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1ère Edition
HIT-TECHNOLOGY SARL U
CONCLUSION............................................................................................................... 26
CHAPITRE II : ELECTRICITE ET ELECTRONIQUE AUTOMOBILE ....................... 27
INTRODUCTION .......................................................................................................... 28
I. SYSTEME ELECTRIQUE DANS L’AUTOMOBILE .................................................. 28
1. Le Multiplexage ............................................................................................................. 28
2. Le BUS CAN .................................................................................................................. 28
3. L’alimentation d’un véhicule ......................................................................................... 28
4. Qu’est-ce un booster? ..................................................................................................... 29
5. Ce qui peut endommager un système électronique ......................................................... 29
5.1. Contraintes ...................................................................................................................................... 29
5.2. Pics de tension ................................................................................................................................. 30
5.3. Baisses de tension............................................................................................................................ 30
1. Historique ...................................................................................................................... 76
2. Fonctionnalité ................................................................................................................ 76
2.1. Navigation en véhicule motorisés ................................................................................................... 76
2.1.1. Fonctionnalités ....................................................................................................................... 77
2.1.2. Types de GPS ......................................................................................................................... 77
2.2. Utilisation par les personnes déficientes visuelles .......................................................................... 78
CONCLUSION............................................................................................................... 79
CHAPITRE III : SYSTEME DE CLIMATISATION AUTOMOBILE (LA BOUCLE
FROIDE) ....................................................................................................................... 80
INTRODUCTION .......................................................................................................... 81
1. Historique ................................................................................................................ 81
2. Objectif de la climatisation ....................................................................................... 82
3. La réfrigération ........................................................................................................ 82
4. Principe de production de froid................................................................................. 83
Le principe de production de froid est soit : ..................................................................... 83
5. Réalisation d’une boucle froide ................................................................................ 83
6. Composants et fonctionnement du système de climatisation automobile.................. 84
6.1. Le compresseur ........................................................................................................... 85
6.1.1. Le support compresseur .............................................................................................................. 86
6.1.2. L’embrayage électromagnétique ................................................................................................. 86
CONCLUSION..............................................................................................................110
CONCLUSION GENERALE .........................................................................................111
QUESTIONNAIRES A CHOIX MULTIPLES (QCM) ...................................................112
REPONSES AU QUESTIONNAIRE .............................................................................113
RECUEIL DES EXERCICES........................................................................................113
CORRIGES DES EXERCICES .....................................................................................122
GLOSSAIRE .................................................................................................................123
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE ......................................................................129
INTRODUCTION GENERALE
Une automobile moderne se distingue par son degré d‘électrification très élevé. Cela signifie
que la plupart des processus de réglage et de commande sont réalisés par des systèmes
électromécaniques. Ceux-ci, de même que tous les autres touchant le confort et l‘assistance de
conduite, nécessitent une alimentation d‘énergie stable et infaillible pour garantir une
conduite conforme satisfaisant aux exigences maximales en termes de confort.
Pour atteindre cet objectif, l‘automobile possède tant des systèmes servant à stocker l‘énergie
électrique que des équipements permettant de la générer. Dans le passé, la batterie servait
essentiellement au démarrage. Elle devait fournir au démarreur l‘énergie électrique requise
pour lancer le moteur.
De nos jours, les besoins sont bien plus complexes et exigeants. Les cycles de démarrage et
les courants de repos élevés sollicitent fortement la batterie.
Toutes les voitures qui circulent aujourd’hui sur nos routes sont bourrées d’électronique
comme les dispositifs d’Airbags, lecteur CD, GPS... Que ferions-nous sans eux?
Difficile d’imaginer une voiture sans gadgets électroniques. Et pourtant, cela ne fait que
trente-cinq (35) ans que l’électronique a conquis l’automobile. Pourquoi? Les prix des
carburants étaient alors si élevés que les constructeurs ont cherché activement des façons de
réduire l’appétit de leurs véhicules.
Pour répondre aux différentes questions ainsi soulevées, nous nous proposons de présenter ce
livre en trois (3) grands chapitres.
Le premier chapitre aborde les généralités, la mécatronique, les systèmes embarqués et temps
réel. Le second chapitre discute de l’électricité et l’électronique dans l’automobile et le
dernier chapitre présente le système de climatisation automobile explicitant le rôle de
l’électronique.
Mis à part ces trois chapitres, le livre comporte des Questions à Choix Multiples (QCM), une
collection d’exercices, des propositions de corrigés. La dernière partie du livre constitue un
glossaire dans le domaine de l’électronique automobile.
INTRODUCTION
Ce chapitre discute des généralités sur l’électronique, la mécatronique dans sa première
section. La deuxième section aborde les concepts des systèmes embarqués et temps réel.
I. GENERALITES SUR L’ELECTRONIQUE AUTOMOBILE
L'électronique est une branche de la physique appliquée, utilisant l'électricité comme support
pour le traitement, la transmission et le stockage d'informations au sens large (son, image,
commande, etc.). La figure ci-dessous présente les composants de circuits électroniques.
2. Historique et définition
Le terme « mechatronics » a été introduit par un ingénieur de la compagnie japonaise «
Yaskawa » en1969.
La norme NF E 01-010 (2008) définit la mécatronique comme une « démarche visant
l’intégration en synergie de la mécanique, l’électronique, l’automatique et l’informatique dans
la conception et la fabrication d’un produit en vue d’augmenter et/ou d’optimiser sa
fonctionnalité ».
Technologie transverse par excellence, la mécatronique ne consiste pas uniquement dans le
remplacement de certaines fonctions mécaniques par de l’électronique mais c’est une nouvelle
approche de conception pluridisciplinaire.
La mécatronique est le fruit de l’intégration intime des technologies primordiales, telles que la
mécanique, l’électronique et l’informatique, en vue de piloter un ou plusieurs actionneurs, en
temps réel.
3. Objectifs clés de la mécatronique
La mécatronique vise des objectifs multidimensionnels dont voici la liste non exhaustive.
Réduction du coût,
Réduction de poids,
Réduction de volume extérieur,
Réduction de la consommation d’énergie,
Réduction des volumes internes non utilisés,
Réduction du nombre d’interfaces,
Réduction du nombre de composants,
Réduction du nombre de systèmes d’interconnexion,
Capacité de gérer un grand nombre de fonctionnalités,
Facilité de mise en œuvre,
Facilité de commande,
Facilité de montage,
Facilité de maintenance,
Facilité des échanges thermique,
Sécurité de fonctionnement,
Souplesse du système de fabrication,
Insensibilité CEM.
4. Symbolisation de la mécatronique
Comme défini plus haut, la mécatronique est la fusion de plusieurs sciences dont la
mécanique, l’électronique et l’informatique. Cette définition est illustrée par la figure ci-
dessous.
Réduire
(le nombre d’interfaces et/ou de
composants)
Combiner
(les fonctionnalités et les technologies
entre elles)
Compacter
(tous les espaces / Volumes non réduits
ou disponibles)
Intégration
La figure ci-dessous illustre le processus d’intégration.
12. La plastronique
En pleine émergence, la plastronique est une science nouvelle entre la plasturgie et
l’électronique.
Figure 1.19 : Les champs d’action d’un robot (d’un système mécatronique)
Après ce petit résumé sur la mécatronique, la section suivante traitera des systèmes
embarqués.
III. SYSTEMES EMBARQUES
Un système embarqué est un appareillage remplissant une mission spécifique en utilisant un
ou plusieurs microprocesseurs (boîte noire). Il est basé sur l’électronique numérique,
microprocesseurs, calculateurs, les logiciels, les protocoles de communication entre les
calculateurs.
La figure ci-dessous illustre une symbolisation d’un système embarqué.
INTRODUCTION
Depuis le début des années 80, les constructeurs intègrent aux véhicules de nombreux
systèmes et composants électroniques gérant de plus en plus de fonctions. Ces composants se
rencontrent dans la plupart des modules d'alimentation des systèmes de navigation, de sécurité
et de gestion de moteur. Ils sont apparus selon trois étapes successives : l’époque où chaque
système était tout à fait indépendant des autres ; celle où quelques systèmes ont commencé à
communiquer entre eux et l’époque actuelle où tous doivent communiquer avec tous en temps
réel.
I. SYSTEME ELECTRIQUE DANS L’AUTOMOBILE
1. Le Multiplexage
Le multiplexage consiste à faire circuler les informations entre divers équipements électriques
en diminuant le nombre de fils qui relient ces derniers entre eux. Cette technique élimine le
besoin de câbler des lignes dédiées pour chaque information à faire transiter (connexion point-
à-point). Le circuit électrique véhiculant les informations provenant de tous les capteurs est
appelé un BUS. L'introduction des bus multiplexés (principalement le CAN) dans les
véhicules avait donc pour objectif de réduire la quantité de câbles dans les véhicules. Cela a
surtout permis l'explosion du nombre de calculateurs et capteurs distribués dans tout le
véhicule et des prestations correspondantes (baisse de consommation, dépollution, sécurité
active/passive, confort, détection des pannes…), tout en n'augmentant pas trop les longueurs
câblées.
En effet, dès qu'un système (voiture, avion, réseau téléphonique…) atteint un certain niveau
de complexité, l'approche point-à-point devient impossible du fait de l'immense quantité de
câblage à installer et de son coût.
2. Le BUS CAN
Le Bus CAN (Controller Area Network – CAN BUS) est un bus, fruit de la collaboration
entre l'Université de Karlsruhe et la société Bosch. Il est principalement utilisé dans le secteur
l'automobile. Les informations provenant des différents capteurs sont centralisées dans
l’ordinateur de bord via ce bus.
La présence d’un CAN-BUS rend très délicats l’intervention et l’ajout d’accessoires sur le
circuit. Le site de BEIJER AUTOMOTIVE (www.in-car.nl) fournit, moyennant abonnement,
toutes les informations et l'équipement nécessaires pour effectuer des travaux d'électricité sur
tous les véhicules comprenant un BUS-CAN. Sans ces informations et le respect des
procédures, la simple connexion d’un accessoire peut perturber ou endommager les systèmes
électroniques du véhicule.
3. L’alimentation d’un véhicule
La fonction historique des batteries est de démarrer les véhicules, machines ou engins. Or,
depuis l'introduction des composants électroniques, le démarrage des voitures modernes est
devenu une fonction parmi tant d’autres. Il est devenu bien plus important d'alimenter les
nombreux systèmes et composants électriques énumérés plus haut.
Dans un véhicule 12V, les systèmes sont conçus pour fonctionner avec une alimentation 12V.
Toutefois, une batterie de véhicule bien chargée atteint une tension de 12,6V à 13V en
pour un tableau de bord chauffé à 70°C au soleil puis ramené brutalement à 20°C par la
climatisation), l'humidité, la présence d'hydrocarbures, etc. Citons encore le problème de
masse: comment protéger le circuit électronique des perturbations électromagnétiques
extérieures, dans un habitacle essentiellement métallique ? On mesure régulièrement des
surtensions de 30 volts sur un circuit de 12 volts. Il faut, pour résister à tout cela, une
électronique extrêmement robuste. La raison la plus fréquemment évoquée lors de dégâts à
l'électronique des véhicules est un pic de tension. De manière générale, ce sont des
fluctuations de tension importantes qui sont susceptibles d'endommager les composants
électroniques des véhicules.
5.2. Pics de tension
Un pic de tension est simplement une différence de potentiel. Cela signifie qu’il y a pic ou
baisse de tension dès qu’une tension respectivement supérieure ou inférieure à la tension
nominale du système lui est appliquée. Ces pics de tension provoquent des étincelles plus ou
moins importantes selon la différence de potentiel. Les "coups d’arcs" créés par certains pics
de tension, lors d’une soudure électrique, par exemple, peuvent provoquer des dégâts très
importants.
Un pic de tension pourra également se produire lors d’une phase de charge dite "à vide". La
charge à vide est un cas de figure où les câbles de batterie sont déconnectés tandis que
l'alternateur débite. Ceci peut se produire quand une cosse de batterie est desserrée alors que
le moteur tourne ou quand un câble de batterie se coupe pendant que la voiture roule. La
déconnexion brutale d'un câble de batterie peut produire des pics de tension transitoires
jusqu'à 60 V parce que l'alternateur tente de charger une batterie absente. Pour la même
raison, il est interdit de déconnecter un booster lorsque le moteur tourne sur un véhicule sans
batterie ou avec une batterie à 0V.
5.3. Baisses de tension
Il arrive également que les circuits soient endommagés car ils ont été sous alimentés. En effet,
il est assez délicat de faire fonctionner des circuits quand il y a des insuffisances de tension et
de préserver un circuit d’une mort prématurée.
Une des failles des systèmes électroniques est qu’il leur est difficile de surveiller leur propre
alimentation électrique car ces mécanismes de vérification doivent également être alimentés
pour fonctionner, c’est un cercle vicieux.
Une baisse de tension pourra être constatée lors d’un démarrage à froid par exemple. Le
démarrage à froid est une condition qui se produit quand le moteur d'une voiture est soumis à
des températures basses ou givrantes pendant un certain temps. L'huile du moteur devient très
visqueuse et impose au démarreur de fournir un couple plus élevé, ce qui demande plus de
courant à la batterie. Cette charge de courant importante peut faire chuter la tension en
dessous de 4V jusqu'au démarrage du moteur où elle revient habituellement à une valeur
nominale de 12V à 13,8V.
6. Mécanismes de protection
Les constructeurs, conscients de ces contraintes, ont prévu des mécanismes permettant aux
circuits actuels de survivre à des différences de potentiel plus importantes que celles produites
par un alternateur en marche, ce qui ne signifie pas pour autant qu'aucun dégât ne se produise.
C'est ainsi que l’électronique d'un véhicule 12V est en principe prévue pour supporter des pics
pouvant aller jusqu’à 30V, selon les marques et types de véhicules, bien entendu. Des
composants placés sur l'alternateur peuvent limiter la tension et absorber la majorité des
fluctuations de tension.
C'est pourquoi, les différences de tension qui peuvent intervenir durant l’utilisation d’un
booster Ceteor restent toujours dans les spécifications des circuits électroniques.
7. Préconisations des constructeurs automobiles
Par ailleurs les constructeurs automobiles donnent généralement des instructions sur la
marche à suivre en cas de panne de batterie, dans les manuels d’utilisation des véhicules, dont
voici les plus courantes.
7.1. Démarrage à l’aide d’une batterie au sol et de câbles de démarrage
Les constructeurs conseillent le plus souvent de redémarrer un véhicule à l’aide d’une batterie
posée au sol et de câbles de démarrage, ce qui est comme nous l'avons vu ci-dessus équivalent
à l'utilisation d'un booster.
Comme nous l’avons vu plus haut, tant que la tension fournie par le booster ou la batterie de
secours est la même que celle du circuit électronique, il n’y a aucun risque de dommage. Un
booster 12V, branché en lieu et place ou en parallèle sur la batterie de la voiture ne représente
donc aucun danger pour un circuit électronique en 12V.
Ce procédé n'est pas possible avec un Booster Ceteor. Certains mécaniciens procèdent de la
même manière pour voir si le Booster est bien chargé avant de dépanner quelqu’un. Ce très
gros "coup de foudre" (étincelle) est cent fois plus important que celui provoqué par un
alternateur en marche et s'il est pratiquement sans dommage pour une batterie standard se
trouvant dans un garage, non montée sur un véhicule, ce court-circuit peut être extrêmement
dommageable sur la batterie d'un Booster et surtout pour le fusible de ce dernier.
En effet, les ‘’plaques’’ de plomb d'une batterie standard sont épaisses tandis que les
"plaques" d'une batterie de Booster sont extrêmement fines, ce qui leur permet de dégager un
courant plus important lors du démarrage mais les rend plus sensibles aux pics de tension.
8.3. Soudure sur un véhicule dont la batterie n’est pas déconnectée
Lors d’une réparation sur un véhicule à l’aide d’un poste de soudure électrique, il est possible
de provoquer un coup d’arc, ce qui va endommager très sérieusement l’électronique du
véhicule. En effet, le coup d’arc est, comme nous l’avons vu, un pic de tension très important,
supérieur à ceux que les systèmes électroniques peuvent supporter. C’est la raison pour
laquelle on conseille de déconnecter la batterie lors de telles interventions pour éviter que ce
pic de tension n'endommage les composants électroniques. Si ce n’est pas fait et que le
véhicule immobilisé est redémarré avec un booster par la suite, comme c’est souvent le cas,
les dommages causés à l’électronique du véhicule provoqués par le coup d’arc, seront imputés
au booster. Ce qui est, bien sûr une erreur.
8.4. Démarrer un véhicule sans batterie (charge à vide)
Lorsqu’on démarre un véhicule sans batterie ou dont la batterie est à 0V à l’aide d’une
batterie d’appoint ou d’un booster, celui-ci ne peut jamais être déconnecté du véhicule lorsque
le moteur tourne. En effet, comme nous l’avons vu dans l’article 4.2 sur la charge à vide, le
simple fait de déconnecter le booster ou la batterie d’appoint du véhicule va forcer
l’alternateur à débiter une tension trop élevée, susceptible d’endommager le système
électronique du véhicule.
De la même façon, les constructeurs automobiles interdisent formellement de débrancher la
batterie d’un véhicule lorsque le contact d’allumage est mis ou lorsque le moteur tourne, au
risque d’endommager l’équipement électrique.
8.5. Utiliser un chargeur de batterie en mode ‘Boost’
De la même façon, il convient d’être très prudent lors de l’utilisation d’un chargeur de batterie
connecté au secteur et enclenché en position boost (charge rapide). Ce chargeur doit être
raccordé au secteur après avoir été connecté à la batterie du véhicule ou bien alors, il faut
déconnecter la batterie du véhicule avant de la mettre en charge. Il faut également déconnecter
les pinces du chargeur de la batterie avant de déconnecter le chargeur au secteur, sans quoi, on
provoquera un coup de foudre lors de la connexion et déconnexion.
II. SYSTEME D’ECLAIRAGE ET DE SIGNALISATION
Mise en situation
Votre responsable d’atelier vous donne en charge le véhicule Volkswagen Golf IV pour
réaliser les travaux suivants :
Des catadioptres rouges sont placés à l’arrière du véhicule pour le rendre visible la nuit à 100
m lorsqu’ils sont éclairés par les phares d’un autre usager. La figure 2.9 présente quelques
aspects de catadioptres.
1. Ampoule en verre.
1. Ampoule en quartz.
2. Filament. 1. Lentille.
2. Filament de croisement.
3. Gaz inerte (azote, 2. Coupelle réflectrice.
3. Vapeur diode + krypton.
argon). 3. Contact d’alimentation.
4. Filament route.
4. Culot (pole -). 4. Fil de liaison.
5. Raccord électrique.
5. Plot central (Pole +). 5. Puce semi-conductrice.
6. Culot.
6. Ergot.
Capteur de hauteur : Ces capteurs sont placés sur l'essieu avant et sur l'essieu arrière. Ils
mesurent les variations d'assiette du véhicule et corrigent les projecteurs.
5. Spécifique au circuit d’éclairage xénon
Le Ballast fournit à la lampe une haute tension (20 000 V) à partir du 12V de la batterie pour
la phase allumage de l’ampoule Xénon. Ensuite, le ballast régule l'énergie consommée par la
lampe (85 V) de manière à assurer un flux lumineux et régulier.
8. Réglage de l’optique
Le contrôle et le réglage doivent se faire :
Avec des pneumatiques à la bonne pression,
Non l’ampoule halogène H4 n’est pas défectueuse puisque les deux filaments ne sont pas
coupés.
4. A votre avis, quelle est l’élément ci-dessous qui serai la cause du non fonctionnement de
l’ampoule H4 du phare AVD ? Justifier votre réponse.
C’est le fusible qui est la cause du non fonctionnement de l’ampoule H4 du phare AVD
puisque sa partie « fusible » est fondue. De plus, l’ampoule AVD est la seule de tout
l’éclairage du véhicule qui ne fonctionne pas.
5. Laquelle de ses ampoules est utilisée pour le feu clignotant ? (Cocher la bonne réponse)
6. Quels sont les deux points de contrôles préliminaires à réaliser sur le véhicule avant de
régler l’optique droit ?
a. La bonne pression des pneumatiques (celle préconisée par le constructeur),
b. Le correcteur d’assiette à la position « 0 ».
7. Dessiner le bon réglage du phare dans le régloscope
Afin d’optimiser le câblage entre tous les éléments constitutifs du système, les informations
sont circulées sur un bus bifilaire : le bus CAN. Au vu du nombre de signaux que doit
véhiculer ce bus, il est nécessairement multiplexé.
2. Domaines d’action des différents capteurs embarqués
Les capteurs embarqués dans l’automobile interviennent dans plus d’un domaine. La figure
ci-dessous présente les différents domaines d’intervention des capteurs dans l’automobile.
2.3. Débitmètre
Le débitmètre est chargé de déterminer le débit massique de l’air d’admission, dans le but
d’ajuster au mieux la quantité de carburant à vaporiser par les injecteurs. La figure ci-dessous
représente la coupe et le schéma électrique d’un débitmètre.
individuellement le système de freinage de chaque roue. Ce freinage n’est donc plus produit
par le conducteur, mais par le boîtier ESP lui-même.
3.1. Equilibre dynamique d’un véhicule
A l’arrêt, un véhicule n’est soumis qu’à son poids et à sa réaction opposée du sol sur les
quatre (4) roues. Dès que le véhicule est en mouvement, une multitude de forces sont
appliquées : Une courbe ou un vent de travers induiront des forces latérales que les
pneumatiques s’efforceront de stabiliser.
Les accélérations, les freinages ou l’aérodynamisme, pour ne citer que ces actions, créeront
des forces longitudinales. Les forces verticales que nous avions à l’arrêt existent toujours,
mais peuvent être modifiées par le profil et l’état de la route.
Ces diverses forces engendreront des couples de rotation, par rapport aux trois (3) axes de
référence du véhicule, tels que : tangage, roulis et lacet. Ces trois (3) couples sont illustrés sur
la figure ci-dessous.
commander des appareils. C’est un peu flou? Tout va s’éclairer dès que tu auras lu les pages
suivantes.
1. Qu’est-ce que l’électricité?
L’électricité est une source d’énergie facile à utiliser pour produire une autre énergie: de la
lumière, de la chaleur, du son et du mouvement. L’électricité est également facile à
transporter via des canalisations. Ces canalisations doivent toutefois être faites dans un
matériau qui laisse passer le courant, comme le métal. Les matériaux qui ne laissent pas
passer le courant, comme le plastique, sont utilisés pour isoler les canalisations, pour que
celles-ci puissent être touchées sans danger. C’est très important, car l’électricité peut être
mortelle.
2. Composition d’un système électronique
2.1. Le capteur
Le capteur mesure et enregistre la chaleur, la luminosité, le mouvement ou le rayonnement.
Le capteur convertit ces données en un signal électrique, qu’il envoie à l’unité centrale de
traitement en passant par un câble. En fait, quand on y pense, le capteur est l’équivalent d’un
sens chez l’homme: la vue, l’ouïe ou le toucher.
2.2. L’unité centrale de traitement (Calculateur)
L’unité centrale de traitement se compose d’un ordinateur, qui reçoit les signaux de tous les
capteurs, les traite et les convertit en instructions pour les différentes pièces et les différents
mécanismes de la voiture.
2.3. Les appareils à commande électrique (Les actionneurs)
Les appareils à commande électrique convertissent le signal de l’unité centrale de traitement
en mouvement, son, lumière ou chaleur.
La figure ci-dessous illustre la composition et le fonctionnement d’un système électronique.
Tous les capteurs d’une même unité de traitement forment ainsi un seul réseau. Ces différents
réseaux sont connus sous leurs noms anglais, et souvent désignés par une abréviation telle que
bus CAN, bus LAN, bus MOST ou FlexRay. Il est à noter que le bus CAN a été présenté dans
la section précédente.
2. La stabilité contrôlée
Les capteurs au service de la sécurité
L’électronique sécurise les voitures. Les capteurs voient des choses que l’automobiliste ne
voit pas, et l’ange gardien électronique maintient la voiture sur la route lorsqu’elle aurait
tendance à déraper dans un virage. Ces capteurs sont réellement captivants.
Une voiture qui prend un virage à trop vive allure, ou un conducteur qui donne un coup de
volant brutal… dans les deux cas, la voiture termine dans le fossé. Sauf si elle est équipée
d’une aide électronique, mieux connue sous le nom de “système électronique de contrôle de
stabilité”.
Une voiture peut rater un virage de deux façons: par sous-direction ou par sur-direction. La
sous-direction, c’est lorsque les roues avant dérapent les premières.
La voiture tourne alors moins fort qu’elle le devrait. C’est par exemple le cas de la voiture
rouge illustrée. La sur-direction, c’est lorsque les roues arrière sont les premières à perdre
toute adhérence sur la route. L’arrière de la voiture dérape et fait tourner la voiture beaucoup
plus serré que nécessaire. Il suffit de regarder la voiture jaune pour comprendre.
La figure ci-dessous illustre les deux concepts.
Cette voiture menace de quitter la route par sous-direction et, comme les roues avant
dérapent, seule une intervention au niveau des roues arrière peut être efficace. En freinant la
roue arrière intérieure, l’ange gardien déclenche un mouvement supplémentaire de rotation.
Un mouvement qui permet de garder le véhicule sur la route.
5. Un avant-goût de demain
Capteur ou caméra de Vision nocturne
L’électronique est loin d’avoir terminé sa conquête de l’univers automobile. Mieux encore: la
plupart des innovations sont aujourd’hui liées à l’électronique. La raison est simple: plus la
voiture en sait, plus elle est écologique et plus elle est sûre. Mais là où ça devient vraiment
trop fort, c’est quand les voitures commencent à échanger leurs informations avec d’autres
voitures, par exemple pour les avertir d’un véhicule qui arrive en sens inverse. Tu penses que
nous allons trop loin? Pas du tout! Ce sera bientôt la réalité.
Les êtres humains et les animaux dégagent de la chaleur. Une caméra spéciale permet de
détecter cette chaleur et de la transformer en une image mobile. Il est ainsi possible de voir le
monde qui nous entoure, les objets inanimés, comme les arbres et les bâtiments, apparaissant
dans une autre couleur que les êtres vivants, comme les animaux et les humains. Les voitures
les plus récentes sont équipées d’une caméra de ce type à l’avant. L’unité centrale de
traitement de la voiture convertit les données générées par cette caméra en images en noir et
blanc que le conducteur peut visualiser sur un petit écran pour voir ce qui se trame sur la
route. Cette technique lui donne entre 5 et 7 secondes supplémentaires pour réagir et éviter un
animal ou une personne qui croise son chemin. Et ces quelques secondes font un monde de
différence.
Si en plus c’est votre jour de « pas de chance », la panne arrivera en plein sur l’autoroute ou,
encore pire, au milieu de nul part et la facture de remorquage qui viendra s’ajouter aux
réparations n’amélioreront pas vos relations avec votre banquier. Parce que le manuel de votre
voiture n’est pas toujours à portée de main et qu’il vous faut réagir rapidement dans de telles
situations, nous avons résumé pour vous dans cette section la signification des voyants les
plus importants et surtout ce qu’il faut faire quand ceux-ci se déclenchent.
Si tout se passe bien, une fois votre engin démarré, tous les voyants devraient s’éteindre. Si ce
n’est pas le cas, il va falloir se pencher sur le problème en question. Pratique, clair et toujours
avec vous dans votre boîte à gant ! Merci de noter que les voyants du tableau de bord peuvent
légèrement différer d’un constructeur automobile à l’autre. Règle numéro une : toujours
garder son calme ! Tous les témoins lumineux ne signifient pas que vous allez devoir passer
par la case garage. Respirez un bon coup, mais agissez tout de même rapidement afin que le
problème ne s’empire pas. Un moyen mnémotechnique utile est de penser aux voyants
comme à un feu de circulation : les témoins rouges ou clignotants signifient danger et doivent
être vérifiés immédiatement. Jouez la sécurité, arrêtez la voiture et éteignez le moteur. Il n’est
pas conseillé ici de poursuivre son voyage. Les signaux d'avertissement jaunes ou oranges
signifient que quelque chose doit être pris en considération et évalué sans délai, mais il n’y a
pas de danger immédiat. Les voyants verts signalent la bonne fonctionnalité des systèmes lors
de leur utilisation.
Rouge signifie à vérifier immédiatement,
Jaune ou Orange signifie à vérifier sans trop de délai,
Vert signifie la fonction est active et fonctionnelle,
Blanc Recommandations et indications,
Bleu signifie les feux de route sont activés.
La couleur bleue est exclusivement dédiée aux feux de route et apparaît quand ils sont
allumés. Les recommandations et indications supplémentaires apparaissent surtout en blanc.
Certaines des icônes sont intuitives. Par exemple, nous savons tous ce qu'il faut faire lorsque
le voyant de ceinture de sécurité apparaît. D'autres symboles, cependant, ne sont pas aussi
explicites. Nous les détaillerons dans les sections qui suivent.
Pas de panique donc ! Si votre voyant d'avertissement ESP clignote, cela signifie tout
simplement que cette fonctionnalité est actuellement utilisée. Continuez en conduisant le plus
droit et doucement possible et évitez les freinages brusques et saccadés.
Si cette lumière s’allume de façon permanente, l'ESP est désactivé. S’il ne vous est pas
possible de redémarrer le système, vous devriez consulter rapidement un garagiste.
10. Voyant de pression des pneus
Si le symbole ci-dessous s’allume, la pression des pneus est trop faible ou il y a un
dysfonctionnement du système. Évitez les changements de direction et les freinages brusques
et trouvez rapidement un endroit approprié pour vous arrêter. Vous pourrez ainsi vérifier l’état
des pneus et mesurer la pression de gonflage afin de voir si celle-ci est adaptée.
Si le symbole d'avertissement reste allumé, bien que les pneus et leur pression aient été
ajustés, vous devriez demander conseil auprès d’un garagiste.
Votre voiture pourra rouler correctement, mais nous recommandons dans ce cas de
consulter un garagiste sans attendre afin de clarifier la cause du problème.
Ce symbole concerne la direction électromécanique de votre voiture. Si un point
d'exclamation apparaît ou le symbole est allumé en continu, alors l’assistance
électromécanique peut avoir échoué.
Si vous trouvez que la direction est plus difficile à manier, vous devriez consulter un
garagiste.
Pour prévenir toutes ces défaillances et des dommages sévères, il est recommandé d’effectuer
une révision de façon régulière. Tous vos voyants seront eux contrôlés un-à-un lors du
contrôle technique annuel de votre véhicule. Nous vous souhaitons un bon voyage!
12. Voyant d’usure des plaquettes de freins avant
Ce témoin indique que les garnitures de freins avant ont atteint leur limite d'usure et doivent
être remplacées le plus rapidement possible.
Sur certains modèles, le voyant est orange pour les plaquettes arrières et rouge pour les
plaquettes avant.
1. Historique
À la suite du développement du système de positionnement par satellites GPS par
le Département de la Défense des États-Unis et de son ouverture aux usages civils en 1983,
des assistants de navigation civils basés sur le signal GPS sont développés.
En 1989, Magellan (en) commercialise le premier récepteur GPS portatif : le Magellan NAV
1000. Dans les années 1990, Garmin développe des récepteurs spécialisés dans divers
domaines : navigation maritime (le GPS 100 sort en 1991), automobile, aviation, randonnée.
Ces modèles sont capables d'afficher leur position sur une carte, et proposent des fonctions
basiques de navigation maritime en rapport avec la route suivie et à suivre pour rejoindre une
position donnée. Les premiers systèmes intégrés dans les tableaux de bord de voitures datent
aussi des années 1990 (Mazda dès 1990, General Motors en 1995 sur l'Oldsmobile 88). Au
début des années 2000, des logiciels de navigation par satellite sur PDA sont aussi
disponibles.
Les assistants de navigation grand public pour l'automobile apparaissent en 2004 avec le
lancement du TomTom GO, des appareils similaires suivent chez les autres fabricants et sont
rapidement des succès commerciaux : 300 000 sont vendus en Amérique du Nord en 2004, un
million en 2005 et trois millions en 2006. En 2007, nokia lance pour la première fois la
navigation GPS grand public sur le téléphone portable. En 2008, le nombre de GPS dans le
monde est estimé à 90 millions pour 35 millions de systèmes intégrés aux voitures et
28 millions de smartphones avec navigation GPS. Des modèles diversifiés sont conçus pour
répondre aux besoins de différents modes de transports : motos, vélos, poids lourd, caravanes,
piéton en milieu urbain, randonnée, navigation maritime ou aérienne. D'autres modèles
combinent la localisation avec le suivi d'effort sportif par exemple en course à pied.
Dans les années 2010, avec le développement des applications de navigation GPS sur
smartphone et la généralisation des assistants de navigation intégrés au tableau de bord dans
les automobiles, les ventes d'assistants de navigation comme appareils spécifiques ont
beaucoup diminué.
2. Fonctionnalité
2.1. Navigation en véhicule motorisés
Les systèmes conçus pour les automobiles sont capables de calculer des itinéraires en tenant
compte du réseau routier : leur popularité a conduit à la propagation à grande échelle des
assistants de navigation.
L'utilisateur peut y définir le lieu d'arrivée par son adresse postale et plus seulement par
ses coordonnées géographiques. Les instructions sont données pas à pas, avec un système
de synthèse vocale.
Le navigateur énonce alors des suggestions de trajet que le conducteur peut suivre lorsqu'elles
sont pertinentes. Parfois, ces systèmes de navigation utilisent des données inappropriées, et le
conducteur qui les suit aveuglement peut engendrer un accident pouvant être mortel,
notamment pour les véhicules lourds: autocars et autres poids-lourds.
Certains navigateurs sont spécialisés pour les poids-lourds et prennent en compte le gabarit
des véhicules. A contrario, d'autres applications low-cost, comme Waze ou Coyote sont
incapables de donner un itinéraire incluant toutes les contraintes (entre autres de masse et de
hauteur) à des conducteurs de poids-lourds.
2.1.1. Fonctionnalités
Sur les versions les plus complètes, les fonctionnalités suivantes sont présentes.
les cartes sont en trois dimensions ;
la saisie de l'adresse d'arrivée peut se faire par reconnaissance vocale ;
le calcul de l'itinéraire peut tenir compte de contraintes en temps réel
(embouteillages, travaux de voirie, conditions météorologiques, etc.), les données étant
fournies par un téléphone mobile connecté en Bluetooth ou directement par une connexion
intégrée au véhicule (Renault R-Link par exemple) ;
le système peut afficher la vitesse maximale autorisée en cours, et éventuellement émettre
un avertissement si le conducteur ne la respecte pas ; il peut aussi signaler la présence
d'un radar fixe.
Le GPS « communicant »
Grâce à une carte SIM et aux réseaux mobiles (intégrés ou accessibles en Bluetooth ou WiFi
sur un appareil proche), l'utilisateur bénéficie d'informations toujours à jour sans intervention
de l'utilisateur et sans PC. Cette caractéristique permet également d'utiliser des services tels
que les alertes radars (fixes et mobiles), l'information sur le trafic, les pages jaunes, la météo,
le covoiturage, etc. Les leaders en la matière proposent des appareils connectés : TomTom
LIVE (intégré à Renault R-Link), Garmin 1690, Medion, Navigon Live, Goodkap ! avec
Coyote, Avertinoo et Camsam avec Munic.
2.1.2. Types de GPS
Il existe plusieurs dizaines de modèles de GPS automobile. Toutefois, ceux-ci peuvent être
regroupés en deux types distincts à savoir : Le GPS indépendant et le GPS intégré.
Le GPS indépendant
La figure ci-dessous présente un GPS indépendant.
Figure 2.83 : GPS indépendant (Système amovible de navigation ventousé sur le pare-brise)
Il s’agit d’un appareil à part entière qui ne se dédie pas exclusivement à la navigation routière.
Il peut également être fixé sur le pare-brise du véhicule, posé sur le tableau de bord…
La navigation GPS intégrée
Il s’agit d’un système de navigation intégré au véhicule ou associé à un autre équipement
automobile tel que l'autoradio ou un smartphone. Parfois, il s’agit d’un outil de navigation
intégré à un autoradio de voiture, on parle alors d’autoradio GPS qui, comme son nom
l’indique, combine la fonction de navigation avec un poste radio de voiture. À l’utilisation, la
fonction de navigation GPS est prioritaire quand le conducteur programme un itinéraire ou
cherche un trajet spécifique.
2.2. Utilisation par les personnes déficientes visuelles
Pour une personne déficiente visuelle, le GPS apporte une aide complémentaire dans les
déplacements. L’'écoute des instructions données par le navigateur GPS peut se faire par haut-
parleur, par écouteurs, par casque à transmission osseuse. Avant utilisation d’un GPS, la
personne déficiente visuelle doit maîtriser les techniques de déplacement (canne
blanche ou chien guide).
3. Précautions d'emploi
Lors de la conduite, les indications du GPS sont à utiliser avec prudence, comme l’indiquent
d’ailleurs de nombreux appareils lors du démarrage, ce qui prévaut, c’est le respect du code de
la route et de la signalisation. Suivre aveuglément les consignes du GPS peut provoquer des
accidents, parfois mortels.
Des études ont cherché à quantifier les risques liés à l’utilisation des GPS. En 2008, une
société d'assurance britannique a estimé que l'usage des GPS est lié à des accidents ou
incidents pour 2 % des conducteurs britanniques, soit 290 000 automobilistes en Grande-
Bretagne. Elle cite aussi un sondage indiquant que :
11 % des conducteurs britanniques reconnaissent que leur vigilance sur la circulation et
sur l'environnement est amoindrie quand ils suivent des yeux leur GPS,
26 % considèrent que leur système de navigation leur a proposé d’emprunter une voie
interdite aux véhicules.
INTRODUCTION
La climatisation est la technique qui consiste à modifier, contrôler et réguler les conditions
climatiques (température, humidité, niveau de poussière, etc.) d’un espace clos pour des
raisons de confort. La climatisation, en voiture, c'est plus de confort et plus de sécurité : la
vigilance du conducteur est meilleure quand il a moins chaud et le système fournit un air sec
qui désembue très rapidement le pare-brise et les vitres latérales, mais …
L’été, dans les véhicules, la climatisation permet de diminuer la température et l’hygrométrie
pour atteindre la zone de confort des occupants. L’hiver, elle permet de supprimer la buée
éventuelle sur les vitres du véhicule.
1. Historique
Pour le rafraîchissement des boissons, les civilisations grecques et égyptiennes utilisaient
l’effet d’évaporation de l’eau à travers les vases et les jarres poreux. C’est au XIXème siècle
que sont apparues les premières machines frigorifiques à compression de fluide.
1834 : Jacob PERKINS, de Londres, construit la première machine de réfrigération à
compression mécanique avec de l’éther comme réfrigérant,
1859 : Le Français Ferdinand CARRE réalise la première installation industrielle (machine à
absorption d’eau + NH3=Ammoniac !!!),
1930 : Grâce à l’étude théorique du chimiste belge Frédéric SWARTS, le grand essor de
l’industrie du froid s’installe, avec la mise au point par une société américaine d’un nouveau
fluide frigorigène «le DICHLORODIFLUOROMETHANE » (R12),
1950 : Général Motors met en place des glaces teintées sur ses véhicules pour réduire la
température intérieure enregistrée par rayonnement.
En France, le chauffage de l’habitacle des véhicules se généralise,
1955 : Les premiers systèmes de conditionnement d’air font leur apparition sur des véhicules
américains types Chevrolet. L’ensemble du système était pré-assemblé par frigidaire à l’usine
de Dayton (Ohio) et mis en place sur environ 3500 véhicules durant la même année,
1960 : Les concepteurs aboutissent à combiner le système de réfrigération à celui de
chauffage,
1970 : Les constructeurs européens adoptent la climatisation dans leurs véhicules,
1980 : Apparition des premiers systèmes de climatisation automatisés sur les véhicules.
Au milieu des années 90, près de 90% des véhicules américains sont climatisés, contre
seulement 20% en Europe !!!
Actuellement près de 100% des véhicules, toutes gammes confondues, sont équipés de série
d’un système de climatisation ou d’air conditionné.
4 Évaporarteur
5 Filtre déshydrateur
6 Filtre d'habitacle
6.1. Le compresseur
Le rôle du compresseur
Le fluide frigorigène (ou réfrigérant) passe tout d’abord par le compresseur afin de ressortir à
l’état gazeux à haute pression.
Fonctionnement du compresseur
Il est entraîné, à l’aide d’une courroie, par le moteur du véhicule. Il faut donc que le moteur
fonctionne pour que la climatisation puisse être actionnée. Il en résulte une absorption de
quelques chevaux sur la puissance du véhicule et une légère augmentation de la
consommation du carburant. Le compresseur peut être alternatif ou rotatif. Il faut noter qu’il
existe trois (3) technologies de compresseur à savoir : Le compresseur à pistons (le plus
répandu), à palettes et à spirales (le moins répandu).
Le raccord d’aspiration est marqué « SUC » ou « AS » ou plus généralement « BP ». Il se
situe en général sur la ligne dite d’aspiration, tuyau de gros diamètre.
Le raccord de refoulement est marqué « DIS » ou « RE » ou plus généralement « HP ». Il se
situe en général sur la ligne dite liquide, tuyau de petit diamètre, ou encore sur la bouteille
déshydratante suivant le type d’installation.
La figure ci-dessous illustre le schéma d’un compresseur.
1 2 3
Figure 3.14 : Le détendeur ou organe de détente
Le détendeur, souvent appelé aussi soupape d’expansion par les garagistes, se trouve dans le
compartiment moteur du véhicule juste derrière le tableau de bord, ou sous le tableau de bord
au niveau du bloc de chauffage et de climatisation. Différents organes de détente existent :
1. Détendeur monobloc,
2. Détendeur thermostatique,
3. Détendeur buse ou étrangleur. Ils contrôlent le débit du fluide frigorigène vers
l’évaporateur.
En résumé, le détendeur sert à détendre le liquide frigorigène qui arrive à l’entrée du
détendeur à l’état liquide à haute pression pour le transformer en gaz à basse pression. Il est
placé sur les deux canalisations d’entrée et de sortie de l’évaporateur.
6.4. L’évaporateur
Le rôle de l’évaporateur
C’est un échangeur thermique dont la fonction est indissociable de celle du détendeur
thermostatique. Placé sous la planche de bord celui-ci a 2 fonctions :
Refroidir l’air entrant dans l’habitacle,
Assécher l’air.
En passant à travers l’évaporateur, l’air extérieur perd de sa chaleur et de son humidité, avant
d’être rediffusé dans l’habitacle, créant une sensation de fraîcheur.
Localisation et principe de fonctionnement
Placé à l’intérieur du tableau de bord, tout près de la batterie de chauffage, il comporte à sa
partie inférieure un bac de récupération des condensats. Une tuyauterie permet l’évacuation
vers l’extérieur sous le véhicule de l’eau de condensation. Ce qui inquiète les personnes non
averties à la vue d’un écoulement sous le véhicule. La circulation et la quantité d’air à travers
l’évaporateur sont très souvent obtenues par le même ventilateur que celui du chauffage. La
distribution de l’air est assurée par les mêmes diffuseurs que ceux du chauffage. La figure ci-
dessous présente un évaporateur.
Une exposition prolongée à une pollution élevée est désagréable et peut avoir des effets
préjudiciables à la santé des occupants du véhicule.
Avec le temps, les micro-organismes s’accumulent dans l’habitacle, provoquant un risque
pour la santé et la sécurité des passagers.
La multiplication des bactéries à l’intérieur du véhicule (avec une concentration
potentiellement 5 à 8 fois plus élevée que la normale) est synonyme d’irritation des
muqueuses, de picotements dans les yeux, des maux de tête, de nausées, de réactions
allergiques, etc.
Bloquer le flux d’arrivée d’air frais n’est pas une solution : elle provoque la présence sur les
vitres d’une couche de buée et génère une fatigue prématurée des occupants.
La fonction du filtre d’habitacle est donc essentielle au confort et à la santé du conducteur et
des passagers.
Le filtre anti-pollen bloque les plus petites particules allergisantes qui ne sont pas toujours
arrêtées par le mucus respiratoire ou par les voies nasales et peuvent atteindre les bronches en
favorisant les allergies ou les crises d’asthme.
Par ailleurs, le filtre à charbon actif arrête les particules et les odeurs. Le système de filtrage
comporte une couche de charbon actif disposée entre deux couches de fibres non-tissées.
Un filtre combiné (qui filtre aussi bien les particules que les gaz) permet de réduire la
concentration de gaz nocifs et désagréables, susceptibles de provoquer des maux de tête et
éternuements.
La figure ci-dessous illustre différents filtres d’habitacle.
1 2 3
Figure 3.21 : Les différents types de pressostats
6.11.1. Les Tuyauteries (rigides et souples)
Elles relient les différents organes, ce qui permet le transfert des «KW» par le fluide
frigorigène. Le Fluide employé sur les véhicules récents est du R134a. Les tuyauteries en
général sont en aluminium pour les parties rigides et flexibles souple haute pression pour les
parties soumises aux vibrations. Le raccordement des différents éléments se fait par des
raccords de type O’Ring ou Flare ou Springlock. Les figures ci-après présentent les différents
types de tuyauteries.
6.11.7. La courroie
Elle peut être trapézoïdale ou rainurée, double ou simple.
La climatisation de votre véhicule semble bien fonctionner ? Mais, peut-être, est-elle en "sur
régime" permanent et vous ne le savez pas ! A quand remonte votre dernier contrôle
climatisation ?
Lorsque vous mettez la climatisation en marche, le compresseur fonctionne en permanence et
s'use anormalement. Vous consommez de ce fait trop de carburant.
Un contrôle précis de votre circuit de climatisation permettra au technicien de vous informer
sur l'état réel de votre climatisation et de votre filtre d'habitacle. Cet entretien est à réaliser
une fois par an pour vous assurer un plus grand confort de conduite et optimiser la durée de
vie de votre climatisation voiture.
9. Traitement anti-bactérien
Vous sentez des mauvaises odeurs dans votre véhicule sans savoir d’où cela provient ? Avez-
vous pensé à votre climatisation ? A quand remonte votre dernier traitement anti-bactérien ?
La condensation qui se dépose dans les canalisations d'aération et de climatisation favorise le
développement de bactéries qui produisent des odeurs désagréables et des risques d'allergie
(yeux rouges, éternuements...) nuisibles à la santé.
En principe, la formule de traitement anti-bactérien comprend :
- un traitement anti-mauvaises odeurs,
- un traitement anti-moisissure,
- un traitement anti-acariens.
Pour votre confort et votre sécurité, il convient de faire effectuer une désinfection des circuits
d'air une fois par an ou à chaque remplacement du filtre d'habitacle à l'aide d'un produit
spécifique anti-allergique.
L'entretien de la climatisation automobile comprend les opérations suivantes: recharge du
gaz, diagnostic et révision de votre système de climatisation, traitement anti-bactériens et anti-
odeurs.
10. Les capteurs
10.1. Fonctionnement, structure et technologies de capteurs
10.1.1. Fonctionnement d’un capteur
Un capteur convertit la grandeur physique à mesurer en une grandeur électrique et traite cette
dernière de telle manière à ce que les signaux électriques puissent être facilement transmis et
traités en aval. Le capteur peut signaler si un objet est présent ou absent (binaire) ou si une
valeur mesurée est atteinte (analogique ou numérique).
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(1) La zone sensible contient la technique sensorielle, qui repose sur une technologie donnée.
Grâce à la diversité des technologies disponibles, vous pouvez choisir la technologie de
capteurs adaptée à votre application.
(3) La sortie de signal contient l'électronique, qui est reliée avec un système de commande.
10.1.3. Quelques exemples de capteurs sur le marché
Il existe sur le marché plusieurs catégories de capteurs dont voici une liste non exhaustive ci-
dessous.
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CONCLUSION
Dans le dernier chapitre, ce livre a discuté de la climatisation automobile en général et plus
particulièrement des éléments constitutifs du circuit de climatisation, son principe de
fonctionnement, le rôle des filtres et capteurs intervenant dans le système de climatisation et
des effets de pollution de la climatisation automobile. Ce chapitre a également présenté les
différents services liés à la climatisation automobile.
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CONCLUSION GENERALE
Intitulé « Electronique dans l’automobile », ce livre est constitué de trois (3) chapitres. Le
premier chapitre a présenté les généralités, la mécatronique, le système embarqué et le
système temps réel. Le second chapitre a présenté entre autres : l’électricité dans
l’automobile, le système d’éclairage et de signalisation, les capteurs dans l’automobile,
l’application des capteurs dans l’automatisation à la gestion de l’automobile, le tableau de
bord et enfin le système de navigation automobile. Le chapitre III a illustré le rôle de
l’électronique dans la boucle froide de l’automobile.
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6. Quelle (s) réponse (s) illustre (nt) la caractéristique d’un système embarqué ?
a. Observation Réflexion c. Capteurs Action
b. Capteurs Traitement Action Traitement
Action
d. Réflexion Observation f. Toutes les réponses sont
e. Action Traitement Capteur. justes.
Action
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REPONSES AU QUESTIONNAIRE
1. ? 2. ? 3. ?
4. ? 5. ? 6. ?
7. ?
EXERCICE 1
1. Définir et donner la fonction du système d’éclairage d’un véhicule
2. À Quoi sert le système de signalisation d’une automobile ?
3. Qu’est-ce qu’un capteur ?
4. Expliquer l’apport de l’électronique dans la sécurité en ce qui concerne la ‘Vision
nocturne’ du conducteur
5. Quel est l’élément qui intervient dans ce système de sécurité (voir la question précédente)
6. Citer et donner la fonction de trois (3) capteurs que l’on peut rencontrer sur son véhicule
EXERCICE 2
1. Qu’est-ce qu’un système embarqué ?
2. Quel est l’éclairage et la signalisation à l’avant d’un véhicule ?
3. Comment fonctionne l’essuie-glace automatique sur votre véhicule ? Quel est son rôle ?
EXERCICE 3
1. Identifier chaque éclairage indiqué par les différentes flèches ci-dessous.
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EXERCICE 9
1. Où trouve-t-on le capteur Lambda sur votre véhicule ? Quelle est sa fonction ?
2. Citer et définir la fonction de deux (2) capteurs qui interviennent dans le système de
sécurité de votre véhicule
3. Soit le schéma ci-dessous
a. Proposer un titre convenable au schéma
b. Citer et expliquer la fonction de deux (2) capteurs intervenant dans ce domaine
EXERCICE 10
1. Soit le schéma ci-dessous :
a. Proposer un titre au schéma
b. Donner et expliquer la fonction de deux capteurs qui y interviennent
c. Donner le nom de chaque phénomène indiqué par chacune des flèches
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EXERCICE 11
1. Qu’est-ce qu’un système embarqué ?
2. Comment fonctionne un système temps réel ?
3. Combien de niveaux de maturité distingue-t-on en mécatronique ? Citer et expliquer
chaque niveau.
4. Donner trois (3) domaines d’action des capteurs embarqués
5. Quelle est la fonction du capteur de lacet ?
6. Citer trois (3) exemples de capteurs, expliquer la fonction de chacun d’eux et
l’emplacement où l’on les rencontre sur un véhicule
EXERCICE 12
Vous effectuez un contrôle de fonctionnement de l’éclairage et de la signalisation du véhicule.
Vous vous apercevez que seul le feu de croisement et de route ne fonctionnent pas à l’avant
droit. Vous procéder à la dépose de l’ampoule.
1. Quelles sont les précautions à prendre pour une dépose d’une ampoule ?
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2. L’optique AVD contient une ampoule Halogène ou Xénon ? Justifier votre réponse.
3. A votre avis, quelle est l’élément ci-dessous qui serait la cause du non fonctionnement de
l’ampoule H4 du phare AVD ? Justifier votre réponse.
1 2 3 4 5 6
5. Quels sont les deux points de contrôles préliminaires à réaliser sur le véhicule avant de
régler l’optique droit ?
6. Dessiner le bon réglage du phare dans le régloscope.
EXERCICE 13
4. Qu’est-ce que l’électronique ?
5. Qu’est-ce que l’optique de l’automobile ?
6. Donner les caractéristiques d’un système embarqué
7. A quoi servent les catadioptres d’un véhicule ?
8. Qu’est-ce que la mécatronique ?
9. Donner cinq (5) objectifs clés de la mécatronique
10. Identifier le nom et la fonction de chaque élément (de 1 à 5) indiqué sur la figure ci-dessous.
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EXERCICE 14
1. Quel rôle joue le capteur de roue ?
2. Quelle fonction joue le capteur de cliquetis ?
3. Quelle est la fonction du capteur de lacet ?
4. Identifier le nom et la fonction de l’élément d’un véhicule ci-dessous.
5. Qu’est-ce que les capteurs de hauteur ? Où les rencontre-t-on dans l’automobile ? Quelle est
leur fonction ?
6. Expliquer les étapes à suivre pour régler l’optique d’une automobile
7. Enumérer trois (3) précautions à prendre lors du remplacement d’un bloc optique d’une
ampoule halogène ou xénon ?
EXERCICE 15
7. Qu’est-ce que le système de multiplexage dans un véhicule ?
8. Qu’est-ce qu’un Bus dans le domaine de l’électronique ?
9. Qu’est-ce que le bus CAN ?
10. Qu’est-ce qu’un booster ?
11. Enumérer deux (2) sources de défaillance des systèmes électroniques
EXERCICE 16
1. Qu’est-ce que le système de climatisation automobile ?
2. Citer les éléments constitutifs du système de climatisation automobile.
3. Quel rôle joue l’évaporateur ?
4. Quel rôle joue le filtre solaire ?
EXERCICE 17
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1. Citer et expliquer le rôle de trois (3) capteurs intervenant dans le système de climatisation
automobile.
2. Donner le nom et la fonction de l’organe ci-dessous.
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EXERCICE 21
1. Quelle est la fonction du condenseur ?
2. Donner le nom des éléments indiqués par les numéros ci-dessous.
3. Compléter les noms des éléments indiqués par les numéros sur la figure ci-dessous.
EXERCICE 22
1. Quelle est la fonction du filtre anti-pollen ?
2. Donner le nom et la localisation de l’élément ci-dessous dans le système de climatisation
automobile.
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soit équipé de la fonction complémentaire ABA ou terrestres d’environ 25 000 kilomètres de rayon.
CMBS (voir ces mots). Chaque satellite émet un signal d’identification
ADB : Automatic Differential Brake (différentiel et, par recoupement d'au moins trois signaux, le
récepteur GPS peut calculer la position
électronique). Voir EDS.
géographique (latitude, longitude) à 10 mètres
ADR : Automatic Distance Regulation (régulateur de près. Les positions successives étant horodatées,
vitesse adaptatif). Voir ACC. l’appareil peut en déduire une approximation de
AFIL : Alerte de franchissement involontaire de la vitesse moyenne entre deux localisations.
ligne. Synonyme LGS. Le système comprend un GSM : Global System for Mobile
détecteur optique placé à l'avant du véhicule et Communication (système de communication par
orienté vers le sol. Ce détecteur est sensible à la téléphone mobile).
luminosité des marques peintes sur la chaussée. Si le
véhicule empiète sur l’une de ces marques sans que H
l’indicateur de changement de direction soit actionné, HBA : High Beam Assist (allumage automatique
un vibreur placé dans l’assise du siège prévient le des feux).
conducteur. HBA : Hydraulic Brake Assist (aide au freinage
AFL : Adaptive Forward Lighting (feux de route d'urgence). Synonyme AFU ou BAS.
directionnels). Synonyme ALC. Le système se HDC : Hill Descent Control (limiteur de vitesse
compose de deux feux de route motorisés et d’un en descente). Synonyme DAC ou DSR.
capteur d’angle de rotation de la commande de
direction. Les feux s’orientent du côté où le HHC : Hill Hold Control (système d’aide au
conducteur tourne le volant. démarrage en côte). Le fonctionnement de ce
système repose sur les informations transmises
AFS : Active Front Steering (direction à assistance par les capteurs de vitesses de l'ABS. Ces
variable). L’assistance de direction est plus ou moins capteurs de nouvelle génération détectent le sens
active selon les conditions de circulation (vitesse, de rotation des roues. Si la voiture recule alors
manoeuvres…). que la marche arrière n’a pas été engagée, le
AFU : Aide au freinage d'urgence. Synonyme BAS calculateur en déduit que la voiture se trouve sur
ou HBA. Le système comprend deux capteurs reliés à une pente et active aussitôt les pompes de
une horloge, l’un sur la pédale d'accélérateur, l’autre freinage de l'ESP. Cette action, très brève, donne
sur la pédale de frein, ainsi que quatre pompes de le temps nécessaire au conducteur pour effectuer
freinage (les mêmes que celles nécessaires au la manœuvre de démarrage.
fonctionnement de l'ESP). Un passage rapide de HUD: Head Up Display (affichage tête haute).
l'accélérateur au frein est interprété comme une
situation d'urgence. Le calculateur déclenche alors le L
signal de détresse tout en activant les pompes de LED: Light Emitting Diode (diode
freinage pour pallier un manque d'attaque sur la électroluminescente).
pédale de frein.
LGS: Lane Guard System (alerte de
AHPS : Advanced Head Protection System (sécurité franchissement de ligne). Synonyme AFIL.
renforcée au niveau des airbags de tête).
LKA : Lane Keeping Assist (aide au maintien
AIC : Automatic Interval Command (essuie-glace à dans la voie de circulation). Le système se
balayage variable). Le système est commandé par un compose de 4 détecteurs orientés vers le sol et
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obtenus à l'issue d'une combustion pauvre, afin d’enregistrer, entre autres, les données
d'éviter l'émission d'oxydes d'azote dans
numériques transmises par les capteurs de
l'atmosphère. Technique primitive progressivement vitesse, d’accélération transversale et de
supplantée par la technologie SCR (voir ce mot). décélération, données pouvant être utilisées par
ELC : Electronic Level Control (suspension à la suite, notamment pour reconstituer un
gestion électronique). Système composé de capteurs scénario d’accident.
de charge et d’électrovalves permettant d’ajuster V
automatiquement la pression et la hauteur d’une VPS : Vehicle Protection System (système
suspension pneumatique en fonction de la charge. électronique de protection du véhicule).
EMS : European Modular System (système Ensemble des systèmes qui permettent de
modulaire européen). Rien à voir avec l’électronique condamner à distance les ouvrants d’un véhicule
! Norme technique et réglementaire européenne et d’empêcher la mise en marche du moteur.
autorisant la circulation d’ensembles routiers d’une
longueur totale de 25,25 mètres avec un volume utile
de 160 m3 et une masse pouvant atteindre 60 tonnes.
De tels ensembles circulent déjà en Scandinavie, en
Amérique du nord comme du sud, et en Australie.
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
1. La climatisation automobile : un équipement en question – ADEME – réf.4284 – juillet
2004
2. La climatisation automobile : impact énergétique et environnemental – ADEME –
réf.4183 –mai 2003
3. La climatisation automobile : données et références-ADEME-réf.4343 – mai 2003
4. La climatisation automobile : évolution de la réglementation- ADEME – juillet 2006
5. La climatisation automobile: conseils d'entretien et d'usage – ADEME – juillet 2006
6. ASSOCIATION ADILCA : www.adilca.com
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