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CP
Denis Chauvet
Maitre formateur
Olivier Tertre
Directeur d’école d’application
avec la participation de
Barbara Arroyo
Formatrice à l’INSPE de Paris
Danièle Dumont
Docteure en sciences du langage
et formatrice en pédagogie et en rééducation de l’écriture
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2. La mise en œuvre
◆ Le code.................................................................................................................... 40
◆ La lecture collective et la compréhension orale.......................................... 220
◆ La compréhension écrite................................................................................... 290
Annexes
◆ Manulex : outil de référence pour l’apprentissage du code .................................. 372
◆ Matériel photocopiable ......................................................................................... 377
Sous réserve des exceptions légales, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite, par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants
droit, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par le Code de la Propriété Intellectuelle. Le CFC est le seul habilité à délivrer des autorisations de reproduction par reprographie,
sous réserve en cas d’utilisation aux fins de vente, de location, de publicité ou de promotion de l’accord de l’auteur ou des ayants droit.
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L’apprentissage espiègles entièrement en assurance des syllabes,
de renforcer du geste et attachants déchiffrables, et progresse
sa maîtrise d’écriture en synergie qui mettent
MÉTHODE
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L
e manuel CP a la particularité assurance.
d’être 100 % décodable, 100 % enco- • Séries de mots : articuler sens et technique
dable, c’est-à-dire que les correspon- pour comprendre des mots. Chaque série
dances graphophonétiques mobilisées constitue un ensemble de mots décontex-
dans les activités de lecture ou d’écriture ont tualisés mais connus pour un élève de CP.
déjà été étudiées ou sont l’objet de la leçon. Les séries offrent des variations (ajout, sup-
Chaque double page du manuel est organi- pression, remplacement de lettres) pour
que l’élève mobilise le décodage et prenne
sée selon le principe suivant :
conscience que ces variations modifient
• la page de gauche développe des habi-
le sens des mots (noms et verbes essen-
letés relevant de la lecture de syllabes
tiellement).
et de mots.
• la page de droite vise, quant à elle, à don- • Les textes : ces courtes saynètes rédigées
ner du sens, avec la lecture de phrases par Isabelle Chavigny, auteure de jeu-
et de textes, et à travailler le geste d’écri- nesse, convoquent le plus souvent Tika,
ture et la mémorisation orthographique. Tao et leurs amis. Elles sont écrites en pro-
posant uniquement des correspondances
graphèmes-phonèmes déjà étudiées. Ces
LA LECTURE
textes sont donc entièrement décodables.
T t t – Règle Des activités pour travailler la compréhen-
Expliciter la corres- sion, proposées dans le cahier de code,
Le son T s’écrit t.
Il peut aussi s’écrire tt.
tortue pondance phonème- permettent une première approche
1 Trouve le son commun à tous ces mots.
graph èm e ét udiée. de la compréhension de l’écrit.
T.
Comment le son étudié
2 Trouve d’autres mots où tu entends le son
un tas un tir
Identifier le phonème
une tour un tort cace de renforcer
La tour
Une otarie porte une poule.
un tour étudié. Cette habileté
le retour le retard la route
la capacité à décoder.
La
La
poule porte une tortue.
tortue porte une pie.
la tortue une tarte une partie un pirate
est indispensable pour
1 Trouve le son commun à tous ces mots.
La pie porte un rat.
26 27
L’encodage est tra- Le rat porte un pull.
l’écriture cursive
Lis les mots.
– Entrainement à la lecture :
un tas un tir une tour un tort
et mémorisation
un tour le retour le retard la route Dictée
préparée to tor tou tour tur tra
développer la voie d’assemblage la tortue une tarte une partie un pirate
26
orthographique. 27
L’ÉTUDE DE LA LANGUE
Au cours de chaque période, des notions déterminants et les pronoms, en raison
d’étude de la langue (EDL) sont intro- de leur fréquence et de leur orthographe
duites sous forme d’activités d’observation parfois complexe, donneront lieu à un tra-
et de manipulation : les déterminants pour vail systématique de mémorisation ortho-
identifier le nom, les pronoms (sujets) pour graphique. Une synthèse « met en mots »
découvrir le fonctionnement du verbe. Les les manipulations et observations réalisées.
Découverte des mots- Dis deux mots-outils que tu peux mettre devant chaque nom :
Réinvestissement
Je découvre
outils nécessaire collectif
un une des mon ton son
le nom (2) ma ta sa mes tes ses
à faire fonctionner
des les mes tes ses
des « mots-outils » des les mes tes ses 6 Trouve d’autres noms devant lesquels tu peux ajouter : activités de difficultés
le un mon la une les des ses
Le guide pédagogique 3
ma
Lis les mots-outils. Observe.
mes
variables, ils manipulent
ta tes
la langue.
Devant un nom, je peux mettre les mots-outils :
pile ses
donne des pistes
sa piles
une des – un le mon ton son
la les – une la ma ta sa
mes – des les mes tes ses
mon
Bilan de la séance
ta mes
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le les
Je lis
JE M’ENTRAINE – JE LIS À MON RYTHME Je m’entraine
à mon rythme
L’alphabet
a ra la lar ar rar
– A, B, C, D, E, F, G, lit Raoul.
100% décodable
– H, I, J, K, L, M, O, lit Tao.
i il li lir rir pir
– H, I, J, K, L, M, N, O, relit Tao.
renciation.
Mots en gras : mots dont les correspondances entre les lettres et les sons n'ont pas été étudiées.
30 31
30 31
L
en syllabes est proposée jusqu’à l’unité 4.
a présentation et la conception des acti-
– niveau 2 : le graphème étudié est
vités de lecture et d’écriture ont fait l’ob-
également codé. Il n’y a plus de segmen-
jet d’une grande attention afin de placer
tation en syllabes pour la lecture de mots.
chaque élève en situation de réussite.
– niveau 3 : les séries sont plus diffi-
Les aides et choix décrits ci-dessous sont
ciles à lire et exigent une bonne acuité. Il
des soutiens à l’apprentissage du décodage
n’y a aucun codage sur ces séries. Les syl-
et de l’encodage.
labes peuvent être composées de 2 ou 3
LA LECTURE graphèmes. Régulièrement des groupes
consonantiques sont proposés (pr, fr, bl…).
F f f
• Entrainement à la lecture d’un court texte
Le son F s’écrit f.
Il peut aussi s’écrire ff ou ph. fée
Lis le texte.
40 41
Allo, tata !
Tao manipule le téléphone de Tata Fatou.
Il imite son papa. Il tape un numéro.
Il parle : « Patati, patata...»
Il râle : « Pfff ! Rhaaa ! »
Tata Fatou épie Tao et pouffe de rire.
archi-
API Dictée
fo fi fu four un fou une fourmi
La police d’écriture utilisée dans le manuel
préparée
graphème
est le fruit de nombreuses et 41fruc-
code
40
différent : [y] U tueuses années de recherche menée par
Danièle Dumont.
AN
Lis le texte.
code supplémentaire : [A)] Lis le texte.
Allo, tata !
• Apprentissage de l’encodage
Tao manipule le téléphone de Tata Fatou.
Tout au long Allo, tata !
de l’année, nous prêtons
Il imite son papa. Il tape un numéro. Tao manipule le téléphone de Tata Fatou.
Il parle : « Patati, patata...»
une attention particulière aux activités
Il imite son papa. Il tape un numéro.
L’ÉCRITURE
Il râle : « Pfff ! Rhaaa ! » de phonologie afin de s’assurer que l’élève
Il parle : « Patati, patata...»
Tata Fatou épie Tao et pouffe de rire.
Ce volet de l’apprentissage, très structurant, discrimine correctement les phonèmes étu-
est principalement travaillé à travers deux diés.Il Cette
râle : « Pfff ! Rhaaa ! »
aptitude est indispensable non
Tata Fatou épie Tao et pouffe de rire.
composantes : l’apprentissage du geste gra- seulement pour prononcer correctement
phique et l’apprentissage de l’encodage, les sons mais plus encore pour encoder.
puis progressivement de l’orthographe. Pour chaque nouveau son étudié, des activités
de manipulation de syllabes et de graphèmes
• Apprentissage du geste graphique
pour écrire des mots permettent de renforcer
Modèle d'écriture
la maitrise du code graphophonétique.
Écris sans Lève ton stylo
avant a.
hatier-clic.fr/geste 05
hatier-clic.fr/geste15
• Vers l’orthographe
t‘arrêter.
MANUEL
DE CODE
MANUEL DE LECTURE
COMPRÉHENSION
MANUEL
DE CODE
Compréhension orale (20 min) Compréhension orale (20 min) Compréhension orale (20 min) Compréhension orale (20 min)
• Préparation de la lecture (explicitation • Préparation de la lecture (explicitation • Préparation de la lecture (explicitation • Préparation de la lecture.
de la tâche et du but, travail sur de la tâche et du but, travail sur de la tâche et du but, travail sur • Écoute de l’histoire en entier.
le lexique). le lexique). le lexique).
• Questions de compréhension :
• Écoute du 1er épisode et reformulation. • Écoute du 2e épisode et reformulation. • Écoute du 3e épisode et reformulation. donner son avis, interpréter.
• Questions de compréhension : • Questions de compréhension : • Questions de compréhension : • Dans le cahier de code, des activités
– prélever des informations ; – prélever des informations ; – prélever des informations ; de structurations individuelles.
– inférer à partir des informations – inférer à partir des informations – inférer à partir des informations Des prolongements possibles
prélevées et des connaissances du prélevées et des connaissances du prélevées et des connaissances du et un réseau de lecture sont proposés.
lecteur ; lecteur ; lecteur ;
– imaginer, changer de point de vue, – imaginer, changer de point de vue, – imaginer, changer de point de vue,
se mettre à la place d’un personnage. se mettre à la place d’un personnage. se mettre à la place d’un personnage.
Le travail sur la compréhension orale peut être proposé toutes les semaines, une semaine sur deux ou moins, en fonction du rythme de la classe.
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10
Périodes 3, 4 et 5
MO_Fascicule.indb 10
Étude d’une correspondance phonographique
Apprentissage de la compréhension : – projet de lecture de l’élève
– écoute d’une histoire
Jour 1 Jour 2 Jour 3 Jour 4
Compréhension écrite : découverte Compréhension écrite : découverte
Découverte de la Structuration de la
1re correspondance phonographique 1re correspondance phonographique d’un épisode de l’histoire lue d’un nouvel épisode ou structuration
par chaque élève (projet de lecture) du / des textes précédemment lus
• Identification du phonème étudié. • Rappel de la correspondance étudiée • Émission d’hypothèses : description, Structuration de l’épisode :
• Mémorisation du / des graphèmes la veille. élaboration de scénarios. phase orale
correspondants. • Entrainement à la lecture. • Lecture du nouvel épisode, retour • Lecture orale et à plusieurs voix.
• Premières activités de structuration • Manipulation collective : sur les hypothèses. • Phase collective de compréhension :
dans le manuel de code : lecture – sur l’ardoise, écriture de syllabes, • Premières activités de structuration reformulation, explication du vocabulaire,
de syllabes, de séries de mots, d’un court de mots ; du sens de la compréhension de l’épisode manipulation de la langue…
texte. lu dans le cahier de compréhension. • Activités individuelles de structuration
– au tableau, manipulation de la langue
• Geste d’écriture : écriture du graphème et compréhension du court texte lu du sens.
étudié. la veille.
• Dans le cahier de code, premières Lecture Mon Livret de fluence
• Dans le cahier de code, poursuite
activités de structuration individuelles. des activités de structuration individuelles • Lecture du résumé de l’épisode.
débutées la séance précédente. • Lecture de phrases ou de groupes
de mots.
• Enrichissement du vocabulaire :
familles de mots.
Compréhension orale (20 min) Compréhension orale (20 min) Compréhension orale (20 min) Compréhension orale (20 min)
• Préparation de la lecture (explicitation • Préparation de la lecture (explicitation • Préparation de la lecture (explicitation • Préparation de la lecture.
de la tâche et du but, travail sur de la tâche et du but, travail sur de la tâche et du but, travail sur • Écoute de l’histoire en entier.
le lexique). le lexique). le lexique).
• Questions de compréhension :
• Écoute du 1er épisode et reformulation. • Écoute du 2e épisode et reformulation. • Écoute du 3e épisode et reformulation. donner son avis, interpréter.
•
• Questions de compréhension : • Questions de compréhension : • Questions de compréhension : Dans le cahier de code, des activités
•
– prélever des informations ; – prélever des informations ; – prélever des informations ; de structurations individuelles.
– inférer à partir des informations – inférer à partir des informations – inférer à partir des informations
Des prolongements possibles
prélevées et des connaissances du prélevées et des connaissances du prélevées et des connaissances du
et un réseau de lecture sont proposés.
lecteur ; lecteur ; lecteur ;
– imaginer, changer de point de vue, – imaginer, changer de point de vue, – imaginer, changer de point de vue,
se mettre à la place d’un personnage. se mettre à la place d’un personnage. se mettre à la place d’un personnage.
Nous préconisons de continuer le travail sur la compréhension orale tout au long de l’année.
15/10/2020 17:14
Quel code utiliser
pour coder les phonèmes ?
Pour coder les phonèmes, l’enseignant.e L’utilisation de l’API suppose donc la maitrise
peut utiliser l’alphabet phonétique de deux codes, l’un qui code les phonèmes
et l’autre qui transcrit les phonèmes en
international (API) ou les archigraphèmes.
graphèmes. Seule l’étude du second code
Nous avons fait le choix, lorsque est exigée au CP. L’utilisation de l’API com-
nous nous adressons à l’élève, de coder plexifie l’apprentissage des correspondances
les phonèmes par des archigraphèmes. phonographiques.
En revanche, lorsque nous nous adressons L’utilisation de l’archigraphème simplifie
à l’enseignant.e dans le guide pédagogique, donc le codage des phonèmes, puisqu’il
correspond toujours à une possibilité
nous utiliserons l’API. de transcription, c’est-à-dire à une écriture
phonétiquement possible : « bware » pour
« boire » ou « un pu » pour « un pou » sont
L
des erreurs qui proviennent souvent de l’uti-
’utilisation de l’API présente une difficulté
lisation de l’API.
à quinze reprises. Le tableau ci-dessous
Nous avons aussi choisi la graphie la plus
récapitule les cas où les phonèmes sont
courante du graphème quand cela était pos-
codés par un graphème différent. En effet,
sible.
le recours à l’API exige :
• d’apprendre 10 signes phonologiques (en Faut-il enseigner les signes de l’API
bleu) ;
pour étudier les correspondances
• de comprendre que des « lettres » codent
phonographiques ?
un autre son dans cinq cas (en vert).
« Par définition, les exercices du type “j’en-
tends” portent sur un matériau oral (un mot
alphabet
archigraphèmes graphèmes dit ou entendu) et s’effectuent oralement : ils
phonétique
utilisés étudiés relèvent entièrement de l’oral. Il est donc inutile
international
– sinon incongru – de recourir à des supports
[O)] ON on, om
écrits (affichages, panneaux) et à des représenta-
[A)] AN an, en, am, em tions visuelles (graphiques) des sons du langage.
[”] È ai, è, e + 2 cons. L’alphabet phonétique international (les signes
phonétiques) ne devrait pas être utilisé par des
[S] CH ch enfants apprentis lecteurs de CP.
[„]/[{] EU eu L’écolier de 6/7 ans doit savoir que, dans le sys-
[E] E e tème du français écrit, le son /b/ s’écrit toujours
[”)] IN in, ain b, que le son /a/ s’écrit toujours a ; que le son
/u/ s’écrit toujours ou, que le son /wa/ s’écrit
[Z] J j, g, ge
toujours oi, que le son /o/ s’écrit o une fois sur
[≠] GN gn deux environ, ou au/eau une fois sur deux envi-
[y] U u ron… Il a besoin d’une bonne connaissance du
code graphophonétique, mais pour ce faire, il
[u] OU ou
n’a nul besoin de connaitre un autre code : celui
[e] É é, er, ez, des signes phonétiques, celui de l’API (alphabet
[wa] OI oi phonétique international).
L’API n’est utile que pour transmettre des infor-
[j] ILL i + voy.
mations sur le système phonologique alors qu’on
[j] il-l est dans une situation de communication écrite à
[j] ail-l, eil-l, ouille distance (ce qui est mon cas en ce moment). […] »
Gérard Chauveau
(2004)
11
Période 2 [m] M m, mm
[n] N n, nn
[O)] ON on, om
[f] F f, ff, ph
[v] V v
[A)] AN an, en, am, em
[b] B b
[d] D d
[”] È ai, è, ei, ê
[”] È e + 2 cons. doubles, e + 2 cons. différentes
Période 3 [z] Z s, z
[s] S s, ss
[s] S ce, cen, ci
[k] K ca, co, cu
[k] K qu, k
[S] CH ch
h muet h
Période 5 groupes consonantiques cr, dr, fr, gr, pr, tr / bl, fl, pl, …
[wa] OI oi
[j] ILL i + voyelle, ill
lettres muettes h - s, t, e
[w”)] OIN oin
[j] ail-l, eil-l, ouil, euil
12
MO_Fascicule.indb 13
Période
Période 11 Période
Période 22 Période
Période 33 Période
Période 44 Période
Période 55
2 correspondances phonographiques par semaine : 1 correspondance phonographique par semaine :
33 correspondances graphème/phonème étudiées une trentaine de correspondances graphème/phonème étudiées
25 séances de code : 22 séances de code : 13 séances de code : 11 séances de code : 11 séances de code :
A - I - R - L - U - P - O É - M - N - ON Z - S - K EU - IN - O cr/dr/fr… - OI - ILL
E - OU - T F - V - AN - B - D - È CH - h muet G - J - GN lettres muettes
OIN - ail/eil/ouil …
2 séances EDL sur le nom : 2 séances EDL sur le nom : 2 séances EDL sur je-tu-nous-vous : 2 séances EDL sur ils-elles :
– mémoriser l’orthographe des déter- – mémoriser l’orthographe des déter- – observer des variations – identifier/substituer une reprise 1 séance EDL sur la phrase :
minants un/le, une/la ; minants singuliers et pluriels ; du verbe avec les pronoms sujets anaphorique par son référent – identifier une phrase
– manipuler les déterminants pour – la lettre s muette, marque du je-tu-nous-vous ; et réciproquement ; sémantiquement correcte ;
identifier un nom ; pluriel ; – identifier le référent – identifier les lettres muettes – identifier les marques graphiques
– associer des déterminants – associer des déterminants à un nom. d’un déictique. du verbe à la troisième personne de la phrase (majuscule, point) ;
à un nom. du pluriel. – construire des phrases
2 séances EDL sur il-elle : en rétablissant l’ordre des mots.
– identifier le référent
d’une reprise anaphorique ;
– substituer un référent par le pronom
il ou elle.
À partir de la période 2
– lire des syllabes, des mots, un court texte ;
– écrire des mots à partir de syllabes données ;
– écrire des syllabes sous la dictée, identifier une syllabe dans mot, l’écrire (fiche) ;
– manipuler des graphèmes pour écrire un mot ;
– manipuler/identifier des graphèmes pour compléter des mots (fiche).
À partir de la période 3
– identifier l’écriture d’un mot parmi deux écritures proches ;
– copier une phrase par groupes de mots ;
– identifier des graphèmes pour un phonème donné, identifier des lettres muettes ;
– segmenter un mot en syllabes.
À partir de la période 4
13
– manipuler des mots de la même famille.
15/10/2020 17:14
14
MO_Fascicule.indb 14
TABLEAU DES COMPÉTENCES – Compréhension de courts textes narratifs
intégrée à l’étude du code (manuel et cahier de code)
Période
Période 11 Période
Période 22 Période
Période 33 Période
Période 44 Période
Période 55
Dès la fin de la période 1
– lire oralement un texte ;
– identifier des personnages, les nommer (collectif) ;
– associer des actions à un personnage (collectif) ;
– comprendre des mots : rechercher un mot dans un texte, l’associer à une illustration (individuel) ;
– identifier une phrase (compter le nombre de phrases dans un texte), découvrir la ponctuation forte : point/majuscule ;
– comprendre une phrase : rétablir l’ordre des mots (collectif et individuel), l’illustrer (individuel).
À partir de la période 2
– lire oralement un texte à plusieurs voix ;
– comprendre les relations entre les personnages (collectif) ;
– identifier le lieu où se déroule l’action de l’histoire (collectif) ;
– identifier le discours direct (répliques/paroles d’un personnage), nommer la ponctuation du dialogue (collectif) ;
– lire un texte à plusieurs voix (collectif) ;
– comprendre le vocabulaire (collectif) ;
– comprendre des phrases : les compléter à l’aide de mots donnés (individuel).
À partir de la période 3
– identifier le référent de la reprise anaphorique pronominale il/elle (collectif) ;
– substituer une reprise anaphorique il/elle par son référent (collectif) ;
– restituer la chronologie des évènements (collectif) ;
– identifier la réplique d’un personnage (individuel).
À partir de la période 4
– adopter le point de vue d’un personnage pour raconter une scène /
un évènement (collectif) ;
– comprendre la notion de personnage, notamment lorsqu’il s’agit d’animaux
(collectif) ;
– rechercher un mot dans un texte grâce à un synonyme/une définition
(collectif) ;
– identifier une phrase relatant un événement du texte lu (individuel) ;
– substituer une reprise anaphorique il-elle par son référent
(collectivement puis individuel) ;
– associer des phrases de même sens (individuel).
15/10/2020 17:14
Comment enseigner
l’identification des mots ?
Apprendre à identifier des mots
suppose le développement simultané
de deux compétences, l’une visant
à décoder une suite de lettres et l’autre
visant à développer la mémorisation Un apprentissage qui repose sur plusieurs
principes
orthographique. Cet apprentissage permet
d’améliorer la fluence en lecture. • Les phonèmes vocaliques et les phonèmes
consonantiques sont étudiés en alternance
afin de favoriser l’apprentissage de la combi-
natoire (assemblage), c’est-à-dire la capa-
P
rogressivement, au cours du CP, l’élève cité à décoder et à encoder des syllabes
développe des compétences de déco- et des mots.
dage et d’encodage. Il sera en mesure • L’ordre d’étude des correspondances
de lire toujours plus et pourra proposer phonèmes/graphèmes a été établi,
des écritures phonétiquement possibles dans la mesure du possible, en fonction
de mots – bien qu’incorrectes sur le plan de leur fréquence. La base de données
orthographique. Manulex (Liliane Sprenger-Charolles, CNRS)
Simultanément, l’élève de CP apprend aussi a été un outil précieux pour hiérarchiser ces
à mémoriser des mots. La mémorisation choix (cf. Annexes, p. XX).
orthographique vise, quant à elle, à assurer • L’opposition des phonèmes proches dans
aussi bien la reconnaissance sure et rapide les phases de découverte et de structuration
de mots que leur écriture. doit favoriser la prise de conscience pho-
Les élèves apprennent à identifier et écrire nologique fine. La précision est nécessaire
les mots avec deux stratégies disponibles : à une bonne prononciation et à un enco-
la connaissance des correspondances dage correct.
grapho-phonologiques (assemblage)
La démarche adoptée dans
d’une part et la mémorisation orthogra-
phique (adressage) d’autre part. Chaque correspondance phonographique
est étudiée en plusieurs phases :
• découverte du phonème, identification
Organiser l’apprentissage de mots comportant ce phonème ;
des correspondances entre phonèmes • formulation d’une régularité phonogra-
et graphèmes phique ;
Décoder, c’est-à-dire combiner des gra- • structuration puis automatisation de la cor-
phèmes pour lire des mots, est une compé- respondance ;
tence nécessaire mais non suffisante pour • réinvestissement lors des lectures
accéder au sens d’un texte. des textes.
Transcrire des correspondances phonogra-
phiques – je décompose des mots composés La base de données Manulex indique, par
de phonèmes que j’encode successivement exemple, que le phonème [k] est codé le plus
– est une compétence indispensable pour souvent par le graphème « c » suivi des voyelles
écrire. « a, o, u », puis le graphème « qu » (avec une
Pour développer cette compétence double, fréquence deux fois moindre) et « k » (avec une
propose un apprentissage très pro- fréquence presque dix fois moindre). Un élève
gressif et structuré des correspondances qui encode ce phonème doit donc prioritairement
graphophonologiques. envisager de l’écrire « c » ou « qu ».
15
C
– Expliquer que dans ce mot il y a deux sons :
et ap prentis s age rep os ant sur
[l] et [e]. Le son [l] s’écrit « l » et le son [”]
la mémorisation orthographique
« es ».
permet aux élèves, non seulement
– Cacher ensuite le mot, un élève l’épèle.
d’identifier rapidement ces mots, mais aussi
– Lorsque l’élève épèle le mot, le dévoiler
de les écrire correctement.
progressivement :
Alors que des correspondances phonogra-
phiques comme [n], [”] ou [d], n’ont pas encore 1. les 2. les 3. les
été étudiées, les élèves sont capables non Pour le mot « les », l’analogie avec le mot
seulement de reconnaitre facilement les mots « des » peut être faite.
« une » ou « des », mais aussi de les écrire Dans un second temps, les mots sont dictés,
correctement. les élèves les écrivent au fur et à mesure sur
Par cet apprentissage, les élèves leur ardoise. Les différentes propositions sont
découvrent l’orthographe. écrites au tableau, l’orthographe est systé-
Les mots à mémoriser appartiennent, le plus matiquement rappelée.
généralement, à diverses catégories gram-
maticales : les pronoms (catégorie la plus C’est aussi une activité d’apprentissage
fréquente dans les 100 mots), les détermi- de l’écriture cursive.
nants, les conjonctions, les prépositions. Le Si l’enseignant.e juge que l’écriture des mots
contexte est donc important pour appréhen- n’est pas satisfaisante, il peut les écrire
der ces mots, d’où le choix de conduire cet au tableau :
apprentissage, plutôt, en étude de la langue. – en montrant comment former les lettres
Parmi les 100 mots les plus fréquents, et en insistant sur le sens de rotation de l’écri-
on trouve également des substantifs ture ;
et des verbes, regroupés sous leur forme infi- – en montrant comment lier les lettres ;
nitive. – en faisant compter le nombre de levées
La mémorisation des mots-outils est spécifi- de son marqueur ou de sa craie.
quement travaillée en classe. Des rituels sont Le mot « les » est écrit sans lever le crayon
très fréquemment proposés pour se remémo- comme le mot « des ».
rer ces mots.
16
Cent mots les plus fréquents de la langue française écrite, classés par ordre alphabétique
1. à (prép.) 25. elle-elles (pron.) 50. mer (subst.) 75. rien (pron.)
aller (verbe) en (prép.) mettre (verbe) sans (prép.)
alors (adv.) en (pron.) moi (pron.) savoir (verbe)
au (dét.) encore (adv.) mon – ma – mes (dét.) se (pron.)
5. aussi (adv.) et (conj.) ne (adv.) si (adv.)
autre-s (adj.) 30. être (verbe) 55. notre – nos (dét.) 80. si (conj.)
avec (prép.) faire (verbe) nous (pron.) son – sa – ses (dét.)
avoir (verbe) falloir (verbe) on (pron.) sous (prép.)
bien (adv.) femme (subst.) ou (conj.) sur (prép.)
10. ça (pron.) grand (adj.) où (pron.) te (pron.)
ce, ces, cet-te (dét.) 35. homme (subst.) 60. par (prép.) 85. temps (subst.)
ce, c’ (pron.) il, ils (pron.) parler (verbe) ton (dét.)
celui - ceux (pron.) je (pron.) pas (adv.) tout (adj.)
chose (subst.) jour (subst.) passer (verbe) tout (adv.)
15. comme (conj.) là (adv.) petit (adj.) tout (pron.)
dans (prép.) 40. le – la – l’ – les (dét.) 65. peu (adv.) 90. trouver (verbe)
de - des (dét.) le, la, l’, les (pron.) plus (adv.) tu (pron.)
de (prép.) leur – leurs (dét.) pour (prép.) un – une (dét.)
deux (dét.) lui, leur (pron.) pouvoir (verbe) venir (verbe)
20. devoir (verbe) main (subst.) prendre (verbe) vie (subst.)
dire (verbe) 45. mais (conj.) 70. quand (conj.) 95. voir (verbe)
donner (verbe) mari (subst.) que (conj.) votre – vos (dét.)
dont (pron.) me (pron.) que (pron.) vouloir (verbe)
du (dét.) même (adj.) quelque (dét.) vous (pron.)
même (adv.) qui (pron.) y (pron.)
100. yeux (subst.)
eduscol.education.fr, liste-mots-par-frequence.pdf
17
18
19
20
21
15/10/2020 17:14
Comment travailler
l’inférence au CP ?
La capacité à réaliser des inférences augmente avec l’âge
des élèves, cependant grand nombre de leurs connaissances
sont le résultat d’inférences faites sur leur environnement.
L’inférence peut être définie comme la capacité à induire ou
à déduire à partir d’un contexte, dans notre cas un texte lu.
N
ous reprenons, ci-dessous, le classement des inférences de J. Cunningham,
dans le but de mettre en évidence les types d’inférences qu’offre la lecture
d’un texte. En fonction de ces catégories, nous proposons une réponse péda-
gogique adaptée à des élèves de CP.
réponses fondées
réponses fondées sur le texte
sur les schémas
compréhension
compréhension littérale réponses créatives
inférentielle
Ces inférences sont sémantiquement Ces inférences sont le résultat Ces inférences sont liées à l’expérience
équivalentes et démontrées de déductions menées à partir du lecteur ainsi qu’à ses connaissances.
par le recours à la grammaire du texte.
Le lecteur peut opérer alors des liens
(substitution des reprises
Les Cheveux de Léontine, manuel d’intertextualité par exemple.
anaphoriques), la syntaxe
de lecture-compréhension, p. 58-59
ou la synonymie. Les lectures antérieures peuvent être
« Ce rideau séparait Léontine mobilisées. Certains élèves font des liens
Comment les personnages
des autres. » d’intertextualité qui leur sont propres.
sont-ils désignés
Ils peuvent convoqués des textes déjà
dans Les Cheveux de Léontine ? « Ce rideau » désigne les cheveux
lus, dans lesquels ils ont rencontré ces
de Léontine. Le choix de cette
Léontine : « elle » / « lui » / « la » thématiques : la solitude, la moquerie,
reprise par l’auteur peut exprimer
la rencontre, la naissance d’une amitié…
Olaf : « un garçon » / « il » / « lui » la solitude de Léontine, le fait qu’elle
« le fou » / « le poète » veut se cacher, la honte aussi qu’elle Les élèves mobilisent non seulement
pourrait ressentir. des connaissances acquises lors
Comment les cheveux
La construction de ce niveau de lectures antérieures mais aussi à partir
sont-ils désignés ?
de signification est importante d’expériences vécues.
Les cheveux : « ils » / « les » pour accéder à une interprétation
Pour cette catégorie d’inférences,
du texte lu.
Des activités sont proposées les échanges menés en classe dans le but
La construction du sens des pronoms
collectivement et individuellement de partager avec le plus grand nombre
personnels indéfinis (On/personne
dans le cahier de compréhen- une culture commune sont précieux.
ne) dans Les Cheveux de Léontine
sion pour prendre conscience Il est donc intéressant de proposer
résulte également d’inférences
qu’un référent peut être désigné des réseaux comprenant à la fois
de la part des élèves pour en
par plusieurs procédés : pronom, des textes narratifs et documentaires.
proposer une signification.
nom propre ou groupe nominal
Ces inférences sont travaillées
dans ce cas.
collectivement, et construites grâce
à des échanges menés en classe.
Inférences logiques, fondées sur le texte Inférences pragmatiques,
fondées sur les connaissances
Le lecteur s’appuie sur le texte pour déduire, par prise d’indices,
des éléments de compréhension. Ces éléments découlent du texte et sont Ces inférences sont le fruit d’inductions
vérifiables. Ces déductions sont nécessaires à une bonne compréhension. et sont particulières à quelques lecteurs
de la classe. Elles sont possiblement
vraies, mais non indispensables
à la compréhension du texte.
22
Les Cheveux de Léontine, Cocoli CP, manuel Le temps qu’il faisait, le bruit d’un camion, un problème
de lecture-compréhension, p. 36-59 de math, tout avec lui devenait musique. Les autres
Codage des reprises anaphorique : Léontine Olaf l’appelaient « le poète » ou « le fou ». Dès qu’il passait
Les autres élèves Les cheveux de Léontine près d’elle, Léontine sentait ses cheveux frémir.
Un soir où elle croisait Olaf dans le couloir de l’école,
Anaphores dont il est possible de proposer ses cheveux lui firent une longue caresse.
collectivement un ou des référent.s (act. d’interprétation) Ses yeux dévoilés fixèrent ceux du garçon, qui s’arrêta
Épisode 1 net de chanter. Léontine devint toute rouge.
Léontine était une petite fille très timide. Si timide
qu’elle se cachait dans ses cheveux. Elle n’aimait pas Épisode 4
son prénom. Les autres enfants souvent lui disaient Le visage de Léontine, que personne n’avait encore vu,
« Léontine la honte, Léontine la honte, Léontine hantait maintenant Olaf. Submergé, il resta longtemps
la honte ... » Son père était mort quand elle était toute silencieux. Incapable de fredonner quoi que ce soit. Il
petite. Si petite qu’elle ne s’en souvenait plus. ruminait une chanson. Cette chanson venait de très loin,
Sa mère lui disait toujours qu’elle avait les cheveux tout au fond de lui.
de son père. Alors Léontine ne les avait jam0ais coupés. Ce ne fut pas une chanson qui sortit, mais quelques
Ce rideau séparait Léontine des autres. mots : « Ton visage est trop doux pour rester caché. »
Cela les agaçait et parfois les rendait méchants. Après quoi, il s’enfuit en courant. Poussée par une force
qu’elle ne pouvait contenir, Léontine coupa ses
Épisode 2 cheveux. Dociles, ils la laissèrent agir. Quand ils furent
Un jour, un groupe de filles bouscula violemment à ses pieds, Léontine les vit ramper et se rouler en
Léontine. Elle trébucha, mais ses cheveux s’animèrent boule, comme des petits serpents qui rentrent au nid.
pour l’empêcher de heurter le sol. Léontine réalisa alors
que ses cheveux avaient leur vie propre. Épisode 5
Elle continuait à les coiffer comme avant, mais Le lendemain, après avoir pris sa respiration, Léontine
elle sentait bien qu’ils n’en faisaient qu’à leur tête. traversa la cour de l’école, à visage découvert.
Parfois même, ils la tiraient du lit pour aller regarder Seul Olaf la reconnut. Tous deux décidèrent d’aller
les lumières de la nuit. Chaque fois que Léontine sentait enterrer les cheveux le soir même, dans un lieu secret.
des petites secousses autour de sa tête, elle savait qu’il Pour l’occasion, Olaf inventa une chanson.
allait se passer quelque chose. Au début, c’était un peu Même courts, les cheveux de Léontine continuaient
gênant, mais bientôt elle se sentit plus forte. à bouger. Si on ne le savait pas, on pouvait juste penser
qu’une petite brise les animait. Plus rien désormais
Épisode 3 ne masquait son regard. Plus rien ne lui faisait peur,
Dans la classe d’à côté, il y avait un garçon qui et son prénom, à son oreille, était devenu une chanson.
l’intriguait. Il s’appelait Olaf et transformait tout en
chansons.
23
Les
SÉANCE 18 Les Cheveux SÉANCE 20
cheveux
L é o t iNe
de
N
DÉCOUVERTE DÉCOUVERTE
ÉPISODE 3 de Léontine ÉPISODE 4
LIVRE P. 50 À 55
le vocabulaire ? date :
Entoure le mot demandé. Écris-le.
rituel
SÉANCE 10 La vie SÉANCE 11
DÉCOUVERTE ET DÉCOUVERTE ET
STRUCTURATION Correction
de la forêt STRUCTURATION
À
LIVRE P. 26 ET 27
l’école maternelle,
date : l’élève a déve- Au CP, de nouvelles formes d’activités sont
loppé 1sonÉcrisvocabulaire
les mots en utilisanten parlant.
toutes les lettres. possibles pour enrichir le lexique. Elles
Dès son entrée 1 au laCP,
Colorie bulle il
des va être
deux personnages reposent
qui ont raison. sur l’utilisation de l’écrit, la néces-
1. Comprendre
la signification d’un mot 3
2 Qui suis-je ? Écris le nom de l’animal correspondant.
Associe les mots de même sens.
Associer ou rechercher
contenir retenir, calmer :
un mot 1.
docile obéissant :
Un synonyme, 2.
submergé qui ressent plein d’émotions :
une illustration ou
ruminer3. penser sans arrêt à quelque chose : Légender
une définition sont donnés.
4. une illustration
4 Que sais-tu d’Olaf ?
Les différentes
production d’écrit
STRUCTURATION
du désert du désert
une
ÉPISODE 1
le LIVRE P. 62 À 67 son vocabulaire.
date : Les mots sont recherchés
une dans le texte lu.
Entoure le mot demandé. Écris-le.
rituel
Bêtes DÉCOUVERTE
EPISODE 5
et utiliser la dérivation
LIVRE P. 22 À 24 Cet apprentissage développe simultanément
date : deux compétences : enrichissement
du vocabulaire et conscience orthographique.
Entoure le mot demandé. Écris-le.
rituel
P
our bien écrire, il faut : et le côté de la dernière articulation du
– être bien installé. Si c’est amusant majeur. L’index est posé dessus. Il est le seul
de mettre un pied sous les fesses ou doigt à être sur le dessus du stylo. Les deux
de se mettre à genoux sur la chaise, ce serait autres sont sur le côté. Le pouce ne doit pas
une erreur d’accepter ces positions au nom dépasser l’index.
de la liberté de l’enfant. Les pieds à plat
au sol, les épaules basses, le buste droit sans
raideur, les avant-bras en appui sur la table
et plus ou moins avancés. L’enfant peut ajus-
ter sa position en pianotant des deux mains
en même temps de bas en haut sur la table.
Extrait du Geste d’écriture,
C'est l’exercice des chenilles pressées du Éditions Hatier, 2016.
Geste d'écriture.
– orienter judicieusement le cahier. Une – connaitre et comprendre les sept formes
orientation judicieuse facilite le mouvement constitutives des lettres cursives et les rela-
des doigts : cahier légèrement incliné vers tions qui existent entre elles. Cela facilite
la droite pour le gaucher et légèrement la reconnaissance des lettres, donc la lecture
incliné vers la gauche pour le droitier. et leur écriture.
& étrécie
a 1 Repass
e
de suite vivement au cra
boucle
a a
la lettre yon
tracée en plusieurs fois
&
Un rond
bleu.
fermé
par une
petite étr
écie. 2 Contin
ue
Vérifie quela frise pour rep
érer
rond
tu places
bien ta maoù tu écriras.
in.
3 Recopi
e la lettre.
a
4 Reprod
uis
les enchai
avec des nements
&
déjà étu lettres
dié
en allant es
a
le en attaquer
haut à dro
ite. pont
ia
5 Recopi
e les mo
outils. ts
la plusieurs
fois
&
au crayon u.
vivement
a
ble
ta
a
e en
1 Repasse la lettre tracée
a
de suit
l r où tu écr
r repére in.
iras.
rouleau
6 Recopi ue la frise poun ta ma
e. 2 Contin que tu places bie
fermé Vérifie
Un rond ite étrécie.
par une
pet
la
7 Regard
e les dessin
s et écris
les lettres
qui manqu
ent. 3 Recopi
e la lettre.
a jambage dérivée secondaire :
bouclé jambage batoné
uis
page 12 4 Reprod hainements
les enc lettres
Cahier
1.indd
12
t avec des es
dié
déjà étu attaquer
en allant t à droite.
a
ia
hau
le en
outils.
les lettres
s et écris
e les dessin
7 Regard
03/01/2019
14:20
26 page 12
12
1.indd
Cahier
LA LETTRE i
Observer la lettre hatier-clic.fr/geste02
27
MO_Fascicule.indb 27
Partie_Dumont3.indd 2 15/10/2020
24/07/201917:14
17:30:26
LA LETTRE y
Observer la lettre hatier-clic.fr/geste02
● Raccourcissement du jambage
● Gonflement du jambage
LA LETTRE r
hatier-clic.fr/geste03
Observer la lettre
r
La lettre se compose d’une attaque de grande boucle, d’un pont
et d’un début d’étrécie.
&
Éviter les erreurs suivantes :
28
MO_Fascicule.indb 28 3
Partie_Dumont3.indd 15/10/202017:30:27
24/07/2019 17:14
LA LETTRE l
Observer la lettre hatier-clic.fr/geste04
● Rigidité du « dos »
LA LETTRE u
hatier-clic.fr/geste05
Observer la lettre
La lettre u se compose de deux étrécies.
&
Éviter les erreurs suivantes :
29
MO_Fascicule.indb
Partie_Dumont3.indd294 15/10/2020
24/07/2019 17:14
17:30:27
LA LETTRE p
Observer la lettre hatier-clic.fr/geste06
&
Éviter les erreurs suivantes :
LA LETTRE o
hatier-clic.fr/geste07
Observer la lettre
La lettre o se compose d’un rond et d’une attaque de grande boucle.
&
Éviter les erreurs suivantes :
30
MO_Fascicule.indb 305
Partie_Dumont3.indd 15/10/2020
24/07/2019 17:14
17:30:28
LA LETTRE e
Observer la lettre
La lettre e se compose d’une petite boucle.
● Transformation en petit l
● Gonflement
LA LETTRE t
Observer la lettre hatier-clic.fr/geste10
&
Éviter les erreurs suivantes :
● Oubli de la barre
31
MO_Fascicule.indb
Partie_Dumont3.indd316 15/10/2020
24/07/2019 17:14
17:30:29
LA LETTRE z
Observer la lettre hatier-clic.fr/geste22
&
Éviter les erreurs suivantes :
● Raccourcissement du jambage
● Attaque en carré
LA LETTRE m
Observer la lettre hatier-clic.fr/geste12
32
MO_Fascicule.indb 327
Partie_Dumont3.indd 15/10/2020
24/07/2019 17:14
17:30:30
LA LETTRE n
Observer la lettre hatier-clic.fr/geste13
LA LETTRE f
Observer la lettre hatier-clic.fr/geste15
&
Éviter les erreurs suivantes :
● Arrondissemen du dos
33
MO_Fascicule.indb
Partie_Dumont3.indd338 15/10/2020
24/07/2019 17:14
17:30:30
LA LETTRE v
Observer la lettre hatier-clic.fr/geste16
v
La lettre se compose d’un pont, d’une demi étrécie
et d’une attaque de grande boucle.
&
Éviter les erreurs suivantes :
LA LETTRE b
Observer la lettre hatier-clic.fr/geste18
b
La lettre se compose d’une grande boucle, d’une demi étrécie
et d’une attaque de grande boucle.
&
Éviter les erreurs suivantes :
34
MO_Fascicule.indb 349
Partie_Dumont3.indd 15/10/2020
24/07/2019 17:14
17:30:31
LA LETTRE d
Observer la lettre hatier-clic.fr/geste19
&
Éviter les erreurs suivantes :
LA LETTRE s
hatier-clic.fr/geste22
Observer la lettre
La lettre s se compose d’une attaque de grande boucle et d’un rouleau.
&
Éviter les erreurs suivantes :
● Grande ouverture
● Déformation en rond
35 35
MO_Fascicule.indb
Partie_Dumont3.indd3510 15/10/2020
24/07/2019 17:14
17:30:32
LA LETTRE c
Observer la lettre hatier-clic.fr/geste24
LA LETTRE q
Observer la lettre hatier-clic.fr/geste26
q
La lettre se compose d’un rond et d’un jambage bâtonné.
&
Éviter les erreurs suivantes :
● Raccourcissement du jambage
36 36
MO_Fascicule.indb 3611
Partie_Dumont3.indd 15/10/2020
24/07/2019 17:14
17:30:33
LA LETTRE k
Observer la lettre hatier-clic.fr/geste26
La lettre k
se compose d’une grande boucle, d’un rouleau, d’un pont
et d’une attaque d’étrécie.
&
Éviter les erreurs suivantes :
● Étroitesse de la boucle
LA LETTRE h
Observer la lettre hatier-clic.fr/geste28
La lettre h se compose d’une grande boucle, d’un pont et d’un début d’étrécie.
&
Éviter les erreurs suivantes :
MO_Fascicule.indb
Partie_Dumont3.indd3712 15/10/2020
24/07/2019 17:14
17:30:34
LA LETTRE j
Observer la lettre hatier-clic.fr/geste33
&
Éviter les erreurs suivantes :
● Raccourcissement du jambage
● Attaque arrondie
LA LETTRE g
Observer la lettre hatier-clic.fr/geste32
● Raccourcissement du jambage
38
MO_Fascicule.indb 3813
Partie_Dumont3.indd 15/10/2020
24/07/2019 17:14
17:35:19
Mise en œuvre du code
◆ Période 1 .......................................................... 40
39
Matériel
• L’alphabet collectif.
• Les cartes prénoms en écriture script (format A5).
• Les photographies des élèves (format A5).
• Prévoir de vidéo-projeter la page 8 du manuel.
Au CP, l’élève doit mémoriser 67 formes graphiques différentes pour lire (lettres en script, cursives, majuscules). En début d’année,
l’alphabet est affiché dans la classe, au-dessus du tableau, dans ces trois écritures. Il est nécessaire que les élèves connaissent
au moins les 17 lettres en bleu pour travailler rapidement l’encodage et le décodage de syllabes ou de mots composés
de correspondances phonèmes-graphèmes simples.
À télécharger gratuitement sur : www.editions-hatier.fr
écritures A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
script a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z
écriture
cursive a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t uvw x y z
Recommandations pour l’écriture des prénoms sur les cartes prénoms :
– les cartes sont de longueur identique ;
– les digrammes sont codés en couleur, les lettres muettes grisées ;
– les prénoms sont écrits en script, les lettres sont suffisamment espacées.
40
41
Matériel
• L’alphabet collectif accroché au-dessus du tableau.
• Cahier de code p. 7, Je rentre au CP.
• Prévoir de vidéo-projeter la page 9 du manuel.
42
Au début de l’activité, il est important de préciser qu’avant d’entourer, il faut trouver la lettre
demandée, puis l’entourer.
À la fin de l’activité, notamment pour les élèves en difficulté, il est important de faire reformuler
ce qui a été fait : les élèves en difficulté auront tendance à dire qu’il fallait entourer alors que
d’autres pourront dire qu’il s’agissait de trouver des lettres dans un alphabet.
Le choix de l’ardoise
Pour des raisons économiques, écologiques et pratiques, nous recommandons l’utilisation
de la craie et de l’ardoise plutôt que celle du feutre effaçable et de l’ardoise synthétique.
Le feutre, outre le fait qu’il s’use très vite, a tendance à glisser alors que la craie offre des qualités
de résistance qui favorisent un meilleur contrôle du geste graphique.
43
Matériel
• L’alphabet collectif affiché dans la classe.
• Les photos des élèves sur des cartes de format A5.
• Les 6 cartes voyelles en écriture script (format A5).
• L’affiche des 6 voyelles (cf. Phase 1).
IDENTIFIER
• Le LE p.
cahier de code PHONÈME
8. [a]
Pour clore l’activité, l’enseignant.e fait verbaliser ce que tous ces prénoms ont en
commun : le son A.
44
Lors de l’écriture des lettres sur l’ardoise, veiller à la tenue de la craie ou du feutre (tenu de façon
à ce que les élèves en voient l’extrémité), à la façon de former la lettre ainsi qu’au sens de rotation
de l’écriture.
• À l’issue de l’activité, introduire l’affiche des voyelles. Elle sera accrochée
et constituera un référent consultable à tout moment.
A a O o
E e i U u Y y
Rappel : les élèves qui éprouvent des difficultés de graphisme à former les lettres doivent être
face au tableau.
45
• Cahier de code p. 8 u Identifier le jour de la séance, apprendre à mémoriser l’orthographe des mots
Cf. étape 2, phase 3.
• Rituel u Identifier des lettres dans un alphabet, utiliser un outil
de référence : l’alphabet
Les lettres sont choisies parmi les 17 en bleu dans l’alphabet collectif.
Faire entourer sur la fiche :
– en bleu, les lettres : a, j et r,
– en rouge, les lettres : s, i et m,
– en vert, les lettres : f, o et u.
Au début de l’activité, il est important de préciser qu’avant d’entourer, il faut trouver la lettre
demandée, puis l’entourer.
À la fin de l’activité, notamment pour les élèves en difficulté, il est important de faire reformuler
ce qui a été fait : les élèves en difficulté auront tendance à dire qu’il fallait entourer alors que
d’autres pourront dire qu’il s’agissait de trouver des lettres dans un alphabet.
• Act. 1 u Classer des mots selon un critère phonologique :
identifier le phonème [a]
Avant de commencer l’activité, faire verbaliser les mots-étiquettes plusieurs fois,
notamment pour les élèves ayant des difficultés de prononciation
ou de vocabulaire :
avion, vélo, ours, quatre, robot, lapin, dragon.
Une correction collective sera proposée en début de séance suivante.
• Act. 2 u Reproduire une forme, une lettre
46
Matériel
• L’alphabet collectif affiché dans la classe.
• Les photos des élèves sur des cartes de format A5.
• Les 6 cartes voyelles en écriture script (format A5).
• Les étiquettes agrandies de l’activité 1, cahier de code p. 8.
• Le manuel p. 10.
Cet exercice a pour but de s’assurer que les élèves savent nommer les lettres.
À l’entrée au CP, des élèves peuvent réciter la « comptine alphabétique » sans y associer
les formes graphiques correspondantes.
• 6 cartes voyelles en écriture • Nommer les 6 voyelles.
script – De mémoire, un élève dit les 6 voyelles de l’alphabet.
• Tableau – Montrer une voyelle écrite sur une carte, la cacher, la faire nommer.
• Ardoise
– Écrire les voyelles sur l’ardoise (cf. étape 3, phase 1).
A comme dans A
47
Rappeler que l’on écrit en écriture cursive et que l’on lit en écriture script.
• Modèle d’écriture u Maitriser le geste graphique
hatier-clic.fr/geste01 Écrire la lettre a
lettre (voir vidéo).
• Ardoise a
Conseils d’écriture : Observer la formation de la lettre , expliquer qu’il faut
d’abord faire un rond fermé qui se termine par une étrécie (repasser sur le trait) :
point de départ, sens de rotation, monstration au tableau, … (cf. p. 27).
48
Matériel
• L’alphabet collectif affiché dans la classe.
• Les 6 cartes voyelles + 3 cartes consonnes (d, l, t) en écriture script (format A5).
• Le cahier de code p. 9.
• Le manuel p. 10.
49
différenciation
Les élèves peuvent compléter l’alphabet en écriture script s’ils ne sont pas capables
d’écrire les lettres en cursive.
• Act. 1 u Identifier le nombre de syllabes dans un mot,
placer le phonème [a] dans un mot segmenté en syllabes
• L’enseignant.e trace au tableau 2 syllabes pour le mot radis, puis indique
où se situe le son A en écrivant la lettre a à la fin de la première syllabe.
a
• Pour chacun des mots, l’enseignant.e énonce le mot, les élèves tracent autant
d’arcs que de syllabes, puis placent en le codant avec la lettre a ou montrent
la syllabe sur leur manuel.
• À chaque mot, une correction est proposée au tableau, l’enseignant.e fait
expliquer ou explique où est placé le son A . « Dans le mot radis, le son A
est dans la première syllabe. Le son A est à la fin de la première syllabe. »
Cette activité peut être prolongée avec des mots que les élèves auront trouvés.
Dans un premier temps, les élèves placeront le son dans la syllabe. Dans un second temps,
variable en fonction des capacités de chacun, l’élève sera progressivement conduit à placer
le son dans la syllabe.
différenciation
• Act. 2
Pour les élèves peu autonomes, dire le mot, ils le répètent en le scandant et
en tapant dans les mains. Ils tracent ensuite autant d’arcs que de syllabes et placent
• Act. 3 le son A à l’aide d’un point.
u Identifier différentes graphies d’une même lettre
• Act. 2 Demander aux élèves de préparer 3 crayons de couleur différente.
u Connaitre l’ordre des lettres de l’alphabet
• Act. 3
50
Matériel
• L’alphabet collectif affiché dans la classe.
• Les photos des élèves sur des cartes de format A5.
• Les 6 cartes voyelles + 3 cartes consonnes (d, l, t) en écriture script (format A5).
• Le cahier de code p. 10.
Pour clore l’activité, l’enseignant.e fait verbaliser ce que tous ces prénoms ont en
commun : le son .
• Alphabet collectif affiché u Connaitre l’ordre des lettres de l’alphabet
dans la classe
• Montrer les lettres dans l’ordre alphabétique ; les élèves nomment les lettres.
• Montrer les lettres en sautant une lettre sur deux et en partant de la fin.
51
Lors de l’écriture des lettres sur l’ardoise, veiller à la tenue de la craie ou du feutre (tenu de façon
à ce que les élèves en voient l’extrémité), à la façon de former la lettre ainsi qu’au sens de rotation
de l’écriture.
Les élèves qui éprouvent des difficultés à former les lettres doivent être installés face au tableau.
52
Matériel
• L’alphabet collectif affiché dans la classe.
• Les photos des élèves sur des cartes de format A5.
• Les 6 cartes voyelles + 3 cartes consonnes (d, l, t) en écriture script (format A5).
• Les étiquettes agrandies de l’activité 1, cahier de code p. 10.
• Le manuel p. 11.
comme dans
6
Faire justifier chaque réponse en plaçant le phonème [i] dans le mot : un élève
vient au tableau et trace autant d’arcs que de syllabes, puis place le son
(cf. activité sur les prénoms, étape 3, phase 1).
Le classement peut être poursuivi avec des élèves dont le prénom comporte
le phonème [i]. Les photos seront ajoutées au classement du tableau.
• Pour clore l’activité, demander à nouveau ce que les 4 mots regroupés avec ile
ont en commun.
53
Rappeler que l’on écrit en écriture cursive et que l’on lit en écriture script (cf. étape 1, phase 2).
• Modèle d’écriture u Maitriser le geste graphique
hatier-clic.fr/geste02
Écrire les lettres eti y(voir vidéo).
i
• Ardoise, tableau
Conseils d’écriture : observer la formation de la lettre , expliquer
qu’il faut faire une étrécie (repasser sur le trait) : point de départ, sens de rotation,
monstration au tableau, … (cf. p. 27-28).
54
Matériel
• L’alphabet collectif affiché dans la classe.
• Les 6 cartes voyelles + 7 cartes consonnes (d, l, t + m, n, r, s) en écriture script
(format A5).
• Le cahier de code p. 11.
• Le manuel p. 11.
55
différenciation
Les élèves peuvent compléter l’alphabet en écriture script s’ils ne sont pas capables
d’écrire les lettres en cursive.
• Act. 1
u Identifier le nombre de syllabes dans un mot,
placer le phonème [i] dans un mot segmenté en syllabes
L’enseignant.e trace au tableau 2 syllabes pour
i
le mot fourmi, puis montre
où le son se situe en écrivant
la lettre i à la fin de la première syllabe.
Pour chacun des mots, l’enseignant.e énonce le mot, les élèves tracent autant
d’arcs que de syllabes, puis placent le son en le codant avec un point.
À chaque mot, une correction est proposée au tableau, l’enseignant.e fait expliquer
56
Matériel
• L’alphabet collectif affiché dans la classe.
• Les 6 cartes voyelles + 7 cartes consonnes (d, l, t + m, n, r, s) en écriture script
(format A5).
• Une dizaine de photos d’élèves affichées au tableau.
• Le cahier de code p. 12.
• Les étiquettes agrandies de l’activité 1, cahier de code p. 12.
57
Qu’est-ce que l’élève doit savoir pour connaitre les correspondances phonographiques ?
Qu’est-ce que l’enseignant.e dit pour expliquer ces relations ?
À chaque leçon, l’élève découvre une correspondance entre un phonème et la/les graphies
correspondantes.
La correspondance graphophonétique la plus fréquente est d’abord présentée à l’élève. Une
indication complémentaire est également proposée ; notamment, lorsque le phonème étudié
a plusieurs graphies possibles.
Les graphies indiquées ont été choisis en raison de leur fréquence. Ces choix ont été établis grâce
à Manulex (Liliane Sprenger-Charolles). Des tableaux récapitulatifs pour les phonèmes vocaliques
et consonantiques sont disponibles à la fin du guide pédagogique (cf. p. 240 à 244). Ces indications
permettent de hiérarchiser les correspondances phonographiques en fonction de leur fréquence
et sont précieuses, notamment pour les élèves en difficulté, car elles permettent d’objectiver
des priorités.
Présentation au tableau :
• Pour clore l’activité, demander ce que les prénoms accrochés au tableau ont
en commun : le son R.
58
différenciation
Les élèves peuvent compléter l’alphabet en écriture script s’ils ne sont pas capables
d’écrire les lettres en cursive.
• Act. 1 u Classer des mots : identifier le phonème [R]
Avant de commencer l’activité, l’enseignant.e fait verbaliser les mots plusieurs
fois, notamment pour les élèves ayant des difficultés de prononciation
ou de vocabulaire.
• Act. 2 r
u Reproduire la lettre , la syllabe i
u Identifier différentes graphies des lettres r, m, n, c
• Act. 3
Demander aux élèves de préparer 4 crayons de couleur différente.
R comme dans R
• Pour l’activité, demander aux élèves ce que les mots de la colonne gauche ont
en commun : le son R.
59
Matériel
• L’alphabet collectif affiché dans la classe.
• Les 6 cartes voyelles + 7 cartes consonnes (d, l, m, n, r, s, t) en écriture script
(format 5).
• L’affiche avec les 6 syllabes, cf. phase 2.
• Le cahier de code p. 13
• Manuel, pages d’ouverture, • Inversement, l’enseignant.e ou un élève nomme une lettre, les élèves la pointent
alphabet sur leur alphabet : une seule possibilité grâce à la remobilisation du vocabulaire
• L’alphabet collectif. script-cursive/minuscule-majuscule :
– « Placez l’index sous la lettre r en écriture minuscule cursive. »
– « Placez l’index sous la lettre y en écriture majuscule script. »
– « Placez l’index sous la lettre t en écriture minuscule script. »
–…
Chaque proposition est validée sur l’alphabet collectif.
ra ri
ar ir
60
Les élèves identifient le son R et le placent dans les arcs sur le cahier.
L’enseignant.e valide au tableau.
• Act. 2 u Identifier la syllabe d’attaque d’un mot
• Act.3 u Copier le mot ra
Technique de classe : les bénéfices de l’encodage
Faire transcrire des syllabes ou des mots sur l’ardoise est un dispositif
efficace et structurant :
L’enseignant.e identifie rapidement les erreurs liées soit au geste
Phase 5 : différenciation
I individuelle I 15 min
• Act. photocopiable u Associer un mot à son illustration
à télécharger sur
www.editions-hatier.fr
61
Matériel
• L’alphabet collectif affiché dans la classe.
• Les 6 cartes voyelles + 11 cartes consonnes (d, l, m, n, r, s, t + b, f, j, p)
en écriture script (format A5).
• Les étiquettes agrandies de l’activité 1 du cahier de code p. 14.
• Le cahier de code p. 14.
• Les affiches des 12 syllabes (cf. phase 5).
• Le manuel p. 13.
62
ra ri la li lar
ar ir al il lir
des réponses : « C’est al parce que j’entends d’abord le son A puis le son L
qui est à la fin. »
63
Matériel
• Les 6 cartes voyelles + 11 cartes consonnes (d, l, s, m, n, r, t + b, f, j, p)
en écriture script (format A5).
• Le manuel p. 13.
• Le cahier de code p. 15.
• Manuel, pages d’ouverture, Lors de la reconnaissance de lettres, proposer une lecture flash des lettres. La carte,
alphabet est retournée rapidement ; les élèves n’ont qu’un très court instant pour identifier
• L’alphabet collectif la lettre.
• Tableau
• Ardoise • Inversement, l’enseignant.e ou un élève nomme une lettre, les élèves la pointent
sur leur alphabet : une seule possibilité grâce à l’utilisation du vocabulaire script-
cursive/minuscule-majuscule. Cf. étape 11, phase 1.
Les élèves s’entrainent sur leur ardoise pour écrire la lettre l puis les syllabes
64
65
Matériel
• L’alphabet collectif affiché dans la classe.
• Les 6 cartes voyelles + 11 cartes consonnes (d, l, s + m, n, r, t + b, f, j, p) en
écriture script (format A5).
• Une dizaine de photos d’élèves affichées au tableau dont les prénoms
contiennent le phonème [y].
• Les étiquettes agrandies de l’activité 1, cahier de code p. 16.
• Le manuel p. 14.
• Le cahier de code p. 16.
• Les affiches avec les 17 syllabes, cf. phase 6.
La réforme de l’orthographe fait quasiment disparaitre la graphie û. Elle reste maintenue pour
les adjectifs masculins singuliers dû, sûr, mûr pour sa fonction distinctive.
Elle est également conservée dans la terminaison des verbes au passé simple (nous fûmes) et
du subjonctif (qu’il eût voulu). Flute, gouter, bruler, aout... s’écrivent sans accent circonflexe.
66
• Pour clore l’activité, demander ce que les prénoms accrochés au tableau ont
en commun : le son U.
*Épeler : c’est une activité métalinguistique qui permet non seulement de valider l’orthographe
d’un mot, d’une syllabe mais aussi de consolider la connaissance des lettres.
67
ra ri al il ru lu
ar ir lar lir ul ur
68
Matériel
• Les 6 cartes voyelles + 12 cartes consonnes (b, d, f, j, l, m, n, p, r, s, t, v) en
écriture script (format A5).
• Le cahier de code p. 17.
• Le manuel p. 14 et 15.
69
u lu li r r
• Ardoise
Écrire des syllabes sous la dictée : , , , , .
Les élèves écrivent les syllabes demandées ; pour s’aider, les élèves ont le manuel
ouvert sur leur table.
différenciation
Pour les élèves ayant du mal à encoder, l’enseignant.e fait pointer la syllabe
à encoder.
70
Matériel
• L’alphabet collectif affiché dans la classe.
• Les 6 cartes voyelles + 12 cartes consonnes (b, d, f, j, l, m, n, p, r, s, t, v)
en écriture script (format A5).
• Une dizaine de photos d’élèves affichées au tableau.
• Les étiquettes agrandies de l’activité 1, cahier du code p. 18.
• Le cahier de code p. 18.
• Le manuel p. 16.
• Les affiches avec les 24 syllabes, cf. phase 5.
71
ra ri la li lar ru lu
ar ir al il lir ul ur
• Ardoise Lire les syllabes, faire identifier des syllabes, puis les écrire sur l’ardoise.
La syllabe voyelle + p est très rare en français, pour cette raison
nous recommandons de ne pas la travailler. En revanche, la combinaison
p + voyelle + l/r est fréquente.
Une correction est systématiquement proposée, en portant aussi une attention
au geste d’écriture.
72
Matériel
• Les 6 cartes voyelles + 12 cartes consonnes (b, d, f, j, l, m, n, p, r, s, t, v)
en écriture script (format A5).
• Le cahier de code p. 19.
• Le manuel p. 16 et 17.
73
*Épeler : c’est une activité métalinguistique qui permet non seulement de valider l’orthographe
d’un mot, d’une syllabe mais aussi de consolider la connaissance des lettres.
• Act. 1 u Identifier le nombre de syllabes orales dans un mot,
placer le phonème [p] dans un mot
• Act. 2 Les mots sont énoncés collectivement.
u Identifier la syllabe d’attaque d’un mot
• Act. 3
Les mots sont énoncés collectivement : punaise, parasol, pile, palmier, parfum,
plateau.
u Écrire le mot référent e
Le crayon est levé à la fin du mot pour placer le point sur la lettre i.
74
Matériel
• L’alphabet collectif affiché dans la classe.
• Les 6 cartes voyelles + 12 cartes consonnes (b, d, f, j, l, m, n, p, r, s, t, v)
en écriture script (format A5).
• Les étiquettes agrandies de l’activité 1 fiche 14.
• Le cahier de code p. 20.
• Les 4 affiches avec les 31 syllabes, cf. phase 5.
• Le manuel p. 18.
75
ra ri la li lar ru lu ro lo
ar ir al il lir ul ur ol or
• Ardoise Lire les syllabes, faire identifier des syllabes, puis les écrire sur l’ardoise.
Une correction est systématiquement proposée, en portant aussi une attention
au geste d’écriture.
76
Matériel
• Les 6 cartes voyelles + 12 cartes consonnes (b, d, f, j, l, m, n, p, r, s, t, v)
en écriture script (format A5).
• Le cahier de code p. 21.
• Le manuel p. 18 et 19.
• L’activité photocopiable de différenciation (phase 4) (matériel).
77
78
Matériel
• Le manuel p. 20 et 21.
• Le cahier de code p. 22.
• L’étude grammaticale de la classe des noms est abordée pour la première fois. À ce stade de l’apprentissage,
nous proposons de manipuler 4 déterminants pour faire prendre conscience que le nom a pour particularité
d’accepter plusieurs déterminants. L’élève sait que l’on peut dire un stylo ou le stylo, une statue ou la statue
par exemple. Quatre déterminants (un, une, le, la) seront donc manipulés pour prendre conscience que
le déterminant un peut être remplacé par le déterminant le devant le nom masculin. Idem pour une et la.
Cette manipulation sera utilisée pour reconnaitre un nom : dès lors que l’on peut placer l’une des deux paires
de déterminants un/le ou une/la devant un mot, alors ce mot est presque toujours un nom.
Il est toujours possible de proposer plusieurs déterminants devant un nom.
Nous privilégions l’apprentissage de cette classe grammaticale par le recours à cette manipulation. Elle
nous parait en effet plus simple. Au CP, les élèves ont une conscience grammaticale qui leur permet de juger
la correction des unités sémantiques suivantes : ils sont capables d’accepter un livre mais pas un lire, ou
un gouter, un repas mais pas un manger, …
• La manipulation dite « de remplacement du déterminant » permet ainsi de s’affranchir de définitions
contenant des écueils. Elles sont en effet réductrices et difficiles à conceptualiser pour un élève de CP. Des
auteurs proposent d’aborder cette notion en expliquant que le nom peut désigner une personne, un animal ou
un objet, voire un lieu. Cette explication est partiellement vraie parce que réductrice.
De façon générale, aborder cette notion en recourant à une définition n’aide que partiellement les élèves
à repérer correctement le nom.
• La manipulation permet ainsi :
– de définir la notion étudiée tout en faisant une utilisation minimale de la métalangue. La métalangue est
utilisée à l’issue de la manipulation et sert à nommer la classe grammaticale étudiée : « devant un nom, je peux
ajouter le mot-outil un ou une » ;
– d’identifier la classe grammaticale du nom dans une plus grande acceptation ;
– de rendre plus explicite l’apprentissage de la catégorie des noms en utilisant des manipulations que
les élèves maitrisent déjà.
• Sur le plan métalinguistique, nous utiliserons 2 termes pour faire les manipulations : le terme générique
mots-outils (plutôt que déterminants) pour indiquer qu’il s’agit de mots souvent monosyllabiques, très
fréquents, dont il faut avoir mémorisé l’écriture, et le terme nom.
Plutôt que pluriel qui implique d’utiliser singulier, nous préférons dire aux élèves que :
– certains mots-outils indiquent qu’il n’y en a qu’un seul ;
– alors que d’autres indiquent qu’il y en a plusieurs.
• Cette manipulation repose sur la maitrise de la langue orale d’un élève de CP. Les élèves savent en effet que
l’on peut dire un repas, un gouter, une récréation, une course mais pas un/une manger, un/une courir, un/
une vite, un/une écrire, …
79
80
le …
n
• Une mise en commun sera réalisée pour clore cette activité.
Les propositions seront écrites au tableau.
• Affichage u Construire un affichage pour conclure la séance
le l
n e
81
Matériel
• Le jeu de Memory.
• Le manuel p. 22 et 23.
le mot demandé.
Il / elle demande d’en mémoriser l’écriture (les lettres sont épelées), puis
82
vivement de mettre en œuvre des binômes de lecture. Tous les élèves sont
ainsi enrôlés dans l’activité de lecture, ce qui augmente considérablement
le temps d’entrainement de chacun.
Travailler en binôme constitue un apprentissage puisque l’enseignant.e
délègue en partie sa compétence. Ce dispositif exige donc d’être explicité,
de faire des bilans, d’échanger avec les élèves pour répondre à leur difficulté
et les réguler.
Il est nécessaire d’expliciter le rôle de chacun dans un binôme, le tuteur
et le tutoré :
– en cas de difficulté, le tuteur peut rappeler une correspondance
phonographique oubliée ;
– les erreurs sont systématiquement corrigées ;
– en cas d’hésitation du lecteur, le tuteur ne donne pas immédiatement
la solution. Il laisse son partenaire tâtonner, se corriger, voire se tromper.
En cas d’impossibilité à lire ou corriger l’erreur, le tuteur intervient pour
proposer la solution.
Ce dispositif, lorsqu’il est régulièrement mis en œuvre, accroit
COMPRÉHENSION
• Faire repérer les personnages, leur prénom : Paolo et Lulu.
• Faire remarquer que l’écriture des prénoms commence par une majuscule.
ÉTUDE DE LA LANGUE
Faire compter le nombre de points, expliquer qu’à chaque point correspond
une phrase. Relire les phrases en changeant de lecteurs à chaque nouvelle phrase.
ÉTAPE 22
• Manuel p. 22, act. 3 et 4 u Réécrire des mots, des syllabes
• Ardoise u Mémoriser l’écriture de mots, difficulté à définir en fonction des élèves
• Mots écrits sur les étiquettes
en script, lettres espacées • Les mots précédemment travaillés (phase 1, act. 4 de cette étape) seront
à nouveau proposés. Le mot est montré en écriture script, les lettres muettes
pointées, les digrammes explicités.
• Le mot est caché, l’élève doit alors l’écrire de mémoire sur son ardoise.
• Jeu de Memory u Connaitre les lettres : savoir les nommer et les écrire (18 lettres)
• Ardoise
• Automatisation de la reconnaissance et de l’écriture : un jeu de Memory peut
être proposé pour ces 18 lettres).
• Dictée : écrire des lettres, choisies parmi les 18 déjà travaillées.
a b c d e f g h i j k l m
n o p q r s t u v w x y z
84
Matériel
• Le manuel p. 22 et 23.
• Le cahier de code p. 23.
• L'activité photocopiable de différenciation (phase 3) (matériel).
1. e 2. r 3. l 4. e 5. u 6. r
Syllabes complexes (identifier 3 phonèmes dans une syllabe, puis les transcrire) :
85
86
Matériel
• Le manuel p. 24 et 25.
• Le cahier de code p. 23.
le mot demandé.
Il / elle demande d’en mémoriser l’écriture (les lettres sont épelées), puis
87
88
ÉTAPE 24
• Manuel p. 24, act. 3 et 4 u Réécrire des mots, des syllabes
• Ardoise u Mémoriser l’écriture de mots, difficulté à définir en fonction des élèves
• Jeu de Memory u Connaitre les lettres : savoir les nommer et les écrire
• Ardoise (18 lettres précédemment travaillées, en priorité)
89
Matériel
• Le manuel p. 24 et 25.
• Le cahier de code p. 25.
• Les activités photocopiables de différenciation (phase 4) (matériel).
90
Matériel
• Le DÉCOUVRIR
manuel p. 26 etLA27. CORRESPONDANCE [t]: T, TÉTÉ
• Le DISTINGUER [t]/[d
cahier de code p. 26.
• La fiche pour la production d’écrit (phase 1) (matériel).
• Act. 1 et 2 u Identifier un son commun pour un groupe de mots donnés, trouver des mots
comprenant le phonème [t]
table, bâton, tortue, fantôme, château, brouette
• Act. 3 u Décoder des syllabes
• Act. 4 u Lire des mots aux graphies proches,
apprendre à mémoriser l’écriture de mots
Cf. étape 22, phase 1 pour la mise en œuvre.
L’enseignant.e, à l’issue de la lecture, peut faire identifier et mémoriser des mots :
un tas, une tarte, une partie + le mot référent tortue.
L’enseignant.e rappellera l’importance des lettres muettes finales.
• Act. 5 u Lire un court texte
Cf. étape 22, phase 1 pour la mise en œuvre.
porte .
porte .
porte un / une .
91
1. e 2. l 3. ro 4. u 5. l 6. r
Syllabes complexes (identifier 3 phonèmes dans une syllabe, puis les transcrire) :
92
93
loup . à Un Une
Des élèves lisent les mots dans l’ordre affiché. L’enseignant.e pose la question
du sens.
• Les élèves font des propositions pour construire des phrases en utilisant
uniquement les mots accrochés au tableau.
Un élève énonce une phrase, un autre vient la construire au tableau.
94
différenciation
u Proposer les étiquettes :
– pour les élèves qui ont du mal à écrire
tortue rat. La le porte
– pour les élèves qui ont du mal à lire
La tortue le rat. porte
Nommer les 3 mots à 2 reprises : un trou, le pirate, une toupie.
• Act. 3 COMPRÉHENSION u Construire une phrase, l’écrire, l’illustrer
Rappeler que tous les mots doivent être utilisés pour construire la phrase.
différenciation
u Proposer un jeu d’étiquettes à coller dans le fichier pour les élèves qui ont
besoin de manipuler ou pour ceux qui ont du mal à écrire.
95
Le phonème [e] est très fréquent. Il s’écrit dans la très grande majorité des cas :
– é (82 %) ; – er (13 %) ; – ez (5 %).
L’étude de ces graphèmes est complexe à organiser, en raison :
– de la multitude des graphies possibles : é, er, ez ;
– des différences de prononciation possible [e] ou [”].
Le graphème er est placé en fin de mot (chercher, percer, berner, …).
Quelques mots échappent à cette règle comme la mer, le fer, amer.
96
97
et un épée
Des élèves lisent les mots dans l’ordre affiché. L’enseignant.e pose la question du
sens.
• Les élèves font des propositions pour construire la phrase en utilisant tous
les mots et le point. Cette activité peut prendre la forme d’un défi, proposé
à la classe.
• Un élève énonce une phrase, un autre vient la construire au tableau.
Technique de classe : statut de l’erreur
En cas d’erreur, il est important de laisser l’erreur se produire jusqu’à la fin,
c’est la relecture de la phrase qui pourra faire apparaitre un problème de sens
et/ou de syntaxe. Les élèves interagiront ensuite pour corriger l’erreur
(ponctuation, erreur liée à un oubli de mot ou à un mot mal placé).
Il y a quatre possibilités sur le plan syntaxique, mais seulement deux si tous les mots sont
utilisés.
Lolita a une épée.
Lolita a un tutu.
Lolita a une épée et un tutu. OU Lolita a un tutu et une épée.
98
99
Matériel
• Le manuel de code p. 30 et 31
en passant d’une
➞ lire avec expression
en passant d’une
lecture où l’élève butte lecture mot à mot à lecture monotone à une
sur des mots lus à une une lecture par groupe lecture où l’expression
lecture automatisée des de mots qui se fait en est dictée par les
mots prenant des indices variations naturelles
syntaxiques ou de sens de langue.
● Pourquoi est-il important qu’un élève s’entraine à lire de manière fluide un texte ?
L’objectif d’un lecteur est de comprendre un texte. Un apprenti lecteur mobilise une grande part
de son activité cognitive à identifier les mots qu’il lit, ce qui laisse moins de place pour comprendre
le texte lu.
En travaillant la rapidité de lecture, l’enseignant.e aide à systématiser la reconnaissance des mots
et donc à permettre à l’élève de mieux comprendre le texte lu.
100
n
tio on
fica ati
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Ide mots ion nti ots n
ns
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des e Id s m hen
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m
Co
Nous utilisons les critères d’évaluation développés par Jocelyne GIASSON (La Lecture, Apprentissage
et difficultés, De Boeck, 2012) pour déterminer le niveau de l’élève en fluence.
Tableau 29.4 La grille d’évaluation de la qualité de la lecture orale
Niveau Comportement de l’élève
L’élève lit principalement mot à mot. À l’occasion, il peut lire des groupes de deux ou trois
1 mots, mais ces regroupements sont rares ou ne respectent pas la syntaxe de la phrase.
L’élève lit sans aucune expression.
L’élève lit principalement par groupes de deux mots, en faisant parfois des regroupements
de trois ou quatre mots. On note, à l’occasion, une lecture mot à mot. Le découpage
2
en groupes de mots peut sembler maladroit et inapproprié dans le contexte global
de la phrase ou du texte. Seule une petite partie du texte est lue avec expression.
L’élève lit surtout par groupes de trois ou quatre mots. On peut noter, à l’occasion,
quelques regroupements plus petits. Dans l’ensemble, le découpage en groupes de mots
3
semble approprié et respecte la syntaxe du texte. L’élève essaie de lire avec expression,
mais ne réussit que dans une certaine mesure.
L’élève lit essentiellement par groupes de mots signifiants. Bien qu’on puisse observer
certaines répétitions ou déviations par rapport au texte, elles n’ont pas d’incidence sur
4
l’ensemble de la lecture. La syntaxe du texte est toujours respectée et la plus grande partie
est lue avec expression.
101
Matériel
• Le manuel p. 32 et 33.
• Le cahier de code p. 30.
Au cours des 4 étapes à venir, nous étudierons les deux correspondances phonographiques [m] : m,
mm et [n] : n, nn. Elles ne présentent pas de difficulté.
En raison de la proximité phonétique de ces deux phonèmes, nous proposons de les étudier de façon
contrastive. Cette opposition renforce la perception de chacun des phonèmes.
m mu m
• Modèle d'écriture
• Les élèves observent la formation des lettres (voir vidéo) : , , ,
e mo.
hatier-clic.fr/geste12
• Ardoise L’enseignant.e explique, au tableau, la formation des ponts en
indiquant leur nombre ainsi que la boucle finale pour accrocher la lettre suivante.
102
Choix possible : 1. t 2. l 3. d 4. p 5. m 6. b 7. d 8. q
Lors de la correction, veiller à repérer les confusions liées :
– à la prononciation t/d – p/b ;
– à la graphie b/d – p/q.
• Act. 1 u Identifier des mots comprenant le phonème [m]
Avant de faire l’activité, dire les mots deux fois : moto, fourmi, lune, plume, nez,
micro, tomate, main.
• Act. 2 u Geste graphique : copier une lettre, un mot
• Act. 3 u Identifier différentes graphies des lettres m, n, w, u
• Act. 4 différenciation
u Identifier des mots comprenant le phonème étudié, les copier,
identifier la correspondance graphophonétique étudiée
103
Matériel
• Le cahier de code p. 31.
• Le manuel p. 32 et 33.
• Les mots écrits sur les étiquettes (phase 1)
• Les activités photocopiables de différenciation (phase 4) (matériel).
104
105
Matériel
• Le cahier de code p. 32.
• Le manuel p. 34 et 35.
• Act. 1 et 2 u Identifier un son commun pour un groupe de mots donnés, trouver des mots
comprenant le phonème [n]
• Act. 3 u Décoder des syllabes
• Act. 4 u Lire des mots aux graphies proches,
apprendre à mémoriser l’écriture de mots
Cf. étape 22, phase 1 pour la mise en œuvre.
• L’enseignant.e, à l’issue de la lecture, peut faire identifier et mémoriser
des mots : une mine, unir, réunir, mener, amener + le mot référent nid.
• Lors de la correction, il est possible de rappeler que :
– le graphème er = [e] est placé en fin de mot (mener) ;
– l’orthographe de nid peut être expliqué par la dérivation lexicale (nidifier,
nidification) ;
– la lettre e finale au mot mine est indispensable pour prononcer la consonne n
qui précède.
• Act. 5 u Lire un court texte
• Tableau ÉTUDE DE LA LANGUE : la phrase
• Faire compter le nombre de points, expliquer qu’à chaque point correspond
une phrase. Relire les phrases en changeant de lecteurs à chaque nouvelle phrase.
• Expliquer la signification des guillemets, expliquer que ce sont les paroles
d’un personnage inconnu.
COMPRÉHENSION
• Identifier les personnages :
– « Qui sont les deux personnages ? »
• Comprendre ce que font les personnages :
– « À quel jeu jouent-ils ? »
– « Qu’est-ce que Tao a gagné ? » « Qu’est-ce que Nina a gagné ? »
Faire justifier la réponse.
106
• Manuel p. 34 et 35, act. 3 à 5 u Relire des syllabes, des mots, un court texte
ÉTAPE 32
• Manuel p. 34 u Réécrire des mots, des syllabes
• Ardoise u Mémoriser l’écriture de mots, difficulté à définir en fonction des élèves
• Jeu de Memory u Connaitre les lettres : savoir les nommer et les écrire (18 lettres)
• Ardoise
107
Matériel
• Le cahier de code p. 33.
• Les mots écrits sur les étiquettes (phase 1).
• Les activités photocopiables de différenciation (phase 4) (matériel).
différenciation
Pour les élèves en difficulté de lecture, il est possible de leur demander de colorier
108
109
Matériel
• Le cahier de code p. 34.
• Le manuel p. 36 et 37.
Le phonème [O)] est moins fréquent que le phonème [A)]. La correspondance phonographique [O)]
comporte 2 graphies possibles alors qu’il y en a 4 pour le phonème [A)].
Les transcriptions [O)] : on, om sont cependant plus fréquentes que les graphèmes an, am
ou bien encore en, em*. Pour ces raisons, nous avons choisi d’étudier d’abord le phonème [O)].
Le phonème [O)] peut être confondu avec le phonème [A)] car il est phonétiquement proche.
Nous proposons un travail spécifique d’opposition entre ces 2 phonèmes afin de pouvoir
les discriminer correctement.
*Manulex indique 5 000 occurrences des graphèmes on/om, contre 4 500 pour an/am
et 4 000 pour en/em.
110
111
Matériel
• Le cahier de code p. 35.
• Le manuel p. 36 et 37.
• Les mots écrits sur des étiquettes (phase 1).
• Les activités photocopiables de différenciation (phase 4) (matériel).
• Mots écrits sur les étiquettes Manipuler pour construire des phrases
Cf. étape 27, phase 1 pour la mise en œuvre.
La présence du point donne un indice sur la place du mot dans la phrase.
a une rompue. Il patte
112
113
Matériel
• Le manuel p. 38 et 39.
• Le cahier de code p. 36 et 37.
• Cette notion est abordée pour la deuxième fois : le corpus des déterminants est élargi pour découvrir
l’accord régulier du nom : ajout de la lettre s uniquement. Lors de ces 2 séances, il s’agit de manipuler
une classe de mots, les déterminants, pour identifier le nom : si on peut placer l’un des 3 déterminants
un, une ou des devant un mot, alors ce mot est presque toujours un nom.
Nous privilégions l’apprentissage de cette classe grammaticale par le recours à cette manipulation. Au CP,
les élèves ont une conscience grammaticale qui leur permet de valider des unités sémantiques suivantes :
un conducteur, un grand/une grande/une grandeur, un gouter, une course, des lunettes sont
des unités correctes, un/une conduire, une grandir, un/une pour, un/une qui ne le sont pas.
• La manipulation permet ainsi :
– de définir la notion étudiée tout en faisant une utilisation minimale de la métalangue. La métalangue
est utilisée à l’issue de la manipulation, elle sert à nommer une catégorie de mots qui répond
à une manipulation : « devant un nom, je peux ajouter/remplacer les mots-outils le/la/les – mon/ma/mes
– ton/ta/tes – son/sa/ses par un, une ou des » ;
– d’identifier la classe grammaticale du nom dans une plus grande acceptation ;
– de rendre plus explicite l’apprentissage de la catégorie des noms.
• Au cours de cette séance, nous utiliserons 2 mots pour faire de la grammaire : le terme générique
mots-outils (plutôt que déterminants) pour indiquer qu’il s’agit de mots souvent monosyllabiques, très
fréquents, dont il faut avoir mémorisé l’écriture, et le terme nom.
Plutôt que pluriel qui implique d’utiliser singulier, nous préférons dire aux élèves que :
– certains mots-outils indiquent qu’il n’y en a qu’un seul,
– alors que d’autres indiquent qu’il y en a plusieurs.
114
115
ma mes
ta tes
sa pile ses piles
une des
la les
mon mes
ton tes
son pot ses pots
un des
le les
116
Matériel
• Le cahier de code p. 38.
• Le manuel p. 40 et 41.
• Les activités photocopiables de différenciation (phase 4) (matériel).
117
118
Ces temps de consolidation visent à renforcer des apprentissages qui seraient insuffisamment
maitrisés. Des élèves ont besoin de refaire les activités pour construire les compétences
attendues. Ils peuvent ainsi remobiliser ce qui a été explicité pour refaire une activité et la réussir.
En fonction des compétences à renforcer, des activités seront sélectionnées.
119
Matériel
• Le manuel p. 40 et 41.
• Le cahier de code p. 39.
• Les mots écrits sur des étiquettes (phase 1).
120
121
Matériel
• Le cahier du jour ou des pages seyes 2,5 mm.
• Le manuel p. 42 et 43.
122
Exemple de présentation :
123
ÉTAPE 39
• Manuel p. 42, act. 2 et 3 u Réécrire des mots, des syllabes
• Ardoise u Mémoriser l’écriture de mots, difficulté à définir en fonction des élèves
124
Matériel
• Le cahier de code p. 40 et 41.
• Le manuel p. 42 et 43.
• Les activités photocopiables (phases 1 et 4) (matériel).
avale .
raffole .
n’avale pas .
ne raffole pas de .
• Les élèves ont pour contrainte de compléter le texte avec des noms d’animaux,
des personnages de la littérature de jeunesse, de prénoms de la classe, …
• Les élèves pourront produire de l’écrit à l’aide de la matrice.
125
1. v 2. f 3. lu 4. o 5. 6. fo/fo
Syllabes complexes (identifier 3 phonèmes dans une syllabe, puis les transcrire) :
126
Matériel
• Le manuel p. 44 et 45.
• Le cahier de code p. 42 et 43.
• Les activités photocopiables de différenciation (phase 4) (matériel).
• Act. 3 u Lire des mots aux graphies proches, apprendre à mémoriser l’écriture de mots
Chaque ligne peut être relue plusieurs fois, l’enseignant.e, à l’issue de la lecture,
peut faire identifier et mémoriser des mots : le vent, un rang, le pantalon + le mot
référent enfant.
Cf. étape 20, phase 1 pour la mise en œuvre.
• Manuel p. 45 u Lire un court texte
• Act. 4
COMPRÉHENSION
Cf. étape 20, phase 1 la mise en œuvre.
• Identifier les personnages et leurs actions :
– « Qui sont les 2 personnages ? »
– « Que fait Paolo ? »
Plusieurs réponses possibles :
« 1. Il imite un fantôme. 2. Il fait une farce à Tao.
3. Il fait peur à Tao. 4. Il réveille Tao. 5. … »
– « À votre avis, où était Tao au début de l’histoire ? »
– « Que faisait Tao au début de l’histoire ? »
• Faire justifier par les indices du texte :
« Il allume la lampe. Il enfile vite son pantalon. »
• Identifier les relations entre les personnages :
« À votre avis, quelle est la relation entre Paolo et Tao ? »
127
128
Matériel
• Le cahier de code p. 43.
• Le manuel p. 44 et 45.
• Les activités photocopiables de différenciation (phase 4) (matériel).
129
130
Matériel
• Le manuel p. 46 et 47.
• Le cahier de code p. 44 et 45.
• Les activités photocopiables de la différenciation (phase 4) (matériel).
131
132
Matériel
• Le manuel p. 46 et 47.
• Le cahier de code p. 45.
• L’activité photocopiable de différenciation (phase 4) (matériel).
133
134
Matériel
• Le manuel p. 48 et 49.
• Le cahier de code p. 46 et 47.
• Les activités photocopiables de différenciation (phase 4) (matériel).
C’est le quatrième phonème occlusif étudié après [p], [t] et [b]. L’opposition avec le phonème
[t], phonétiquement proche, a déjà été travaillée lors de l’étude de ce dernier (cf. étape 26).
Sa transcription est stable et régulière, il s’écrit quasiment toujours avec la lettre d. Les élèves
peuvent rencontrer l’autre graphie dans le mot addition et ses dérivés.
Des élèves peuvent confondre les lettres b et d pour des raisons graphiques.
135
1. mu 2. me 3. 4. d
5. do
6. o/o
Syllabes complexes (3 correspondances phonographiques)
136
Matériel
• Le manuel p. 48 et 49.
• Le cahier de code p. 47.
• Les activités photocopiables de différenciation (phase 4) (matériel).
137
138
Matériel
• Le manuel p. 50 et 51.
• Le cahier de code p. 48.
• Les activités photocopiables de différenciation (phase 4) (matériel).
Le phonème [”] selon Manulex est le quatrième phonème vocalique le plus fréquent, après [a], [e]
et [i].
Cette correspondance graphophonologique présente plusieurs particularités. On observe :
- de nombreuses graphies : ai, e + consonnes doubles, e + 2 consonnes différentes, è, ê, ei, ë, et en
fin de mot : -et, -el, -er, -ec, -ef, -es.
- des prononciations différentes des graphèmes. Par exemple, les peut être prononcé, en fonction
des locuteurs, [l”] ou [le].
Cinq graphies seront étudiées pour la valeur du phonème [”] : ai, è, ei, ê, e + 2 consonnes.
Le graphème es a été travaillé, par exemple, lors de la mémorisation orthographique
des déterminants les, des et ses.
Les deux graphèmes les plus fréquents sont ai et e + consonnes doubles :
- ai : 39 % des cas, comme dans maison ;
- e + 2 consonnes doubles : 15,5 % comme dans belle ;
- e + 2 consonnes différentes : 26 %, comme dans reste ;
- è : 11 %, comme dans règle ;
- ê : 4 % comme dans être ;
- ei : 1 % comme dans reine ;
- ë : 0,2 % comme dans Noël ;
- en fin de mots, -el (miel), -er (mer, fer), -ec (avec, bec), -ef (chef), -es (des, les, mes, ...) : 3,5 %.
Nous avons fait le choix d’étudier les graphèmes les plus fréquents et ne recherchons donc pas
l’exhaustivité des graphies.
139
140
141
• Rituel u Utiliser des syllabes données pour écrire un mot : structurer les
correspondances graphophonétiques [”] : ai/ei/ê
142
Matériel
• Le manuel p. 52 et 53.
143
144
Matériel
• Le manuel p. 52 et 53.
• Le cahier de code p. 50.
145
Matériel
• Le manuel p. 54 et 55.
Les séances d’étude de la langue proposées à la fin des périodes 2, 3 et 4 visent deux objectifs
majeurs :
– prendre explicitement conscience que les pronoms personnels ont un référent, c’est-à-dire
qu’ils sont porteurs de sens ;
– découvrir explicitement que le changement de pronom entraine un changement de désinence du
verbe.
Cette double-entrée vise à renforcer la compréhension de l’écrit.
Pronoms personnels et coréférence : comment conduire ce volet de l’apprentissage en compréhension ?
• Les pronoms il.s/elle.s sont des anaphores pronominales, c’est-à-dire des reprises qui
ont un référent. Ce référent peut être un nom propre ou un groupe nominal. Dans les textes lus
par les élèves, ces derniers rencontrent très fréquemment des reprises désignant le plus souvent
des personnages (Tika-elle, Tao-il, Tika et Tao-ils, …) ou des animaux (le loup-il, la guenon-elle),
voire des objets (la tasse-elle) ou des lieux (la rue-elle).
Zali et
Zali Tika Chou
Page 69 du manuel, les élèves découvriront ce texte : Tika
Zali cherche Chou, son petit chat. – – – son petit chat**
Elle l’appelle, mais Chou ne répond pas. Elle* – – l’*
« Il n’est pas à la maison, il n’est pas dans la cour. – – – Il* – il*
Chou est perdu ! » se désole Zali. – – – –
Tika aide Zali à le rechercher. Elles cherchent partout. – Elles* le*
Zali est désespérée. – – – –
« Il est là ! Caché dans la douche ! » la rassure Tika. la* – Il*
* anaphore pronominale
** anaphore nominale
Les reprises anaphoriques peuvent être travaillées par le recours à la substitution. Les anaphores
pronominales il.s/elle.s peuvent être remplacées par leur référent afin d’obtenir des phrases
de même sens :
Elle l’appelle. Elles cherchent partout.
Zali appelle Chou. Tika et Zali cherchent partout.
• Les pronoms personnels je/tu/nous/vous sont des déictiques, c’est-à-dire des pronoms
pour lesquels il convient de comprendre la situation d’énonciation pour en construire le sens.
Le cheminement inférentiel pour identifier le référent d’un déictique est donc différent : je/nous
désignent les personnes qui prononcent une réplique alors que tu/vous désignent les personnes
à qui l’on s’adresse/à qui l’on parle.
146
• Sur le plan métalinguistique, nous utiliserons le terme “mots-outils”, plutôt que pronoms pour
indiquer que ces mots désignent souvent un personnage, un animal, quelque chose, …
Plutôt que pluriel qui implique d’utiliser singulier, nous préférons dire aux élèves que :
– certains mots-outils indiquent qu’il n’y en a qu’un seul (je, tu, il/elle) ;
– alors que d’autres indiquent qu’il y en a plusieurs (nous, vous, il.s/elle.s).
il a il est il donne
elle a elle est elle donne
147
148
Matériel
• Le manuel p. 56 et 57.
• Le cahier de code p. 51.
149
150
Matériel
• Le manuel p. 58 et 59.
• Le cahier de code p. 52.
• Les exercices de différenciation.
• Les bandes de papier avec les mots de la dictée, p. 59 du manuel.
151
152
Matériel
• Le manuel p. 58 et 59.
• Le cahier de code p. 53.
153
Selon Manulex, le phonème [s] est le troisième phonème consonantique le plus fréquent, après [r]
et [t]. Cependant, les possibilités de transcriptions sont nombreuses et difficiles à appréhender pour
un élève. En effet, chacun des deux graphèmes c et s peut se prononcer de deux façons.
Le phonème [s] peut s’écrire :
– s (49 % des cas) et ss (24 % des cas) ;
– c (16,5 % des cas) et ç (2,5 % des cas) ;
– sc (1,6 % des cas) ;
– t + ion, (6,3 % des cas) et t + i, (0,8 % des cas) comme dans initial ou démentiel par exemple ;
– très rarement x (six, dix et soixante). Pour ces trois mots, le recours à la mémorisation
orthographique doit être privilégié.
Nous avons fait le choix d’étudier les graphèmes les plus fréquents : s, ss et c.
Ce phonème sera travaillé pendant 4 séances (valeurs de la lettre k et valeurs de la lettre c).
ÉTUDE DE LA LANGUE
• Identifier des phrases : relire le texte en changeant de lecteur à chaque phrase.
Le lecteur s’arrête à la fin de la phrase, puis désigne un élève pour poursuivre
la lecture. Relire plusieurs fois le texte en changeant de lecteur à chaque phrase.
• Identifier la phrase la plus courte (qui a le moins de mots).
154
Les élèves qui éprouvent des difficultés à encoder et à décoder peuvent entrainer cette capacité
par le repérage des correspondances entre les phonèmes et les graphèmes. Grâce à l’intervention
de l’enseignant.e, l’élève apprend à repérer des syllabes dans un mot.
155
156
Matériel
• Le manuel p. 60 et 61.
• Le cahier de code p. 55.
157
Matériel
• Le manuel p. 62 et 63.
• Le cahier de code p. 56.
• Les bandes de papier avec les mots de la dictée, p. 63 du manuel.
158
159
Matériel
• Le manuel p. 62 et 63.
• Le cahier de code p. 52.
160
Matériel
• Le manuel p. 64 et 65.
• Le cahier de code p. 58.
• Les bandes de papier avec les mots de la dictée, p. 65 du manuel.
161
162
Matériel
• Le manuel p. 58 et 59.
• Le cahier de code p. 52.
163
Matériel
• Le manuel p. 66 et 67.
• Le cahier de code p. 60.
• Les bandes de papier avec les mots de la dictée, p. 67 du manuel.
164
165
Matériel
• Le manuel p. 66 et 67.
• Le cahier de code p. 61.
Matériel
• Le manuel p. 68 et 69.
• Le cahier de code p. 62 et 63.
• Les bandes de papier avec les mots de la dictée, p. 69 du manuel.
167
168
Matériel
• Le manuel p. 68 et 69.
• Le cahier de code p. 63.
maison
une un
cour chat
la le
douche
• Expliquer que Chou est un « prénom », commençant par une majuscule, comme
Zali, Tika, Paco… En effet, l’ajout du déterminant « un » devant « Chou » pourrait
soulever cette question.
169
Matériel
• Le manuel p. 70 et 71.
• Le cahier de code p. 64.
• Les phrases écrites sur les bandes de papier.
170
sirop
phoque
une leçon un
papier des mathématiques
la boulette le
animal les pattes
l’ attaque l’
verre
cahier
171
172
Il est important que l’élève apprenne à mémoriser plus particulièrement les formes en gras,
très fréquentes, dans une perspective d’écriture de texte.
• Ardoise u Écrire de mémoire les formes verbales
• Tableau
L’enseignant.e dicte deux formes, les élèves les écrivent sur leur ardoise :
– je suis, tu es ;
– j’ai, tu as ;
– nous avons, vous avez ;
– nous sommes, vous êtes (cette série est la plus complexe à mémoriser, il y aura
donc de nombreuses erreurs lors de la restitution sur l’ardoise).
Une correction au tableau est systématiquement proposée, les mots sont écrits
en colonnes, comme sur les affiches.
différenciation
Il est possible de laisser le manuel ouvert page 72 pour ceux qui ont besoin
d’un modèle.
• Manuel p. 73, act. 3 u Manipuler la langue, observer des énoncés, identifier l’énonciateur/
l’énonciataire
• Identifier les énonciateurs : je, j’, nous
– Dans “Je lance la balle.”, qui parle, qui prononce cette réplique ? »
– Dans “J’attrape la balle.”, qui parle, qui prononce cette réplique ? »
– Dans “Nous roulons à vélo.”, qui pourrait prononcer ensemble cette réplique ? »
• Identifier l’énonciataire : vous
– Dans “ Dans 10 minutes, vous arrêterez.”, à qui parle-t-il, qui vous désigne-t-il ? »
• Act. 4 u Manipuler à l’oral la langue
Identifier le déictique approprié à la situation d’énonciation :
– « qui parle/qui prononce la réplique ? »
– « à qui parle-t-on/à qui s’adresse la réplique ? »
• Act. 5 u Manipuler à l’oral ou à l’écrit la langue
• Ardoise ou cahier Identifier le pronom correspondant à chaque situation.
• Manuel p. 73, encadré u À savoir : mémoriser le résumé de la séance
173
Matériel
• Le manuel p. 74 et 75.
174
175
Matériel
• Le manuel p. 76 et 77.
• Le cahier de code p. 66.
• Les bandes de papier avec les mots de la dictée, p. 77 du manuel.
• Act. 1
u Placer le phonème [{] dans un mot
• Act. 2 u Décoder des syllabes
• Act. 3 u Lire des mots aux graphies proches, apprendre à mémoriser l’écriture de mots
Cf. étape 22, phase 1 pour la mise en œuvre.
Il est possible de faire mémoriser les mots danser, un danseur, une danseuse
+ les mots référents le feu et la fleur.
Les élèves encodent souvent les sons [{r] : er. Il convient donc d’attirer
leur attention sur cette difficulté, notamment lors de la mémorisation.
• Act. 4 u Lire un court texte
COMPRÉHENSION ORALE
Cf. étape 22, phase 1 pour la mise en œuvre.
• Identifier les personnages et le lieu :
– « Qui sont les personnages ? »
– Comprendre leur relation : une famille de trois personnes et le médecin.
– « À votre avis, où se passe la scène ? » ➞ Plusieurs réponses possibles :
« chez Tika, dans sa chambre, … ».
– Faire justifier la réponse : « Comment peut-on le savoir ? » ➞ « Le docteur arrive ».
ÉTUDE DE LA LANGUE
• Identifier des phrases.
Relire le texte en changeant de lecteur à chaque phrase. Le lecteur s’arrête à la fin
de la phrase, puis désigne un élève pour poursuivre la lecture.
Relire plusieurs fois le texte en changeant de lecteur à chaque phrase.
• Identifier la phrase la plus courte (qui a le moins de mots).
176
ÉTAPE 68
• Manuel p. 77 u Réécrire des mots
u Mémoriser l’écriture de mots, difficulté à définir en fonction des élèves
177
Matériel
• Le manuel p. 76 et 77.
• Le cahier de code p. 67.
178
Matériel
• Le manuel p. 78 et 79.
• Le cahier de code p. 68.
• Les bandes de papier avec les mots de la dictée, p. 79 du manuel.
• Act. 1
u Placer le phonème [”)] dans un mot
• Act. 2 u Décoder des syllabes
• Act. 3 u Lire des mots aux graphies proches, apprendre à mémoriser l’écriture de mots
Cf. étape 22, phase 1 pour la mise en œuvre. Il est possible de faire mémoriser
les mots la fin, inviter, la main, demain + le mot référent cinq.
• Act. 4 u Lire un court texte
COMPRÉHENSION ORALE
Cf. étape 22, phase 1 pour la mise en œuvre.
Identifier les personnages et le lieu :
• « Qui sont les personnages ? »
Ce texte pose une difficulté : les élèves doivent en effet identifier des personnages
anthropomorphisés. Il est possible de faire citer des contes dans lesquels
des animaux sont des personnages.
• « Peut-on connaitre le nombre de lapins ? » Identifier la phrase qui permet
de répondre à cette question.
• « Quelle est la relation entre le loup et le lapin ? » « Sont-ils ennemis
ou amis ? » Nommer la relation loup-lapin ➞ « prédateur – proie ».
• « À votre avis, où la scène se passe-t-elle ? » ➞ Plusieurs réponses possibles :
« dans une clairière, à côté d’une forêt, dans un champ… ». Faire justifier
la réponse.
VOCABULAIRE, SYNONYMIE OU EXPRESSION DE MÊME SENS
Demander de trouver le.s mot.s du texte qui signifie.nt :
– il aperçoit/apercevoir/il voit/voir ➞ il repère ;
– tout doucement/sans faire de bruit ➞ à pas de loup ;
– ils viennent en courant/courir ➞ ils accourent ;
– apeuré/qui a peur ➞ épouvanté ;
– il s’enfuit/il part à toute vitesse ➞ il détale.
– les lèvres du loup ➞ les babines.
179
ÉTAPE 70
• Manuel p. 79 u Réécrire des mots
• Ardoise u Mémoriser l’écriture de mots, difficulté à définir en fonction des élèves
180
Matériel
• Le manuel p. 78 et 79.
• Le cahier de code p. 69.
181
Matériel
• Le manuel p. 80.
• Le cahier de code p. 70.
• Les bandes de papier avec les mots de la dictée, p. 81 du manuel.
182
ÉTAPE 72
• Manuel p. 81 u Réécrire des mots
• Ardoise
u Mémoriser l’écriture de mots, difficulté à définir en fonction des élèves
183
Matériel
• Le manuel p. 80 et 80.
• Le cahier de code p. 71.
184
Matériel
• Le manuel p. 82 et 83.
• Le cahier de code p. 72.
• Les bandes de papier avec les mots de la dictée, p. 85 du manuel.
185
• Act. 2
u Identifier les graphèmes g, gu,
écrire la syllabe demandée dans un mot
Cf. étape 52, phase 3 pour la mise en œuvre.
• Act. 3 u Écrire un mot à partir de syllabes données
un dragon, un gâteau, un guépard
• Act. 4 u Utiliser les graphèmes donnés pour écrire un mot
une bague, une guitare, un escargot
• Act. 5 u Montrer sa compréhension de mots lus en les complétant
par les graphèmes c ou g
ÉTAPE 74
• Manuel p. 83 u Réécrire des mots
• Ardoise
u Mémoriser l’écriture de mots, difficulté à définir en fonction des élèves
186
Matériel
• Le manuel p. 82 et 83.
• Le cahier de code p. 73.
187
Matériel
• Le manuel p. 84 et 85.
• Le cahier de code p. 74.
• Les bandes de papier avec les mots de la dictée, p. 85 du manuel.
188
ÉTAPE 76
• Manuel p. 85 u Réécrire des mots
• Ardoise u Mémoriser l’écriture de mots, difficulté à définir en fonction des élèves
189
Matériel
• Le manuel p. 84 et 85.
• Le cahier de code p. 75.
190
Matériel
• Le manuel p. 86 et 87 et le cahier de code p. 76.
• Les bandes de papier avec les mots de la dictée, p. 87 du manuel.
Le phonème [≠] s’encode avec le graphème gn. Cette correspondance phonographique est peu fréquente.
Son étude permet ainsi de compléter les valeurs de la lettre g.
Une difficulté est cependant liée à l’existence d’un phonème proche dans les anglicismes se terminant
par le graphème ing (parking, pressing, skating...).
191
192
Matériel
• Le manuel p. 88 et 89.
• L’enseignant.e explique que le mot être change avec les “mots-outils” je, tu, il,
elle, nous, vous, ils, elles.
Idem pour avoir et donner.
• Il/elle explique aussi que le codage marque une liaison pour ils ont/elles ont.
Il est important que l’élève apprenne à mémoriser plus particulièrement les formes en gras, très fréquentes,
dans une perspective d’écriture de texte.
193
194
195
196
Les groupes consonantiques présentent une difficulté d’apprentissage, tant sur le plan du décodage que
de l’encodage. Les élèves peuvent oublier ou inverser un graphème lorsqu’ils lisent, ou lorsqu’ils encodent
une syllabe contenant des groupes consonantiques.
Difficulté n° 1
Une syllabe comportant un groupe consonantique comporte trois, voire quatre phonèmes, dont deux phonèmes
consonantiques successifs. :
Les mots progrès, flétrir ou ouvrir sont composés de syllabes comportant des groupes consonantiques :
les syllabes comportent 1 phonème (ou), 3 phonèmes (flo, flé) ou 4 phonèmes (vrir, trir), ces caractéristiques
présentent donc des difficultés d’ordre variable.
Difficulté n° 2
Le plus souvent, les groupes consonantiques sont composés :
– de phonèmes occlusifs ([k]/[g], [p]/[b], [t]/[d]) et de l’un des phonèmes constrictifs [l] ou [R] ;
– de phonèmes constrictifs ([f]/[v] et [l]/[R]).
Les groupes consonantiques composés de phonèmes occlusifs sont plus difficiles à encoder en raison
du caractère explosif de la première consonne dont le son est très court.
• Act. 1
u Comprendre la difficulté grâce à l’observation de mots ayant
des écritures proches
• Act. 2 u Décoder des syllabes
• Act. 3 u Lire des mots aux graphies proches, apprendre à mémoriser l’écriture de mots
Cf. étape 22, phase 1 pour la mise en œuvre.
Il est possible de faire mémoriser les mots la plage, un prince, un tigre + les mots
référents un pli et une fraise.
À noter : la troisième série de mots présente une double difficulté : VC ou CVC
dans la première syllabe, suivie d’un groupe consonantique (CCV) dans la seconde.
Les élèves sont donc encouragés à procéder par essai erreur, c’est le sens qui permet de valider ou non
le mot lu.
197
198
ÉTAPE 80
• Manuel p. 93 u Réécrire des mots
• Ardoise u Mémoriser l’écriture de mots, difficulté à définir en fonction des élèves
199
Matériel
• Le manuel p. 92 et 93.
• Le cahier de code p. 79.
200
Matériel
• Le manuel p. 94 et 95.
• Le cahier de code p. 80.
• Les bandes de papier avec les mots écrits de la dictée, p. 95 du manuel.
L’étude de cette correspondance présente une particularité phonologique : la correspondance [wa] : oi,
est composée de deux phonèmes mais se transcrit par un graphème, ce qui peut amener des erreurs
phonologiquement proches, de type oua (comme dans rouage).
Ce phonème s’écrit le plus souvent oi. Il existe une autre écriture : oy.
Seul le graphème oi sera étudié.
201
ÉTAPE 82
• Manuel p. 95 u Réécrire des mots
• Ardoise
u Mémoriser l’écriture de mots, difficulté à définir en fonction des élèves
202
Matériel
• Le manuel p. 94 et 95.
• Le cahier de code p. 81.
203
Matériel
• Le manuel p. 96 et 97.
• Le cahier de code p. 82.
• Les bandes de papier avec les mots écrits de la dictée, p. 97 du manuel.
204
ÉTAPE 84
• Manuel p. 97 u Réécrire des mots
• Ardoise u Mémoriser l’écriture de mots, difficulté à définir en fonction des élèves
205
Matériel
• Le manuel p. 96 et 97.
• Le cahier de code p. 83.
206
Matériel
• Le manuel p. 98 et 99.
• Le cahier de code p. 84.
• Les bandes de papier avec les mots écrits de la dictée, p. 99 du manuel.
207
ÉTAPE 86
• Manuel p. 99 u Réécrire des mots
• Ardoise u Identifier des lettres muettes
u Mémoriser l’écriture de mots, difficulté à définir en fonction des élèves
208
Matériel
• Le manuel p. 98 et 99.
• Le cahier de code p. 85.
209
210
Matériel
• Le manuel p. 100 et 101.
• Le cahier de code p. 86.
• Les bandes de papier avec les mots écrits de la dictée, p. 101 du manuel.
211
enfants
des
transports
les
minutes
ÉTAPE 88
• Manuel p. 101 u Réécrire des mots, compléter des phrases
212
Matériel
• Le manuel p. 100 et 101.
• Le cahier de code p. 87.
213
Matériel
• Le manuel p. 102 et 103.
• Le cahier de code p. 88.
• Les bandes de papier avec les mots écrits de la dictée, p. 103 du manuel.
Ces correspondances ont la particularité d’être composées de deux phonèmes et donc de deux graphèmes :
– [aj] : a-il, a-ill + voyelle (un travail, tailler) ;
– [”j] : e-il, e-ill + voyelle (le soleil, une abeille) ;
– [uj] : ou-il, ou-ill + voyelle (le fenouil, une andouille) ;
– [{j] : eu-il, eu-ill + voyelle (un fauteuil, une feuille).
Lors de l’étude de ces correspondances, il est important de rappeler comment les sons se transcrivent.
Les graphèmes g/c + ueil-l (orgueil/cueillir) et œil (un œil, un œillet) ne seront pas étudiés.
214
• Manuel p. 103 u Écrire une phrase, apprendre à copier par groupes de mots
• Dictée préparée Cf. étape 52, phase 3 pour la mise en œuvre.
• Bandes de papier
• Cahier
ÉTAPE 91
• Manuel p. 103 u Réécrire des mots
• Ardoise
u Mémoriser l’écriture de mots, difficulté à définir en fonction des élèves
215
Matériel
• Le manuel p. 102 et 103.
• Le cahier de code p. 89.
• Act. 4
u Relire un court texte, restituer la chronologie des évènements
COMPRÉHENSION ORALE
• Identifier les actions de deux personnages : Tika et Tao.
– Restituer la chronologie des évènements du point de vue des personnages
de Tika et de Tao : « Que font Tika et Tao ? »
– Écrire les réponses au tableau au fur et à mesure. Puis les classer
chronologiquement.
• Adopter le point de vue des deux personnages pour restituer un évènement :
raconter les actions du point de vue de Tika et de Tao.
« Nous avons participé à une chasse au trésor. Nous … »
216
Matériel
• Le manuel p. 104 et 105.
• Le cahier de code p. 90.
Au cours des activités proposées précédemment, tout au long de l’année, les élèves ont été
sensibilisés collectivement puis individuellement à cette notion :
– grâce à la lecture orale (texte, page paire du manuel) et plus particulièrement en changeant
de lecteurs à chaque phrase, par exemple ;
– en identifiant la phrase la plus courte (texte, page paire du manuel) ;
– en apprenant à nommer les signes de la ponctuation forte ;
– en restituant l’ordre des mots dans une phrase ;
– en complétant des phrases par un mot ;
– en identifiant des phrases relatant un évènement d’une histoire (activité de compréhension du texte,
page paire du manuel).
Ces activités visent à prendre conscience que la phrase est une unité sémantique porteuse
de sens, délimitée graphiquement par une majuscule et un point (cf. résumé p. 105 du manuel).
Lors de cette séance, nous proposons un ensemble d’activités visant à rappeler l’importance
217
218
◆ Période 1 ......................................................220
◆ Période 3 ......................................................260
◆ Période 4 ......................................................270
◆ Période 5 ......................................................280
Mise en œuvre
de la compréhension écrite
◆ Période 3 ......................................................290
◆ Période 4 ......................................................320
◆ Période 5 ......................................................345
219
Il était une fois, une petite poule rousse qui vivait toute rousse : rouge orangé
seule dans sa petite maison. Un renard, habile et rusé, habile : qui sait
demeurait au milieu des rochers, sur une colline, non loin réaliser des choses
difficiles / qui sait
de là. Au fond de son terrier
terrier, maitre renard rêvait, le jour
obtenir ce qu’il veut
et la nuit, au moyen d’attraper la petite poule rousse.
rusé : (ruse / rusé) malin
« Comme elle doit être tendre ! » pensait-il. « Si seule-
ment je pouvais la mettre à bouillir dans ma grande terrier : (terre / terrier /
souterrain) abri sous
marmite ! Quel fameux souper pour ma vieille mère et la terre
pour moi ! » fameux souper :
Mais il ne pouvait pas attraper la petite poule rousse, (soupe / souper)
parce qu’elle était trop fine et trop prudente. Toutes les un délicieux, excellent
fois qu’elle sortait, elle fermait sa porte et prenait sa clé, dîner
et quand elle rentrait, elle s’enfermait soigneusement, et fine : (finesse) qui est
intelligente et sensible. //
mettait la clé dans la poche de son tablier, avec son dé peu épaisse
et ses ciseaux.
dé : petit cône
Un jour, le renard pensa qu’il avait trouvé un bon moyen. de métal qu’on enfile
Il partit de grand matin, en disant à sa vieille mère : à l’extrémité du majeur
– Mets la grande marmite sur le feu, nous aurons la petite pour pousser l’aiguille
sans se blesser. //
poule rousse pour notre souper. dé pour jouer
Il mit sous son bras un grand sac et courut jusqu’à la mai-
son de la petite poule.
220
221
La petite poule rousse venait justement de sortir pour copeaux : des petits
ramasser des copeaux devant sa maison afin d’allumer morceaux de bois
son feu. Le renard se glissa derrière la pile de bois et, pile de bois : le tas
pendant que la petite poule était baissée, il fila dans sa de buches
maison et se cacha derrière la porte.
Une minute après, la petite poule rousse rentra, en
disant :
– Je vais fermer la porte, et après je serai bien tranquille…
Et comme elle se retournait, elle vit le renard, avec son
grand sac sur l’épaule ! Hou ! comme la petite poule fut
effrayée ! Mais elle ne perdit pas la tête, elle laissa tomber effrayée : (frayeur /
ses copeaux et vola sur la plus haute armoire, d’où elle effrayer) avoir très peur
cria au vilain renard : elle ne perdit pas
– Tu ne me tiens pas encore ! la tête : elle ne s’affola
pas
– Nous allons voir ça, dit le renard.
Et que croyez-vous qu’il fit ? Il se planta sur le plancher, Il se planta : il se
juste au-dessous de la petite poule rousse, et il se mit plaça debout bien droit
à tourner, à tourner, à tourner après sa queue, tout en
rond, et de plus en plus vite, si bien que la pauvre petite
poule en fut tellement étourdie qu’elle en perdit l’équili-
bre et tomba juste dans le grand sac que le renard avait
posé tout ouvert à côté de lui ! Il jeta le sac sur son épaule
et partit pour son terrier, où la marmite bouillait sur le
feu.
222
223
224
225
1 Il était une fois, une petite poule rousse qui vivait toute seule dans sa petite maison. Un renard,
habile et rusé, demeurait au milieu des rochers, sur une colline, non loin de là. Au fond de son
terrier, maitre renard rêvait, le jour et la nuit, au moyen d’attraper la petite poule rousse.
terrier
« Comme elle doit être tendre ! » pensait-il. « Si seulement je pouvais la mettre à bouillir dans
ma grande marmite ! Quel fameux souper pour ma vieille mère et pour moi ! »
Mais il ne pouvait pas attraper la petite poule rousse, parce qu’elle était trop fine et trop
prudente. Toutes les fois qu’elle partait, elle fermait sa porte et prenait sa clé, et quand elle
rentrait, elle s’enfermait soigneusement, et mettait la clé dans la poche de son tablier, avec
son dé et ses ciseaux.
Un jour, le renard pensa qu’il avait trouvé un bon moyen. Il partit de grand matin, en disant à
sa vieille mère :
– Mets la grande marmite sur le feu, nous aurons la petite poule rousse pour notre souper.
Il mit sous son bras un grand sac et courut jusqu’à la maison de la petite poule.
2 La petite poule rousse venait justement de sortir pour ramasser des copeaux devant sa mai-
son afin d’allumer son feu. Le renard se glissa derrière la pile de bois et, pendant qu’elle était
baissée, il fila dans la maison et se cacha derrière la porte.
Une minute après, la petite poule rousse rentra, en disant :
– Je vais fermer la porte, et après je serai bien tranquille…
Et comme elle se retournait, elle vit le renard, avec son grand sac sur l’épaule ! Hou ! comme la
petite poule fut effrayée ! Mais elle ne perdit pas la tête, elle laissa tomber ses copeaux et vola
sur la plus haute armoire, d’où elle cria au vilain renard :
– Tu ne me tiens pas encore !
– Nous allons voir ça, dit le renard.
Et que croyez-vous qu’il fit ? Il se planta sur le plancher, juste au-dessous de la petite poule
rousse, et il se mit à tourner, à tourner, à tourner après sa queue, tout en rond, et de plus en
plus vite, si bien que la pauvre petite poule en fut tellement étourdie qu’elle en perdit l’équili-
bre et tomba juste dans le grand sac que le renard avait posé tout ouvert à côté de lui ! Il jeta
le sac sur son épaule et partit pour son terrier, où la marmite bouillait sur le feu.
3 Le renard devait monter toute la colline et le chemin était long. La petite poule rousse ne
savait d’abord pas où elle en était, tellement la tête lui tournait ; mais, au bout d’un moment,
elle retrouva ses esprits. Elle tira alors ses ciseaux de sa poche, et clip ! fit un petit trou dans le
sac et passa la tête au dehors. Quand elle fut à un endroit favorable, clip, clip ! Elle fendit le
sac, se glissa dehors, tout en tenant le fond du sac et vite, vite, elle y fourra une grosse pierre.
Après quoi, elle prit son vol et fila aussi vite qu’elle put jusqu’à sa maison, où elle s’enferma
bien soigneusement.
Le renard continuait sa route, bien content, avec la pierre dans le sac, et se disant : « Comme
cette petite poule rousse est lourde ; je ne la croyais pas si grasse. Elle va me faire un fameux
souper ! » Il arriva assez fatigué à la tanière, et, dès que sa vieille mère le vit, elle lui cria :
– As-tu la petite poule rousse ?
226
Prolongements possibles
Relire le texte en remplaçant des mots par « hem hem » : les élèves doivent
trouver le mot manquant.
Jouer l’histoire avec des marottes et un décor.
Identifier les locuteurs des dialogues (qui dit : « Est-ce que l’eau est chaude ? »).
Faire illustrer des passages du conte :
– la petite poule rousse qui ramasse des copeaux de bois ;
– le renversement de la marmite sur le renard et sa mère ;
–…
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1 Sur la branche d’un vieux chêne, Renart aperçut la mésange qui surveillait ses œufs, nichés dans
un creux du tronc de l’arbre.
Il la salua ainsi :
– Ah ! Ma bonne amie ! Descendez, je vous prie ; je veux faire la paix avec vous et vous le prouver
en échangeant un baiser. J’ai parié que vous m’embrasseriez !
– Un baiser de paix ? À vous, Renart ? fit la mésange. Je vous connais, je sais qui vous êtes, avec
vos tours et vos ruses. Et d’abord, je ne suis pas votre bonne amie !
– Que vous n’êtes pas charitable ! répondit Renart. Écoutez bien : le roi vient de proclamer la paix
générale. Tous les nobles ont juré d’oublier les anciennes querelles. Les paysans aussi sont heu-
reux ; le temps est passé des disputes, des combats et des meurtres. Chacun aimera son voisin, et
chacun pourra dormir tranquille.
2 – Savez-vous, Renart, dit la mésange, que vous dites là de belles paroles ? Je veux bien vous croire
à demi ; mais cherchez ailleurs celui qui vous embrassera, ce n’est pas moi qui commencerai.
– En vérité, ma bonne amie, vous vous méfiez beaucoup de moi ; cela me désole, car j’ai parié
que vous me donneriez un baiser pour fêter notre paix. Tenez, je fermerai les yeux pendant que
vous descendrez m’embrasser.
– S’il est ainsi, je le veux bien, dit la mésange. Voyons vos yeux : sont-ils bien fermés ?
– Oui.
– J’arrive.
Cependant l’oiseau, arrivé près de la gueule de Renart, déposa un petit flocon de mousse sur ses
barbes.. À peine celui-ci sentit-il le contact du flocon qu’il fit un bond pour attraper la mésange,
mais ce n’était pas elle, et ses crocs se refermèrent sur le vide.
– Ah ! Voilà donc votre paix, votre baiser ! dit la mésange.
– Éh ! répondit Renart, ne voyez-vous pas que je plaisante ? Je voulais voir si vous étiez peureuse.
Allons ! recommençons ; tenez, me voici les yeux fermés.
3 La mésange, que le jeu commençait à amuser, vola et sautilla, mais avec précaution. Renart mon-
tra une seconde fois les dents.
– Vous savez, lui dit-elle, vous n’y arriverez pas ; je préférerais me jeter dans le feu que dans vos
bras.
– Mon Dieu ! dit Renart, arrêtez de trembler au moindre mouvement ! Vous pensez toujours qu’il
y a un piège caché : c’était avant la paix. Allons ! une troisième et dernière fois. Je vous le répète ;
j’ai parié que vous m’embrasseriez, vous devez le faire.
Renart parlait bien sans doute, mais la mésange fit la sourde oreille et ne quitta plus la branche
de chêne.
C’est alors que des chasseurs et leurs chiens se dirigèrent de leur côté. On entendait le son des
cors, puis tout à coup : « Le Goupil ! Le Goupil ! »
Renart, à ce cri terrible, oublia la mésange et s’éloigna en serrant sa queue entre ses jambes, pour
donner moins de prise à la dent des lévriers.
234
Prolongements possibles
Raconter l’histoire du point de vue de la mésange puis du renard (« Je… »).
Jouer l’histoire avec des marottes et un décor.
Identifier les locuteurs des dialogues.
Inventer une nouvelle ruse de Renart pour attraper la mésange.
Réaliser la carte d’identité de renard : nom, habitat, famille, physique, caractère, formulette,
arme, vêtements, nourriture, prédateur…
Comparer avec le personnage du loup.
Faire illustrer des passages du conte ;
– la mésange discute avec Renart ;
– Renart, la queue entre les jambes, est poursuivi par les lévriers ;
–…
235
•
Phase 2 : rappeler les deux histoires I collective I 7 min
Demander :
– Qui peut raconter le conte de La Petite Poule Rousse ?
– Qui peut raconter la fable de Renart et la mésange ?
Un élève (ou plusieurs) prend en charge la narration.
236
Objectifs :
– faire la différence entre le réel et la fiction ;
– remobiliser le lexique spécifique lié à l’animal (famille, habitat, physique, alimentation,
prédateurs, caractère).
237
Le renard, autrefois appelé Goupil, est une figure culturelle populaire, très présente
dans la littérature jeunesse. Le renard est traditionnellement un animal rusé, égoïste
et fourbe, qui trompe plus fort que lui, ou, au contraire, se fait vaincre par un plus
petit que lui.
n petit chacal très malin, E. Morel, Les Histoires du Père Castor (n° 154), Flammarion
U
Jeunesse, 2019
Histoire répétitive par substitution. Situation finale qui retourne à la situation initiale.
Le renard (chacal) est rusé, il obtient ce qu’il veut (mettre le tigre en cage).
238
Activités proposées
Comparer le traitement iconographique du renard dans les histoires illustrées :
animal / humanisé, debout / à 4 pattes, habillé / pas habillé, couleur, postures,
expressions.
Lire des documentaires sur le renard.
Comparer ses lieux de vie : maison / terrier, environnement.
Construire la fiche d’identité du personnage du renard : nom, caractère,
physique, âge, habitat, famille, accessoires, buts, ruses, résultats obtenus…
dans les différentes histoires.
En identifier les invariants qui définissent l’archétype du personnage.
Deviner de quel texte est issu un personnage de renard, en fonction
de sa description.
À partir de photocopies des 1res de couvertures (des albums lus)
ou des personnages de renard, opérer un tri des renards gagnants / perdants.
239
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241
242
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244
245
1 Petit Jean était le fils d’une pauvre femme. On l’appelait Petit Jean parce qu’il était petit et faible ;
mais il était rusé, savant et très courageux. Il avait un grand frère, Grand Jean, qui était fort, mais
aussi bête que fort. Un jour, un géant, on ne sait pourquoi, avait enlevé le père des deux pauvres
enfants. Comme c’était un bon bucheron, le géant le garda chez lui pour abattre ses arbres.
L’ainé des fils, Grand Jean, dit à sa mère : « Maman, je vais aller combattre le géant et je ramènerai
notre père. »
La mère savait qu’il était fort et pensait que peut-être, par sa force, il pourrait vaincre le géant ;
elle le laissa donc partir. Depuis ce jour-là, on ne revit plus Grand Jean.
Petit Jean, resté près de sa mère, lui dit : « C’est moi qui vais délivrer papa et Grand Jean. »
Sa mère ne voulut pas le laisser partir, il était si petit et si faible. Mais Petit Jean ne se laissa pas
décourager et partit à la recherche de son père et de son frère.
2 La route conduisit Petit Jean à travers un grand bois. Là, il vit tout à coup devant lui un lion. Il eut
très peur et monta dans un arbre. Du haut de l’arbre, il regarda l’animal et le vit se lécher une
patte de derrière d’où coulait du sang. Petit Jean descendit de l’arbre. Le lion le laissa approcher
et toucher sa patte. Petit Jean en retira une épine qui avait blessé la bête. Alors le lion lui donna
un de ses poils fauves et lui dit : « Si jamais tu as besoin d’être bien fort, tu n’as qu’à dire : Par ce
poil, que je devienne lion ! »
Petit Jean prit le poil de lion, remercia l’animal, et continua sa route. Il rencontra un chasseur qui
s’apprêtait à tuer un aigle. Il toucha le bras du chasseur et ce mouvement lui fit rater son coup.
L’aigle qu’il avait sauvé suivit Petit Jean à travers la forêt. Quand ils furent loin du chasseur, l’aigle
descendit vers Petit Jean, lui donna une de ses plumes et lui dit : « Si jamais tu as besoin d’aller
très vite, tu n’as qu’à dire : Par cette plume, que je devienne aigle ! »
Petit Jean remercia l’oiseau, et continua son chemin. Alors qu’une fourmi passait sur le sentier sentier,
Petit Jean, qui allait l’écraser, l’aperçut. Il retint son pied et la laissa passer, puis il repartit. Mais
la fourmi l’appela d’une toute petite voix, lui donna une de ses pattes, et lui dit : « Si jamais tu as
besoin d’être petit, tout petit, si petit qu’on ne te voie pas, tu n’auras qu’à dire : Par cette patte,
que je devienne fourmi ! » Petit Jean remercia la fourmi et continua son chemin.
3 Après avoir marché plusieurs jours, Petit Jean arriva devant le château du géant. Lorsqu’il y entra,
le géant, qui était un mangeur d’hommes, n’était pas là. Il n’y avait que sa femme. Craignant que
le géant, en rentrant, n’eût envie de dévorer Petit Jean, elle lui défendit de rester dans la maison.
Petit Jean le comprit et la remercia. Une fois dehors, il prit dans sa main la patte de fourmi et
dit : « Par cette patte, que je devienne fourmi ! » Immédiatement, il fut changé en fourmi et put
entrer dans le château sans que personne ne le vit. Il reprit sa taille normale et se dirigea vers le
garde-manger pour ramener des vivres à sa mère. Une fois chargé, il prit la plume d’aigle et dit :
« Par cette plume, que je devienne aigle ! » Il se transforma et, muni d’ailes rapides, alla porter les
vivres à sa mère. Puis il revint aussitôt, et, de nouveau changé en fourmi, pénétra dans le château
du géant. À l’intérieur, il reprit sa forme humaine et se cacha.
Lorsque le géant rentra, il s’assit à sa table et ne pensa qu’à manger. Alors, Petit Jean sortit de sa
cachette, se planta devant lui et dit : « Je suis venu pour délivrer mon père et mon frère. »
246
Prolongements possibles
Imaginer les pouvoirs magiques d’une écaille de serpent, d’un poil de kangourou…
Jouer l’histoire avec des marottes et un décor.
Relire le texte en remplaçant les noms des personnages par « hem hem » : les élèves doivent
les nommer.
Réaliser la carte d’identité de l’ogre : nom, habitat, famille, physique, caractère, formulette,
arme, vêtements…
Faire illustrer une scène du conte :
– les rencontres successives de Petit Jean ;
– la scène d’affrontement entre Petit Jean et le géant…
247
Il était une fois à Galway, en Irlande, un petit tailleur qui partit tailleur : (tailler) celui
un jour voir le roi à Dublin. Sur la route, il rencontra un cheval qui découpe et coud
des vêtements
blanc qui lui demanda où il allait.
– Je vais à Dublin, dit le tailleur, afin de bâtir une tour pour le bâtir : (bâtisse /
roi et obtenir ainsi sa fille en mariage. bâtisseur) construire
En effet, le roi avait promis sa fille et une grosse somme d’argent
à celui qui lui bâtirait une tour. Mais chaque fois que quelqu’un
essayait, trois géants venaient casser la tour et mangeaient le
constructeur. Alors, le cheval dit au petit tailleur :
– Peux-tu me faire un trou où me cacher ? Je suis fatigué de
travailler.
Le petit tailleur fit un trou, le cheval y entra et n’en put plus
sortir.
– Attends mon retour et je te délivrerai, dit le tailleur.
Le lendemain, le petit tailleur rencontra un renard qui lui
demanda où il allait.
– Je vais à Dublin, bâtir une tour pour le roi.
– Peux-tu me creuser un terrier pour me cacher des chasseurs ?
dit le renard.
Le petit tailleur lui fit un terrier. Le renard y entra et le tailleur
l’y enferma.
– Attends mon retour et je te délivrerai, dit le tailleur.
Le lendemain, il rencontra un buffle qui lui demanda où il buffle : sorte de bœuf
allait.
– Je vais à Dublin, bâtir une tour pour le roi.
– Peux-tu me faire une charrue pour labourer les champs ? dit charrue : (char /
le buffle. charrette / charrier )
instrument qui sert
Le petit tailleur lui fit une charrue. Quand le buffle s’approcha, à labourer
le tailleur l’attacha à la charrue.
– Attends mon retour et je te délivrerai, dit le tailleur.
248
249
Arrivé à Dublin, le petit tailleur engagea des maçons pour bâtir maçons : ouvriers qui
la tour. Le premier soir, il posa une grosse pierre en équilibre construisent des murs
sur le mur et se cacha. La nuit venue, les trois géants s’ap-
prochèrent de la tour. Le petit tailleur poussa la pierre, qui
tomba sur un des géants et le tua. Les deux autres s’enfuirent
dans le bois.
Les maçons revinrent travailler le lendemain matin. Comme
la veille, le petit tailleur mit une pierre sur le mur, poussa la veille : (veiller / réveil /
pierre sur un des géants et le tua. Le troisième géant s’en alla, réveiller) le jour
précédent
et ne revint plus.
La tour finie, le tailleur alla chercher sa récompense, mais le roi
exigea qu’il tue le dernier géant.
Le petit tailleur partit chez le géant, et se fit embaucher comme
domestique à la condition de faire tout comme le géant sinon il domestique : personne
serait mangé. À l’heure du repas, le géant demanda au tailleur payée pour effectuer
les tâches ménagères
de boire comme lui le bouillon brulant. Le tailleur alla acheter
dans une maison //
un sac de cuir qu’il glissa sous ses habits, puis il revint. Le géant Un animal domestique :
avala une soupière de bouillon brulant. À son tour, le tailleur qui vit à la maison
versa une soupière de bouillon brulant dans son sac en faisant cuir : peau de certains
semblant de le boire puis il dit : animaux, en particulier
les ruminants
– Je vais faire à présent une chose que tu n’oseras jamais faire.
Je vais faire un trou dans mon estomac, et laisser couler le soupière : (soupe /
souper) récipient large
bouillon. et profond dans lequel
Il prit son couteau, fendit le sac de cuir, et le bouillon coula par on sert la soupe
terre. À son tour, le géant se donna un grand coup de couteau fendit : (fendre / fente)
dans le ventre et en mourut. couper, trancher
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1 Il était une fois à Galway, en Irlande, un petit tailleur qui partit un jour voir le roi à Dublin. Sur la
route, il rencontra un cheval blanc qui lui demanda où il allait.
– Je vais à Dublin, dit le tailleur, afin de bâtir une tour pour le roi et obtenir ainsi sa fille en
mariage.
En effet, le roi avait promis sa fille et une grosse somme d’argent à celui qui lui bâtirait une tour.
Mais chaque fois que quelqu’un essayait, trois géants venaient casser la tour et mangeaient le
constructeur. Alors, le cheval dit au petit tailleur :
– Peux-tu me faire un trou où me cacher ? Je suis fatigué de travailler.
Le petit tailleur fit un trou, le cheval y entra et n’en put plus sortir.
– Attends mon retour et je te délivrerai, dit le tailleur.
Le lendemain, le petit tailleur rencontra un renard qui lui demanda où il allait.
– Je vais à Dublin, bâtir une tour pour le roi.
– Peux-tu me creuser un terrier pour me cacher des chasseurs ? dit le renard.
Le petit tailleur lui fit un terrier. Le renard y entra et le tailleur l’y enferma.
– Attends mon retour et je te délivrerai, dit le tailleur.
Le lendemain, il rencontra un buffle qui lui demanda où il allait.
– Je vais à Dublin, bâtir une tour pour le roi.
– Peux-tu me faire une charrue pour labourer les champs ? dit le buffle.
Le petit tailleur lui fit une charrue. Quand le buffle s’approcha, le tailleur l’attacha à la charrue.
– Attends mon retour et je te délivrerai, dit le tailleur.
2 Arrivé à Dublin, le petit tailleur engagea des maçons pour bâtir la tour. Le premier soir, il posa une
grosse pierre en équilibre sur le mur et se cacha. La nuit venue, les trois géants s’approchèrent de
la tour. Le petit tailleur poussa la pierre, qui tomba sur un des géants et le tua. Les deux autres
s’enfuirent dans le bois. Les maçons revinrent travailler le lendemain matin ; comme la veille, le
petit tailleur mit la pierre sur le mur, poussa la pierre sur un des géants et le tua. Le troisième
géant s’en alla, et ne revint plus.
La tour finie, le tailleur alla chercher sa récompense, mais le roi exigea qu’il tue le dernier géant.
Le petit tailleur partit chez le géant, et se fit embaucher comme domestique à la condition de
faire tout comme le géant sinon il serait mangé. À l’heure du repas, le géant demanda au tailleur
de boire comme lui le bouillon brûlant. Le tailleur alla acheter un sac de cuir qu’il glissa sous ses
habits, puis il revint. Le géant avala une soupière de bouillon brûlant. À son tour, le tailleur versa
une soupière de bouillon brûlant dans son sac en faisant semblant de le boire puis il dit :
– Je vais faire à présent une chose que tu n’oseras jamais faire. Je vais faire un trou dans mon
estomac et laisser couler le bouillon.
Il prit son couteau, fendit le sac de cuir, et le bouillon coula par terre. À son tour, le géant se
donna un grand coup de couteau dans le ventre et en mourut.
3 Le petit tailleur alla trouver le roi et réclama la princesse et l’argent, disant qu’il jetterait la tour
par terre si on ne les lui donnait pas. Les gens de Dublin eurent peur et on lui donna la princesse
et l’argent. Lorsque le petit tailleur fut parti, dans une belle voiture à deux chevaux emmenant
avec lui la princesse, le roi et les gens de la ville se repentirent de la lui avoir donnée et se mirent
à courir après lui. Ils arrivèrent bientôt à l’endroit où était le buffle et celui-ci leur dit :
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Prolongements possibles
En binôme, jouer la scène entre le petit tailleur et le troisième géant.
Dessiner un personnage qui doit paraitre géant ou le décor de l’histoire.
Dessiner une nouvelle rencontre avec un animal sur le chemin de Dublin
et inventer la nouvelle ruse du petit tailleur pour immobiliser l’animal.
Jouer l’histoire avec des marottes et un décor.
255
Cette synthèse vise la mémorisation à long terme des histoires et du lexique, via un rappel
après l’activité, ainsi que la comparaison des caractéristiques de deux personnages archétypaux
à partir de leurs cartes d’identité.
Objectifs :
– restituer les principales étapes des deux histoires dans l’ordre chronologique ;
– comparer les deux histoires ;
– comparer les personnages ;
– donner son avis sur les histoires.
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Objectifs :
– s’engager dans une démarche comparatiste ;
– caractériser des personnages archétypaux ;
– comparer les personnages et comprendre leurs relations.
257
L’ogre est un personnage archétypal que l’on retrouve dans la plupart des cultures. Les
ogres sont généralement dépeints comme des brutes géantes, hirsutes, inintelligentes
et cruelles. Par contraste, sa victime apparait souvent comme un être faible et sans
défense, qui parvient cependant à le vaincre par sa ruse ou la ruse de ceux qui
le protègent.
Une Prison pour monsieur l’ogre, G. Solotareff, L’École des loisirs, 1986
L’ogre est vorace et très cruel. Il est perdant, fait prisonnier et mis à la diète.
Il maigrit tellement qu’il passe entre les barreaux de sa cage et s’enfuit.
Les Trois Souhaits du petit diner, A. Sanders, L’École des loisirs, 2013
L’ogre est méchant et perdant. Il ne parvient pas à manger le petit garçon
qu’il a capturé, car il a mis trop de poivre.
258
Activités proposées
Commencer les lectures par le stéréotype de l’ogre méchant, puis déconstruire
le stéréotype avec des textes où l’ogre devient gentil,
bête ou n’en est pas un.
Comparer le traitement iconographique de l’ogre dans les histoires illustrées :
vêtements, armes, postures, expressions.
Comparer ses lieux de vie : maison / château, environnement.
Construire la fiche d’identité du personnage de l’ogre : nom, caractère,
physique, âge, habitat, famille, accessoires, buts, ruses, résultats obtenus…
Identifier les invariants qui définissent l’archétype du personnage.
Deviner de quel texte est issu un personnage d’ogre, en fonction
de sa description.
À partir de photocopies des 1res de couvertures des albums lus
ou des personnages d’ogres, opérer un tri en fonction du résultat atteint par
l’ogre.
Dessiner un géant. Lors du bilan, observer comment s’y prendre
pour produire l’effet d’une grande taille sur un dessin.
Observer des œuvres d’art représentant des géants :
– « Ulysse et ses compagnons aveuglant Polyphème », coupe laconienne,
peintre du cavalier (Sparte), VI siècle av. J.-C.
– Les sculptures géantes de Ron Mueck.
– « Le pouce », bronze, 1981, César.
– La sculpture « Popped up », un géant sortant de terre, d’Ervin Loránth
Hervé.
– L’installation de Robert Therrien, « No title (folding table and chairs,
dark brown) », 2007.
259
Il était une fois une jeune servante qui voyageait avec ses
maitres. Alors qu’ils traversaient une grande forêt, leur
voiture fut attaquée par des bandits. Il n’y eut aucun bandit : voleur
survivant, à part la pauvre servante qui avait réussi à se
cacher derrière un arbre.
« Pauvre de moi !, gémit-elle. Je vais mourir de faim dans pauvre de moi ! : que
cette immense forêt ! » Elle chercha un chemin, mais n’en je suis à plaindre !
trouva aucun. En larmes, elle s’assit au pied d’un arbre et
décida de ne plus bouger.
La nuit tombait quand elle vit voler vers elle une blanche
colombe, tenant une clé d’or dans son bec. La colombe colombe : pigeon blanc
lui posa la clé dans la main et dit :
– Tu vois ce grand arbre là-bas ? Il y a dans son tronc une
serrure ; si tu l’ouvres, tu trouveras de la nourriture en en suffisance :
suffisance. (suffire / suffisant)
en quantité suffisante
La servante alla jusqu’à l’arbre, ouvrit la serrure et trouva
un bol de lait à l’intérieur. Puis elle songea : « Je me sens
si fatiguée… Comme je voudrais pouvoir me coucher songea : (songe /
songer / songeur)
dans mon lit ! » penser
Elle vit alors la colombe revenir vers elle, tenant une
autre clé dans son bec.
– Ouvre l’arbre que tu vois là-bas, dit la colombe. Tu y
trouveras un lit.
La servante ouvrit l’arbre et y trouva un beau lit bien
doux ; elle se coucha et s’endormit aussitôt. Au matin, la
colombe revint pour lui apporter une autre clé.
– Si tu ouvres cet arbre là-bas, tu y trouveras des vête-
ments, dit la colombe.
Et quand la servante eut ouvert l’arbre, elle trouva
dedans de magnifiques robes brodées d’or.
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1 Il était une fois une jeune servante qui voyageait avec ses maitres. Alors qu’ils traversaient une
grande forêt, leur voiture fut attaquée par des bandits. Il n’y eut aucun survivant, à part la pauvre
servante qui avait réussi à se cacher derrière un arbre.
« Pauvre de moi !, gémit-elle. Je vais mourir de faim dans cette immense forêt ! »
Elle chercha un chemin, mais n’en trouva aucun. En larmes, elle s’assit au pied d’un arbre et décida
de ne plus bouger. La nuit tombait quand elle vit voler vers elle une blanche colombe, tenant une
clé d’or dans son bec. La colombe lui posa la clé dans la main et dit :
– Tu vois ce grand arbre là-bas ? Il y a dans son tronc une serrure ; si tu l’ouvres, tu trouveras de
la nourriture en suffisance.
La servante alla jusqu’à l’arbre, ouvrit la serrure et trouva un bol de lait à l’intérieur. Puis elle
songea : « Je me sens si fatiguée… Comme je voudrais pouvoir me coucher dans mon lit ! »
Elle vit alors la colombe revenir vers elle, tenant une autre clé dans son bec.
– Ouvre l’arbre que tu vois là-bas, dit la colombe. Tu y trouveras un lit.
2 La servante ouvrit l’arbre et y trouva un beau lit bien doux ; elle se coucha et s’endormit aussitôt.
Au matin, la colombe revint pour lui apporter une autre clé.
– Si tu ouvres cet arbre là-bas, tu y trouveras des vêtements, dit la colombe.
Et quand la servante eut ouvert l’arbre, elle trouva dedans de magnifiques robes brodées d’or.
La servante vécut dans la forêt pendant quelque temps. La colombe revenait tous les jours et
s’occupait de tout. C’était une vie calme, silencieuse et bonne.
Puis un jour, la colombe vint et lui demanda un service :
– Je vais te conduire à une petite maison, dit la colombe. Tu y entreras. Devant la cheminée, une
vieille femme te dira bonjour ; mais tu ne dois rien lui répondre, quoi qu’elle dise ou fasse ! À ta
droite, tu verras une petite porte. Tu l’ouvriras pour entrer dans une pièce, où il y a un tas de
bagues sur une table, parmi de merveilleux bijoux montés de pierres fines et de brillants extraor-
dinaires ; mais tu en chercheras une toute simple, un anneau ordinaire qui doit se trouver dans
le tas. Alors tu me l’apporteras, en faisant aussi vite que tu pourras.
La servante accepta. Devant la petite maison, elle poussa la porte et entra. Il y avait une vieille
femme assise, qui ouvrit de grands yeux en la voyant et lui dit : « Bonjour, mon enfant ! »
Sans lui répondre, la jeune fille alla droit à la petite porte.
– Où vas-tu ? lui cria la vieille femme. Tu es chez moi ici ! C’est ma maison !
Toujours sans souffler mot, la servante pénétra dans la petite pièce.
3 Une fantastique quantité de bagues s’entassait sur la table, jetant mille feux,
feux étalant mille splen-
deurs sous ses yeux ! Mais la jeune fille les regarda à peine et se mit à fouiller pour chercher
l’anneau tout simple. Elle le cherchait toujours quand elle vit, du coin de l’œil, la vieille femme.
Elle tenait dans ses mains une cage à oiseaux. D’un bond, la jeune fille sauta sur la vieille femme
et lui enleva la cage des mains. Dans la cage, elle vit un oiseau qui avait la bague dans son bec !
Elle s’empara de l’anneau et, tout heureuse, courut hors de la maison, s’attendant à voir la
colombe. Mais la colombe n’était pas là et ne vint pas.
La jeune fille se laissa tomber au pied d’un arbre, un peu déçue, mais décidée à l’attendre. Alors
il lui sembla que l’arbre se penchait sur elle et la serrait tendrement dans ses branches. L’étreinte
se fit plus forte et elle se rendit compte, soudain, que c’étaient bien deux bras qui la serraient.
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Prolongements possibles
Dessiner et encoder un cadeau qu’aurait pu offrir la colombe à la servante.
Dessiner un endroit où tu t’es perdu(e).
Jouer l’histoire avec des marottes et un décor.
Rechercher d’autres histoires qui se déroulent dans la forêt en BCD.
Rechercher des représentations de la forêt par des artistes dans des ouvrages (dictionnaire
de la peinture) ou l’artothèque de l’école.
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Dans les mythes et légendes du monde entier, la forêt est le lieu symbolique de la quête
de soi, entre magie et réel, entre solitude et rencontre avec l’autre.
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Activités proposées
La forêt dans les illustrations
– Comparer les différentes forêts : comment sont représentés les arbres ? Quelles
sont les couleurs dominantes ? Les cadrages ? Repérer les oppositions : clair /
obscur, danger / sécurité.
– Rechercher comment on reconnait qu’il s’agit d’une forêt
– Lister les activités qui s’y exercent
– Identifier les sentiments associés à ce lieu
– Identifier le réel et le fictionnel
269
Il y a bien longtemps, en Grèce, les dieux et les déesses sommet : partie la plus
vivaient au sommet de la plus haute montagne du pays, élevée de quelque
chose
le mont Olympe. Cachés par les nuages, les magnifiques
palais des dieux et leurs jardins luxuriants étaient invi- luxuriant : (luxe) qui
pousse avec abondance
sibles aux yeux des hommes. Là, les dieux vivaient dans
un parfait bonheur, passant leur temps à faire la fête, à
boire l’ambroisie qui les rendait immortels, à observer les ambroisie : boisson
hommes et à s’amuser à modifier leurs destins. à base de miel
Ce jour-là, Zeus, le roi des dieux et Héra, sa femme, destin : (destiner /
avaient eu une énorme dispute. Héra s’était enfermée destinée) existence
humaine en général
dans sa chambre, furieuse, car Zeus était descendu de
séduire : (séduction)
l’Olympe et avait à nouveau séduit une mortelle.
plaire à quelqu’un,
Héra était folle de jalousie : c’était elle, la femme de l’attirer fortement
Zeus ! Elle attendait leur quatrième enfant et, à cause de être la risée de : être
cet idiot, elle allait être la risée de tout l’Olympe ! l’objet de moqueries
Elle sentit tout à coup son ventre se durcir, et quelques malingre : frêle,
instants plus tard elle accoucha d’un bébé au corps maigre
malingre. Sa tête était énorme, son crâne tout cabossé, cabossé : (bosse)
son visage violacé, ses oreilles décollées et son nez déformé par des bosses
ressemblait au groin d’un cochon. ou des creux
Qu’allaient dire les autres divinités ? violacé : proche
du violet
divinités : dieux
et déesses
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Les magnifiques bijoux créés par Héphaïstos attirèrent l’at- paon : oiseau
tention d’Héra. Un jour, cette dernière croisa Thétis qui au plumage bleu, avec
portait des boucles d’oreilles en or en forme de paon que une longue queue qu’il
peut déployer
lui avait offert Héphaïstos. Héra, dont le paon était l’ani-
s’extasier :
mal préféré, s’extasia devant la perfection de ce bijou et lui
s’émerveiller, admirer
demanda avec insistance où elle se l’était procuré. Thétis
insistance : (insister)
ne put résister longtemps à Héra et finit par lui avouer que sans s’arrêter
c’était Héphaïstos, le fils d’Héra, qui le lui avait données.
se procurer : obtenir,
Héra alla trouver Héphaïstos dans sa forge et lui demanda trouver
de lui fabriquer un diadème à sa gloire. Pour se venger de à sa gloire : en
sa mère, il fabriqua un magnifique trône en or qui pos- son honneur
sédait un mécanisme secret, et le fit livrer sur l’Olympe.
Héra, ravie et intriguée, s’y assit, mais un ressort secret
se déclencha ; des chaines indestructibles surgirent de surgir : sortir
nulle part et l’emprisonnèrent. Personne ne connaissait le brusquement
moyen de la libérer, seul Héphaïstos était en possession du
secret. Les dieux firent tout leur possible mais ne purent ni
casser les chaines, ni raisonner Héphaïstos. raisonner : ramener
Pour accepter de libérer sa mère, Héphaïstos exigea de à la raison, rendre
raisonnable
revenir vivre sur l’Olympe et d’être reconnu comme son
fils par les autres dieux. Héra fit contre mauvaise fortune faire contre mauvaise
fortune bon cœur : ne
bon cœur et accéda à sa demande. Pour se faire pardon- pas se laisser abattre
ner, elle lui fit même construire des forges encore plus par les difficultés
belles sous l’Olympe. accéder
Aujourd’hui, si tu vois sortir la fumée d’un volcan, dis-toi à une demande :
que c’est sans doute Héphaïstos qui a allumé sa forge accepter une demande
pour fabriquer un nouvel objet merveilleux.
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1 Il y a bien longtemps, en Grèce, les dieux et les déesses vivaient au sommet de la plus haute
montagne du pays, le mont Olympe. Cachés par les nuages, les magnifiques palais des dieux et
leurs jardins luxuriants étaient invisibles aux yeux des hommes. Là, les dieux vivaient dans un
parfait bonheur, passant leur temps à faire la fête, à boire l’ambroisie qui les rendait immortels,
à observer les hommes et à s’amuser à modifier leurs destins.
Ce jour-là, Zeus, le roi des dieux et Héra, sa femme, avaient eu une énorme dispute. Héra s’était
enfermée dans sa chambre, furieuse car Zeus était descendu de l’Olympe, et avait à nouveau
séduit une mortelle. Héra était folle de jalousie : c’était elle, la femme de Zeus ! Elle attendait
leur quatrième enfant et, à cause de cet idiot, elle allait être la risée de tout l’Olympe ! Elle
sentit tout à coup son ventre se durcir, et quelques instants plus tard elle accoucha d’un bébé
au corps malingre. Sa tête était énorme, son crâne tout cabossé, son visage violacé, ses oreilles
décollées et son nez ressemblait au groin d’un cochon.
Qu’allaient dire les autres divinités ?
2 Héra regarda autour d’elle. Elle était seule, sa chambre fermée à clé. Elle ouvrit la fenêtre, et y
jeta le petit corps d’un air dégouté. Aucun Olympien ne verrait cet enfant monstrueux.
Le nouveau-né dévala la pente caillouteuse du mont Olympe jusque dans l’océan et tomba dans
l’eau à l’endroit précis où se baignaient Thétis et Eurynomé, deux nymphes marines. Elles le
sauvèrent de la noyade et décidèrent de garder pour elles ce bébé providentiel. Elles le soign-
èrent de ses blessures mais il resta malgré tout boiteux de la jambe droite. Les deux nymphes
élevèrent l’enfant dans une grotte sous-marine durant les neuf premières années de sa vie et
c’est dans cette caverne volcanique qu’il fabriqua sa première forge. De là lui vint son nom,
Héphaïstos, « celui qui brule ».
Pour remercier Thétis et Eurynomé de l’avoir adopté, il créa pour elles des bijoux merveilleux.
Bientôt, toutes les nymphes marines se parèrent de colliers de feuilles d’or, de bracelets ornés
de pierres précieuses et de diadèmes incrustés de perles.
3 Les magnifiques bijoux créés par Héphaïstos attirèrent l’attention d’Héra. Un jour, cette der-
nière croisa Thétis qui portait des boucles d’oreilles en or en forme de paon que lui avait offert
Héphaïstos. Héra, dont le paon était l’animal préféré, s’extasia devant la perfection de ce bijou
et lui demanda avec insistance où elle se l’était procuré. Thétis ne put résister longtemps à
Héra et finit par lui avouer que c’était Héphaïstos, le fils d’Héra, qui le lui avait données. Héra
alla trouver Héphaïstos dans sa forge et lui demanda de lui fabriquer un diadème à sa gloire.
Pour se venger de sa mère, il fabriqua un magnifique trône en or qui possédait un mécanisme
secret, et le fit livrer sur l’Olympe. Héra, ravie et intriguée, s’y assit, mais un ressort secret se
déclencha ; des chaines indestructibles surgirent de nulle part et l’emprisonnèrent. Personne
ne connaissait le moyen de la libérer, seul Héphaïstos était en possession du secret. Les dieux
firent tout leur possible, mais ne purent ni casser les chaines, ni raisonner Héphaïstos.
Pour accepter de libérer sa mère, Héphaïstos exigea de venir vivre sur l’Olympe et d’être
reconnu comme son fils par les autres dieux. Héra fit contre mauvaise fortune bon cœur et
accéda à sa demande. Pour se faire pardonner, elle lui fit même construire des forges encore
plus belles sous l’Olympe.
Aujourd’hui, si tu vois sortir la fumée d’un volcan, dis-toi que c’est sans doute Héphaïstos qui
a allumé sa forge pour fabriquer un nouvel objet merveilleux.
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Prolongements possibles
Dessiner le décor de l’histoire.
Dessiner les personnages de manière à ce qu’ils soient reconnaissables par autrui.
Dessiner l’arbre généalogique d’Héphaïstos.
Jouer l’histoire avec des marottes et un décor.
Jouer l’histoire avec des masques.
Mener un débat-philo sur le thème de la différence.
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La thématique de la différence est une thématique essentielle à aborder car l’école ouvre
sur le monde, aide à passer du connu à l’inconnu.
La différence dérange : on aime être entre soi, se reconnaitre dans l’autre, partager
les mêmes codes, être rassuré par la compréhension d’un monde connu.
La différence fait peur : elle est source de critiques, de moqueries, et mène à l’exclusion.
Les lectures autour de ce thème illustrent la peur et l’agressivité que la différence engendre
et les bienfaits de la connaissance de l’autre et de ses différences.
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Liste générale de tous les enfants du monde entier, Pef, Rue du Monde, 2003
Différence : liste qui raconte comment le monde est divers, sans discours ni morale…
Activités proposées
Chercher d’autres livres sur le thème de la différence en BCD.
Mener un débat philo sur le thème de la différence :
– Peut-on être différents (différence physique, différence dans le mode de vie)
et être amis malgré tout ?
– Comment faire pour vivre ensemble, cohabiter si on est différent ?
– Pourquoi l’étranger fait-il peur ?
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Prolongements possibles
Expression orale ou écrite :
– Nomme l’animal sauvage que tu aimerais adopter et explique pourquoi.
– Nomme ce que tu aurais aimé trouver dans la malle si tu avais été à la place
du bucheron, et explique pourquoi.
– Nomme ce que Bidori aurait pu voler à la voisine s’il avait été un chat /
un chien / une souris / un ours / un papillon…
Dessiner le décor de l’histoire.
Jouer l’histoire avec des marottes et un décor.
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La symbolique de la richesse est présente dans de nombreux contes. Qu’elle soit palpable
comme des pièces d’or ou plus insaisissable comme le secret du bonheur, la fortune éveille
de la jalousie et la cupidité chez ceux qui la côtoient.
La morale de ces histoires nous en montre les conséquences.
Ces lectures constituent un support privilégié pour mener des débats philosophiques
en classe autour de la question de la richesse et de la pauvreté.
288
Œuvres d’art
– La vignette « avarice » des sept péchés capitaux de Jérôme Bosch.
– La Mort de l’avare de Jérôme Bosch, 1490.
– Avaritia de Bruegel l’Ancien, 1558.
– Le Trésor de l’avare, anonyme.
– La Soif de l’or de Thomas Couture, 1844.
– Les Vieux Avares de David Teniers le Jeune.
– L’Avare, sculpture de Louis Deletrez, fin XIXe siècle.
– Source : base Joconde du ministère de la Culture :
https://www.louvre.fr/base-joconde
Activités proposées
– Trier les personnages avares / cupides.
– Lister les objets du désir des personnages, trier selon l’objet concret / abstrait.
– Comparer les traitements iconographiques des personnages cupides ou avares
(couleurs, expressions, attitudes, âges, attributs) dans les albums et les œuvres d’art.
– Débat philo : « qu’est-ce que la vraie richesse ? »
289
ÉPISODE 1 75 MOTS
u Correspondance phonographique précédemment étudiée [z] : s, z (progression Cocoli)
Les élèves de madame Fontaine arrivent dans la forêt. Munis de bottes, d’un pot vide
et d’une loupe, ils vont étudier la vie animale.
Zali est ravie. Elle adore les balades en forêt.
– Tao, un millepatte ! dit Zali. On le met dans un pot pour l’étudier à la loupe ?
98,29%
99,28%
100 96,51%
0 – Bof ! dit Tao. 98,12%
Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 – Tu n’aimes pas les millepattes ?
Tao n’aime ni les millepattes, ni les différentes bêtes bizarres de la forêt.
96,26% 97,61%
0 Part déchiffrable 100 98,49%
0 Part déchiffrable 100
100 0 Part déchiffrable 100
98,29%
0 Part déchiffrable 100
97,47%
96,80%
94,61% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
Les éleves95,61%de madame Fontaine arrivent dans la forêt.
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
Munis de bottes, d’un pot vide et d’une loupe, ils vont
étudier la vie animale. Zali est ravie. Elle adore les balades
en forêt. – Tao ! Un millepatte, dit Zali. On le met
dans un pot pour l’étudier à la loupe ? – Bof ! dit Tao. – Tu
n’aimes pas les millepattes ? Tao n’aime ni les millepattes,
ni les différentes bêtes bizarres de la forêt.
290
291
Il est important que les élèves procèdent par tâtonnement, par essai/erreur.
Pour favoriser ces stratégies, les élèves doivent essayer de lire en chuchotant. La subvocalisation
est une aide pour décoder syllabe par syllabe et accéder au sens des mots.
Cependant, une lecture syllabe par syllabe mobilise beaucoup l’attention de l’élève ce qui le gêne
considérablement pour accéder au sens. Il est nécessaire de procéder à des relectures de ce qui a été
lu pour accéder au sens. La lecture d’une succession de syllabes entrave considérablement l’accès
au sens.
Dans un second temps, une relecture de ce qui a été décodé est proposée.
Cette relecture vise à améliorer l’accès au sens grâce à une lecture plus fluide/
rapide.
L’enseignant.e doit s’assurer que la vitesse de lecture est suffisante pour
comprendre : la relecture est assurée soit par un élève de ce groupe quand cela
est possible soit, le cas échéant, par l’enseignant.e qui la reprend à son compte.
292
ue
– d’expliquer, sans recourir au métalangage (pronom, pluriel, verbe, …), que
le mot-outil ils avec la lettre s finale désigne plusieurs personnages alors que
le mot-outil il sans la lettre s désigne un personnage.
Technique de classe : correction des rituels
Une ligne de correction est spécialement dédiée pour les activités ritualisées de début de séance.
Cet espace est non seulement réservé à la correction mais aussi à l’explicitation du geste
d’écriture.
1. La correction, au stylo vert
L’enseignant.e écrit au tableau les différentes graphies proposées par les élèves et rappelle qu’il n’y a
qu’une seule façon d’écrire le mot dicté.
2. Le geste d’écriture
Une fois l’orthographe du mot identifiée, l’enseignant.e montre à nouveau au tableau comment écrire
le mot dicté :
– sens de rotation de l’écriture ;
– calibrage des lettres ;
– levée du stylo.
Tous les élèves écrivent le mot en tenant compte de ces indications.
• Act. 1 u Nommer les personnages
Associer un nom à l’illustration représentant un personnage. Il conviendra
de rappeler que les noms de famille ou prénoms commencent par une majuscule.
• Act. 2 u Associer un nom à son illustration, trouver le nom dans le texte lu, le copier
Afin de lever les difficultés liées au vocabulaire, les mots sont énoncés
collectivement deux fois : la forêt, les bottes, une loupe, le millepatte, le pot,
des élèves.
Les élèves utilisent le texte de l’épisode 1 comme référent pour écrire les mots :
ils les recherchent puis les copient.
Cette habileté est très utile lorsque les élèves ont besoin d’écrire un mot qu’ils ont
déjà lu et hésitent à l’orthographier.
Faire reformuler la consigne. Les élèves rappellent que les mots sont :
– d’abord recherchés dans le texte du manuel p. 6, 7 et 8,
– puis recopiés.
Cette reformulation vise à éviter que les élèves encodent les mots.
293
294
La mise en voix de texte est une activité visant à améliorer la fluence et l’intonation. Une
attention particulière sera accordée aux répliques / dialogues. En effet, la mise en voix des répliques
est une activité propice pour comprendre et traduire les états mentaux des personnages, par le jeu
de l’intonation.
La capacité à lire oralement est une habileté nécessaire (mais toutefois pas suffisante)
à la compréhension.
Afin de faciliter la mise en œuvre de cette activité, les répliques de chaque personnage sont
facilement repérables grâce à un code couleur (vert pour Tao, violet pour Mme Fontaine, bleu pour
Zali). Ce codage est utilisé uniquement pour la première histoire.
Les rôles sont identifiés par les élèves puis notés au fur et à mesure au tableau, à chaque rôle
un prénom est associé. Cette attribution facilitera le travail de l’arbitre.
Ce dispositif développe aussi l’écoute entre élèves, la synchronisation et la coopération.
Cette activité sera régulièrement proposée ; elle constitue, en effet, un volet important
de l’apprentissage de la compréhension.
u Comprendre l’épisode
Comprendre les états mentaux de deux personnages
Identifier les deux questions que Zali pose à Tao.
– Pourquoi pose-t-elle ces questions à Tao ?
– À votre avis, comment Zali se sent-elle ? A-t-elle peur du millepatte ? Est-elle
contente de l’avoir trouvé ?
– À votre avis que ressent Tao ? Que signifie sa réponse : « bof » ?
Raconter un évènement en épousant le point de vue d’un personnage
– Raconter un évènement en adoptant le point de vue de Zali : demander aux
élèves de se mettre à la place de Zali qui raconte sa sortie, le soir en rentrant
à la maison, à l’un de ses parents.
– Idem, mais en adoptant le point de vue de Tao.
u Corriger si nécessaire les activités de la veille
295
296
297
– Dans la forêt, il y a des loups, des ours et des boas affamés, dit Tao.
Il en est persuadé, il a vu des films sur la vie animale de la forêt.
Il a la frousse.
98,29%
– Il y a des loups et des ours99,28%
dans les Pyrénées et des boas en Amazonie. 0 Part déchiffrable 100 98,12%
Mais là, il y a surtout des renards, des mulots,96,51%
0 Part déchiffrable 100
des vipères et de toutes petites bêtes,
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
le rassure la maitresse.
– Des renards, des mulots et des vipères ! murmure Tao. Il n’est
98,52%
pas rassuré du tout.
96,26% 97,61% 98,49%
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 0 Part déchiffrable 100
98,29%
0 Part déchiffrable 100
98,70% 99,44%
Décodabilité du texte 98,85%
99,22%
100,00% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
de lecture dans Anagraph 0 Part déchiffrable 100
97,47%
96,80%
94,61% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
95,61%
Dans
92,47% la forêt, il 0y Part a déchiffrable
des loups, 100 des ours et des boas 0 Part déchiffrable 100
0affamés,
Part déchiffrabledit
100 Tao. Il en est persuadé, il a vu des films sur
298
Les élèves poursuivent cette activité plus tard, lors de la phase 2 de la séance, après avoir fini
leur travail dans leur cahier, par exemple.
u Comprendre le deuxième épisode
Quel mot signifie peur p. 10 du manuel ? (la frousse)
Pourquoi Tao a-t-il peur au début de l’épisode ?
Les explications de la maitresse rassure-t-elle Tao ?
À votre avis, Tao est-il déjà allé dans une forêt ?
Quels indices pourraient indiquer qu’il n’est pas allé en forêt auparavant ?
(Tao a peur et ses connaissances sont liées à des films qu’il a vus).
299
300
ÉPISODE 3 82 MOTS
u Correspondance phonographique précédemment étudiée [s] : c, ç (progression Cocoli)
Les élèves de CP avancent sur un sentier. Tao pose le pied sur une petite butte
de terre. Sa botte s’enfonce dedans. Des centaines de fourmis affolées sortent
de la terre.
Elles montent sur la botte de Tao puis le long de son pantalon.
– À l’aide ! Des fourmis mortelles ! Elles vont me dévorer ! hurle Tao en remuant
dans tous les sens.
– Ces petites fourmis ne vont pas te dévorer. Ne reste pas là, tu abimes la fourmilière !
dit madame Fontaine.
Décodabilité du texte
99,28% 98,29%
0 Part déchiffrable 100 98,12%
de lecture dans Anagraph
0 Part déchiffrable 100 96,51% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
96,26%
98,52% 0 Les élèves de CP 97,61%
Part déchiffrable 100 avancent sur un98,49% sentier. Tao pose le pied
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
98,29% sur une petite butte de terre. 0Sa Part déchiffrable 100
botte s’enfonce dedans.
0 Part déchiffrable 100 Des centaines de fourmis sortent de la terre, affolées. Elles
montent sur la botte de Tao puis le long de son pantalon.
–99,44%
À l’aide ! Des fourmis mortelles ! Elles vont me dévorer !
98,70% 99,22% 98,85%
100,00% 0 Part déchiffrable 100
0 hurle
Part Tao
déchiffrable 100 en remuant dans tous les sens. – Ces petites
0 Part déchiffrable 100 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 fourmis ne vont pas te dévorer. Ne reste pas là, tu abimes
ma fourmilière, dit madame Fontaine.
97,47%
96,80%
94,61% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
95,61%
92,47% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
301
nc
– d’expliquer, sans recourir au métalangage (pronom, pluriel, verbe, …), que
les mots-outils ils ou elles avec la lettre s finale désignent plusieurs personnages
ou animaux.
• Act. 1 u Vocabulaire : associer un verbe à son illustration
• Act. 2 u Identifier le discours direct : la réplique de Mme Fontaine
Étayage :
– la réplique est lue collectivement et plusieurs fois dans le manuel pour les élèves
fragiles ;
– copier ensuite la réplique : « Ces petites fourmis ne vont pas te dévorer. Ne reste
pas là, tu abimes la fourmilière. ».
• Act. 3 u Segmenter une phrase en mots
Pour séparer les mots, l’enseignant.e rappelle que les élèves utiliseront une barre
oblique pour indiquer l’espace. Préciser qu’il faut placer 7 barres et qu’il y a 8 mots.
Les/fourmis/montent/sur/la/botte/de/Tao.
Étayage : cf. étape 1, phase 3, act. 3.
u Copier la phrase en restituant les espaces entre les mots
Étayage :
Il est possible de rappeler que le tiret oblique correspond à un espace et la phrase
comprend quatre mots mais qu’il y a sept espaces.
• Act. 4 u Associer un mot à des synonymes
302
La mise en voix de texte est une activité visant à améliorer la fluence et l’intonation. Une
attention particulière sera accordée aux répliques / dialogues. En effet, la mise en voix des répliques
est une activité propice pour comprendre et traduire les états mentaux des personnages, par le jeu
de l’intonation.
La capacité à lire oralement est une habileté nécessaire (mais toutefois pas suffisante)
à la compréhension.
Les rôles sont identifiés par les élèves puis notés au fur et à mesure au tableau, à chaque rôle
un prénom est associé. Cette attribution facilitera le travail de l’arbitre.
Ce dispositif développe aussi l’écoute entre élèves, la synchronisation et la coopération.
Cette activité sera régulièrement proposée ; elle constitue, en effet, un volet important
de l’apprentissage de la compréhension.
u Comprendre l’épisode
Identifier la ponctuation introduisant le dialogue.
Les élèves ont découvert dans la partie consacrée à l’étude du code qu’une réplique
pouvait être introduite par des guillemets. Cet aspect peut être rappelé.
Lors de cette séance, il s’agit de comprendre qu’une réplique peut également être
introduite par un autre signe de ponctuation : le tiret de dialogue.
Les élèves sont invités à relire les répliques des personnages dans leur manuel
de lecture p. 8, 10, 12, 13 et 16. Il leur est demandé de repérer ce qui est commun
à l’ensemble de ces répliques.
Trois observations peuvent être faites concernant le tiret de dialogue :
– indique qu’un personnage parle ;
– est placé au début de la réplique et en début de ligne ;
– p. 8, les tirets indiquent un changement de personnages disant les répliques
(le premier tiret pour Zali,
le deuxième pour Tao, le troisième à nouveau pour Zali).
303
Cette manipulation grammaticale de substitution est aussi un travail sur la synonymie en contexte.
« Elles » est synonyme de « les fourmis » dans ce contexte.
Pour comprendre un texte, l’apprenti-lecteur doit donc aussi ajuster continuellement sa lecture en
inférant la signification des pronoms personnels, les reprises anaphoriques pronominales dans ce cas.
304
Les élèves rencontrent souvent le désinence -ent, marque du pluriel à la 3e personne plurielle du
verbe. Ils ont alors souvent tendance à la lire en la prononçant [A)]. Pour cette raison, cette difficulté
est régulièrement travaillée dans les cahiers de compréhension lors des rituels.
– dérivation, lire des mots d’une même famille
u Mémoriser des mots-outils (mots fréquents du français)
Ces mots, utilisés hors contexte, ne sont pas porteurs de sens, pour cette raison
il est préférable de les travailler en proposant une phrase pour en comprendre
leur utilisation.
Cf. étape 2, phase 1 pour la mémorisation des mots-outils.
305
Tao s’écarte de la fourmilière et secoue son pantalon pour faire partir les fourmis.
De son côté, Zali en met une dans un pot et elle l’observe à la loupe.
Tout à coup, une forme rampe sur le sol.
– Une vipère ! crie Tao.
un orvet. Les orvets ne mordent pas. Ils98,29%
– Mais non, c’est99,28% sont inoffensifs comme
98,12% 0 Part déchiffrable 100
0 96,51%
Part déchiffrable 100
les lézards, affirme Zali. Baissons-nous lentement. On va l’observer à la loupe.
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
Décodabilité du texte
98,70% 99,44% 98,85%
de lecture 99,22%
dans Anagraph
100,00% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
97,47%
96,80%
94,61%
Tao s’écarte de0 laPartfourmilière
déchiffrable 100 et secoue son pantalon 95,61%
0
pour
Part déchiffrable 100
306
307
308
La balade se termine. Ravi de revenir en ville, Tao a hâte de monter dans le car. Avant
le départ, la maitresse compte ses élèves. Il manque Tika. Elle l’appelle mais Tika ne
répond pas.
Tao se dit qu’un renard l’a attaquée ou qu’elle est tombée dans un fossé. Quand tout
à coup, Tika sort d’un buisson la tête écarlate.
99,28% 98,29%
– Que t’est-il arrivé ? demande Tao étonné. 0 98,12%
Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 96,51% 0 Part déchiffrable 100
Tika lui sourit. Toutes ses dents sont rose foncé. Elle lève un pot qui déborde
0 Part déchiffrable 100
de petites fraises.
– Elles sont succulentes96,26%
et il y en a pour tout le monde ! dit98,49%
97,61% Tika toute fière.
98,52% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 0 Part déchiffrable 100
98,29%
0 Part déchiffrable 100
Décodabilité du texte
98,70% 99,44% 98,85%
99,22% dans Anagraph
de lecture
100,00% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
0 0 Part déchiffrable 100
Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
97,47%
96,80%
94,61% 0
La balade se termine. Ravi de revenir95,61%
0 Part déchiffrable 100
Part déchiffrable 100
en ville, Tao a hâte de
92,47% 0 Part déchiffrable 100 monter dans le car. Avant le départ, la maitresse compte
0 Part déchiffrable 100
309
L’enseignant.e rappellera que la bulle indique que la personne parle. Il n’y a donc pas besoin du tiret
du dialogue.
• Act. 3 u Vocabulaire : rechercher les synonymes
– très content, joyeux : ravi p. 22
– très bonnes, délicieuses : succulentes p. 24
– rouge : écarlate p. 23 / rose foncé p. 24
310
Les rôles sont identifiés par les élèves puis notés au fur et à mesure au tableau, à chaque rôle
un prénom est associé. Cette attribution facilitera le travail de l’arbitre.
Ce dispositif développe aussi l’écoute entre élèves, la synchronisation et la coopération.
Cette activité sera régulièrement proposée ; elle constitue, en effet, un volet important
de l’apprentissage de la compréhension.
u Comprendre l’épisode
Identifier la ponctuation introduisant le dialogue.
Rappeler le rôle du tiret de dialogue ainsi que sa place.
À quoi le tiret de dialogue sert-il ? Où est-il placé ?
311
Cette manipulation grammaticale de substitution est aussi un travail sur la synonymie en contexte.
Il est nécessaire de recourir au contexte pour comprendre la signification des reprises anaphoriques
pronominales.
Pour comprendre un texte, l’apprenti-lecteur doit donc aussi ajuster continuellement sa lecture en
inférant la signification des pronoms personnels, les reprises anaphoriques pronominales dans ce cas.
il
dans et mais avant
elle
Pour chaque mot, une phrase est proposée pour les rendre signifiants. Les phrases
des entrainements à la lecture peuvent être proposées.
312
Lors de la correction, il sera intéressant de mettre en lumière que les pronoms elle /
elles ont plusieurs référents :
Dans cet exercice elle peut désigner la maitresse ou Tika alors que elles désignent
les fraises.
• Act. 3 u Produire de l’écrit
Pour favoriser une production qui permet de travailler la chronologie, il est possible
de demander aux élèves d’écrire leur texte en utilisant les mots suivants : disparu –
ramassé – partagé.
Cette activité peut être menée préalablement à l’oral, les mots sont alors écrits
au tableau.
Les élèves procèdent par tâtonnement.
u Proposer aux élèves de lire leur production
313
314
Déroulement :
1. L’enseignant.e montre, avec sa baguette de lecture, des mots que les élèves
lisent silencieusement et mettent en mémoire pour obtenir une phrase.
2. Un élève est interrogé pour restituer oralement la phrase, qui sera validée
ou pas par ses camarades.
3. Un élève vient ensuite montrer les mots-étiquettes pour construire la phrase.
Phrases pouvant être proposées :
Elle a attaqué les fraises. Prénom a attaqué les fraises.
Prénom sort d’un buisson. Prénom (masculin) ne mord pas,
il est inoffensif.
La maitresse met Prénom dans un pot. Elle observe Prénom.
Elles vont monter sur Prénom. Elles vont dévorer Prénom.
Prénom et prénom vont dévorer les fourmis.
Cette activité peut être proposée à nouveau en plus petit groupe lors de temps de soutien
ou d’APC.
315
316
317
318
319
ÉPISODE 1
98,70% 99,44% 98,85%
99,22%
100,00%
u Correspondance phonographique précédemment étudiée
0 Part déchiffrable 100 [ø] et [œ] : eu (progression
0 Part déchiffrable 100
Cocoli)
0 Part déchiffrable 100 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
97,47%
96,80%
94,61% 0
Décodabilité
Part déchiffrable 100
du texte
0 Part déchiffrable 100
95,61%
92,47% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
Lire le titre
À quel mot récré-action fait-il penser ?
• Manuel p. 29 u Décrire l’illustration de la couverture
Description (identifier les personnages, leur nombre) : Combien comptez-vous
de personnages sur la couverture ? À quels animaux ressemblent-ils ?
Interprétation (faire des hypothèses) : À votre avis, que font-ils ?
320
320
Pour assurer un repérage efficace, lors des lectures à venir, il est nécessaire que les élèves
connaissent les termes vignette et bulle.
• Manuel p. 30-31 u Lire les planches, p. 30-31
Lire l’intégralité des deux planches à une voix.
Un.e élève bon.ne lecteur.rice lira les deux planches.
Identifier les différentes parties du texte pour lire à plusieurs voix.
Avni se présente – bandeau en haut des vignettes – onomatopées – bulles
Difficultés :
Avni est à la fois narrateur et personnage. La « partie narrative » est écrite à la première personne
(je) : Avni raconte l’histoire, il se présente.
– Les onomatopées doivent également être identifiées, une interprétation peut en être proposée.
– Les « réactions » de M. Bigleux et de la baigneuse peuvent également être interprétées (bruit
d’exaspération par exemple pour M. Bigleux, bruit de surprise pour la baigneuse).
Lire uniquement « la partie narrative », écrite en haut de chaque vignette.
Faire remarquer que cette partie du texte n’est pas écrite dans une bulle avec
un phylactère.
Ce texte est écrit à la première personne, ce qui présente une réelle difficulté :
les élèves pourraient, pour cette raison, le confondre.
Il est possible d’expliquer aux élèves qu’Avni se présente, il explique plus
précisément ses « pouvoirs super chouettes ».
Un élève lit uniquement les parties de texte en haut de chacune des vignettes,
plusieurs lectures de cette partie peuvent être proposées.
Repérer les onomatopées, les lire.
En proposer une interprétation en lien avec le sens de la vignette.
• Affiche 1
Épisode 1
Lire les planches p. 30-31 à plusieurs voix.
à télécharger sur Rôles à distribuer pour une lecture à plusieurs voix :
www.editions-hatier.fr Épisode 1
– un narrateur (Avni) – un bruiteur (onomatopées)
– Avni – son père – Pigor
Épisode 1
AFFICHE 1
Un narrateur
(Avni)
Un bruiteur
(onomatopées :
Pourquoi M. Bigleux semble-t-il agacé ?
– la baigneuse : Que signifie ce point d’interrogation ? Comment exprimer la surprise ?
Épisode 1
un élève lira les bruits)
M. Bigleux
30 La baigneuse
30 30
06376_MEP.indd 30 20/01/2020 14:41
321
321
31
96,26% 97,61%
98,52% 0 Part déchiffrable 100 98,49%
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 0 Part déchiffrable 100
98,29%
0 Part déchiffrable 100
ÉPISODE 2
98,70% 99,44% 98,85%
99,22%
u Correspondance
100,00% phonographique précédemment
0 Part déchiffrable 100 étudiée [”)] : in,
0 Part déchiffrable 100 im, ain, ein 0(progression
0 Part déchiffrable 100 Part déchiffrable 100 Cocoli)
0 Part déchiffrable 100
97,47%
Décodabilité du texte
96,80%
94,61%
0
95,61%
Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 de lecture dans Anagraph
92,47% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
Pour assurer un repérage efficace, lors des lectures à venir, il est nécessaire que les élèves
connaissent les termes vignette et bulle.
• Manuel p. 32-33 u Émettre des hypothèses
Les élèves observent quelques instants les vignettes puis répondent oralement
aux questions, manuel fermé.
Décrire globalement les vignettes, sans les détailler.
Description (identifier les lieux, les personnages) :
– Où la scène se déroule-t-elle ? Dans un stade, sur une piste de course, chez Avni…
– Qui sont les personnages ? Avni, ses camarades et le professeur ou moniteur
de sport, ses parents.
Interprétation (faire des hypothèses) : À votre avis, que s’est-il passé ?
u Lire les planches, pages 32-33
Lire l’intégralité des deux planches à une voix.
Un.e élève bon.ne lecteur.rice lira les deux planches.
323
Épisode 2 : La course
– un bruiteur (onomatopée du chronomètre : « un élève lira le bruit du chronomètre
15 Rôles à distribuer pour une lecture à plusieurs voix
Épisode 1
“BIP” »)
Épisode 2
– Avni – sa mère – le prof de sport
Un narrateur
(Avni)
Un bruiteur
(onomatopées :
un élève lira les bruits)
– le guépard – Kathy
u Comprendre l’épisode
Expliquer le vocabulaire : À vos marques / courbatures / courbaturé / s’étirer /
Sa mère Le prof de sport
29
étirements.
30 33
06376_MEP.indd 30 20/01/2020 14:41
292 293
Nommer la course : une course de relais. En expliquer le principe : course
d’équipe, témoin, importance de bien transmettre le témoin (ce n’est pas forcément
le coureur le plus rapide qui gagne), …
Expliquer la ruse utilisée par Avni pour gagner la course.
Pourquoi Avni dit-il, avant le départ : « Hihihi ! Bonne chance, les copains ! » ?
29
29
33 33
u Interpréter l’épisode
28
– À votre avis, Avni a-t-il triché ? Rappeler ses pouvoirs magiques (p. 30-31).
– À votre avis, quelle est la réaction du professeur de sport ?
– À votre avis, quelle est la réaction de ses deux copains félins, le guépard
et la chatte sur la ligne de départ ?
– Peut-on gagner contre Avni ? Doit-on toujours perdre contre Avni ?
– À votre avis, Avni peut-il gagner la course si ce n’est pas une course de relais,
sans témoin ?
324
16
99,28% 98,12%
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 96,51%
AVNI : Roi du cache-cache
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
96,26%
PÉRIODE 4
Découverte et structuration
0
98,52%
Part déchiffrable 100
98,29%
0 Part déchiffrable 100
0
97,61%
Part déchiffrable 100
0
98,49%
Part déchiffrable 100
97,47%
96,80%
94,61% Décodabilité du texte
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
95,61%
92,47% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
Épisode 3 Épisode 3
AFFICHE 3
Rôles à distribuer pour une lecture à plusieurs voix :
– Avni – Pigor – le serpent – la grenouille Cara
Épisode 3
Épisode 3 : Roi du cache-cache
15 Rôles à distribuer pour une lecture à plusieurs voix
Épisode 1
Épisode 3
Avni Pigor Cara
– le guépard – la chatte Kathy – le mouton – le caméléon Greg
11
35
Greg Kathy Le guépard
10
34 30
294 10 295
10
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06376_MEP.indd 34 20/01/2020 14:41
34
326
ÉPISODE 1 89 MOTS
u Correspondance phonographique précédemment étudiée [o] : au, eau, o, ô (progression Cocoli)
Léontine était une petite fille très timide. Si timide qu’elle se cachait dans ses
cheveux. Elle n’aimait pas son prénom.
Les autres enfants souvent lui disaient : « Léontine la honte, Léontine la honte,
Léontine la honte... »
Son père était mort quand elle était toute petite. Si petite qu’elle ne s’en souvenait
plus. Sa mère lui disait toujours qu’elle avait les cheveux de son père. Alors Léontine
ne les avait jamais coupés.
Ce rideau séparait Léontine des autres. Cela les agaçait et parfois les rendait
méchants. 98,29%
99,28% 98,12%
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 96,51% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
Décodabilité
96,26% du texte 97,61%
98,52% 0 Part déchiffrable 100 98,49%
0 Part déchiffrable 100 de lecture dans Anagraph 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
98,29%
0 Part déchiffrable 100
Léontine était une petite 98,70% fille très timide.99,44% Si timide qu’elle 99,22% 98,85%
100,00%
se cachait dans ses cheveux. Elle n’aimait pas son prénom.
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
Les autres enfants souvent lui disaient « Léontine la honte,
Léontine la honte, Léontine la honte. . . « Son père97,47% était
mort quand elle était toute petite. 96,80% Si petite qu’elle0 ne s’en 100
Part déchiffrable
95,61%
94,61% 0 Part déchiffrable 100
souvenait
92,47% plus. 0SaPartmère lui100disait toujours qu’elle avait les
déchiffrable
0 Part déchiffrable 100
327
Il est important que les élèves procèdent par tâtonnement, par essai / erreur.
Pour favoriser ces stratégies, les élèves doivent essayer de lire en chuchotant. La subvocalisation
est une aide pour décoder syllabe par syllabe et accéder au sens des mots.
Cependant, une lecture syllabe par syllabe mobilise beaucoup l’attention de l’élève ce qui le gêne
considérablement pour accéder au sens. Il est donc nécessaire de procéder à des relectures de ce qui
a été décodé pour accéder au sens.
Dans un second temps, une relecture de ce qui a été décodé est proposée. Cette
relecture vise à améliorer l’accès au sens grâce à une lecture plus fluide / rapide.
L’enseignant.e doit s’assurer que la vitesse de lecture est suffisante pour
comprendre : la relecture est assurée soit par un élève de ce groupe quand cela est
possible soit, les cas échéant, par l’enseignant.e qui la reprend à son compte.
• Un manuel par binôme Groupe autonome : lecture en binôme.
p. 38 à 41 Les élèves lisent l’épisode à plusieurs reprises à deux voix.
Un élève « raconte » l’histoire, l’autre lit les répliques des deux personnages.
Ils peuvent inverser les rôles et cherchent à en proposer une interprétation.
Lorsque les élèves ont lu le texte à plusieurs reprises, ils peuvent commencer
l’activité de différenciation.
328
329
330
Un jour, un groupe de filles bouscula violemment Léontine. Elle trébucha, mais ses
cheveux s’animèrent pour l’empêcher de heurter le sol. Léontine réalisa alors que ses
cheveux avaient leur vie propre.
Elle continuait à les coiffer comme avant, mais elle sentait bien qu’ils n’en faisaient
qu’à leur tête.
Parfois même, ils la tiraient du lit pour aller regarder les lumières de la nuit.
Chaque fois que Léontine sentait des petites secousses autour de sa tête, elle savait
qu’il allait se passer quelque chose. Au début, c’était un peu gênant, mais bientôt elle
se sentit plus forte.
99,28% 98,29%
0 Part déchiffrable 100 98,12%
0 Part déchiffrable 100 96,51% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
Décodabilité du texte
96,26% 97,61%
98,52% 0 Part déchiffrable 100
0
de lecture 98,49%
Part déchiffrable 100
dans Anagraph
0 Part déchiffrable 100 0 Part déchiffrable 100
98,29%
0 Part déchiffrable 100
332
il
dans et mais avant
elle
333
ne... pas
comme avec aussi
ne... rien
Pour chaque mot, une phrase est proposée, pour les rendre signifiants. Les phrases
des entrainements à la lecture peuvent être proposées.
Lors de la correction écrite au tableau, faire identifier les lettres finales muettes en
les codant par un point sous chacune des lettres muettes.
L’enseignant.e expliquera que la lettre finale du mot-outil ils est muette sauf
lorsqu’elle assure une liaison (ils avaient).
Il est aussi possible :
– de faire entourer le mot-outil ils et la désinence -ent du verbe ;
ae
– d’expliquer, sans recourir au métalangage (pronom, pluriel, verbe, …) que
les mots-outils ils ou elles avec la lettre s finale désignent plusieurs personnages
ou animaux.
• Act. 1 u Vocabulaire : associer un lieu à son illustration
• Act. 2 u Comprendre des phrases : établir un lien logique entre deux informations
• Act. 3 u Produire de l’écrit : faire le portrait de Léontine
u Proposer aux élèves de lire leur production
• Act. 4 u Produire de l’écrit : décrire un personnage (Léontine) et raconter des
évènements
Cf. étape 6, phase 2 pour la mise en œuvre.
u Proposer aux élèves de lire leur production
334
ÉPISODE 3 97 MOTS
u Correspondance phonographique précédemment étudiée [Z] : j, g, ge (progression Cocoli)
Dans la classe d’à côté, il y avait un garçon qui l’intriguait. Il s’appelait Olaf
et transformait tout en chansons.
Le temps qu’il faisait, le bruit d’un camion, un problème de math, tout avec
lui devenait musique. Les autres l’appelaient « le poète » ou « le fou ».
Dès qu’il passait près d’elle, Léontine sentait ses cheveux frémir.
Un soir où elle croisait Olaf dans le couloir de l’école, ses cheveux lui firent une longue
caresse.
Ses yeux dévoilés fixèrent ceux du garçon, qui s’arrêta net de chanter.
Léontine devint toute rouge.
99,28% 98,29%
0 Part déchiffrable 100 98,12%
0 Part déchiffrable 100 96,51% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
96,26%
Décodabilité du texte
98,52% 97,61% 98,49%
100
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
0
de lecture dans Anagraph
Part déchiffrable 100
98,29%
0 Part déchiffrable 100
100
resse. Ses yeux dévoilés fixèrent ceux du garçon, qui s’arrê-
ta net de chanter. Léontine devint toute rouge.
335
e
– d’expliquer, sans recourir au métalangage (pronom, pluriel, verbe, …), que
les mots-outils ils ou elles avec la lettre s finale désignent plusieurs personnages
ou animaux.
Cf. étape 1, phase 4 pour la mise en œuvre.
• Act. 1 u Associer un nom à son illustration, trouver le nom dans le texte lu, le copier
• Act. 2 u Comprendre et identifier les phrases correspondant au sens de l’épisode 3
• Act. 3 u Comprendre des phrases en lien avec l’épisode 1 : les compléter avec des noms
Qui agit ? Qu’est-ce qui fait ? Construire des phrases en choisissant le groupe sujet
adéquat.
• Act. 4 u Comprendre des phrases : établir un lien logique entre deux informations
336
Le visage de Léontine, que personne n’avait encore vu, hantait maintenant Olaf.
Submergé, il resta longtemps silencieux. Incapable de fredonner quoi que ce soit.
Il ruminait une chanson.
Cette chanson venait de très loin, tout au fond de lui.
Ce ne fut pas une chanson qui sortit, mais quelques mots
« Ton visage est trop doux pour rester caché. »
Après quoi, il s’enfuit en courant.
Poussée par une force qu’elle ne pouvait contenir, Léontine coupa ses cheveux.
Dociles, ils la laissèrent agir. Quand ils furent à ses pieds, Léontine les vit ramper
98,29% et se rouler en boule, comme des petits serpents qui rentrent au nid.
0 Part déchiffrable 100 98,12%
96,51% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
96,26% 97,61%
Décodabilité du texte
0 Part déchiffrable 100 98,49%
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 de lecture dans Anagraph
98,29%
0 Part déchiffrable 100
337
Les élèves poursuivent cette activité plus tard, lors de la phase 2 de la séance, après avoir fini
leur travail dans leur cahier, par exemple.
Lire collectivement, à haute voix le quatrième épisode.
Proposer plusieurs lectures : un narrateur par page.
Raconter le quatrième épisode.
Vocabulaire : faire rechercher dans l’épisode 4 les mots qui signifient :
– p. 51, plein d’émotions : submergé
– p. 51, chanter à voix basse : fredonner
– p. 55, sages, obéissants : dociles
Identifier des évènements :
– Qui sont les personnages de l’épisode 4 ? Où se rencontrent-ils ?
– Que fait Olaf avant de parler à Léontine ? À votre avis, pourquoi reste-t-il
silencieux ?
– Que dit-il à Léontine ? À votre avis, qu’est-ce qui a décidé Léontine à se couper
les cheveux ?
338
339
99,28% 98,29%
0 98,12%
Décodabilité du texte
Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 96,51% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 de lecture dans Anagraph
96,26% 97,61%
98,52% 0 Part déchiffrable 100 98,49%
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 0 Part déchiffrable 100
Le lendemain, 98,29% après avoir pris sa respiration, Léontine tra-
0 Part déchiffrable 100
versa la cour de l’école, à visage découvert. Seul Olaf la
reconnut. Tous deux décidèrent d’aller enterrer les cheveux
le soir même, 98,70% dans un 99,44% lieu secret. Pour l’occasion, 99,22% Olaf in- 98,85%
100,00% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
venta une chanson. Même courts, les cheveux0 de Léontine
Part déchiffrable 100 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
continuaient à bouger. Si on ne le savait pas, on pouvait
juste penser qu’une petite brise les 97,47%animait. Plus rien dé-
sormais ne masquait 96,80% son regard.0 Plus rien ne 100 lui faisait peur,
94,61% 0 Part déchiffrable 100
Part déchiffrable
95,61%
92,47% 0 etdéchiffrable
Part son prénom,100 à son oreille, était devenu une chanson. 0 Part déchiffrable 100
340
Les élèves poursuivent cette activité plus tard, lors de la phase 2 de la séance, après avoir fini
leur travail dans leur cahier, par exemple.
Lire collectivement, à haute voix, le cinquième épisode.
Proposer plusieurs lectures : un narrateur par page.
Raconter le cinquième épisode.
Vocabulaire : faire rechercher dans l’épisode 5 les mots qui signifient :
– p. 58, vent léger : brise
– p. 58, cacher : masquer (masquait)
Identifier des évènements :
– Qui sont les personnages de l’épisode 5 ? Où les scènes de l’épisode 5
se passent-elles ? (dans la cour, dans la forêt, dans un champ de coquelicots).
– Qu’est-ce qui a changé pour Léontine ?
– À votre avis, comment se sent-elle ?
341
343
344
Intriguée, la fille du calife d’El Boubal Houdach décida de venir observer le phénomène
96,26% 97,61% 98,49%
0
98,52%
Part déchiffrable 100
de plus près.
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
98,29% – Pourquoi une princesse d’El Boubal Houdach s’intéresse-t-elle à un zigoto qui
0 Part déchiffrable 100
balaie le désert à Sidi Bidboulik ? se demandèrent les villageois étonnés.
98,70% 99,44% 98,85%
99,22%
100,00% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
Décodabilité du texte
97,47%
96,80% de lecture dans Anagraph
94,61% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
95,61%
92,47% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
345
Il est important que les élèves procèdent par tâtonnement, par essai / erreur.
Pour favoriser ces stratégies, les élèves doivent essayer de lire en chuchotant. La subvocalisation
est une aide pour décoder syllabe par syllabe et accéder au sens des mots.
Cependant, une lecture syllabe par syllabe mobilise beaucoup l’attention de l’élève ce qui le gêne
considérablement pour accéder au sens. Il est donc nécessaire de procéder à des relectures de ce qui
a été décodé pour accéder au sens.
Dans un second temps, une relecture de ce qui a été décodé est proposée. Cette
relecture vise à améliorer l’accès au sens grâce à une lecture plus fluide / rapide.
L’enseignant.e doit s’assurer que la vitesse de lecture est suffisante pour
comprendre : la relecture est assurée soit par un élève de ce groupe quand cela est
possible soit, les cas échéant, par l’enseignant.e qui la reprend à son compte
• Un manuel par binôme Groupe autonome : lecture en binôme
p. 60 à 67 Les élèves lisent l’épisode à plusieurs reprises à deux voix.
346
Les élèves poursuivent cette activité plus tard, lors de la phase 2 de la séance, après avoir fini
leur travail dans leur cahier, par exemple.
• Manuel p. 60 à 67 Lire collectivement, à haute voix le premier épisode : un lecteur par page
de manuel.
Nous ne proposerons pas de lecture à plusieurs voix lors de cette séance, elle
sera travaillée en début de séance suivante en raison de l’incise dans la première
réplique p. 64.
u Comprendre le premier épisode
– Faire raconter le premier épisode.
– Répondre oralement aux 4 questions travaillées par les élèves autonomes, lors
de la phase de différenciation.
– Trouver les noms des métiers évoqués lors de la lecture du titre et de l’épisode 1 :
Quels sont les métiers que l’on peut relever dans le premier épisode ?
(berger, tisserand, médecin, forgeron, voire balayeur et princesse).
Faire expliquer chacun des métiers : À quoi le métier de … sert-il ?
Débat : Peut-on considérer, dans cette histoire, que « balayeur » et « princesse »
sont des métiers ? Peut-on les accepter / considérer comme des métiers ?
eai
– d’expliquer, sans recourir au métalangage (pronom, pluriel, verbe, …) que
les mots-outils ils ou elles avec la lettre s finale désignent plusieurs personnages
ou animaux.
• Act. 1 u Manipuler des graphèmes pour écrire des mots déjà lus
Il est important que les élèves comprennent que toutes les lettres doivent être
utilisées, notamment pour placer la lettre muette au mot désert et la voyelle e
finale qui a pour fonction de faire prononcer la consonne qui précède (dune,
village).
347
348
« Quelle drôle d’occupation ! » pensaient les villageois. « Pourquoi n’est-il pas berger, tisserand,
médecin ou forgeron ? Voilà un idiot qui sera toujours pauvre et qui ne nous rapportera jamais rien ! »
• Manuel p. 64 et 67 La page est vidéoprojetée ou la phrase écrite au tableau.
La réplique des villageois est repérée et lue en continu : cette tâche est facilitée
par les guillemets. Puis plusieurs relectures sont proposées afin :
– de lire l’extrait ;
– d’en proposer une mise en voix : Les villageois sont pensifs, ils s’interrogent.
Comment mettre en voix cette réplique ?
– dans la seconde réplique p. 67 :
– Pourquoi une princesse d’El Boubal Houdach s’intéresse-t-elle à un zigoto qui balaie le désert à Sidi
Bidboulik ? se demandèrent les villageois étonnés.
La réplique des villageois est lue et la fin de celle-ci est identifiée. Puis plusieurs
relectures sont proposées comme précédemment pour mettre en voix ce passage
du texte.
L’enseignant.e explique que la réplique d’un personnage peut être introduite par
un tiret de dialogue, en début de ligne : le tiret indique qu’un personnage va
parler.
• Manuel p. 61 à 67 u Relire l’épisode 1 à plusieurs voix
– Un narrateur / une narratrice par page ;
– Un.e élève : la voix des villageois ;
– Un.e élève qui « arbitre » la lecture et aura pour fonction de veiller à la lecture,
c’est-à-dire de :
corriger une erreur ou une difficulté à identifier un mot ;
désigner l’élève qui doit lire (liste écrite au tableau).
Afin de faciliter les interventions de l’arbitre, il est debout, face à la classe. Il prend
« le rôle » de l’enseignant.e. Cet.te élève doit avoir de bonnes compétences
de décodage.
u Adopter le point de vue d’un groupe de personnages : les villageois
Comment les villageois désignent-ils le balayeur dans la réplique p. 64 ?
« Quelle drôle d’occupation ! » pensaient les villageois. « Pourquoi n’est-il pas berger, tisserand,
médecin ou forgeron ? Voilà un idiot qui sera toujours pauvre et qui ne nous rapportera jamais rien ! »
Relire la réplique et identifier la désignation du balayeur.
Débattre : Pourquoi les villageois pensent-ils que le balayeur est un idiot ?
Partagez-vous cette idée ? Êtes-vous d’accord avec les villageois ?
Expliquer le vocabulaire :
– taciturne, p. 62 ;
– confins du désert, p. 66 ;
– le phénomène, p. 66, un zigoto, p. 67.
349
350
97,47%
96,80% Décodabilité du texte
94,61% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
95,61%
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 de lecture dans Anagraph
351
Les élèves poursuivent cette activité plus tard, lors de la phase 2 de la séance, après avoir fini
leur travail dans leur cahier, par exemple.
Lire collectivement, à haute voix le deuxième épisode : un lecteur par page
de manuel.
Nous ne proposerons pas de lecture à plusieurs voix lors de cette séance,
elle sera travaillée en début de séance suivante en raison de l’incise
dans la réplique du forgeron p. 70.
• Manuel p. 68 à 73 u Comprendre le deuxième épisode
– Faire raconter le deuxième épisode.
– Répondre oralement aux 4 questions travaillées par les élèves autonomes,
lors de la phase de différenciation.
– Trouver les noms d’objets précieux :
Quels objets précieux les villageois rêvent-ils de trouver ?
(pièces d’argent, sabres en or, bijoux somptueux, robes splendides)
– Comprendre que les villageois font preuve de cupidité : Pourquoi les villageois
se mettent-ils, eux aussi, à balayer ?
352
erc
– d’expliquer, sans recourir au métalangage (pronom, pluriel, verbe, …), que
les mots-outils ils ou elles avec la lettre s finale désignent plusieurs personnages
ou animaux.
• Act. 1 u Manipuler des graphèmes pour écrire des mots
Il est important que les élèves comprennent que toutes les lettres doivent être
utilisées, notamment pour placer la marque du pluriel des noms pièces et robes.
• Act. 2 u Identifier le discours direct : la réplique du forgeron
L’identification de la réplique comporte une difficulté : repérer l’incise pour copier
intégralement la réplique : « Ça y est, j’ai compris ! […] Ils cherchent un trésor enfoui
sous le sable. »
• Act. 3 u Comprendre des phrases : identifier des phrases relatant
des évènements de l’épisode 2
• Act. 4 u Construire une phrase en utilisant tous les mots donnés
Les élèves peuvent mobiliser deux catégories de stratégies :
– celles liées aux indices sémantiques ;
– celles liées à la ponctuation (repérage des mots avec la majuscule et le point).
Plusieurs réponses peuvent être proposées, il est donc utile d’écrire au tableau
l’ensemble des réponses et d’identifier pour chacune les erreurs ;
les élèves argumenteront et interagiront pour identifier la phrase correcte.
– Les femmes rêvent (de trouver) des bijoux. Il manque des mots.
– Les femmes rêvent (de trouver) des bijoux Il manque le point final et des mots.
– Les femmes rêvent (de trouver) des bijoux. et des robes Le point est mal placé.
– Les femmes rêvent des robes et des bijoux. Il manque des mots.
– Les femmes rêvent de trouver des robes et des bijoux. Tous les mots ont été
utilisés, le point est bien placé.
Étayage :
– la phrase est lue collectivement ;
– pour les élèves plus en difficulté, la phrase est écrite au tableau, les lettres sont
suffisamment espacées pour tracer une barre oblique marquant l’espace entre
les mots ; l’enseignant.e dit un mot et demande aux élèves de le trouver. Un élève
vient l’identifier.
353
354
355
– Pas du tout ! répondit le berger. J’ai davantage besoin de cette eau que toi. Je vais
0
96,26%
Part déchiffrable 100
pouvoir élever
97,61% 100 fois plus de chèvres et fabriquer 1 000 fois plus de fromage. Je
98,49%
0
vais bâtir ma bergerie autour de MON puits.
Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
100
Décodabilité du texte
99,44% 98,85%
99,22%
100
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 0 Part déchiffrable 100
de lecture dans Anagraph
97,47%
96,80%
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
95,61%« J’ai trouvé quelque chose ! » s’écria soudain le petit
0 Part déchiffrable 100
Hassan. « Ce n’est qu’un tas de pierres ! Tu vois bien que
cela ne ressemble pas à un coffre au trésor ! » dirent les
villageois déçus. « Attendez ! » dit le balayeur. « Ce n’est
pas un simple tas de cailloux. Regardez ce qui se cache
en dessous… » Et avec le manche de son balai, il fit bou-
ger l’amas de pierres. Lentement elles oscillèrent et le sol
commença à gronder sourdement. Un fracas terrible fit
tressaillir les villageois. Des gerbes d’eau s’élancèrent du
sol jusqu’au bleu du ciel ! « De l’eau ! De l’eau ! Le trésor,
c’est de l’eau en plein désert ! » s’exclama Hassan. « C’est
surement un ancien puits que l’on avait oublié ! » « Je suis
riche ! » hurla le tisserand. « Avec toute cette eau, je vais
pouvoir fabriquer dix fois plus de tissus, cent fois plus de
robes et de manteaux ! Reculez tous, je vais construire
une usine autour de MON puits ! » « Pas du tout ! » ré-
pondit le berger. « J’ai davantage besoin de cette eau
que toi. Je vais pouvoir élever cent fois plus de chèvres
et fabriquer mille fois plus de fromage. Je vais bâtir ma
bergerie autour de MON puits. »
356
Les élèves pourront poursuivre cette activité plus tard, lors de la phase 2 de l’étape,
après avoir fini leur travail dans le cahier, par exemple.
• Manuel p. 74 à 81 Lire collectivement, à haute voix le troisième épisode : un lecteur par page
de manuel.
Cf. étape 2, phase 1 pour la mise en œuvre.
Nous proposerons une première lecture dans laquelle nous désignerons un lecteur
par page et un arbitre.
Puis dans un second temps, une lecture de l’épisode 3 à plusieurs voix sera
proposée.
Les rôles ainsi que les élèves désignés sont écrits au tableau.
– un narrateur / une narratrice pour l’épisode ;
– un.e élève : la voix d’Hassan ;
– un.e élève pour des villageois ;
– un.e élève pour la voix du balayeur ;
– un.e élève pour la voix du tisserand ;
– un.e élève pour la voix du berger ;
– un.e élève qui arbitre la « lecture ».
357
358
Des discussions éclatèrent partout dans le village. Chacun voulait expliquer pourquoi
ce puits DEVAIT lui appartenir.
– Grosse tête de chou ! hurlaient les hommes en s’arrachant la barbe.
– Vilaine vache poilue ! hurlaient les femmes en se crêpant le chignon.
Les enfants, eux, ne comprenaient rien à ces histoires de grands, mais ils se donnaient
quand même de grands coups de pieds dans les genoux.
– Arrêtez ! cria le balayeur. Ne soyez pas stupides ! Il y en a assez pour tout
le monde !
– C’est vrai, reprit la princesse. C’est inutile de vous battre. Nous allons construire
un système d’irrigation pour amener l’eau au village. Ainsi chacun aura sa part.
Un à un, les villageois admirent qu’ils n’allaient pas passer leur vie à se battre
et ils se mirent à travailler au grand chantier.
Pendant que certains dégageaient les gravats du puits, d’autres assemblaient
des tuyaux dans le sable, d’autres encore creusaient des tranchées.
96,26% 97,61%
0 Part déchiffrable 100 98,49%
100
0
Des discussions
Part déchiffrable 100
éclatèrent
0 Part déchiffrable 100 partout dans le village. Cha-
98,29%
0 Part déchiffrable 100
cun voulait expliquer pourquoi ce puits DEVAIT lui appar-
tenir. « Grosse tête de chou ! » hurlaient les hommes en
s’arrachant la barbe. « Vilaine vache poilue ! » hurlaient
98,70% 99,44% 98,85%le chignon. Les enfants, eux, ne
les 99,22%en se crêpant
femmes
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 0 Part déchiffrable 100 0 Part déchiffrable 100
100
comprenaient rien à ces histoires de grands, mais ils se
donnaient quand même de grands coups de pieds dans les
97,47% genoux. « Arrêtez ! » cria le balayeur. « Ne soyez pas stu-
96,80%
94,61% 0 Part déchiffrable 100
pides ! Il y95,61%
0 Part déchiffrable 100
en a assez pour tout le monde ! » « C’est vrai »,
0 Part déchiffrable 100 reprit la0 princesse.
Part déchiffrable 100
« C’est inutile de vous battre. Nous al-
lons construire un système d’irrigation pour amener l’eau
au village. Ainsi chacun aura sa part. » Un à un les villageois
admirent qu’ils n’allaient pas passer leur vie à se battre et
ils se mirent à travailler au grand chantier. Pendant que
certains dégageaient les gravats du puits, d’autres assem-
blaient des tuyaux dans le sable, d’autres encore creusaient
des tranchées.
359
Les élèves pourront poursuivre cette activité plus tard, lors de la phase 2 de la séance,
après avoir fini leur travail dans le fichier par exemple.
• Manuel p. 82 à 87 u Lire collectivement, à haute voix le quatrième épisode :
un lecteur par page de manuel
Cf. étape 2, phase 1 pour la mise en œuvre.
Nous proposerons une première lecture dans laquelle nous désignerons un lecteur
par page et un arbitre.
Puis dans un second temps, une lecture de l’épisode 3 à plusieurs voix sera
proposée.
Les rôles ainsi que les élèves désignés sont écrits au tableau.
– un narrateur / une narratrice pour l’épisode ;
– quatre élèves pour les voix :
des hommes ;
des femmes ;
du balayeur ;
de la princesse.
– un.e élève qui « arbitre » la lecture.
erc
– d’expliquer, sans recourir au métalangage (pronom, pluriel, verbe, …), que
les mots-outils ils ou elles avec la lettre s finale désignent plusieurs personnages
ou animaux.
Cf. étape 20, phase 1 pour la mise en œuvre.
• Act. 1 u Légender une illustration
Le schéma peut être vidéoprojeté pour expliquer comment fonctionne le système
d’irrigation.
Les élèves tentent par essai / erreur de décrire l’acheminement de l’eau aux
habitations et à l’oasis, ils expliquent aussi la fonction du puits.
L’enseignant.e pose les questions :
– Comment l’eau arrive-t-elle aux maisons du village ?
– Comment peut-on avoir de l’eau lorsque l’on est à l’extérieur du village ?
• Act. 2 u Comprendre des phrases : établir un lien logique entre deux informations
• Act. 3 u Construire une phrase en utilisant tous les mots donnés
Cf. étape 28, phase 2 pour la mise en œuvre
361
362
363
Décodabilité du texte
99,28% 98,29%
de lecture dans Anagraph
0 Part déchiffrable 100 98,12%
0 Part déchiffrable 100 96,51% 0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100
96,26% 97,61%
98,52%
Les premiers résultats ne furent0 pas très convaincants…
Part déchiffrable 100 98,49%
0 Part déchiffrable 100
0 Part déchiffrable 100 0 Part déchiffrable 100
Puis, peu à peu, à98,29% force de réglages, tout se mit en
place… Et chacun0 reçut la part d’eau dont il avait besoin.
Part déchiffrable 100
0 mon
Part déchiffrable 100 balai à mes enfants qui à leur tour le donneront à
364
365
366
367
368
369
371
L
des mots d’origine étrangère (building).
e s bases de données Manulex
• Le graphème « c » a environ 5 600 occur-
s’adressent aussi bien aux chercheurs
rences :
qu’aux enseignants qui travaillent sur
– il a la valeur phonétique [k] comme
l’acquisition de l’écrit. 54 manuels scolaires
dans « cas » ou « course » dans 3 500 cas ;
du CP au CM2 (1,9 million de mots) ont été
– il a la valeur phonétique [s] comme
utilisés pour construire cette description
dans « ceci » dans 2 100 cas.
de la langue.
Nous avons inversé la description pour obte-
Manulex présente également un intérêt pour
nir une description phonographique qui
l’enseignement du code puisqu’il est pos-
donne une idée assez précise des correspon-
sible de connaitre les fréquences de chacun
dances à enseigner prioritairement.
des graphèmes du français ainsi que leur pro-
Le document qui suit liste, pour chacun
nonciation. Manulex propose une description
des phonèmes que les élèves sont suscep-
graphophonétique de la langue.
tibles d’encoder, les graphèmes correspon-
• Le graphème « i » a environ 19 010 occur- dant ainsi que leur fréquence.
rences :
* http://www.manulex.org
phonèmes voyelles
a â à
18 900 500 10 19 410
[a]
97,4 % 2,6 % 0,1 % 100,00 %
mF : à, là, voilà au-delà, déjà
i î* Ï y
[i] 14 800 100 60 430 15 390
96,2 % 0,6 % 0,4 % 2,8 % 100,0 %
é final : er final : ez
[e] / [”] 14 000 2 200 900 17 100
81,9 % 12,9 % 5,3 % 100,0 %
372 299
o
[o] [O] 9 700 11 120
87,2 % 87,2 %
au eau ô [oo] : oo
[o] 1 000 250 160 10
9,0 % 2,2 % 1,4 % 0,1 % 12,8 %
u û*
[y] 5 000 100 5 100
98,0 % 2,0 % 100,0 %
ou oû* oo où
4 000 60 20 1 4 081
[u]
98,0 % 1,5 % 0,5 % 0,0 % 100,0 %
foot… mF : où
eu
2 000 2 051
97,5 %
[„] / [{] oeu u œ
30 20 1
1,5 % 1,0 % 0%
recueil œil et ses dérivés
on/om
[O)] 5 000 5 000
100,00 %
i + en [{)] un
[j”)]
300 < 50
* la réforme de l’orthographe fait disparaitre l’accent circonflexe dans de très nombreux cas. Cf. site renouvo.
300
373
phonèmes semi-voyelles/semi-consonnes
oi oy ou + voy oin w
[w] 1 000 300 280 120 10 1 710
58,5 % 17,5 % 16,4 % 7,0 % 0,6 % 100,0 %
yod 5 972
i + e/é/è/er/ez i + o/au i+a i + eu i + on
1 700 450 250 200 1 000 3 600
28,5 % 7,5 % 4,2 % 3,3 % 16,7 % 60,3 %
hier, moitié mystérieux question
i + an/en i + en
200 200 400
3,3 % 3,3 % 6,7 %
science MF : bien, rien…
i+i=y /waj/
a/e/o/ ... + y oy uy y ï
[j]
150 300 70 40 20 580
2,5 % 5,0 % 1,2 % 0,7 % 0,3 % 9,7 %
noyer ennuyer myope païen
ail-l ouil-l eil-l g /c + ueil-l euil-l oeil-l
330 250 300 60 50 2 992
5,5 % 4,2 % 5,0 % 1,0 % 0,8 % 0,0 % 16,6 %
cueillir, orgueil feuille, seuil œil, œillet
il-l
400 400
6,7 % 6,7 %
fille se lit [il] dans 10 cas (ville, mille…) 100,0 %
u+i u + è/y/a
[µ] 500 500 1 000
50,0 % 50,0 % 100,0 %
374
301
phonèmes consonnes
r rr
[R] 27 000 1 000 28 000
96,4 % 3,6 % 100,0 %
l ll
[l] 11 000 900 11 900
92,4 % 7,6 % 100,0 %
v
[v] 5 000 5 000
100,0 %
f ff ph
[f] 3 700 700 350 4 750
77,9 % 14,7 % 7,4 % 100,0 %
n nn
[n]
5 200 1 000 6 200
ch sch sh
2 700 rare rare 2 700
[ S]
100,0 %
schéma short
s z x
900 200 3 1 103
[z]
81,6 % 18,1 % 0,3 % 100,0 %
deuxième, sixième, dixième
g + e/é/è/er/ez j 3 050
g + i/y ge + a/o/u
[Z]
2 000 300 750
65,6 % 9,8 % 24,6 % 100,0 %
302 375
qu k ck cqu ch q 6 193
1 900 200 50 20 20 3 2 193
30,7 % 3,2 % 0,8 % 0,3 % 0,3 % 0% 35,4 %
[ks] [k]
[k]
c + a/o/u cu+i cu cc cc
3 500 50 50 100 300 4 000
56,5 % 0,8 % 0,8 % 1,6 % 5% 64,6 %
cuisine cueillir accent occuper
g gu + e/i gg c
1 400 400 20 1 1 821
[g]
76,9 % 22,0 % 1,1 % 0,1 %
second et dérivés
p pp b
9 000 600 150 9 750
[p]
92,3 % 6,2 % 1,5 % 100,0 %
obs- / abs- /subtil
m mm
[m] 7 200 500 7 700
93,5 % 6,5 % 100,0 %
b bb
[b] 5 500 rare 5 500
100,0 %
t tt th
[t] 14 000 1 200 200 15 400
90,9 % 7,8 % 1,3 % 100,0 %
d dd
[d]
7 600 rare 7 600
gn
[≠]
750 750
x [gz] x
[ks] 500 150
taxi, examen
lettres muettes
h muet s muet t muet x muet d muet p muet 22 192
non recensé 12 000 9 000 502 400 100 22 002
c muet g muet l muet m muet f muet b muet
100 30 20 25 10 5 190
303
376
✄
✄
✄ L Étape 12, phase 4
✄ L Étape 12, phase 4
Écris le mot à côté du dessin correspondant.
I Étape 8, phase 4
vélo lit lama libellule éléphant balle
Écris le mot à côté du dessin correspondant.
I Étape 8, phase 4
Écris le mot à côté du dessin correspondant. vélo lit lama libellule éléphant balle
citron ile tipi stylo fourmi tulipe
Écris le mot à côté du dessin correspondant.
citron ile tipi stylo fourmi tulipe
U Étape
U Étape
14, phase 4
14, phase 4 O Étape
O Étape
18, phase 4
18, phase 4
ÉcrisÉcris
le mot à côté
le mot du dessin
à côté correspondant.
du dessin correspondant. ÉcrisÉcris
le mot à côté
le mot du dessin
à côté correspondant.
du dessin correspondant.
fluteflutelunettes
lunetteslunelunesucesuc
tteettenénufar gruegrue
nénufar motomotoorange
orangeescargot
escargotdos doscochcoc
onhondromadaire
dromadaire
✄✄ ✄✄
P Étape
P Étape
16, phase 4
16, phase 4 O Étape
O Étape
18, phase 4
18, phase 4
ÉcrisÉcris
le mot à côté
le mot du dessin
à côté correspondant.
du dessin correspondant.
ÉcrisÉcris
le mot à côté du dessin correspondant.
motomotoorange
orangeescargot
escargotdos doscochcoc
onhondromadaire
le mot à côté du dessin correspondant.
parapluie papillon
parapluie pilepile
papillon chapeau hippopotame
chapeau poule
hippopotame poule dromadaire
377
porte
porte . .
la la le le la la le le ➋ ➋
✄✄
OUOU Étape
Étape 23, phase
23, phase 4 4 ➌ ➌ porte
porte un/une
un/une . .
ÉcrisÉcris le mot
le mot à côté
à côté du dessin
du dessin correspondant.
correspondant.
Dessine chaque phrase.
sourismoulin
moulintournevis
tournevistrousse
trousseoursourscouronne
couronne
Dessine chaque phrase.
souris
➊ ➊ ➋ ➋ ➌ ➌
✄✄
T Étape
T Étape 25, phase
25, phase 4 4
ÉcrisÉcris le mot
le mot à côté
à côté du dessin
du dessin correspondant.
correspondant.
Colorie
Colorie en jaune
en jaune les lettres
les lettres qui forment
qui forment le son OUOU
le son . .
table
table patte
patte tortue
tortue trousse
trousse stylo
stylo radiateur
radiateur
✄✄
OUOU Étape
Étape 23, phase
23, phase 4 4
ou ou
e p el p l ou ou
erer ou ou
rs rs
T Différenciation période 2
Étape 25, phase 4
T Étape 25, phase 4 Différenciation période 2
Écris les mots t’aidant des lettres.
Écris les mots t’aidant des lettres. M Étape 30, phase 4
ou e r t eairpt ou e o r tt l M Étape 30, phase 4
ou e r t eairpt ou e o r tt l Écris le mot à côté du dessin correspondant.
moto armure tomate moule miroir pyramide
Écris le mot à côté du dessin correspondant.
moto armure tomate moule miroir pyramide
uneune unun uneune
✄
✄
É Étape 27, phase 4
É Étape 27, phase 4
Écris le mot à côté du dessin correspondant.
Écris le mot à côté du dessin correspondant.
nez épée pousser caméléon nénufar zéro
nez épée pousser caméléon nénufar zéro
✄
✄
M Étape 30, phase 4
M Étape 30, phase 4
Écris les mots en t’aidant des lettres.
Écris les mots en t’aidant des lettres.
aemr e ou l m uelmp
aemr e ou l m uelmp
378
F FÉtape 36,36,
Étape phase 4
phase 4 F /F V Production
/ V d’écrits
Production – Étape
d’écrits 39,39,
– Étape phase 4
phase 4
Écris le mot
Écris à côté
le mot du du
à côté dessin correspondant.
dessin correspondant. Écris un un
texte en en
t’aidant desdes
propositions de de
phrases.
Écris texte t’aidant propositions phrases.
neuf
neufféeféeéléphant
éléphantfusée
fuséephare
pharefantôme
fantôme
➊ ➊ avale
avale . .
➋ ➋ raffole
raffole . .
➌ ➌ n’avale paspas
n’avale . .
➍ ➍ nene
raffole paspas
raffole de de . .
Colorie en en
Colorie jaune les les
jaune lettres quiqui
lettres forment le sonF .F .
le son
forment
✄✄ Dessine chaque
Dessine phrase.
chaque phrase.
F FÉtape 36,36,
Étape phase 4
phase 4 ➊➊ ➋➋
Écris le mot
Écris à côté
le mot du du
à côté dessin correspondant
dessin en en
correspondant t’aidant desdes
t’aidant syllabes.
syllabes.
neuf
neuf fée
fée fufu pha
pha fan
fan phant
phant
é é sée
sée lé lé me
me re re tôtô
➌➌ ➍➍
Colorie en en
Colorie jaune les les
jaune lettres quiqui
lettres forment le sonF .F .
le son
forment
379
tourtour du du ploplo
fourfour lu lu phopho
enfant fantôme
enfant fantôme melon
melon lampe
lampe enveloppe
enveloppe
lourlour fu fu po po
✄✄
F / FV/ Étape
V Étape 39, phase
39, phase 4 4
Entoure
Entoure la syllabe
la syllabe qui commence
qui commence le mot.
le mot. Écris-la.
Écris-la.
Correction
tourtour du du ploplo
Correction
fourfour lu lu phopho
lourlour fu fu po po Entoure
Entoure les lettres
les lettres qui forment
qui forment le son .AN .
le son AN
✄✄
AN AN Étape
Étape 41, phase
41, phase 4 4
fo fo vé vé fol fol
Entoure la syllabe qui commence le mot. Écris-la.
ro ro fé fé lof lof Entoure la syllabe qui commence le mot. Écris-la.
vo vo ve ve vol vol
lonlon tonton man
man
lan lan tenten mon
mon
lau lau dondon nannan
AN Étape
AN Étape 41, phase
41, phase 4 4 B B Étape
Étape 42, phase
42, phase 4 4
ÉcrisÉcris le àmot
le mot à côté
côté du dessin
du dessin correspondant.
correspondant. ÉcrisÉcris le àmot
le mot à côté
côté du dessin
du dessin correspondant.
correspondant.
ambulance
ambulance orange
orange enfan
enfan t dentier
t dentier banban c fantôme
c fantôme robe
robe hibou
hibou table
table bébé
bébé poubelle
poubelle bougie
bougie
Colorie
Colorie en jaune
en jaune les lettres
les lettres qui forment
qui forment le son AN .AN .
le son Colorie
Colorie en jaune
en jaune la lettre
la lettre qui forme
qui forme B.
le son
le son B .
✄ ✄ ✄ ✄
AN Étape
AN Étape 41, phase
41, phase 4 4 B B Étape
Étape 42, phase
42, phase 4 4
ÉcrisÉcris le àmot
le mot à côté
côté du dessin
du dessin correspondant
correspondant en t’aidant
en t’aidant des syllabes.
des syllabes. ÉcrisÉcris le àmot
le mot à côté
côté du dessin
du dessin correspondant
correspondant en t’aidant
en t’aidant des syllabes.
des syllabes.
en enam amdendenbanc
bancranranlanlanfant
fant bé bébe bebé béboubouba babelle
bellebleble
fanfanbu buce ce o o ge getô tôtiertierme me ba bapoupouta taro ro hi hi lai lai
Colorie
Colorie en jaune
en jaune les lettres
les lettres qui forment
qui forment le son AN .AN .
le son Colorie
Colorie en jaune
en jaune la lettre
la lettre qui forme
qui forme B.
le son
le son B .
380
✄
✄
B Étape 43, phase 4
B Étape 43, phase 4 Correction
Correction
Entoure la syllabe qui commence le mot. Écris-la.
Entoure la syllabe qui commence le mot. Écris-la.
ba bou pou Entoure la lettre qui forme le son D .
ba bou pou Entoure la lettre qui forme le son D.
pa pou bou ✄
pa pou bou ✄
D Étape 45, phase 4
✄ D Étape 45, phase 4
Entoure la syllabe qui commence le mot. Écris-la.
✄
Entoure la syllabe qui commence le mot. Écris-la.
B Étape 43, phase 4
B Étape 43, phase 4 dé den dra
Entoure la syllabe qui commence le mot. Écris-la. dé den dra
Entoure la syllabe qui commence le mot. Écris-la. té ten tra
té ten tra
ba bou pou
ba bou pou
pa pou bou
pa pou bou
DDÉtape
Étape45,
45,phase
phase4 4
ÈÈ Étape
Étape46,
46,phase
phase4 4
Écrislelemot
Écris motà àcôté
côtédududessin
dessincorrespondant.
correspondant. Écrislelemot
motà àcôté
côtédududessin
dessincorrespondant.
correspondant.
Écris
saladedix
salade dix bandi
bandi douze den
t t douze den pyramide
t t pyramide aimant maison
maison fraise
fraise reine
reine tête
tête zèbre
zèbre
aimant
Colorieenenjaune
Colorie jaunelalalettre
lettrequi
quiforme
formeleleson
son
DD. . Colorieenenjaune
Colorie jaunelesleslettres
lettresqui
quiforment
formentleleson
son
ÈÈ. .
✄✄ ✄✄
DDÉtape
Étape45,
45,phase
phase4 4
ÈÈ Étape
Étape46,
46,phase
phase4 4
Écrislelemot
Écris motà àcôté
côtédududessin
dessincorrespondant
correspondantenent’aidant
t’aidantdes
dessyllabes.
syllabes.
Écrislelemot
Écris motà àcôté
côtédududessin
dessincorrespondant
correspondantenent’aidant
t’aidantdes
dessyllabes.
syllabes.
de dede dix dit dou
dix dit dent
dou dent
de aiai frai
frai mai
mai rei
rei têtê zè
zè
ban ca
ban ca sasa lala nas
nas ze
ze son mant ne se te bre
son mant ne se te bre
Colorieenenjaune
Colorie jaunelalalettre
lettrequi
quiforme
formeleleson
son
DD. . Colorieenenjaune
Colorie jaunelesleslettres
lettresqui
quiforment
formentleleson
son
ÈÈ. .
381
Étape 4, phase 1
3. Zali met le millepatte dans un pot pour
Étape 4, phase 1
3. Zali met le millepatte dans un pot pour Complète les phrases.
Complète les phrases.
1. Les élèves se promènent sur
1. Les élèves se promènent sur
2. Tao marche sur
2. Tao marche sur
Dessine la troisième phrase. 3. Les fourmis montent sur
Dessine la troisième phrase. 3. Les fourmis montent sur
✄✄
Étape 6, phase 1
Étape 6, phase 1
Complète les phrases en utilisant 5 mots de l’épisode 4.
Complète les phrases en utilisant 5 mots de l’épisode 4.
1. Zali met une dans un .
1. Zali met une dans un .
2. Tao secoue son pour enlever
2.Tao secoue son pour enlever
les .
les .
3. Zali a trouvé un .
3. Zali a trouvé un .
Étape
Étape 7, phase
7, phase 2 2 Étape
Étape 18, phase
18, phase 1 1
Complète
Complète les phrases.
les phrases. Complète
Complète les phrases.
les phrases.
1. La maitresse
La1.maitresse compte
compte les élèves
les élèves pourpour deblesser.
de se se blesser. se balancer
se balancer à écrire.
à écrire. sur ses
sur cheveux.
ses cheveux.
Chaque fois que Léontine sentait
Chaque fois que Léontine sentait
des petites secousses autour de sa tête,
des petites secousses autour de sa tête,
elle savait qu’il allait se passer quelque chose.
elle savait qu’il allait se passer quelque chose.
2. Tika
Tika ne répond
ne répond pas pas parce
parce qu’elle
qu’elle esttrain
est en en train
de de
2. Épisode 2
Épisode 2
Ses Ses cheveux
cheveux aident
aident Léontine
Léontine
44
44
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3. 3. Tao
Tao pense
pense que que
TikaTika
est est
Ses Ses cheveux
cheveux l’empêchent
l’empêchent
Un jour, un groupeUndejour, unbouscula
filles groupe deviolemment
filles bouscula violemment
✄ ✄ Léontine.
Léontine. Elle trébucha, Elleses
mais trébucha,
cheveuxmais ses cheveux
s’animèrent pours’animèrent
l’empêcher pour l’empêcher
de heurter le sol.de heurter le sol.
Léontine
Léontine réalisa alors que réalisa alors que
ses cheveux ses cheveux avaient
avaient
leur vie propre. leur vie propre.
La scène se passe
mais bientôt elle se sentit plus forte.
45
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2. À quel
2. À quel moment
moment la scène
la scène se passe-t-elle
se passe-t-elle ? Pourquoi
? Pourquoi ? ? Étape
Étape 20, phase
20, phase 1 1
La scène
La scène se passe
se passe Complète les phrases.
44 44 Complète les phrases.
parce
parce que que les élèves
les élèves
au mur.dansdans le couloir.dansdans la cour.
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3. Que
3. Que fait lefait le maitre
maitre ? ?
aux aux portemanteaux.
portemanteaux.
Le maitre
Le maitre
1. 1. Olaf
Olaf et Léontine
et Léontine se croisent
se croisent
4. À quoi
4. À quoi les enfants
les enfants jouent-ils
jouent-ils ? ?
Les enfants jouent 2. Les vêtements
Les2. vêtements sontsont accrochés
accrochés
Les enfants jouent
3. 3. Des
Des dessins
dessins sontsont affichés
affichés
5. À votre
5. À votre avis, avis, quelefait
que fait le garçon
garçon cachécaché derrière
derrière l’arbre
l’arbre ? ?
Le garçon
Le garçon caché
caché derrière
derrière l’arbre
l’arbre 4. Les garçons
Les4. garçons vontvont jouer
jouer
382
Étape
Étape 30,30, phase
phase 1 1 Étape
Étape 37,37, phase
phase 1 1
Réponds
Réponds auxaux questions
questions (manuel
(manuel p. 74
p. 74 à 81).
à 81). Complète
Complète les les 2 phrases
2 phrases suivantes
suivantes : :
1. Qu’est-ce
1. Qu’est-ce qu’Hassan
qu’Hassan a découvert
a découvert ? ? 1. Les
1. Les récupérateurs
récupérateurs d’eau
d’eau desdes maisons
maisons servent
servent à à
Hassan
Hassan a découvert
a découvert
2. On
2. On faitfait trois
trois trous
trous sur sur
les les bâtons
bâtons pour
pour
2. Qu’est-ce
2. Qu’est-ce queque le balayeur
le balayeur utilise
utilise pour
pour faire
faire bouger
bouger les les pierres
pierres ? ?
Pour
Pour faire
faire bouger
bouger lesles pierres,
pierres, le balayeur
le balayeur
✄✄
3. Qu’est-ce
3. Qu’est-ce queque le tisserand
le tisserand veutveut construire
construire ? ?
Le Le tisserand
tisserand veut
veut construire
construire
À ton
4. À4.ton avis,
avis, pourquoi
pourquoi le berger
le berger veut-il
veut-il construire
construire uneune bergerie
bergerie autour
autour du du puits
puits ? ?
Le Le berger
berger veut
veut construire
construire uneune bergerie
bergerie pour
pour
✄✄
Étape
Étape 31,31, phase
phase 1 1
Réponds
Réponds auxaux questions
questions (manuel
(manuel p. 82
p. 82 à 77).
à 77).
1. Les
1. Les villageois
villageois s’insultent.
s’insultent. Copie
Copie deux
deux insultes
insultes p. 82
p. 82 de de
tonton manuel.
manuel.
2. Pourquoi
2. Pourquoi les les villageois
villageois se battent-ils
se battent-ils ? ?
LesLes villageois
villageois se se battent
battent
3. Comment
3. Comment les les enfants
enfants se battent-ils
se battent-ils ? ?
LesLes enfants
enfants
4. Qui
4. Qui arrête
arrête la bagarre
la bagarre ? ?
C’est
C’est
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