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Exploration 1

par Nathan Morissette

Travail présenté à Marie-Ève Bouchard

551-42P-CO, ATELIER 2 COMPOSITION, groupe 01

Cégep de Saint-Laurent ─ 20 mars 2023

Jeudi 29 septembre 2022, entre une dissertation de philosophie, un cours de violon alto et une
rencontre pour tutorer un élève en français. Je décidai d’investiguer l’histoire du piano classique
et moderne.
Dans la vidéo From the Clavichord to the Modern Piano - Part 2 of 2 de BaroqueBand, le
claveciniste David Schrader fait la démonstration du piano classique moderne en expliquant leur
mécanisme, leur mécanisme et leur construction et en montrant la différence entre les deux.
Ce qui est le plus notable, c’est que, malgré qu’ils aient le même nom, les deux pianos sont de
familles complètement différentes. En effet, les pianos auxquels on associe à l’époque classique
sont viennois/autrichiens tandis que les pianos modernes viennent de l’école anglaise. Par
exemple, tel un clavecin, le pianoforte possède une caisse de résonnance complètement en bois
alors que le piano moderne a une plaque de métal insérée en dessous des cordes. Également, les
« pédales » du piano classique sont actionnées par les genoux, mais le piano moderne possède
vraies pédales. De ces pédales, il y en a une sur le pianoforte, le modérateur, qu’on ne retrouve
plus sur le piano de nos jours qui assourdit en insérant une feuille de feutre entre les marteaux et
les cordes.
Dans la vidéo Exploring Beethoven's Fortepiano de l’Orchestra of the Age of Enlightenment, le
professeur David Rowland et le technicien et accordeur de pianos Sjoerd Heijda expliquent à tour
de rôle le piano de transition entre le pianoforte et le piano à queue moderne. Celui-ci a des
pédales qui accomplissent la même fonction que les leviers actionnés par le genou du piano
classique, comme le modérateur et le sostenuto, et certaines qu’on retrouvera sur les piano
modernes, comme celle qui déplace le clavier. La puissance sonore est à mi-chemin entre les
claviers mozartiens et les pianos à queue, car chaque note a maintenant 4 cordes, alors qu’elle en
possédait deux chez un pianoforte.
On voit qu’avec Beethoven, qui voulait élargir les possibilités des différents instruments, le piano
s’agrandi considérablement dans le grave et dans l’aigu. De plus, chaque note possède plus de
cordes qui sont elles-mêmes plus longues pour pouvoir atteindre une puissance sonore maximale
plus élevée. Ironiquement, le romantisme, qui a peur de l’industrialisation, voit son piano se faire
ajouter une plaque de métal entre la table d’harmonie et le bois qui reste dedans perdre son côté
sauvage (il est transformé intensivement durant des semaines).
Par contre, le piano classique répond lui aussi à l’esthétique de son époque : il est mécaniquement
plus ingénieux que ses prédécesseurs. Il a maintenant beaucoup plus de pièces mobiles à l’action
du piano : un levier pour propulser le marteau, une pièce pour le rattraper et éviter qu’il tombe
bruyamment et une autre pour éviter qu’il rebondisse et vienne refrapper les cordes, pour en
nommer quelques unes.
Bibliographie :
1. BaroqueBand. (8 mars 2010). From the Clavichord to the Modern Piano - Part 2 of 2 [vidéo en ligne].
Youtube: https://www.youtube.com/watch?v=a9IaE2i-DmA
2. Orchestra of the Age of Enlightenment. (26 mai 2022). Exploring Beethoven's Fortepiano [video en
ligne]. Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=viMru6SyyCY

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