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Bonjour, je vais vous parler de La Controverse de Valladolid.

La Controverse de Valladolid est une œuvre écrite par Jean-Claude Carrière et publié en 1992. Cet auteur et
dessinateur est née en 1931. Il a suivi des études de lettres et d’histoire ce qui explique le caractère historique du
livre que nous abordons ici. D’autre part, Jean-Claude Carrière ne s’est pas limité à un certain type d’écriture, nous
retrouvons parmi ses œuvres des romans (comme Lézard en 1957), des essais ( comme Les Mots et la Chose en
1986), des récits ( comme La Controverse de Valladolid) mais aussi des scénarios cinématographiques ( comme le
scénario du Journal d’une femme de chambre en 1964) ou encore des adaptations théâtrales ou ses propres pièces
de théâtre ( comme La Controverse de Valladolid en 1999).

La Controverse de Valladolid est un récit historique relatant des faits ayant réellement eu lieu. Je vais d’abord vous
expliquer le contexte général. Après la découverte de l’Amérique en 1492, le royaume d’Espagne décide de mener à
bien une conquête de la « terre nouvelle » dans le but d’exporter ses ressources de grande valeur. Afin de produire
les nouvelles matières à exporter, les colons décidèrent d’exploiter violemment les peuples locaux, entrainant la
mort d’un grand nombre d’entre eux.

Face à ces actes barbares, le pape de l’époque (Paul III) décide de mener un débat sous l’arbitrage de son légat
Salvatore Roncieri, puisqu’il n’a pas encore été décidé si ces nouvelles civilisations pouvaient être considérées
comme égales aux Espagnols ou inférieures, et donc si l’esclavage de celles-ci était acceptable ou condamnable.
C’est donc dans un couvent de Valladolid que se tiendra ce débat opposant deux grands orateurs, donnant ainsi son
nom à La Controverse de Valladolid. Au cours de ce débat, Juan Gines de Sépulvéda (meilleur helléniste de son
temps et grand commentateur d’Aristote) défend les actions qui ont eu lieu en Amérique. Il publia d’ailleurs un
ouvrage sur ce thème, faisant de lui la personne la plus indiquée pour participer à cette controverse. Face à lui, il doit
affronter les dominicains de deux grandes universités d’Alcalá et de Salamanque qui critiquent son ouvrage. Cette
opposition est représentée à Valladolid par le dominicain Bartolomé de Las Casas. Le choix de cet homme était tout à
fait pertinent puisqu’il descendait d’une famille de colons avec laquelle il embarqua pour les terres nouvelles. Un fois
en Amérique, il fut témoin d’un massacre, évènement qui modifia complètement son opinion sur la colonisation. Il
passa d’ailleurs de nombreuses années à tenter de convaincre le monde qu’une évangélisation pacifique des
indigènes américains était possible.

L’affrontement entre ces deux grands hommes rentra dans l’histoire notamment par l’influence du résultat sur le
futur.

J’ai décidé de présenter cette œuvre pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le côté historique et réel de cette histoire
me plait beaucoup. Contrairement à la majorité des œuvres que j’ai pu lire, celle-ci remonte à une époque très
lointaine et raconte des faits bien réels. Sachant par ailleurs que l’histoire est un domaine que je trouve très
intéressant et qui me plait beaucoup, il est naturel que ce livre en fasse de même. En deuxième lieu, je trouve aussi
intéressant l’aspect philosophique de cette œuvre. Comme les faits racontés ont lieu il y a très longtemps, il est
naturel que les mentalités soient complètement différentes. Cependant, cela provoque toujours un choc de lire les
propos écrits ou de lire les justifications des personnages. Ainsi, j’ai trouvé intéressant de rentrer dans la peau des
personnages de l’époque afin de suivre leurs discours. C’est donc un livre qui pousse aussi à la réflexion. Enfin, le
dernier point que j’ai trouvé intéressant dans ce livre, c’est la forme qu’il prend. Contrairement à la majorité des
livres que nous lisons ou des lectures obligatoires proposées à l’école, ce livre présente peu de descriptions.
Attention, je ne dis pas qu’il n’y est pas de description puisque sans elles, il est impossible d’imaginer ce qui se passe
dans un livre, ce qui empêche de se plonger totalement dedans, je dis simplement que ces descriptions sont plus
courtes ou mieux rédigées, en tout cas, de façon plus intéressante. Ainsi, l’action semble ne jamais s’arrêter et nous
pouvons nous imaginer les scènes aussi facilement qu’en lisant des livres plus fastidieux comme La Peau de Chagrin.
D’autre part, comme il s’agit d’un débat, cette œuvre est plutôt courte mais raconte beaucoup de choses. Elle a un
espèce de rythme frénétique rappelant l’animation des débats ce qui ne la rend que plus intéressante, ce qui permet
aux lecteurs de vraiment apprécier cette lecture.

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