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COMPOSITION DU SECOND SEMESTRE

EPREUVE DE MATHEMATIQUES
ANNEE SCOLAIRE : 2020 – 2021
SUJET & CORRIGÉ

SOMMAIRE
ÉPREUVE PAGE 2 à 3
PROPOSITION DE CORRIGÉ TYPE PAGE 4 à 12

LYCEE TOKOIN I 1 sur 12


LYCEE DE TOKOIN I
BP: 320 Tel: 22 21 21 34 ANNEE SCOLAIRE : 2020 – 2021
LOME-TOG COEF : 3

Savoir pour mieux servir


COMPOSITION DU SECOND SEMESTRE
EPREUVE DE MATHEMATIQUES
CLASSE TD, DUREE : 4H

EXERCICE I (03,50 points)


𝜋
Pour tout entier positif, on note 𝐼𝑛 = ∫04 sin𝑛 (𝑥)𝑑𝑥.
1. Calculer 𝐼0 et 𝐼1 . (0,5pt)
𝜋 √2 𝑛
2.1.A l’aide d’une brève étude de la fonction 𝑥 ⟼ sin𝑥, établir que 0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ ( ) (0,75pt)
4 2
2.2. En déduire 𝑙𝑖𝑚 (𝐼𝑛 ). (0,25pt)
𝑛→∞
3. Etudier les variations de la suite (𝐼𝑛 )𝑛∈ℕ . (0,5pt)
4. En utilisant la technique de l’intégration par partie, montrer que:
𝑛
√2
𝑛𝐼𝑛 = − ( 2 ) + (𝑛 − 1)𝐼𝑛−2.
( On pourra remarquer que sin𝑛 (𝑥) = sin𝑥 × sin𝑛−1 (𝑥) ).
5√2 2
En déduire que 𝐼3 = − +3. (1,5pts)
12

EXERCICE II (05,00 points)


Dans une classe de Terminale, les élèves ont choisi l'une des/spécialités: 𝑆𝐸 ou SM .
3
La part des filles dans cette .classe est 5.
On choisit au hasard un élève dans cette classe .
On note :
𝑀: « l'élève est en spécialité SM »,
𝐹: « l'élève est une fille » .
Partie I
On suppose que 𝑀 et 𝐹 sont indépendants
1
et 𝑃(𝑀) = 3.
Compléter les deux arbres pondérés ci-contre (2pts)

Partie II
7
On suppose que 𝑀 et 𝐹 ne sont pas indépendants et 𝑃(𝑀) = 15 et que la probabilité qu'un
élève suive la spécialité SM sachant que c'est un garçon est double de celle sachant que c'est
une fille.
1. On note 𝑃(𝑀⁄𝐹 ), la probabilité qu'un élève suive la spécialité SM sachant que c'est une fille.
1
Montrer que 𝑃(𝑀⁄𝐹 ) = 3 . (1pt)
2. Si la classe a 30 élèves, donner la répartition dans un tableau à double entrée suivant le sexe
et la spécialité.. (1pt)
3. On interroge 𝑛 élèves filles au hasard.
3.1. Calculer la probabilité 𝑝𝑛 qu’au moins une élève suive la spécialité SM. (0,5pt)
3.2. Trouver le plus petit entier 𝑛 tel que 𝑝𝑛 ≥ 0,9. (0,5pt)

LYCEE TOKOIN I 2 sur 12


PROBLEME (11,50 points)
Dans tout le problème, le plan est rapporté à un repère orthonormé (O;𝑖, 𝑗)
(unité graphique 4cm)

Partie A
𝑥
1. Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥)=𝑥+ ln(2𝑥+1).
On désigne par 𝐶𝑓 la courbe représentative de 𝑓 dans le repère (O;𝑖, 𝑗).
1.1. Calculer les limites de 𝑓 aux bornes de son ensemble de définition. (0,75pt)
1.2. Etudier les variations de 𝑓 puis dresser son tableau de variation. (1,25pt)
1.3. Montrer que la droite ∆ l’équation y= 𝑥 −ln 2 est asymptote à 𝐶𝑓 . Etudier la position 𝐶𝑓 de
par rapport à ∆. (1pt)
5
1.4. Montrer que l’équation f(𝑥) = 0 admet une solution unique ∝ dans l’’intervalle ⌈1 ; 4⌉.
( (0,5pt)
− 𝑥
2. Soit la fonction g définie sur [0; +∞[ par g (𝑥) = ( 2𝑥 + 1)𝑒
2.1. Etudier les variations de g puis dresser son tableau de variations. (1pt)
2.2. Tracer la courbe 𝐶𝑔 représentative de g dans le repère (O;𝑖, 𝑗) et sa tangente au point
d’abscisse 0. (1pt)
2.3. Soit 𝑏 un réel strictement positif. Déterminer, en cm² , l’aire 𝒜(𝑏) de la partie du plan limitée
par l’axe des ordonnées, l’axe des abscisses, la courbe 𝐶𝑔 et la droite d’équation 𝑥 = 𝑏.
( on pourra utiliser une intégration par parties). (0,75pt)
2.4. L’aire 𝒜 (𝑏) admet-elle une limite lorsque 𝑏 tend vers +∞. (0.25pt)
Partie B
1. Montrer que ∝ est solution de l’équation g (𝑥) = 𝑥 (0.25pt)
5 5
2. Montrer que si 1 ≤ 𝑥 ≤ 4, alors 1 ≤g(𝑥) ≤ 4 . (0.5pt)
3.1. En étudiant le signe de g’’ et les variations de g’, montrer que : pour tout
5 1 1
𝑥 ∈ [1 ; 4], − 2 ≤ g'(𝑥) ≤ 2. (0.75pt)
𝑏 5
3.2. En encadrant ∫𝑎 𝑔′ (𝑥)𝑑𝑥 , démontrer que pour tout 𝑎 et tout 𝑏 dans[1 ; 4],
1
|𝑔(𝑏) − 𝑔(𝑎)| ≤° |𝑏 − 𝑎|. (0.5pt)
2
4. Soit (𝑢𝑛 la suite définie par 𝑢0 = 1 et, pour tout entier naturel 𝑛, 𝑢𝑛+1 =g(𝑢𝑛 ).
4.1. En Utilisant la question 2, montrer par récurrence que pour entier naturel 𝑛,
5
1 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 4. (0.5pt)
1
4.2. Prouver que, pour tout entier naturel 𝑛,|𝑢𝑛+1 −∝| ≤ 2 |𝑢𝑛 −∝|. (0,5pt)
En déduire que :
1
4.2.1. pour tout entier naturel 𝑛, |𝑢𝑛 −∝| ≤° 2𝑛+2 . (0,75pt) (0,75pt)
4.2.2.la suite (𝑢𝑛 ) converge et préciser sa limite ( 0,5pt)
−3
4.3. Déterminer un entier naturel 𝑝 tel que 𝑢𝑝 soit une valeur approchée de ∝ à 10 .
3
Donner une valeur approchée de 𝑢𝑝 à 10− près. (0.75pt)

Bon courage !!!

LYCEE TOKOIN I 3 sur 12


PROPOSITION DE CORRIGE TYPE

Exercice 1
1. Calcul de 𝑰𝟎 et 𝑰𝟏 .
𝜋
𝜋 𝜋 𝜋
 𝐼0 = ∫0 𝑑𝑥 = ( − 0) = .
4 𝐼0 =
4 4 4
𝜋⁄ 𝜋⁄ 𝜋 √2 √2
 𝐼1 = ∫0 4 sin(𝑥)𝑑𝑥 = [−𝑐𝑜𝑠 𝑥]0 4 = − (𝑐𝑜𝑠 − cos 0 ) = − ( − 1) = 1 − .
4 2 2

2 − √2
𝐼1 =
2
2.1. •Brève étude de la fonction 𝒙 ⟼ 𝐬𝐢𝐧 𝒙.
𝜋
La fonction 𝑥 ⟼ sin 𝑥 est dérivable sur ℝ (et donc dérivable sur [0; ]) et admet
4
pour dérivée la fonction 𝑥 ⟼ cos 𝑥.
𝜋
∀𝑥 ∈ [0; ] , cos 𝑥 > 0 donc la fonction 𝑥 ⟼ sin 𝑥 est strictement croissante sur
4
𝜋
[0; ].
4
𝜋 √2
• Établissons que 0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ ( )𝑛 .
4 2
𝜋 𝜋 𝜋
[0; ] ⟺ 0 ≤ 𝑥 ≤ ⟹ sin 0 ≤ sin 𝑥 ≤ sin
4 4 4
√2
⟹ 0 ≤ sin 𝑥 ≤
2
𝑛
√2
⟹ 0 ≤ sin𝑛 (𝑥) ≤ ( )
2
𝜋 𝑛
√2
⟹ 0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ ∫0 ( 2 ) 𝑑𝑥
4

𝑛 𝑛
√2 𝜋 𝜋 √2
⟹ 0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ ( ) ( − 0) d’où 0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ ( ) ∀ ∈ ℕ.
2 4 4 2
2.2. Déduisons 𝐥𝐢𝐦 𝑰𝒏 .
𝒏→+∞
𝜋 √2
On sait que, 0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ ( )𝑛 ∀ ∈ ℕ.
4 2
𝑛
𝜋 √2
Par passage à la limite, on a: 0 ≤ lim (𝐼𝑛 ) ≤ lim ( ( ) ) ⟹ 0 ≤ lim (𝐼𝑛 ) ≤ 0
𝑛→+∞ 4 2 𝑛→+∞ 𝑛→+∞
√2
car | | < 1. Ainsi, lim (𝐼𝑛 ) = 0 .
2 𝑛→+∞
3. Etude des variations de la suite (𝑰𝒏 )𝒏∈ℕ .
𝜋
𝐼𝑛+1 = ∫0 sin𝑛+1 (𝑥)𝑑𝑥.
4
𝜋 𝜋 𝜋
4 4 4
𝐼𝑛+1 − 𝐼𝑛 = ∫ sin𝑛+1 (𝑥)𝑑𝑥 − ∫ sin𝑛 (𝑥)𝑑𝑥 = ∫ sin𝑛 (𝑥)[sin𝑥 − 1]𝑑𝑥
0 0 0
𝜋 𝑛 (𝑥)
∀𝑥 ∈ [0; ], , sin > 0 pour tout 𝑛 ∈ ℕ et (sin𝑥 − 1) <0.
4
𝜋
𝑛 (𝑥)
sin > 0 et (sin𝑥 − 1) <0 ⟹ ∫0 sin𝑛 (𝑥)[sin𝑥 − 1]𝑑𝑥 < 0 soit 𝐼𝑛+1 − 𝐼𝑛 <0 ∀𝑛 ∈ ℕ.
4

Par conséquent, (𝐼𝑛 )𝑛∈ℕ est strictement décroissante.

LYCEE TOKOIN I 4 sur 12


𝒏
√𝟐
4. Montrons que : 𝒏𝑰𝒏 = −( ) + (𝒏 − 𝟏)𝑰𝒏−𝟐 .
𝟐
𝜋 𝜋
𝐼𝑛 = ∫0 sin𝑛 (𝑥)𝑑𝑥 = ∫0 sin𝑥 × sin𝑛−1 (𝑥)𝑑𝑥.
4 4

Posons :
𝑈(𝑥) = sin𝑛−1 (𝑥) ⟹ 𝑈 ′ (𝑥) = (𝑛 − 1)cos𝑥. sin𝑛−2 (𝑥)
𝑉 ′ (𝑥) = sin𝑥 ⟹ 𝑉(𝑥) = − cos 𝑥
𝜋
𝜋
4
𝐼𝑛 = [− cos(𝑥)sin𝑛−1 (𝑥) ]04 + (𝑛 − 1) ∫ cos 2 (𝑥)sin𝑛−2 (𝑥)𝑑𝑥
0
𝜋
𝜋 𝜋
= −cos ( ) sin𝑛−1 ( ) + (𝑛 − 1) ∫0 (1 − sin2 (𝑥)) sin𝑛−2 (𝑥)𝑑𝑥
4
4 4
𝑛−1 𝜋 𝜋⁄
√2 √2
= −( ) × ( ) + (𝑛 − 1) ∫0 sin𝑛−2 (𝑥)𝑑𝑥 − (𝑛 − 1) ∫0
4 4 sin𝑛 𝑥
2 2
𝑛 𝑛
√2 √2
= −( ) + (𝑛 − 1)𝐼𝑛−2 − (𝑛 − 1)𝐼𝑛 ⟹ 𝐼𝑛 + (𝑛 − 1)𝐼𝑛 = −( ) + (𝑛 − 2)𝐼𝑛−2 .
2 2
𝑛
√2
D'où 𝑛𝐼𝑛 = −( ) + (𝑛 − 1)𝐼𝑛−2 ∀ 𝑛 > 2
2
5 √2 2
•Déduisons que : 𝐼3 = − + .
12 3
𝑛
√2
𝑛𝐼𝑛 = − ( ) + (𝑛 − 1)𝐼𝑛−2 ∀ 𝑛 > 2
2
3
√2 2√2 2−√2 √2
On a pour 𝑛 = 3, 3𝐼3 = −( ) + (3 − 1)𝐼1 = − + 2( ) =− + 2 − √2
2 8 2 4
5√2 5√2 2
=− + 2. D’où 𝐼3 = − + .
4 12 3

Exercice 2
3
𝑃(𝐹) =
5
𝑀 : « L’élève est en spécialités »
𝐹 : « L’élève est une fille »
Partie I
1 3
𝑀 et 𝐹 sont indépendants, 𝑃(𝑀) = et 𝑃(𝐹) = .
3 5
̅ et 𝐹 sont indépendants donc 𝑃𝑀̅ (𝐹) = 3
𝑀 et 𝐹 sont indépendants impose 𝑀
5
3
𝑀 et 𝐹 sont indépendants impose 𝐹̅ et 𝑀 sont indépendants : 𝑃𝑀̅ (𝐹) = .
5

LYCEE TOKOIN I 5 sur 12


Partie II
7
𝑀 et 𝐹 sont non indépendant 𝑃(𝑀) = .
15
3
𝑃(𝑀⁄𝐹̅ ) = 2𝑃(𝑀⁄𝐹 ) et 𝑃(𝐹) = .
5
𝟏
1. Montrons que 𝑷(𝑴⁄𝑭) = .
𝟑
𝑃(𝑀) = 𝑃(𝐹) × 𝑃(𝑀/𝐹) + 𝑃(𝐹̅ ) × 𝑃(𝑀⁄𝐹̅ ).
= 𝑃(𝐹) × 𝑃(𝑀/𝐹) + [1 − 𝑃(𝐹)] × 2𝑃(𝑀/𝐹).
= [2 − 𝑃(𝐹)] × 𝑃(𝑀/𝐹).

𝑃(𝑀)
𝑃(𝑀⁄𝐹 ) =
2 − 𝑃(𝐹)
7 7⁄
15 7 5 1
𝑃(𝑀⁄𝐹 ) = 15
3 = 7 = × . D’où 𝑃(𝑀⁄𝐹 ) =
2− 15 7 3
5 5
2. 30 élèves dans la classe répartition dans un tableau à double entrée suivant
le sexe et la spécialité.
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐹) 3
• 𝑃(𝐹) = ⟹ 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐹) = 30 × = 18. 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐹) = 18
30 5

• 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐹̅ ) = 1 − 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐹) = 30 − 18 = 12. 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐹̅ ) = 12


𝑐𝑎𝑟𝑑(𝑀∩𝐹) 1
•𝑃(𝑀⁄𝐹 ) = ⟹ 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝑀 ∩ 𝐹) = 18 × = 6. 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝑀 ∩ 𝐹) = 6
18 3
2 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝑀∩𝐹̅ ) 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝑀∩𝐹̅ )
• 𝑃(𝑀⁄𝐹̅ ) = 2𝑃(𝑀⁄𝐹 ) = = = ⟹
3 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐹̅ ) 12
2
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝑀 ∩ 𝐹̅ ) = 12 × = 8. 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝑀 ∩ 𝐹̅ ) = 8
3

Spécialité
𝑆𝑀 𝑆𝐸 Total
Filles
Filles 6 12 18
Garçons 8 4 12
Total 14 16 30

3. 𝒏 élèves filles.
3.1. Probabilité 𝑷𝒏 qu’au moins une élève suive la spécialité 𝑺𝑴.
1
- La probabilité 𝑃(𝑀⁄𝐹 ) =
3

1 𝑛 2 𝑛
𝑃𝑛 = 1 − (1 − ) . 𝑃𝑛 = 1 − ( )
3 3

LYCEE TOKOIN I 6 sur 12


3.2. Le plus petit entier 𝒏 tel que 𝑷𝒏 ≥ 𝟎, 𝟗
2 𝑛 2 𝑛 2 𝑛 2
On a : 1 − ( ) ≥ 0,9 ⟺ − ( ) ≥ 0,9 − 1 ⟹ ( ) ≤ 0,1 ⟹ 𝑛 𝑙𝑛 ( ) ≤ 𝑙𝑛( 0,1)
3 3 3 3
𝑙𝑛(0,1) 𝑙𝑛(0,1) ln(0,1)
⟹𝑛 ≥ 2 ⟹𝑛≥ 2 ⟹ 𝑛 = 𝐸( 2 )+1
ln( ) ln( ) ln(3)
3 3
D’où 𝑛 = 6

Problème
Partie A
𝑥
1. Soit la fonction 𝑓 définie par 𝑓(𝑥) = 𝑥 + ln ( ). (𝐶𝑓 ) sa courbe représentative.
2𝑥+1
1.1. Ensemble de définition
𝑥
𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ ℝ⁄ > 0 et 2𝑥 + 1 ≠ 0}
2𝑥 + 1
1
2𝑥 + 1 = 0 ⟺ 𝑥 = − .
2
𝑥
••Tableau de signe de .
2𝑥+1

1
𝐷𝑓 =] − ∞; [ ⋃ ]0; +∞[
2

••Limites aux bornes de 𝐷𝑓 .


𝑥 1
car {2𝑥+1 ⟶ 2
𝑥
• lim 𝑓(𝑥) = lim [ 𝑥 + ln ( )] . lim 𝑓(𝑥) = −∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 2𝑥+1 𝑥→−∞ 𝑥 → −∞
𝑥
• lim 𝑓(𝑥) = lim [ 𝑥 + ln ( )] = +∞. Lim 𝑓(𝑥) = +∞ .
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2𝑥+1 𝑥→+∞

𝑥
→ +∞
• lim1 𝑓(𝑥) = +∞ car { 2𝑥+1 . lim1 𝑓(𝑥) = +∞
𝑥→−
2 ln𝑋 ⟶ +∞ 𝑥→−
2
< <
𝑥
𝑥 ⟶0
•lim 𝑓(𝑥) = lim [ 𝑥 + ln ( )] = −∞ car { 2𝑥+1 .
𝑥→0 𝑥→0 2𝑥+1
> > ln𝑋 ⟶ −∞
1.2. Etudions les variations de 𝒇.
• Dérivé de 𝑓.
1
𝑓 est dérivable sur chacun des intervalles ] − ∞; ] et [ 0; +∞[.
2

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1 2𝑥 2 +𝑥+1 1
𝑓′(𝑥) = 1 + . 𝑓 ′ (𝑥) = ∀ 𝑥 ∈] − ∞; [ ⋃ ]0; +∞[
𝑥(2𝑥+1) 𝑥(2𝑥+1) 2

 Signe de 𝑓′(𝑥) et sens de variation de 𝑓.


1
𝑥(2𝑥 + 1) > 0 ∀ 𝑥 ∈] − ∞; [ ⋃ ]0; +∞[ donc 𝑓′(𝑥) a le signe de 2𝑥 2 + 𝑥 + 1.
2
′ (𝑥) 2
𝑓 = 0 ⟺ 2𝑥 + 𝑥 + 1 = 0.
1
∆= −7 < 0 . Donc ∀ 𝑥 ∈] − ∞; [ ⋃ ]0; +∞[, 𝑓′(𝑥) > 0 et donc 𝑓 est strictement
2
1
croissante sur ] − ∞ ; [ et sur ]0 ; +∞[.
2
• Tableau de variation de 𝑓

1.3. Montrons que la droite (∆): 𝒚 = 𝒙 − 𝐥𝐧(𝟐) est asymptote à (𝑪𝒇 ).


𝑥
lim [𝑓(𝑥) − (𝑥 − ln(2))] = lim [ ln(2) + 𝑙𝑛 ( )]
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 2𝑥 + 1
2𝑥
== lim [ ln ( ) ] = ln(1) = 0
𝑥→−∞ 2𝑥+1
𝑥
De même lim [ ln(2) + 𝑙𝑛 (
2𝑥+1
) ] = 0. Donc la droite (∆): 𝑦 = 𝑥 − ln(2) est
𝑥⟶+∞
asymptote oblique à (𝐶𝑓 ).
•• Position relative de (𝐶𝑓 ) et (∆).
Posons 𝑘(𝑥) = 𝑓(𝑥) − (𝑥 − ln(2)) .
2𝑥
On a : 𝑘(𝑥) = ln ( ).
2𝑥+1

−1 −1
•∀𝑥 ∈ ]−∞; [ , 𝑘(𝑥) > 0. Donc (𝐶𝑓 ) est au dessus de (∆) sur ]−∞; [.
2 2
•∀𝑥 ∈ ]0; +∞[, 𝑘(𝑥) < 0. Donc (𝐶𝑓 ) est en dessous de (∆) sur ]0; +∞[.
1.4. Montrons que l’équation f(𝒙) = 𝟎 admet une solution unique ∝ dans
𝟓
l’intervalle ⌈𝟏 ; ⌉.
𝟒
5
•[1 ; ] ⊂ ]0 ; +∞[.
4
5
𝑓 est continue et strictement croissante sur ]0 ; +∞[ donc sur [1 ; ].
4
5
𝑓(1) = −0,098 et 𝑓 ( ) = 0,22. .
4

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5 5
𝑓(1) × 𝑓 ( ) < 0 donc l’équation 𝑥 ∈ [1; ] , 𝑓(𝑥) = 0 admet une unique solution ∝.
4 4
2. 𝑔(𝑥) = (2𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 .
2.1. Etudions les variations de g puis dressons son tableau de variation.
Limites aux bornes de 𝑫𝒈 .
𝐷𝑔 = [0; +∞[
lim 𝑔(𝑥) = lim (2𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 = 0.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
lim 𝑔(𝑥) = 0
𝑥→+∞

𝑔(0) = 1.

Dérivée et sens de variation de 𝒈.

𝑔 est dérivable sur [0; +∞[ et 𝑔′ (𝑥) = (1 − 2𝑥)𝑒 −𝑥 .

𝑔′ (𝑥) = (1 − 2𝑥)𝑒 −𝑥

Signe de 𝒈′(𝒙) et sens de variation


∀𝑥 ∈ [0; +∞[, 𝑒 −𝑥 > 0 donc 𝑔′(𝑥) a le signe de 1 − 2𝑥.
1
𝑔(𝑥) = 0 ⟹ 1 − 2𝑥 = 0 ⟺ 𝑥 = .
2
1 1
 ∀𝑥 ∈ [0; ] , 𝑔 ′ (𝑥)
≥ 0 donc 𝑔 est strictement croissante sur [0; ].
2 2
1 1
 ∀𝑥 ∈ [ ; +∞[ , 𝑔 ′ (𝑥)
≤ 0 donc 𝑔 est strictement décroissante sur [ ; +∞[.
2 2

Tableau de variation de 𝒈.

2.2. Tracé de la courbe 𝑪𝒈 représentative de g dans le repère (O;𝒊, 𝒋) et sa


tangente au point d’abscisse 0.

•Tangente au point d’abscisse 𝑥 = 0 ;


(T): 𝑦 = 𝑔′ (0)(𝑥 − 0) + 𝑔(0). (𝑇): 𝑦 = 𝑥 + 1 .

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2.3. L’aire 𝑨(𝒃)
𝑏
𝒜(𝑥) = [∫ 𝑔(𝑥)𝑑𝑥] 𝑢. 𝑎
0
Posons
𝑢(𝑥) = 2𝑥 + 1 𝑢′ (𝑥) = 2
𝑣 ′(𝑥) = 𝑒 −𝑥 𝑣(𝑥) = −𝑒 −𝑥
𝑏
𝒜(𝑏) = ([−(2𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 ]𝑏0 + 2 ∫ 𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 ) 𝑢. 𝑎 = ( [−(2𝑥 + 1)𝑒 −𝑥 ]𝑏0 + 2[−𝑒 −𝑥 ]𝑏0 ) 𝑢. 𝑎
0

= [(−2𝑥 − 3)𝑒 −𝑥 ]𝑏0 × 16𝑐𝑚² = [(−2𝑏 − 3)𝑒 −𝑏 + 3]16𝑐𝑚².

𝒜(𝑏) = [48 − 16(2𝑏 + 3)𝑒 −𝑏 ]𝑐𝑚²


2.4. 𝐥𝐢𝐦 𝓐(𝒃) ?
𝒃→+∞
lim 𝒜(𝑏) = lim −16(2𝑏 + 3)𝑒 −𝑏 + 48.
𝑏→+∞ 𝑏→+∞

lim 𝒜(𝑏) = 48𝑐𝑚2


𝑏→+∞
Partie B
1. Montrons que ∝ est solution de l’équation 𝒈(𝒙) = 𝒙.
D’après la question 1.4, 𝑓(∝) = 0.
∝ ∝ ∝
𝑓(∝) = 0 ⟺ ∝ + ln ( ) = 0 ⟺ ln ( ) = −∝ ⟺ = 𝑒 −∝
2∝+1 2∝+1 2∝+1
⟺ ∝= (2 ∝ +1)𝑒 −∝ ⟺ ∝= 𝑔(∝) ⟺ ∝ est solution de l’équation 𝑔(𝑥) = 𝑥.
D’où le résultat.
𝟓 𝟓
2. Montrons que si 𝟏 ≤ 𝒙 ≤ alors 𝟏 ≤ 𝒈(𝒙) ≤ .
𝟒 𝟒
5 5 5 5 5
1 ≤ 𝑥 ≤ ⟺ 𝑥 ∈ [1; ] ⟹ 𝑔(𝑥) ∈ 𝑔 ([1; ]) = [𝑔 ( ) ; 𝑔(1)] = [1,002; 1,1] ⊂ [1; ].
4 4 4 4 4
5 5
Sur ce, si 1 ≤ 𝑥 ≤ alors 1 ≤ 𝑔(𝑥) ≤ .
4 4

LYCEE TOKOIN I 10 sur 12


3.1. En étudiant le signe de g’’ et les variations de g’, montrons que pour tout
𝟓 𝟏 𝟏
𝒙 ∈ [𝟏 ; ], − ≤ g'(𝒙) ≤ .
𝟒 𝟐 𝟐

𝑔′ (𝑥) = (1 − 2𝑥)𝑒 −𝑥 .
𝑔′ est dérivable sur [0; +∞[ et 𝑔′′ (𝑥) = (2𝑥 − 3)𝑒 −𝑥 .

𝑔′′(𝑥) a le signe de 2𝑥 − 3.
𝟑
𝑥 0 𝟐 +∞
𝑔′′(𝑥) − +
3
 ∀𝑥 ∈ [0; ] , 𝑔′′(𝑥) ≤ 0 ,
2
3
 ∀𝑥 ∈ [ ; +∞[ , 𝑔′′(𝑥) ≥ 0.
2

5 5
 ∀𝑥 ∈ [1; ] , 𝑔′′(𝑥) ≤ 0 donc 𝑔′ est strictement décroissante sur [1; ].
4 4
5
5 5 5 3 − 1 1
𝑥 ∈ [1; ] ⟹ 𝑔′ (𝑥) ∈ 𝑔′ ([1, ]) = [𝑔′ ( ) ; 𝑔′(1)] = [− 𝑒 ; −𝑒 −1 ] ⊂ [− ; ].
4
4 4 4 2 2 2
5 1 1
Sur ce, ∀𝑥 ∈ [1; ] ; − ≤ 𝑔′(𝑥) ≤ .
4 2 2
𝟓 𝟓 𝟏
3.2. Démontrons que ∀𝒙 ∈ [𝟏; ], ∀𝒂 et 𝒃 ∈ [𝟏; ] |𝒈(𝒃) − 𝒈(𝒂)| ≤ |𝒃 − 𝒂|.
𝟒 𝟒 𝟐
1 1 5
On a − ≤ 𝑔′(𝑥) ≤ ∀𝑥 ∈ [1; ].
2 2 4
1 1 1 𝑏 𝑏 1 𝑏
• Si 𝑎 ≤ 𝑏, − ≤ 𝑔′ (𝑥) ≤ ⟹ − ∫𝑎 𝑑𝑥 ≤ ∫𝑎 𝑔′ (𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∫𝑎 𝑑𝑥
2 2 2 2
1 1
⟺ − (𝑏 − 𝑎) ≤ 𝑔(𝑏) − 𝑔(𝑎) ≤ (𝑏 − 𝑎)
2 2
1
⟺ |𝑔(𝑏) − 𝑔(𝑎)| ≤ |𝑏 − 𝑎|.
2
1 1 𝑎1 𝑎 ′ 1 𝑎
• Si 𝑎 ≥ 𝑏, − ≤ 𝑔′ (𝑥) ≤ ⟹ − ∫𝑏 𝑑𝑥 ≤ ∫𝑏 𝑔 (𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∫𝑏 𝑑𝑥
2 2 2 2
1 1
⟺ − (𝑎 − 𝑏) ≤ 𝑔(𝑎) − 𝑔(𝑏) ≤ (𝑎 − 𝑏)
2 2
1
⟺ |𝑔(𝑎) − 𝑔(𝑏)| ≤ |𝑎 − 𝑏|.
2
5 5 1
Dans les deux cas, on a : ∀𝑥 ∈ [1; ], ∀ 𝑎 et 𝑏 ∈ [1; ] , |𝑔(𝑏) − 𝑔(𝑎)| ≤ |𝑏 − 𝑎|.
4 4 2

4. Soit (𝑢𝑛 ) la suite définie par 𝑢0 = 1 et ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑢𝑛+1 = 𝑔(𝑢𝑛 ).


5
4.1. Montrons que ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 1 ≤ 𝑢𝑛 ≤ .
4
5
 Pour 𝑛 = 0, on a 𝑢0 = 1 et 1 ∈ [1; ] vraie.
4
5
 Supposons que la propriété est vraie jusqu’au rang 𝑛 c’est à dire 1 ≤ 𝑢𝑛 ≤ et
4
5
montrons que 1 ≤ 𝑢𝑛+1 ≤ .
4
5 5 5
D’après la question 2., on a : 1 ≤ 𝑢𝑛 ≤ ⟹ 1 ≤ 𝑔(𝑢𝑛 ) ≤ ⟺ 1 ≤ 𝑢𝑛+1 ≤ .
4 4 4
5
Sur ce, ∀ 𝑛 ∈ ℕ, 1 ≤ 𝑢𝑛 ≤ .
4

LYCEE TOKOIN I 11 sur 12


𝟏
4.2. Montrons que ∀𝒏 ∈ ℕ, |𝒖𝒏+𝟏 −∝| ≤ |𝒖𝒏 −∝|.
𝟐
5
 𝑢𝑛 , ∝∈ [1; ] et d’après la question 3.2., on a :
4
1 1
|𝑔(𝑢𝑛 ) − 𝑔(∝)| ≤ |𝑢𝑛 −∝| ⟺ |𝑢𝑛+1 −∝| ≤ |𝑢𝑛 −∝| car 𝑔(∝) =∝ et (𝑢𝑛 ) = 𝑢𝑛+1
2 2
1
∀𝑛 ∈ ℕ. D’où ∀ 𝑛 ∈ ℕ, |𝑢𝑛+1 −∝| ≤ |𝑢𝑛 −∝|.
2
𝟏
4.2.1. Déduisons que ∀𝒏 ∈ ℕ, |𝒖𝒏 −∝| ≤ .
𝟐𝒏+𝟐
1
On sait que ∀𝑛 ∈ ℕ, |𝑢𝑛+1 −∝| ≤ |𝑢𝑛 −∝|.
2

1
• 𝑛 ⟶ 0, on a |𝑢1 −∝| ≤ |𝑢0 −∝|
2
1
• 𝑛 ⟶ 1, on a |𝑢2 −∝| ≤ |𝑢1 −∝|
2
. . .
. . .
. . .
1
• 𝑛 ⟶ 𝑛 − 1, on a |𝑢𝑛 −∝| ≤ |𝑢𝑛−1 −∝|
2

En multipliant membre à membre puis en simplifiant, on obtient:


1 𝑛
|𝑢𝑛 −∝| ≤ ( ) |𝑢0 −∝|.
2
5 1 1
Par ailleurs, 𝑢0 , ∝∈ [1; ] d’amplitude . Donc |𝑢0 −∝| ≤ .
4 4 4
1 𝑛 1 1 𝑛 1 1
|𝑢𝑛 −∝| ≤ ( ) |𝑢0 −∝| et |𝑢0 −∝| ≤ ⟹ |𝑢𝑛 −∝| ≤ ( ) × = 𝑛+2.
2 4 2 4 2
1
Sur ce, ∀𝑛 ∈ ℕ, |𝑢𝑛 −∝| ≤ 𝑛+2.
2
4.2.2. Déduisons que la suite (𝒖𝒏 ) converge et préciser sa limite.
1
On sait que d’après ce qui précède on a: ∀𝑛 ∈ ℕ, |𝑢𝑛 −∝| ≤ 𝑛+2.
2
1 𝑛+1 1
lim ( ) = 0 car | | < 1. Donc lim 𝑢𝑛 =∝ .
𝑛→+∞ 2 2 𝑛→+∞
Par suite, la suite (𝑢𝑛 ) converge et sa limite est ∝.
4.3. 𝒖𝒑 est une valeur approchée de ∝ à 𝟏𝟎−𝟑 près ⟺ |𝒖𝒑 −∝| ≤ 𝟏𝟎−𝟑
1 1
• ≤ 10−3 ⟺ (𝑛 + 2)ln ( ) ≤ −3𝑙𝑛(10)
2𝑛+2 2
−3𝑙𝑛 (10) 1
⟺ 𝑛+2≥ 1 car 𝑙𝑛 ( ) < 0
𝑙𝑛(2) 2
3 ln(10) 3 ln(10)
⟺𝑛 ≥ − 2. Donc 𝑝 = 𝐸 ( − 2) + 1 = 8.
𝑙𝑛(2) 𝑙𝑛(2)

∝≈ 𝑢𝑝 = 𝑢8

𝒖𝟏 = 𝒈(𝒖𝟎 ) 𝒖𝟐 = 𝒈(𝒖𝟏 ) 𝒖𝟑 = 𝒈(𝒖𝟐 ) 𝒖𝟒 = 𝒈(𝒖𝟑 ) 𝒖𝟓 = 𝒈(𝒖𝟒 ) 𝒖𝟔 = 𝒈(𝒖𝟓 ) 𝒖𝟕 = 𝒈(𝒖𝟔 ) 𝒖𝟖 = 𝒈(𝒖𝟕 )


1,10364 1,06373 1,07949 1,07332 1,07575 1,0748 1,07517 1,7502

∝≈ 𝑢8 ≈ 1,07502

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