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3 min.
Cloud computing et virtualisation serveur sont deux notions souvent confondues et pourtant
bien distinctes. Pour faire simple, le cloud computing est un service qui s’appuie sur une
technologie : la virtualisation serveur.
La virtualisation serveur facilite l'hébergement externalisé
La virtualisation serveur consiste à créer plusieurs serveurs virtuels totalement
indépendants à partir d’un seul serveur physique. Cette technologie permet d’optimiser les
ressources de chaque serveur en créant des environnements distincts ou ressources dédiées.
On utilise pour cela une solution logicielle de virtualisation appelée Hyperviseur.
La virtualisation des serveurs peut être menée au sein même de l’entreprise, dans ses propres
data-centers. Mais cette technologie permet de fait de faciliter l’externalisation de son
hébergement.
Bien qu'il soit encore possible d’héberger des serveurs physiques chez un prestataire, la
valeur-ajoutée de la virtualisation serveur est de pouvoir en quelque sorte transformer un
serveur en un gros fichier contenant le système d'exploitation, les applications et/ou les
données. Il est donc plus facilement "déplaçable".
En le déplaçant sur le data-center d'un prestataire de services numériques, l’entreprise
bénéfice de davantage de souplesse et d’évolutivité, l'infrastructure hardware d'un hébergeur
étant généralement robuste et imposante que celles de la plupart des PME-ETI.
L’hébergement virtualisé a en effet grandement contribué à modifier en profondeur la gestion
des systèmes d’information. D’abord en limitant les dépenses d’investissements matérielles
(les fameux Capex), mais aussi en permettant aux entreprises de bénéficier des avantages d’un
environnement dédié sans avoir à gérer les contraintes techniques et opérationnelles d’une
telle infrastructure.
Pour aller plus loin : Virtualisation serveur : Pour quels usages en entreprise ?
Simplicité et réactivité
Sécurité
Passer au cloud
Kevin Sautron
17 déc. 2019
4 min.
La virtualisation serveur consiste à fractionner un serveur physique en plusieurs serveurs
virtuels. Concrètement, une seule infrastructure physique va permettre de faire fonctionner
plusieurs serveurs virtuels de manière totalement indépendante. La virtualisation serveur est
une véritable révolution dans le monde informatique et à l’origine de nombreuses évolutions
dans la manière de gérer un système d'information (S.I.). Voici quelques usages de la
virtualisation des serveurs pour votre entreprise.
3 min.
L’externalisation de serveurs offre de nombreux avantages en termes d’agilité des systèmes
d’information, de rapidité, de fiabilité et de sécurité.
Pourtant les entreprises locales, de par son caractère insulaire, sont parfois contraintes de
s’orienter vers un hébergement local. Ce n'est pas plus mal ! Voici pourquoi :
Le moindre incident sur ces câbles a donc un impact direct sur la qualité et la vitesse de
connexion, laissant l’hébergeur comme l’utilisateur totalement impuissant.
C’est pour cette raison que bon nombre d’entre elles privilégient un hébergement de
proximité, relié aux boucles locales et interconnectées avec tous les opérateurs locaux (SFR,
Orange, Zeop, Canal+...). Ce choix permet de s’affranchir des régulières avaries techniques
des câbles sous-marins et permet de gagner en productivité lors des échanges entre les postes
de travail des utilisateurs et les serveurs de l’entreprise.
Pour la proximité
La confiance est une condition incontournable lorsqu’on décide d’externaliser son
hébergement. Vos données sont le fruit d’un travail de plusieurs années et ont une valeur
inestimable pour votre entreprise. Vous êtes-vous déjà demandé ce que deviendrait votre
entreprise si elle perdait la totalité de ses données ?
Il paraît alors inconcevable de les confier à “n’importe qui” et de les héberger “n’importe où”.
À titre de comparaison, il ne vous viendrait pas non plus à l’idée de stocker vos affaires
personnelles dans un garage de la campagne du Kazakhstan ?
Choisir un hébergement local à La Réunion, c’est l’assurance de voir ses données stockées
dans des serveurs protégés, maintenus et répondant aux normes françaises.
Hébergées en France, ces données sont par ailleurs soumises aux lois en vigueur sur le
territoire et notamment au RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données). On
ne peut pas en dire autant pour les hébergements à l’étranger, notamment dans certaines
destinations “exotiques”.
Sans compter que la relation client-fournisseur que vous allez développer avec cet
hébergeur va par essence être d’une nature différente que celle que vous allez avoir avec un
industriel mondial du cloud, perdus parmi les millions d’autres clients, avec généralement un
service-client assuré par mail, et avec une réactivité qui va assurément impacter votre
business.
L’hébergeur local sera lui en mesure de construire avec vous la meilleure architecture
pour défendre au mieux vos enjeux territoriaux.
Pour optimiser l’usage des ressources physiques
La première révolution introduite par la virtualisation serveur a été de diminuer de manière
drastique les besoins en serveurs physiques. Jusque-là, les serveurs pouvaient être sous-
exploités puisque chaque machine n’hébergeait souvent qu’une seule application. La
virtualisation serveur a permis de créer sur un même serveur physique plusieurs
environnements distincts, sécurisés et indépendants, avec une allocation de ressources
optimisée.
En virtualisant votre infrastructure, et en la confiant à des prestataires de services numériques
qualifiés, vous supprimez ainsi les coûts d’investissement matériel et les transférez en charges
de fonctionnement, ce qui permet d'alléger votre bilan comptable.
Pour la simplicité et la réactivité
L’hébergement externalisé sur des serveurs virtuels permet donc à l’entreprise de bénéficier
des avantages d’un environnement évolutif sans pour autant avoir à gérer les tâches de
maintien en conditions opérationnelles d’une telle infrastructure.
Mais ce n’est pas tout. La virtualisation a également grandement contribué à simplifier
l’administration des serveurs. Grâce à l’Hyperviseur, il est possible de les organiser,
les administrer, modifier leurs ressources, augmenter la RAM, réduire ou répartir
le stockage bien plus aisément.
Pour l’entreprise qui bénéficie d’un tel service, c’est donc l’assurance d’avoir un système
d’information souple et réactif pour pouvoir, par exemple : mettre en place un nouveau
serveur, créer un serveur test ou encore pallier à un incident technique dans des délais très
courts
Infogérance serveur : avantages et inconvénients
Leslie Barbin
31 oct. 2019
5 min.
Parce que leurs besoins sont de plus en plus importants et pointus, la plupart des entreprises
ont aujourd’hui recours à un service d’infogérance pour leurs serveurs. Une solution
plébiscitée car elle concentre de nombreux avantages pour peu d’inconvénients. Explications.
3 min.
L’infogérance informatique, c’est le fait de confier à un prestataire la gestion de tout ou
partie de son système d’information.
Voilà pour la définition simple, basique. Pour autant, la notion d’infogérance informatique est
très large et fait interagir de nombreux paramètres qu’il est nécessaire de prendre en compte.
D’où la nécessité de la définir avec plus de justesse et de précision. C’est tout l’objet de cet
article.
Externalisation ou infogérance ?
Dans le secteur informatique on utilise le terme d’infogérance pour parler
d’externalisation ou de sous-traitance. Dans les faits, c’est pourtant la même chose puisque
l’infogérance informatique consiste à confier à un prestataire externe la gestion de tout ou
une partie de son système d’information (SI).
Ce prestataire, hyper-spécialisé, est classé dans la catégorie des entreprises de services du
numérique (ESN) ou, selon l’ancienne appellation, sociétés de services en ingénierie
informatique (SS2I ou SSII).
Enfin, si l’on entre dans des considérations plus techniques, il existe également plusieurs
types d’infogérance et notamment l’infogérance d’exploitation et l’infogérance applicative.
Cette dernière consiste à confier la gestion des logiciels et progiciels de l’entreprise (et
éventuellement leurs développements) à un prestataire externe.
L’infogérance d’exploitation, consiste en revanche à externaliser la partie technique et
notamment l’hébergement des données. On entre dans le champ de compétences de ce qu’on
nomme communément l’infogérance serveur.
À ce titre, un critère très important est à considérer : Nous vous recommandons vivement de
vérifier que les serveurs soient physiquement sur le territoire français. En effet, en cas de
litige, vous serez dans un environnement juridique connu et maîtrisé.
3 min.
TCO. Un acronyme pour : Total Cost of Ownership ou, en français, Coût Total de Possession.
Un terme qui désigne l’ensemble des coûts liés à l'acquisition d’un produit tout au long de
sa durée de vie. En informatique, son calcul est essentiel car il va permettre de budgétiser
puis optimiser les coûts liés à la gestion du système d’information (SI) de l’entreprise. On
vous explique comment.
Comment ? En interne tout d’abord. Une fois identifiés, les coûts “parasites” ou non-
indispensables vont pouvoir être supprimés avec la mise en place de nouveaux process. Exit,
par exemple, les applications non utilisées et autres licences pas mises à jour, les tâches
effectuées en doublon et les délais outre-dépassés. Vous allez pouvoir rationaliser.
3 min.
“Doit-on faire appel à une infogérance informatique pour gérer notre système
d’information?” est une question que se posent, un jour ou l’autre, tous les chefs
d’entreprises et DSI (Directeurs des systèmes d'information) de la planète. La première étape,
avant de prendre la moindre décision, est de bien comprendre ce que revêt la notion
d’infogérance. Cet article vous y aidera : Infogérance informatique : définition. Dans un
second temps, intéressez-vous aux avantages d’une telle solution. Un indice, ils sont
nombreux...
Pour un système d’information plus performant
L’informatique est un domaine très technique et ultra-spécialisé. Le meilleur DSI du monde
ne pourra jamais, seul, rivaliser avec une équipe d’ingénieurs et de développeurs ayant chacun
leur spécialité. Le gros avantage de l’infogérance, c’est sa force de frappe.
En externalisant tout ou une partie de votre système d’information (SI), vous mettez à votre
service une armée d’experts pour gérer,superviser et améliorer votre SI. Le DSI devient
alors un chef d’orchestre, qui coordonne le tout.
tockage sur des serveurs protégés, sauvegarde quotidienne des données, maintenance et
supervision des équipements informatiques, ou encore audits sont autant de services proposés
par les sociétés spécialisées en infogérance informatique et indispensables pour optimiser la
sécurité de votre système d’information.
Par ailleurs, les sociétés spécialisées en infogérance et services informatiques proposent bien
souvent d’intervenir en amont du calcul du TCO et de participer ainsi à son évaluation en
procédant à un audit et/ou à la définition d’un schéma directeur informatique. Une solution
pertinente dans le sens où le calcul du TCO, outre le fait qu’il peut s’avérer complexe et
chronophage, permet au prestataire d’identifier avec précision les besoins de l’entreprise en
vue d’une probable future collaboration.
Une perte de contrôle sur les données
Perdre le “contrôle” de ses données est la principale crainte des entreprises qui choisissent
d’externaliser leur hébergement. Une crainte qui peut être fondée si les données sont
hébergées sur des serveurs mal sécurisés et physiquement implantés dans des pays
n’appliquant pas une réglementation très stricte.
Pour éviter cet écueil, il est nécessaire de se tourner vers un prestataire proposant une
solution d’hébergement local, sur le territoire français, et avec qui vous aurez défini une
matrice de responsabilité claire.
Vous l’avez compris, l’infogérance serveur est clairement une solution pertinente.
Particulièrement moderne, elle tend logiquement à se généraliser. Si elle correspond aux
besoins de l’entreprise et qu’elle est nouée avec un prestataire sérieux et compétent, elle
permettra de rationaliser les coûts, optimiser la sécurité des données et bénéficier
de technologies de pointe.
Pour la sécurité
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la sécurité est un autre atout de la virtualisation
serveur. En externalisant leur hébergement et en confiant cette tâche complexe et technique à
des prestataires spécialisés, les services d’information sécurisent leurs ressources et les
données de l’entreprise.
Tout d’abord parce que les ESN, conscientes des enjeux en matière de sécurité, investissent
souvent davantage sur ce segment que les entreprises dont ce n’est pas le coeur de
métier. De plus, elles disposent souvent d’experts en cybersécurité toujours au fait des
dernières menaces et des réponses à apporter en cas d’attaques.
Sur un plan plus technique, la virtualisation serveur simplifie également la gestion de la
sécurité. En centralisant les données et l’hébergement des applications, cette technologie
permet de réduire le nombre de ressources à surveiller ainsi que les cibles potentielles.
Pour aller plus loin : Pourquoi et comment externaliser en toute sécurité son système
d'information ?
Leslie Barbin
29 oct. 2019
5 min.
L’externalisation des SI (systèmes d’information), pour quelles ressources et dans quelles
proportions, est devenue une préoccupation centrale et un choix hautement stratégique pour
les entreprises. Peu importe leur taille ou leur secteur d’activité, elles sont toutes confrontées à
ces arbitrages qui vont impacter l’ensemble de leurs services et de leur activité.
Pour vous aider à y voir plus clair, voici pourquoi et comment externaliser son système
d’information en toute sécurité.
Pourquoi ?
Comment ?
Rapidité et flexibilité
Opter pour une solution cloud c’est opter pour une solution qui combine deux paramètres
essentiels pour une entreprise : rapidité et flexibilité. Rapidité dans la mise en place puisque,
si la gestion est externalisée auprès d’un prestataire spécialisé, celui-ci dispose déjà des
infrastructures techniques et maîtrise les process. En évitant d’avoir à un investir dans
l’équipement, vous préservez votre trésorerie tout en bénéficiant d’une mise en place
simplifiée et de délais très largement raccourcis.
Une fois la solution cloud active, celle-ci garantit flexibilité et réactivité. La rapidité
d’évolution des configurations permet d’ajuster l’offre aux besoins de l’entreprise dans des
délais très courts. Pour les PME (petites et moyennes entreprises), c’est la capacité du cloud à
répondre précisément aux besoins individualisés de chaque structure qui en est le principal
atout.
Pour trouver la solution adaptée à vos besoins :
Comment choisir le meilleur cloud pour son entreprise ?
Bertrand Jaunet
24 oct. 2019
3 min.
Plus de la moitié des entreprises françaises hébergent aujourd’hui leurs données dans
le cloud. Une solution qui devrait être plébiscitée par 69% des entreprises d’ici la fin de
l’année 2019 (source : Capital avec Management).
Si l’intérêt du cloud ne semble donc plus à démontrer, l’enjeu est désormais de choisir
le meilleur cloud pour son entreprise. Voici quelques clefs :
En revanche, si vous utilisez des outils plus “confidentiels”, il conviendra d’étudier comment
faire discuter vos solutions entre elles.
De nombreuses ESN (Entreprises de Services Numériques) se sont spécialisées sur ce
créneau pour accompagner les entreprises dans leur transition vers le cloud.
L’avènement du cloud, et donc la possibilité de ne plus à avoir à investir dans des serveurs
physiques, permet justement de transformer cette dépense d’investissement et dépense
d’exploitation. Une nouvelle corde à l’arc du chef
d’entreprise.
Plus de sécurité
Le temps où vos serveurs végétaient au fond d’un
local d’entreprise recouverts par une épaisse couche
de poussière est révolu. Vos données, qui sont
le patrimoine numérique de votre entreprise,
méritent mieux que ça. Surtout, ainsi stockées elles
sont exposées à des défaillances techniques aux
conséquences bien souvent catastrophiques. En effet,
selon une étude publiée en 2017 par Kroll Ontrack,
leader mondial de la récupération de données, 93%
des sociétés ayant perdu leurs données pendant 10
jours ont fait faillite l’année suivante. Pire, 60% des
entreprises victimes d’une perte de données simple
cessent leur activité dans les 6 mois (voir infographie
ci-dessous).
Il va sans dire qu’on ne joue pas avec la sécurité des
données de son entreprise. Le cloud est à ce titre une
solution sûre et pérenne. Les données sont hébergées
sur des serveurs protégés, sécurisés et administrés par
des entreprises spécialisées.
Selon une étude menée par le prestigieux cabinet de
conseil et de recherche américain Gartner, d’ici 2022,
95% des défaillances de sécurité dans le cloud seront
imputables aux clients**. Des sauvegardes effectuées
quotidiennement permettent par ailleurs de limiter au
maximum l’impact d’une éventuelle défaillance.
Héberger ses données dans le cloud permet enfin
de réduire le risque de perte ou de vol d’une partie
de ses données. À condition d’avoir opté pour un
hébergeur de confiance...
4 min.
Le Cloud est sans doute le sujet IT de l’année. Les dirigeants de PME sont également de la
partie et se posent la question d’une migration vers le Cloud… à une condition : pas de
rupture de fonctionnement ou d’interruption de la chaîne de valeur, puisque les collaborateurs
doivent gagner en productivité grâce à l’informatique, et pas en perdre !
En effet, dans un environnement technologique en perpétuel changement, il est vital que les
services choisis pour améliorer l’infrastructure informatique d’une PME fonctionnent et
évoluent régulièrement pour lui permettre d’accroître sa compétitivité que ce soit en termes de
mobilité, de flexibilité ou de télétravail.
Jusqu’à peu, cette demande se traduisait presque exclusivement par des solutions déployées
directement dans les locaux des entreprises. Mais le Cloud a tout changé. Certaines solutions
en mode SaaS (Software as a Service) sont maintenant assez mûres, des points de vue
technique et financier, pour apporter aux PME des avantages compétitifs importants à prix
réduits.
Pour ceux qui débutent, nous avons sélectionné 4 applications professionnelles qui doivent
migrer vers le Cloud en priorité :
1 – La messagerie collaborative
Une boite de messagerie professionnelle doit disposer d’un certain nombre de fonctionnalités
indispensables :
La première est la sécurisation de l’accès aux données (pas de publicité, par exemple,
synonyme d’un accès permissif par des tiers).
Elle doit être accessible de partout afin que les collaborateurs de la PME puissent
disposer de leur messagerie en temps réel à partir de leurs appareils mobiles et
personnels et travailler ensemble où qu’ils soient.
Elle doit proposer des fonctionnalités avancées de gestion et de partage des contacts et
des agendas personnels ainsi que des règles de droits d’accès, de transfert et de
messages d’absence.
Une partie de ces fonctionnalités sont disponibles dans certaines messageries non-
professionnelles, mais celles-ci sont le plus souvent mal protégées quant à l’accès aux
données utilisateurs. Mieux vaut souscrire à une des solutions professionnelles disponible en
mode SaaS sur le Cloud et qui répondent à toutes les problématiques des PME, comme le fait
ExoMail, basé sur Zimbra par exemple, à des prix très abordables.
2 – L’échange de fichier
L’échange de fichiers, que ce soit entre collaborateurs mais aussi avec ses partenaires, clients
et prestataires, est essentiel aux PME. Deux aspects de la disponibilité des données sont
particulièrement importants :
Le premier est de pouvoir accéder aux données quel que soit le support de travail
(mobile, portable, équipement personnel).
Le second est la synchronisation des données. Pour ne pas perdre de temps, il faut que
tous les collaborateurs disposent au plus vite de la dernière version de la donnée
souhaitée.
Bien qu’il existe de nombreuses solutions non-professionnelles efficaces, elles pêchent trop
souvent sur des questions de sécurité. Il existe pourtant de nombreux outils professionnels
performants et à des prix très raisonnables pour les PME, comme ExoShare, solution robuste
hébergée sur des data-centers français, opéré par une société française.
Bien utilisé, le Cloud permet à la PME d’augmenter la productivité avec des applications
hautement disponibles et performantes qui seront toujours à jour, tout en rendant possible la
sécurisation des données de l’entreprise dans des centres d’hébergements disposant de
systèmes redondés et sauvegardés. Le Cloud permet également une diminution potentielle des
coûts d’acquisition par des modes de consommation locatifs répondant au besoin exact des
utilisateurs, qui permet notamment de se désengager rapidement le cas échéant.
En conclusion, plus de mobilité, plus de flexibilité et donc plus de compétitivité pour la
PME !
Le cloud doit permettre à votre entreprise d’entrer dans une nouvelle ère. Une ère où
votre système d’information est à la fois plus performant et plus simple au quotidien. Un
ère où le système d’information est réellement au service de l’entreprise et de son dirigeant.
Le cloud computing : Pour un service personnalisé
Le cloud computing peut être défini comme un ensemble de ressources virtuelles stockées sur
des serveurs et accessibles à la demande. On différencie deux types de cloud.
Le cloud public : solution consistant à héberger ses données sur des data-centers
industriels et accessibles publiquement depuis n’importe quel terminal connecté à
Internet.
Le cloud privé : solution consistant à héberger ses données sur des serveurs dédiés aux
besoins d’une seule entreprise et physiquement installés généralement dans un data-
center spécialisé.
Le cloud est donc un service. Un service dont la principale caractéristique est d’être
réactif et adaptable aux besoins de chaque système d’information et de chaque
entreprise. Il va donc falloir, pour bien choisir son service cloud, faire des choix stratégiques.
C’est bien sûr le rôle du DSI. Trois possibilités s’offrent à lui :
et le SaaS (Software as a Service). Ces trois types de cloud permettent de définir les
usages qui en découlent.
Pour aller plus loin : Quel cloud choisir pour le développement de son entreprise ?
Leslie Barbin
14 nov. 2019
6 min.
Selon l’étude annuelle publiée par le gestionnaire de parcs IT Flexera, 94% des 786
professionnels interrogés assurent que leur entreprise utilise le cloud*.
Désormais, l’enjeu n’est donc plus de se demander si le cloud est une bonne solution, mais
plutôt de savoir quel cloud choisir pour le développement de son entreprise. Voici comment
vous y prendre.
Dans quelle mesure et dans quelles proportions envisagez-vous d’externaliser votre système
d’information ? C’est la première question à se poser lorsqu’on souhaite s’orienter vers une
solution cloud pour la croissance de son entreprise. Trois modèles principaux de clouds
s’offrent à vous.
Tout ça est livré clef en main par le fournisseur de PaaS, qui se charge également du
logiciel de serveur, du support, du stockage, de l’accès réseau, des outils de design et de
développement, et de l’hébergement.
Les développeurs de l’entreprise n’ont alors qu’à créer des applications métiers sur mesure, et
à les tester ou les faire tester simplement aux différents collaborateurs, puisqu’elles sont par
essence facilement accessibles.
Enfin, troisième et ultime degré du cloud : Le SaaS (Software as a Service). L’entreprise fait
alors le choix d’une solution complètement hébergée dans le Cloud. Elle ne se préoccupe
alors ni de l’installation, ni de la maintenance de son ou ses logiciels.
En fait, les logiciels ne lui appartiennent d’ailleurs pas, mais elle paye alors un abonnement
qui lui permet d’utiliser les fonctionnalités qu’elle a choisi. Le fournisseur de SaaS gère donc
toute la chaîne, et l’entreprise se contente d’utiliser la solution comme un service qu’elle a
souscrit.
Ce tarif, généralement sous la forme d’un abonnement périodique, permet d’arrêter un budget
annuel pour cet usage.
De nombreuses solutions SaaS sont interfaçables avec d’autres solutions SaaS ou parfois
hébergées dans l’entreprise. Choisir les meilleures solutions SaaS pour les adapter aux
besoins spécifiques d’une entreprise ne s’improvise donc pas.
Choisissez de vous faire accompagner par des prestataires qui sont capables d’étudier avec
vous ce que vous pouvez ou devez prendre en SaaS, et comment faire discuter ces solutions
avec vos autres outils informatiques.
Bien qu’il existe encore d’autres modèles de Cloud (DRaaS, DaaS, BPaaS…), qui concernent
en fait des usages, il convient de distinguer également différents types de cloud. On en
distingue 3 types :
Découvrir notre offre Cloud
Le cloud public, ou cloud industriel, propose des solutions accessibles avec un simple
terminal connecté à internet. Pour autant, ces données sont cloisonnées dans des instances
individuelles, pour en assurer la sécurité et la confidentialité.
Pour faire simple, vous n’avez besoin pour y accéder que de votre carte bancaire, pour lancer
votre abonnement et commencer à utiliser des solutions de IaaS, PaaS, ou SaaS hébergées sur
les datacenters industriels des fournisseurs de Cloud Public. La caractéristique majeure de ces
solutions, c’est qu’elles sont “Multi-tenant” (ou multi-entités). Cela signifie que tous les
clients utilisent la même version du service logiciel, même si celui a pu être plus ou moins
adapté aux besoins de chaque entreprise cliente dans son instance.
Le cloud public est une solution qui a de nombreux atouts, à commencer par la rapidité
d’accès au service. C’est également une solution modulable et en capacité de s’adapter
très rapidement aux besoins de l’utilisateur. Elle est donc particulièrement plébiscitée par
les entreprises qui ont besoin de souplesse et de réactivité, quelle que soit leur taille ou leur
secteur d’activité, celles-ci ne payant uniquement la ressource qui a réellement été utilisée.
Laurent Fontaine
11 oct. 2019
3 min.
Le cloud public consiste à héberger ses données sur des data-centers géants, administrés par
des sociétés privées comme Microsoft, Google, Amazon Web Services, IBM, OVH ou
Salesforce, pour n’en citer que quelques-uns. On parle d’ailleurs parfois de Cloud Industriel.
Proposé par des entreprises spécialisées en infogérance informatique, le cloud public est une
solution d’hébergement présentant de nombreux avantages.
Voici pourquoi et comment choisir une solution de cloud public adaptée à votre système
d’information.
Tout d’abord, une petite précision s’impose : cloud public ne signifie pas que les données
hébergées sont publiques et accessibles à tous, mais simplement que les services
d’hébergement ou les applications sont accessibles publiquement, en libre service, depuis
n’importe quel terminal connecté à Internet.
Pour y accéder, vous pouvez n’avoir besoin que de votre carte bancaire. Mais toutes
les données stockées et échangées sont cloisonnées sur des instances individuelles. Elles
restent totalement confidentielles et parfaitement sécurisées.
Le principal avantage du cloud public réside dans sa simplicité. En quelques clics, n’importe
qui (ou presque) peut stocker ses données sur un service de cloud public (d’où la nécessité
d’encadrer les pratiques en entreprise, pour éviter le ShadowIT).
Pour les entreprises, qui ont des besoins plus spécifiques et doivent respecter des contraintes
réglementaires, il est préférable de confier cette mission d’externalisation à une société
spécialisée.
Pour autant, la mise en place d’une solution de cloud public sera, pour l’entreprise, à la fois
simple et rapide. Elle pourra ainsi bénéficier d’un système d’information très vite
opérationnel et efficace ce qui en fait la solution privilégiée par les TPE, les “petites” PME
et les start-ups, notamment pour des services clefs-en-mains, comme les suites bureautiques,
le CRM, les suites RH...
L’autre intérêt du cloud public, c’est que, même si le prix augmente, il n’y a quasiment
aucune limite ni plafond. L’offre s’adapte ainsi “au fil de l’eau” aux besoins de l’entreprise
sans que celle-ci n’ai à s’en soucier.
Contrairement au cloud privé, les données hébergées sur un cloud public ne sont pas sur des
environnements exclusivement dédiés à l’entreprise. Il est donc recommandé d’attacher une
grande importance au prestataire qui va héberger les données afin des’assurer que celles-
ci sont parfaitement sécurisées. En effet, ce n'est pas parce que les données sont sur un
cloud renommé qu'elles sont sécurisées de fait, si vous n'avez pas pris les précautions
nécessaires, et choisi les bonnes options.
Le contrat liant l’entreprise et son prestataire doit notamment indiquer le pays d’hébergement
(pour des questions réglementaires), le type de support, la régularité des sauvegardes, les
conditions de confidentialités ou encore les conditions de migration ou de sortie. Soyez
attentifs et vigilants !
Si le Cloud Public exploite le principe de mutualisation à l’extrême, lecloud privé reprend les
avantages de la souplesse et de la réactivité, mais en ne mutualisant les ressources que pour
les besoins d’une seule entreprise. On parle également de Cloud Dédié.
En gros, un espace physique de ressources (serveurs, RAM, disques, etc…) est réservé à une
seule entité cliente. On parle alors de mono-tenant. Ces serveurs peuvent alors tout aussi bien
être installés dans les locaux de l’entreprise ou dans un data-center professionnel. On parlera
alors de Cloud Privé interne dans le premier cas, et de Cloud Privé externe, lorsque votre
solution est hébergée par un prestataire fournisseur de Cloud.
Le cloud privé permet de bénéficier des mêmes avantages de scalabilité, de souplesse, et de
mutualisation des ressources, dans la limite de l’architecture physique que vous avez définie
et qui vous est réservée. Vous payez donc cette ressource, que vous l'utilisiez complètement
ou pas.
Le cloud hybride
Le cloud hybride est la combinaison de solutions de cloud public et privé. C’est une
solution qui mixe les deux solutions en fonction de leur localisation, de leur sensibilité et/ou
du degré de customisation.
Si le cloud public reste la solution la plus utilisée aujourd’hui, l’étude de IT Flexera fait
ressortir l’intérêt croissant des professionnels pour le cloud hybride. 84 % des entreprises
interrogées adoptent cette stratégie multicloud et la tendance est clairement à son
développement (+51 % en 2018 et +58 % en 2019)*. À l’inverse, l’utilisation de plusieurs
cloud publics ou plusieurs clouds privées est en légère baisse.
Le choix du modèle et du type de cloud est déterminant pour votre entreprise. Il doit vous
permettre d’optimiser votre budget SI, de sécuriser votre patrimoine informationnel et de
bénéficier de ressources techniques et technologiques performantes sur lesquelles appuyer
votre croissance.
Puisque le cloud s’appuie sur la virtualisation serveur, il bénéficie de tous les avantages de
cette technologie : dématérialisation de l’infrastructure, réactivité de mise en place, forte
disponibilité des données, grande évolutivité de la solution, et sécurité accrue. Des avantages
dont ne peuvent aujourd’hui plus se passer les services d’information et plus largement les
entreprises.
Pour aller plus loin :
Passer au cloud : une opportunité pour votre entreprise ?
Leslie Barbin
5 nov. 2019
4 min.
Pourquoi certaines entreprises, en majorité des PME, continuent-elles à émettre des réticences
à externaliser leurs données dans le Cloud ? Le Cloud peut faire peur. Peur d’être dépossédé
de ses données, peur de ne plus contrôler ses systèmes.
Il offre pourtant de réels avantages d’où il tire une croissance constante depuis plus de 10 ans.
Décryptage...
Le Cloud computing, repris dans le langage courant sous le terme de “Cloud”, désigne
donc l’ensemble des serveurs informatiques hébergés dans des datacenters situés partout
dans le monde et qui répondent à ces 5 critères :
L’accès à ces ressources doit être en libre service, à la demande
L’accès à ces ressources est partageable largement à plusieurs utilisateurs, via un
réseau étendu (WAN ou WEB)
Les ressources (physiques notamment) sont mutualisées (serveurs, alimentation,
éléments actifs de réseaux…)
Les ressources sont très élastiques rapidement (CPU, RAM, BP, Disque) parce
qu’elles sont provisionnées en amont par le fournisseur.
Les services sont mesurés selon des unités d'œuvres précises pour la facturation :
Users, CPU, RAM, BP, Disque...
Cette désignation Cloud revêt donc bien une réalité physique. Vos données ne sont pas
stockées dans des nuages mais bien sur des machines !
La question peut être parfois de savoir où, comme nous invite à le faire le RGPD ou
Règlement Général sur la Protection des Données (NDLR : notre recommandation serait de
vous encourager à toujours le demander, indépendamment du RG !).
… Pour des bénéfices reconnus
De la ressource machine pure à l’usage d’un logiciel hébergé dans le Cloud, il existe une
gamme complète de services accessibles.
Quel que soit l’usage vers lequel vous vous tournez, il s’agit toujours d’exploiter à distance un
serveur généralement de dernière génération qui vous offre une puissance de calcul et de
stockage, voire un niveau de sécurité qui n’étaient pas à la portée de toutes les PME, il y a
encore quelques années !
3. Un accès à vos données simplifié pour vous et vos collaborateurs via le réseau
La localisation des datacenters est choisie pour qu’ils aient accès aux coeurs de réseau des
opérateurs télécoms de leur région. Les datacenters sont conçus pour garantir une neutralité
d’accès. Les serveurs peuvent ainsi s’interconnecter avec l’ensemble des opérateurs (on
parle de connectivité multi-opérateur). Ainsi, quelque soit le FAI (Fournisseur d’Accès
Internet) que vous avez retenu pour votre PME, vous pourrez toujours accéder à votre
serveur Cloud !
Les arrivées télécoms sont redondées et réparties sur différentes “Meet-Me-Room” (local
technique où arrive toutes les fibres et câbles de cuivre) pour garantir la fluidité des échanges
de données. Pour des besoins plus gourmands en bande passante ou pour des questions de
sensibilité, il est également possible de déployer des liens dédiés spécialement pour votre
infrastructure, Naturellement, ces liens ont un coût qui peut chiffrer très vite selon leur
dimensionnement.
Simplicité, contrôle et agilité caractérisent donc l’usage de serveurs Cloud. Une étude
préalable vous permettra de définir avec votre infogéreur les meilleurs options à retenir au
regard de votre métier et de vos usages.
Pour bien choisir le degré d’externalisation dont a besoin votre système d’information, il est
impératif de parfaitement saisir l’ensemble des notions et des enjeux qui en découlent. La
différence entre cloud computing et virtualisation serveur est essentielle pour comprendre que
ces solutions sont avant tout complémentaires.
Pour approfondir ces différents aspects de l’externalisation SI, vous pouvez