informées de
ces activités.
Les procédures de Clause de Sauvegarde restent applicables quel que soit le Système de
Vigilance des Dispositifs Médicaux.
Les informations sont diffusées entre les autorités nationales compétentes et copiées à la
Commission lorsque :
Les autorités nationales compétentes doivent user de leur pouvoir discrétionnaire lorsqu'une
mesure corrective est prise par un FABRICANT qui n'est pas considérée comme essentielle
pour protéger la sécurité des patients ou des autres UTILISATEURS. Dans ces
circonstances, un rapport de l’autorité nationale compétente peut ne pas être nécessaire. En
cas de doute, les autorités nationales compétentes devraient être prédisposées à diffuser le
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NCAR.
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Le NCAR concernant A) ci-dessus doit être diffusé par l'autorité nationale compétente
responsable du FABRICANT ou de son REPRÉSENTANT AUTORISÉ.
Le NCAR concernant les points B), C) et D) ci-dessus doit être diffusé par l'autorité nationale
compétente qui demande la FSCA ou des modifications au sein de la FSCA, ou identifie le
risque grave et envisage des mesures, ou attend le rapport final, respectivement.
Ce NCAR doit être distribué par la NCA IMMÉDIATEMENT (sans aucun retard qui ne
pourrait être justifié) mais au plus tard 14 jours calendaires après en avoir été informé par le
FABRICANT.
La « raison du rapport » appropriée doit être identifiée dans le rapport de l'autorité nationale
compétente. Les autorités nationales compétentes qui reçoivent les rapports doivent
accorder une attention particulière à la « raison du rapport » et aux éventuelles «
recommandations » données par l'autorité nationale compétente qui émet le rapport. Un
certain nombre de rapports peuvent ne nécessiter aucune action supplémentaire immédiate.
Dans la mesure du possible, les autorités nationales compétentes doivent diriger les
demandes relatives à l'enquête découlant du rapport à l'autorité nationale compétente
fournissant la notification, qui coordonnera la communication avec le FABRICANT ou
l'organisme notifié.
Les rapports des autorités nationales compétentes sont destinés à être diffusés uniquement
entre les autorités nationales compétentes et la Commission et ne sont pas destinés à être
distribués aux UTILISATEURS ou à d'autres parties intéressées, sauf sous réserve des
dispositions et pratiques nationales (article 20 du MDD et article 19 de l'IVDD).
Dans certains cas, la diffusion d'informations directement au public peut être nécessaire, par
exemple pour suggérer aux patients ou aux UTILISATEURS de contacter leur médecin pour
obtenir des conseils plus spécifiques.
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Il convient d'envisager la préparation d'un communiqué de presse destiné à être utilisé par
toutes les autorités nationales compétentes.
Les interfaces avec les supports de communication doivent être coordonnées dans la
mesure du possible entre le FABRICANT et les autorités nationales compétentes.
Si une autorité nationale compétente mène elle-même une enquête, le FABRICANT (et, le
cas échéant, les autres autorités nationales compétentes) sera informé des progrès et des
résultats.
Le rapport final du FABRICANT doit également être copié à toutes les autorités nationales
compétentes qui ont été informées par une autorité nationale compétente du rapport initial.
L'autorité nationale compétente doit informer le FABRICANT lorsque l'enquête est terminée
ou si aucune enquête de la part du FABRICANT n'est requise par l'autorité nationale
compétente (Remarque : cela n'empêche pas le FABRICANT d'enquêter dans le cadre de
ses procédures d'assurance qualité en cours).
Les enregistrements des rapports d'INCIDENT doivent être conservés pour permettre la
réouverture de l'enquête si nécessaire et pour faciliter les systèmes d'analyse des
tendances.
Même si les organismes notifiés ne jouent pas un rôle opérationnel clé dans le système de
vigilance en matière de dispositifs médicaux, la performance globale du système de vigilance
en matière de dispositifs médicaux est soutenue par l'activité de l'organisme notifié dans les
domaines suivants :
Des conseils supplémentaires sur ces domaines sont fournis dans les documents du groupe
opérationnel des organismes notifiés ou dans les recommandations des organismes notifiés.
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8 LE RÔLE DE LA COMMISSION
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Il n'existe aucune exigence légale dans les directives obligeant les UTILISATEURS à jouer
un rôle actif dans le système de vigilance. Pourtant, pour le bon fonctionnement du système
de vigilance, leur implication est vitale. C'est par l'intermédiaire des UTILISATEURS que les
INCIDENTS suspectés sont portés à la connaissance des FABRICANTS et c'est grâce à leur
étroite implication et coopération que la mise en œuvre des FSCA est rendue possible.
L'implication des UTILISATEURS est favorisée et encouragée à travers la relation que le
FABRICANT développe avec son client (l'UTILISATEUR). L'Annexe 11 détaille certains
domaines clés que le FABRICANT devrait promouvoir auprès de l'UTILISATEUR. Ces
domaines peuvent également être renforcés par des conseils distincts des autorités
nationales compétentes.
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ANNEXES
Les exemples suivants sont uniquement à des fins d'illustration et servent à guider le
FABRICANT pour déterminer si un rapport doit être adressé à une autorité nationale
compétente. Les exemples visent à montrer qu’il existe une part considérable de jugement
dans la décision de signaler ou non.
1. Un patient décède après l’utilisation d’un défibrillateur et il existe des indications d’un
problème avec le défibrillateur. L’INCIDENT doit être signalé.
4. Une pompe à perfusion délivre une mauvaise dose en raison d'une incompatibilité entre la
pompe et le set de perfusion utilisé. Si la combinaison pompe/set utilisée était conforme aux
instructions d’utilisation de la pompe ou du set, alors l’INCIDENT doit être signalé.
7. Les particules de verre sont retrouvées par l'utilisateur dans un flacon de lentille de
contact. L’INCIDENT doit être signalé.
signalé.
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11. L'utilisateur découvre que les détails sont insuffisants sur les méthodes de nettoyage des
instruments chirurgicaux réutilisables utilisés en chirurgie cérébrale, malgré le risque évident
de transmission de la MCJ. L’INCIDENT doit être signalé.
12. Un lot de bandelettes de test de glycémie hors spécifications est libéré par le
FABRICANT. Un patient utilise les bandelettes conformément aux instructions du
FABRICANT, mais les lectures fournissent des valeurs incorrectes conduisant à un dosage
d'insuline incorrect. Cet INCIDENT doit être signalé.
13 Un client signale une mauvaise affectation des résultats d'analyse aux codes patient par
un analyseur automatisé. Une évaluation pourrait reproduire l’effet et indiquer qu’une
inadéquation des données pourrait se produire. En raison de la non-concordance des
données, un patient peut obtenir un mauvais diagnostic/traitement. Cet INCIDENT doit être
signalé.
14. Lors de la maintenance d'un analyseur d'autotest pour patients, il a été détecté qu'une
vis qui place l'unité chauffante de l'analyseur dans une position exacte s'était desserrée. De
ce fait, il peut arriver que l'unité de chauffage quitte sa position et que la mesure soit
effectuée à une température non exacte, ce qui conduirait à des résultats erronés. Comme
cela pourrait conduire à un mauvais traitement du patient, cet incident doit être signalé.
15. Un utilisateur découvre qu'un milieu de culture de FIV est contaminé, entraînant une
dégénérescence des cellules. Cet INCIDENT doit être signalé.
15. Le FABRICANT d'un stimulateur cardiaque a identifié un bug logiciel dans un stimulateur
cardiaque mis sur le marché. La première évaluation des risques a identifié le risque d’une
grave détérioration de l’état de santé comme étant faible. Les résultats des défaillances
ultérieures et la nouvelle évaluation des risques réalisée par le FABRICANT indiquent que la
probabilité d'une grave détérioration de l'état de santé n'est pas éloignée. La FSCA doit être
déclarée.
16. Les tests de fatigue effectués sur une bioprothèse valvulaire cardiaque commercialisée
démontrent une défaillance prématurée, entraînant un risque pour la santé publique. La
FSCA doit être déclarée.
17. Un défaut est découvert dans un échantillon (jusqu'à présent non ouvert) d'un lot d'un
agent désinfectant pour lentilles de contact, ce qui pourrait entraîner une incidence de
kératite microbienne chez certains patients. Le FABRICANT initie une FSCA de ce lot. Cela
doit être déclaré comme une FSCA.
18. Lors des tests de stabilité d'un test CRP, le contrôle qualité interne a révélé qu'après
plusieurs mois de stockage, des valeurs faussement augmentées étaient mesurées avec des
échantillons néonatals. Cela pourrait conduire à un diagnostic erroné de l’existence d’une
maladie inflammatoire et à un mauvais traitement du patient. Le FABRICANT informe le
terrain qu'une stabilité réduite à bord doit être prise en compte. La FSCA doit être déclarée.
19. Un FABRICANT a remarqué qu'à partir du lot de contrôle XX, on obtient un rendement
inférieur et réattribue la valeur de contrôle. Les utilisateurs sont informés de cette nouvelle
valeur au moyen d'autocollants d'avertissement et d'une communication client. La FSCA doit
être déclarée.
les résultats d’un système de groupage sanguin ABO attribués à une mauvaise identification
du patient. L'erreur s'est avérée être due au logiciel de l'analyseur, qui a ensuite été mis à
jour. La FSCA doit être déclarée.
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21. IVF/ART MANUFACTURER informe les utilisateurs d'une erreur sur l'étiquetage de leur
dispositif qui indique une durée de conservation supérieure à la durée de conservation
validée du produit. La FSCA doit être déclarée.
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A. Article 8
Extraits :
1. Les États membres prennent les mesures nécessaires pour garantir que les informations
portées à leur connaissance concernant les incidents mentionnés ci-dessous impliquant un
dispositif soient enregistrées et évaluées de manière centralisée :
3. Après avoir effectué une évaluation, si possible en collaboration avec le fabricant ou son
mandataire, les États membres, sans préjudice de l'article 7, informent immédiatement la
Commission et les autres États membres des mesures qui ont été prises ou sont envisagées
pour minimiser la récurrence de les incidents mentionnés dans
paragraphe 1, y compris des informations sur les incidents sous-jacents.
B. Annexes 2, 4 et 5
Extraits :
Le fabricant doit introduire une demande d'évaluation de son système qualité auprès d'un
organisme notifié. La demande doit comprendre :
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A. Article 10 : Informations sur les incidents survenus suite à la mise sur le marché des
appareils marché
Extraits :
1. Les États membres prennent les mesures nécessaires pour garantir que toute information
portée à leur connaissance conformément aux dispositions de la présente directive,
concernant les incidents mentionnés ci-dessous impliquant un dispositif de classe I, IIa, IIb
ou III, soit enregistrée et évaluée de manière centralisée :
2. Lorsqu'un État membre impose aux médecins ou aux établissements médicaux d'informer
les autorités compétentes de tout incident visé au paragraphe 1, il prend les mesures
nécessaires pour garantir que le fabricant du dispositif concerné, ou son mandataire établi
dans la Communauté, est également informé de l'incident.
3. Après avoir effectué une évaluation, si possible en collaboration avec le fabricant, les
États membres, sans préjudice de l'article 8, informent immédiatement la Commission et les
autres États membres des incidents visés au paragraphe 1 pour lesquels des mesures
pertinentes ont été prises ou sont envisagées. .
Extraits :
Le fabricant doit introduire une demande d'évaluation de son système qualité auprès d'un
organisme notifié. La demande doit comprendre :
1. Les États membres prennent les mesures nécessaires pour garantir que toute
information portée à leur connaissance, conformément aux dispositions de la présente
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directive, concernant la
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les incidents mentionnés ci-dessous impliquant des appareils portant le marquage CE sont
enregistrés et évalués de manière centralisée :
2. Lorsqu'un État membre exige que les médecins, les établissements médicaux ou les
organisateurs de programmes externes d'évaluation de la qualité informent les autorités
compétentes de tout incident visé au paragraphe 1, il prend les mesures nécessaires
pour garantir que le fabricant du dispositif concerné, ou son REPRÉSENTANT
AUTORISÉ, est également informé de l'incident.
3. Après avoir effectué une évaluation, si possible en collaboration avec le fabricant, les
États membres, sans préjudice de l'article 8, informent immédiatement la Commission et
les autres États membres des incidents visés au paragraphe 1 pour lesquels des
mesures appropriées, y compris un éventuel retrait, ont été prises. ont été prises ou sont
envisagées.
4. Lorsque, dans le cadre de la notification visée à l'article 10, un dispositif notifié, portant le
marquage CE, est un produit « nouveau », le fabricant l'indique sur sa notification.
L'autorité compétente ainsi notifiée peut, à tout moment au cours des deux années
suivantes et pour des motifs justifiés, exiger du fabricant qu'il présente un rapport relatif à
l'expérience acquise avec le dispositif après sa mise sur le marché.
5. Les États membres informent, sur demande, les autres États membres des précisions
visées aux paragraphes 1 à 4. Les procédures de mise en œuvre du présent article sont
arrêtées conformément à la procédure visée à l'article 7, paragraphe 2.
B. Annexe
III Extraits :
Le fabricant doit instituer et tenir à jour une procédure systématique pour examiner
l'expérience acquise avec les dispositifs en phase de post-production et mettre en œuvre les
moyens appropriés pour appliquer toutes les actions correctives nécessaires, en tenant
compte de la nature et des risques liés au produit. Il doit informer les autorités compétentes
des incidents suivants dès qu'il en a connaissance :
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