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Ta parole
c o m m e u n feu d é v o r a n t
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A l a i n PATIN
TA PAROLE
C O M M E UN F E U
DEVORANT
U N E S O R T E DE GUIDE
B e a u c o u p r e g a r d e n t la Bible u n p e u c o m m e d ' a u t r e s
r e g a r d e n t la m o n t a g n e , u n s o m m e t ou u n e paroi r o c h e u -
se... avec envie ! « J ' a i m e r a i s bien m'y r i s q u e r !... » Mais où
t r o u v e r les c h e m i n s d'accès, quelle voie choisir, p a r où
attaquer ?
Ce gros livre qu'est la Bible parait tellement épais, s u r -
t o u t q u a n d o n a p e u l ' h a b i t u d e de lire ! Et p o u r l'avoir
ouvert, p o u r avoir t e n t é q u e l q u e s incursions, c e r t a i n s se
s o n t retrouvés d a n s des i m p a s s e s ou devant des s u r p l o m b s
infranchissables ; égarés d a n s les dédales de tel ou tel livre,
ils s o n t r e v e n u s d é ç u s de leur tentative !
Et p o u r t a n t l'envie s u b s i s t e : « J ' a i m e r a i s b i e n lire la
Bible, m a i s c'est u n e "grosse brique", ça fait p e u r ! » Oui,
c o m m e n t s'y prendre, p a r où commencer ?
A ce désir exprimé, il y a plusieurs réponses possibles.
Il y a d e s écoles d'escalade ou des écoles de glaces ; là on
y a p p r e n d la technique ; c'est bon et nécessaire, c'est m ê m e
indispensable. Mais il faut faire le pas, se déplacer, s'inscri-
re ; t o u s ne s o n t p a s encore prêts. De même, il y a d'excel-
l e n t s o u v r a g e s qui i n t r o d u i s e n t à la lecture de la Bible,
Ancien et Nouveau Testament. Il existe a u s s i des stages de
formation, d e s cycles d'initiation, m a i s peut-être que l'envie
n ' e s t p a s encore suffisamment forte pour s'y risquer.
Alors il reste à faire grandir l'envie... Pour cela, il y a les
b a l a d e s en moyenne montagne, tout a u pied des parois verti-
gineuses ou des neiges éternelles ; et parvenus là. il arrive
qu'on se lance pour u n e rapide incursion d a n s ces m o n d e s
a t t i r a n t s et encore inconnus. Et il y a les photos magnifiques
p r i s e s a u "zoom", q u ' o n r e g a r d e à n o u v e a u e n r ê v a n t :
« C'est sûr, on ira u n j o u r ! ». Voilà ce que voudrait être ce
livre, u n e approche de quelques sommets, de quelques textes
particulièrement beaux, particulièrement forts, qui d o n n e n t
envie de faire le pas, de se lancer vers d ' a u t r e s étapes et
d'entrer d a n s la découverte de l'univers biblique.
U n guide, si l'on veut, m a i s p a s u n guide technique, u n
guide qui fasse aimer, qui montre du doigt ou d u regard
telle envolée, telle perspective, tel passage. J u s t e le t e m p s
de dire : « Il f a u d r a que J'y revienne... » Un guide qui ne dis-
p e n s e p a s de l'effort, s a c h a n t qu'il faut s'y mettre et que les
p r e m i è r e s h e u r e s n e s o n t p a s t o u j o u r s - l e s p l u s intéres-
s a n t e s , m a i s ne fait-on p a s u n peu confiance a u guide p o u r
la suite de la m a r c h e ?
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U N E MISE EN APPÉTIT
U N E DÉCOUVERTE PASSIONNANTE
« L a P a r o l e e s t t o u t p r è s d e toi,
E l l e e s t d a n s t a b o u c h e e t d a n s t o n coeur,
p o u r q u e tu la m e t t e s e n p r a t i q u e .
E l l e n ' e s t p a s d a n s l e s cieux, q u e tu d o i v e s d i r e :
Q u i m o n t e r a a u x c i e u x n o u s la c h e r c h e r ?
Elle n ' e s t p a s a u d e l à d e s m e r s , q u e tu d o i v e s d i r e :
Q u i ira p o u r n o u s a u d e l à d e s m e r s n o u s la c h e r c h e r ,
p o u r p o u v o i r l ' e n t e n d r e e t la m e t t r e e n p r a t i q u e . » 2
L A F O R C E DE LA PAROLE
2. D t 30, 12-14
3. Is 40, 8 e t IP 1, 24-25
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4. J r 20. 9
5. Hb 4, 12
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6. Is 55. 10-11
7. 1 J n 1, 1
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8. J n 6. 63
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E N CORDÉE, ENSEMBLE...
9. Apo 22, 17
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PRATIQUEMENT :
L A PREMIÈRE ÉTAPE :
E n t r e c h a q u e m o i s , u n e « fiche t e c h n i q u e » d o n n e
q u e l q u e s éléments p o u r m i e u x comprendre les textes pro-
posés e n lecture.
. Fiche n° 1 : P a n o r a m a de l'histoire biblique.
• Fiche n° 2 : Cartes pour l'Ancien et le Nouveau
Testament.
• Fiche n° 3 : Les livres qui composent l'Ancien
Testament.
• Fiche n° 4 : L e s l i v r e s q u i c o m p o s e n t le
Nouveau Testament.
• Fiche n° 5 : Les i m a g e s l é g e n d a i r e s e t l e s
miracles d a n s la Bible.
. Fiche n° 6 : Q u e l q u e s c h e m i n s p o u r lire les
textes.
. Fiche n° 7 : Différentes traditions d a n s
l'Ancien et le Nouveau Testament.
. Fiche n° 8 : Les prophètes.
. Fiche n° 9 : P s a u m e s et Prières bibliques.
• Fiche n° 10 : Le genre « Apocalypse ».
. Fiche n° 11 : Poésie hébraïque.
• Fiche n° 12 : C o m m e n t ces textes n o u s s o n t -
ils p a r v e n u s ?
L A DEUXIÈME ÉTAPE :
U N E TROISIÈME ÉTAPE ?
P R E M I È R E
É T A P E
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M O I S
DE SEPTEMBRE
P R E M I È R E S E M A I N E
DIMANCHE
Vint le jour fixé selon la Loi* de Moïse pour leur purification; ils le menèrent donc à
Jérusalem pour le présenter au Seigneur ; en effet il est écrit dans la Loi* du Seigneur :
« Tout garçon premier-né sera consacré au Seigneur ». Ils offrirent le sacrifice défini par
la Loi* du Seigneur, un couple de tourterelles ou deux jeunes colombes.
Or à Jérusalem se trouvait un homme nommé Syméon ; fidèle et croyant, il attendait
la consolation d'Israël et l'Esprit-Saint était sur lui. Il lui avait été révélé par l'Esprit-Saint
qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie* du Seigneur.
Il vint au Temple*, poussé par l'Esprit. Quand les parents portèrent le petit enfant
Jésus pour répondre aux commandements de la Loi*, il le reçut dans ses bras, en louant
Dieu :
Maintenant, Maître, laisse aller en paix ton serviteur selon ta parole,
car mes yeux ont vu ton salut.
Tu l'as préparé à la face de tous les peuples,
Lumière pour éclairer les nations
et splendeur de ton peuple Israël.
Son père et sa mère étaient stupéfaits de ce qu'on disait de lui. Syméon leur souhaita
de nombreux bienfaits et il dit à Marie*, sa mère :
- Le voici placé, comme signe de division, pour la chute et le redressement d'un
grand nombre en Israël et toi-même, une épée transpercera ton cœur. Ainsi les pensées
profondes d'un grand nombre viendront au jour.
(Le 2, 22-35).
LUNDI
MARDI
La vie de J é s u s ne s'explique et ne se comprend q u ' e n référence à s o n
Père : t o u t ce qu'il fait, manifeste qui est le Père...
Jésus enseignait alors dans le Temple* ; il s'écria :
- Vous me connaissez ? Vous savez d'où je suis ? Pourtant je ne suis pas venu de
moi-même ; mais celui qui m'a envoyé est véridique, lui que vous ne connaissez pas.
Moi, je le connais parce que je viens d'auprès de lui et qu'il m'a envoyé.
Ils cherchèrent alors à l'arrêter, mais personne ne mit la main sur lui, parce que son
heure n'était pas encore venue.
... Jésus leur dit encore :
- Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme*, vous saurez que « Je suis »et que je ne
fais rien de moi-même, mais je parle selon ce que le Père m'a enseigné. Et celui qui m'a
envoyé est avec moi ; il ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui plaît.
En entendant ces paroles, beaucoup crurent en lui.
(Jn 7, 28-30 ; 8,28-30)
MERCREDI
Pour qui te prends-tu ?... C'est la remarque faite à J é s u s . Parce qu'il
veut être fidèle en tout à son Père, J é s u s se heurte peu à peu à l'incompré-
hension et aux menaces de mort. Pourtant il a conscience de ne prendre
que la suite des anciens témoins, tel Abraham*, le père des croyants.
Jésus disait aux Juifs qui avaient cru en iui :
- Si vous demeurez dans ma parole, vous serez vraiment mes disciples ; vous
connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres.
Ils répondirent :
- Nous sommes la race d'Abraham* et nous n'avons jamais été esclave de
personne. Comment peux-tu dire : « vous deviendrez libres » ?
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Jésus répondit :
- ... Je sais que vous êtes la race d'Abraham*, mais vous cherchez à me tuer parce
que ma parole n'a pas de place en vous. Je dis ce que j'ai vu auprès du Père et vous,
vous faites ce que vous avez entendu auprès de votre père.
Ils répondirent :
- Notre père, c'est Abraham*.
Jésus leur dit :
- Si vous étiez les enfants d'Abraham*, vous agiriez comme Abraham* !... Oui
vraiment, je vous le dis ; si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort.
Les Juifs dirent :
- Maintenant nous savons que tu es un démon. Abraham* est mort, les prophètes
aussi, et toi, tu dis : si quelqu'un garde ma parole, il ne goûtera jamais la mort ! Es-tu
plus grand que notre père Abraham* qui est mort, et les prophètes qui aussi sont morts ?
Pour qui te prends-tu ?
Jésus répondit :
- Si je me mets moi-même en valeur, cela ne vaut rien. Mais c'est mon Père qui me
met en valeur, lui dont vous dites qu'il est votre Dieu ; pourtant vous ne l'avez pas connu,
mais moi, je le connais et je garde sa parole. Abraham*, votre Père, a désiré voir mon
jour ; il l'a vu et il s'est réjoui.
Les Juifs lui dirent :
- Tu n'as pas encore 50 ans et tu as vu Abraham* ?
Jésus leur dit :
- Oui vraiment, je vous le dis ; avant qu'Abraham* fut, je suis.
Alors ils prirent des pierres pour les jeter sur lui, mais Jésus se cacha et sortit du
Temple*.
(Jn 8, 31-39; 51-59)
JEUDI
« Par quelle autorité fais-tu cela ? » C'est toujours la même question...
Alors J é s u s renvoie ses questionneurs à Jean-le-Baptiste* : lui aussi
fut u n témoin de ce Dieu qui ne cesse d'appeler des hommes pour sa
mission.
Une fois entré dans le Temple*, Jésus se met à chasser les vendeurs, en leur disant :
- Il est écrit : Ma maison sera une maison de prière, mais vous, vous en faites un
repaire de brigands !
Et chaque jour, il enseignait dans le Temple*. Les grands prêtres et les scribes, avec
les notables du peuple cherchaient comment le faire mourir. Mais ils ne voyaient pas
comment s'y prendre, car tout le peuple l'écoutait, suspendu à ses lèvres.
Or un jour qu'il enseignait le peuple dans le Temple* et annonçait la Bonne Nouvelle*,
arrivent grands prêtres et scribes, avec les anciens, et ils lui disent :
- Dis-nous : par quelle autorité fais-tu cela, qui t'a donné autorité ?
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Il leur répond :
- Je vais, moi aussi, vous poser une question : « Dites-moi : le baptème de Jean,
venait-il du ciel ou des hommes ? »
Entre eux, ils font ce calcul : « Si nous disons "du ciel", il répliquera : "Pourquoi
n'avez-vous pas cru en lui ?". Et si nous disons "des hommes", tout le peuple nous
écrasera sous les pierres, car ils sont persuadés que Jean* est un prophète. »
Alors ils répondent ne pas savoir d'où il venait.
Jésus leur dit alors :
- Moi non plus, je ne vous dis pas par quelle autorité, j'agis ainsi.
(Le 19,45 à 20, 8)
VENDREDI
La mort de J é s u s aurait pu être comprise comme le signe que Dieu
l'abandonnait. C'est pourquoi, par avance, la voix du Père se fait
entendre pour montrer que cette mort a un tout autre sens : elle est la
victoire de l'amour.
A l'occasion de la Fête, quelques étrangers étaient montés pour adorer. Ils vinrent
trouver Philippe, de Bethsaïde en Galilée, et ils lui firent cette demande :
- Seigneur, nous voulons voir Jésus.
Philippe va le dire à André. André et Philippe viennent le dire à Jésus. Jésus leur
répond :
- L'heure est venue où le Fils de l'homme* va être mis en valeur. Oui
vraiment, je vous le dis ; si le grain de blé tombé en terre ne meure pas, il reste
seul ; s'il meurt, il porte beaucoup de fruits. Qui aime sa vie la perdra et qui hait
sa vie en ce monde, la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu'un me sert, qu'il
me suive et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon
Père l'honorera.
Maintenant mon cœur est troublé ; que dire ? Père, sauve-moi de cette heure. Mais
c'est pour cela que je suis venu à cette heure. Père, mets ton nom en valeur !
Alors vint du ciel, une voix :
- Je l'ai mis en valeur et de nouveau, je le mettrai en valeur.
La foule qui se tenait là et avait entendu disait qu'il y avait eu un coup de tonnerre.
D'autres disaient :
- Un ange lui a parlé.
Jésus reprit :
- Cette voix, elle n'est pas pour moi, mais pour vous. Maintenant c'est le jugement du
monde. Maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors. Et moi, quand j'aurai été
élevé de terre, j'attirerai tout à moi.
Il disait cela pour indiquer de quelle mort il allait mourir.
(Jn 12, 20-33)
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SAMEDI
S'il a p r i s la s u i t e d e J e a n - l e - B a p t i s t e * , J é s u s e s t p l u s q u ' u n e n v o y é
d e D i e u ; il e s t l ' e x p r e s s i o n m ê m e d e D i e u , s a p a r o l e f a i t e h o m m e !
Au commencement était la Parole
Et la Parole était auprès de Dieu
Et la Parole était Dieu.
Elle était au commencement auprès de Dieu ;
Tout fut fait par elle
Et sans elle, rien ne fut de ce qui fut.
En elle était la vie
Et la vie était la lumière des hommes.
Et la lumière brille dans l'obscurité
Et l'obscurité ne l'a pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu
Dont le nom était Jean*.
Celui-ci vint pour un témoignage,
Afin de rendre témoignage à la lumière,
Afin que tous croient grâce à lui.
Lui, il n'était pas la lumière,
Mais celui qui rend témoignage à la lumière.
La Parole était la véritable lumière
Qui éclaire tout homme venant en ce monde.
Elle était dans le monde et le monde fut fait par elle
Et le monde ne l'a pas reconnue.
Elle est venue chez elle
Et les siens ne l'ont pas reçue.
Mais à tous ceux qui l'ont reçue,
À ceux qui croient en son nom,
Elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu.
Ceux-là ne sont pas nés du sang,
Ni d'un vouloir de chair,
Ni d'un vouloir d'homme, mais de Dieu.
Et la Parole s'est faite chair
Et a habité parmi nous
Et nous avons vu sa splendeur
Cette splendeur qu'il tient du Père, comme Fils unique,
Plein de grâce et de vérité.
Jean* lui rend témoignage et proclame :
« Voici celui dont j'ai dit :
Après moi vient celui qui est passé devant moi,
Parce qu'il était avant moi. >»
De sa richesse, en effet, nous avons tous reçu,
Et gratuitement dons sur dons.
Car la loi* fut donnée par Moïse*,
Le don gratuit et la vérité sont venus par Jésus-Christ.
Dieu, personne ne l'a jamais vu ;
Le Fils unique, qui est au cœur du Père, nous l'a révélé.
(Jn 1, 1-18)
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DEUXIÈME SEMAINE
DIMANCHE
Partir pour répondre à l'appel de Dieu, ça demande de quitter bien
des richesses ; ça demande de faire confiance ; c'est un risque, mais u n
risque qui vaut la peine, comme le montre l'histoire d'Abraham*. (Avant
de lire les textes de cette semaine, il serait bon d'aller voir au mot
Abraham* dans l'Index des noms, p. 361, et de consulter la carte de
l'Ancien Testament p. 62)
Yahveh* dit à Abram* :
- Quitte ton pays, ta famille et la maison de ton père
Pour le pays que je te montrerai.
Je ferai de toi un grand peuple, je te comblerai,
Je rendrai grand ton nom
Qui servira de souhait de bonheur.
Je comblerai ceux qui te combleront ;
Je maudirai qui te méprisera.
Par toi seront comblées toutes les nations de la terre.
Abram* partit comme Yahveh* le lui avait dit,
Et Loth partit avec lui.
Abram* avait 75 ans, quand il quitta Haran ; il prit sa femme Saraï, son neveu Loth,
tous les biens qu'ils avaient amassés et les gens qu'ils avaient acquis à Haran. Ils
partirent pour le pays de Canaan et ils arrivèrent au pays de Canaan.
Abram* traversa le pays jusqu'au lieu dit Sichem,
Jusqu'au chêne de Moré.
Les Cananéens occupaient alors le pays.
Yahveh* apparut à Abram* et dit :
- C'est ce pays que je donnerai à ta descendance.
Et là, il éleva un autel pour Yahveh* qui lui était apparu.
De là, il gagna la montagne à l'est de Béthel
Et il dressa sa tente entre Béthel à l'ouest et Aî à l'est.
Là, il éleva un autel pour Yahveh*
Et il fit une prière en son nom.
Puis, d'étape en étape, Abram* arriva au Néguev.
(Gn 12,1-9)
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LUNDI
D i e u s ' e n g a g e ; il f a i t a l l i a n c e et s a fidélité e s t t o t a l e ; j a m a i s , il n e
r e p r e n d s a p r o m e s s e ; j a m a i s il n ' a b a n d o n n e s o n a m i .
Après ces événements, la parole de Yahveh* parvint à Abram* dans une vision qui
disait :
Quand le soleil fut couché et qu'il fit noir, voici qu'un four fumant et qu'une torche de
feu passèrent entre les morceaux.
Ce jour là, Yahveh* conclut une alliance avec Abram*, en disant :
- A ta descendance, je donne ce pays depuis le fleuve d'Egypte jusqu'au grand
Fleuve, le fleuve Euphrate.
(Gn 15, 1-18).
MARDI
Un fils, mais est-ce le fils promis par Dieu ?
Saraï, la femme d'Abram*, ne lui avait pas donné d'enfant. Or elle avait une esclave
égyptienne, nommée Agar. Saraï dit à Abram* :
- Vois, Yahveh* ne m'a pas permis d'avoir d'enfant. Va donc vers mon esclave ;
peut-être, grâce à elle, aurai-je un enfant ?
Abram* écouta l'appel de Saraï. Cela faisait dix ans qu'Abram* s'était établi au
pays de Canaan quand Saraï, femme d'Abram*, prit Agar l'égyptienne, son esclave,
pour la donner comme femme à Abram*, son mari. Il alla vers Agar, qui devint
enceinte.
Quand elle se vit enceinte, elle considéra sa maîtresse avec mépris. Saraï dit à
Abram* :
- Que le mépris qui m'atteint retombe sur toi !C'est moi qui ai mis mon esclave entre
tes bras et, depuis qu'elle s'est vue enceinte, elle me considère avec mépris. Que
Yahveh* juge entre moi et toi !
Abram* dit à Saraï :
- Ton esclave est en ton pouvoir ; fais-lui comme bon te semblera.
Alors Saraï la maltraita tellement qu'elle s'enfuit loin d'elle.
L'ange de Yahveh* la rencontra près d'une source au désert, la source qui est sur le
chemin de Chur. Il dit :
- Agar, esclave de Saraï, d'où viens-tu et où vas-tu ?
Elle dit:
- Je fuis loin de Saraï, ma maîtresse.
L'ange de Yahveh* lui dit :
- Retourne chez ta maîtresse et sois-lui soumise. Je multiplierai ta descendance au
point qu'on ne pourra plus la compter. Tu es enceinte, tu enfanteras un fils et tu lui
donneras le nom d'Ismaël, car Yahveh* a entendu ta détresse. Celui-ci sera comme un
âne sauvage ; sa main contre tous et la main de tous contre lui, il se fera une place en
face de tous ses frères.
... Agar enfanta un fils à Abram*, et Abram* donna le nom d'Ismaël au fils que lui avait
enfanté Agar. Abram* était âgé de quatre-vingt six ans quand Agar enfanta Ismaël à
Abram*.
(Gn 16,1-16)
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MERCREDI
Quand Abram* fut âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, Yahveh* lui apparut et lui dit :
- Je suis le Tout-Puissant ; marche devant moi et sois parfait. Je mettrai mon alliance
entre moi et toi et je te multiplierai infiniment.
Abram* tomba la face à terre et Dieu lui parla ainsi :
- Voici mon alliance avec toi : tu deviendras le père d'une multitude de peuples. On
ne te donnera plus le nom d'Abram* ; ton nom sera Abraham*, car je te fais père d'une
multitude de peuples. Je te ferai donner du fruit infiniment: de toi, je ferai des peuples
et des rois sortiront de toi. J'établirai mon alliance entre moi et toi et ta descendance
après toi dans la suite des générations, une alliance durable, pour être ton Dieu et
celui de ta descendance après toi. A toi et à ta descendance après toi, je donnerai le
pays où tu campes, tout le pays de Canaan*, en propriété durable, et je serai leur
Dieu.
Dieu dit à Abraham* :
- Et toi, tu suivras mon alliance, toi et ta descendance après toi dans la suite des
générations. Entre moi et vous, et ta descendance après toi, voici cette alliance que vous
suivrez : tout mâle chez vous sera circoncis. Vous serez circoncis dans la chair de votre
sexe et ce sera le signe de l'alliance entre moi et vous. Au bout de huit jours, tout mâle
chez vous sera circoncis dans la suite des générations. Qu'il soit né dans la maison ou
acheté à prix d'argent auprès d'un étranger qui n'est pas de ta race, on devra circoncire
celui qui est né dans la maison et celui qui est acheté à prix d'argent. Mon alliance en
votre chair sera une alliance durable. L'incirconcis, le mâle qui n'aura pas été circoncis
dans la chair de son sexe, cet homme-là sera rejeté d'entre les siens : il a rompu mon
alliance.
Dieu dit à Abraham* :
- Saraï, ta femme, tu ne lui donneras plus le nom de Saraï, désormais son nom est
Sara. Je la comblerai et je te donnerai d'elle un fils ; des rois naîtront d'elle.
Abraham* tomba la face à terre ; il rit et il dit en lui-même : « Est-ce qu'un homme de
cent ans peut avoir un fils ? Et Sara, qui a quatre-vingt-dix ans, va-t-elle enfanter ? »
Abraham* dit à Dieu :
- Qu'Ismaël vive devant ta face !
Mais Dieu dit :
- Pas du tout ! C'est Sara, ta femme, qui t'enfantera un fils et tu lui donneras le nom
d'Isaac. J'établirai mon alliance avec lui en alliance durable, pour être son Dieu et celui
de sa descendance après lui. Et pour Ismaël, je t'ai entendu : je vais le combler, lui faire
donner du fruit et le multiplier infiniment : il engendrera douze princes et je ferai de lui un
grand peuple. Mais mon alliance, je l'établirai avec Isaac que va enfanter Sara, à cette
époque, l'an prochain.
(Gn 17, 1-21)
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JEUDI
A b r a h a m * f a i t c e t t e e x p é r i e n c e f o n d a m e n t a l e : il s e r e n d c o m p t e
q u ' a c c u e i l l i r u n v o y a g e u r i n c o n n u , c'est s o u v e n t accueillir Dieu lui-
m ê m e . H é s i t a n t e n t r e le r é a l i s m e d e c e t t e s c è n e et s a s i g n i f i c a t i o n , le
t e x t e p a s s e s o u v e n t d u p l u r i e l (les 3 h o n n n e s ) a u s i n g u l i e r (Yahveh*).
Yahveh* apparut à Abraham* près du chêne de Mambré, alors qu'il était assis à
l'entrée de sa tente au plus chaud du jour. Ayant levé les yeux, Abraham* vit trois
hommes debout près de lui. Dès qu'il les vit, il courut à leur rencontre depuis l'entrée de
sa tente et il se prosterna à terre ; il dit :
- Seigneur, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe pas s'il te plaît près de ton
serviteur sans t'arrêter. Qu'on apporte de l'eau ; lavez-vous les pieds, puis reposez-vous
sous l'arbre. Je vais chercher du pain ; refaites vos forces, avant de poursuivre plus loin,
puisque vous êtes passés près de votre serviteur.
Ils dirent :
- Fais comme tu as dit.
Abraham* se hâta d'aller à la tente auprès de Sara et dit :
- Pétris vite trois mesures de farine et fais des galettes.
Puis Abraham* courut vers le troupeau, prit un veau tendre et bon et le confia à un
serviteur pour qu'il le prépare rapidement. Il prit du caillé, du lait, avec le veau préparé et
plaça le tout devant eux. Lui se tenait près d'eux sous l'arbre et ils mangèrent.
Ils lui dirent :
- Où est Sara, ta femme ?
Il dit :
- Elle est sous la tente.
Il dit :
- Je reviendrai chez toi l'an prochain et ta femme Sara aura un fils.
Sara écoutait à l'entrée de la tente, car elle était derrière lui. Or Abraham* et Sara
étaient vieux, très âgés, et Sara avait cessé d'avoir ce qu'ont les femmes. Sara rit en
elle-même, en disant : « Maintenant que je suis usée, je connaîtrais le plaisir, alors que
mon mari est vieux ! »
Yahveh* dit à Abraham* :
- Pourquoi Sara a-t-elle ri, en disant : « Est-ce que vraiment je vais enfanter, alors
que je suis devenue vieille ? » Y-a-t-il quelque chose d'impossible pour Yahveh* ? L'an
prochain, à cette époque, je reviendrai chez toi et Sara aura un fils.
(Gn 18, 1-14)
VENDREDI
Yahveh* visita Sara comme il avait dit et il fit pour elle comme il l'avait annoncé. Sara
conçut et enfanta un fils à Abraham* dans sa vieillesse, à l'époque annoncée par Dieu.
Abraham* donna le nom d'Isaac au fils que Sara lui avait enfanté. Abraham* circoncit
Isaac son fils au bout de huit jours, selon l'ordre de Dieu. Abraham* était âgé de cent ans
quand lui fut enfanté Isaac son fils. Sara dit :
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- Dieu m'a donné de quoi me réjouir ; quiconque l'apprendra se réjouira à mon sujet.
Qui aurait pu dire à Abraham* : Sara allaitera des fils ! Et voici que j'ai donné un fils à sa
vieillesse !
(Gn 21,1-7)
SAMEDI
D a n s cet é p i s o d e . Dieu m e t en relief la c o n f i a n c e a b s o l u e
qu'Abraham* n'a cessé de vivre. Les musulmans célèbrent cet événe-
ment par la grande fête de l'Aïd-el-Kébir, mais dans le Coran l'enfant
est Ismaël et non pas Isaac.
Après ces événements, Dieu mit Abraham* à l'épreuve. Il lui dit :
- Abraham*, Abraham* !
Celui-ci dit :
- Me voici.
Dieu dit :
- Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac et va t'en au pays de Moriyya
et là tu l'offriras en sacrifice sur une montagne que je te dirai.
Abraham* se leva tôt, sella son âne, prit avec lui deux serviteurs et Isaac son fils. Il
fendit le bois du sacrifice et prit la route pour l'endroit que Dieu lui avait dit. Le troisième
jour, Abraham* leva les yeux et vit l'endroit de loin. Abraham* dit à ses serviteurs :
- Restez ici avec l'âne ; moi et l'enfant, nous irons là-bas pour adorer, puis nous
redescendrons vers vous.
Abraham* prit le bois du sacrifice et le chargea sur son fils Isaac ; il prit en main le feu
et le couteau et tous deux s'en ailèrent ensemble.
Isaac dit à Abraham*, son père :
- Mon Père !
Abraham* dit :
- Me voici, mon fils.
Isaac dit :
- Voici le feu et le bois, mais où est l'agneau pour le sacrifice ?
Abraham* dit :
- C'est Dieu lui-même qui verra pour l'agneau du sacrifice, mon fils.
Et tous deux s'en allèrent ensemble. Quand ils furent arrivés au lieu que Dieu avait
dit, Abraham* y éleva un autel ; il disposa le bois, puis il attacha son fils Isaac et le mit
sur l'autel par dessus le bois. Puis Abraham* étendit la main et saisit le couteau pour
sacrifier son fils. Mais l'ange de Yahveh* l'appela du ciel et dit :
- Abraham*, Abraham* !
Il dit :
- Me voici.
L'ange dit :
- N'étends pas la main sur l'enfant ! Ne lui fais aucun mal, car maintenant je sais que
tu crains Dieu ; tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique.
Abraham* leva les yeux et vit un bélier qui s'était pris les cornes dans un buisson.
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Abraham* alla prendre le bélier et l'offrit en sacrifice à la place de son fils. Abraham*
donna à ce lieu le nom de « Yahveh*-voit » ; c'est pourquoi on dit aujourd'hui : « Sur la
montagne de Yahveh*, on voit. » L'ange de Yahveh* appela Abraham* du ciel une
seconde fois et dit :
- Je le jure par moi-même, parole de Yahveh*, parce que tu as fait cela et que tu ne
m'as pas refusé ton fils, ton unique, je te comblerai de bienfaits et je multiplierai ta
descendance comme les étoiles du ciel et comme le sable sur le rivage de la mer. Ta
descendance possèdera la porte de ses ennemis, et par ta descendance, toutes les
nations de la terre se souhaiteront le bonheur, parce que tu as obéi à ma voix.
(Gn 22,1-18)
TROISIÈME SEMAINE
J é s u s d i s a i t : « C o m m e le P è r e m ' a envoyé, m o i a u s s i , j e
v o u s envoie. » Oui, J é s u s n ' a c e s s é d ' a p p e l e r d e s h o m m e s
p o u r a l l e r t r a v a i l l e r à s a m i s s i o n . T o u s c e u x qu'il r e n c o n -
trait étaient qualifiés pour y répondre, m ê m e c e u x qui
d'ordinaire étaient exclus à cette époque.
- Toi a u s s i t u es appelé ; t u a s u n e place à t e n i r d a n s l a m i s -
sion, m a i s e s - t u p r ê t à r i s q u e r q u e l q u e c h o s e p o u r y r é p o n d r e ?
DIMANCHE
L'appel de Dieu passe souvent par ceux qui nous entourent ; les dis-
ciples en ont fait l'expérience dès le début en s'appelant les u n s les
autres.
LUNDI
J é s u s renouvelle son appel, au delà de l'échec d'un moment. Dans
cette pêche surabondante, il révèle aux Apôtres* que l'aventure qu'il
propose sera une réussite formidable, par delà les échecs qui ne man-
queront pas...
Ce jour-là, la foule écrasait Jésus pour écouter la parole de Dieu. C'était sur le bord du
lac de Gennésareth. Il vit deux bateaux arrêtés sur le bord du lac. Les pêcheurs à terre
lavaient leurs filets. Il monta dans l'un des bateaux, celui qui était à Simon. Il lui demanda
de s'éloigner un peu du rivage. Puis assis, il enseignait les foules depuis le bateau.
Quand il eut fini de parler, il dit à Simon :
- Avance vers l'eau profonde, et jetez vos filets pour la pêche.
- Maître, nous avons peiné toute une nuit sans rien prendre, mais sur ta parole, je
vais jeter les filets.
Il y vont et ils prennent une si grande quantité de poissons que les filets se
déchiraient. Alors ils font signe à leurs associés de venir les aider avec l'autre bateau. Ils
arrivent et ils remplissent les deux bateaux, tellement qu'ils enfonçaient.
Acette vue, Simon-Pierre* tombe aux genoux de Jésus ; il dit :
- Eloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un pécheur.
En effet, lui et tous ceux qui étaient là avec lui étaient bouleversés à cause de la
pêche et des poissons qu'ils avaient pris. Il en était ainsi pour Jacques et Jean, les fils de
Zébédée, les compagnons de Simon.
Mais Jésus dit à Simon :
- N'aie pas peur. Désormais ce sont des hommes que tu prendras.
Alors ramenant les bateaux à terre, laissant tout, ils le suivirent.
(Le 5,1-11)
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MARDI
P o u r les P h a r i s i e n s , t o u s ces g e n s m a l f a m é s , p é c h e u r s e t p u b l i c a i n s ,
s o n t d é f i n i t i v e m e n t e x c l u s de l'amitié d e D i e u ; r i e n n e p e u t ê t r e t e n t é p o u r
eux. P o u r t a n t c'est e n priorité à e u x q u e J é s u s a d r e s s e s o n a p p e l à le s u i v r e .
Jésus, en passant, vit un homme nommé Matthieu, assis au bureau des impôts. Il lui dit :
- Suis-moi.
L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à la maison, beaucoup de publicains et de pécheurs s'attablaient
avec lui et avec ses disciples. Voyant cela, les Pharisiens dirent aux disciples :
- Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ?
Jésus, qui avait entendu, répondit :
- Ceux qui ont besoin de médecin, ce ne sont pas les bien-portants, mais les
malades. Allez apprendre ce que veut dire cette parole : « C'est la tendresse que je
désire, et non pas les sacrifices. J> Car je ne suis pas venu appeler les justes, mais les
pécheurs...
(Mt9,9-13)
... Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages ; il enseignait dans leurs
synagogues ; il proclamait la Bonne Nouvelle* du Royaume* et guérissait toute maladie
ou infirmité. Voyant les foules fatiguées et lasses comme des brebis sans berger, il en fut
bouleversé et dit à ses disciples :
- La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux. Priez donc le maître
de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson.
(Mt 9, 35-38)
MERCREDI
R é p o n d r e à l'appel de J é s u s d e m a n d e de quitter s e s h a b i t u d e s
et s o n confort. T o u s ne s o n t p a s encore p r ê t s à faire les choix
nécessaires.
JEUDI
Alors Jésus appela douze disciples et leur donna pouvoir pour chasser les esprits
mauvais et guérir toute maladie ou infirmité.
Voici les noms des douze Apôtres* : le premier, Simon surnommé Pierre* ; André son
frère ; Jacques, fils de Zébédée et Jean son frère ; Philippe et Barthélémy ; Thomas et
Matthieu le publicain ; Jacques, fils d'Alphée, et Thaddée ; Simon le Zélote et Judas
Iscariote, celui-même qui le trahit.
Ces douze, Jésus les envoya en mission avec ces recommandations :
« Ne prenez pas le chemin des païens* et n'entrez pas dans une ville de Samaritains.
Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël. Partez et proclamez que le
Royaume* des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, réveillez les morts, purifiez
les lépreux, chassez les esprits mauvais. Vous avez reçu gratuitement, donnez
gratuitement. Ne vous encombrez ni d'or, ni d'argent, ni de petite monnaie pour vos
bourses. Pas de sac pour la route, ni tunique en double, ni sandales, ni bâton. Car le
travailleur mérite sa nourriture. Dans chaque ville ou village où vous entrerez, cherchez
quelqu'un de digne et restez chez lui jusqu'à votre départ. En entrant dans la maison,
saluez-la. Si cette maison en est digne, votre paix reposera sur elle. Si elle n'en est pas
digne, elle vous reviendra. Si l'on ne vous accueille pas et qu'on n'écoute pas vos
paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, en secouant la poussière de vos
pieds. »
(Mt 10,1-14).
VENDREDI
SAMEDI
M ê m e à P i e r r e * q u i l'a r e n i é , J é s u s fait à n o u v e a u c o n f i a n c e p o u r
c o n t i n u e r s a m i s s i o n . S o n a m o u r e s t p l u s fort q u e n o s l â c h e t é s .
Q U A T R I È M E S E M A I N E
DIMANCHE
P a u l * r a c o n t e s a c o n v e r s i o n . P o u r l u i , il a d é c o u v e r t l à q u e D i e u
l'appelait p o u r u n e m i s s i o n précise : porter l'Evangile e n priorité a u x
p a ï e n s * . (Si t u v e u x c o n n a î t r e d a v a n t a g e la vie d e Paul*, r e p o r t e - t o i à
l ' I n d e x p. 3 6 1 )
Tous les juifs savent ce qu'a été ma vie depuis ma jeunesse ; dès le commencement,
elle s'est passée dans mon peuple et à Jérusalem. Ils me connaissent depuis longtemps
et peuvent, s'ils le désirent, témoigner que j'ai vécu selon la tendance la plus stricte de
notre religion, en Pharisien...
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Pour moi, j'avais jugé que je devais tout faire contre le Nom de Jésus le Nazaréen, et
c'est ce que j'ai fait à Jérusalem. J'ai moi-même jeté en prison un grand nombre de
croyants, ayant reçu pouvoir des grands prêtres. Quand on les exécutait, j'approuvais.
Souvent aussi visitant toutes les synagogues et recourant à la torture, je les forçais à renier.
Dans l'excès de ma rage contre eux, je les traquais jusque dans les villes étrangères.
C'est pour cela que j'allais à Damas avec plein pouvoir et mission des grands
prêtres. Or en chemin, vers midi, je vis venant du ciel et plus brillante que le soleil, une
lumière, qui m'enveloppa, moi et de mes compagnons. Et voici que nous tombâmes
tous à terre ; j'entendis alors une voix qui me disait en hébreu : « Saoul, Saoul,
pourquoi me persécutes-tu ? Il t'est dur de résister à l'aiguillon. » Je dis : « Qui es-tu,
Seigneur ? » Et le Seigneur dit : « Je suis Jésus, que tu persécutes. Mais relève-toi et
tiens-toi debout ; car voici pourquoi je te suis apparu : pour t'établir serviteur et témoin
de la vision que tu viens d'avoir et de celles où je t'apparaîtrai ensuite. Je te rendrai
libre par rapport au peuple et aux nations païennes vers qui je t'envoie, pour leur ouvrir
les yeux, pour qu'ils quittent l'obscurité pour la lumière et le pouvoir de Satan* pour
Dieu ; alors ils recevront par la foi en moi la remise de leurs péchés et une place parmi
les croyants. »
Dès lors, je n'ai pas été rebelle à la vision du ciel, mais à Damas d'abord, puis à
Jérusalem et par tout le pays de Judée, puis aux nations païennes, j'ai annoncé qu'il
fallait changer de cœur et revenir à Dieu par une nouvelle conduite de vie.
(Act 26, 9-20)
LUNDI
A u x G a l a t e s q u i r é d u i s e n t l a foi à d e s p r a t i q u e s , à d e s r i t e s , P a u l *
r a p p e l l e a v e c f o u g u e q u e ce q u i s a u v e c ' e s t l ' a p p e l g r a t u i t d e D i e u e t
n o n p a s n o s mérites.
Je m'étonne que vous abandonniez si vite Celui qui vous a appelés gratuitement en
Christ, pour une Bonne Nouvelle* différente. Mais non, il n'y en a pas d'autre ; il y a
seulement des gens qui vous troublent et qui cherchent à trafiquer la Bonne Nouvelle* du
Christ. Eh bien, si nous-mêmes, si un ange venu du ciel vous annonçait une Bonne
Nouvelle* différente de celle que nous vous avons annoncée, qu'il soit détruit ! Nous
vous l'avons déjà dit et aujourd'hui je le répète : si quelqu'un vous annonce une Bonne
Nouvelle* différente de celle que vous avez reçue, qu'il soit détruit !...
Car je vous le fais savoir, frères, la Bonne Nouvelle* que je vous ai annoncée
n'est pas d'un homme ; ce n'est pas non plus d'un homme que je l'ai reçue ou
apprise, mais c'est une révélation de Jésus-Christ. C'est sûr, vous avez entendu
parler de mon comportement dans le judaïsme: je luttais à mort contre l'Eglise de
Dieu et je la maltraitais. Je surpassais en judaïsme bien des gens de mon âge et de
ma race, plus acharné que tout autre pour défendre les traditions de mes pères.
Mais quand Celui qui m'avait mis à part dès le ventre de ma mère et appelé
gratuitement, voulut révéler son Fils en moi pour que je l'annonce aux nations
païennes, aussitôt sans m'arrêter à des considérations humaines et sans monter à
Jérusalem vers ceux qui étaient Apôtres* avant moi, je partis pour l'Arabie, puis de
nouveau je retournai à Damas.
(Gai 1, 6-17)
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MARDI
Paul*, appelé pour être apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, et Sosthène le
frère, à l'Eglise de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été rendus justes en Jésus-
Christ, appelés à être parfaits avec tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de Jésus-
Christ notre Seigneur, le leur et le nôtre, à vous bienfaits et paix de par Dieu, notre Père
et le Seigneur Jésus-Christ.
Je ne cesse de remercier Dieu pour vous, pour le don gratuit qui vous a été donné
dans le Christ Jésus. En effet, vous avez grandement été enrichis en lui de toute parole
et de toute sagesse, au fur et à mesure que s'est affermi en vous le témoignage du
Christ, si bien que vous ne manquez d'aucun don, en attendant la révélation de notre
Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira jusqu'au bout, pour que vous soyez
irréprochables au Jour de notre Seigneur Jésus-Christ. Il est fidèle le Dieu qui vous a
appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus-Christ, notre Seigneur.
(1 CO 1,1-9)
MERCREDI
Que dire d'Abraham*, notre père selon la race ? Certes, si c'est grâce à ses actes
qu'Abraham* a été reconnu juste, il a de quoi se vanter, mais pas devant Dieu ! Car voici
ce que dit l'Ecriture : « Abraham* mit sa confiance en Dieu et pour cela, il fut reconnu
juste. » Or, pour le travailleur, le salaire ne représente pas un cadeau, mais c'est un dû.
Par contre, pour celui qui ne travaille pas, mais croit en celui qui rend juste le pécheur, sa
foi est comptée comme justice...
De fait, ce n'est pas à cause de sa fidélité à la Loi* qu'une promesse a été faite à
Abraham* ou à sa descendance, mais c'est grâce à la foi qui rend juste...
Voilà pourquoi tout dépend de la foi, afin que le don soit gratuit. La promesse est donc
assurée pour toute la descendance, non seulement pour celle qui vient de la Loi*, mais
encore pour celle qui vient de la foi d'Abraham*, notre père à tous, comme il est écrit :
« Je t'ai établi père d'un grand nombre de peuples ; il est père pour avoir cru au Dieu qui
fait vivre les morts et appelle le néant à l'existence. »
Espérant contre toute espérance, il fit confiance et devint ainsi le père d'un grand
nombre de peuples, comme cela avait été dit : « Ainsi sera ta descendance. » C'est sans
hésitation dans la foi qu'il considéra son corps mort - il avait environ cent ans - et mort
également le sein maternel de Sara. Devant la promesse de Dieu, il n'hésita pas et ne
douta pas, mais il trouve force dans la foi et rendit ainsi honneur à Dieu, absolument sûr
que ce que Dieu a promis, il est aussi capable de l'accomplir. Voilà pourquoi il fut
considéré comme juste.
Or, ce n'est pas pour lui seul qu'a été écrit : « Il fut considéré comme juste », mais
c'est pour nous aussi ; nous sommes considérés comme justes, si nous croyons à Celui
qui a relevé Jésus, notre Seigneur, d'entre les morts, lui qui a été livré pour nos fautes et
relevé pour nous rendre justes. »
(Rm 4.1-5 :13 : 16-25)
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JEUDI
Pour montrer l'importance de la foi, comme dialogue confiant entre
Dieu et l ' h o m m e , Paul* fait r é f é r e n c e à n o u v e a u à l'exemple
d'Abraham*.
Pauvres fous de Galates ! Qui vous a envoutés ? Pourtant vous avez eu sous les
yeux l'exemple de Jésus-Christ crucifié. Je ne veux savoir de vous qu'une chose : est-ce
pour avoir pratiqué la Loi* que vous avez reçu l'Esprit, ou bien pour avoir cru à ce que
vous avez entendu ? Etes-vous si fous ? Avoir commencé par l'Esprit et finir maintenant
par des pratiques humaines ! Avoir fait pour rien de telles expériences ! Si seulement
c'était pour rien !
Celui qui vous donne largement l'Esprit et réalise parmi vous des miracles, est-ce
donc grâce à vos pratiques de la Loi*, ou pour avoir cru à ce que vous avez entendu ?
C'est comme Abraham* : Il crut en Dieu et il fut considéré comme juste.
Comprenez-le donc : les vrais fils d'Abraham*, ce sont les hommes de foi. Et
l'Ecriture, prévoyant que c'est grâce à la foi que Dieu rendrait justes les peuples,
a annoncé d'avance à Abraham* cette Bonne Nouvelle* : « Tous les peuples
seront comblés en toi. » Ainsi ceux qui croient sont comblés avec Abraham*, le
croyant.
(Gai 3, 1-9)
VENDREDI
Si nous sommes tous des appelés auxquels Dieu donne gratuitement
sa confiance, il est inutile de se comparer : nos missions sont complé-
mentaires et contribuent toutes à l'œuvre commune.
Que personne ne se fasse illusion !Si quelqu'un de vous s'imagine être sage selon ce
monde, qu'il se fasse fou afin de devenir sage... Ainsi donc, que personne ne se vante
devant les hommes, car tout est à vous, que ce soit Paul*, ou Apollos, ou Képhas, que
ce soit la vie, ou la mort, ou le présent, ou l'avenir. Tout est à vous, mais vous êtes à
Christ et Christ est à Dieu...
Qui donc en effet te met en avant ? Ce que tu as, ne l'as-tu pas reçu ? Alors si c'est
un don, pourquoi t'en vanter comme si tu ne l'avais pas reçu ? Déjà vous êtes gavés,
déjà vous êtes enrichis ; sans nous, vous êtes devenus rois* ! Ah, si vous pouviez être
rois, pour que nous le soyions avec vous !
Car, Dieu, il me semble, nous a exposés au dernier rang, nous les Apôtres*, comme
des condamnés à mort. Oui nous sommes livrés en spectacle au monde, aux anges et
aux hommes.
Nous sommes fous à cause du Christ, mais vous, vous êtes prudents en Christ.
Nous sommes faibles, mais vous, vous êtes forts. Vous êtes à l'honneur, mais nous
dans le mépris. Jusqu'à maintenant nous avons faim, nous avons soif, nous sommes
nus, nous sommes maltraités et sans toits, nous nous épuisons à travailler de nos
mains. Insultés, nous souhaitons le bonheur ; torturés, nous endurons ; insultés, nous
réconfortons. Nous sommes devenus comme les ordures du monde, et jusqu'à présent
exclus de tous.
(1 Co 3,18-23 ; 4, 7-13)
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SAMEDI
Pierre* redit aux croyants qu'ils sont un peuple, constitué par l'appel
de Dieu.
Approchez-vous du Christ, la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie,
précieuse devant Dieu et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, laissez-vous
construire en maison spirituelle, considérez-vous comme des prêtres, prêts à offrir des
sacrifices spirituels agréables à Dieu par Jésus-Christ. En effet l'Ecriture dit : « Voici que
je place à Jérusalem une pierre choisie, pierre d'angle précieuse : qui s'appuie sur elle
ne sera pas déçu. »
Honneur donc à vous les croyants, mais pour ceux qui refusent de croire, la pierre
rejetée des bâtisseurs, la voici devenue la pierre d'angle, une pierre qui dépasse et un
roc qui fait tomber. Ils s'y heurtent parce qu'ils ne croient pas à la Parole ; voilà à quoi ils
aboutissent.
Mais vous, vous êtes une race choisie, tels des prêtres et des rois, une nation de
croyants, un peuple acquis pour annoncer les merveilles de Celui qui vous a appelés de
l'obscurité à son admirable lumière. Car autrefois, vous n'étiez pas un peuple et
maintenant vous êtes le peuple de Dieu ; autrefois vous ne connaissiez nulle tendresse
et maintenant vous connaissez la tendresse de Dieu.
(1 P 2,4-10)
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PRIÈRES
PRIÈRE: 1 :
P R I È R E D'ABRAHAM*
Dieu a confié à Abraham* son projet de détruire la ville de Sodome à
cause de ses péchés trop grands. Abraham* entame alors avec Dieu
une sorte de négociation, qui met surtout en relief la tendresse de Dieu
qui n'aime pas à détruire.
Abraham* s'avança et dit :
- Vas-tu vraiment faire mourir le juste avec le méchant ? Peut-
être y-a-t-il 50 justes au milieu de la ville. Vas-tu vraiment les faire
mourir ? Ne pardonneras-tu pas à cette ville, à cause des 50 justes
qui sont là r Loin de toi d'agir de cette façon : faire mourir le juste
comme le méchant, le juste étant traité comme le méchant, loin de
toi I Celui quijuge toute la terre ne ferait pas justice ?
- Sije trouve à Sodome 50 justes dans la ville, je pardonnerai à
tous à cause d'eux.
- Permets que j'ose parler à mon Seigneur, moi qui suis
poussière et cendre / Peut-être sur les 50 justes en manquera-t-il
5 : vas-tu pour 5 détruire toute la ville ?
- Je ne détruirai pas, si j'en trouve 45.
- Peut-être ne seront-ils que 40 ?
- Je ne le ferai pas pour 40.
- Puisse mon Seigneur ne pas se mettre en colère, si je parle ;
peut-être seront-ils seulement 30 ?
- Je ne le ferai pas, si j'en trouve 30.
- Permets que j'ose parler à mon Seigneur ; peut-être ne seront-
ils que 20 ?
- Pour 20, je ne détruirai pas.
- Puisse mon Seigneur ne pas se mettre en colère, si je parle
encore une fois ; peut-être n'en trouvera-t-on que 10 ?
- Pour 10, je ne détruirai pas /
(Gn 19, 23-32)
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Prix : 98 F
Code: 91 1 1734
ISBN : 2-7082-2904-4
Illustration : Anna Zurkowska-
Participant d’une démarche de transmission de fictions ou de savoirs rendus difficiles d’accès
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