1) Deux camps rivaux s’étaient formés en Europe, avant 1914. D’un côté, la Triple Entente composée de la France, du Royaume-Uni et de la Russie. De l’autre côté, la Triple Alliance composée de l’Allemagne, de l’Autriche-Hongrie et de l’Italie. 2) L’Europe avant 1914 est un véritable baril de poudre. En effet, d’importantes rivalités opposent les principales puissances du continent. Ces rivalités sont d’autant plus vives que ces puissances dominent alors le monde. Il y a des rivalités pour la conquête de colonies. Ainsi, l’Allemagne en 1914 estime ne pas en avoir assez par rapport aux vastes empires coloniaux britanniques ou français. Il y a des rivalités économiques pour la conquête des marchés. Et des rivalités territoriales en Europe même. Par exemple, la France voulait reprendre l’Alsace et la Lorraine qui sont dans l’empire allemand depuis la défaite française de 1870. Toutes ces rivalités ont entraîné une montée des nationalismes, du militarisme et la mise en place de deux blocs rivaux. 3) L’étincelle qui mit le feu à ce baril de poudre et précipita les deux blocs rivaux vers la guerre fut l’attentat de Sarajevo le 28 juin 1914. Suite à cet attentat et à l’engrenage qui s’en suivit les deux blocs rivaux furent en guerre début août 1914. 4) Dès le début de la guerre, l’empire Ottoman se rangea aux côtés de la triple Alliance. En 1915, l’Italie changea de camp : elle abandonna la Triple Alliance (pour laquelle elle n’avait pas combattu) et rejoignit la Triple Entente. En 1917, les USA, neutres jusque-là, entrèrent en guerre aux côtés de la Triple Entente. La même année, la Russie quitta la guerre en raison de la révolution qui y avait éclaté. Ce qui affaiblit la triple Entente et arrangea la Triple Alliance. 5) La première guerre mondiale se termina avec l’armistice du 11 novembre 1918. 6) Une mutinerie c’est le refus d’obéissance, par des soldats, aux ordres reçus de leur supérieurs hiérarchiques. Par exemple refuser de sortir des tranchées pour une offensive. L’année 1917 vit les mutineries se multiplier, les soldats n’en pouvant plus des offensives meurtrières et inutiles.