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APPRENDRE LA
MUSIQUE
Pour les Débutants et Amateurs du Piano
Kittermusic@gmail.com
PREMIERE PARTIE
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I- Généralités
3. Petite histoire
1- Les notes
2- Le diapason
3- Les altérations
4- Le ton et le demi-ton
5- Les degrés
6- Les intervalles
DEUXIEME PARTIE
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PREMIERE PARTIE
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I- GENERALITES
Formes médiévales
Formes de la Renaissance
Formes baroques
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3- Petite Histoire
Définition
Le piano est un instrument de musique polyphonique (capacité de jouer plusieurs
notes à la fois) à clavier et à cordes frappées. Il est donc classé parmi les percussions
et les cordes. Le son du piano est produit par la vibration de ses cordes, tendues sur
un cadre rigide, au-dessus de la table d’harmonie. Les cordes sont frappées par des
marteaux couverts de feutres, actionnés par l’enfoncement des touches du clavier. La
vibration des cordes est stoppée par un étouffoir lorsque la touche du clavier est
relâchée. Le plus souvent le piano possède un pédalier de deux ou trois pédales
(appelé aussi lyre) permettant d’augmenter son potentiel expressif. Son nom provient
de l’abréviation de piano-forte encore nommé ainsi dans certains pays.
Il existe deux types de pianos, ils se différencient par l’inclinaison du cordier. Dans les
pianos modernes on trouve donc les pianos droits qui ont un cordier vertical et les
pianos à queue dont le cordier est à l’horizontale.
Les débuts
Bartolomeo Cristofori (1655-1731) est l’inventeur du piano. Il s’intéressa toute sa vie
au perfectionnement des instruments de musique. Il travaillait à la cour florentine des
Médicis au moment où il fabriqua en 1709 un « gravicembalo col piano e forte »
préfigurant les pianos actuels.
Les origines du piano sont en fait assez tardives. Le premier instrument considéré
comme « l’ancêtre » du piano est le tympanon : instrument de musique composé de
cordes tendues sur une caisse en forme de trapèze et dont on joue en frappant sur
les cordes avec deux petits maillets.
Le clavier lui même n’est apparu qu’au moyen âge : il s’agit en fait d’une adaptation
aux instruments à cordes du clavier de l’orgue qui n’est pas l’ancêtre du piano
puisque c’est un instrument à vent. Cette « invention » généra deux familles
d’instruments différents : d’un côté le clavecin, l’Épinal, l’épinette (cordes pincées) et
de l’autre le clavicorde ou manicorde (cordes frappées). A ce stade, le clavicorde
peut être considéré comme le véritable ancêtre du piano.
Il avait alors seulement 4 octaves et la couleur des touches étaient l’inverse de celle
du piano actuel. Il connut quelques améliorations mais cela ne lui permit pas
d’obtenir un grand succès car le son restait faible, sourd et court.
Évolution
Dans le monde occidental, le piano est devenu, après la guitare, l’instrument le plus
répandu dans le grand public. En effet, sa polyphonie et sa tessiture en ont fait
l’instrument de base de toute éducation musicale. Le piano peut exprimer tous les
genres.
Cependant malgré son succès confirmé, il faut rappeler que ses débuts ont été bien
hésitants, et son utilisation quelquefois contestée par les premiers compositeurs qui
l’ont découvert. Les pianofortes du XVIIIème siècle, en effet, ne ressemblaient en rien
aux pianos d’aujourd’hui. Contrairement à beaucoup d’autres instruments solistes qui
avaient déjà acquis leur forme définitive (harpes, violons, guitares, vents, etc.). Les
premiers pianos étaient assez « chétifs » et de conceptions assez différentes d’un
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facteur à l’autre, d’un pays à l’autre. Il fallut attendre la fin du XIXème siècle pour voir se
généraliser les principes de fabrication qui sont maintenant les nôtres (cadre
métallique, cordes croisées, mécanique à répétition perfectionnée, feutres sur les
marteaux, etc.).
L’esthétique sonore s’est ainsi modifiée considérablement en un siècle, et le timbre
des instruments d’aujourd’hui est bien différent de celui des pianoforte ou pianos à
queue à marteaux de Beethoven, Schubert, Schumann, Liszt ou Chopin.(…) Sa
facture n’a cessé d’évoluer afin de répondre aux besoins de puissance de son et de
rapidité d’exécution exprimés par des pianistes de plus en plus virtuoses.
De nos jours
De nos jours le piano à bien évolué et d’autres types de « pianos » ont vu le jour
comme les claviers numériques. Le piano est devenu un instrument traditionnel avec
un répertoire vaste : classique, rock, jazz, variété… Cependant avec l’arrivée du
numérique qui a fait un bon énorme en avant, le piano s’est fait quelque peu devancé
(sonorité supérieure à un piano bas de gamme). La bataille entre le classicisme et le
modernisme est dors et déjà lancée. Reste à chacun de voir (ou plutôt de ressentir)
avec quel type de piano la « connexion » s’établira.
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II- Les notions et les signes relatifs à la hauteur des sons
1. Les notes
Une note est un signe qui se place sur une ligne ou dans un interligne, soit dans
la portée, soit au-dessus ou au-dessous de la portée.
2. Le diapason
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Le La du diapason électronique utilisé pour la musique populaire donne 440
vibrations par seconde (440 Hertz).
3. Les altérations
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4. Le ton et le démi-ton
Le demi-ton est la plus petite distance entre deux notes dans la musique occidentale.
Le demi-ton chromatique se place entre deux notes qui se suivent et qui portent le
même nom, mais dont l'une est altérée.
Exemple :
Le demi-ton diatonique se place entre deux notes qui se suivent et qui n'ont pas le
même nom.
Exemple :
Exemple :
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à fait égaux. La distance entre un demi-ton chromatique est légèrement plus grande
que la distance entre un demi-ton diatonique.
En fait, un ton peut être divisé en 9 parties égales et chacune d'entre elles est appelée
un comma. Ainsi, un ton est constitué de 9 commas. Le demi-ton chromatique
équivaut à 5 commas et le demi-ton diatonique équivaut à 4 commas.
Exemple :
Exemple :
Exemple :
Par contre, sur les instruments à cordes comme le violon, les exécutants tiennent
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compte de la différence qui existe entre un demi-ton chromatique (5 commas) et un
demi-ton diatonique (4 commas).
5. Les degrés
Degrés Noms
6. Les intervalles
Un intervalle est la distance qui sépare deux notes ayant des positions différentes sur
la portée.
Exemple :
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L'intervalle mélodique fait entendre les deux sons successivement.
L'intervalle mélodique ascendant est celui dont la note inférieure est écrite la
première.
Exemple :
L'intervalle mélodique descendant est celui dont la note supérieure est écrite la
première.
Exemple :
L'intervalle harmonique fait entendre les deux sons simultanément. Il se lit toujours
de façon ascendante, c'est-à-dire de bas en haut.
Exemple :
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Le nom d'un intervalle est directement lié au nombre de degrés qu'il contient. Par
exemple, l'intervalle formé par 3 degrés se nomme tierce, l'intervalle formé par 4
degrés se nomme quarte et l'intervalle formé par 6 degrés se nomme sixte.
Cependant, le nom d'un l'intervalle ne peut indiquer à lui seul le nombre de tons et de
demi-tons contenus dans cet intervalle.
L'intervalle simple ne dépasse pas l'étendue d'une octave juste. Les intervalles
simples sont la seconde, la tierce, la quarte, la quinte, la sixte, la septième et
l'octave.
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Secondes (Diminuée) Mineure Majeure Augmentée
Inadmissible,
car en
pratique, ces 2
notes
1 demi-ton 1 ton 1 ton et 1 demi-
produisent le
diatonique ton chromatique
même son, il
n'y a donc pas
d'intervalle.
Tierces Diminuée Mineure Majeure Augmentée
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Sixtes Diminuée Mineure Majeure Augmentée
L'intervalle composé dépasse l'étendue d'une octave juste ; il peut être redoublé,
triplé, quadruplé, etc. Les intervalles composés sont la neuvième, la dixième,
la onzième, la douzième, la treizième, la quatorzième, la quinzième, la sixième,
la dix-septième, etc.
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Pour redoubler un intervalle, on peut aussi déplacer la note inférieure de l'intervalle
simple à l'octave inférieure.
Pour trouver l'intervalle composé d'un intervalle simple, il faut ajouter 7 degrés au
nombre représentant l'intervalle simple.
Exemple :
Pour trouver l'intervalle simple d'un intervalle redoublé on doit enlever 7 degrés à
l'intervalle redoublé.
Exemple :
Exemple :
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Pour calculer le triplement de la tierce à 2 octaves on doit effectuer l’opération
suivante : 3 + 7 + 7 = 17 (Une dix-septième).
(1) Il est vrai de dire que l'étendue de cet intervalle est de 1 ton. Mais dans les faits,
cet intervalle est constitué de 2 demi-tons.
Exemple :
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seconde mineure septième majeure
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quarte diminuée quinte augmentée
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sixte augmentée tierce diminuée
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La gamme diatonique majeure :
La gamme diatonique majeure est formée dans l'ordre de deux tons consécutifs,
d'un demi-ton diatonique, de trois tons consécutifs et d'un demi-ton diatonique.
Cette gamme contient 5 tons et 2 demi-tons diatoniques. Elle appartient au genre
diatonique parce qu'elle contient des demi-tons diatoniques.
Il est important de noter que la gamme prend le nom de son premier degré.
La gamme de Do majeur :
Toutes les autres gammes sont construites sur le même modèle que la gamme
de Do majeur. Il y a sept gammes diatoniques majeures utilisant les dièses et
sept gammes diatoniques majeures utilisant les bémols. En comptant la gamme
diatonique de Do majeur, il y a en tout 15 gammes diatoniques majeures. Dans
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toutes ces gammes, la distance entre chacun des degrés reste la même, c'est-
à-dire 1 ton, 1 ton, 1/2 ton, 1 ton, 1 ton, 1 ton, 1/2 ton.
Dans leur ordre de succession, les gammes diatoniques majeures utilisant des
dièses se nomment :
Sol, Ré, La, Mi, Si, Fa #, Do #
Dans leur ordre de succession, les dièses qui constituent ces gammes sont :
Fa #, Do #, Sol #, Ré #, La #, Mi #, Si #
Les dièses doivent être placés immédiatement après la clé. Ces dièses sont
des altérations essentielles qui forment l'armure de la clé.
La gamme de Ré majeur :
La gamme de La majeur :
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La gamme de Mi majeur :
La gamme de Si majeur :
Dans leur ordre de succession, les gammes diatoniques majeures utilisant des
bémols se nomment :
Fa, Sib, Mib, Lab, Réb, Solb, Dob
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Dans leur ordre de succession, les bémols qui constituent ces gammes sont :
Sib, Mib, Lab, Réb, Solb, Dob, Fab
Les bémols doivent être placés immédiatement après la clé. Ces bémols sont
des altérations essentielles qui forment l'armure de la clé.
La gamme de Fa majeur :
La gamme de Mi majeur :
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La gamme de Dob majeur :
La gamme du mode mineur ancien est aussi appelé gamme mineure naturelle
parce qu'elle utilise les mêmes notes que sa gamme relative majeure.
Par exemple, la gamme de La mineur ancien (naturel) utilise les mêmes notes
que sa relative majeure c'est-à-dire la gamme de Do majeur.
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Dans le graphique ci-dessus, on peut remarquer que dans la gamme mineure
naturelle, le demi-ton diatonique se trouve entre le deuxième et troisième degré
et entre le cinquième et sixième degré.
Comme pour les gammes majeures, les gammes mineures utilisant des dièses
se succèdent de quinte en quinte en montant.
Dans leur ordre de succession, les gammes diatoniques mineures utilisant des
dièses se nomment :
Mi, Si, Fa #, Do #, Sol #, Ré #, La #
Dans leur ordre de succession, les dièses qui constituent ces gammes sont :
Fa #, Do #, Sol #, Ré #, La #, Mi #, Si #
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Les dièses doivent être placés immédiatement après la clé. Ces dièses sont
des altérations essentielles qui forment l'armure de la clé.
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La gamme de La# mineur ancien :
Comme pour les gammes majeures, les gammes mineures utilisant des
bémols se succèdent de quarte en quarte en montant (ou de quinte en quinte
en descendant).
Dans leur ordre de succession, les gammes mineures utilisant des bémols se
nomment :
Ré, Sol, Do, Fa, Sib, Mib, Lab
Dans leur ordre de succession, les bémols qui constituent ces gammes sont :
Sib, Mib, Lab, Réb, Solb, Dob, Fab
Les bémols doivent être placés immédiatement après la clé. Ces bémols sont
des altérations essentielles qui forment l'armure de la clé.
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La gamme de Sol mineur ancien :
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10. La gamme mineure harmonique
La gamme mineure harmonique est appelée ainsi parce qu'elle a été créée pour
satisfaire à des principes d'harmonie.
La gamme mineure harmonique est formée dans l'ordre d'un ton, d'un demi-ton
diatonique, de deux tons consécutifs, d'un demi-ton diatonique, d'un ton et
demi, et d'un demi-ton diatonique. Cette gamme contient 3 tons, 3 demi-tons
diatoniques et 1 ton et 1/2. Elle appartient au genre diatonique parce qu'elle
contient des demi-tons diatoniques.
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La gamme de La mineur harmonique :
Dans leur ordre de succession, les dièses qui constituent l'armure de ces
gammes sont :
Fa #, Do#, Sol #, Ré#, La #, Mi #, Si #
Les dièses doivent être placés immédiatement après la clé. Ces dièses sont
des altérations essentielles qui forment l'armure de la clé.
N.B. Dans les gammes mineures harmoniques, l'altération qui élève le septième
degré ne fait jamais partie de l'armure de la clé.
La gamme de Mi mineur harmonique :
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La gamme de Si mineur harmonique :
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Les 7 gammes mineures harmoniques utilisant les bémols à l’armure :
Dans leur ordre de succession, les bémols qui constituent l'armure de ces
gammes sont :
Sib, Mib, Lab, Réb, Solb, Dob, Fab
Les bémols doivent être placés immédiatement après la clé. Ces bémols sont
des altérations essentielles qui forment l'armure de la clé.
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La gamme de Fa mineur harmonique :
La gamme mineure mélodique est appelée ainsi parce qu'elle est plus mélodique que
la gamme mineure harmonique. La distance d'un ton et demi entre le sixième et le
septième degré de la gamme mineure harmonique était difficile à chanter, c'est la
raison pour laquelle la gamme mineure mélodique a été créée.
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On peut aussi dire que la gamme mineure mélodique ascendante ressemble
beaucoup à la gamme mineure harmonique. La seule différence réside dans le fait
que le sixième degré de la gamme mineure harmonique a été élevé d'un demi-ton
chromatique.
La gamme mineure mélodique ascendante est formée dans l'ordre, d'un ton,
d'un demi-ton diatonique, de quatre tons consécutifs et d'un demi-ton diatonique.
Cette gamme contient 5 tons et 2 demi-tons diatoniques.
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La gamme de La mineur mélodique descendant est identique à la gamme de La
mineur ancien et elle ne contient aucune altération à l'armure de la clé, mais des
altérations accidentelles peuvent être placées devant son sixième et septième degré.
Il y a sept gammes mineures mélodiques qui utilisent les dièses à l'armure de la clé
et sept gammes mineures mélodiques qui utilisent les bémols. En comptant la
gamme de La mineur mélodique, il y a en tout 15 gammes mineures mélodiques.
Dans toutes ces gammes, la distance entre chacun des degrés est la même que
pour la gamme de La mineur mélodique.
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Dans leur ordre de succession, les dièses qui constituent l'armure de ces gammes
sont:
Fa # , Do # , Sol # , Ré # , La # , Mi # , Si #
Les dièses doivent être placés immédiatement après la clé. Ces dièses sont
des altérations essentielles qui forment l'armure de la clé.
N.B. Dans les gammes mineures mélodiques, les altérations qui élèvent le sixième et
le septième degré ne font jamais partie de l'armure de la clé.
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La gamme de Ré# mineur mélodique :
Dans leur ordre de succession, les bémols qui constituent l'armure de ces gammes
sont :
Sib, Mib, Lab, Réb, Solb, Dob, Fab
Les bémols doivent être placés immédiatement après la clé. Ces bémols sont des
altérations essentielles qui forment l'armure de la clé.
N.B. Dans les gammes mineures mélodiques, les altérations qui élèvent le sixième
degré et le septième degré ne font jamais partie de l'armure de la clé.
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La gamme de Do mineur mélodique :
Les gammes relatives sont deux gammes, l'une majeure et l'autre mineure,
ayant la même armure à la clé. Chaque gamme majeure a sa gamme mineure
relative et vice et versa.
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Ex :
Le premier degré d'une gamme relative mineure est situé une tierce mineure (1
ton et 1/2) plus bas que le premier degré de sa gamme relative majeure.
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Pour trouver la gamme relative majeure :
Le premier degré d'une gamme relative majeure est situé une tierce mineure (1
ton et 1/2) plus haut que le premier degré de sa gamme relative mineure.
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Exemple 2 : La gamme relative majeure de la gamme de Ré mineur est la
gamme de Fa majeur.
Ex :
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