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CLOUD COMPUTING ET VIRTUALISATION ?

QUELLES DIFFERENCES POUR


VOTRE ENTREPRISE ?
 Leslie Barbin
 10 mars 2020

 3 min.
Cloud computing et virtualisation serveur sont deux notions souvent confondues et pourtant
bien distinctes. Pour faire simple, le cloud computing est un service qui s’appuie sur une
technologie : la virtualisation serveur.
La virtualisation serveur facilite l'hébergement externalisé
La virtualisation serveur consiste à créer plusieurs serveurs virtuels totalement
indépendants à partir d’un seul serveur physique. Cette technologie permet d’optimiser les
ressources de chaque serveur en créant des environnements distincts ou ressources dédiées.
On utilise pour cela une solution logicielle de virtualisation appelée Hyperviseur.
La virtualisation des serveurs peut être menée au sein même de l’entreprise, dans ses propres
data-centers. Mais cette technologie permet de fait de faciliter l’externalisation de son
hébergement.

Bien qu'il soit encore possible d’héberger des serveurs physiques chez un prestataire, la
valeur-ajoutée de la virtualisation serveur est de pouvoir en quelque sorte transformer un
serveur en un gros fichier contenant le système d'exploitation, les applications et/ou les
données. Il est donc plus facilement "déplaçable".
En le déplaçant sur le data-center d'un prestataire de services numériques, l’entreprise
bénéfice de davantage de souplesse et d’évolutivité, l'infrastructure hardware d'un hébergeur
étant généralement robuste et imposante que celles de la plupart des PME-ETI.
L’hébergement virtualisé a en effet grandement contribué à modifier en profondeur la gestion
des systèmes d’information. D’abord en limitant les dépenses d’investissements matérielles
(les fameux Capex), mais aussi en permettant aux entreprises de bénéficier des avantages d’un
environnement dédié sans avoir à gérer les contraintes techniques et opérationnelles d’une
telle infrastructure.
Pour aller plus loin : Virtualisation serveur : Pour quels usages en entreprise ?

Externaliser son hébergement

Optimiser l'usage des ressources physiques

Simplicité et réactivité

Sécurité

Passer au cloud

 Kevin Sautron
 17 déc. 2019

 4 min.
La virtualisation serveur consiste à fractionner un serveur physique en plusieurs serveurs
virtuels. Concrètement, une seule infrastructure physique va permettre de faire fonctionner
plusieurs serveurs virtuels de manière totalement indépendante. La virtualisation serveur est
une véritable révolution dans le monde informatique et à l’origine de nombreuses évolutions
dans la manière de gérer un système d'information (S.I.). Voici quelques usages de la
virtualisation des serveurs pour votre entreprise.

Pour externaliser son hébergement


Au sens le plus large du terme, l’hébergement externalisé consiste à faire héberger ses
serveurs dans un data-center professionnel, géré et managé par une entreprise de
services numériques (ESN).
Avec la virtualisation des serveurs, cet hébergement n’est plus dépendant d’une infrastructure
ou d'une machine physique. Celle-ci peut de fait également être plus facilement déplacée d’un
data center à un autre.
En détail, la virtualisation serveur permet de créer plusieurs environnements à partir d'un
seul serveur physique (forcément plus puissant). Ce dernier partagera ses ressources pour
chacune de ses machines virtuelles, qui seront gérées par un logiciel qu’on appelle
Hyperviseur. Son rôle est distribuer intelligemment les ressources de la machine physique
vers chaque environnement virtuel.
Pour approfondir votre réflexion, vous pouvez aussi lire : Pourquoi privilégier un
hébergement local pour son système d'information ?
 Laurent Fontaine
 22 oct. 2019

 3 min.
L’externalisation de serveurs offre de nombreux avantages en termes d’agilité des systèmes
d’information, de rapidité, de fiabilité et de sécurité.
Pourtant les entreprises locales, de par son caractère insulaire, sont parfois contraintes de
s’orienter vers un hébergement local. Ce n'est pas plus mal ! Voici pourquoi :

Pour la disponibilité de vos données


C’est la première exigence de n’importe quelle entreprise : pouvoir accéder à ses données
quand on en a besoin. Une chaîne locale de restauration étrangère s’est retrouvée à devoir
encaisser ses clients “à l’ancienne” avec carnets à souche, parce que son application de caisse
hébergée en métropole était inaccessible, et l’info géreur qui en avait la charge n’avait pas
encore commencé sa journée avec les 3 heures de décalage en moins.
Vous pouvez imaginer la satisfaction des clients dans des files d’attente qui s’allongeaient
copieusement, et la masse de travail de ressaisie que cela allait représenter sur plusieurs
restaurants.
En effet, notre pays est reliée au reste du monde par plusieurs câbles sous-marins, hélas
soumis à des aléas, par définition, imprévisibles : Ruptures sous-marines, actes de
malveillance volontaires de pirates originaires de pays instables politiquement, pannes...
La cartographie suivante présente les principales connexions mondiales dont celles reliant
notre pays aux continents:

Source Image : Manypossibilities.net

Le moindre incident sur ces câbles a donc un impact direct sur la qualité et la vitesse de
connexion, laissant l’hébergeur comme l’utilisateur totalement impuissant.
C’est pour cette raison que bon nombre d’entre elles privilégient un hébergement de
proximité, relié aux boucles locales et interconnectées avec tous les opérateurs locaux (SFR,
Orange, Zeop, Canal+...). Ce choix permet de s’affranchir des régulières avaries techniques
des câbles sous-marins et permet de gagner en productivité lors des échanges entre les postes
de travail des utilisateurs et les serveurs de l’entreprise.

Pour la proximité
La confiance est une condition incontournable lorsqu’on décide d’externaliser son
hébergement. Vos données sont le fruit d’un travail de plusieurs années et ont une valeur
inestimable pour votre entreprise. Vous êtes-vous déjà demandé ce que deviendrait votre
entreprise si elle perdait la totalité de ses données ?

Il paraît alors inconcevable de les confier à “n’importe qui” et de les héberger “n’importe où”.
À titre de comparaison, il ne vous viendrait pas non plus à l’idée de stocker vos affaires
personnelles dans un garage de la campagne du Kazakhstan ?
Choisir un hébergement local à La Réunion, c’est l’assurance de voir ses données stockées
dans des serveurs protégés, maintenus et répondant aux normes françaises.
Hébergées en France, ces données sont par ailleurs soumises aux lois en vigueur sur le
territoire et notamment au RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données). On
ne peut pas en dire autant pour les hébergements à l’étranger, notamment dans certaines
destinations “exotiques”.

Pour la connaissance du territoire


Opter pour un hébergement local de son système d’information (S.I.) est loin d’être un
choix anodin. Pouvoir compter sur un hébergeur de proximité, présent sur l’île de La Réunion
et en maîtrisant toutes les spécificités techniques est la meilleure manière de s’assurer un
service rapide, sécurisé et performant.

Sans compter que la relation client-fournisseur que vous allez développer avec cet
hébergeur va par essence être d’une nature différente que celle que vous allez avoir avec un
industriel mondial du cloud, perdus parmi les millions d’autres clients, avec généralement un
service-client assuré par mail, et avec une réactivité qui va assurément impacter votre
business.
L’hébergeur local sera lui en mesure de construire avec vous la meilleure architecture
pour défendre au mieux vos enjeux territoriaux.
Pour optimiser l’usage des ressources physiques
La première révolution introduite par la virtualisation serveur a été de diminuer de manière
drastique les besoins en serveurs physiques. Jusque-là, les serveurs pouvaient être sous-
exploités puisque chaque machine n’hébergeait souvent qu’une seule application. La
virtualisation serveur a permis de créer sur un même serveur physique plusieurs
environnements distincts, sécurisés et indépendants, avec une allocation de ressources
optimisée.
En virtualisant votre infrastructure, et en la confiant à des prestataires de services numériques
qualifiés, vous supprimez ainsi les coûts d’investissement matériel et les transférez en charges
de fonctionnement, ce qui permet d'alléger votre bilan comptable.
Pour la simplicité et la réactivité
L’hébergement externalisé sur des serveurs virtuels permet donc à l’entreprise de bénéficier
des avantages d’un environnement évolutif sans pour autant avoir à gérer les tâches de
maintien en conditions opérationnelles d’une telle infrastructure.
Mais ce n’est pas tout. La virtualisation a également grandement contribué à simplifier
l’administration des serveurs. Grâce à l’Hyperviseur, il est possible de les organiser,
les administrer, modifier leurs ressources, augmenter la RAM, réduire ou répartir
le stockage bien plus aisément.

Pour l’entreprise qui bénéficie d’un tel service, c’est donc l’assurance d’avoir un système
d’information souple et réactif pour pouvoir, par exemple : mettre en place un nouveau
serveur, créer un serveur test ou encore pallier à un incident technique dans des délais très
courts
Infogérance serveur : avantages et inconvénients
 Leslie Barbin
 31 oct. 2019

 5 min.
Parce que leurs besoins sont de plus en plus importants et pointus, la plupart des entreprises
ont aujourd’hui recours à un service d’infogérance pour leurs serveurs. Une solution
plébiscitée car elle concentre de nombreux avantages pour peu d’inconvénients. Explications.

Infogérance serveur : Kézako ?


L’infogérance informatique consiste à externaliser tout ou une partie de son système
d’information à une société spécialisée dans ce type de prestations : Les entreprises de
services du numérique (ESN). Pour comprendre ce que recouvre une infogérance
informatique, vous pouvez consulter cet article :
Infogérance informatique : définition
 Maxime de Tourtier
 15 oct. 2019

 3 min.
L’infogérance informatique, c’est le fait de confier à un prestataire la gestion de tout ou
partie de son système d’information.
Voilà pour la définition simple, basique. Pour autant, la notion d’infogérance informatique est
très large et fait interagir de nombreux paramètres qu’il est nécessaire de prendre en compte.
D’où la nécessité de la définir avec plus de justesse et de précision. C’est tout l’objet de cet
article.

Externalisation ou infogérance ?
Dans le secteur informatique on utilise le terme d’infogérance pour parler
d’externalisation ou de sous-traitance. Dans les faits, c’est pourtant la même chose puisque
l’infogérance informatique consiste à confier à un prestataire externe la gestion de tout ou
une partie de son système d’information (SI).
Ce prestataire, hyper-spécialisé, est classé dans la catégorie des entreprises de services du
numérique (ESN) ou, selon l’ancienne appellation, sociétés de services en ingénierie
informatique (SS2I ou SSII).

Le contrat d’infogérance informatique


Prestataire et clients sont liés par un contrat pluriannuel dont le montant est prévu sur une
base forfaitaire. C’est ce contrat, et donc le fait de confier la gestion de son système
d’information de manière pérenne à une société tierce, qui caractérise la notion de gérance et
matérialise la collaboration.
Le contrat d’infogérance va également définir l’ensemble des services auxquels souscrit le
client et qui seront assurés par le prestataire. Ce contrat doit présenter la matrice de rôles
et responsabilités des parties.
L’infogérance informatique ayant un rayon d’action très large, il est important que ce contrat
définisse avec précision ce qui relève, ou non, des attributions du prestataire.
Les principaux services prévus par un contrat d’infogérance sont : le maintien en conditions
opérationnelles du parc informatique, la surveillance et la sécurisation des systèmes et
réseaux, une assistance et un support technique.

Les différentes possibilités d’infogérance


Logiquement, l’infogérance informatique s’est développée au rythme, soutenu, des avancées
technologiques. Les besoins étant de plus en plus pointus et importants, les ESN ont élargi
leurs compétences autant que leurs services. Il existe historiquement deux grands types
d’infogérance.
 L’infogérance partielle consiste à externaliser une partie du système d’information en
ne confiant au prestataire qu’un ou plusieurs services ou qu’une partie des données.
 L’infogérance globale consiste à externaliser l’intégralité du système d’information et
donc à la fois les infrastructures techniques et les applications logicielles.

Au fil du temps, ce sont néanmoins développées de nouvelles possibilités d’infogérance en


fonction des besoins de chaque entreprise.
 L’infogérance d’exploitation ou d’infrastructure consiste à externaliser uniquement
la partie technique, à savoir la gestion du parc de serveurs informatiques et son
hébergement.
 L’infogérance applicative consiste à externaliser la gestion des logiciels et progiciels
et éventuellement leurs développements.
 Le BPO (Business Process Outsourcing) consiste à externaliser un ou plusieurs
processus métier.
Il existe en effet plusieurs modèles d’infogérance que l’on peut diviser en deux catégories :
l’infogérance partielle et l’infogérance totale. L’infogérance partielle consiste à externaliser
une partie de son système d’information à un ou plusieurs prestataires tandis que
l’infogérance totale se caractérise par l’externalisation complète du système d’information.

Enfin, si l’on entre dans des considérations plus techniques, il existe également plusieurs
types d’infogérance et notamment l’infogérance d’exploitation et l’infogérance applicative.
Cette dernière consiste à confier la gestion des logiciels et progiciels de l’entreprise (et
éventuellement leurs développements) à un prestataire externe.
L’infogérance d’exploitation, consiste en revanche à externaliser la partie technique et
notamment l’hébergement des données. On entre dans le champ de compétences de ce qu’on
nomme communément l’infogérance serveur.

Infogérance serveur : De nombreux avantages


L’infogérance serveur, qui se matérialise donc par l’externalisation de l’hébergement des
données, est une solution choisie par de plus en plus d’entreprises car adaptée à l’évolution
des besoins. Ceux d’aujourd’hui et surtout ceux de demain !

Des coûts rationalisés


Le premier avantage est bien entendu économique. Le développement des solutions cloud et
notamment l’avènement du cloud public rendent accessibles des services d’hébergement et de
sauvegarde des données performants. En externalisant ses serveurs, l’entreprise s’affranchit
de l’investissement dans des équipements coûteux et surtout des coûts liés à leur maintenance
et leur entretien.
L’infogérance serveur permet également d’ajuster la solution aux besoins spécifiques de
l’entreprise et le prix, fixe, correspond aux ressources effectivement utilisées. Les coûts sont
ainsi entièrement budgétés en amont et parfaitement rationalisés.

Une sécurité optimisée


La sécurité et la confidentialité des données étant désormais un enjeu capital pour les
entreprises, les solutions d’hébergement externalisées sont aujourd’hui particulièrement
performantes dans ce domaine.

En confiant ses données à une société spécialisée et à des professionnels, l’entreprise


augmente sa protection contre le vol ou simplement la perte de son patrimoine numérique.
Celui-ci fait l’objet de sauvegardes très régulières et est hébergé dans des serveurs sécurisés.

À ce titre, un critère très important est à considérer : Nous vous recommandons vivement de
vérifier que les serveurs soient physiquement sur le territoire français. En effet, en cas de
litige, vous serez dans un environnement juridique connu et maîtrisé.

Une technologie de pointe


Il est déjà suffisamment complexe pour une entreprise d’organiser son activité pour se
démarquer de ses concurrents, pour ne pas avoir à passer du temps sur des fonctions support.
En confiant ses serveurs à un infogéreur innovant et en veille constante, elle s’assure de
bénéficier des dernières technologies du secteur.
Elle évite également de mettre en place une veille sectorielle puisque c’est le métier et le rôle
de son prestataire. Ce dernier fera ainsi évoluer la solution en fonction des besoins et des
avancées techniques. Idéal lorsqu’on est une PME qui a besoin de se concentrer sur son cœur
de métier.
Des solutions modernes
En externalisant la gestion et l’hébergement de ses données, l’entreprise bénéficie par ailleurs
de solutions modernes. Celles pour lesquelles elle n’a ni le temps ni les ressources pour se
former et qui permettent pourtant d’optimiser l’utilisation du système d’information et
l’activité de l’entreprise.
Avec l’infogérance serveur, toutes les données de l’entreprise sont centralisées et accessibles
partout et depuis n’importe quel appareil.

L’utilisation est sécurisée et simplifiée, les équipements minimalistes et les besoins en


mobilité des utilisateurs sont entièrement satisfaits pour des collaborateurs plus efficaces.

Infogérance serveur : Quelques inconvénients


Les inconvénients de l’infogérance serveur ne sont pas véritablement intrinsèques à cette
solution mais plutôt liés au choix du prestataire ou à la mauvaise évaluation des besoins de
l’entreprise.

Une offre inadaptée

Certaines entreprises, de par leur dimension, leur disparité géographique ou la technicité de


leur activité, ont des demandes pointues et des besoins exigeants en matière d’hébergement
des données. L’infogérance serveur peut y répondre, y compris par la mise en place de
serveurs privés, si nécessaire, installés directement dans les locaux de l’entreprise, à
condition que ces besoins aient été bien évalués en amont.
Cette étape est primordiale pour se tourner vers une offre optimisée au niveau tarifaire mais
aussi technique. Un audit externeet notamment le calcul du TCO informatique doivent
permettre d’évaluer au mieux les besoins.
Pour en savoir plus sur cette notion essentielle vous pouvez consulter cet article :

TCO Informatique : pourquoi est-il important de le calculer ?


 Laurent Fontaine
 17 oct. 2019

 3 min.
TCO. Un acronyme pour : Total Cost of Ownership ou, en français, Coût Total de Possession.
Un terme qui désigne l’ensemble des coûts liés à l'acquisition d’un produit tout au long de
sa durée de vie. En informatique, son calcul est essentiel car il va permettre de budgétiser
puis optimiser les coûts liés à la gestion du système d’information (SI) de l’entreprise. On
vous explique comment.

Le calcul du TCO en pratique


Le calcul du TCO informatique d’une entreprise comprend les coûts directs, comme l’achat
du matériel, les frais d’abonnement, de sauvegarde, de gestion, de maintenance ou encore de
développement, auxquels s’ajoutent les frais indirects que sont l’ensemble des coûts
“annexes” ou “cachés” (salaires des personnels dédiés, formation, climatisation, énergie,
coût des locaux techniques ).
Ces derniers, plus difficilement quantifiables, sont notamment liés aux défaillances techniques
ou à l’obsolescence du matériel et à la perte de temps et de productivité qui en résultent.
Plusieurs méthodes de calcul du TCO existent afin d’obtenir des moyennes et un coût global
annuel. Comme nous l’expliquons plus bas, il peut être pertinent de se faire accompagner
par des experts pour le calcul de son TCO informatique.

Le calculer, c’est déjà économiser


L’intérêt de calculer le TCO informatique de son entreprise semble évident. Connaître avec
précision le coût total de son système d’information va permettre de le budgéter et
l’anticiper. Mais surtout, dans un second temps, cela va permettre d’optimiser ces frais.*

Comment ? En interne tout d’abord. Une fois identifiés, les coûts “parasites” ou non-
indispensables vont pouvoir être supprimés avec la mise en place de nouveaux process. Exit,
par exemple, les applications non utilisées et autres licences pas mises à jour, les tâches
effectuées en doublon et les délais outre-dépassés. Vous allez pouvoir rationaliser.

L’infogérance comme solution


Vient ensuite la deuxième solution, complémentaire de la première, qui est de faire appel à
un prestataire externe. Le calcul du TCO informatique fait très souvent apparaître la
pertinence de souscrire un service d’infogérance auprès d’une entreprise spécialisée. Une
démarche que nous expliquons ici : Pourquoi sous-traiter son infogérance informatique ?
 Leslie Barbin
 9 oct. 2019

 3 min.
“Doit-on faire appel à une infogérance informatique pour gérer notre système
d’information?” est une question que se posent, un jour ou l’autre, tous les chefs
d’entreprises et DSI (Directeurs des systèmes d'information) de la planète. La première étape,
avant de prendre la moindre décision, est de bien comprendre ce que revêt la notion
d’infogérance. Cet article vous y aidera : Infogérance informatique : définition. Dans un
second temps, intéressez-vous aux avantages d’une telle solution. Un indice, ils sont
nombreux...
Pour un système d’information plus performant
L’informatique est un domaine très technique et ultra-spécialisé. Le meilleur DSI du monde
ne pourra jamais, seul, rivaliser avec une équipe d’ingénieurs et de développeurs ayant chacun
leur spécialité. Le gros avantage de l’infogérance, c’est sa force de frappe.

En externalisant tout ou une partie de votre système d’information (SI), vous mettez à votre
service une armée d’experts pour gérer,superviser et améliorer votre SI. Le DSI devient
alors un chef d’orchestre, qui coordonne le tout.

Pour se concentrer sur son cœur de métier


Tout le temps que vous ne passez pas à gérer votre système d’information ou sur certaines
problématiques spécifiques à celui-ci, vous le passez à développer votre activité et vous
concentrer sur votre cœur de métier.
Or, c’est à la fois ce qui vous plaît le plus, ce pour quoi vous êtes le meilleur et ce qui est vital
pour votre entreprise ou votre service. Avec l’infogérance, vous gagnez en compétences
pour votre SI et en temps pour ce qui fait votre valeur ajoutée. À chacun son savoir-faire !

Pour faire des économies


S’octroyer les compétences d’experts informatiques a, bien sûr, un coût. Mais c’est surtout un
investissement. En externalisant votre infogérance informatique, vous maîtrisez les coûts de
maintenance et de développement.
Vous gagnez également en productivité puisque vous limitez les risques de pannes
informatiques ou pouvez y remédier dans les meilleurs délais lorsqu’elles se produisent.
C’est enfin un moyen de limiter l’augmentation de la masse salariale même lorsque
l’entreprise se développe, puisque le contrat peut être ajusté en fonction des besoins.

Pour plus de sécurité


La sécurité informatique est un enjeu récent mais de plus en plus central pour les
entreprises. L’infogérance est sans conteste la solution la plus fiable pour protéger
efficacement ses données et se prémunir des attaques.
Une problématique qui concerne aujourd’hui toutes les entreprises et nécessite une véritable
prise de conscience.

tockage sur des serveurs protégés, sauvegarde quotidienne des données, maintenance et
supervision des équipements informatiques, ou encore audits sont autant de services proposés
par les sociétés spécialisées en infogérance informatique et indispensables pour optimiser la
sécurité de votre système d’information.

Pour plus de sérénité


Performance, économies, sécurité,... autant d’avantages qui vont vous permettre d’envisager
la gestion de votre système d’information avec sérénité.
L’informatique peut très rapidement et facilement devenir anxiogène et chronophage.
S’affranchir des problématiques qui y sont liés, et le fait de savoir que des experts sont
mobilisables à chaque instant en cas de besoin, est une précieuse source de sérénité (à
condition, bien sûr, de bien choisir votre infogéreur.
Un luxe pour un chef d’entreprise ou un DSI par ailleurs soumis à bien d’autres motifs de
stress...
À moyen et long terme, c’est clairement la solution la plus viable et la plus économique.

Par ailleurs, les sociétés spécialisées en infogérance et services informatiques proposent bien
souvent d’intervenir en amont du calcul du TCO et de participer ainsi à son évaluation en
procédant à un audit et/ou à la définition d’un schéma directeur informatique. Une solution
pertinente dans le sens où le calcul du TCO, outre le fait qu’il peut s’avérer complexe et
chronophage, permet au prestataire d’identifier avec précision les besoins de l’entreprise en
vue d’une probable future collaboration.
Une perte de contrôle sur les données
Perdre le “contrôle” de ses données est la principale crainte des entreprises qui choisissent
d’externaliser leur hébergement. Une crainte qui peut être fondée si les données sont
hébergées sur des serveurs mal sécurisés et physiquement implantés dans des pays
n’appliquant pas une réglementation très stricte.
Pour éviter cet écueil, il est nécessaire de se tourner vers un prestataire proposant une
solution d’hébergement local, sur le territoire français, et avec qui vous aurez défini une
matrice de responsabilité claire.

Vous l’avez compris, l’infogérance serveur est clairement une solution pertinente.
Particulièrement moderne, elle tend logiquement à se généraliser. Si elle correspond aux
besoins de l’entreprise et qu’elle est nouée avec un prestataire sérieux et compétent, elle
permettra de rationaliser les coûts, optimiser la sécurité des données et bénéficier
de technologies de pointe.
Pour la sécurité
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la sécurité est un autre atout de la virtualisation
serveur. En externalisant leur hébergement et en confiant cette tâche complexe et technique à
des prestataires spécialisés, les services d’information sécurisent leurs ressources et les
données de l’entreprise.
Tout d’abord parce que les ESN, conscientes des enjeux en matière de sécurité, investissent
souvent davantage sur ce segment que les entreprises dont ce n’est pas le coeur de
métier. De plus, elles disposent souvent d’experts en cybersécurité toujours au fait des
dernières menaces et des réponses à apporter en cas d’attaques.
Sur un plan plus technique, la virtualisation serveur simplifie également la gestion de la
sécurité. En centralisant les données et l’hébergement des applications, cette technologie
permet de réduire le nombre de ressources à surveiller ainsi que les cibles potentielles.
Pour aller plus loin : Pourquoi et comment externaliser en toute sécurité son système
d'information ?
 Leslie Barbin
 29 oct. 2019

 5 min.
L’externalisation des SI (systèmes d’information), pour quelles ressources et dans quelles
proportions, est devenue une préoccupation centrale et un choix hautement stratégique pour
les entreprises. Peu importe leur taille ou leur secteur d’activité, elles sont toutes confrontées à
ces arbitrages qui vont impacter l’ensemble de leurs services et de leur activité.
Pour vous aider à y voir plus clair, voici pourquoi et comment externaliser son système
d’information en toute sécurité.

Pourquoi ?

Parce que c’est plus économique


La plupart des choix d’une entreprise sont avant tout dictés par des raisons économiques. Si
elle n’est jamais l’unique critère à prendre en considération, la raison économique reste la
valeur étalon.
Le premier avantage de l’externalisation de son système d’information c’est de maîtriser son
coût en y allouant un budget fixe annuel. Les coûts sont ainsi rationalisés et correspondent
à ce qui est effectivement utilisé.
Le recours à un service d’infogérance informatique est la meilleure manière d’optimiser son
“budget SI” pour éviter d’investir dans des équipements coûteux et d’avoir recours à une
main d’oeuvre qualifiée et donc chère sur le marché de l’emploi.

Parce que c’est plus simple


Les évolutions technologiques ouvrent le champ des possibles. Mais elles complexifient
également, et pas uniquement à la marge, la gestion du système d’information de l’entreprise.
Pour résumer, plus celui-ci est développé et performant et plus il nécessite des compétences
pointues.
Externaliser tout ou une partie de son SI revient à confier cette mission à des experts pour
bénéficier d’une solution plus simple dans sa mise en oeuvre et sa gestion quotidienne.

Parce que c’est plus souple


Derrière la notion d’externalisation du système d’information se cachent en réalité de très
nombreuses possibilités. L’infogérance d’exploitation s’attache à la partie technique (gestion
du parc informatique, hébergement,...) quand l’infogérance applicativeconsiste à externaliser
la gestion des logiciels et progiciels.

Il est également possible de sous-traiter un ou plusieurs processus métier avec le BPO


(Business Process Outsourcing). L'externalisation est une solution adaptable, souple et
évolutive qui pourra être dimensionnée aux besoins de votre entreprise.

Parce que c’est plus sûr


Un système d’information géré et supervisé en permanence par des professionnels est
logiquement un système d’information plus sûr. Vos données sont bien mieux protégées dans
des serveurs surveillés et sécurisés que si elles étaient hébergées dans vos locaux au fond d’un
local poussiéreux.
L’infogérance permet en outre de se protéger contractuellementcontre les éventuelles
défaillances d’un éditeur ou d’un fournisseur. Confier la gestion de son système d’information
à des experts est une manière de le protéger, de se protéger, et d’envisager cette part
importante de votre activité avec sérénité.

Parce que c’est plus performant


Dans toutes ses activités, à tous les étages, une entreprise est en quête de performance. Cette
quête est d’autant plus cruciale pour votre système d’information que son degré de
performance impacte directement l’ensemble des services de l’entreprises, ses clients, ses
partenaires.
Externaliser tout ou une partie de son SI c’est l’assurance de bénéficier d’équipements de
pointe et de compétences expertes et diverses. C’est également une manière de déléguer
l’indispensable veille réglementaire et technologique à des professionnels du secteur. C’est,
en somme, faire le choix d’un système d’information plus performant.

Comment ?

En évaluant précisément ses besoins


On l’a vu, l’infogérance informatique est une solution souple et adaptable. Or, le meilleur
moyen pour profiter de cette flexibilité est de savoir de quoi vous avez besoin et dans quelle
proportion.
Pour réaliser cette évaluation précise, vous pouvez procéder au calcul de votre TCO
informatique. Cette opération consiste à prendre en compte les coûts directs (achat du
matériel, frais d’abonnement, de sauvegarde, de gestion, de maintenance ou encore de
développement) et d’y ajouter les frais indirects (salaires, formations, énergie, locaux
techniques,...).
Le résultat permet d’avoir une vision globale et des données chiffrées quant aux dépenses
liées à votre système d’information.
Au-delà du bilan chiffré, cette démarche permet également d’évaluer les besoins
informatiques présents et futurs de votre entreprise. Le calcul du TCO informatique peut
ainsi intervenir dans le cadre d’un audit réalisé par une société spécialisée.
Cette dernière, qui associe un regard extérieur à une réelle expertise, sera en mesure
d’identifier les points forts et les points faibles de votre système d’information et les
moyens d’optimiser sa gestion et sa performance. Un premier pas indispensable vers
l’externalisation.

En choisissant le bon prestataire


L’externalisation de votre système d’information aura un impact positif sur votre entreprise si,
et seulement si, elle est bien menée. Le choix du prestataire est donc crucial. Idéalement, il a
préalablement réalisé l’audit mentionné ci-dessus. Il doit ensuite être en mesure de proposer
des solutions techniques performantes et une offre adaptée à vos besoins.
Plusieurs critères sont à prendre en compte. Si votre entreprise est basée à La Réunion ou dans
les DOM, il est nécessaire de privilégier un hébergement local. De manière générale,
veillez attentivement à la performance des solutions cloud proposées afin que celles-ci
correspondent à vos attentes.
Enfin, le service-client est également une donnée importante afin de ne pas vous retrouver
sans interlocuteur au moment où vous en avez le plus besoin.

En donnant un rôle central au DSI


L’externalisation des systèmes d’information ne signent pas l’arrêt de mort du métier de DSI
(Directeur du système d’information). Bien au contraire. Son rôle s’en trouve renforcé et
central.
Il devient le pivot autour duquel s’articule l’ensemble des compétences internes et externes
gravitant autour du système d’information.
D’un profil peut être moins technique qu’il y a quelques années, il est désormais
plus gestionnaire mais reste le garant de la bonne marche du système d’information et de sa
sécurité.
Vous savez désormais pourquoi externaliser son système d’information et comment réussir
cette indispensable et naturelle évolution en toute sécurité.
Pour passer au cloud
Souvent confondues, virtualisation serveur et cloud sont deux concepts bien distincts. En
réalité, le cloud est un service délivré grâce à la technologie de virtualisation serveur.
Puisque le cloud consiste, entre autres, à proposer des services de stockage de données ou des
applications, celui-ci s’appuie forcément sur des serveur virtuels pour offrir la souplesse et
l'évolutivité nécessaire. Les deux ne sont donc ni semblables ni antinomiques mais connexes.

En externalisant son hébergement et grâce à la technologie de virtualisation


serveur, l’entreprise va pouvoir bénéficier des nombreux services et avantages du cloud
computing pour son système d’information. Elle pourra ainsi opter, grâce à l’expertise du
DSI, pour une solution adaptable à ses besoins et ses contraintes.
Pour aller plus loin : Passer au cloud : et si on se facilitait le quotidien ?
 Leslie Barbin
 7 nov. 2019
 5 min.
Passer au cloud, c’est relativement facile, si vous choisissez le bon prestataire ! Facile à
mettre en place, ce qui est déjà une excellente chose, mais surtout facile au quotidien.
Solution flexible, sûre, économique et répondant parfaitement aux enjeux d’un système
d’information moderne, elle est plébiscitée par de plus en plus d’entreprises de toutes tailles et
dans tous les secteurs d’activité.
Ainsi, selon une étude menée par Insight Intelligent Technology™ Index (ITI) en 2019, les
entreprises européennes investissent 33 millions d’euros dans leurs services cloud et 42 %
d’entre elles pensent que le cloud a joué un rôle essentiel dans leurs projets d’innovation
numérique au cours des deux dernières années*. Et si on se facilitait le quotidien ?

Rapidité et flexibilité
Opter pour une solution cloud c’est opter pour une solution qui combine deux paramètres
essentiels pour une entreprise : rapidité et flexibilité. Rapidité dans la mise en place puisque,
si la gestion est externalisée auprès d’un prestataire spécialisé, celui-ci dispose déjà des
infrastructures techniques et maîtrise les process. En évitant d’avoir à un investir dans
l’équipement, vous préservez votre trésorerie tout en bénéficiant d’une mise en place
simplifiée et de délais très largement raccourcis.
Une fois la solution cloud active, celle-ci garantit flexibilité et réactivité. La rapidité
d’évolution des configurations permet d’ajuster l’offre aux besoins de l’entreprise dans des
délais très courts. Pour les PME (petites et moyennes entreprises), c’est la capacité du cloud à
répondre précisément aux besoins individualisés de chaque structure qui en est le principal
atout.
Pour trouver la solution adaptée à vos besoins :
Comment choisir le meilleur cloud pour son entreprise ?
 Bertrand Jaunet
 24 oct. 2019

 3 min.
Plus de la moitié des entreprises françaises hébergent aujourd’hui leurs données dans
le cloud. Une solution qui devrait être plébiscitée par 69% des entreprises d’ici la fin de
l’année 2019 (source : Capital avec Management).
Si l’intérêt du cloud ne semble donc plus à démontrer, l’enjeu est désormais de choisir
le meilleur cloud pour son entreprise. Voici quelques clefs :

Le cloud : Une solution adaptée aux besoins de l’entreprise


Le principal avantage du cloud computing, c’est d’offrir un large panel de solutions et une
grande flexibilité permettant à chaque entreprise de souscrire un service adapté à ses besoins.
Avant de souscrire à une offre, il est donc indispensable d’évaluer les besoins présents et
futurs de son système d’information pour choisir celle qui y répondra le plus efficacement
aujourd’hui et demain.
Cela peut s’avérer plus ou moins simple, selon la taille de l’entreprise, mais surtout selon le
besoin d’intégration aux autres solutions I.T. utilisées. Tous les clouds publics (ou clouds
industriels) proposent aujourd’hui des connecteurs aux solutions développées par les
grands éditeurs du marché.

En revanche, si vous utilisez des outils plus “confidentiels”, il conviendra d’étudier comment
faire discuter vos solutions entre elles.
De nombreuses ESN (Entreprises de Services Numériques) se sont spécialisées sur ce
créneau pour accompagner les entreprises dans leur transition vers le cloud.

Le cloud public pour démarrer rapidement


Pour les TPE et PME ou pour les start-ups souvent à la recherche des solutions souples et
évolutives rapidement, il peut sembler pertinent de s’orienter vers une offre de cloud
public. Les données de l’entreprise sont alors hébergées sur des data-centers mutualisés.
Celles-ci sont néanmoins parfaitement sécurisées et accessibles uniquement aux utilisateurs
dont l’accès est autorisé.
Premier avantage du cloud public, il est relativement simple et rapide à mettre en place.
Autre point fort, l’entreprise paye en fonction de son utilisation, notamment du nombre
d’utilisateurs et de la quantité de données stockées, utilisées ou téléchargées. Ainsi, le cloud
public s’adapte quasiment en temps réel à l’évolution des besoins de l’entreprise.
Pour les entreprises de plus grande taille, lorsque les solutions de Cloud Public répondent bien
à leurs besoins, leur direction informatique font appel à des représentants techniques et
commerciaux de ces clouds industriels pour dimensionner au mieux les services à souscrire, et
adapter le modèle d’affaire.
Il s’agit là de projets qui répondent à des enjeux stratégiques, qui durent généralement
plusieurs mois, et qui doivent être accompagnés par des équipes d’AMOA expertes.
Pour aller plus loin : Pourquoi et comment comment choisir une solution de cloud
public ?

Le cloud privé pour une solution sur-mesure


Le cloud privé consiste à construire une infrastructure qui reprend les avantages du
cloud public (scalabilité, libre service, mutualisation des ressources, mesure de la
consommation par unité d’œuvre) pour les besoins d’une seule entreprise. Concrètement, ces
serveurs peuvent être physiquement installés dans les locaux même de l’entreprise (on
parle alors de “On-Premise”, ou “On-Prem” dans le jargon), ou dans un data-center spécialisé,
qui réservera cette infrastructure pour la seule entreprise.
L’avantage du cloud privé est d’être une solution sur-mesure, qui offre la souplesse et
l’évolutivité que réclame parfois les équipes opérationnelles. Vous pouvez construire votre
architecture avec infiniment moins de contraintes qu’avec un fournisseur de Cloud Public.
Naturellement, cette souplesse se paye.
Le deuxième avantage est que les solutions de cloud privé offrent par définition une visibilité
moins importante. Cela convient parfaitement aux exigences des entreprises ayant des
contraintes de confidentialité ou de protection des données élevées, voulant maîtriser la chaîne
de sécurisation elles-mêmes.
Par essence également, ces clouds privés sont séparés physiquement des autres, limitant ainsi
certains risques. Là aussi, cette protection se paye.

Le cloud hybride pour des besoins spécifiques


Il existe une troisième solution dont l’objectif est d’allier les avantages du cloud privé et du
cloud public : le cloud hybride. Ce “mix” est judicieux pour les entreprises dont les besoins
sont spécifiques ou complexes.
Les données sont hébergées sur différents types de clouds, selon leur sensibilité, et des
connecteurs sont développés pour que chaque application ou que chaque utilisateur accède
simplement à la bonne donnée et seulement à la bonne donnée, dans le bon environnement...
Gestion à distance
Limiter les déplacements est devenu un enjeu économique et environnemental majeur.
Dans votre activité quotidienne, que ce soit avec vos clients, vos collaborateurs, ou vos
prestataires et partenaires, les nouvelles technologies et leurs usages permettent de travailler
tout aussi efficacement (si ce n’est plus) sans avoir à se déplacer.
Le cloud s’inscrit parfaitement dans cette logique. La gestion de vos données est assurée à
distance par le prestataire, qui supervise en permanence le bon fonctionnement de votre
système d’information.
En cas de défaillance technique, le dépannage peut également être effectué sans déplacement
et dans des délais très courts.
Vous économisez ainsi les frais de déplacement et bénéficiez d’un service plus performant.

De dépenses d’investissement à dépenses d’exploitation


Une entreprise cherche en permanence l’équilibre optimal entre ses dépenses
d’exploitation (Opex) et ses dépenses d’investissements (Capex). L’objectif est
généralement de concentrer ses investissements sur ce qui touche directement à son coeur de
métier afin de rester compétitif dans son secteur d’activité.
Pour les dépenses liées au système d’information de l’entreprise, il semble en revanche
pertinent de s’orienter vers des dépenses d’exploitation. Celles-ci ont l’avantage de
correspondre exactement à ce qui est réellement consommé, et de ne pas mobiliser de
trésorerie. Elles peuvent, de fait, être déduites du chiffre d’affaires annuel et donc réduire
l’impôt.

L’avènement du cloud, et donc la possibilité de ne plus à avoir à investir dans des serveurs
physiques, permet justement de transformer cette dépense d’investissement et dépense
d’exploitation. Une nouvelle corde à l’arc du chef
d’entreprise.

Plus de sécurité
Le temps où vos serveurs végétaient au fond d’un
local d’entreprise recouverts par une épaisse couche
de poussière est révolu. Vos données, qui sont
le patrimoine numérique de votre entreprise,
méritent mieux que ça. Surtout, ainsi stockées elles
sont exposées à des défaillances techniques aux
conséquences bien souvent catastrophiques. En effet,
selon une étude publiée en 2017 par Kroll Ontrack,
leader mondial de la récupération de données, 93%
des sociétés ayant perdu leurs données pendant 10
jours ont fait faillite l’année suivante. Pire, 60% des
entreprises victimes d’une perte de données simple
cessent leur activité dans les 6 mois (voir infographie
ci-dessous).
Il va sans dire qu’on ne joue pas avec la sécurité des
données de son entreprise. Le cloud est à ce titre une
solution sûre et pérenne. Les données sont hébergées
sur des serveurs protégés, sécurisés et administrés par
des entreprises spécialisées.
Selon une étude menée par le prestigieux cabinet de
conseil et de recherche américain Gartner, d’ici 2022,
95% des défaillances de sécurité dans le cloud seront
imputables aux clients**. Des sauvegardes effectuées
quotidiennement permettent par ailleurs de limiter au
maximum l’impact d’une éventuelle défaillance.
Héberger ses données dans le cloud permet enfin
de réduire le risque de perte ou de vol d’une partie
de ses données. À condition d’avoir opté pour un
hébergeur de confiance...

Source : Etude Kroll Ontrack via undernews.fr


Un tremplin vers d’autres services et technologies
Passer au cloud c’est aussi décloisonner son système
d’information et le sortir d’une forme d’isolement.
C’est la première étape, et la plus simple à mettre en
oeuvre, avant de souscrire d’autres services et
bénéficier de nouvelles technologies qui rendront votre système d’information plus
performant.
Un S.I. hébergé dans le cloud permet d’envisager plus facilement l’intégration de nouvelles
applications tierces, elles mêmes hébergées dans le cloud, comme un ERP ou un CRM
(customer relationship management ou gestion de la relation client), outil désormais
indispensable à la performance des entreprises.
C’est également la porte d’entrée vers l’informatique décisionnelleou Business
Intelligence (BI), pour mieux piloter sa performance, un outil précieux d’aide au pilotage de
l’entreprise et à la prise de décision.
Pour découvrir les applications cloud incontournables vous pouvez consulter cet article :
Les 4 applications à migrer dans le Cloud cette année.
 Laurent Fontaine
 25 févr. 2015

 4 min.
Le Cloud est sans doute le sujet IT de l’année. Les dirigeants de PME sont également de la
partie et se posent la question d’une migration vers le Cloud… à une condition : pas de
rupture de fonctionnement ou d’interruption de la chaîne de valeur, puisque les collaborateurs
doivent gagner en productivité grâce à l’informatique, et pas en perdre !
En effet, dans un environnement technologique en perpétuel changement, il est vital que les
services choisis pour améliorer l’infrastructure informatique d’une PME fonctionnent et
évoluent régulièrement pour lui permettre d’accroître sa compétitivité que ce soit en termes de
mobilité, de flexibilité ou de télétravail.
Jusqu’à peu, cette demande se traduisait presque exclusivement par des solutions déployées
directement dans les locaux des entreprises. Mais le Cloud a tout changé. Certaines solutions
en mode SaaS (Software as a Service) sont maintenant assez mûres, des points de vue
technique et financier, pour apporter aux PME des avantages compétitifs importants à prix
réduits.
Pour ceux qui débutent, nous avons sélectionné 4 applications professionnelles qui doivent
migrer vers le Cloud en priorité :

1 – La messagerie collaborative
Une boite de messagerie professionnelle doit disposer d’un certain nombre de fonctionnalités
indispensables :
 La première est la sécurisation de l’accès aux données (pas de publicité, par exemple,
synonyme d’un accès permissif par des tiers).
 Elle doit être accessible de partout afin que les collaborateurs de la PME puissent
disposer de leur messagerie en temps réel à partir de leurs appareils mobiles et
personnels et travailler ensemble où qu’ils soient.
 Elle doit proposer des fonctionnalités avancées de gestion et de partage des contacts et
des agendas personnels ainsi que des règles de droits d’accès, de transfert et de
messages d’absence.
Une partie de ces fonctionnalités sont disponibles dans certaines messageries non-
professionnelles, mais celles-ci sont le plus souvent mal protégées quant à l’accès aux
données utilisateurs. Mieux vaut souscrire à une des solutions professionnelles disponible en
mode SaaS sur le Cloud et qui répondent à toutes les problématiques des PME, comme le fait
ExoMail, basé sur Zimbra par exemple, à des prix très abordables.

2 – L’échange de fichier
L’échange de fichiers, que ce soit entre collaborateurs mais aussi avec ses partenaires, clients
et prestataires, est essentiel aux PME. Deux aspects de la disponibilité des données sont
particulièrement importants :
 Le premier est de pouvoir accéder aux données quel que soit le support de travail
(mobile, portable, équipement personnel).
 Le second est la synchronisation des données. Pour ne pas perdre de temps, il faut que
tous les collaborateurs disposent au plus vite de la dernière version de la donnée
souhaitée.
Bien qu’il existe de nombreuses solutions non-professionnelles efficaces, elles pêchent trop
souvent sur des questions de sécurité. Il existe pourtant de nombreux outils professionnels
performants et à des prix très raisonnables pour les PME, comme ExoShare, solution robuste
hébergée sur des data-centers français, opéré par une société française.

3 – La gestion de la relation client


Fidéliser ses clients et en gagner de nouveaux sont les défis fondamentaux de toute PME.
Toute entreprise dispose d’un portefeuille client qu’elle doit pouvoir faire exploiter par
l’ensemble de ses collaborateurs au travers d’un outil de Gestion de la Relation Client (GRC
ou CRM en anglais - Customer Relationship Management). Autant de problématiques qui
justifient un passage au Cloud.
Il existe aujourd’hui de nombreuses solutions Cloud qui permettent à des prix très compétitifs,
de sécuriser, centraliser et rendre disponibles de façon dynamique, toutes ces données auprès
de ses équipes.
Ces solutions CRM hébergées dans le Cloud peuvent par ailleurs intégrer des processus
métier, jusque-là le plus souvent disponibles sur papier, pour actualiser des données
importantes ou répercuter des procédures sur l’ensemble des collaborateurs d’une entreprise.
4 – La sauvegarde en ligne
Les données des entreprises sont de plus en plus éclatées entre l’architecture des serveurs et
les postes de travail nomades. L’intégrité de ces données, quel que soit leur lieu de stockage
doit être préservée. La centralisation des sauvegardes est un bon moyen de garantir cette
disponibilité à tout moment.
Une plateforme de sauvegarde en ligne permet d’accéder aux données sauvegardées suivant
les règles de sécurité de l’entreprise et garantit une visualisation et une restitution en cas de
sinistre.
Il existe pour cette solution aussi de nombreux services disponibles via le Cloud à prix « PME
», comme ExoSave.
Précision importante : beaucoup pensent déjà utiliser ce genre de solutions. Ils confondent «
stockage » et « sauvegarde » en ligne. Les solutions de stockage, comme iCloud ou DropBox,
n’offrent aucune sécurité ou historique des données, en cas d’effacement ou de modification
accidentelle. Un service professionnel de sauvegarde en ligne, permet ce genre de
récupération.

Bien utilisé, le Cloud permet à la PME d’augmenter la productivité avec des applications
hautement disponibles et performantes qui seront toujours à jour, tout en rendant possible la
sécurisation des données de l’entreprise dans des centres d’hébergements disposant de
systèmes redondés et sauvegardés. Le Cloud permet également une diminution potentielle des
coûts d’acquisition par des modes de consommation locatifs répondant au besoin exact des
utilisateurs, qui permet notamment de se désengager rapidement le cas échéant.
En conclusion, plus de mobilité, plus de flexibilité et donc plus de compétitivité pour la
PME !
Le cloud doit permettre à votre entreprise d’entrer dans une nouvelle ère. Une ère où
votre système d’information est à la fois plus performant et plus simple au quotidien. Un
ère où le système d’information est réellement au service de l’entreprise et de son dirigeant.
Le cloud computing : Pour un service personnalisé
Le cloud computing peut être défini comme un ensemble de ressources virtuelles stockées sur
des serveurs et accessibles à la demande. On différencie deux types de cloud.
 Le cloud public : solution consistant à héberger ses données sur des data-centers
industriels et accessibles publiquement depuis n’importe quel terminal connecté à
Internet.
 Le cloud privé : solution consistant à héberger ses données sur des serveurs dédiés aux
besoins d’une seule entreprise et physiquement installés généralement dans un data-
center spécialisé.
Le cloud est donc un service. Un service dont la principale caractéristique est d’être
réactif et adaptable aux besoins de chaque système d’information et de chaque
entreprise. Il va donc falloir, pour bien choisir son service cloud, faire des choix stratégiques.
C’est bien sûr le rôle du DSI. Trois possibilités s’offrent à lui :

 l’IaaS (Infrastructure as a Service),

 le PaaS (Platform as a service)

 et le SaaS (Software as a Service). Ces trois types de cloud permettent de définir les
usages qui en découlent.

Pour aller plus loin : Quel cloud choisir pour le développement de son entreprise ?

 Leslie Barbin
 14 nov. 2019

 6 min.

Selon l’étude annuelle publiée par le gestionnaire de parcs IT Flexera, 94% des 786
professionnels interrogés assurent que leur entreprise utilise le cloud*.

Désormais, l’enjeu n’est donc plus de se demander si le cloud est une bonne solution, mais
plutôt de savoir quel cloud choisir pour le développement de son entreprise. Voici comment
vous y prendre.

Découvrir notre offre Cloud

IaaS, SaaS et PaaS : Quel modèle de cloud choisir ?

Dans quelle mesure et dans quelles proportions envisagez-vous d’externaliser votre système
d’information ? C’est la première question à se poser lorsqu’on souhaite s’orienter vers une
solution cloud pour la croissance de son entreprise. Trois modèles principaux de clouds
s’offrent à vous.

IaaS : Dématérialiser l’infrastructure

L’Infrastructure-as-a-Service (IaaS) est le premier degré de l’externalisation cloud. Il


permet de dématérialiser intégralement l’infrastructure matérielle en confiant sa gestion à un
prestataire externe qui prend ainsi en charge l’installation des serveurs de fichiers, les réseaux
et le stockage des données. Votre entreprise reste cependant à la manette en ce qui concerne la
gestion des applications, des données et du système d’exploitation.

Cette solution permet de supprimer les dépenses d’investissement liées à l’achat de


l’équipement physique tout en bénéficiant d’une technologie performante et sécurisée. Elle
est donc intéressante pour les entreprises qui ont besoin de souplesse et de réactivité sur leur
infrastructure pour déployer rapidement des machines virtuelles.

PaaS : Externaliser la gestion des applications

Le PaaS (Platform as a service) est le deuxième échelon de l'externalisation cloud. Certaines


entreprises veulent externaliser leur environnement de développement pour gagner en
souplesse et en réactivité. L’entreprise ne se soucie alors d’installer ni les serveurs, ni les
systèmes d’exploitation, ni l’environnement de programmation, ni le système de gestion de
base de données.

Tout ça est livré clef en main par le fournisseur de PaaS, qui se charge également du
logiciel de serveur, du support, du stockage, de l’accès réseau, des outils de design et de
développement, et de l’hébergement.
Les développeurs de l’entreprise n’ont alors qu’à créer des applications métiers sur mesure, et
à les tester ou les faire tester simplement aux différents collaborateurs, puisqu’elles sont par
essence facilement accessibles.

Certains fournisseurs de PaaS se distinguent en proposant des fonctionnalités supplémentaires


plus spécifiques, raison pour laquelle il convient d’étudier toutes les offres au cas par cas.

SaaS : Une solution complète

Enfin, troisième et ultime degré du cloud : Le SaaS (Software as a Service). L’entreprise fait
alors le choix d’une solution complètement hébergée dans le Cloud. Elle ne se préoccupe
alors ni de l’installation, ni de la maintenance de son ou ses logiciels.

En fait, les logiciels ne lui appartiennent d’ailleurs pas, mais elle paye alors un abonnement
qui lui permet d’utiliser les fonctionnalités qu’elle a choisi. Le fournisseur de SaaS gère donc
toute la chaîne, et l’entreprise se contente d’utiliser la solution comme un service qu’elle a
souscrit.

Ce tarif, généralement sous la forme d’un abonnement périodique, permet d’arrêter un budget
annuel pour cet usage.

De nombreuses solutions SaaS sont interfaçables avec d’autres solutions SaaS ou parfois
hébergées dans l’entreprise. Choisir les meilleures solutions SaaS pour les adapter aux
besoins spécifiques d’une entreprise ne s’improvise donc pas.

Choisissez de vous faire accompagner par des prestataires qui sont capables d’étudier avec
vous ce que vous pouvez ou devez prendre en SaaS, et comment faire discuter ces solutions
avec vos autres outils informatiques.

Privé, public ou hybride : Quel type de cloud choisir ?

Bien qu’il existe encore d’autres modèles de Cloud (DRaaS, DaaS, BPaaS…), qui concernent
en fait des usages, il convient de distinguer également différents types de cloud. On en
distingue 3 types :
Découvrir notre offre Cloud

Le cloud public : Des data-centers mutualisés

Le cloud public, ou cloud industriel, propose des solutions accessibles avec un simple
terminal connecté à internet. Pour autant, ces données sont cloisonnées dans des instances
individuelles, pour en assurer la sécurité et la confidentialité.

Pour faire simple, vous n’avez besoin pour y accéder que de votre carte bancaire, pour lancer
votre abonnement et commencer à utiliser des solutions de IaaS, PaaS, ou SaaS hébergées sur
les datacenters industriels des fournisseurs de Cloud Public. La caractéristique majeure de ces
solutions, c’est qu’elles sont “Multi-tenant” (ou multi-entités). Cela signifie que tous les
clients utilisent la même version du service logiciel, même si celui a pu être plus ou moins
adapté aux besoins de chaque entreprise cliente dans son instance.

Le cloud public est une solution qui a de nombreux atouts, à commencer par la rapidité
d’accès au service. C’est également une solution modulable et en capacité de s’adapter
très rapidement aux besoins de l’utilisateur. Elle est donc particulièrement plébiscitée par
les entreprises qui ont besoin de souplesse et de réactivité, quelle que soit leur taille ou leur
secteur d’activité, celles-ci ne payant uniquement la ressource qui a réellement été utilisée.

Découvrez tous les avantages du cloud public dans cet article :

Pourquoi et comment choisir une solution de cloud public ?

 Laurent Fontaine
 11 oct. 2019

 3 min.

Le cloud public consiste à héberger ses données sur des data-centers géants, administrés par
des sociétés privées comme Microsoft, Google, Amazon Web Services, IBM, OVH ou
Salesforce, pour n’en citer que quelques-uns. On parle d’ailleurs parfois de Cloud Industriel.
Proposé par des entreprises spécialisées en infogérance informatique, le cloud public est une
solution d’hébergement présentant de nombreux avantages.

Voici pourquoi et comment choisir une solution de cloud public adaptée à votre système
d’information.

Le cloud public : Simple et rapide

Tout d’abord, une petite précision s’impose : cloud public ne signifie pas que les données
hébergées sont publiques et accessibles à tous, mais simplement que les services
d’hébergement ou les applications sont accessibles publiquement, en libre service, depuis
n’importe quel terminal connecté à Internet.
Pour y accéder, vous pouvez n’avoir besoin que de votre carte bancaire. Mais toutes
les données stockées et échangées sont cloisonnées sur des instances individuelles. Elles
restent totalement confidentielles et parfaitement sécurisées.

Le principal avantage du cloud public réside dans sa simplicité. En quelques clics, n’importe
qui (ou presque) peut stocker ses données sur un service de cloud public (d’où la nécessité
d’encadrer les pratiques en entreprise, pour éviter le ShadowIT).

Pour les entreprises, qui ont des besoins plus spécifiques et doivent respecter des contraintes
réglementaires, il est préférable de confier cette mission d’externalisation à une société
spécialisée.

Pour autant, la mise en place d’une solution de cloud public sera, pour l’entreprise, à la fois
simple et rapide. Elle pourra ainsi bénéficier d’un système d’information très vite
opérationnel et efficace ce qui en fait la solution privilégiée par les TPE, les “petites” PME
et les start-ups, notamment pour des services clefs-en-mains, comme les suites bureautiques,
le CRM, les suites RH...

Le cloud public : Économique et adaptable

Généralement, avec le cloud public les utilisateurs payent en fonction de l’utilisation. Le


coût va donc varier en fonction du nombre d’utilisateurs, de la variété de services utilisés et de
la quantité de données stockées, ou téléchargées.
Une solution qui reste la plus économique pour la très large majorité des entreprises tant
que les besoins ne deviennent pas trop importants ou spécifiques.

L’autre intérêt du cloud public, c’est que, même si le prix augmente, il n’y a quasiment
aucune limite ni plafond. L’offre s’adapte ainsi “au fil de l’eau” aux besoins de l’entreprise
sans que celle-ci n’ai à s’en soucier.

Le cloud public : De l’importance de bien choisir son prestataire

Contrairement au cloud privé, les données hébergées sur un cloud public ne sont pas sur des
environnements exclusivement dédiés à l’entreprise. Il est donc recommandé d’attacher une
grande importance au prestataire qui va héberger les données afin des’assurer que celles-
ci sont parfaitement sécurisées. En effet, ce n'est pas parce que les données sont sur un
cloud renommé qu'elles sont sécurisées de fait, si vous n'avez pas pris les précautions
nécessaires, et choisi les bonnes options.

Le contrat liant l’entreprise et son prestataire doit notamment indiquer le pays d’hébergement
(pour des questions réglementaires), le type de support, la régularité des sauvegardes, les
conditions de confidentialités ou encore les conditions de migration ou de sortie. Soyez
attentifs et vigilants !

Le cloud privé : Un espace de stockage dédié

Si le Cloud Public exploite le principe de mutualisation à l’extrême, lecloud privé reprend les
avantages de la souplesse et de la réactivité, mais en ne mutualisant les ressources que pour
les besoins d’une seule entreprise. On parle également de Cloud Dédié.

En gros, un espace physique de ressources (serveurs, RAM, disques, etc…) est réservé à une
seule entité cliente. On parle alors de mono-tenant. Ces serveurs peuvent alors tout aussi bien
être installés dans les locaux de l’entreprise ou dans un data-center professionnel. On parlera
alors de Cloud Privé interne dans le premier cas, et de Cloud Privé externe, lorsque votre
solution est hébergée par un prestataire fournisseur de Cloud.
Le cloud privé permet de bénéficier des mêmes avantages de scalabilité, de souplesse, et de
mutualisation des ressources, dans la limite de l’architecture physique que vous avez définie
et qui vous est réservée. Vous payez donc cette ressource, que vous l'utilisiez complètement
ou pas.

Le cloud hybride

Le cloud hybride est la combinaison de solutions de cloud public et privé. C’est une
solution qui mixe les deux solutions en fonction de leur localisation, de leur sensibilité et/ou
du degré de customisation.

Si le cloud public reste la solution la plus utilisée aujourd’hui, l’étude de IT Flexera fait
ressortir l’intérêt croissant des professionnels pour le cloud hybride. 84 % des entreprises
interrogées adoptent cette stratégie multicloud et la tendance est clairement à son
développement (+51 % en 2018 et +58 % en 2019)*. À l’inverse, l’utilisation de plusieurs
cloud publics ou plusieurs clouds privées est en légère baisse.

Le choix du modèle et du type de cloud est déterminant pour votre entreprise. Il doit vous
permettre d’optimiser votre budget SI, de sécuriser votre patrimoine informationnel et de
bénéficier de ressources techniques et technologiques performantes sur lesquelles appuyer
votre croissance.

Puisque le cloud s’appuie sur la virtualisation serveur, il bénéficie de tous les avantages de
cette technologie : dématérialisation de l’infrastructure, réactivité de mise en place, forte
disponibilité des données, grande évolutivité de la solution, et sécurité accrue. Des avantages
dont ne peuvent aujourd’hui plus se passer les services d’information et plus largement les
entreprises.
Pour aller plus loin :
Passer au cloud : une opportunité pour votre entreprise ?
 Leslie Barbin
 5 nov. 2019

 4 min.
Pourquoi certaines entreprises, en majorité des PME, continuent-elles à émettre des réticences
à externaliser leurs données dans le Cloud ? Le Cloud peut faire peur. Peur d’être dépossédé
de ses données, peur de ne plus contrôler ses systèmes.
Il offre pourtant de réels avantages d’où il tire une croissance constante depuis plus de 10 ans.
Décryptage...

Le Cloud ou Cloud computing : une réalité physique...


L’évolution des usages et des technologies nous a fait passer des systèmes Mainframe
extrêmement puissants (pour l’époque 😊) des années 1960 aux architectures de type clients-
serveurs des années 1980 après l’apparition du micro-ordinateur.
Se connecter à plusieurs utilisateurs sur un ordinateur plus puissant (le serveur) est
progressivement devenu la norme... Il ne restait plus qu’à allonger la distance de connection et
nous posions les bases duCloud computing. L'essor du Web et des mobiles nous y a conduit
en moins de 20 ans !

Le Cloud computing, repris dans le langage courant sous le terme de “Cloud”, désigne
donc l’ensemble des serveurs informatiques hébergés dans des datacenters situés partout
dans le monde et qui répondent à ces 5 critères :
 L’accès à ces ressources doit être en libre service, à la demande
 L’accès à ces ressources est partageable largement à plusieurs utilisateurs, via un
réseau étendu (WAN ou WEB)
 Les ressources (physiques notamment) sont mutualisées (serveurs, alimentation,
éléments actifs de réseaux…)
 Les ressources sont très élastiques rapidement (CPU, RAM, BP, Disque) parce
qu’elles sont provisionnées en amont par le fournisseur.
 Les services sont mesurés selon des unités d'œuvres précises pour la facturation :
Users, CPU, RAM, BP, Disque...

Cette désignation Cloud revêt donc bien une réalité physique. Vos données ne sont pas
stockées dans des nuages mais bien sur des machines !
La question peut être parfois de savoir où, comme nous invite à le faire le RGPD ou
Règlement Général sur la Protection des Données (NDLR : notre recommandation serait de
vous encourager à toujours le demander, indépendamment du RG !).
… Pour des bénéfices reconnus
De la ressource machine pure à l’usage d’un logiciel hébergé dans le Cloud, il existe une
gamme complète de services accessibles.

Quel que soit l’usage vers lequel vous vous tournez, il s’agit toujours d’exploiter à distance un
serveur généralement de dernière génération qui vous offre une puissance de calcul et de
stockage, voire un niveau de sécurité qui n’étaient pas à la portée de toutes les PME, il y a
encore quelques années !

1. Une simplicité d’usage


Il faut retenir que le Cloud est d’abord d’une grande simplicité d’usage. Un terminal et une
connexion internet vous suffirontpour vous connecter à vos serveurs. Bien accompagné,
vous disposerez de vos machines en quelques heures.
Ce temps est à mettre en perspective des semaines nécessaires pour disposer d’un serveur
opérationnel hébergé dans vos locaux, dit serveur OnPremise ou OnPrem.

2. Une meilleure protection physique et logique de vos données


Les serveurs déployés dans le Cloud sont toujours hébergés dans des datacenters. Ces
derniers présentent six caractéristiques fondamentales qui permettent une protection
optimale physique et logique de vos données.
De part la mutualisation des ressources évoquées ci-dessus, lesfournisseurs de Cloud
investissent souvent sensiblement plus en matière de sécurité que ne le font, voire que ne
pourraient le faire, bon nombre d’entreprises.
En effet, aucun fournisseur ne pourrait se permettre de laisser entrer le moindre loup dans sa
bergerie, au risque de détruire définitivement son capital confiance.
Or la confiance étant la condition indispensable pour que les clients leur confient leurs
données, les fournisseurs de Cloud investissent lourdement dans les solutions de sécurité
physiques et logiques.

3. Un accès à vos données simplifié pour vous et vos collaborateurs via le réseau
La localisation des datacenters est choisie pour qu’ils aient accès aux coeurs de réseau des
opérateurs télécoms de leur région. Les datacenters sont conçus pour garantir une neutralité
d’accès. Les serveurs peuvent ainsi s’interconnecter avec l’ensemble des opérateurs (on
parle de connectivité multi-opérateur). Ainsi, quelque soit le FAI (Fournisseur d’Accès
Internet) que vous avez retenu pour votre PME, vous pourrez toujours accéder à votre
serveur Cloud !
Les arrivées télécoms sont redondées et réparties sur différentes “Meet-Me-Room” (local
technique où arrive toutes les fibres et câbles de cuivre) pour garantir la fluidité des échanges
de données. Pour des besoins plus gourmands en bande passante ou pour des questions de
sensibilité, il est également possible de déployer des liens dédiés spécialement pour votre
infrastructure, Naturellement, ces liens ont un coût qui peut chiffrer très vite selon leur
dimensionnement.

4. Une optimisation dynamique des coûts


Opter pour un hébergement Cloud vous permet d’ajuster la puissance de vos
serveurs (autrement appelé « compute ») et votre volume de stockage à vos stricts besoins.
Lorsque vous faites le choix d’acheter un serveur, il est normal que pendant les premiers
temps, vous n'exploitiez qu’une partie de ses capacités.
Vous l’avez acheté justement en prévision des montées en charge futures. Pendant ce temps,
une grande partie des capacités est donc “gaspillée”. Vous n’atteignez légitimement le point
de rentabilité qu’après quelques temps avant de vous retrouver à nouveau en limite de
capacité et/ou de puissance, et vous devez alors réinvestir…
Opter pour un serveur Cloud vous permet de faire porter cet investissement par
votre fournisseur de cloud. Celui-ci dont c’est le cœur de métier ne vous mettra à
disposition que la ressource dont vous avez besoin.
Et quand il vous faudra plus, il vous donnera quasi-instantanément plus. À l’inverse, quand
vous aurez besoin de moins de ressources, vous pouvez également le demander, ce qui est
impossible avec vos serveurs physiques, que vous ne pouvez rendre au vendeur.

Simplicité, contrôle et agilité caractérisent donc l’usage de serveurs Cloud. Une étude
préalable vous permettra de définir avec votre infogéreur les meilleurs options à retenir au
regard de votre métier et de vos usages.
Pour bien choisir le degré d’externalisation dont a besoin votre système d’information, il est
impératif de parfaitement saisir l’ensemble des notions et des enjeux qui en découlent. La
différence entre cloud computing et virtualisation serveur est essentielle pour comprendre que
ces solutions sont avant tout complémentaires.
Pour approfondir ces différents aspects de l’externalisation SI, vous pouvez

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