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B2B

CLOUD
ÉTAT DE L’ART
Sous l’appellation nébuleuse de cloud se rejoignent des technologies à la fois variées
et complexes qui connaissent un état de transformation permanente. Saas, Iaas, Paas sont
des termes désormais connus. Mais quels sont véritablement les enjeux ? Tour d’horizon.

© XXX

D
epuis son apparition voici Parmi les avantages du cloud, comme l’explique Aziz Cherfaoui,
une douzaine d’années, l’élasticité. Pourtant, les entreprises Manager Big Data & Cloud chez
le cloud computing a considèrent pourtant trop souvent Keyrus, spécialiste de la transfor-
su s’imposer comme un le cloud comme une infrastructure mation digitale : «  Lorsque l’on
fantastique accélérateur de crois- d’hébergement, considère David possède ses propres serveurs, l’objectif
sance, créateur de nouvelles oppor- Chassan, directeur communication est de les faire tourner au maximum
tunités et pivot de la transformation d’Outscale, la filiale cloud de Das- pour les rentabiliser. Si la charge
numérique de l’entreprise. Bien que sault Systèmes spécialisée : « Sur le de calcul est trop faible, on perd de
le rythme d’adoption ne soit pas le cloud, on ne laisse jamais les machines l’argent avec un ROI réduit, et si la
même selon les pays – en Europe, virtuelles allumées à pleine capacité, charge dépasse les capacités installées,
l’Angleterre et les Pays-Bas mènent la car ce serait extrêmement coûteux. Il on perd de l’argent avec des pertes de
course en tête – le cloud l’emportera à s’agit de mettre à disposition des res- business ou des employés non produc-
terme sur tout autre type d’infrastruc- sources immédiatement, puis de les tifs. Dans le cloud, on dispose d’une
ture. Une étude PAC de novembre arrêter au bon moment pour optimiser capacité à la demande virtuellement
dernier montre que 56 % des entre- les coûts. » illimitée, le fin du fin étant d’ajuster
prises françaises externalisent déjà La différence avec une infrastruc- ces capacités en temps réel via des
tout ou partie de leur informatique. ture «  on-premise  » est criante, mécanismes automatiques. »

62 DÉCIDEURS MAGAZINE MARS 2018


IT / CLOUD COMPUTING

LA CLEF DU CLOUD vraie valeur ajoutée. Pour une entre- cloud, le passage à une nouvelle
David Chassan estime que cette prise, c’est devenu trop complexe de version importante de logiciel, par
automatisation représente la clef du concevoir et d’opérer une plateforme exemple SAP Hana. Pour Yann
cloud : « Le logiciel doit pouvoir lancer qui soit à l’état de l’art et sécurisée.» Il Sixou, country manager France de
les ressources dont il a besoin. On voit est vrai que la variété des usages et des Virtustream, filiale du groupe Dell
ainsi de nombreux clients mettre en technologies ne facilitent pas la tâche. et spécialiste de la migration sur le
place des équipes DevOps, qui pilotent Big Data, IoT et maintenance pré- cloud, les applications critiques
elles-mêmes l’infrastructure grâce à dictive, conteneurs, intelligence arti- représentent un facteur d’expansion
leur logiciel. C’est important, y com- Aziz Cherfaoui ficielle, datalakes… La complexité du cloud : « Les ERP, CRM, SRM
pris pour les entreprises qui ne sont pas Keyrus paraît exponentielle. ou HCM restent encore aujourd’hui
nées dans le digital, car cela permet aux beaucoup on-premises. Les études
équipes internes de bénéficier d’une LA SÉCURITÉ, NOUVEAU LEVIER montrent qu’environ 40 % à 50 %
grande agilité sur la mise en œuvre des Quant à la sécurité, elle constitue des bases de données correspondantes
ressources informatiques sans avoir à désormais un puissant levier d’adop- sont déjà virtualisées, et l’on estime
passer par un plan d’investissement à tion, loin des craintes du passé qui que la croissance dans le cloud sur les
3 ou 5 ans et une mise à disposition faisaient apparaître le cloud comme prochaines années se fera essentielle-
des ressources en quelques semaines ou peu sûr. Là encore, en raison de la ment sur ces applications critiques. »
quelques mois.»  complexité du sujet : l’étendue des Selon l’applicatif, le chantier peut
C’est ce qui explique en partie la menaces se révèle si vaste que seules se révéler plus ou moins important.
démarche «  cloud first  » privilé- Frédéric Brousse des équipes hautement spécialisées « Il existe des applications qui doivent
giée de plus en plus souvent par les Informatica peuvent y faire face. Les fournisseurs être modernisées ou re-plateformés
entreprises lorsque vient le moment de cloud sont les mieux placés sur ce pour de nouveaux besoins fonction-
de moderniser leur infrastructure. sujet, puisque leur survie en dépend. nels. Ces applications faciles à dépla-
Face à des équipements en fin de C’est ainsi que T-Systems dispose de cer ont jusqu’ici généré l’essentiel de la
vie, il est plus prudent d’opter pour 1200 spécialistes de cybersécurité au croissance du cloud, mais on arrive sur
une démarche Opex dans laquelle niveau du réseau, des infrastructures, des applications monolithiques situées
on achète un service, que pour une des objets connectés, des postes de dans un datacenter du client, qui s’ap-
démarche d’investissement Capex travail et du type de cloud. « Il y a une puient sur de nombreux développe-
que l’on peut consacrer à des usines telle combinatoire de risques que même ments spécifiques loin d’être évidents à
ou à d’autres activités. Et ce, même les grosses DSI savent qu’elles n’ont plus virtualiser. Mettre votre comptabilité,
pour les entreprises qui ont investi David Chassan les moyens de se protéger  », indique votre gestion de production ou la ges-
des sommes importantes dans leur Outscale Jean-Paul Allibert, dont l’entreprise tion de votre plateforme logistique sur
propre datacenter au cours des a lancé la « cybersécurité as a service ». un cloud public, cela demande de réflé-
années écoulées : certains fournis- L’externalisation devient ainsi un pas- chir à deux fois puisqu’on est au cœur
seurs de solutions cloud sont ainsi sage obligé. des processus métier de l’entreprise »,
capables d’installer puis de gérer Lorsque l’on parle de sécurité et de explique Yann Sixou.
leur propre cloud au sein même des cloud surgit inévitablement l’idée
locaux de leurs clients. de protection des secrets indus- LA MIGRATION SUR LE CLOUD
triels. La loi américaine n’étant pas Certaines applications ne pourront
UN CLOUD PRIVÉ CHEZ SOI nécessairement favorable à cet égard pas être déplacées, tant le chantier
C’est le cas de T-Systems France, pour une entreprise hexagonale, serait important, c’est ce qui explique
filiale de Deutsche Telekom, pré- Jean-Paul Alibert les fournisseurs américains leaders que le 100 % cloud reste un objectif à
sidée par Jean-Paul Alibert qui T-Systems tels que Microsoft Azure, Amazon long terme particulièrement pour les
explique que les entreprises ont Web Services se sont rapprochés des grandes entreprises qui ont un histo-
tout intérêt à se désengager de la clients avec des datacenters situés en rique et un patrimoine informatique
partie infrastructure : « Le cloud ce France. Quant à Outscale, premier très lourd. Pour les applications qui
n’est pas seulement des infrastructures Cloud Provider en Europe à être cer- peuvent être déplacées, le processus
hautement convergées , c’est avant tout tifié à la norme ISO 27001, qui place peut parfois se révéler étonnamment
un métier de spécialiste qui a fait de la sécurité et la traçabilité au centre efficace. C’est ainsi que Virtustream
la veille, qui a choisi des fournisseurs, de ses préoccupations et propose par a développé une expertise sur la
qui a fait du design, de l’intégration défaut un firewall physique à tous migration des données et l’onboar-
et mis en place des outils pour faire ses clients. ding des VM sur son cloud avec une
tourner les plateformes et qui dispose Yann Sixou offre packagée, suivie par l’opéra-
d’un savoir-faire pour les faire vivre et Virtuastream MONTÉE EN GAMME LOGICIELLE tion des données. On obtient ainsi
les maintenir. C’est là que se trouve la Fréquent moteur d’adoption du les bénéfices d’un cloud privé avec
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IT / CLOUD COMPUTING

des engagements de performance


et de disponibilité de 99,999 % au
niveau de la couche IaaS ainsi qu’au
niveau du noyau applicatif. «  Les
clients sont surpris que nous puissions
arriver avec un modèle pré-packagé,
avec une méthodologie éprouvée et une
migration sur des durées relativement
courtes sans coût spécifique, puisque la
tarification se fait au niveau des uni-
tés d’œuvre », explique Yann Sixou.
Un résultat obtenu grâce à une col-
laboration étroite avec les intégra-
teurs système qui sont responsables
de l’aspect fonctionnel, grâce à une
connaissance forte des clients puisque
ce sont souvent eux qui ont participé
aux développements. Côté délai, la
preuve du concept peut s’établir en CLOUD OU INFOGÉRANCE ? entreprises, notamment en SaaS
un mois, et la mise en production Pour parvenir aux niveaux de ser- sur les fonctions de support. Les
peut se faire en 3 à 4 mois. vice attendus, les contrats sont applications telles que la comp-
Pour Jean-Paul Alibert de T-Sys- beaucoup plus proches d’une tabilité ou la paie restent sur un
tems, la mise à disposition consti- infogérance classique que d’un cloud privé, car elles fonctionnent
tue presque l’aspect le plus simple : simple contrat cloud, puisqu’ils sur un périmètre connu, tandis
« Nous prenons à notre charge la mise intègrent les niveaux de service, la que le cloud public s’empare des
à disposition des plateformes pour gérer disponibilité et le « time to repair » applications avec des besoins à
la dette technique de nos clients, qui en cas de panne avec des pénalités court terme. Provisionner de l’un
n’ont plus qu’à nous suivre. La mise à s’il y a un dépassement. « Ce n’est à l’autre en fonction des besoins
disposition des plateformes opérées se pas surprenant : nous venons du permet de faire des économies,
fait en quelques semaines, par exemple monde de l’outsourcing », explique même si ce n’est pas la raison
avec SAP installé avec toutes les options. Jean-Paul Alibert. «  Nous avons principale pour aller sur le cloud.
Dans le cas de grosses migrations telles commencé par construire des plate- L’hybridation du multi-cloud per-
qu’un passage vers Hana, le plus long formes avant d’arriver sur le cloud met aussi de faire appel à plusieurs
c’est en réalité de faire les tests de non-ré- privé ou public. toujours avec cette fournisseurs tels qu’Outscale,
gression. » volonté d’amener le bon service Virtustream, Azure ou AWS, ce
Pour Informatica, spécialiste de l’En- au bon prix. En fonction du type qui donne la possibilité de tirer
treprise Cloud Data Management, le de cloud choisi, les différents enga- parti des avantages spécifiques de
passage d’un mode « on premise » au gements de niveau de service et les chaque fournisseur en fonction
cloud recouvre des problématiques prix sont très différents. Le cloud des besoins : plus de disponibilité ;
très techniques de rapidité, d’accès public très élastique coûte généra- plus de sécurité, un déploiement
à la donnée, de centralisation, de lement plus cher, donc il n’est inté- plus facile, une facturation à la
portage d’application historique. ressant que lorsqu’on a beaucoup de seconde… Multiplier les fournis-
L’entreprise fait appel pour cela à variabilité. Mais lorsque l’on a des seurs permet en outre d’éviter la
l’IPaaS, une technologie d’intégra- volumes importants et des besoins de dépendance, mais cela exige aussi
tion vers le cloud. « Les grands projets service avec des contraintes fortes, il plus de temps de gestion. Il faut
peuvent s’étaler sur plusieurs années faut rester dans le cloud privé ‘mis- donc trouver un équilibre savant
donc cela nécessite beaucoup d’accom- sion critical’. D’où l’intérêt d’une entre le besoin et la performance.
pagnement, mais il y a une urgence à plateforme multi-cloud avec les Le choix se fait parfois selon la
pouvoir accomplir ces transformations outils pour la manager et les conseils culture de l’entreprise, comme
rapidement de manière à gagner en pour bien l’utiliser. » l’explique Jean-Paul Alibert : « Les
agilité, à libérer du budget pour le réin- grosses ETI ont une maturité par
vestir sur de nouvelles applications et L’AVÈNEMENT DU MULTI-CLOUD rapport au cloud mais n’aiment pas
à se donner plus de capacité d’innova- Le multi-cloud, ou mélange de l’idée de laisser sortir leurs données ;
tion », estime son directeur général, cloud privé et public selon les tandis que les entreprises plus petites
Frédéric Brousse. besoins, remporte l’adhésion des sont plus ouvertes sur cette idée des

64 DÉCIDEURS MAGAZINE MARS 2018


1er Club Français de décideurs informatiques & télécoms
1200 MEMBRES
1er Club Français de décideurs informatiques & télécoms
Un réseau indépendant
1200 MEMBRES
et privé
1er Club Français de 1200 MEMBRES
décideurs informatiques & télécoms

Un
au réseau indépendant
sein duquel siègent et
12privé
DSI
Présidente
Un
au réseau
ambassadeurs indépendant
sein duquel
de leur siègent et
12privé
secteur DSI
d’activité Vice-Président

Présidente
au sein duquel
ambassadeurs de leur siègent 12d’activité
secteur DSI
LES MEMBRES DU BUREAU ET AMBASSADEURS DU CLUB Vice-Président

Présidente ambassadeurs de leur secteur d’activité


LES MEMBRES DU BUREAU ET AMBASSADEURS DU CLUB
Armand ASSOULINE Christian DOGUET Trieu HUYNH-THIEN
Vice-Président
Lionel ROBIN
CIO DSI DSI ADJOINT DSI
MSC FRANCE CHAINE THERMALE DU SOLEIL CENTRE GEORGES POMPIDOU GROUPE LA RESERVE
ArmandLES MEMBRES DU BUREAU ET AMBASSADEURS DU CLUB
ASSOULINE Christian DOGUET Trieu HUYNH-THIEN Lionel ROBIN
CIO DSI DSI ADJOINT DSI
MSC FRANCE
Armand ASSOULINE CHAINE THERMALE
Christian DOGUETDU SOLEIL CENTRE GEORGES POMPIDOU
Trieu HUYNH-THIEN GROUPE LA RESERVE
Lionel ROBIN
CIO DSI DSI ADJOINT DSI
Gilles BERTHELOT
MSC FRANCE Damien GRIESSINGER
CHAINE THERMALE DU SOLEIL Bertrand LENAINPOMPIDOU
CENTRE GEORGES Dominique TROUVE
GROUPE LA RESERVE
RSSI CTO DSI DSI
GROUPE SNCF EPPO CCI DE SEINE ET MARNE HÔPITAUX AVICENNE
Gilles BERTHELOT Damien GRIESSINGER Bertrand LENAIN Dominique TROUVE
RSSI CTO DSI DSI
GROUPE SNCF
Gilles BERTHELOT EPPO
Damien GRIESSINGER CCI DE SEINE
Bertrand ET MARNE
LENAIN HÔPITAUX
DominiqueAVICENNE
TROUVE
RSSI CTO DSI DSI
Christophe
GROUPE SNCF Christophe
EPPO GUILLARME Stéphane MALGRAND
CCI DE SEINE ET MARNE Claude YAMEOGO
HÔPITAUX AVICENNE
BOUTONNET DSI DSI ARCHITECT SI
SOUS-DIRECTEUR GROUPE AB TÉLÉVISION Laboratoire national de Métrologie ALSTOM
Christophe
SCHÉMA DIRECTEUR Christophe GUILLARME et Essais MALGRAND
Stéphane Claude YAMEOGO
BOUTONNET
ET POLITIQUE SI DSI DSI ARCHITECT SI
Christophe
SOUS-DIRECTEUR GROUPE AB TÉLÉVISION
Christophe GUILLARME Laboratoire national
Stéphane MALGRAND de Métrologie ALSTOMYAMEOGO
Claude
SCHÉMA DIRECTEUR
BOUTONNET DSI et Essais
DSI ARCHITECT SI
ET POLITIQUE SI
SOUS-DIRECTEUR GROUPE AB TÉLÉVISION Laboratoire national de Métrologie ALSTOM
SCHÉMA DIRECTEUR et Essais

Le Club accompagne
ET POLITIQUE SI
EVOLUTION DU CLUB DECISION DSI

Le
les Club
DSI àaccompagne
1250
faire les bons
1200
EVOLUTION
1100 DU CLUB
1150 DECISION DSI
950
Le
les Club àaccompagne
DSItechnologiques
faire les bons
800
EVOLUTION DU CLUB DECISION
1200 DSI
1250

choix 1100 1150


950 1250
800
les DSItechnologiques
à faire les bons 1150 1200
450 1100
choix
et aligner l’informatique sur 800
950

choix technologiques
150 450
40
et aligner
la stratégie l’informatique
de l’entreprise sur 2008 150
2009
450
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016/17
et
la aligner l’informatique
stratégie de l’entreprisesur 40

40
2008
150
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016/17
LES MEMBRES DU CLUB SECTEURS D’ACTIVITÉ
la stratégie de l’entreprise
1200 CIO, DOSI, DSI, DI Membres du Club,
2008 2009Services
2010 2011 2012 2013 2014 2015 15,5%
2016/17
LES MEMBRES DU CLUB Distribution
SECTEURS D’ACTIVITÉ
Santé / Laboratoire
14%
13%
sociétés
1200 CIO,deDOSI,
+ 300
LES MEMBRES DU CLUB salariés
DSI, PARIS/IDF
DI Membres du Club,
Services
TourismeD’ACTIVITÉ
SECTEURS / Loisirs
Distribution
9,3%
15,5%
14%
Industrie
Services 7,5%
Santé / Laboratoire 13% 15,5%
sociétés
1200 CIO,deDOSI,
+ 300 salariés
DSI, PARIS/IDF
DI Membres du Club, Communication
Distribution
Tourisme / Loisirs
7,4%
9,3% 14%
TAILLE SALARIALE SantéAdministration
/ Laboratoire
Industrie
7,3% 13%
sociétés
300 à 500de + 300 salariés
10,70% PARIS/IDF
13,60% BTP / Immobilier
Tourisme / Loisirs
Communication
7,5%
7% 9,3%
7,4%
Banque / Assurance
Industrie 5,6%7,5%
TAILLE SALARIALE
500 à1000 Administration 7,3%
1000à à500
300 2000 30,20%10,70% 13,60% 20% Transport
Communication
BTP / Immobilier
Energie
4,4% 7,4%
4%
7%
TAILLE SALARIALE BanqueAdministration
/ Assurance 5,6%7,3%
2000à1000
500 à 5000
300 à 500 30,20%10,70%25,5%
13,60% 20%
Divers
BTP / Immobilier
Transport
Internet 2%
3%
4,4% 7%
+ 5000
1000 à 2000 Banque / Assurance
Energie 4% 5,6%
500 à1000
2000 à 5000 30,20% 25,5% 20% Transport
Divers MEMBRES 1 2003% 4,4%
400 600 800 1250
1000 à 2000 Energie
Internet 2% 4%
+ 5000 25,5% Divers 3%
2000 à 5000
+ 5000 CLUB DECISION DSI • 33, Rue Galilée 75116 Paris • Tél +33 1Internet 28 651•
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Paris •DAVAL - Présidente
Tél +33 1 53 45 28 65 • www.clubdecisiondsi.fr
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IT / CLOUD COMPUTING

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données mais manquent de la capa- les applications traditionnelles ou DONNÉES ET RÈGLEMENTS
cité à déléguer, c’est-à-dire à perdre dans le propre datacenter de l’en- Il s’agit aussi de tenir compte des
le contrôle de l’infrastructure. » treprise : la donnée c’est le capital de contraintes réglementaires, qu’il
Pourtant, de l’avis général l’endroit l’entreprise. » Toute réflexion doit s’agisse de la toute prochaine
physique où se trouvent les don- donc se faire autour de la donnée entrée en vigueur du Règlement
nées n’a plus guère d’importance et en intégrer les processus de général sur la protection des
puisque même un cloud privé hau- transformation d’une manière données (GDPR) qui définit le
tement sécurisé peut être situé hors approfondie et homogène. « Nous cadre de la collecte, l’utilisation,
de l’entreprise, ou qu’une donnée fournissons par exemple des outils la conservation et l’entretien des
située sur un cloud public AWS qui permettent d’avoir un point de données personnelles ; mais éga-
peut aussi être utilisée en même contrôle des données. Il faut pouvoir lement des contraintes liées aux
temps par une application SaaS… mettre les données en référentiel, en secteurs comme la pharmacie, la
elle-même hébergée sur AWS par qualité, les sécuriser ou les anony- banque ou l’assurance. Il convient
le fournisseur du service. miser quel que soit l’endroit où elles donc de déterminer quelles sont les
se trouvent. » Second point d’im- données susceptibles d’être portées
LA DONNÉE, PIVOT CENTRAL portance, la stratégie des données sur le cloud, et avec quelle priorité.
Frédéric Brousse d’Informatica, de cloud à cloud. « L’IPAAS, va
estime que l’aspect le plus impor- permettre d’emmener des données DE NOUVEAUX MÉTIERS
tant du cloud ce n’est pas le cloud vers Azure, vers Amazon vers Goo- C’est cette prééminence de la
mais la donnée : «  Peu importe gle, vers Salesforce ou autre en s’as- donnée par rapport à l’infrastruc-
qu’elle soit dans le cloud, dans une surant de maintenir la consistance ture et à l’usage qui a conduit à
application en mode SaaS, dans des données et leur gestion sur le l’apparition des nouvelles fonc-
un datalake ou qu’elle réside sur cloud », ajoute Frédéric Brousse. tions centrées autour de la don-

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Inclus En parallèle
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IT / CLOUD COMPUTING

née : le Chief Digital Officer et l’IT pour le compte de Gemalto ce métier  », estime Aziz Cher-
le Chief Data Officer, qui font la qui démontre que les entreprises faoui, qui prédit une baisse des
jonction entre les contraintes et utilisent en moyenne 27 appli- prix sur un marché devenu très
les ambitions de l’informatique cations sur le cloud, depuis les concurrentiel.
et le besoin des métiers. Pour e-mails jusqu’aux applications Le cloud étant au final un modèle
mieux comprendre les enjeux, métier en passant par la sauve- fluide et dynamique de services
Informatica a lancé une «  task garde, avec un usage le plus sou- de traitement de données à la
force ». « Elle comprend une qua- vent modéré (41 % des sondés) ou demande, le succès repose non
rantaine d’entreprises parmi les plus important (33 %). pas sur la technologie mais sur la
importantes qui nous ont rejoints L’importance croissante du capacité à orchestrer la complexité
pour travailler sur des sujets trans- cloud présente aussi des impacts des processus et des données de
verses autour des thématiques de inattendus : «  Si les machines l’entreprise selon les besoins et les
connaissance client, de gestion de la disparaissent au sein de l’entre- résultats souhaités, pour aboutir à
donnée, de gouvernance et de confi- prise, les métiers qui les entourent une stratégie omnicanal qui trans-
dentialité de la donnée », explique aussi. On ne gère plus un parc de forme profondément les métiers
Frédéric Brousse. Car, ajoute-t-il machines physiques mais du code de l’entreprise. Big Data, Intel-
« ce qui est indispensable c’est que qui permet de les déployer dans le ligence artificielle, IoT, mainte-
les entreprises aient une démarche cloud. Les équipes de production nance prédictive, découverte de
data centrique. Qu’elles l’incarnent vont donc subir une réduction patterns et bien d’autres possibi-
par une fonction ou qu’elles respon- drastique d’effectifs et on va assis- lités ne sont désormais plus qu’à
sabilisent la DSI, c’est secondaire. ter à des externalisations et des un nuage près.
Elles doivent aboutir à une stratégie concentrations inévitables dans GILLES LANCREY
centrée sur la donnée avec une vue
à 360° de leurs clients et de tous les
métiers de l’entreprise.»

LA DSI EST MORTE, VIVE LA DSI


La DSI change ainsi de rôle,
elle dont on pensait qu’elle per-
dait du pouvoir de décision au
profit des métiers qui allaient
choisir des applications SaaS de
manière autonome. Comme l’ex-
plique Aziz Cherfaoui de Keyrus,
«  aujourd’hui les DSI deviennent
des experts de services à valeur ajou-
tée qui agissent comme des agréga-
teurs pour composer des bouquets
d’applications pour les utilisateurs.»
Pour David Chassan d’Outscale,
il n’y a là que des avantages : « Cela
évite à des services marketing par
exemple de devoir souscrire à des
services externes de type application
sur le Web, sans passer par la DSI.
Avantage, la DSI garde la main
sur sa gouvernance de matériel, de
service et de sécurité auprès de ses
utilisateurs, tandis que le service
marketing y trouve une agilité pour
pouvoir disposer d’une applica-
tion métier. » C’est fondamental,
comme le démontre une étude
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68 DÉCIDEURS MAGAZINE MARS 2018

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