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Résumé de « La Parure », par Guy de Maupassant

L’histoire se passe à Paris, au XIXème siècle.


Il s’agit d’une nouvelle réaliste parue en 1884 dans le journal Le Gaulois et dont le sujet est le déterminisme
social (il est difficile de sortir du milieu social dans lequel on naît, il est difficile de s’élever dans l’échelle
sociale).
Genre littéraire : nouvelle
Courant littéraire : le réalisme
Thème : le déterminisme social
Morale : les apparences sont trompeuses (La parure = désir de paraître, faire semblant d’être riche / La parure
prêtée = une imitation, une copie)
Personnages : Mathilde LOISEL et Jeanne Forestier

Mathilde LOISEL est une jeune femme jolie et charmante d’origine modeste (ses parents sont des employés
et elle n’a pas eu de dot au moment de son mariage). Elle vit modestement, même pauvrement avec son mari
qui est un petit commis du ministère de l’Instruction publique. Elle ne rêve que de luxe et de richesse et est
donc très malheureuse. Parfois, elle va rendre visite à une de ses amies de couvent, Jeanne Forestier, qui est
riche. Cela la rend encore plus malheureuse.

Un jour son mari revient l’air glorieux avec une invitation pour une soirée donnée par le ministre de
l'instruction publique Georges Ramponneau et sa femme. Mathilde pense au début ne pas pouvoir s’y rendre
car elle ne possède pas de tenue appropriée. Mais son mari lui donne gentiment 400 francs d’économies qu’il
avait mis de côté pour acheter un fusil et pour ses parties de chasse. Elle peut ainsi s’acheter une toilette
appropriée. Mais elle reste triste car elle n’a pas de bijoux. Son mari lui conseille de mettre des fleurs
naturelles mais elle n’est pas convaincue car elle trouve humiliant d’avoir l’air pauvre au milieu de femmes
riches. C’est alors que Mr LOISEL lui conseille d’aller rendre visite à son amie Jeanne Forestier et de lui
emprunter un bijou. Mathilde se rend donc chez Jeanne qui lui propose et lui emprunte une superbe rivière de
diamants dans un écran de satin noir tout aussi superbe. Mathilde est ravie.

La fête du ministre est un grand succès. Mathilde LOISEL est ravissante. Elle est le centre de tous les regards
et même le ministre la remarque. Elle s’amuse follement et danse avec ivresse jusqu’à 4 heures du matin,
pendant que son mari dort dans un petit salon à côté. Par malheur, en repartant chez eux, rue des Martyrs à
pied puis en coupé, elle perd la précieuse parure. Impossible de la retrouver ! Elle ne veut pas révéler
l’affaire à Jeanne et lui fait donc croire, dans une lettre que lui dicte son mari, qu’elle a porté le collier à
réparer car le fermoir était cassé. Au bout de quelques jours, ne retrouvant pas le collier, les LOISEL
décident d’en racheter un identique qui coûte 36 000 francs. Monsieur LOISEL met toutes les économies
héritées de sa mère dans l’achat (18 000 francs) et ils empruntent le reste. Madame LOISEL va rendre le
nouveau collier à son amie Madame FORESTIER qui ne s’aperçoit pas de la substitution. Ils vont ainsi rester
lourdement endettés pendant 10 ans. Pour pouvoir rembourser leurs dettes, ils vont renvoyer la bonne et
s’installer dans un étage mansardé. Mathilde fait elle-même tous les travaux du ménage et monsieur LOISEL
va même faire des petits travaux de comptabilité et de copie la nuit.

Des années plus tard, un dimanche, Mathilde rencontre Jeanne sur les Champs-Elysées. Jeanne est restée
jeune et belle tandis que Mathilde, usée par les travaux domestiques, a considérablement vieilli. Mathilde
avoue à Jeanne la substitution et c’est alors que Jeanne lui fait ce terrible aveu : le collier prêté n était qu’une
imitation qui avait coûté tout au plus 500 francs…

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