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2 de

Cah i e r
de

Maths
u p r o g r a m m e
L’ess e n t i e l d e !
s s i r s o n a n n é
pou r r é u
progressifs
Exercices
de méthode
Conseils
lés à retenir
Notions c
2 de

Cahier
de
Maths

Ouvrage établi avec la contribution d’Aurélie Cronier,


Jennifer Razanadrakoto et Floriane Trihan, professeures certifiées
de l’Éducation nationale.
Sous la direction de Florian Tucci.
Sommaire

Nombres et calculs

1 Calculs numériques (puissances, fractions, racine carrée) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4


2 Ensembles de nombres - 1 (nombres entiers, nombres décimaux, nombres rationnels,
arithmétique) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3 Ensembles de nombres - 2 (nombres réels, nombres irrationnels, valeur exacte, valeur
approchée, valeur absolue, intervalles). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
4 Calcul littéral - 1 (équations 1er degré, développer, factoriser, identités
remarquables) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
5 Calcul littéral - 2 (autres types d’équations, inéquations, problèmes d’optimisation) . . 30

Géométrie

6 Vecteurs - 1 (translation, égalité de vecteurs, opérations sur les vecteurs) . . . . . . . . . . . 36


7 Vecteurs - 2 (coordonnées, repérage, colinéarité, parallélisme et alignement) . . . . . . . . 42
8 Problèmes de géométrie (aires, volumes, positions relatives, projection
orthogonale) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
9 Équations de droites (équation cartésienne, équation réduite, coefficient directeur,
systèmes d’équations) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

2
Fonctions

10 Généralités sur les fonctions (définition, vocabulaire, calculs et lecture graphique


d’images et d’antécédents, résolution des équations et inéquations, variations des
fonctions, parité, extremums) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
11 Fonctions affines (définition, tableaux de signes, inéquations) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
12 Fonctions de référence (fonctions carré, inverse, racine carrée, cube, variations,
comparaison des fonctions, résolutions graphiques et algébriques des équations et
inéquations). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88

Statistiques et probabilités

13 Informations chiffrées (proportions, pourcentages, pourcentages de pourcentages,


évolutions, évolutions successives, évolutions réciproques) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
14 Statistiques (fréquences, représentations, moyenne, médiane, quartiles, étendue,
écart type, écart interquartiles, effectifs et fréquences cumulés croissants) . . . . . . . . . 103
15 Probabilités (vocabulaire, dénombrement, loi de probabilité, calculs de probabilités). . . . 111
16 Échantillonnage (échantillon, estimation). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120

Fiches outils

Algorithmique et programmation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127


Utilisation de la calculatrice (courbes et tableaux de valeurs, statistiques (listes et tableaux),
simuler un échantillon, algorithme). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
© Complétude Ma2nd-01

3
1
Nombres et calculs
Calculs numériques

Je retiens l’essentiel
 Puissances entières d’un nombre relatif

Définition 1 : Pour tout nombre entier n positif non nul et tout nombre relatif a , la puissance
n -ième de a , notée a n et lue « a puissance n », se calcule avec la formule : a = a
n
14 a4 a  ...3a .
244
On dit que n est l’exposant de la puissance. n facteurs

Définition 2 : Pour tout nombre entier n positif non nul et tout nombre relatif a non nul, l’inverse
1 1
de an se note a − n et on a : a − n = −n
c’est-à-dire a = .
a n
a14
 a4a  ... 3a
244
n facteurs
0
Propriété 1 : Pour tout nombre a non nul, on a par convention : a = 1.
Cas particuliers :
−1 1
On a : a = a et a = .
1

a
Exemples :
• 53 = 5  5  5 = 125.
−4 1 1 1
• 3= = 4
= .
3 3  3  3  3 81

Propriété 2 : Pour tous nombres entiers relatifs n et m et tout nombre a , on a les règles de calcul :
an
(a )
n
a n  bn = ( a  b ) =
n m
an  am =
a n+m a n − m (si a  0) = amn
am
Exemples :
• .
−3 −6 −3+( −6) −9
• 7  7= 7 = 7 .
• .
65 5−( −3)
•=−3
6= 68 .
6
( ) ( )
−7 −3
• 10
−3
 102 =10−3( −7) 102( −3) =1021 10−6 =1021+( −6) =1015 .
 Fractions

Propriété 3 : Pour tous nombres a , b, c et d , on a les règles suivantes :

a c a+c a c a−c a c ac a c a d


+ = ; − = ;  = ;  =  .
b b b b b b b d bd b d b c

Définition 3 : Une fraction est dite irréductible lorsque son numérateur et son dénominateur n’ont
pas de diviseurs en commun excepté 1.

4
Nombres et calculs
Exemples :
4 2 12 4 16 8 .
• + = + = =
6 9 18 18 18 9

−2 −5 −2  ( −5) 10 .
=
 =
7 3 73 21
−2 −5 −2 3 −6 6
•  =  = = .
7 3 7 −5 −35 35
10
• 3 = 10 −5 10 6 60
 = = = −4 .
−5 3 6 3 −5 −15
6
 Racine carrée

Définition 4 : La racine carrée d’un nombre positif a est le nombre positif noté a , dont le carré est
( a )=
2
a et tel que : a  a= a.
Définition 5 : Un carré parfait est le carré d’un nombre entier.

Remarques :
• Le carré d’un nombre est toujours positif.
• Lorsque a est un nombre strictement négatif, a n’existe pas et cette écriture n’a pas de sens.
Exemples :
• 32 = 9 et 3 est positif, donc 9 = 3 .
( )
2
• 4,7 = 4,7 car 4, 7  0 .
( )
2
• 2 est positif donc 2  2 = 2 = 2.
Propriété 4 : Pour tout nombre a , a2 = a si a  0 et a 2 = −a si a 0.
Exemples :
• 2,6  2,6 =
2,6 car 2,6 est positif.
( −5)
2
• 5 car -5 est négatif.
=
Propriété 5 :
a a
Pour tous nombres positifs a et b : ab = a b ; = lorsque b  0 .
b b
Démonstration (exigible) :
Comme a et b sont positifs, on peut calculer :

( )
2
• membre de gauche : a  b =a b;
( ) ( ) ( b)
2 2 2
• membre de droite : a  b =a  ab .
=
a  b et a  b sont deux nombres positifs, donc le carré est a  b .
Ainsi, par la définition de la racine carrée, on obtient : a  b = a  b .

Exemples :
• 2 3= 23 = 6.
36 36 6 .
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• = =
25 25 5

5
Nombres et calculs

Propriété 6 :
Pour tous nombres positifs a et b , a + b  a + b .
Démonstration (exigible) :
Soient a et b deux nombres strictement positifs, on peut calculer :
( ) =+
2
• membre de gauche : a+b a b;
( b ) = ( a ) + 2 ( )
2 2 2
• membre de droite : a+ a b+ b = a + 2 a b +b.
Puisque a et b sont deux nombres strictement positifs, alors 2 a b  0.
Ainsi : .
On a élevé au carré les deux membres pour obtenir la dernière inégalité.
Par conséquent, a + b > a+b .

J’applique la méthodologie
 Calculer une expression avec des puissances

Lorsqu’une expression est un quotient impliquant des produits de nombres avec des nombres
exprimés à l’aide d’une puissance :
• on regroupe les nombres ensemble et les puissances ensemble ;
• on effectue les calculs séparément avec les règles d’opérations sur les puissances.

Exemple :
12 10−4  50 106 12  50 10−4 106 600 102
3 5
=  3 5
=  8 = 20 10−6 =
2 10−5 .
15 10  2 10 15  2 10 10 30 10
L’écriture 2 ´10-5 s’appelle la notation scientifique du nombre.
Remarque : La notation scientifique d’un nombre décimal non nul est la seule écriture de la forme
a 10n où 1  a  10 et n est un nombre entier relatif.
 Manipuler les expressions contenant des racines carrées.

Exemples :
• Écrire 48 + 2 75 sous la forme a b , où a et b sont deux entiers, b étant le plus petit
possible : 48 + 2 75= 16  3 + 2 3  25= 42  3 + 2 3  52 .
Alors : 48 + 2 75 = 42 ´ 3 + 2 3 ´ 52 = 4 3 + 2 3 ´ 5 = 4 3 + 10 3 = 14 3 .

3 3 3 5 3 5 15
• Écrire sans radical au dénominateur=
: = = .
5 5 5 5 5 5

6
Nombres et calculs
J’applique ce que j’ai appris

1 

Calculer chaque puissance :

( −4) =
3
a) 34 = ………………...........…………………........ b) ………………...........…………………........
1
d) (=−2 )
−4
c) 5
= −2
= ................. = .................
........... ..................
Compléter chaque égalité à l’aide d’une puissance de la forme :

.................... f) ( −8)  ( −8) =....................


−7 5
e) 27  2 4 =
9
7 3−2
g) 6 = .................... h) 5 = ....................
7 3
( )
5 3 3 4 4
4  25 ....................
= k) 1, 25  8 =....................
−3
i) 0,7 = .................... j)

2
Donner l’écriture décimale :
9
=a) 49 ..............
= =
; 0, 25 .............. b) ..............
= ; 8,32 ..............
4
c) (=
−7, 4 ) ........... =
2
; 900 .................
Compléter chaque égalité :
16
d) 10
= 18
..............
= ; 10−24 .............. e) = ..............
49
( )
2

( )
2
=
f) 7 ..............
= ; 152 .............. g) 10 5 = ..............

h) 3 2 6 2 =
..............

3
Effectuer les sommes suivantes :
12 5 8 6
a) A= − + = .............................. b) B= + = ..............................
7 14 35 15
A = ................................................. B = .................................................
Effectuer les produits suivants, et simplifier les résultats :
63 60 5 −18
c) C= −  = .............................. d) D=  = ..............................
30 −4 12 13
C = ................................................. D = .................................................
Effectuer les divisions suivantes : 45
21 14
e) E =  = .............................. F 18
f) = = .......................................
−24 −32 5
E = ................................................. 12
F = .................................................
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7
Nombres et calculs

4 

Simplifier chaque écriture au maximum :

a) A= 4 3−2 3+6 3 b) B = 7 2 −3 5 +8 2 − 5 c) C = 12 + 7 3 − 27
A = ............................. B = ............................. C = .............................
C = .............................
C = .............................
Écrire chaque égalité sous la forme a 3 , où a est un entier :

d) D = 5 ´ 15 e) E = 7 ´ 21
D = ............................. E = .............................

Écrire sans radical les expressions suivantes :


4 1 49 16
=
f) ..........
= ; .......... =
g) ..........
= ; ..........
9 81 64 36

5 Cet algorithme permet de déterminer la plus petite puissance d’un


nombre a supérieur ou égal à un nombre donné L.
Saisir a, L
Compléter ce tableau de suivi des variables lorsqu’on saisit en entrée a = 2 n0
et L = 100 . Qu’affiche cet algorithme ? b 1
Tant que b  L
n  n +1
bL V b  b*a

n 0 1 Fin Tant que


Afficher n, b
b 1 2

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

6 

Écrire chaque égalité sous la forme a b avec a et b nombres entiers positifs :

a) 700 ...........................................
= ; 810 ...........................................
b) 125 ...........................................
= ; 32 ...........................................
Écrire chaque égalité sous la forme a avec a nombre entier positif :
c) 8 2 ...........................................
= ; 3 7 ...........................................
d) 2 5 ...........................................
= ; 6 3 ...........................................
Écrire chaque égalité sans racine carrée au dénominateur :

e) 18 10
= ......................................................... ; = .........................................................
3 7

8
Nombres et calculs
7 

Écrire chaque égalité sous la forme a b avec a et b nombres entiers, et b nombre positif
le plus petit possible :

a) 2 6 ......................................
= ; 3  6 ......................................
b) 7  3 14 ......................................
= = ; 7 2  5 70 ......................................
Sans calculatrice, transformer les expressions suivantes de façon à obtenir la racine carrée
d’une fraction irréductible :
12 147
c) ......................................
= ; ......................................
15 33
8 5
d) = ............................................................................
3 20
28 30
d)  = ............................................................................
35 45

8 Effectuer, en détaillant les étapes, les calculs suivants :


−4 8
2 2
a) = …………………………………………………………………………………………………………….………...……………………………....
23  2−7

b)
(( −8) )  ( −8)
4 −2 2

= …………………………………………………………………………………………….............................………………
( −8)
−3

2
 513  5−9 
c)  −14 −8 
= ………………...........…………………...........…............………………...........…………………...........…......................
 5  5 
14 105  27 10−2
d) = ……………………………………………………………………………...........................………………………………
21103
6 10−7  49 105
e) = ...........................................................................................................................................................
7 104  3 10−2

9 

Écrire chaque égalité sous la forme a b avec a et b nombres entiers, et b nombre positif
le plus petit possible :

a) A = 180 + 3 20 − 7 125 = ......................................................................................................................................


Écrire chaque égalité sous la forme a + b 3 avec a et b nombres entiers :
b) B = 81 − 27 + 7 3 = .................................................................................................................................................
c) C = 3 ( )( )
3 + 3 5 − 3 =......................................................................................................................................
Écrire chaque égalité sans racine carrée au dénominateur :
7− 3
d) D
= = ........................................................................................................................................................................
5
5 3 −3
© Complétude Ma2nd-01

e) E
= = ......................................................................................................................................................................
3 −6

9
Nombres et calculs

10 La lumière se propage à la vitesse moyenne d’environ .

a) Calculer la distance parcourue par la lumière en une année. Utiliser la notation scientifique et
arrondir le nombre décimal au dixième.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Des astronomes ont observé l’extinction d’une étoile et ils ont estimé que cet évènement s’est
produit il y a environ 4 000 ans.
Calculer la distance en kilomètre séparant cette étoile de la Terre. Utiliser la notation scientifique
pour répondre.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

11 On considère la figure ci-contre :

a) Écrire 5 12 − 75 sous la forme a b avec a et b nombres entiers, b

nombre positif le plus petit possible : ………………………………………………………………………

……………………………………………...…………………………………………………………………………………………

……………………………………………...…………………………………………………………………………………………

b) Quelle est la nature de cette figure ? Justifier.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) Déterminer le périmètre de cette figure, sous la forme la plus simple possible.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) Déterminer la valeur exacte de l’aire de cette figure.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

3 5
12 =
(Pour aller plus loin) : Soit l’égalité A + .
2 − 18 2 + 18
Écrire le nombre A sous la forme a b , où a est une fraction irréductible et b est un nombre
entier positif.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

10
2

Nombres et calculs
Ensembles de nombres - 1

Je retiens l’essentiel
 Ensembles de nombres entiers

Définition 1 : L’ensemble des entiers naturels est l’ensemble des entiers positifs. Il est noté ! =et{0;1; 2;3;...}
{
on a : ! = 0;1; 2;3;...}.

Définition 2 : L’ensemble des entiers relatifs est l’ensemble des entiers négatifs ou positifs. Il est
noté 
et on a : ¢= ...; −4; −3; −2; −1;0;1;2;3;... . 
Remarque : Les entiers naturels sont aussi des entiers relatifs donc  (! = {
est0;1; 2;3;...
inclus dans} ).

Notations :
Pour tout ensemble de nombres k :
• k \{a} désigne l’ensemble k privé du nombre a .
• k désigne l’ensemble k privé du nombre 0.

+ −
• k (et k ) désigne l’ensemble des nombres positifs (et négatifs) de k.
 Arithmétique

Multiples et diviseurs
Définition 3 : Soient a  et b ∈ ! . S’il existe k  tel que : a= k  b , alors on dit que : a est
un multiple de b , ou que a est divisible par b , ou encore que b est un diviseur de a .
Exemples :
• 12= 4  3 donc 4 et 3 sont des diviseurs de 12 et 12 est un multiple de 4 et de 3.
• −5 n’est pas un multiple de 2 car −5 =−2,5  2 mais −2,5  ¢ .

Propriété 1 : La somme de deux multiples d’un même entier relatif a est aussi un multiple de a .

Exemple :
28 et -14 sont des multiples de 7 et 28 + ( −14 ) =7 est aussi un multiple de 7.

Démonstration (exigible) :
On considère m1 et m2 deux multiples de a . Il existe donc deux entiers relatifs k1 et k2 tels que :
m1= k1  a m2= k2  a .
et
On en déduit que : m1 + m2 = k1  a + k2  a .
m1 + m2 = (k1 + k2 )  a .
m1 + m2 =K  a .
En effet, comme k1 et k2 sont des entiers relatifs K= k1 + k2 est aussi un entier relatif.
Donc m1 + m2 est bien un multiple de a .
Nombres premiers
Définition 4 : Un nombre premier est un nombre appartenant à {0;1;
! =qui 2;3;...} deux diviseurs
a exactement
positifs : 1 et lui-même.

Exemples :
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• 5 est un nombre premier. Il n’a que deux diviseurs : 1 et 5.


• 8 n’est pas un nombre premier car il a quatre diviseurs : 1 ; 2 ; 4 et 8.
• 1 n’est pas un nombre premier car il n’a qu’un seul diviseur : 1.

11
Nombres et calculs

Propriété 2 : Tout nombre entier naturel supérieur ou égal à 2 est soit premier soit décomposable
en produit de facteurs premiers et cette décomposition est unique.

Exemple :
Décomposition de l’entier 84 :
- le nombre 84 est divisible par 2 : 84= 2  42 ; le nombre 42 est divisible par 2 : 84 = 2  2  21 ;
le nombre 21 est divisible par 7 : 84 = 2  2  7  3 ; les nombres 7 et 3 sont des nombres premiers
2
donc la décomposition de 84 est 84 = 2  7  3 .

Définition 5 : Une fraction est dite irréductible lorsque son numérateur et son dénominateur n’ont
pas de diviseur commun autre que 1.

Remarque : On dit que le numérateur et le dénominateur de cette fraction sont des entiers premiers
entre eux.
84
en fraction irréductible, on décompose 84 et 30 :
Exemple : Pour simplifier
30
84 22  7  3 2  2  7  3 14 .
= = =
30 2  3  5 2  3 5 5
Parité
Définition 6 :
Soit n un nombre entier relatif.
On dit que n est pair si et seulement si n est divisible par 2 (ou n est un multiple de 2). Il existe
alors un k  tel que n= 2  k .
Sinon n est impair. Il existe alors un k  tel que n = 2  k + 1 .

Propriété 3 :
On considère n un entier relatif.
2
Si n est pair alors n est pair, et si n est impair alors n 2 est impair.
Exemples :
12 est pair et 122 = 144 est également pair. De même, 13 est impair et 132 = 169 est impair.

Démonstration (exigible) :
Si n est impair, on peut alors écrire n = 2  k + 1 avec k  .
2 2 2 2
( )
n =( 2k + 1)  n =4k + 4k + 1  n2 =2  2k 2 + 2  2k + 1  n2 =2 2k 2 + 2k + 1  n 2 =2  K + 1.
2
K
Comme=
2
(2k + 2k ) est un nombre entier relatif, on en déduit que n est impair.

 Ensemble des nombres décimaux


Définition 7 : a
d est un nombre décimal s’il existe un entier relatif a et un entier naturel n tel que d = .
L’ensemble des nombres décimaux se note D . 10n

Exemples : 123 123


• 1,23 est un nombre décimal car : 1,=
23
= .
100 102
1 1 5 5
• est un nombre décimal car : = = .
2 2 10 101
−98 −98
• -98 est un nombre décimal car : −98= = .
1 100

12
Nombres et calculs
Remarques :
• On déduit de ce dernier exemple que tous les nombres entiers relatifs sont des décimaux car pour
a a D
tout a  , on a a= = donc : .
1 100
• Pour montrer qu’un nombre appartient à l’ensemble D , autrement dit qu’un nombre est décimal,
il ne suffit pas de dire que c’est un nombre à virgule. On doit écrire ce nombre sous la forme d’une
fraction avec, au dénominateur, une puissance de 10.

Propriété 4 :
Un nombre décimal admet une partie décimale qui peut s’écrire avec un nombre fini de chiffres.

Propriété 5 :
1 n’est pas un nombre décimal.
3
Remarque : Pour cette démonstration, la méthode du raisonnement par l’absurde va être utilisée.
Cela consiste à supposer que le contraire de la propriété démontrée est vrai et à prouver une
contradiction dans le raisonnement pour démontrer que ce contraire est en fait faux et donc que la
propriété initiale est vraie.

Démonstration (exigible) : 1 a
1
Supposons par l’absurde que soit décimal. On peut donc écrire = n avec a et n des
entiers naturels. 3 3 10
n
D’où 10 = 3a , c’est-à-dire : 10 est un multiple de 3.
n
n
Or 10 = 1 ou 10 ou 100 etc., donc la somme de ses chiffres est toujours 1.
n
Ainsi 10 n’est pas divisible par 3. On arrive donc à une contradiction.
1
Donc ne peut pas être un nombre décimal.
3
 Ensemble des nombres rationnels
a
Définition 8 : Un nombre rationnel est un nombre qui peut s’écrire sous forme d’une fraction
b
avec a et b des entiers relatifs ( b est non nul). L’ensemble des nombres rationnels est noté !.

Propriété 6 : Tout nombre rationnel se caractérise par une écriture décimale ayant un nombre fini de
décimales ou comportant une période.
1 107
=
Exemples : 0,33333....
= 0,= 3 et 4,8636363...
= 4,863 sont des nombres rationnels.
3 22
p
Propriété 7 : Tout nombre rationnel non nul admet une seule écriture fractionnaire irréductible
avec p  et q  .
* q

Propriété 8 : 2 n’est pas un nombre rationnel, on dit qu’il est irrationnel.

Démonstration (exigible) :
Supposons par l’absurde que 2 soit un nombre rationnel. p
Cela voudrait dire qu’il existe deux entiers non nuls p et q tels que : 2= .
2 q
p  p p2
( )
2
On a : 2=  2 =    2 = 2  p 2 = 2q 2 , donc p 2 est pair.
q q q
Alors p est pair, donc il existe un entier k tel que : p = 2k .
p = 2k  p2 = ( 2k ) = 4k 2  2q2 = 4k 2  q2 = 2k 2 , donc q
2 2
On a : est pair.
Alors q est pair également.
© Complétude Ma2nd-01

On aurait donc
p une fraction irréductible, mais p et q sont tous les deux pairs, ce qui est
contradictoire. q
En supposant 2 rationnel, on est arrivé à une contradiction, donc 2 est irrationnel.

13
Nombres et calculs

J’applique ce que j’ai appris

1 Classer les nombres suivants en fonction des ensembles auxquels ils appartiennent :
81
1; − 0, 2; − 3;1258764;0; 2,1; − .
9
*
\

2 Compléter ce tableau :

Affirmation Vrai Faux



26 
*
0

1
D
3
− 4
+

3  our chacun des nombres, dire si c’est un entier naturel, un entier relatif, ou si ce
P
n’est pas un entier :
5
134
A = − 144 B=
(2 − 6)(2 + 6) C= D= 6
200 6
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

4  n considère a et b deux entiers relatifs non nuls. Écrire une expression


O
mathématique correspondant à chaque affirmation ci-dessous :

a) a est un multiple de 9. b) a est un diviseur de 45.

…………………………………………………… ……………………………………………………

c) a divise 57. d) -30 divise a .

…………………………………………………… ……………………………………………………

e) La somme de a et de b est un multiple de 8. f) La différence de a et de b est un diviseur de 2 010.

…………………………………………………......................… …………………………………………………......................…

14
Nombres et calculs
g) La somme du triple de a et du double de b est un diviseur de 49.

…………………………………………………......................…

h) Le produit de a et de b divise 64.

…………………………………………………......................…

5 

a) Justifier par une égalité que 102 est un multiple de 17.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
b) Utiliser la question précédente pour écrire des phrases utilisant les expressions : « a pour
diviseur » ; « divise » ; « est un multiple de » ; « est diviseur de » .

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) Donner la liste des nombres premiers supérieurs ou égaux à 5 et inférieurs ou égaux à 42.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) Parmi les nombres suivants : 57 ; 117 ; 383 ; 642, lesquels sont premiers ? Justifier votre réponse
pour les nombres non premiers.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

6  es âges, donnés dans le désordre, de quatre cousins, Safa, Daouda, Assa et Ali,
L
sont 3, 8, 12 et 14 ans. La somme des âges de Safa et Assa est divisible par 5,
celle des âges d’Ali et Assa est aussi divisible par 5. Quel est l’âge de Daouda ?
Détailler votre démarche.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

7 Montrer que si a et b sont deux entiers multiples de 11, alors a + b est un entier
multiple de 11.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
© Complétude Ma2nd-01

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

15
Nombres et calculs
A
8 
Décomposer A et B en produits de facteurs premiers, puis écrire la fraction F=
sous forme irréductible. B
= A A540
a) = = Bet B2520
540
= 2520 ………………………………………………………………….......................……………………………………………
= A A1400
b)= = Bet B10780
1400
= 10780 …………………………………………………………….........................................................................
c) A=
A100
=100
121 Bet =
121 B44
=442 2 ………………...................................................................................................………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

d) A =A16
= 16
 91
 91
 34 B =B 17
 34
et = 17
 71
 71
 89
 89 ………………...................................................................................................

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........
2
e) A =A6=652 5 84 Bet =B125
 84 = 125
 99144
144 ……………….......................................................................................................
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

9 Montrer de deux façons différentes que :

a) 64 est un nombre pair.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

b) 121 est un nombre impair.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

a
10  ire quels nombres sont des nombres décimaux et les écrire sous la forme
D .
S’ils ne sont pas décimaux, identifier leur période. 10 n
3
A= ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….......………
7
3
B= ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..............
80
593
C= ……………………......……………………………………………………………………………………………………………………………...........
165
5098
D= ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….......
25
1
E= ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
81

11 Démontrer chaque proposition.

a) Le produit de deux nombres pairs est un multiple de 4.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

16
Nombres et calculs
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) La somme de deux entiers pairs est paire.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) Le produit de deux entiers impairs est impair.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) Le carré d’un entier pair est un entier pair.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

12 Démontrer que :

a) 1 n’est pas un nombre décimal.


7
(Aide : Un nombre est divisible par 7 si et seulement si la somme de son nombre de dizaines et
de cinq fois son chiffre des unités est divisible par 7. On recommence ce calcul jusqu’à ce que le
nombre obtenu soit strictement inférieur à 56. Le nombre est alors divisible par 7 si et seulement si
le résultat final l’est.)

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) 3 est un nombre irrationnel.


…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
© Complétude Ma2nd-01

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

17
3
Nombres et calculs
Ensembles et nombres - 2

Je retiens l’essentiel
 Ensemble des réels

Définition 1 : Un nombre réel est un nombre qui peut s’écrire avec une partie entière et un nombre
fini ou infini de décimales. L’ensemble des nombres réels est noté .

Exemples : 2  1, 4142135623...  2  1, 4142135623... 


  3,1415926535...    3,1415926535... 

Propriété 1 : À tout point d’une droite graduée est associé un unique nombre réel, son abscisse.
Réciproquement, à tout nombre réel est associé l’abscisse d’un unique point de la droite graduée.

 Intervalles de l’ensemble

2 parties
Définition 2 : Les intervalles sont des 1, 4142135623... 
de . Ils peuvent se représenter sur une droite graduée.
  3,1415926535...
2  1,4142135623... 
Différents types d’intervalles
  3,1415926535... 
Ensemble des nombres réels
Notation Représentation sur une droite réelle
tels que :

 a ; b a xb

a ; b a xb

a ; b a xb

a ; b a xb

− ;b xb

a ; +  xa

− ;b xb

a ; +  xa

− ; +  x

18
Nombres et calculs
Attention ! Les crochets sont ouverts en −  et + !

Exemple : 0,5  0,582  0, 6  0,582 ]0,5;0, 6[


0,5 ]0,5;0, 6[

Union et intersection d’intervalles

Définition 3 : L’union de deux intervalles I et J est l’ensemble des nombres qui appartiennent à
l’intervalle I ou à l’intervalle J (au moins à l’un des deux). Elle se note I  J .

Définition 4 : L’intersection de deux intervalles I et J est l’ensemble des nombres qui


appartiennent à l’intervalle I et à l’intervalle J (aux deux à la fois). Elle se note I  J .

 Distance et valeur absolue

Définition 5 :
La distance entre deux nombres réels est la différence entre le plus grand et le plus petit nombre.
Ainsi la différence entre les réels a et b est : a − b lorsque a  b .

b − a lorsque b  a .
Au lieu d’utiliser cette notation sur deux lignes, on utilise plutôt la notation condensée : | a − b | , que
l’on appelle : « valeur absolue de a − b ».

Définition 6 : (Cas particulier)


La valeur absolue d’un réel x , notée | x | , est la distance entre le nombre x et 0.
 x , si x est positif
Alors : | x |=  .
− x , si x est négatif
Exemples : | 9 |= 9 et | −2,3 |=−(−2,3) = 2,3 .
Propriété 2 :
Soient a et r deux nombres réels, avec r strictement positif.
Alors : | x − a | r  x  [a − r; a + r ] .
En d’autres termes : la distance entre le point d’abscisse x et
le point d’abscisse a est inférieure ou égale à r .

Propriété 3 : 1
Pour tout réel x et tout entier naturel n , il existe un nombre décimal d tel que : | x − d | .
d est alors appelée valeur approchée de x à 10− n près. 10n

Remarque :

Pour un réel x fixé, le nombre d n’est pas unique (il en existe même une infinité).

En pratique, lorsqu’on cherche une valeur approchée de x à 10− n près, on choisit un nombre
1
décimal qui vérifie x−d  s’écrivant avec n chiffres après la virgule.
10n
Exemples :
Un encadrement de 10 −3 près est : 3,141    3,142 .
à
1 1
Une valeur approchée de − à 10 près est − ; −0,14 .
−2

7 7
© Complétude Ma2nd-01

19
Nombres et calculs
J’applique la méthodologie

 Trouver l’union de plusieurs intervalles

Pour réaliser l’union de deux ou de plusieurs intervalles, on doit :


• représenter ces différents intervalles sur une droite graduée avec plusieurs couleurs, une couleur
différente par intervalle ;
• trouver l’union de ces intervalles en trouvant la « portion » de la droite graduée sur laquelle on
retrouve au moins l’une des couleurs utilisées pour chaque intervalle.

 Trouver l’intersection de plusieurs intervalles

Pour réaliser l’intersection de deux ou de plusieurs intervalles, on doit :


• représenter ces différents intervalles sur une droite graduée avec plusieurs couleurs, une couleur
différente par intervalle ;
• trouver l’intersection de ces intervalles en trouvant la « portion » de la droite graduée sur laquelle
on retrouve toutes les couleurs utilisées pour chaque intervalle.

Exemples : Soient les trois intervalles suivants : I = 0;5 , J = − ;3 et K= 5; +  .

On peut déterminer :
• I  J =−
] ;5] et I  J = ]0;3] .
• I  K =]0; +[ et I  K = {5}.
• J K = ] − ;3]  [5; +[ et J  K =
 (  symbolise l’ensemble vide).

J’applique ce que j’ai appris

1 Compléter les pointillés par le symbole  ou le symbole  .


1 
a) − ...... −5; − 2 b) 0,33......  ;8 c) 4...... 4;5 d) 0...... −1;0
3 

2 Calculer :

a) | −2 | .……………………………………………………………… b) | 5,1| .………………………………...........………………………………


c) | 3,1 −  | .……………………………………………………… d) − | −10 − 25,12 | .…………………………………………………..
e) | −7 + 3 |  | 8 − 2 | .………………………………………………………………

3 Compléter le tableau suivant :

Intervalle Représentation sur une droite graduée Inégalités ou Encadrements

 2;3
− ;6

20
Nombres et calculs
Intervalle Représentation sur une droite graduée Inégalités ou Encadrements

x  10

1 x  3

4  n considère les intervalles I , J et K suivants :


O
• I = [3;5] ;
• J est l’ensemble des nombres x tels que : x  −3 ;
• K est l’ensemble des nombres x tels que : 4  x  8 .

a) Représenter chacun des intervalles sur les droites graduées ci-dessous :

Déterminer les intervalles suivants :

b) I J : …………….................................................…………………...........…..............................................................................

c) I  K : …………….................................................…………………...........…..............................................................................
d) I  K : …………….................................................…………………...........…...............................................................................
e) J  I : …………….................................................…………………...........…..............................................................................

5 Sur une droite graduée, A , B , C et D sont les points d’abscisses respectives


1 1
-7, − , et 14.
3 2
Calculer les distances suivantes :

a) AB ………………...........…………………...........…..........................................................................................……………………..………

b) CD ………………...........…………………...........................................................................................….............................................

c) BC ………………...........................................................…………………...........…............................................................................

d) AC ………………...........………..............................................................................................…………...........…...............................

6  eprésenter, sur chaque droite graduée, l’ensemble auquel appartient le réel


R x,
puis écrire cet ensemble à l’aide d’intervalles ou d’ensembles de points.
© Complétude Ma2nd-01

a) | x − 3 |=
9
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

21
Nombres et calculs
b) | x − 1| 2
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) | x − 4 | 3
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) | x |= 5
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

1+ 3
7 On considère le réel x= . Donner une valeur approchée de x :
1− 3
a) À 10 −2 près par excès : …………………………………………………………………………………………………………………………………
b) À 10 −1 près : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
c) À 10 −4 près par défaut : ………………………………………………………………………………………………………………………………..
d) Donner un encadrement de x à 10 −3 près :
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

22
4

Nombres et calculs
Calcul littéral - 1

Je retiens l’essentiel
 Rappels : développer, factoriser, réduire

Définition 1 : Développer une expression, c’est transformer un produit en somme.


On a : k (a + b) = ka + kb avec a, b et k des nombres réels.
( ) ( )
Exemple : −3 a + 5 =−3  a + −3  5 =−3a − 15 .

Définition 2 : Factoriser une expression, c’est transformer une somme en produit.


On a : ka + kb = k (a + b) avec a, b et k des nombres réels.
Exemple : −6 + 2 x =−2  3 + 2  x =2 −3 + x . ( )
Définition 3 : Réduire une expression, c’est regrouper les termes « semblables ».
2 2 2
Exemple : 5 x + 3x − 7 + 4 x − 2 x + 12 = 3x + 7 x + 5 .

Remarques : Suppression de parenthèses


• S’il y a un signe « + » devant une parenthèse, on retire les parenthèses sans rien changer à
( )
l’intérieur : 2 x + 3x − 5 = 2 x + 3x − 5 = 5 x − 5 .
• S’il y a un signe « - » devant une parenthèse, il s’agit de développer le -1 qui est en facteur devant
la parenthèse, donc on retire les parenthèses en changeant le signe de chaque terme à l’intérieur :
( )
3a − 5a − 7 =3a − 5a + 7 =−2a + 7 .
Propriété 1 : Pour tous nombres a, b , c et d , on a : ( a + b)( c + d ) = ac + ad + bc + bd .
Exemples :
(3x + 7)( 4x + 5=) 3x  4x + 3x  5 + 7  4x + 7 =5 12x2 + 15x + 28x + 35 = 12 x 2 + 43x + 35 .
(9 − 2x )(5x − 8) =9  5x + 9  ( −8) − 2 x  5x − 2 x  ( −8) =45x − 72 −10 x2 + 16 x =−10 x2 + 61x − 72 .
 Identités remarquables

Propriété 2 : Pour tous nombres a et b , on a les trois identités remarquables :


( a + b) =2 a2 + 2ab + b2
2
• Carré d’une somme :
• Carré d’une différence : ( a − b ) =a − 2ab + b
2 2

• Différence de deux carrés : ( a − b )( a + b ) = a − b


2 2

Démonstration (exigible) :
On considère un carré de côté a + b que l’on découpe en 4 zones. 2
( ) (
On calcule alors l’aire du grand carré : Ac = a + b  a + b = a + b . ) ( )
Puis on calcule les aires des quatre zones :
• Aire du carré de côté a : A1 = a  a = a 2 .
2
• Aire du carré de côté b : A2 = b  b = b .
• Aire du rectangle de longueur a et de largeur b : A3= a  b .
Comme Ac = A1 + A2 + 2  A3 , on obtient bien l’égalité :
( a + b ) = a 2 + b2 + 2  a  b .
2

Exemples :
( 2x + 3) = ( 2x )
2 2
• + 2  2 x  3 + 32= 4 x2 + 12 x + 9 .
© Complétude Ma2nd-01

• 16 x − 40 x + 25= ( 4 x ) − 2  4 x  5 + 5 = ( 4 x − 5) .
2 2 2 2

• 4 x − 1= ( 2 x ) − 1= ( 2 x − 1)( 2 x + 1) .
2 2 2

23
Nombres et calculs

 Écriture fractionnaire

Remarque :
Les règles de calcul des quotients, comme la mise au même dénominateur, peuvent être utilisées
pour transformer des expressions fractionnaires si le(s) dénominateur(s) présent(s) dans l’expression
est (sont) non nul(s).
Exemples :
5x 3 ( x + 2) 3 5x  x 3x + 6 + 5 x 2 5 x 2 + 3x + 6
Soit x  0 et x  −2 : A =+ = + = = .
x + 2 x  ( x + 2) ( x + 2)  x
x x ( x + 2) x ( x + 2)
x + 1 2 x x + 1 2 x  ( x − 2 ) x + 1 2 x 2 − 4 x + x + 1 2 x 2 − 3x + 1
x  −2
Soitx  −2 : B =
2x + = + = + = = .
x − 2 1 x − 2 1 ( x − 2 ) x − 2 x−2 x−2

 Équations du premier degré

Définition 4 : Résoudre une équation, c’est trouver toutes les valeurs de l’inconnue pour lesquelles
l’égalité sera vraie. Les valeurs trouvées seront appelées les solutions de l’équation.

Propriété 3 :
•R
 ègle 1 : Une égalité qui est vraie reste vraie lorsqu’on ajoute ou soustrait un même nombre à
chaque membre de l’égalité.
•R
 ègle 2 : Une égalité qui est vraie reste vraie lorsqu’on multiplie (ou divise) un même nombre non
nul à chaque membre de l’égalité.
Exemple :
Résoudre l’équation 4 x − 12 = −2 x + 24 . 36
On a : 4 x − 12 =−2 x + 24  4 x − 12 + 2 x = 24  6 x = 24 + 12  6 x = 36  x = = 6.
Donc l’ensemble des solutions de cette équation est : S = 6 . 6 
 Équations produit nul

Propriété 4 :
Un produit de facteurs est nul si et seulement si au moins l’un de ses facteurs est égal à 0.
Exemple : Résoudre ( 4x + 6)(3 − 7 x ) =
0 dans ! .
Si ( 4x + 6)(3 − 7 x ) =
0 , alors 4 x + 6 =0 ou 3 − 7 x =
0.
−6
On a alors : 4 x + 6 =0  4x =−6  x= x= −1,5
4
−3 3
ou 3 − 7 x =0  −7 x = −3  x =  x = .
−7 7
 3
Donc l’ensemble des solutions de cette équation est : S =  −1,5;  .
 7

J’applique ce que j’ai appris

1 

Développer et réduire chaque expression :

a) 3x ( 2 x − 5 ) =………………..................................................................................…………………...........….................................

b) 5 x − ( 3x − 8 ) =………………..................................................................................…………………...........….............................

24
Nombres et calculs
c) 6 x + 3x ( 5 x − 9 ) =………………..................................................................................…………………...........….......................

d) x − 7 ( x − 3) =………………..................................................................................…………………...........…...............................

Factoriser chaque expression :

e) 5x2 − 4 x =
………………..................................................................................…………………...........…......................................

f) 18 + 6y =
………………..................................................................................…………………...........…..........................................

g) a − 7a 2 =
………………..................................................................................…………………...........….........................................

Développer et réduire chaque expression :

h) ( 2 x + 3)( x + 6) = ………………..................................................................................…………………...........…........................

i) ( 4 x − 5)( 3x − 1) = ………………..................................................................................…………………...........…........................

j) ( 2 − 7 y )( 5 + 4 y ) =………………..................................................................................…………………...........…......................

k) (8a + 4 )( 9a − 6 ) = ………………..................................................................................…………………...........….....................

2 

Développer chaque expression en utilisant les identités remarquables :

( x − 7) =
2
a) ………………..................................................................................…………………...........…........................................

b) ( 3x + 5) =
2
………………..................................................................................…………………...........…......................................

c) ( 2 x − 9 )( 2 x + 9 ) =………………..................................................................................…………………...........….....................

d) ( 4 x − 1) − x =
2 2
………………..................................................................................…………………...........…............................

Factoriser chaque expression en utilisant les identités remarquables :

e) 36 x 2 − 96 x + 64 =
………………..................................................................................…………………...........….......................

f) 16 y 2 − 49 =
………………..................................................................................…………………...........….....................................

Factoriser et réduire cette expression.

g) (5x −1)( x − 3) − (5x −1)(3x − 4) =………………..................................................................................………………..

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

3 

a) Résoudre dans ! chaque équation :


7 x + 2 =−3 x − 5
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

−4 x − 3 = 2 x − 7
© Complétude Ma2nd-01

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

25
Nombres et calculs

( x + 5)
2
b) Expliquer pourquoi l’équation 0 a une unique solution. Donner cette solution.
=
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) Résoudre dans ! l’équation ( 3x − 1)( − x + 3) =0 :


…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

4  ulien affirme que ce programme revient à multiplier


J 
par 5 le nombre choisi. Julien a-t-il raison ? • Choisir un nombre.
• Ajouter 7.
………………………………………………………………………………………………………………………
• Multiplier par 5.
……………………………………………………………………………………………………………………… • Soustraire 35.

………………………………………………………………………………………………………………………

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

5 

Développer, réduire et ordonner les expressions suivantes :

a) x ( 3 − 2 x ) + 5x 2 + 2 x =
………………………………………………………………….…………..........…………………………………………

b) (5 − a )( a + 2a ) + 2 ( 4a + 3) =…………………………………………………….……………………………………………………………

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) 2 y 2 ( y + 6) − y3 + 4 y 2 − 2 y =………………………………………………..…………………………………………………………………

En utilisant les identités remarquables, développer les expressions suivantes :

d) (3x + 8)(3x − 8) = ………………………………………………...………………….…………..........…………………..........……………………

e) ( 7 x + 1) + ( 9 x − 2 ) =
2 2
…………………………………………………….…………………………………………………................…………

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
2
 1
f)  5 x −  = ………………………………………………..…………………………………….…………………………......................................…
 3
 2  2
g)  6 y +  6 y −  =………………………………………………..…………………………………….…………………………....................
 5  5

( 2a + 5 )
2
h) =
………………………………………………..…………………………………….…………………………......................................

6 

Factoriser chaque expression à l’aide d’un facteur en commun :

a) ( 7 x − 26)(11x + 8) + ( 7 x − 26)(12x + 4) =………………………………………………………………….…………..........…...

b) (13a + 5)( −5a + 2 ) − (8a − 15)(13a + 5) = ……………………………….…………………………………………………..........

c) ( x + 5) − ( 3x − 2 )( x + 5) =
2
………………………………………..……………………………………………………………….................

26
Nombres et calculs
En utilisant les identités remarquables, factoriser les expressions suivantes :

d) x 2 − 121 =
………………………………………………...………………….…………...........................…………………..........……………………

e) 9 y 2 − 24 y + 16 =
…………………………………………………….……………………………….............…………………................…………

f) z 2 + 169 − 26 z =
………………………………………………..…………………………………….…………………………................................

g) −22a + 121a 2 + 1 =………………………………………………..…………………………………….……….....…………………....................


( x + 1) − 9 =………………………………………………..…………………………………….…………………………......................................
2
h)

i) 4 x − ( x − 2) =
2 2
………………………………………………..…………………………………….…………………………...............................

7 Écrire sous la forme d’une fraction la plus simple possible.


3
a) +5 = ………………………………………………...………………….…….....…...........................…………………..........………………...
x +8
2
b) 6 − 2 = ………………...........…………………………………….……………………………….............…………………................…………
x +1
3x
c) −x= …………………………………………………….……………………………….............………………..............…................…………
x +1
x
d) + 4 x + 2 =…………………………………………………….……………………………….............………………….................…………
x−2
2 3
e) + = …………………………………………………….……………………………….............…………………...........................…………
x−4 x
4 2x
f) − = …………………………………………………….……………………………….............………………….....................…………
x −5 x +8

8 

Résoudre dans ! les équations suivantes :


a) ( 2x + 3)( 4x − 5) = 0 ………………………………………………...………………….…….....…...........................…………………..........
b) − x ( 5 − 4 x ) = 0 ………………...........…………………………………….……………………………….............………....…………................
c) ( −15 x + 3)( 3x + 9 ) =0 …………………………………………………….……………………………….............………………..............…
d) ( 2 x − 4) =
2
0 …………………………………………………….……………………………….............……......…………….................…………
Factoriser puis résoudre dans ! les équations suivantes :
e) 5x2 − 6 x =
0 ………………………………………………...………………….…….....…...........................…………………...........................
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

f) ( x − 7 )(3x − 5) − ( x − 7 )(9x − 4) =
0 ………………...........…………………………………….……………………………….........
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
© Complétude Ma2nd-01

g) 4 x2 + 8x + 4 =0 …………………………………………………….……………………………….............……………….............................…
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

27
Nombres et calculs
h) ( 4x − 5)(9x + 7 ) = (8x − 3)( 4x − 5) …………………………………………………….……………………….....……….............…
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

9  n veut construire une boîte en bois avec


O
couvercle ayant une base carrée de côté x et
une hauteur égale à 2 cm.

a) Montrer que la surface extérieure de la boîte est donnée en


S ( x) = 2 ( x + 2) − 8 .
2
fonction de x par la formule

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Pour quelle(s) valeur(s) de x 2


la boîte a-t-elle une surface extérieure égale à 64 cm ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

10  n désigne un nombre entier naturel non nul.

( ).
2
a) Développer l’expression A = n2 + 3n + 1
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Compléter les égalités : 1 2  3  4= = ......2 .


+ 1 ..........
2  3  4  5= = ......2 .
+ 1 ..........
3  4  5  6= = ......2 .
+ 1 ..........
c) Que peut-on conjecturer ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) Noter n le plus petit des quatre facteurs et démontrer cette conjecture.


.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

11 ( )
2
On considère l’expression A( x) = x + 2 − 9 pour tout réel x et la fonction
A définie par l’expression A( x) pour tout réel x .

28
Nombres et calculs
a) Calculer la forme développée de A( x) .
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Déterminer la forme factorisée de A( x) en utilisant une identité remarquable.


.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

Utiliser la forme de l’expression A la plus adéquate pour répondre aux questions suivantes.
c) Calculer A(3) et A ( )
3−2 .
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) Résoudre A ( x ) = 0.
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

e) Déterminer les antécédents de -5 par la fonction A.


.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
© Complétude Ma2nd-01

29
5
Nombres et calculs
Calcul littéral - 2

Je retiens l’essentiel

 Équations x2 = k , x = k et 1 = k .
x
Remarque : Ces équations sont traitées en détails dans le chapitre 12.

Propriété 1 : Soit k appartenant à ! .


• Si k  0 , les équations x = k et x = k n’ont aucune solution réelle.
2

• Si k = 0 , les équations x = k et x = k ont une seule solution réelle x = 0 .


2

• Si k  0 , l’équation x = k a deux solutions réelles x = k et x = − k .


2

• Si k  0 , l’équation x = k a une seule solution réelle x = k .


2

Propriété 2 : Soit k appartenant à ! et x  0 .


1
• Si k = 0 , l’équation = k n’a aucune solution réelle.
x
1 1
• Si k  0 , l’équation = k a une seule solution réelle x = .
x k
 Équation quotient nul

Propriété 3 : Un quotient est nul si et seulement si son numérateur est égal à 0 et son dénominateur
est non nul.

Définition 1 : Les (ou la) valeurs pour lesquelles le dénominateur s’annule sont appelées des valeurs
interdites du quotient car nous ne pouvons pas diviser par 0.
2x + 8
Exemple : Pour résoudre dans ! l’équation = 0 , on utilise la propriété 4 :
x−2
2x + 8
= 0  2 x + 8 = 0 et x − 2  0 .
x−2
Tout d’abord, pour trouver la valeur interdite, il faut résoudre : x − 2 = 0  x = 2.
La valeur interdite est 2, le dénominateur ne s’annule donc pas lorsque x  2 .
−8
Ensuite, on résout : 2 x + 8 =0  2 x =−8  x = =−4 .
2
Comme -4 n’est pas une valeur interdite, alors la solution de cette équation est : S= −4 .
A C
Remarque : Si une équation est du type = , avec A, B, C et D des nombres ou des expressions,
B D
alors elle est équivalente à l’égalité A  D = C  B , avec B et D différents de 0.

 Inéquations

Définition 2 :
• Une inéquation est une inégalité qui comporte une ou plusieurs inconnues.
• Résoudre une inéquation c’est déterminer toutes les valeurs des inconnues pour lesquelles
l’inégalité est vraie.

30
Nombres et calculs
Propriété 4 :
• Le sens de l’inégalité est conservé lorsqu’on ajoute ou soustrait le même nombre aux deux
membres : si a  b , alors a + c  b + c et a − c  b − c .
• Le sens de l’inégalité est conservé lorsqu’on multiplie ou divise par le même nombre strictement
a b
positif les deux membres : si k  0 et a  b , alors ka  kb et  .
k k
• On change le sens de l’inégalité lorsqu’on multiplie ou divise par le même nombre strictement
a b
négatif les deux membres : si k  0 et a  b , alors ka  kb et  .
k k
Propriété 5 : Soit a, b , c et d quatre nombres réels tels que a  b et c  d alors a + c  b + d .

Exemples :
•P
 our résoudre dans ! l’inéquation 9 x + 4  7 x + 10 , on utilise la propriété 5 :
6
9 x + 4  7 x + 10  9 x − 7 x  10 − 4  2 x  6  x   x  3 .
2
L’ensemble des solutions est donc : S= − ;3 .
• Pour résoudre dans! l’inéquation 3 x − 5  6 x + 16 , on utilise la propriété 5 :
21
3x − 5  6 x + 16  3x − 6 x  16 + 5  −3x  21  x   x  −7 .
−3
L’ensemble des solutions est donc : S =  −7; +  .
 Optimisation

Définition 3 : Dans une situation concrète, il est souvent intéressant de déterminer les valeurs
extrêmes. Celles-ci sont appelées valeurs optimales parce que, vu leur signification, elles constituent
les valeurs les plus favorables. Déterminer ces valeurs constitue ce que l’on appelle un problème
d’optimisation.

J’applique la méthodologie
 Représenter une inégalité avec une droite graduée

- Il faut avoir une inégalité du type x  a ; x  a ; x  a ou x  a avec x qui représente un


nombre variable et a un nombre relatif fixé, puis tracer une droite et positionner le nombre a.
- Repasser de façon visible (en couleur ou avec un trait plus épais) la partie de la droite qui correspond
à l’inégalité : on repasse à gauche du nombre a si on a une inégalité du type x  a ou x  a et
on repasse à droite du nombre a si on a x  a ou x  a .
- On positionne un crochet sur la graduation du nombre a en fonction de l’inégalité stricte ou large.
© Complétude Ma2nd-01

31
Nombres et calculs

J’applique ce que j’ai appris

1 Résoudre dans ! les équations suivantes.


a) x 2 = 9 .………………………………………………………………...............................…………………………….......................................……
b) x 2 = −4 .……………………………………………………………………………………….................................................................……….…
c) x 2 = 2 .………………………………………………………………………………………….................................................................……….....
d) 3x 2 = 48 .……………………………………………………………………….................................................................…………………………
e) x 2 − 144 =
0 .……………………………………………………………………….................................................................………………….

2 Résoudre dans ! les équations suivantes.


a) x = 12 .………………………………………………………………………………….................................................................……………….

b) x = −2 .……………………………………………………………………………….................................................................…………………
1 1 1
c) = 7 ; = −1 ; = 10 .……………………………………………………..............................……………………………………………
x x x
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

3 Résoudre dans ! les équations suivantes.


2x + 3
a) = 0 .………………………………………………………………………………………........................................................…….....……
x +1
−3x + 6
b) = 0 .………………………………………………………………………….........................................................…………………….…
x −3
5x − 1
c) = 0 .………………………………………………………………………........................................................………………………….....
4x + 3
6x − 8
d) = 2 .……………………………………………………………….............................................................…………………………………
x−2
2x −1
e) = 1 .……………………………………………………………………………………....................................................................……….
x+6
x +1 1
f) = .……………………………………………………………………………………............................................................…………….....
x −1 2
x
g) +5 = 0 .………………………………………………………………….....................................................………………………………
2x + 2
3
h) = −5 .……………………………………………………………………...............................................................……………………….
2x − 4

4  ésoudre dans ! les inéquations suivantes puis représenter l’ensemble des


R
solutions à l’aide d’une droite numérique.

a) 7 x+4 .………………………………………………………………………………………..........................................................…….....……

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

32
Nombres et calculs
b) 6  2x .………………………………………………………………………………………..........................................................……..........…...

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) −5 x  15 .……………………………………………………………………………………….............................................................…....…....
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) 13 + x  5 − 4 x .………………………………………………………………………………………............................................................

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

e) −2 x + 1  2 x − 5 .………………………………………………………………………………………..........................................................

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

5 Résoudre dans ! les équations suivantes.


a) (3 − 2x )(5 − x )( 6 + 10x ) =
0
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) (x 2
)
− 9 ( x + 20) =
0
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

( x + 4)
2
c) 121
=
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

6  oient x et y désignant deux nombres réels tels que :


S −2  x  3 et 2  y  5 .
Justifier que :

a) −2  3x + 2 y  19
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) −5  − y  −2
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) −7  x − y  1
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
© Complétude Ma2nd-01

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

33
Nombres et calculs

7 Résoudre dans ! les équations suivantes.


4
a) =x
x
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
4 x 2 − 324
b) =0
x+5
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

Soient a et b deux nombres réels tels que 0  a  b . Soit m la moyenne arithmétique de a et b ,


a+b
alors on a : m= .
2
c) Démontrer que m  a et m  b .

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) En déduire un encadrement de m.
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

8  onner, sous forme d’intervalle, l’ensemble des solutions des inéquations


D
suivantes.

a) 3 ( x + 4)  0
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) 2 ( x + 1) − 7 x  5 − x
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) 4 x + 5  6 ( x − 1) + 3
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

9  ann veut délimiter dans son jardin la zone de pelouse avec des bordures en
Y
bois. Il a les contraintes suivantes : la longueur mesure 5 mètres de plus que
la largeur ; Yann a 120 m de bordures au maximum et souhaite trouver toutes
les largeurs possibles.

a) Modéliser ce problème par une inéquation.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

34
Nombres et calculs
b) Aider Yann à résoudre ce problème.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

Romane a gagné au loto et elle a le choix entre deux lots :


- une somme de 100 000 euros puis 1 400 euros par mois à vie ;
- une somme de 5 000 euros puis 2 000 euros par mois à vie.
Elle cherche à savoir au bout de combien de mois écoulés la deuxième offre devient plus intéressante
que la première.
c) Modéliser ce problème par une inéquation, en notant x le nombre de mois.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) Aider Romane à résoudre ce problème.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

10 ABCD est un rectangle tel que AB = 8 cm et



AD = 10 cm . M est un point du segment AD et N est 
 
le point du segment BC tel que ABNM soit aussi un
rectangle. On pose x = AM .

a) À quel intervalle appartient x ? Justifier

.……………………………………………………………………………………………………………………………………..

.……………………………………………………………………………………………………………………………………..

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Pour quelle(s) valeur(s) de x l’aire de ABNM est-elle supérieure ou égale à l’aire du triangle NDC ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
© Complétude Ma2nd-01

35
Géométrie

Je retiens l’essentiel
Définition générale 1 : Soient A et B deux points du plan. À tout point M ,
   
on associe le point M ' tel que AM ' et BM aient le même milieu.
On dit que M ' est l’image de M par la translation qui transforme A
en B .
Remarque : On peut aussi définir une translation qui envoie A vers B par
un déplacement ou un glissement de A vers B.

uuur translation est associé un vecteur. Pour A et B , deux


Définition 2 : À chaque
points, le vecteur ABuuu r associé à la translation qui transforme A en B .
est
La notation « vecteur AB » regroupe trois informations : la direction (celle de
( )
la droite AB ), le sens (de A vers B ) et la longueur AB .
A est l’origine du vecteur et B son extrémité.

Définition 3 : Deux vecteurs qui définissent la même translation


sont dit égaux.

uuur uuuv
Propriété 1 : AB = CD si et seulement si ABDC est un parallélogramme
(éventuellement aplati).

Définition 4 : Le vecteur associé à la translation qui transforme


r un point
quelconque
uuur uuur uuuren lui-même
r est le vecteur nul noté 0 . Ainsi, on a :
AA= BB= CC= ...= 0.
uuur
Définition 5 : Le vecteur BA de la translation
uuur qui transforme B en A
est appelé vecteur opposé au vecteur uuur AB . uuur
Remarque : Le vecteur uuurà AB peut se noter − AB .
uuuropposé
On a donc l’égalité : BA = − AB .

Définition 6 : r r ur
La somme de deux vecteurs u etr v est le vecteur w , associé à la translation
r obtenue en
effectuant
ur r r la translation de vecteur u suivie de la translation de vecteur v . On note ce vecteur
w= u + v .

36
uuur uuur uuur
Propriété 2 : Pour tous points A, B et C , on a la relation de Chasles : AC
= AB + BC .
Propriété 3 : Règle du parallélogramme
Soient
uuur uuuAr, Buuur et D des points du plan.
,C

Géométrie
AD
= AB + AC si et seulement si ABCD est un
parallélogramme, c’est-à-dire si  AD et  BC  ont le même
milieu.
r r ur
Propriété 4 : Pour tous vecteurs u, v et w , on a les trois
propriétés suivantes :
r r r r
• u
r + vr = vr + ur ; r
• u
r + 0r= 0ur+ u =ru ; r ur
( ) (
• u + v + w = u + v ) + w.

J’applique la méthodologie
 Placer un point en utilisant une translation uuur
Pour placer le point M ' image d’un point M par la translation de vecteur AB , on doit tracer le
parallélogramme (éventuellement aplati) ABM ' M . Le quatrième sommet obtenu est le point
que l’on cherche à placer.
r r
 Tracer un vecteur somme de deux vecteurs r ru et v r
Pour
r construire la somme de deux vecteurs u et rv , on trace le vecteur u , puis on trace le vecteur
v tel que son originersoit l’extrémité du vecteur ru . ur
L’origine du vecteur u et l’extrémité du vecteur v forment l’origine et l’extrémité du vecteur w .

 Démontrer une égalité de vecteur


Pour démontrer une égalité de vecteur, on peut utiliser la relation de Chasles ou la règle du
parallélogramme.

J’applique ce que j’ai appris

1 EFGH est un rectangle de centre O . Construire ce rectangle et représenter les


images des points E , F et O par la translation de vecteur :
uuur
a) EF
© Complétude Ma2nd-01

37
uuur
b) EH

uuur
c) OG
Géométrie

2 Compléter le tableau suivant en utilisant la figure ci-contre.

La translation
transforme en
de vecteur
uuur
CE L
uuuur
KM D
uuur
DA M
uuur
GF J
 FJ  CK 
ECG IKM
uuur
BF EDCF

3 

a) En quel point le point A est-il


uuur uuur transformé par la translation de
vecteur DE ? de vecteur EA ?

.…………………………………………………………………………………………………………………

b) En quel triangle le triangle


uuur GAH est-il transformé par la
translation de vecteur FD ?

.…………………………………………………………………………………………………………………
uuur
c) Citer deux vecteurs égaux au vecteur CB .
.…………………………………………………………………………………………………………………

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
uuur
d) Citer deux vecteurs opposés au vecteur AB .
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

4 

uuur uuur uuur uuur uuuD


Sur le quadrillage en page suivante E ret
r , uuu F définis
uuur par
uuur lesuuu
égalités :
r uuur
a) AE
= AB + AC b) AD
= BC + AC c) BF = BA + CA + CB

38
En utilisant la relation de Chasles, compléter
les égalités suivantes :
uuur uuur uuur
d) AB
=
uuu AC
r uuu C...
r +uuur
e) AB= ...E + E...
uuur uuuur uuur uuur
f) AB = ...M + ...N + ......
uuur uuur uuur uuuur

Géométrie
g) AB + CD + BC = .......

5 ABCD et ABEF sont deux parallélogrammes. Démontrer que CDFE est aussi
un parallélogramme.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

6 ABCD est un losange de centre O . Construire ABCD et compléter les égalités


suivantes :
uuur uuur
a) AB + AD =

uuur uuur
b) BC + DA =

uuur uuur
c) OB + AD =

uuur uuur
d) OA + OC =

7 Soit ABCDEF un hexagone régulier de centre


O . Compléter les égalités suivantes en utilisant des
points de la figure :
!!!" !!!" uuur uuur
a) AB + CD = b) BC + DA =
uuur uuur uuur uuur
© Complétude Ma2nd-01

c) OB
uuur + OE
uuur =

uuur
d) CA + CD =
e) AB + AO + AF =

39
r r
Exprimer les vecteurs suivants à l’aide des vecteurs u et v uniquement :
uuur uuur
f) CD : .……………………………………… g) CB : .………………………………………
uuur uuur
h) AB : .……………………………………… i) DB : .………………………………………
uuur
j) DF : .………………………………………
Géométrie

8 Avec la relation de Chasles, démontrer que pour tous points A , B , C , D et


uuur uuur uuur uuur uuur r
E , on a : AC + BD + CE + DA + EB =
0.
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

r r ur r
9 Retrouver les couples de vecteurs égaux parmi les vecteurs
r
u , v , w et x .
uuuur uuur uuur r uuur uuur uuur uuur ur uuur uuur uuur uuur
ur = AMr + uuuu
uuuu uuur ; v = AB + RK + BR + KA ; w = BR − BA − KR + KA ;
KAr+ MR
x= KM − BM − RB .
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

10 ABCD est un quadrilatère quelconque dont les diagonales se coupent en


uuur uuur uuur
M.
Les points I , J , K et L sont définis par les égalités : MI
uuur uuur uuuur uuuur uuuur uuuur uuur uuuur uuur = MA + MB ;
MJ
= MB + MC ; MK = MC + MD et ML = MD + MA .
uur uuur
À l’aide de la relation de Chasles, montrer que IJ = LK . Que peut-on en déduire ?
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

40
11 MDR est un triangle et I, J, K sont les milieux respectifs des côtés  MD,
 DR et  MR .
a) Démontrer que MIJK est un parallélogramme.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

Géométrie
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
uuuur uur r
b) En déduire que MK + JI = 0.
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
uuur uuur uur r
c) Démontrer que MJ + DK + RI =0.
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
© Complétude Ma2nd-01

41
7
Gestion des données - fonctions
Vecteurs - 2

Je retiens l’essentiel
Définition 1 r: Un repère est un triplet composé d’un point et deux vecteurs
uur uuu
(O ; OI ; OJ ) . Les points O , I J sont non alignés.
et
Le point O est l’origine du repère. uurLa droite ( OI ) est l’axe des
abscisses et la longueur du vecteur OI est l’unité sur cet uuu
axe.
r La droite
( OJ ) est l’axe des ordonnées et la longueur du vecteur OJ est l’unité
sur cet axe.
uur uuur
(
Définition 2 : Le repère O ; OI ; OJ ) est orthogonal lorsque le triangle
OIJ est rectangle en O .

Définition 3 : Le repère
est orthonormé
lorsque le triangle OIJ est
rectangle et isocèle en O .

Définition 4 : Dans un repère tout point M est repéré par un unique


( )
couple xM ; yM de nombres réels appelé coordonnées de M .
xM est l’abscisse de M et yM est l’ordonnée de M .

Exemple : rLe plan est muni d’un repère orthogonal


uur uuu
( )
O ; OI ; OJ . Dans ce repère, on a placé les points A
et B. Les coordonnées de A sont (-1;-1) et de B sont
(0,5;3).

Propriété 1 : Dans un repère, soient deux points A et B de coordonnées et .

Le milieu I du segment  AB a pour coordonnées avec : et .

Exemple : Dans un repère, on donne les points A ( −4;5) et C ( 2;1) . Soit P le milieu de  AC .
x + xC −4 + 2 y A + yC 5 + 1
On a alors : xP = A = = −1 et=yP = = 3.
2 2 2 2
Donc les coordonnées de P sont P ( −1;3) .
r uur uuur
( )
Définition 5 : Les coordonnées d’un vecteur u dans un repère O ; OI ; OJ sont les coordonnées
de l’unique point M tel que . Si sont les coordonnées du point M , alors les
uuuur  x  uuuur  x 
coordonnées du vecteur OM sont  également et on note OM   .
 y  y
Propriété 2 : Dans un repère, on considère les points A et B de coordonnées et .
uuur 1 − (−2)   3  uuur  xB − xA 
=
Le vecteur AB a pour
=    : AB  y − y  .
coordonnées
 4 − 2   2  B A

42
Exemple : On donne dans un repère les pointsA ( −2;2 ) et B (1; 4 ) .
uuur 1 − (−2)   3  uuur 1 − (−2)   3 
=
Alors le vecteur AB a pour
=  =  : AB =
coordonnées   .
 4 − 2   2  4 − 2   2

Géométrie
Propriété 3 : Deux vecteurs sont égaux si et seulement si leurs coordonnées dans un repère sont
égales.
r x  r x' r r
Si on considère les vecteurs u   et v   , alors on a : u = v  x = x 'et y = y ' .
 y  y '
Exemple :
E (1;1) , F ( 4;2 ) ,
Dans un repère, on donne G ( 4;4 ) et H ( 7;5) .
uuur uuur uuur  4 − 1  3  uuur  7 − 4   3
EF = GH car
= EF =    et = GH =   .
 2 − 1  1   5 − 4  1 
r x  r x'
Propriété 4 : Si dans un repère, on a : u   et v   , alors .
 y  y '
r  2 r  4 r r  2 + 4 6
Exemple : Si u   et v   alors u= +v  =   .
3 1   3 +1   4 
rx
Définition 6 : Soit k un nombre réel et u   un vecteur dans un repère.
r  y k  x 
Le vecteur ku est le vecteur de coordonnées  .
k  y
r4  r  −8  ur  2  r r ur 1 r
Exemple : Soient u , v   et w   . On a donc : v = −2u et w = u .
 −2  4   −1 2
r r r r
Définition 7 : Les vecteurs u et v sont dits colinéaires s’il existe un réel k tel que : u = kv .
Remarque : Le vecteur nul est donc colinéaire à tout vecteur.

Propriété 5 : uuur 1uuu−r(−2)  3


( ) ( )
• Deux droites AB et CD sont parallèles si et seulement si les vecteurs = AB et= CD sont   
colinéaires. 1 − (−2)  4 −
uuur uuur 2
3   2
=
• Les trois points A , B et C sont alignés si et seulement si les vecteurs AC sontcolinéaires.
AB et=  
4−2   2
Propriété 6 : Règle de colinéarité
r x  r x'
Les deux vecteurs u   et v   sont colinéaires si et seulement si x  y '− y  x ' =0.
 y  y '
Exemple : r  4  r  −8 
Soient les deux vecteurs u   et v   .
r r  −2  4 
Alors u et v sont colinéaires car : 4  4 − ( −2 )  ( −8) =0 .

Définition 8 : uuur 1 − (−2)   3 


=
Dans un repère orthonormé, on a les deux points A et B. La norme d’un vecteur AB est=
la longueur
  
 
du segment AB .  4 − 2   2
uuur uuur
( xB − xA ) + ( yB − yA ) .
2 2
On la note AB et AB =

Exemple : uuur
© Complétude Ma2nd-01

(( −5) − ( −6))
2
( ) D ( −5; 2) et on calcule la norme du vecteur CD=: ( xD − xC ) + ( yD − yC ) =
2 2
On a : C −6;1 et +
uuur
( xD − xC ) + ( yD − yC ) = ( ( −5) − ( −6) ) + ( 2 − 1) = 2 .
2 2 2 2
CD=

43
J’applique la méthodologie
 Lecture graphique des coordonnées d’un vecteur
Pour lire graphiquement les coordonnées d’un vecteur :
• on se place à l’origine du vecteur ;
Géométrie

• on cherche la valeur x qui correspond au déplacement horizontal pour atteindre l’extrémité ;


• puis on cherche la valeur y qui correspond au déplacement vertical pour atteindre l’extrémité du
vecteur.

 Prouver la colinéarité de deux vecteurs


Pour prouver que deux vecteurs sont colinéaires, on doit trouver le réel k pour obtenir la relation
ou alors on utilise la règle de colinéarité.

 Trouver les coordonnées d’un point


Pour trouver les coordonnées d’un point défini par une relation d’égalité entre vecteurs :
• on réécrit cette égalité à l’aide des coordonnées des vecteurs ;
• puis on résout les deux équations obtenues : une équation d’inconnue x et une équation
d’inconnue y .
Exemple : Soient A, B, C et M quatres points définis dans un repère par ; ;
!!!!" !!!"
et , tels que : AM = BC .
!!!!" !!!" æ x - 2 ö æ -3 - ( -4 ) ö æ x - 2 ö æ 1 ö ìx - 2 = 1 ìx = 3
On a alors : AM = BC Û ç ÷ = çç ÷ Ûç ÷ =ç ÷Û í Ûí .
è y - 3 ø è 6 - ( -1) ÷ø è y - 3 ø è 7 ø îy -3 = 7 î y = 10
Donc le point M a pour coordonnées : .

J’applique ce que j’ai appris


1 
a) Déterminer les coordonnées de chacun des vecteurs
représentés ci-contre, en se plaçant dans un repère
orthonormal d’unité un carreau.

.………………………………………………………………………………………………………….……

……………………………………………………………………………………………………

.………………………………………………………………………………………………………….……

……………………………………………………………………………………………………

.…………………………………………………………………………………………………………

b) D
 ans chaque cas, indiquer le réel manquant
à l’aide de la figure.
r r r r
v = ...a c = ...e
r ur r ur
e = ...d i = ...w
r ur r r
b = ... f b = ...u
r ur r ur
h = ...w a = ...g
ur r ur r
g = ...i w = ...v
r ur ur r
u = ... f d = ...c

44
2 A ( −2;2 ) , B (1; − 3) , C ( 9; − 1) et D ( 6;4 ) .
Dans un repère, on donne les points
uuur uuur uuur uuur
a) Calculer les coordonnées des vecteurs : AB ; DC ; AD et BC .

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

Géométrie
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

b) Quelle est la nature du quadrilatère ABCD ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........
r  2
Dans un repère on donne A ( −1;4 ) et u .
3
c) Calculer les coordonnées du point B qui vérifie .

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

3 

a) Dans un repère, on donne les points A (1; 2 ) , B ( −1;3) et C ( 4;6 ) .


uuur uuur uuur uuur
Calculer les coordonnées des vecteurs : AB + AC et BC + AC .

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

b) Démontrer que la somme d’un vecteur et son vecteur opposé est le vecteur nul.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

c) Déterminer les coordonnées des vecteurs :


r  1 r  2 r 
u  u  v 
  4   3  
r  r  1 r 
2u   v  − v 
    4  
r  r  r r 
−3u   5v   4u − 3v  
     

4 

a) Démontrer que les points A ( −4;2 ) , B (1;1) et C ( 6;0 ) sont alignés.


© Complétude Ma2nd-01

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

45
 11 
b) Démontrer que les points P ( −2;1) , Q ( 3;3) et R 1;  sont alignés.
 5
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
Géométrie

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
 45 54 
c) Les points P, Q et S  ;  sont-ils alignés ?
 2 5 
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

( ( ) ()
L1;3
d) Soient K , − M et4;N− 3des
, 2;5 ()
−11; )
− 13 d’un repère de coordonnées K −1;3 , L
points ( ) ( 2;5) , M ( 4; − 3)
( ) ( ) (
et N −11; − 13 . Démontrer que les droites KL et MN sont parallèles. )
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

5 On donne les points suivants avec leurs coordonnées dans un repère orthogonal :
( ) ( )
A −2; − 4 , B −4;0 et C 2;3 . ( )
uuur uuur uuur
a) Calculer les normes : AB , AC et BC .

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Préciser la nature du triangle ABC .


.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

6 
Dans ( ) ( )
un repère, on donne les points A −2;4 , B −3;5 et D 4;6 . Déterminer ( )
les coordonnées du point C tel que ABCD soit un parallélogramme :
uuur uuur
a) En utilisant l’égalité AB = DC .
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
uuur uuur uuur
b) En utilisant l’égalité AB + AD = AC .
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

46
7 ( ) ( )
A 1;3 , B 0; 4 et C 5;0 ( ) sont des points dans un repère orthogonal.
Déterminer les coordonnées :
uuur uuur uuur
a) Du point H tel que AH + BH = AC .
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

Géométrie
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........
uuur uuur uuuur r
b) Du point M tel que MA + MB + MC = 0.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

8 Dans un repère, on donne les points I −2;5 , J( ) (1; − 3) et K ( 2;2) . Calculer les
coordonnées des points D , E et F tels que :
uur uuur
a) ID = JK
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
uur 2 uur
b) JE = IK
3
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
uur uuur
c) 2FI = 3FB
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

r ur
9 
Dans chaque cas, déterminer le nombre réel t pour que les vecteurs x et y
soient colinéaires.
r 3  ur  t 
a) x  ; y 
 −1  4
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
r  2t  ur  t 
b) x  ; y 
 −5   −1
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

10 Soient F ( −1;0 ) , R ( 2;1) et I ( −2;3) des points dans un repère.


© Complétude Ma2nd-01

a) Déterminer les coordonnées du point C tel que FRIC soit un parallélogramme.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

47
b) Calculer les longueurs FR , FI et RI .

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
Géométrie

c) Démontrer que FRIC est un carré.


.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

11 ( ) (
 n donne, dans un repère orthonormé, les points suivants : G −2; − 1 , L 4; − 4
O )
( )  
et U 7;2 . Le milieu de GU est noté F , et E est le symétrique de L par 2;5( )
rapport à F .

a) Montrer que le triangle GLU est rectangle isocèle.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Quelle est la nature du quadrilatère GLUE .


.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) Calculer le périmètre du quadrilatère GLUE .


.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

uur uuur
12 ( )
 ans le repère orthonormé O ; OI ; OJ , soient les points
D A ( −5;0 ) , B ( 5;0 )
( )
et C −3;4 . On note K le ( )  
milieu de BC .
−1;3
a) Montrer que les droites ( AC ) et ( BC ) sont perpendiculaires.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

48
b) Calculer les coordonnées de D symétrique de K (par
−1;3 ) à O.
rapport

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) Quelle est la nature du quadrilatère ACKD .

Géométrie
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) Montrer que les points A , C , K (et−1;3


D )sont sur le même cercle dont on donnera le centre et le
rayon.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
© Complétude Ma2nd-01

49
8 Problèmes de géométrie
Géométrie

Je retiens l’essentiel
 Rappels

Théorème de Pythagore
Théorème 1 : Si un triangle ABC est rectangle en A , alors on a l’égalité
2
de Pythagore BC = AB 2 + AC 2 .
Réciproquement, si l’égalité de Pythagore est vérifiée, alors le triangle
ABC est rectangle en A .
Théorème de Thalès
Théorème 2 : Dans les configurations ci-contre, les
droites ( AB ) et (CD) sont parallèles.
D’après le théorème de Thalès, on a l’égalité des
SA SB AB
rapports entre longueurs : = = .
SC SD CD
Réciproquement, si cette égalité est vérifiée, alors
les droites ( AB ) et (CD) sont parallèles.

 Droites remarquables dans un triangle

Définition 1 :
• La médiatrice d’un segment est la droite perpendiculaire à ce segment et passant par son milieu.
• Une hauteur dans un triangle est une droite passant par un sommet et qui est perpendiculaire au
côté opposé à ce sommet.
• Une médiane dans un triangle est une droite passant par le milieu d’un segment et par le sommet
opposé à ce segment.

Propriété 3 : (approfondissement)
• Dans un triangle, les médiatrices sont concourantes : elles se coupent en un point qui est le
centre du cercle circonscrit au triangle.
• Dans un triangle, les trois hauteurs sont concourantes : elle se coupent en un point appelé
l’orthocentre d’un triangle.
• Dans un triangle, les trois médianes sont concourantes : elles se coupent en un point appelé
centre de gravité du triangle.

50
 Relations trigonométriques dans un triangle

Cosinus, sinus et tangente d’un angle


Définition 2 : Soit ABC un triangle rectangle en A , les
longueurs et les angles dans ce triangle sont liés par des

Géométrie
relations trigonométriques :
AB AC AC
cos( ) = ; sin( ) = et tan( ) = .
BC BC AB

Propriété 4 :
Soit  la mesure en degré d’un angle aigu du triangle ABC rectangle en A . On a :
• 0  cos( )  1
• 0  sin( )  1
• cos ( ) + sin ( ) =
2 2
1.
Démonstration (exigible) : 2
 AC 
2
 AB 
 et sin ( ) =  BC  .
2
On sait d’après les relations trigonométriques que : cos ( ) = 
2

 BC   
2 2
 AB   AC  AB 2 + AC 2
Donc : cos 2 ( ) + sin 2 ( ) =  +
   = .
 BC   BC  BC 2
2 2 2
Et d’après le théorème de Pythagore : BC = AB + AC .
BC 2
Ainsi : cos ( ) + sin ( ) = 2 =
2 2
1.
BC
 Projeté orthogonal d’un point sur une droite

Définition 3 :
Soient A un point et (d ) une droite du plan. Le projeté orthogonal
H de A est le point d’intersection de (d ) et de la perpendiculaire à
(d ) passant par A .
Remarque :
Si A appartient à (d ) , alors H et A sont confondus.

Théorème 5 :
Le projeté orthogonal H du point A sur (d ) est le point de (d ) le plus proche du point A .
Démonstration (exigible) :
• Cas 1 : A  (d )
Alors H et A sont confondus. Donc AH = 0 et H est le point de
(d ) le plus proche du point A .
• Cas 2 : A  (d )
Soit M un point de (d ) distinct de H . Le triangle AMH est
rectangle en H et [ AM ] est l’hypoténuse (le plus grand côté) de ce
triangle. Ainsi pour tout point M de la droite (d ) , on a AM  AH .
Donc H est le point de (d ) le plus proche du point A .
Remarque :
Pour tracer la hauteur d’un triangle non rectangle (pour calculer son aire par exemple), on construit
le projeté orthogonal d’un sommet sur le côté opposé à ce sommet.

Définition 4 : La droite (d ) qui coupe un cercle de centre O en un


unique point M est appelée la tangente au cercle en ce point.
Autrement dit, (d ) est la droite passant par M et perpendiculaire
au rayon [OM ] .
Remarque :
© Complétude Ma2nd-01

Le point M est le projeté orthogonal de O sur la droite (d ) .

51
 Aires et volumes

Aires des figures usuelles


Géométrie

Rectangle Carré

Rectangle : A= L  l A = c2

Parallélogramme : A =B  H =b  h

Bh
Triangle : A =
2

Bh Rectangle : A= L  l
Triangle rectangle : A =
2
Parallélogramme : A =B  H =b  h
Rectangle : A= L  l
A=   r 2
Disque :Parallélogramme Triangle
Bh
Parallélogramme : A =B  H =b  h Triangle : A =
2
Bh Rectangle : A= L  l
Triangle : A = Bh
2 Triangle rectangle : A =
Parallélogramme : A =B2 H =b  h
Rectangle : A= L  l
Bh
Triangle rectangle : A = Disque : A:= A= Br2 h
Triangle
Parallélogramme : A =2 B  H =b  h 2
Disque : A=   rB2  h Bh
Triangle : A =
2 Triangle rectangle : A =
2
Triangle rectangle Disque
Bh
Triangle rectangle : A = Disque : A=   r 2
2

Disque : A=   r 2

52
Volumes des solides usuels
Notation : B désigne l’aire de la base.

Pavé droit Cube

Géométrie
Pavé droit : V = L  l  h V = c3

Prisme droit : V= B  h

Cylindre : V = B  h =   r 2  h

1
Pyramide : V =  Bh
3
Pavé droit : V = L  l  h
1 1
Pavé =h   r 2  h
: V =: V = BLhl 
Cônedroit Prisme droit : V= Cylindre
Bh
3Prisme droit 3
Prisme droit :4V= B  h Cylindre : V = B  h =   r 2  h
Boule : V =    r 3
3
Cylindre : V = B  h =   r 2  h Pavé droit : V = 1L  l  h
Pyramide : V =  B  h
3
1 Prisme droit : V= B  h
Pyramide : V =  B  h
Pavé droit : V =3 L  l  h 1 1
Cône : V : =V =BBhh ==  r2 
Cylindre  rh2  h
3 3
1 : V= B 1h
Prisme droit
Cône : V =  B  h =    r 2  h 1
3 3 4
Cylindre : V = B  h =   r 2  h : V :=V = 3 
Pyramide
Boule Br 3 h
3
4 Pyramide Cône
BoulePavé = : V1= r L
: V droit 3
l  h 1 1
Pyramide : V 3 =  Bh Cône : V =  B  h =    r 2  h
Prisme droit :3V= B  h 3 3

1 Remarque1: Il existe des 4


V
: V = : pyramides
Cylindre
Cône carrée,
 B= Bh=hà=base rr2 2hh Boule : V =   r3
3triangulaire, 3rectangulaire, 3
1 etc.
Pyramide4: V = 3 B  h
Boule : V =   3r
3
1 1
Cône : V =  B  h =    r 2  h
3 3
Boule
4
Boule : V =   r3
3
© Complétude Ma2nd-01

53
J’applique la méthodologie
 Calculer une longueur dans un triangle rectangle avec les relations trigonométriques
Pour calculer une longueur dans un triangle rectangle, il faut connaître la longueur d’un côté et
Géométrie

la mesure en degré d’un angle du triangle connu, puis utiliser la relation trigonométrique la plus
appropriée.
Exemple :
Soit un triangle ABC rectangle en A tel que BC = 25 cm et
 =20° .
Si on souhaite calculer la longueur AB qui est le côté adjacent à
l’angle  , on utilise la définition du cosinus :
AB
cos( ) =  AB = cos( )  BC .
BC
AB cos(20)  25 ; 23, 49 cm .
Donc :=

Si on souhaite calculer la longueur AC qui est le côté opposé à l’angle  , on utilise la définition
du sinus :
AC
sin( ) =  AC = sin( )  BC .
BC
AC sin(20)  25 ; 8,55 cm .
Donc : =

 Calculer la mesure en degré d’un angle dans un triangle rectangle


Pour calculer la mesure en degré d’un angle dans un triangle rectangle, on doit connaître la longueur
de deux côtés puis utiliser la relation trigonométrique la plus appropriée.
Exemple :
Soit un triangle EFG rectangle en E tel que EG = 13 cm et
EF = 21 cm .
Le côté adjacent à l’angle  est EF et EG le côté opposé à l’angle 
EF
donc on applique la définition de la tangente d’un angle : tan( )= .
EG
21  21 
Ainsi : tan(
=  ) = . Donc  arctan   ; 58, 24 .
13  13 

Définition 5 : L’arc tangente arctan( x) d’un réel x est la mesure de


l’angle  dont la tangente est égale à x .
Remarque : On parle de manière analogue de arccos et de arcsin .
Remarque : On retrouve sur certaines calculatrices et certains manuels la notation tan −1 pour
arctan , de manière analogue cos −1 pour arccos et sin −1 pour arcsin .

J’applique ce que j’ai appris

1  n considère un losange POUR et M un point


O
appartenant à la diagonale [ PU ] .
(Rappel : Si deux droites remarquables d’un triangle
sont confondues, alors le triangle est isocèle.)

a) Montrer que OM = RM .

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

54
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

Dans le losange ci-contre :


b) Déterminer en degré la mesure de l’angle .

Géométrie
……………………………………………………………………………………………...................…………

……………………………………………………………………………………………...................…………

……………………………………………………………………………………………...................…………

c) Déterminer en degré la mesure de l’angle .


…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) Calculer la longueur manquante.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

2 MPO et MNO sont deux triangles rectangles en M tels que : MP = 4 cm ,


MO = 6 cm et ON = 8 cm .

a) Calculer en degré (arrondi à l’unité près) la mesure de l’angle et .

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Déterminer une valeur approchée au centième de l’aire du triangle NPO .


…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

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Soit EFG un triangle rectangle en E tel que : EG = 5 cm et .


c) Calculer les longueurs EF et FG en arrondissant les résultats au centième près.

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d) En déduire une valeur approchée de l’aire du triangle EFG .


© Complétude Ma2nd-01

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55
3 Soit un angle aigu  tel que cos( ) = 0, 6 .
a) Déterminer sin( ) .
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Géométrie

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b) En déduire tan( ) .
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UVW est un triangle rectangle en V tel que .


c) Calculer (arrondir au centième).

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4 

a) Dans le repère ci-contre, placer les points


K (−3;1) , L(−2;5) et M (1; −4) .
b) Construire le projeté orthogonal de M
sur ( KL) .

c) Construire le projeté orthogonal de L sur


( KM ) .

5 Dans un cube de côté 8 cm, on construit la pyramide à base carrée ABCD de


sommet E .

a) Calculer le volume de cette pyramide.

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……………………………………………………………………………………………...................…………

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56
Dans un cube de côté 6 cm, on construit la pyramide à base triangulaire ABC de sommet E .
b) Calculer le volume de cette pyramide.

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……………………………………………………………………………………………...................…………

Géométrie
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……………………………………………………………………………………………...................…………

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6 Ismaël souhaite traverser à la nage la rivière de son village. Il trouve sur internet
le croquis ci-contre. Calculer la longueur de sa traversée entre V et E, arrondie
au dixième de mètre.

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7 On considère un triangle ABC et son cercle circonscrit de diamètre [ AC ] tel


que AC = 6,19 cm et .

a) Quelle est la nature du triangle ABC ? Justifier.

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b) Calculer la distance entre le point A et la droite ( BC ) .


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8 IJKL est un parallélogramme tel que IJ = 6 cm et la distance du point K à la


© Complétude Ma2nd-01

droite ( IJ ) est égale à 2 cm .

a) Calculer l’aire en cm 2 du triangle IJK .


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57
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b) Calculer l’aire en cm 2 du parallélogramme IJKL .


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Géométrie

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9 Calculer les volumes suivants :

a) Celui d’un ballon de basket-ball de rayon 12,4 cm.

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b) Celui d’un ballon de football de diamètre 22 cm.

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10 On considère le carré EFGH , de centre O et de côté 5 cm, et un disque de


centre O passant par les quatre sommets de ce carré. Calculer l’aire hachurée
comprise entre le disque et le carré.

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11  ne boite de 3 balles de tennis est un cylindre de hauteur 19,2 cm.


U
Calculer le volume d’espace vide de la boite.

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58
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Géométrie
12 Théorème d’Al-Kashi : On considère un triangle quelconque ABC avec AB = c ,
AC = b , BC = a et . H est le projeté orthogonal de A sur (CB ) .

a) Dans le triangle ACH , exprimer sin( ) .


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b) En déduire l’expression de AH en fonction de  et b.


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c) Compléter l’égalité de longueurs : HB


= ...... − CH .
d) Exprimer cos( ) dans le triangle ACH .
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e) En déduire que HB= a − b cos( ) .


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f) Donner l’égalité de Pythagore dans le triangle ABH .


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g) Déduire des questions précédentes la formule d’Al-Kashi : c 2 = a 2 + b2 − 2ab cos( ) .


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© Complétude Ma2nd-01

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59
9 Équations de droites
Géométrie

Je retiens l’essentiel
 Vecteur directeur
r
Définition 1 : Un vecteur non nul u est un vecteur
directeur d’une droite(d ) s’il exister deux
uuurpoints distincts
A et B de la droite (d ) tels que : u = AB .

Propriété 1 : Il existe une infinité de vecteurs directeurs


r à
une droite (d ) . Tous les vecteurs colinéaires à u sont des
vecteurs directeurs de (d ) .

Théorème 2 : r
Soit une droite (d ) du plan, un point A  (d ) et u un
vecteur directeur de (d ) . r uuuur
Un point M du plan appartient à (d ) si et seulement si u et AM sont colinéaires.
 Équation cartésienne de droite

Définition 2 : Pour toute droite (d ) du plan, il existe trois réels a, b et c tels que l’équation de la droite
soit de la forme : (d ) : ax + by + c = 0 . On dit que ax + by + c = 0 est une équation cartésienne
r  −b 
de la droite (d ) et u   est un vecteur directeur de (d ) .
a 
Propriété 3 : Un point M de coordonnées ( x ; y ) dans un repère appartient à la droite (d ) si ses
coordonnées vérifient l’équation cartésienne ax + by + c = 0 de la droite (d ) .
 Position relative de droites

Propriété r4 : Soient
ur deux droites du plan (d ) et ( d ') qui ont respectivement comme vecteur
directeur u et u ' . r ur
• (d ) et ( d ' ) sont parallèles si et seulement si ru et ur
u ' sont colinéaires.
• (d ) et ( d ' ) sont sécantes si et seulement si u et u ' ne sont pas colinéaires.

( )
Propriété 5 : Soient deux droites du plan (d ) et d ' d’équations cartésiennes respectives
ax + by + c = 0 et a ' x + b ' y + c ' = ( )
0 . Les droites (d ) et d ' sont parallèles si et seulement si
ab '− a ' b =
0.
Exemple : Les droites (d ) : 2 x − y + 1 =0 et (d ') : −4 x + 2 y + 12 =0 sont parallèles car leurs
r 1  ur  −2 
vecteurs directeurs u   et u '   sont colinéaires (car 2  2 − (−4)  (−1) =0 ).
 2  −4 
Propriété 6 :
Si les droites(d ) et ( d ') sont sécantes, alors les coordonnées de leur point d’intersection I est
ax + by + c = 0
l’unique couple solution du système :  .
 a ' x + b ' y + c ' 0
=

60
Exemple :
Déterminer le point d’intersection des droites : (d ) : 2 x + 3 y − 8 =0 et (d ') : 2 x − 3 y + 4 =0.
On résout le système suivant : En soustrayant la 2 ligne à la 1 , on obtient :
de re

2 x + 3 y − 8 =0 2 x + 3 y − 8 − (2 x − 3 y + 4) =0
 

Géométrie
2 x − 3 y + 4 =0
. 2 x − 3 y + 4 = 0.
Ce qui nous donne : Finalement,
6 y − 12 = 0 y = 2
 
2 x − 3 y + 4 =0
. 2 x − 3  2 + 4 = 0  x = 1 .
Le point d’intersection des droites (d ) et ( d ' ) est le point I (1;2 ) .

 Équation réduite d’une droite

Propriété 7 : Soit (d ) une droite dans un repère.


• Si (d ) n’est pas parallèle à l’axe des ordonnées, alors (d ) admet une équation de la forme
=y mx + p où m et p sont des nombres réels.
• Si (d ) est parallèle à l’axe des ordonnées, alors (d ) admet une équation de la forme x = c où
c est un nombre réel.
Ces équations de droite sont appelées équations réduites.

Définition 3 : Soit (d ) une droite d’équation =


y mx + p . Le nombre m est appelé coefficient
directeur de la droite (d ) et le nombre p est appelé ordonnée à l’origine.

Propriété 8 :
Soient deux points A et B dans un repère ayant pour coordonnées : A( xA ; y A ) et B( xB ; yB ) .
Le coefficient directeur de la droite ( AB ) est donné par : m = yB − y A .
xB − x A
 Parallélisme et intersection de droites

Propriété 9 : Dans un repère, les deux droites (d ) et ( d ') ont pour équations respectives :
=y mx + p et= y m ' x + p ' . Ces deux droites sont parallèles si et seulement si elles ont le même
coefficient directeur, c’est-à-dire si et seulement si : m = m '. De plus, si on a , alors les deux
droites et sont confondues.

Propriété 10 : Dans un repère, deux droites (d ) et ( d ') , ayant pour équations respectives
y mx + p et=
= y m ' x + p ' , sont sécantes si et seulement si m  m '.
(d ) et ( d ') sont sécantes alors le couple de coordonnées de leur point
Propriété 11 : Si les droites
2=yx + mx
3 y −+ 8p− (2 x − 3 y + 4) =0
d’intersection I est l’unique couple solution du système :   .
=2yx − 3my' +
x +4 =
p '0

J’applique la méthodologie
 Trouver une équation cartésienne d’une droite r  u1 
( )
Lorsqu’on connait les coordonnées xA ; y A d’un point A de la droite et u   un vecteur
 u2 
© Complétude Ma2nd-01

directeur de la droite :

61
• on sait que a = u2 et b = −u1 . On commence à écrire une équation de la droite sous la forme
ax + by + c = 0 en remplaçant a et b , et avec c qui reste encore inconnu ;
• on utilise les coordonnées de A et on obtient cette équation : axA + by A + c =0;
• on résout enfin cette équation d’inconnue c.
Géométrie

r  −3 
Exemple : Déterminer une équation de la droite (d ) de vecteur directeur u   et passant par le
(
point A 4; − 6 . ) 2 
( )
Comme on a a = 2 et b =−(−3) , alors on obtient : d : 2 x + 3 y + c = 0.
( )
A  (d ) donc on a : 2  4 + 3  −6 + c =0 , soit 8 − 18 + c = 0 , et donc c = 10 .
Donc l’équation de la droite est : (d ) : 2 x + 3 y + 10 =
0.
 Résoudre algébriquement un système d’équations à deux inconnues x et y.

PAR SUBSTITUTION PAR COMBINAISON


On exprime à partir de l’une des On multiplie les membres d’une ou
équations y en fonction de x (ou x des deux équations par un réel choisi
1re étape
en fonction de y ). de sorte que les coefficients d’une des
inconnues soient égaux.
On remplace y par cette expression On soustrait alors les deux équations
dans l’autre équation. On obtient et obtenues membre à membre.
2e étape résout une équation d’inconnue x . Et on résout l’équation obtenue
d’inconnue x ou y à partir de cette
soustraction.
Grâce à la valeur obtenue de x , On calcule la valeur de la deuxième
3e étape on calcule y . inconnue à partir de la valeur obtenue
à l’étape 2.

Exemple : Résolution par substitution.

 y= 3 − x  y= 3 − x
 x + y =3  y =3 − x  y =3 − x 
     42 21 .
2 x −=14 y 0 2 x − 14 ( 3 − x ) =
0 2 x − 42 +=
14 x 0 16 x=
− 42 0 =x =
 16 8
 21
 y= 3 − x  x=
  8
Une fois que la valeur de x est obtenue, on trouve y :  42 21   .
x =
=  21 3
16 8 y =3 − =
 8 8
 21 3 
Donc le couple solution obtenu est :  ; .
 8 8

Exemple : Résolution par combinaison.


2 x + 6 y = −6 4 x + 12 y − ( 4 x − 4 y ) =−6 − 10 16 y =
−3 4 x + 12 y = −16
   
4 x=− 4 y 10 4 x=− 4 y 10 4 x − 4 y = 10 4 x=
− 4 y 10 .
Ainsi, on obtient :
y = −1
2 x + 6 y =
−3  y =−1  y = −1 y = −1 y = −1 
      6 3.
4 x= − 4 y 10 4 x − 4  ( −1) =10 4=
− 4 y 10 4 x= x + 4 10 =
4 x 6  x= =
 4 2
3 
Donc le couple solution obtenu est :  ; − 1 .
2 

62
 Trouver l’équation réduite d’une droite par le calcul
Lorsqu’on connait les coordonnées ( x1 ; y1 ) et ( x2 ; y2 ) de deux points distincts d’une droite :
• Si x1 = x2 , la droite est parallèle à l’axe des ordonnées et son équation réduite est x = x1 .
• Si x1  x2 , la droite n’est pas parallèle à l’axe des ordonnées. Son équation est de la forme
y2 − y1

Géométrie
y mx + p avec le coefficient directeur qui se calcule grâce à la formule : m =
= et
x2 − x1
l’ordonnée à l’origine qui s’obtient à l’aide de l’un des points en résolvant une équation d’inconnue p :
y1 mx1 + p ou =
= y2 mx2 + p .
Exemple :
( ) ( )
Soient A 4;6 et B 1; − 2 deux points d’un repère. −2 − 6 8
( )
L’équation réduite de la droite AB s’obtient en calculant : m= = − .
1− 4 3
8
Puis en résolvant l’équation − x + p et en utilisant le point A :
y=
3
8 32 32 50
6=− 4+ p6 =− + p p =6+ = .
3 3 3 3
8 50
Donc l’équation de la droite ( AB ) est : y=
− x+ .
3 3
 Trouver l’équation réduite d’une droite par lecture graphique
Si la droite est verticale, il suffit de lire c , l’abscisse du point d’intersection de la droite avec l’axe
des abscisses. L’équation de la droite est alors x = c .
Sinon, l’équation de la droite est de la forme = y mx + p ,
avec :
• l’ordonnée du point d’intersection de la droite avec l’axe des
ordonnées donne la valeur p ;
• l’accroissement des ordonnées (positif ou négatif) lorsqu’on
passe d’un point de la droite à un autre point de la droite donne
la valeur m .

Exemple :
(d1 ) : y =−2 x − 2
(d 2 ) : x = 2

J’applique ce que j’ai appris

1  éterminer les coordonnées d’un vecteur directeur de chacune des droites définies
D
par leur équation cartésienne.

a) (d ) : −3x + 2 y + 1 =0
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b) (d ) : 4 x + 5 y − 2 =0
© Complétude Ma2nd-01

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63
c) (d ) : x − 2 =0
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d) (d ) : −7 x + y =
1
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Géométrie

Dans chacun des cas, dire si M appartient ou non à la droite (d ) . Justifier.


e) M (1; 2) et (d ) : 3x + 2 y − 7 =0
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

f) M (−3; 2) et (d ) : x − 2 y + 1 =0
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........
7 8 105
g) M (3; −9) et (d ) : x − y − 0
=
3 9 7
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

2 Déterminer une équation


r cartésienne de la droite passant par le point A et de
vecteur directeur u.
r 3
a) A(−5;1) et u  
 2
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
r  −6 
b) A(5; 4) et u  
 −5 
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
r 0 
c) A(−4;7) et u  
 −1
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
r 9
d) A(4; −6) et u  
0
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

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3  éterminer un vecteur directeur des droites


D ( d1 ) et (d 2 ) . En déduire leur position
relative.

a) (d1 ) : − x +=
4 y + 9 0 et (d2 ) : −4 x −=
y + 27 0
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64
1
b) (d1 ) : 2 x=
+ y − 4 0 et (d 2 ) : x += y −5 0
2
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Géométrie
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c) (d1 ) : − x=
− y + 2 0 et (d2 ) : x=
+ y+6 0
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

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d) (d1 ) : x=
+ 3 y − 2 0 et (d2=
) : 3x − y 11
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4 Calculer le coefficient directeur de la droite ( AB ) dans chaque cas.


a) A(4; −2) B(−2;1)
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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

b) A(−1; −2) B(3; −4)


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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

c) A(0; −5) B(−3;1)


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5 Résoudre les systèmes d’équations suivants par substitution.

x − 3y + 4 =0
a) 
x + 3y − 8 =0

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© Complétude Ma2nd-01

65
3x + y − 15 =0
b) 
5 x − 4 y =
8
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Géométrie

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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

Soient deux droites (d1 ) : −5 x + y + 7 = 0 et (d2 ) : x − y − 3 =0.


c) Démontrer que les droites ( d1 ) et ( d 2 ) sont sécantes.

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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

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d) Déterminer les coordonnées du point d’intersection des droites ( d1 ) et (d 2 ) .


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6 
Déterminer graphiquement l’équation réduite de chacune des droites représentées
dans le repère ci-contre :

…………………………………………………………………...............................…………

…………………………………………………………………...............................…………

…………………………………………………………………...............................…………

…………………………………………………………………...............................…………

…………………………………………………………………...............................…………

…………………………………………………………………...............................…………

…………………………………………………………………...............................…………

…………………………………………………………………...............................…………

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7 Représenter dans le repère orthonormé


ci-contre les droites d’équations :

a) (d1 ) : 3x − 2 y + 4 = 0
b) (d 2 ) : y − 1 =0
c) (d3 ) : −2 x + 5 y + 2 = 0
d) (d 4 ) : x + 2 = 0

66
8  éterminer une équation cartésienne de la droite
D ( d ') , parallèle à (d ) et
passant par A .

a) (d ) : 4 x + 2 y − 5 =0 et A(0; 2)
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

Géométrie
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

b) (d ) : −2 x − =
y + 7 0 et A(5; −1)
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

c) (d ) : x + 4 =0 et A(4;11)
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

d) (d ) : 2 x − 4 y +=
14 0 et A(1; −4)
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

9 Résoudre les systèmes d’équations suivants par combinaison.

3 x − y − 4 =0
a) 
−5 x − y + 4 = 0
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

9 x + 8 y + 60 =0
b) 
12 x − 7 y = 450

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10 Déterminer l’équation réduite de la droite :

a) Passant par les points A(3;9) et B(2; 4) .


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© Complétude Ma2nd-01

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67
b) De coefficient directeur égal à -2 et passant par A(−5; 4) .
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Géométrie

c) De coefficient directeur égal à 3 et passant par A(3;1) .


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Soient trois points A(1; −3) B(2;1) et C (−2; −1) dans un repère.
d) Déterminer une équation réduite de la droite parallèle à ( AB ) passant par C.
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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

e) Déterminer une équation réduite de la droite parallèle à ( BC ) passant par A .


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11 Déterminer la position relative des droites ( AB ) et (CD) avec :


a) A(3;5) B(2; −1) C (5;7) D(3; −5) .
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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

b) A(−1;5) B(5; −2) C (−1; 2) D(5; 4) .


.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

c) Déterminer la position relative des droites (d1 ) : 2 x − y + 10 =0 et (d2 ) : y =−5 x − 11.


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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

Déterminer si la droite (CD) est parallèle à (d ) avec :


d) (d ) : −2=
x + 2y + 5 0 C (0;1) D(−2; −1) .
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

68
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

e) (d ) : −=
2 x − y + 10 0 C (2;1) D(2; −5) .
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

Géométrie
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12 Soit le point du plan I (3; −2) et J le symétrique de I par rapport à l’axe des
abscisses. On appelle K le symétrique de I par rapport à l’origine du repère.
Déterminer une équation cartésienne de (d ) , parallèle à ( IK ) et passant par
J.
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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

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13 Théorème de Pappus : On considère les droites d’équation ( d ) : y = −4 et


(d ') : x − y =0 . On place les points A , B et C appartenant à (d ) d’abscisses
respectives -1, 2 et 4. Et les points D , E et F appartenant à ( d ') d’abscisses
respectives -2, 0 et 4.

a) Déterminer des équations cartésiennes des droites ( BF ) et (CE ) .


…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

b) Déterminer les coordonnées du point I , intersection des droites ( BF ) et (CE ) .


…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

c) Déterminer des équations cartésiennes des droites ( AF ) et (CD) .


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© Complétude Ma2nd-01

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…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

69
d) Déterminer les coordonnées du point J, intersection des droites ( AF ) et (CD) .
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........
Géométrie

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

e) Déterminer des équations cartésiennes des droites ( AE ) et ( BD) .


.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

f) Déterminer les coordonnées du point K , intersection des droites ( AE ) et ( BD) .


.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

g) Montrer que les points I, J et K sont alignés.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

70
10

Gestion des données - fonctions


Généralités sur les fonctions

Je retiens l’essentiel
 Notion de fonction

Définition 1 : Une fonction f est un procédé mathématique qui, à un nombre de départ x,


associe un unique nombre d’arrivée, noté f ( x) .
Vocabulaire : Soit x un nombre réel et f une fonction.
• f ( x) est appelé image de x par la fonction f .
• x est appelé antécédent de f ( x) par la fonction f .

Propriété 1 : Un nombre peut avoir 0, 1 ou plusieurs antécédents par une fonction, mais un nombre
possède une unique image par une fonction.

Définition 2 : Un tableau de valeurs d’une fonction f est composé de deux lignes. Sur la première
ligne, il y a différentes valeurs de la variable x , et sur la deuxième ligne en vis-à-vis, il y a les images
f ( x) qui sont associées à chaque valeur de x .
Exemple : Soit la fonction h : x a 2 x − 8 . Un tableau de valeurs de la fonction h est :

x -2 0 4

h( x ) -12 -8 0

Remarque : Un tableau de valeurs peut s’obtenir à la calculatrice (voir fiche calculatrice).

Définition 3 : L’ensemble de définition d’une fonction f , noté D f , est l’ensemble des nombres
pour lesquels la fonction f possède une image, c’est-à-dire pour lesquels le nombre f ( x) existe.
Remarque : Pour certaines fonctions, il y a des valeurs interdites, notamment pour éliminer les cas
de divisions par 0 ou des racines carrées de nombres négatifs.

Exemples : Les fonctions affines, la fonction carré et la fonction cube, sont des fonctions sans
valeurs interdites qui ont comme ensemble de définition l’ensemble des réels : .

 Courbe représentative d’une fonction

Définition 4 : Soit f une fonction définie sur D f . On appelle courbe représentative ou


représentation graphique de la fonction f , notée C f , l’ensemble des points de coordonnées
( )
x ; f ( x) , avec x  D f .
Exemples :
Cette courbe ne représente pas une fonction Cette courbe représente une fonction
car on voit que la courbe « revient en arrière », f dont l’ensemble de définition est
et plus précisément le nombre 1 a deux images
ce qui est impossible pour une fonction.
−4;2  4;7.
Df =
© Complétude Ma2nd-01

71
 Résolution graphique d’équations et d’inéquations
Remarque : Pour résoudre graphiquement des équations du type f ( x) = a , on doit trouver tous
les antécédents de la valeur a par la fonction f .

Propriété 2 : (méthode)
Pour résoudre graphiquement une inéquation du type f ( x)  a
( )
(ou f x  a ), il faut :
• tracer la droite d’équation y = a ;
Fonctions

• observer la portion de la courbe en dessous de la droite


(ou au-dessus) ;
• donner l’intervalle des abscisses des points de cette portion
de courbe.
Exemple :
Si on veut résoudre l’inéquation f ( x)  3 , on trace donc la
droite y = 3 et on regarde les intervalles où la courbe est en-
dessous de cette droite.
L’ensemble des solutions de cette inéquation est donc :
  
S = − ; − 4  −1, 4;1, 4 . 
 Parité d’une fonction

Définition 5 : Une fonction f , définie sur un ensemble de définition D f , est dite paire si, pour tout
réel x de l’ensemble D f , on a : f (− x) = f ( x) .
Une fonction est dite impaire si, pour tout réel x de l’ensemble D f , on a : f (− x) = − f ( x) .
Propriété 3 :
• La courbe représentative C f d’une fonction paire f est symétrique par rapport à l’axe des
ordonnées.
• La courbe représentative C f d’une fonction impaire f est symétrique par rapport à l’origine du
repère.
Exemples : Voir les fonctions de références du chapitre 12.

 Variations d’une fonction

Définition 6 :
Soit f une fonction définie sur un intervalle I .
• On dit que f est croissante sur I si lorsque x augmente sur I alors f ( x) augmente.
( )
Autrement dit, pour tous réels x1 et x2 de I tels que x1  x2 , alors f x1  f x2 . ( )
•O n dit que f est décroissante sur I si lorsque x augmente sur I alors f ( x) diminue.
( )
Autrement dit, pour tous réels x1 et x2 de I tels que x1  x2 , alors f x1  f x2 . ( )
Remarques :
• Si f est croissante sur I , alors sa courbe représentative C f « monte ». Inversement, si f est
décroissante sur I , alors sa courbe C f « descend ».
• Si, sur l’intervalle I , la fonction f garde la même valeur, alors on dit que f est constante sur
cet intervalle.

Définition 7 : Si f ne change pas de variation sur I , alors on dit que


f est monotone sur I .
Propriété 4 : Un tableau de variations regroupe les informations
concernant les variations d’une fonction sur son ensemble de
définition.

Exemple : Soit f la fonction définie sur l’intervalle −2,5;2,5 . 
Son tableau de variation est :

72
 Extrema d’une fonction

Définition 8 : Soit f une fonction définie sur un intervalle I .


• On dit que f a pour maximum M sur I s’il existe a dans I tel que f (a ) = M et f ( x)  M
pour tout x  I . Autrement dit, M (lorsqu’il existe) est l’ordonnée du point le plus haut de la
courbe C f .
• On dit que M a pour minimum m sur I s’il existe b dans I tel que f (b) = m et m  f ( x)

Fonctions
pour tout x  I . Autrement dit, m (lorsqu’il existe) est l’ordonnée du point le plus bas de la
courbe C f .
Remarques :
• Un extremum est un minimum ou un maximum.
• Une fonction peut ne pas avoir de minimum ou de maximum.

 Signe d’une fonction

Définition 9 : Étudier le signe d’une fonction ou d’une expression f ( x) revient à déterminer les
valeurs de x pour lesquelles f ( x) est strictement positif, nul ou strictement négatif.
Le signe d’une fonction est le plus souvent présenté sous la forme d’un tableau de signes.

Exemple : Soit f la fonction définie sur −3;3 .
On peut réaliser le tableau de signes correspondant à la fonction f :

Remarque :
Étudier le signe d’une expression peut permettre de résoudre
une inéquation dont le second terme est 0.

J’applique la méthodologie
 Calculer l’image d’un nombre par une fonction f
Pour calculer l’image d’un nombre, on doit :
• Remplacer x par le nombre dont on cherche l’image dans l’expression de f ( x) .
• Effectuer les calculs dans f ( x) pour obtenir le nombre d’arrivée.
2
Exemple : Soit f : x a 4 x − x − 1, on cherche l’image de -3 par la fonction f .
( ) ( ) ( )
2
On remplace x par -3 : f −3 = 4  −3 − −3 − 1.
( ) ( )
Ainsi, on obtient : f −3 = 4  9 + 3 − 1, puis f −3 = 38.
Donc l’image de -3 par la fonction f est 38.

 Calculer un ou des antécédents par une fonction f


Pour calculer le ou les antécédents d’un nombre, on doit résoudre l’équation f ( x) = a .
2
Exemple : Soit f : x a 4 x − 1, on cherche les antécédents de 3 par la fonction f .
On résout donc f ( x) = 3 .
On a : f ( x) =3  4x2 −1 = 3  4x2 = 4  x 2 =
1 x = 1 ou x = − 1 x= 1 ou x=−1 .
Donc les antécédents de 3 par la fonction f sont -1 et 1.
© Complétude Ma2nd-01

 Lire une image ou un antécédent à partir d’une courbe Cf


Pour lire l’image d’un nombre x :
• On place x sur l’axe des abscisses.

73
• On se déplace verticalement pour rencontrer C f .
•O  n lit f ( x) sur l’axe des ordonnées.
Pour trouver le ou les antécédent(s) d’un nombre f ( x) :
• On place f ( x) sur l’axe des ordonnées et on trace une droite horizontale passant par cette
valeur.
• À partir des points d’intersection avec la courbe C f , on se
déplace verticalement vers l’axe des abscisses pour lire les
antécédents x .
Fonctions

Exemple :
• L’image de -1 est 2.
• L’image de 2 est 0.
• Les antécédents de 1 sont : -2, 0 et 3.
• Le nombre 3 n’a pas d’antécédents.

J’applique ce que j’ai appris

1 

a) Soit la fonction f définie sur x) 3x 2 + 7 x . Calculer les images des nombres 2 ; -3


! par f (=
et 5 .

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Soit la fonction g définie sur ! par g ( x=


) 3x − 8 . Déterminer les éventuels antécédents des
1
nombres 3 ; -5 et .
2
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) Soit la fonction h définie par ce tableau de valeurs :


h( x ) -3 -2 -1 2 5 10

h( x ) 10 5 2 -2 10 12

Donner l’image par h de : 2:........ −2:........ 5:........


Donner le ou les antécédents par h de : 2:........ 5:........ 10:............
d) Soit la fonction k définie sur ! par k ( x) = 3 − 2x ( )(5x −1) .
Déterminer les antécédents de 0 par k .

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

74
2 

a) Voici la courbe représentative d’une fonction f , définie sur


 
−2;3 . Par lecture graphique, déterminer :
L’ensemble de définition de f : .………………………………………………

f (0) : .………………………………………………………………………….............……

Fonctions
L’image de -2 : ……………………………………………………………………………...

Les antécédents de 2 : ……………………………………………………………….

Les antécédents de -2 : ……………………………………………………………..

b) Voici la courbe représentative d’une fonction g , définie sur 0;16.


Par lecture graphique, déterminer :

L’ensemble de définition de g : .………………………………………………

g (0) = …………………………… ; g (5) = ……………………………


L’image de 12 : ……………………………………………………………………………...

Les antécédents de 2 : ……………………………………………………………….

Les antécédents de -2 : ……………………………………………………………..

Les antécédents de 0 : …………………………………………..…………………..

3 

a) Compléter le tableau de variations à partir de la


représentation graphique.

b) Pour chaque courbe, construire le tableau de variations


associé.
© Complétude Ma2nd-01

75
c) Voici le tableau de variations d’une fonction f . Compléter par  ,  ou ?.
f (3)........ f (4) f (7)........ f (8)
f (10)........ f (12) f (3)........ f (7)
f (3)........ f (15) f (7)........ f (15)

 
d) La fonction g est définie sur l’intervalle 2;9 . g est croissante sur 2;4 et décroissante sur
 
4;9 . On sait que := g (2) 5,= g (4) 8,= g (9) 3 .
Fonctions

Construire le tableau de variations de la fonction g .

4 Les fonctions f et g sont représentées ci-contre.

a) Pour chaque fonction, dire si elles ont un maximum sur leur ensemble
de définition, et si oui en quelle(s) valeur(s) est-il atteint ?

.………………………………………………………………………………....................................…………

.………………………………………………………………………………....................................…………

.………………………………………………………………………………....................................…………

b) Pour chaque fonction, dire si elles ont un minimum sur leur ensemble
de définition, et si oui en quelle(s) valeur(s) est-il atteint ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) La fonction h a pour tableau de variations :


Donner l’ensemble de définition de h .

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) Déterminer le maximum et le minimum de la fonction h et les valeurs pour lesquelles ils sont atteints.
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

5 

a) Dresser le tableau de signes des fonctions f et g représentées ci-dessous :

76
 
b) Une fonction h est définie sur −5;8 . Elle s’annule en -2 ; 0 et 5. Elle est positive sur l’intervalle
 
−2;5 et négative sinon. Dresser le tableau de signes de cette fonction.

Fonctions
6 
2x +1 4x
a) Donner l’ensemble de définition de chaque fonction : f ( x) = et g ( x) = .
x −1 x −5
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) La fonction h est définie sur  −6;8 .


Si −6  x  y  0 , alors h( x)  h( y ) .
Si 0  x  y  5 , alors h( x)  h( y ) .
Si 5  x  y  8 , alors h( x)  h( y ) .
h(−6) = −2, h(0) = 4, h(5) = 1, h(8) = 7.
Dresser le tableau de variations de la fonction.

7  our chaque courbe, dire si la fonction représentée semble paire, impaire ou ni l’un
P
ni l’autre.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
© Complétude Ma2nd-01

77
Fonctions

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

8  e Viaduc Eiffel - Garabit est soutenu par une arche représentée ci-dessous (unité :
L
2
1 m) par la fonction f : x a −0,0084 x + 53,76 .

a) Quelle est la hauteur maximale h de cette


arche ?

.………………………………………………………………….............

.………………………………………………………………….............

.………………………………………………………………….............

b) Quelle est la distance en m qui sépare les deux piliers de cette arche ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

9 À partir du tableau de signes suivant :

a) Donner les signes des nombres : f (5) ; f (−2) et f (−7) .


.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Résoudre les inéquations suivantes :

f ( x)  0 .…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………......
………………...........…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

f ( x)  0 .…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………......
………………...........…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

f ( x)  0 .…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………......
………………...........…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

78
10 Résoudre graphiquement les équations et les inéquations suivantes.

h( x) = 1 …………………………………………….....................……...........
h( x) = 0 ……………………………………………............……...................
h( x)  −1 ……………………………………………............……................

Fonctions
g ( x) = f ( x) ……………………………………………............……..........
g ( x)  f ( x) ……………………………………………............……..........
g ( x)  2 ……………………………………………............……..................
f ( x)  −2 ……………………………………………............…......…..........

11 Une fonction f possède les propriétés suivantes :

• Elle est définie sur  −3;5 .


• Elle est croissante sur  −3; − 1 et  4;5.
• Elle est décroissante sur  −1; 4 .
• Sur l’intervalle  −3; 4, son maximum vaut 6.
• Sur l’intervalle  −1;5 , son minimum vaut -3.
• L’image de -3 est 1.
• 5 est un antécédent de 7.
Dresser le tableau de variations de f .

12 On considère la fonction f définie sur ! par f ( x) =−2 x + 5 .


a) Déterminer le ou les antécédents de -2 par f .

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
© Complétude Ma2nd-01

79
b) Écrire un algorithme ou un programme qui : demande une valeur b à l’utilisateur, puis calcule et
affiche le ou les antécédents de b par la fonction f .

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
Fonctions

13 On donne, ci-dessous, les courbes représentatives des fonctions f et g.


a) Résoudre graphiquement les équations et inéquations suivantes.

f ( x ) = 10 : .……………………………………………………………………………………….....……

f ( x)  5 : .………………………………………………………………………………........……………
f ( x)  0 : .…………………………………………………………………………………........…………
f ( x) = g ( x) : .……………………………………………………………………………………………
Dans cette partie, on admet que les fonctions f et g sont définies
  ( )( )
sur −2;4 par f ( x) =x + 1 6 − 2 x et g ( x) = x + 2 x + 1 .
2

b) Développer f ( x) .

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

−2 ( x −1) + 8 pour tout réel x  −2;6.


2
c) Montrer que f ( x) = de l’intervalle

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) Avec la forme de f la plus adaptée :


Déterminer algébriquement les coordonnées des points d’intersection de la courbe de f avec l’axe
des abscisses.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

Déterminer les antécédents de 5 par la fonction f.


.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

Trouver les valeurs pour lesquelles f ( x) = g ( x) .


.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

80
11

données - fonctions
Fonctions affines

Je retiens l’essentiel

Fonctions
 Généralités

Définition 1 : Une fonction affine f est une fonction définie sur ! par f : x a ax + b , avec
a, b ∈ ! .
Remarque : Il existe des cas particuliers de fonctions affines.

Gestion des
• Les fonctions linéaires qui sont de la forme f : x a ax , c’est-à-dire avec b = 0 .
•L  es fonctions constantes qui sont de la forme f : x a b , c’est-à-dire avec a = 0 .

Propriété 1 : Les fonctions affines sont représentées graphiquement par des droites. En particulier,
les fonctions linéaires sont représentées graphiquement par des droites qui passent par l’origine et
les fonctions constantes par des droites parallèles à l’axe des abscisses.

 Variations d’une fonction affine


Vocabulaire : Soit f une fonction affine définie sur ! et telle que f : x a ax + b , où a et b sont
deux nombres réels. Soit C f la représentation graphique de f .
Le nombre a est appelé coefficient directeur de C f , et b est appelé ordonnée à l’origine de C f .

Propriété 2 : Soit f une fonction affine définie sur ! et telle que f : x a ax + b , où a, b ∈ ! .


•S  i a  0 , alors f est strictement
croissante sur ! .
• Si a  0 , alors f est strictement
décroissante sur ! .
• Si a = 0 , alors f est constante sur ! .
Remarques :
• Si a  0 , f est représentée par une
droite avec une pente positive.
• Si a  0 , f est représentée par une
droite avec une pente négative.

 Signes d’une fonction affine


Propriété 3 : Soit a et b deux nombres réels avec a  0 .
La fonction affine f définie sur ! par f ( x=) ax + b s’annule et change de signe une fois dans
b
son ensemble de définition en x= − .
a

a0 a0
© Complétude Ma2nd-01

f est négative puis positive f est positive puis négative

81
Exemple :
Soit g une fonction définie sur ! par g : x a −3x + 4 .
Alors g est une fonction affine de la forme g ( x=
) ax + b , avec a = −3 . Comme a est négatif,
on peut en déduire que la fonction g est décroissante sur ! .
4
On cherche : g ( x) = 0  −3x + 4 = 0  −3x = −4  x = .
3
Fonctions

On obtient donc le tableau de signes de g:


 Signes et opérations

Règle : Pour déterminer le signe du produit ou du quotient de deux fonctions affines, on construit
un tableau de signes composé de 4 lignes.
• La première ligne indique les extrémités de l’ensemble de définition et les valeurs de x pour
lesquelles les deux fonctions s’annulent. Les valeurs sont placées dans l’ordre croissant.
• La 2e et la 3e ligne indiquent le signe de chacune des deux fonctions.
• La 4e ligne se remplit avec la règle des signes d’un produit ou d’un quotient.
Exemples :
( )(
1) Soit f une fonction définie sur ! par f ( x) = 2 x + 3 −3x + 6 . )
La fonction f est le produit de deux fonctions affines de coefficients a=2 et a ' = −3 .
On cherche les valeurs pour lesquelles f ( x) = 0 :
3 −6
2 x + 3 =0  2 x =−3  x =− =−1,5 et −3x + 6 = 0  −3x = −6  x = = 2.
2 −3

On obtient donc le tableau de signes de f :

3x − 5
2) Soit g une fonction définie sur ! par g ( x) = (sauf lorsque 2 x + 7 =0 ).
2x + 7
La fonction g est le quotient de deux fonctions affines de coefficients a =3 et a' = 2.
On cherche la valeur interdite de g et la valeur pour laquelle g ( x) = 0 :
5 −7
3x − 5 = 0  3x = 5  x = et 2 x + 7 =0  2 x =−7  x = =−3,5 .
3 2

On obtient donc le tableau de signes de g :

Remarque :
Les fonctions quotients de deux fonctions affines s’appellent des fonctions homographiques.

 Coefficients d’une fonction affine

Propriété 4 : Soient a et b deux nombres réels. Soit f une fonction affine définie sur ! par
f : x a ax + b . f ( x2 ) − f ( x1 )
Alors, on obtient le coefficient directeur grâce à la formule : a = , avec x1  x2 .
x2 − x1
Propriété 5 : Soient A ( xA ; y A ) et B ( xB ; yB ) deux points tels que x A  xB . Le coefficient directeur
y − yA
de la droite ( AB ) représentative d’une fonction affine a pour coefficient directeur : a = B .
xB − x A

82
Interprétation géométrique : Le coefficient directeur d’une droite correspond à un déplacement
suivant chaque axe d’un repère :
f ( x2 ) − f ( x1 )  y différence des ordonnées déplacement vertical .
a
= = = =
x2 − x1  x différence des abscisses déplacement horizontal

Fonctions
J’applique la méthodologie
 Trouver l’expression d’une fonction affine passant par deux points
( ) ( )
Soient A 2; 2 et B 3; − 1 . La représentation graphique de la fonction affine correspondant à la
( )
droite AB s’obtient en deux étapes.
yB − y A −1 − 2 −3
• On calcule le coefficient a= = = = −3 .
Donc f ( x) = −3x + b . xB − x A 3− 2 1

• On détermine la valeur de b en utilisant le point A ( 2; 2 ) : f (2) =−3  2 + b =−6 + b .


Soit b = 8 . Donc f ( x) = −3x + 8 .
 Trouver l’expression d’une fonction affine à partir de sa représentation graphique
Pour trouver l’expression d’une fonction affine à partir de sa représentation, il faut trouver les valeurs
de a et de b .
• Pour trouver b : il faut trouver le point d’intersection de la droite et de l’axe des ordonnées, puis lire
son ordonnée, qui donne la valeur de b .
• Pour trouver a : on part d’un point aux coordonnées entières (ou faciles à déterminer graphiquement),
puis on avance horizontalement d’une unité et on rejoint verticalement la droite. La distance
verticale correspond à la valeur a .

 Tracer la droite qui représente une fonction affine


Pour tracer la droite représentant une fonction affine, il faut utiliser les valeurs des coefficients a et
b .
• On place l’ordonnée à l’origine sur l’axe des ordonnées avec la valeur b : c’est le point de
coordonnées 0;b . ( )
• On part du premier point obtenu, puis on avance d’une unité horizontalement et on monte
verticalement de la valeur de a lorsque a  0 et on descend verticalement de la valeur de a lorsque
a  0 . On obtient alors un deuxième point.
• Ainsi, on trace la droite qui passe par les deux points obtenus.

J’applique ce que j’ai appris

1  f est la fonction affine définie sur ! par f ( x=


) 5 x − 8 . Calculer :
a) L’image de 12 par la fonction f .
© Complétude Ma2nd-01

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) L’antécédent de 2 par la fonction f .

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

83
c) A , B , C et D sont quatre points de la courbe C f . Compléter leurs coordonnées. A ( 7;..........) ;
5 
B ( −3;..........) ; C (..........; − 3) et D  ;..........  .
3 
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
Fonctions

2 Dans un repère, la droite ( d ) est la représentation graphique de la fonction affine


g ( x) =
−1,5 x + 4 .
a) Calculer g (0) et g (2) .
………………………………………………………………………………………………………………………………………

b) En déduire les coordonnées de deux points appartenant à la droite (d ).


…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

( )
c) Construire la droite d dans un repère. 1
d) Dans le même repère, tracer les fonctions : f1 : x a −1,5 x et f 2 : x a x − 2.
2

3 Déterminer le sens de variations de chacune des fonctions affines suivantes sur


!.
a) f1 ( x) =−3x + 10 ……………………………..........................................................……………………………………………………..……
1
b) f2 (=
x)x − 4 ………………………………………………….......................................................………………………………….....……
3
2x 3
c) f 3 ( x) =
− + …………………………………………………………….......................................................………………………….…
7 5
d) f 4 ( x) =−3 + 2 x ………………………………………………………………….......................................................……………………......
x
e) f5 ( x)= − 6 ………………………………………………………………………………………...............................................................…
2
−7 x + 5
f) f 6 ( x) = …………………………………………………………………………….......................................................…………....…
3

84
4  éterminer le signe sur
D ! de chacune des fonctions affines suivantes en fonction
de la valeur de x .

a) g1 ( x=
) 8x − 5
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

b) g 2 ( x) =−3x − 12

Fonctions
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

c) g3 ( x) = −2 x

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

1
d) g 4 (=
x) x+4
2
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

e) g5 ( x) =−3x + 5

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

5 

a) Lire le coefficient directeur et l’ordonnée à l’origine de chaque droite tracée ci-dessous, puis

donner l’expression de la fonction associée.

=a ...........;
= b ........... =a ...........;
= b ........... =a ...........;
= b ...........
x a .................... x a .................... x a ....................

b) Dans le repère ci-contre, les droites ( d ) et ( d ')


représentent respectivement les fonctions f et g.
Donner les expressions de ces deux fonctions.

.……………………………………………………………………………………………………

.……………………………………………………………………………………………………
© Complétude Ma2nd-01

.……………………………………………………………………………………………………

.……………………………………………………………………………………………………

.……………………………………………………………………………………………………

85
6 Dresser les tableaux de variations et de signes des deux fonctions affines sur
! : f : x a 2x − 6 g : x a −3x − 12 .
Fonctions

7  a fonction affine f a comme courbe représentative dans un repère orthonormé


L
une droite qui a pour coefficient directeur −2,5 .
f (......) − f (......)
a) Compléter pour calculer f (4) − f (3) : = −2,5 .
...... − ......
.…………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………

...........………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

…..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Calculer f (5) − f (1) .


.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

Soit g la fonction affine telle que g (0) = 6 et g (4) = 8 .


c) Déterminer l’expression de g ( x) .

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

8  tudier les signes des fonctions affines suivantes et dresser leurs tableaux de
É
signes sur ! .

a) f ( x) =
−0,8 x + 2
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

1 3
b) g ( x) =
− x+
3 5
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

86
c) ( x) 5 2x − 3
h=
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

Fonctions
9 Établir le tableau de signes de chaque fonction sur !:
2x + 3
a) f1 ( x) =( 3x − 4 )( x + 2) e) g1 ( x) =
6x − 4

−3x − 9
b) ( 2 x + 3)( −3x − 5)
f 2 ( x) =− f) g 2 ( x) =
−2 x + 7

−7 x + 14
c) f 3 ( x) =(5x − 65)( 7 − 2 x ) g) g3 ( x) =
3x

−5 ( 2 x − 1)
d) −3 ( 3 + x )(5 − x )
f 4 ( x) = h) g 4 ( x) =
3− x

10  resser le tableau de signes de chaque expression, puis en déduire les solutions


D
des inéquations suivantes dans ! .

(9x −1)( 4 − x )  0 (3x + 2)( 4x − 8)  0 x2 − 9  0


.…..........……………………………… .…..........……………………………… .…..........………………………………

.…..........……………………………… .…..........……………………………… .…..........………………………………


−11x 3x + 7
 0 0
−5 x − 10 5x + 8
.…..........…………………………......................................... .…..........………………………….........................................

.…..........…………………………......................................... .…..........………………………….........................................

11 Dresser le tableau de signes sur ! des fonctions suivantes :

f ( x) =( x − 6)( 7 x + 2)(9 − x ) g ( x) =
−2 ( 5x − 2)( x + 2 )( 4 − 6 x )

.…..........…………………………......................................... .…..........………………………….........................................

.…..........…………………………......................................... .…..........………………………….........................................

.…..........…………………………......................................... .…..........………………………….........................................

h ( x) =
( x − 3)( 2 x + 11) −2 x
k ( x) =
1 − 8x ( x − 8)( 7 x + 6)
© Complétude Ma2nd-01

.…..........…………………………......................................... .…..........………………………….........................................

.…..........…………………………......................................... .…..........………………………….........................................

.…..........…………………………......................................... .…..........………………………….........................................

87
12 Fonctions de référence
et mesures

Je retiens l’essentiel
Fonctions

 Fonction carré

Définition 1 : La fonction carré est la fonction f définie sur ! par


f ( x) = x 2 .
Grandeurs

Remarque :
On sait qu’un « carré est toujours positif » donc pour tout réel x , on a
x2  0 .
Définition 2 : La courbe représentative de la fonction carré dans un
repère orthogonal est appelée parabole de sommet O, l’origine du
repère.

Propriété 1 : Cette parabole est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées.

Propriété 2 : La fonction carré est une fonction paire car on a pour atout fb( x= )3xf=,(etxf)c(=x=)(x−=1xx) .
= 5réel 2 2 2

Propriété 3 : À partir de la représentation graphique, on peut dire que la fonction carré est
décroissante sur ] − ; 0] et croissante sur [0; +[ . Son minimum égal à 0 est atteint en x = 0 .
Son tableau de variations est alors :

 Fonction polynôme du second degré

Définition 3 : Une fonction polynôme du second degré est une fonction f définie sur ! par
2
f ( x) = ax + bx + c où a, b et c désignent des nombres réels, avec a  0 .
2
Exemple : La fonction f ( x) = 5 x + 3x − 1 est un polynôme du second degré avec
a =a 5= b5; =b 3= et c =c −= 1−1 .
3 et
2
Remarque : La fonction carré f ( x) = x est un cas particulier de polynôme du second degré avec
a=
= a 1=b1; =b 0 et0=c=
et c0 0 .
Propriété 4 : La courbe représentant un polynôme du second degré est une parabole de sommet
(
S ;  . )
Propriété 5 : On distingue deux cas :
• Si a  0 , la parabole est « tournée vers le haut » et son tableau de
variations est :

88
• Si a  0 , la parabole est « tournée vers le bas » et son tableau de
variations est :

Fonctions
Propriété 6 : Pour toute fonction polynôme du second degré f ( x) = ax 2 + bx + c , la valeur de
b
l’extremum  et la valeur  pour laquelle cet extremum est atteint sont données par : = −
et  = f ( ) . 2a
2
Propriété 7 : Toute fonction polynôme du second degré f ( x) = ax + bx + c peut s’écrire sous la
forme f ( x) = a( x −  ) +  . Cette forme s’appelle la forme canonique de la fonction.
2

 Fonction cube

Définition 4 : La fonction cube est la fonction f définie sur !


par f ( x) = x 3.

Propriété 8 : La courbe représentative de la fonction cube dans un repère


orthonormé est symétrique par rapport à O, l’origine du repère.

Propriété 9 : La fonction cube est impaire sur ! , car pour tout réel x , on
3
a (− x) = − x3 .

Propriété 10 : La fonction cube est strictement croissante sur !.

 Fonction inverse

Définition 5 : La fonction inverse est la fonction f définie sur


1
°!** = ] − ;0[]0; +[ par f ( x) = .
x
Définition 6 : La courbe représentative de la fonction inverse dans un repère
orthonormé est une hyperbole de centre O, l’origine du repère.

Propriété 11 : La fonction inverse est impaire sur !* .

Propriété 12 : La fonction inverse est décroissante sur !*


© Complétude Ma2nd-01

89
 Fonction racine carrée

Définition 7 : La fonction racine carrée est la fonction f définie


sur °!= [0; +[ par f ( x) = x .
++

Propriété 13 : La fonction racine


Fonctions

carrée est strictement croissante


+
sur ! .

a a
Propriété 14 : Pour tous réels positifs a et b , on a : ab = a b et = .
b b
Attention : a+b  a + b.
 Résolutions d’équations et d’inéquations

Fonction carré
Propriété 15 : Soit k un nombre réel.
2
Si k  0 , l’équation x = k n’admet aucune solution, car le carré d’un réel ne peut être négatif.
Si k  0 :
• l’équation x = k admet deux solutions : x = k et x = − k .
2

• l’inéquation x 2  k a pour solution l’intervalle [− k ; k ] .


2
• l’inéquation x  k a pour solution ] − ; − k ]  [ k ; +[ .
Exemples :
2
• x = 7 Û x = - 7 ou x = 7.
2
• x £ 9 Û x Î [-3;3] .
Fonction cube
Propriété 16 : Soit k un nombre réel.
3
• l’équation x = k admet une unique solution : x = 3 k , appelée
racine cubique de k .
• l’inéquation x 3  k a pour solution l’intervalle ] − ; 3 k ] .
• l’inéquation x  k a pour solution l’intervalle  k ; +   .
3 3
 
Exemples :
• x3 =−125  x =3 (−125) = −5.
3
• x  15  x ] − ; 15] .
3

Fonction inverse
Propriété 17 : Soit k un nombre réel non nul.
1 1
• L’équation = k admet une unique solution : x = , appelée
x k
inverse de k.
1
• Pour résoudre l’inéquation  k , on distingue deux cas :
x
1 
si k  0 , l’inéquation admet comme solution l’intervalle  ;0  .
k 
1 
si k  0 , l’inéquation admet comme solution l’intervalle − ;0   k ; +   .
 
1
• Pour résoudre  k , on a deux cas : si k  0 , l’inéquation admet comme solution l’intervalle
1 x  1
 et si k  0 , l’inéquation admet comme solution l’intervalle 0;
 − ;  0; +   k .
 k   

90
Exemples :
1 1
• =6  x = .
x 6
1 1
•  −  x  [−2;0[ .
x 2
Fonction racine carrée

Fonctions
Propriété 18 : Soit k un nombre réel.
• si k  0 , l’équation x = k n’a aucune solution.
• si k  0 , l’équation x = k admet une unique solution x = k2.

• l’inéquation x  k , si k est un réel positif, admet comme


solution l’intervalle 0;k  et si k est négatif, elle n’admet
2
 
aucune solution.

• l’inéquation x  k , si k est un réel positif, admet comme


solution l’intervalle k ; +   et si k
2
est négatif, elle admet
comme solution l’ensemble des réels .

Remarque :
On dit de la fonction carré et de la fonction racine carrée qu’elles sont réciproques l’une de l’autre.
Exemples :
• x = 7  x = 49 .
• x  2  x  [2; +[ .

 Position relative des courbes


Dans un repère orthogonal, on étudie la position relative des courbes
2 3
d’équations y = x , y = x et y = x sur [0; +[ .
Théorème 19 :
Pour tout nombre réel positif x :
• si 0  x  1 , on a : 0  x  x  x  1.
3 2

• si x  1 , on a : 1  x  x  x .
2 3

Démonstration (exigible) :
0  x 1
0  x 2  x (en multipliant chaque membre par x un réel positif)
0  x3  x 2 (par la même opération)
On en déduit que 0  x  x  x lorsque 0  x  1 .
3 2

De même pour x  1 , en multipliant chaque membre par x un réel positif, deux fois de suite.
3 2
On en déduit que x  x  x  1.

J’applique ce que j’ai appris

1  Soit f la fonction carré définie sur !.


a) Calculer f (0), f (1), f ( −2) et f ( 2) .
© Complétude Ma2nd-01

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………...........

91
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

Ci-contre la représentation de la fonction carré sur ! .


Résoudre graphiquement les équations et inéquations suivantes :

b) x 2 = 4 .………………………………….................………………………………
c) x 2 = 0 .………………………………….................………………………………
d) x 2  2 .………………………………….................……………………………...
Fonctions

.…………………………………………………………………………………………………...

e) x 2  −2 .………………………………….................…………………………….
.…………………………………………………………………………………………………...

2 Pour chacune des fonctions polynômes du second degré données sous la forme
ax 2 + bx + c , identifier les réels a, b et c .
a) −3x 2 + 5 x + 1 …………………………………………………………………………………………………………
f ( x) =
b) g ( x)= 4 x 2 + x − 5 …………………………………………………………………………………………………………
c) ) 4 x + x 2 …………………………………………………………………………………………………………
h( x=
d) i( x) = − x 2 …………………………………………………………………………………………………………
Donner l’expression des fonctions suivantes sous forme canonique.

e) f1 ( x ) = x2 + 2 x − 35 …………………………………………………………………………………………………………

f) f 2 ( x ) = 2 x2 + 8x + 6 …………………………………………………………………………………………………………
g) f3 ( x ) =
−9 x2 + 24 x − 16 …………………………………………………………………………………………………………

3 Soit f la fonction carré définie sur ! . Compléter le tableau de variations suivant :

x -5 0 7

4  i-contre la représentation de la fonction cube sur ! .


C
Résoudre graphiquement l’équation et les inéquations
suivantes :

a) x3 = 8 …………………………………………………………………………………………………………
b) x3  8 …………………………………………………………………………………………………………
c) x3  8 …………………………………………………………………………………………………………
Résoudre les équations et l’inéquation suivantes sur !* :
1
d) = 1 …………………………………………………………………………………………………………
x

92
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
1
e) = −2 .………………………………….................……........................................................................................…………………………
x
1
f)  1 .…………………………………......................……........................................................................................…………………………
x

Fonctions
4 1
a) Calculer les images par la fonction inverse des réels , − 2, et 10−6 .
3 −7
.………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….........

.………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….........

.………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….........
1
b) Déterminer le(s) éventuel(s) antécédent(s) par la fonction inverse de , 0 et 5 .
2
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

6
9 121
a) Calculer les images par la fonction racine carrée des réels , 121 et 2 .
16 10
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….........
4
b) Déterminer le(s) antécédent(s) par la fonction racine carrée de , 25 et 0 .
81
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

7 Résoudre sur ! + les équations et inéquations suivantes :


a) x= 3
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) x = 6,1
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) x 5
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) x 3
© Complétude Ma2nd-01

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

93
8 Résoudre les équations et les inéquations suivantes sur !.
a) x3 = 7
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) x3 = −64
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
Fonctions

c) x3  4
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) x3  −2
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

e) −4 x3 + 24= 14 x3 − 30
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

f) −5 x3 + 2  − x3 − 18
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

9 

a) Calculer les images par la fonction carrée de 6, 8 6, − 5 3 et 3 3 .


.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
36 4
b) Calculer le(s) antécédent(s) par la fonction carrée de 4, 81, et .
25 9
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

10 

a) L’implication ci-dessous est-elle vraie ou fausse ? Justifier.


« Si x = 5 alors x = 25 ».

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Énoncer la proposition réciproque. Est-elle vraie ou fausse ? Justifier.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

94
11  oit
S f une fonction polynôme du second degré, définie pour tout nombre réel x
par f ( x) = ax 2 + bx + c . On considère le programme Python ci-dessous :

Fonctions
a) Compléter le programme ci-dessus afin que la valeur affectée à d soit la valeur en laquelle
l’extremum de f est atteint.
b) Quel est le rôle de la fonction fctdegre2 ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

12 La pyramide de Kheops (en Égypte) est une pyramide à base carrée de hauteur
3
592 341 m . Déterminer la longueur (arrondie au m ) d’un
137 m et de volume 22592341
côté de la base de cette pyramide.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
© Complétude Ma2nd-01

95
13 Informations chiffrées
probabilités

Je retiens l’essentiel
géométrie

 Proportions et pourcentages

Définition 1 : Une proportion est un quotient entre l’effectif d’une sous-population (où tous les
individus présentent le même caractère) et la population totale.
Exemple :
Espace etet

Sur 480 élèves inscrits en classe de 2de dans un lycée, 207 sont externes.
Les élèves de 2de sont la population totale, donc 480 élèves. Les élèves externes sont la sous-
Statistiques

population, donc 207 élèves. 207


La proportion d’élèves externes est donc = : p = 0, 43125 = 43,125 % .
480
Définition 2 : Un pourcentage est une proportion de dénominateur 100.

Propriété 1 : Un pourcentage de t % traduit une situation de proportionnalité dont le coefficient


t t
multiplicateur est . Appliquer t % à un nombre n revient donc à calculer : n  .
100 100
Exemples : 25
• Si on applique une remise de 25 % sur un article coûtant 72 €, on calcule : 72  = 18 .
Alors le montant de la remise est de 18 € sur cet article. 100
• Sur un montant total de 48 €, un magasin fait une remise de 14 €. Cela correspond à un pourcentage
14
de :  0, 2917  29,17 % .
48
 Proportion de proportion

Propriété 2 : Soient A, B et C trois ensembles emboîtés tels que :


C  B et B  A .
Si p1 est la proportion de C dans B, et p2 la proportion de B
dans A, alors la proportion de la population C dans la population
A est de p= p1  p2 .
Exemple :
Dans un bus, il y a 40 % d’élèves. Parmi les élèves, 60 %
sont des filles.
On a donc : Filles  Elèves et= pF 60 = % 0, 60 .
On a aussi : Elèves  Bus et= pE 40 = % 0, 40 .
Donc la proportion de filles dans le bus est égale à 60 %
de 40 %, soit 24 % car :
p = pF  pE = 0, 60  0, 40 = 0, 24 = 24 % .
 Taux d’évolution et pourcentage

Propriété 3 : a
• Augmenter un nombre de a % revient à le multiplier par 1 + .
100
a
• Diminuer un nombre de a % revient à le multiplier par 1 − .
100
Définition 3 : On suppose qu’une quantité passe d’une valeur de départ Vd à une autre valeur Va .
La variation absolue est Va − Vd . V − Vd
Le taux d’évolution, ou variation relative, est le nombre t = a .
Vd

96
Remarque :
On exprime le plus souvent le taux d’évolution en pourcentage. Pour cela on le multiplie par 100.
Exemple :

Statistiques et probabilités
La population d’une ville est passé de 55 000 à 74 250 habitants en trois ans.
La variation absolue de la population de cette ville est : 74 250 − 55000 = 19 250.
74 250 − 55000 7
t
Le taux d’évolution est de := = = 0,35 .
55000 20
La population a donc augmenté de 35 % en trois ans.

Remarque :
Le taux d’évolution peut aussi être négatif lorsque la situation est une diminution.

 Évolutions successives et réciproque

Remarque :
Une augmentation de a % et une baisse de a % ne se compensent pas.
Propriété 4 :
Si une grandeur subit des évolutions successives, alors le coefficient multiplicateur global est égal au
produit des coefficients multiplicateurs de chaque évolution : CM global = CM 1  CM 2  ...
Exemples :
• Le nombre d’abonnés d’un journal en ligne augmente de 30 % avant de baisser de 10 %.
Le premier coefficient est 1,30 et le deuxième coefficient est 0,90.
Le coefficient global est donc : cglobal =1,30  0,90 =1,17 .
Le taux d’évolution global de cette situation correspond à une augmentation de 17 %.
• En 2018, les ventes d’une boulangerie avaient baissé de 10 % avant d’augmenter de 5 % l’année
suivante. Le coefficient multiplicateur en 2018 est 0,90 et le coefficient en 2019 est 1,05.
Le coefficient global est donc : cglobal = 0,90  1, 05 = 0,945 . De plus : 1 − 0,945 = 0, 055 .
Le taux d’évolution global de cette situation correspond à une diminution de 5,5 %.

Définition 4 : Lorsqu’on a une évolution d’une valeur de départ Vd à une valeur Va , le taux d’évolution
Vd − Va
réciproque est le taux permettant de revenir de Va à Vd . Il est donné par la formule : t'= .
Va
Si le coefficient multiplicateur entre V0 et V1 est noté c , alors le coefficient multiplicateur réciproque
est
1.
c
Exemple : 20 80
Un prix baisse de 20 %. Le prix est donc multiplié par le coefficient 1 − = = 0,80 .
100 100 1
Le coefficient multiplicateur réciproque qui permet de revenir au prix de départ est : = 1, 25 .
Le coefficient réciproque correspond donc à une augmentation de 25 %. 0,80

J’applique la méthodologie
 Appliquer une réduction ou une augmentation
Pour appliquer une réduction ou une augmentation de a % , il faut :
© Complétude Ma2nd-01

a a
• trouver le coefficient multiplicateur de la situation ( 1 + ou 1 − );
100 100

97
• multiplier la valeur de départ par le coefficient multiplicateur ;
• on obtient la nouvelle valeur après l’augmentation ou la baisse.
Exemple :
Statistiques et probabilités

Le prix d’un blouson est de 160 € avant les soldes. Son prix est réduit de 35 %. Quel est son
nouveau prix ? 35
Le coefficient multiplicateur est : 1 − = 1 − 0,35 = 0, 65 . On calcule ensuite la nouvelle valeur
100
en effectuant la multiplication : 160  0, 65 =
104 .
Donc le nouveau prix du blouson est de 104 €.

J’applique ce que j’ai appris

1 

a) Dans un club de natation de 225 membres, on s’intéresse aux 117 juniors.

La proportion de juniors est : .………………………………………………………………………………………………………..................……

Exprimer cette proportion en pourcentage : .………………………………………………………………………………….……………..

b) L’Assemblée nationale élue en juin 2017 comportait 224 femmes députées sur les 577 élus.
Déterminer la proportion de femmes députées, sous forme de fraction puis sous forme de
pourcentage (arrondir le résultat à 0,01 % près).

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) En 2018, le projet de budget de la France prévoyait 42,55 milliards de dépense concernant le


ministère de la Défense, ce qui représentait 6 % des dépenses du budget. Quel est le montant des
dépenses total prévu par le projet de budget 2018 ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

2  ur le smartphone de Kim, les fichiers audios occupent 42 % de la capacité de la


S
carte mémoire et 65 % de ces fichiers sont du rock.

a) Compléter le schéma ci-contre :

b) Quel est le pourcentage de fichiers de rock


dans l’ensemble F ?

.………………………………………………………………………………

98
d) Quel pourcentage de la capacité de la carte mémoire occupent les fichiers de rock ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

Statistiques et probabilités
3
a) En 2012, une ville comptait 2 752 habitants. Elle en comptait 2 924 en 2017. Sur la période de
2012 à 2017, calculer la variation absolue puis la variation relative (à donner en pourcentage) de
cette population.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) La taux horaire brut du SMIC (en euros) est passé de 9,76 en 2016 à 9,88 en 2017.
Déterminer le taux d’évolution, en pourcentage, du SMIC entre 2016 et 2017 (arrondir à 0,1 % près).

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

4 

a) Le prix d’un objet augmente de 5 % puis encore de 7 %. De quel pourcentage global a-t-il
augmenté ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) En 2018, une boulangerie a augmenté ses ventes de 11 %. En 2019, elle a diminué ses ventes
de 6 %. Quel est le taux d’évolution sur les deux années ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
c) Samedi à 8 h, la température a baissé de 20 %, puis à 10 h elle a augmenté de 22 %. Calculer
son taux d’évolution global entre 8 h et 10 h ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) Le cours d’une action s’écroule en bourse. Après avoir baissé de 20 % le lundi, elle baisse à
nouveau de 15 % le mardi. Quelle est la baisse globale de cette action ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

5 

a) Que peut-on penser du dialogue suivant ? Justifier votre réponse.


Éric : « Si le prix d’un pull baisse de 10 % puis augmente de 10 %, il revient à son prix initial ».
Paula : « Non ! C’est s’il augmente de 10 % puis baisse de 10 % ensuite. »

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
© Complétude Ma2nd-01

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

99
b) Un élève fournit un travail acharné pour améliorer ses résultats en français. Quand il reçoit sa
copie avec la note de 18, il s’exclame : « Tout ce travail pour une hausse de 12,5 % seulement ! ».
Déterminer sa note précédente.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
Statistiques et probabilités

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

6  ors d’un cross au collège, 34 % des coureurs terminent en moins de 15 minutes.


L
Parmi ces coureurs, 25 % ont moins de 13 ans. Parmi les coureurs qui terminent
en 15 minutes ou plus, 54 % ont plus de 13 ans.

a) Quel pourcentage de coureurs ont moins de 13 ans et terminent la course en moins de 15 minutes ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Quel pourcentage de coureurs ont moins de 13 ans et terminent la course en 15 minutes ou plus ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

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Fanny utilise un site de vidéos. Elle remarque que 7 % des vidéos qu’elle regarde sont des séries
anglaises. De plus, 35 % des vidéos qu’elle a vues sont des séries.
c) Déterminer la proportion de séries anglaises parmi les séries regardées par Fanny.

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7 

a) Un adolescent mesure 1,63 m lors de son arrivée au lycée. Au cours de l’année de seconde, sa
taille augmente de 4 %. Déterminer sa taille à la fin de l’année.

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b) Pendant les vacances scolaires, Arnaud passe deux heures par jour sur sa console. Ses
parents lui demandent de réduire ce temps de 80 % une fois que les cours vont reprendre.
Combien de temps pourra-t-il passer sur sa console quand les cours auront repris ?

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1 00
c) À la fin de son entraînement, Martin remarque qu’il a couru le 800 m en 2 minutes et 22 secondes,
alors qu’il avait besoin de 3 minutes auparavant. Déterminer le taux d’évolution de son temps de
parcours. Arrondir le résultat à 0,1 % près.

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Statistiques et probabilités
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8 

a) Dans un pays, les prix augmentent chaque année de 2 %. Le salaire de Marie n’a pas augmenté
depuis 3 ans. Quelle hausse doit-il subir pour rattraper l’évolution des prix ?

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b) Un gérant d’entreprise engage un plan de développement pour que son chiffre d’affaires
augmente d’au moins 10 % sur l’année. Au bout de six mois, il a remarqué que son chiffre d’affaires
n’a augmenté que de 4,1 %. Doit-il changer sa stratégie sur l’année complète ?

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9  près trois baisses successives de 10 % de la fréquentation de son restaurant,


A
le gérant souhaite réagir. Il veut revenir à son niveau de fréquentation initial.
Après une large campagne de publicité, voilà qu’il a gagné 14 % de clients. Quelle
nouvelle évolution en pourcentage permettrait au gérant d’atteindre son objectif ?

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10  illes est le directeur d’une agence immobilière. Il souhaite diminuer de 20 %


G
le nombre de photocopies réalisées dans son agence durant l’année. Au 1er
trimestre, ce nombre diminue de 6 % avant d’augmenter de 2 % au 2e trimestre
et de diminuer à nouveau de 7 % au 3e trimestre.

a) Déterminer le taux d’évolution global pour les trois premiers trimestres.

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© Complétude Ma2nd-01

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101
b) En déduire l’évolution que doit subir le nombre de photocopies lors du dernier trimestre pour que
Gilles puisse atteindre son objectif.

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Statistiques et probabilités

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c) Durant cette même année, la masse salariale a augmenté de 9 %. Quelle évolution doit-elle subir
pour revenir à sa valeur initiale ?

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11 (Pour aller plus loin) : On comptait environ 20 000 lions en Afrique en 2015.
Une estimation réalisée par des scientifiques montre que cette population va
baisser de 3 % chaque année.

a) Quelle était la population de lions en 2016 selon cette estimation ?

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On suppose que la population de lions baisse bien de 3 % chaque année. On note U 0 la ( )
( )
population de lions en 2015 et U n la population de lion l’année 2015 + n .
( ) ()
b) Expliquer pourquoi U 0 = 20000 et U 1 = 19 400 .

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c) Calculer U ( 2) et en donner une interprétation concrète.

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d) Déterminer U ( 5) .
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e) Déterminer au bout de combien d’années le nombre de lions sera inférieur à 12 000.

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102
14 Statistiques

probabilités
Je retiens l’essentiel

géométrie
 Rappels : fréquences

Définition 1 :
Effectif de la valeur
En statistique, la fréquence d’une valeur est donnée par : Fréquence = ,
Effectif total

Espace etet
Effectif cumulé
et les fréquences cumulées par : Fréquence = .
Effectif total

Statistiques
Propriété 1 :
• La somme des fréquences des valeurs d’une série est un nombre compris entre 0 et 1.
• La somme des fréquences d’une série est égale à 1.

 Moyennes : simple ou pondérée

Définition 2 : Somme des valeurs


La moyenne simple d’une série est donnée par la formule : m = .
Effectif total
La moyenne m se note souvent x , notamment sur la calculatrice. x + x2 + ... + xn
Si n est l’effectif total de la série composée des valeurs x1 ; x2 ;...; xn , alors x = 1 .
Remarque : n
Lorsque certaines valeurs se répètent un certain nombre de fois, pour alléger le calcul de la
moyenne, on utilise la formule de la moyenne pondérée à la place de celle de la moyenne simple.

Définition 3 : La moyenne pondérée d’une série est donnée par la formule :


Somme ( valeurs  effectif de la valeur )
m= .
Effectif total

Propriété 2 : Si on considère une série statistique constituée de n valeurs x1 ; x2 ;...; xn et que


chaque valeur xi est affectée d’un coefficient, ou d’un poids, ci , alors la moyenne pondérée d’une
​ c1  x1 + c2  x2 + ... + cn  xn
telle série est donnée par la formule : m = .
c1 + c2 + ... + cn
Exemple :
Pendant un trimestre, Zoé a eu quatre contrôles d’anglais. À l’oral, elle a eu deux notes : 8 et 5
ayant chacune comme coefficient 0,5. À l’écrit, elle a eu 9 à une évaluation coefficient 1,5 et 18 à
une évaluation coefficient 3.
0,5  8 + 0,5  5 + 1,5  9 + 3 18 74
m
Sa moyenne est donc : = =  13, 45 qui est une bonne
0,5 + 0,5 + 1,5 + 3 5,5
moyenne, car l’évaluation avec le plus gros coefficient est la seule évaluation réussie par Zoé.

 Linéarité de la moyenne

Propriété 3 :
• Si on augmente (ou diminue) toutes les valeurs d’une série statistique d’un nombre réel k , alors
la moyenne sera également augmentée (ou diminuée) de k .
• Si on multiplie (ou divise) toutes les valeurs d’une série statistique par un même nombre réel a ,
© Complétude Ma2nd-01

avec a  0 , alors la moyenne sera également multipliée (ou divisée) par a .


• Autrement dit, si une série statistique x1 ; x2 ;...; xn a pour moyenne le nombre m , alors la série
statistique a  x1 + k ; a  x2 + k ;...; a  xn + k a pour moyenne le nombre a  m + k .

1 03
Exemple :
Le professeur d’anglais de Zoé décide d’augmenter toutes les notes de ses élèves de 10 %.
10
Statistiques et probabilités

Cela signifie qu’il multiplie toutes les notes par le coefficient : 1+ 1,1 .
=
100 74
Alors la moyenne d’anglais de Zoé est aussi multipliée par 1,1 et devient 14,8 car : 1,1 =
14,8 .
5,5
 Écart-type

Définition 4 : L’écart-type  d’une série statistique est un indicateur de dispersion de cette


série statistique autour de la moyenne. Cette valeur donne l’écart entre les valeurs de la série et la
moyenne.
Remarques :
• Plus l’écart-type  d’une série est petit et plus les valeurs de la série sont proches de la moyenne,
donc on dit que la série est homogène.
• Plus l’écart-type  d’une série est grand et plus les valeurs de la série sont éloignées de la
moyenne, donc on dit que la série est hétérogène.

Propriété 4 :
Le plus souvent, on utilise la calculatrice pour déterminer l’écart-type, mais on peut aussi utiliser la

n1 ( x1 − m ) + n2 ( x2 − m ) + ... + n p ( x p − m )
2 2 2

formule suivante :  = , où les ni sont les effectifs


n
respectifs des valeurs xi et m est la moyenne de la série.
Remarques :
• On a aussi la formule  = V , où V est la variance de la série, un autre indicateur statistique.
• Les valeurs extrêmes ont de l’influence sur l’écart-type, elles le font augmenter en s’éloignant de
la moyenne.

Propriété 5 : Lorsque la série statistique peut être représentée par un diagramme en bâtons ou un
histogramme en forme de cloche, on peut s’attendre à trouver 95 % des valeurs de la série dans
 
l’intervalle m − 2 ; m + 2 , avec m la moyenne et  l’écart-type de la série.
Exemple :
On étudie deux entreprises différentes qui ont chacune 10 employés.
• L’entreprise 1 possède 5 employés qui gagnent 3 500 €, et les 5 autres employés qui gagnent
2 500 €.
• L’entreprise 2 possède 9 employés qui gagnent 1 200 €, et le patron qui gagne 19 200 €.
Dans les deux entreprises, le salaire moyen m est de 3 000 € alors que les deux séries sont très
différentes, c’est pourquoi on utilise l’écart-type pour les comparer.
Avec la calculatrice (voir fiche outil), on obtient pour l’entreprise 1 un écart-type de 500 € et pour
l’entreprise 2 un écart-type de 5 400 €.
Donc dans l’entreprise 1, tous les employés ont un salaire proche de la moyenne, alors que dans
l’entreprise 2, les employés ont des salaires globalement éloignés de la moyenne.

 Quartiles et écart interquartile

Définition 5 : Le premier quartile Q1 (respectivement le troisième quartile Q3 ) d’une série


statistique dont les valeurs sont classées dans l’ordre croissant est la plus petite valeur de la série
telle qu’au moins 25 % (respectivement 75 %) des valeurs de la série lui soient inférieures ou égales.
Exemple :
Marc a eu 9 notes en français ce trimestre : 3 ; 5 ; 8 ; 9 ; 11 ; 11 ; 12 ; 14 ; 17.
Le premier quartile Q1 vaut 8 (car si on prend 5, il n’y a pas les 25 % de valeurs qui lui sont
inférieures, alors que pour 8, il y a au moins les 25 %).
Le troisième quartile Q3 vaut 12 (car si on prend 11, il n’y a pas les 75 % de valeurs qui lui sont
inférieures, alors que pour 12, il y a au moins les 75 %).

1 04
Définition 6 : La médiane d’une série statistique dont les valeurs sont classées dans l’ordre
croissant est la plus petite valeur de la série telle qu’au moins 50 % des valeurs de la série lui soient
inférieures ou égales. n

Statistiques et probabilités
S’il y a un nombre n impair de valeurs, la médiane est la valeur de rang + 0,5 , et s’il y a un
2
n n
nombre n pair de valeurs, la médiane est la moyenne des valeurs de rang et + 1.
Exemple : 2 2
Dans l’exemple précédent, la médiane des notes de Marc est 11.

Définition 7 :
L’écart interquartile d’une série statistique est Q3 − Q1 . Il s’agit d’un indicateur de dispersion.
Remarque :
Plus l’écart interquartile est petit, plus les valeurs « centrales » de la série, entre Q1 et Q3 , sont
proches les unes des autres.

J’applique la méthodologie
 Calculer la moyenne d’une série présentée dans un tableau d’effectifs
Pour calculer la moyenne d’une série présentée dans un tableau d’effectifs, il faut :
• calculer l’effectif total de la série en additionnant tous les effectifs ;
• multiplier chaque valeur par son effectif et additionner tous les résultats obtenus ;
• calculer le quotient de ce produit par l’effectif total.
Exemple :
Amy prend souvent le train pour aller de Paris à Lyon. Elle a un rituel en rentrant dans le wagon :
compter le nombre de places disponibles.
Après 20 trajets, voici les résultats qu’elle a obtenus :

Valeur 0 1 2 5 6 7 10

Effectifs 5 1 3 1 5 4 1

Le nombre moyen de places disponibles dans son wagon est donc de 4 car :
5  0 + 11 + 3  2 + 1 5 + 5  6 + 4  7 + 110 80
m
= = = 4.
20 20

J’applique ce que j’ai appris

1 

a) À la sortie d’un nouveau film, le gérant d’un cinéma compte le nombre de spectateurs à chaque
séance de la journée. Il dénombre : 124 ; 136 ; 118 ; 120 et 132.
Calculer le nombre moyen de spectateurs par séance ce jour de sortie.
© Complétude Ma2nd-01

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1 05
b) Les temps (en minutes) des dix derniers coureurs du marathon de New-York qui ont terminé la
course sont : 453 – 455 – 455 – 459 – 461 – 463 – 464 – 470 – 480 – 493.
Calculer le temps moyen des derniers coureurs.

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Statistiques et probabilités

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c) Noémie reçoit son bilan trimestriel d’espagnol. Elle a eu : 14 coeff. 2 ; 17 coeff. 1 et 11,5 coeff.
0,5. Calculer sa moyenne d’espagnol ce trimestre.

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2  es élèves d’une classe ont eu une évaluation sous la forme d’un QCM composé de
L
30 questions. Voici leurs résultats :

Nombre de réponses exactes 16 18 20 22 25 27 29

Effectif 3 2 8 5 5 7 3

a) Calculer la moyenne de cette classe.

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b) Interpréter le résultat.

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Voici les prix de différents pantalons en promotion dans un magasin.

Prix (en €) 25 30 35 40

Effectif 5 8 11 6

c) Calculer le prix moyen d’un pantalon.

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d) Si le prix de chaque pantalon augmente de 3 €, que devient le prix moyen ?

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e) Si le prix de chaque pantalon baisse encore de 20 %, que devient le prix moyen ?

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1 06
3 

a) Calculer l’écart-type de cette série de valeurs : 120 ; 41 ; 8 ; 6 ; 54 ; 63 ; 2.

Statistiques et probabilités
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b) On a pesé 200 fromages, et voici les masses que l’on a obtenues :

Masse (en g) 167 168 169 170 171

Effectif 6 15 55 79 45

Chaque fromage est emballé dans une boîte en carton de 15 g.


À l’aide de la calculatrice, comparer les écarts-types des deux séries : celle des masses des
fromages sans emballage, et celle des masses des fromages avec emballage.

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4 On étudie la série suivante : 77 ; 79 ; 80 ; 83 ; 86 ; 94 ; 100 ; 103 ; 109.

a) Déterminer la médiane, notée M, de cette série.

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b) Calculer le pourcentage de valeurs de la série inférieures ou égales à M (arrondir le résultat à


l’unité près).

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c) Déterminer les quartiles Q1 et Q3 de cette série.


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d) Calculer le pourcentage de valeurs de la série inférieures ou égales à Q1 .


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5  ans un village, il y a 2 341 habitations. Le maire décide de faire le recensement


D
du nombre d’habitants par logement :

0 1 2 3 4 5
© Complétude Ma2nd-01

Nombre d’habitants
Nombre de logements 42 822 794 316 269 98

107
a) Calculer le nombre d’habitants par logement, en moyenne.

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Statistiques et probabilités

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C’est le premier jour des soldes et Marion a repéré plusieurs articles dans sa boutique préférée. Elle
a calculé qu’en prenant tous les articles, ils lui coûteraient en moyenne 35,40 € par article.
b) Quel serait le coût moyen par article pendant les soldes si la boutique soldait tous ses articles
de -30 %.

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6  ans un dépliant pour son université, le doyen de la Sorbonne présente les différentes
D
matières du premier semestre de licence 1 de la filière MIPI. Ces disciplines sont :
maths, physique, informatique, option scientifique, insertion professionnelle et
méthodologie. Ces disciplines ont comme coefficients respectifs : 6 – 6 – 6 – 6 – 3
– 3, et chaque matière est évaluée sur 100 points à la fin de l’année.

a) Calculer la moyenne de L1 d’un élève qui aurait obtenu : 92 en maths ; 74 en informatique ; 63 en


physique ; 72 dans son option ; 79 en méthodologie et 75 en insertion professionnelle.

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b) Combien cet élève aurait-il dû avoir dans son option scientifique pour avoir la mention très bien
(80/100 de moyenne) à son semestre de L1 ?

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7  n maraicher bio vend son jus de pomme en ligne. Les consommateurs peuvent
U
donner leur avis sur le jus de pomme en mettant une note entre 0 et 5 étoiles.
Ces avis sont regroupés dans un tableau :

Nombre d’étoiles 0 1 2 3 4 5

Nombre d’avis des consommateurs 3 4 3 8 24 38

a) Calculer la moyenne m et l’écart-type  de cette série.


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b) Quel pourcentage d’avis se trouvent dans l’intervalle m − 2 ; m + 2  ?


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c) Calculer la médiane M, les quartiles Q1 et Q3 et l’écart interquartile de cette série.


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1 08
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d) Quel pourcentage des avis des consommateurs sont dans l’intervalle Q1 ; Q3  ?

Statistiques et probabilités
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8  ans un groupe d’AP, 15 élèves ont mesuré le même angle tracé par le professeur.
D
Voici leurs résultats :

Angle (en °) 12 85 87 88

Effectif 1 3 5 6

a) Calculer la moyenne et l’écart-type de cette série.

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b) La moyenne obtenue semble-t-elle être une bonne approximation de cet angle ?

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c) Un des élèves propose de retirer l’une des valeurs qui semble incorrecte. Laquelle ?

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d) Recommencer la question a) sans cette valeur.

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e) Conclure sur l’importance des valeurs extrêmes dans une série.

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9  ric souhaite étudier les truites qu’il pêche dans la rivière à côté de chez lui.
É
Il a donc mesuré les 50 truites qu’il a pêché pendant l’année.

Longueur (en cm) 91 94 96 97 100 103

Effectif 3 10 8 11 9 9

Effectif cumulé croissant

a) Compléter la troisième ligne du tableau ci-dessus.


b) À l’aide de la calculatrice, déterminer la moyenne, la médiane et les quartiles Q1 et Q3 .
© Complétude Ma2nd-01

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1 09
c) Interpréter les résultats obtenus pour cette série.

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Statistiques et probabilités

d) Calculer le pourcentage des valeurs de la série qui se trouvent dans l’intervalle m − 2 ; m + 2  .


Arrondir le résultat à l’unité.

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10  e médecin d’un petit village a noté les fréquences cardiaques de tous les
L
patients qu’il a vus dans la semaine (en battements par minute : bpm). Voici ses
résultats :

Fréquence cardiaque (bpm) 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 90

Effectif 4 5 8 8 9 9 12 11 7 11 12 13 17 9

a) Calculer la médiane M, les quartiles Q1 et Q3 et l’écart interquartile de la série.


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b) Calculer le pourcentage des valeurs qui sont supérieures ou égales à 80 bpm.

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c) Calculer la moyenne m et l’écart-type  de cette série.


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Les médecins observent souvent un phénomène appelé « blouse blanche » chez leurs patients. Ils
ont donc demandé à chaque patient de reprendre sa fréquence cardiaque chez lui.
Pour cette deuxième série, il obtient 70 comme valeur minimale ; 75 pour Q1 ; la médiane vaut 77 ;
Q3 vaut 79 ; le maximum vaut 87 ; la moyenne est de 77,1 et enfin l’écart-type est de 3,7.
d) Calculer le pourcentage des valeurs qui sont supérieures ou égales à 80 bpm ?

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e) Comparer les différents indicateurs et conclure sur l’effet blouse blanche.

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110
15 Probabilités

probabilités
Je retiens l’essentiel

géométrie
Propriété 1 : Lorsqu’on répète un grand nombre de fois une expérience aléatoire, la fréquence
d’apparition d’une éventualité tend vers une « valeur idéale », appelée probabilité.

 Vocabulaire des probabilités

Espace etet
Définition 1 : Une expérience aléatoire est une expérience dont les issues (résultats possibles)
sont connues, mais dans laquelle on ne peut pas savoir à l’avance quelle issue va se réaliser.

Statistiques
Définition 2 : L’univers d’une expérience aléatoire, noté  , est l’ensemble des issues possibles de
cette expérience.
Exemple :

Si l’expérience étudiée est de lancer un dé à six faces, l’univers est :  = 1;2;3;4;5;6 . 
Définition 3 : Définir une loi de probabilité sur un univers  , c’est associer à chaque issue un
nombre compris entre 0 et 1, appelé probabilité, tel que la somme des probabilités de chaque
issue soit égale à 1.
Remarque :
Le plus souvent, une loi de probabilité est présentée sous la forme d’un tableau.
Exemple :
En France, on a étudié les groupes sanguins des habitants et on peut estimer que 45 % de la
population est du groupe A, 9 % est du groupe B, 4 % est du groupe AB et 42 % est du groupe O.
Si on choisit au hasard une personne en France, et qu’on observe son groupe sanguin, on a la loi
de probabilité :

Définition 4 : On dit qu’on est dans une situation d’équiprobabilité, ou que la loi est équirépartie,
lorsque chaque issue a la même probabilité de se réaliser.
Exemple : 1
Si l’expérience étudiée est de lancer un dé à six faces, chaque issue a une probabilité de de se
réaliser, donc il y a équiprobabilité. 6
 Notion d’évènement

Définition 5 : Un évènement est un sous-ensemble de l’univers qui s’écrit avec des issues de
l’expérience et se décrit le plus souvent par une phrase.
Exemple :
Si l’expérience étudiée est de lancer un dé à six faces, on peut avoir par exemple l’évènement A :

« Obtenir un nombre impair » qui est composé de : A = 1;3;5 . 
Définition 6 : La probabilité d’un évènement A est égale à la somme des probabilités de chacune
des issues qui réalisent cet évènement.
Vocabulaire :
• Un évènement élémentaire est un évènement pour lequel il n’y a qu’une seule issue.
• Un évènement impossible est un évènement qui ne se réalise jamais : sa probabilité vaut 0.
• Un évènement certain est un évènement qui est sûr de se réaliser : sa probabilité vaut 1.
© Complétude Ma2nd-01

Exemple :
Si on reprend l’expérience des groupes sanguins, la probabilité que la personne ait un groupe
sanguin différent de A est : p = 0, 09 + 0, 04 + 0, 42 = 0,55 .

111
Propriété 2 :
Dans une situation d’équiprobabilité avec n issues, la probabilité d’un évènement A réalisé par
nombres d'issues réalisant A k
probabilités

=
s d'issues réalisant A k issues est : p ( A ) = .
nombre total d'issues n
bre total d'issues n
Exemple :
géométrie

Si l’expérience étudiée est de lancer un dé à six faces, alors l’évènement A : « Obtenir un nombre
k 3 1
impair » a comme probabilité : p ( A)= = = .
n 6 2
 Opérations sur des évènements particuliers

Définition 7 : Soit  l’univers d’une expérience aléatoire, et


Espace etet

A un évènement de cette expérience.


L’évènement contraire d’un évènement A, noté A , est
l’ensemble de toutes les issues de  qui ne réalisent pas A,
Statistiques

c’est-à-dire qui ne sont pas dans A.

( )
Propriété 3 : Si A est un évènement, alors : p A = 1 − p A .
Exemple :
( )
Si l’expérience étudiée est de lancer un dé à six faces, alors l’évènement contraire de A est A :
« Obtenir un nombre pair » et on a : ( )
1 − p ( A) =
p A = 1 − 0,5 =
0,5.
Définition 8 : Soit A et B deux évènements d’un même univers  .
• La réunion de A et de B, notée A  B , est l’ensemble des éléments de  qui appartiennent à
A OU à B.
• L’intersection de A et de B, notée A  B , est l’ensemble des éléments de  qui appartiennent
à A ET à B (les deux à la fois).
Schémas :

Exemple :
Si l’expérience étudiée est de lancer un dé à six faces, on a l’évènement A : « Obtenir un nombre
 
impair » qui est composé de : A = 1;3;5 et l’évènement B : « Obtenir un multiple de 3 » qui est
 
composé de : B = 3;6 . Alors A  B =  
3 et A  B =1;3;5;6 . 
Propriété 4 : Si A et B sont deux évènements, alors : p ( A  B=
) p ( A) + p ( B ) − p ( A  B ) .

Exemple : 3 1 2 1 1
Dans l’exemple précédent, on a : p ( A)= = , p ( B=
) = et p ( A  B ) =.
1 1 1 2 6 2 6 3 6
Donc p ( A  B) = + − = .
2 3 6 3
Définition 9 : Deux évènements A et B d’un univers  sont dits incompatibles (ou disjoints) s’ils
n’ont aucun élément en commun, c’est-à-dire si A  B =  (où  est l’ensemble vide).
Remarque :
Si A et B sont incompatibles, alors A  B = et donc p A  B =( )
0.
( ) ( ) ( )
0 et donc p A  B= p A + p B .
Propriété 5 : Si A et B sont incompatibles, alors p A  B = ( )
Exemple :
Quand on lance un dé, on ne peut pas obtenir le nombre 2 et un nombre impair à la fois. Donc les
évènements : C « obtenir 2 » et A « obtenir un nombre impair » sont incompatibles.

112
J’applique la méthodologie

Statistiques et probabilités
 Calculer des probabilités avec un tableau
Pour calculer des probabilités dans un tableau, on se trouve dans un tableau à double entrée et on
doit respecter les différentes conditions des évènements proposés en fonction des légendes des
colonnes du tableau.
Exemple :
Filles Garçons Total

Espagnol 3 13 16

Allemand 13 4 17

Total 16 17 33

On a : l’évènement F « Être une fille » ; l’évènement G « Être un garçon » ; l’évènement E « Étudier


l’espagnol » ; l’évènement A « Étudier l’allemand ».
On a alors : 16
( )
• La probabilité d’avoir une fille est : p F = .
33
3
• La probabilité de l’évènement « une fille qui étudie l’espagnol » est : p ( F  E ) =.
33
• Il ne faut pas confondre l’évènement précédent avec l’évènement « une fille parmi les élèves
3
étudiant l’espagnol » qui est de .
16
16 17 13 20
• On a enfin : p ( F È A) = p ( F ) + p ( A) - p ( F Ç A ) = + - = .
33 33 33 33
 Calculer des probabilités avec un arbre pondéré
Pour construire un arbre de probabilité, ou arbre pondéré, on suit les règles suivantes :
• Règle 1 : À partir d’un même nœud, la somme des probabilités est égale à 1.
•R ègle 2 : Une branche relie deux évènements. Sur chaque branche, on note la probabilité
correspondant à l’événement.
•R ègle 3 : Un chemin est une suite de branches. Le produit des probabilités rencontrées le long
d’un chemin est égal à la probabilité de l’intersection de ces événements.
Exemple :
Avec l’exemple précédent, on obtient l’arbre :

13 3 16
On retrouve la probabilité de l’évènement F : p ( F ) = p ( F  E ) + p ( F  A) = + = .
© Complétude Ma2nd-01

33 33 33

113
J’applique ce que j’ai appris
Statistiques et probabilités

1  n lance un dé bien équilibré à six faces dont 3 sont rouges, 2 sont jaunes et 1
O
est verte.

a) Les trois couleurs sont-elles équiprobables ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Déterminer la probabilité d’apparition de chaque couleur.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

On lance à présent deux dés cubiques dont les faces sont numérotées de 1 à 6 et on soustrait le
plus petit résultat obtenu au plus grand. Le résultat est donc nul si on a fait un double.
c) Décrire l’univers associé à cette expérience.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) Préciser le nombre d’issues qui le composent.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

e) Est-on dans une situation d’équiprobabilité ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

2  ans une entreprise, les employés sont


D
classés dans trois catégories : des
cadres, des ouvriers et des employés
de bureau. L’entreprise a recensé
ses employés dans le tableau ci-
contre. On tire au sort une personne
dans l’entreprise lors de la tombola
de Noël.

a) Déterminer la probabilité que la première personne tirée soit une femme.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Déterminer la probabilité que la première personne tirée soit un cadre.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) Déterminer la probabilité que la première personne tirée soit une femme cadre ou un homme
employé.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

Thomas aime manger au restaurant. Dans son restaurant préféré, le cuisinier ne propose que six
accompagnements possibles à manger avec sa viande. La loi de probabilité associée aux choix de
Thomas à chaque fois qu’il vient est donnée dans le tableau suivant :

114
d) Déterminer la probabilité que Thomas mange des légumes verts avec sa viande.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

e) Déterminer la probabilité que Thomas mange un accompagnement à base de pommes de terre

Statistiques et probabilités
avec sa viande.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

3  u self d’un lycée, les élèves ont le choix pour leur repas du déjeuner :
A
• Entre deux entrées : des betteraves ou du melon.
• Entre trois plats : du poisson, du hachis parmentier ou une escalope de dinde.
• Entre deux desserts : un yaourt et une pomme ou un flan.
Chaque élève a le droit de manger dans son menu : une entrée, un plat et un dessert.

a) Représenter tous les menus possibles à l’aide d’un arbre de probabilités.

b) Combien de menus différents sont possibles ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) Quelle est la probabilité que l’élève mange du poisson ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) Quelle est la probabilité que l’élève mange du melon et un flan ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

e) Quelle est la probabilité que l’élève ne mange pas de hachis parmentier ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

4  ne roue équilibrée est divisée en cinq secteurs identiques numérotés de 1 à 5.


U
On fait tourner cette roue et on note le numéro obtenu. Soient 2 évènements : A
« Obtenir un nombre pair » et B « Obtenir un nombre supérieur ou égal à 4 ».

a) Décrire à l’aide d’une phrase les évènements : A , A B et A B .


.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
© Complétude Ma2nd-01

b) Lister les issues qui réalisent :


A ....................
= B ....................
= A  B ....................
A  B ....................
= A  B ....................
= A  B ....................

115
Soient C et D deux évènements tels que p ( C ) = 0, 2 , p ( D ) = 0,7 et p (C  D ) =
0,15.
c) Déterminer ( )
p D et p ( C  D ) .
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
Statistiques et probabilités

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

5  e diagramme ci-contre représente la


L
répartition des élèves d’une classe en
fonction de leurs animaux de compagnie : A :
« Avoir un chien » et B : « Avoir un chat ».

a) Compléter le tableau d’effectifs :

B B Total

A
A
Total

Soit les évènements D : « L’élève a un chat mais pas de chien » et E : « L’élève a un chat et un chien » .
b) Exprimer les évènements D et E à l’aide des évènements A et B, puis dire combien d’issues
réalise chacun d’entre eux.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

6  rois jeux vidéo, notés a, b et c, ont chacun leurs boîtes A, B et C. On range les
T
trois jeux vidéo dans les trois boîtes sans regarder les étiquettes.

a) Combien de rangements sont possibles ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Quelle est la probabilité que les trois jeux soient bien rangés ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) Quelle est la probabilité qu’exactement un jeu soit bien rangé ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) Quelle est la probabilité qu’exactement deux jeux soient bien rangés ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

e) En déduire la probabilité qu’aucun des trois jeux ne soit bien rangé.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

116
7  n tire une carte dans un jeu de 32 cartes. Soient 2 évènements : C « La carte
O
tirée est un cœur » et F « La carte tirée est une figure ».

a) Décrire à l’aide d’une phrase et donner le nombre d’issues de chacun des évènements suivants :

Statistiques et probabilités
C  F , C  F , C  F et C  F .
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

( )
Soient S et R deux évènements tels que p S = 0,5 , p R ( ) = 0,6 et p ( S  R ) =
0,9 .
b) Les évènements S et R sont-ils incompatibles ? Justifier.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) Déterminer (
p ( S  R) , p S  R ) et p ( S  R ) .
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

8  ans une usine qui fabrique des ordinateurs, on a remarqué que les deux
D
défauts principaux des objets lors de la fabrication se trouvent sur les écrans
ou sur les claviers. Une étude statistique a trouvé parmi les ordinateurs testés :
• 2,4 % des ordinateurs qui ont un défaut d’écran ;
• 2,8 % des ordinateurs qui ont un défaut de clavier ;
• 1,3 % des ordinateurs qui ont les deux défauts.

a) Donner la loi de probabilité lorsqu’on choisit au hasard un ordinateur.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

Soit les deux évènements : C « L’ordinateur a un défaut de clavier » et E « L’ordinateur a un défaut


d’écran ».
( ) ( )
b) Déterminer p E , p C et p C  E .( )
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

Si on étudie les évènements : D « L’ordinateur présente au moins un défaut » et F « L’ordinateur ne


© Complétude Ma2nd-01

présente que le défaut d’écran ».

117
c) Utiliser C et E pour traduire les deux évènements D et F.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
Statistiques et probabilités

d) Calculer p ( D) et p ( F ).
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

9  oici une fonction écrite en langage Python.


V
L’expérience aléatoire étudiée consiste à lire le
nombre renvoyé par la fonction.

a) Donner la loi de probabilité de cette expérience.

.……………………………………………………………………………………………………………………

.……………………………………………………………………………………………………………………

.……………………………………………………………………………………………………………………

.……………………………………………………………………………………………………………………

Dans une classe, on tire au sort un élève parmi 17 filles et 15 garçons.


b) Écrire en langage naturel puis en langage Python, un algorithme permettant de simuler ce tirage
au sort et de dire s’il s’agit d’une fille ou d’un garçon.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

10  ans une urne il y a : deux jetons rouges, un jeton vert et un jeton bleu.
D
L’expérience consiste à tirer un premier jeton au hasard puis un deuxième
sans remettre le premier jeton dans l’urne.

a) Représenter cette situation avec un arbre pondéré.

Soit les deux évènements : R « le premier jeton tiré est rouge » et V « le deuxième jeton tiré est vert ».
( )
b) Déterminer p R et p V . ( )
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

118
c) Exprimer par une phrase R V , puis calculer p ( R  V ) et enfin p ( R  V ) .
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

Statistiques et probabilités
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

Soit l’évènement : N « Aucun des deux jetons tirés n’est rouge ».


( )
d) Calculer p N .

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

e) Exprimer par une phrase N , puis calculer p N ( ).


.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

11  n étudie les trois établissements scolaires d’une ville. En tout, il y a 2 000


O
adolescents scolarisés. Parmi ces élèves, 380 sont en terminale, et il y a 55 %
des élèves de terminale qui sont des filles.
6
Le taux de réussite de cette ville au bac est de 90 %. Parmi les élèves en échec, il y a qui
sont des filles. 19

a) Compléter le tableau d’effectif suivant avec les informations données dans l’énoncé.

Élèves Réussite Échec Total

Filles
Garçons
Total

Soient les deux évènements : G « L’élève est un garçon » et R « L’élève a eu son bac ».
Après les résultats, on choisit un élève au hasard parmi ceux de terminale.

b) Exprimer par une phrase les évènements : R et G  R.


.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

c) Calculer les probabilités : ( ) ( ) ( )


p R , p G  R et p G  R (arrondir les résultats à 10 −2 près).
.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) Si on choisit un élève au hasard qui a eu son bac, quelle est la probabilité que ce soit une fille ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
© Complétude Ma2nd-01

119
16 Échantillonnage
probabilités

Je retiens l’essentiel
géométrie

 Vocabulaire préliminaire
Une série statistique se définit par une population et un (ou plusieurs) caractère(s).

Définition 1 : Le caractère est la grandeur ou le critère que l’on observe dans une population.
La population est définie comme l’ensemble des individus.
Espace etet

Exemple :
Dans une classe de 2de, on demande à chaque élève combien de frères et sœurs il a. La population
Statistiques

est donc l’ensemble des élèves de cette classe et le caractère le nombre de membres des fratries.

 Échantillon

Définition 2 : Quand on étudie un caractère dans une population, il est souvent impossible de
connaître la population entièr. On travaille alors sur une partie bien choisie de cette population
qu’on appelle échantillon.

Définition 3 : Un échantillon de taille n est la liste des n résultats obtenus lorsqu’on répète n fois
de façon indépendante une même expérience aléatoire.
Remarque :
Répéter une expérience de façon indépendante signifie que le résultat de chaque expérience ne
dépend pas du résultat de l’expérience précédente.
Exemple :
On lance un dé et on note le numéro obtenu sur la face supérieure du dé. Quand on répète 12 fois
cette expérience, on obtient un échantillon de taille 12.
 
Supposons qu’on obtienne 1;5;3;6;2;1;1;4;2;6;5;3 . Cette liste est un échantillon de taille 12.

Définition 4 : La distribution des fréquences associée à un échantillon est la liste des fréquences
de chaque issue de cet échantillon.
Exemple :
Dans l’exemple du dé, on peut calculer les fréquences de chacune des issues de l’expérience.
Le tableau donne la distribution des fréquences associée à cet échantillon.

Numéro 1 2 3 4 5 6

3 2 2 1 2 2
Fréquence = 0, 25
12 12 12 12 12 12

 Fluctuation d’échantillonnage

Propriété 1 : Soient plusieurs échantillons de même taille d’une expérience aléatoire. La distribution
des fréquences varie d’un échantillon à un autre : c’est la fluctuation d’échantillonnage.
Exemple :
Si l’on lance de nouveau 12 fois le même dé à 6 faces, les résultats ne seront pas identiques aux
12 précédents.

 Estimation
Si on considère une expérience aléatoire à deux issues, une issue qu’on appelle « succès » de
probabilité p et l’autre qu’on appelle « échec » de probabilité 1 − p .
On s’intéresse à la fréquence f d’apparition de l’issue « succès » pour un échantillon de taille n .
Cette fréquence observée se stabilise autour de la valeur p . Ce résultat est une conséquence de
la loi des grands nombres.

120
Théorème 2 : (Vulgarisation de la loi des grands nombres)
Lorsque n est grand, sauf exception, la fréquence observée est proche de la probabilité. Ainsi,
quand on connait la valeur p , on peut dire que f en est une estimation.

Statistiques et probabilités
On simule généralement plusieurs échantillons de même taille pour obtenir une estimation précise.
Exemple :
Dans une ville, on interroge 500 habitants sur leurs intentions de vote pour une candidate à la mairie
pendant un mois. On a donc 30 échantillons de taille 500.
On simule cette élection à l’aide d’un tableur. Ce graphique résume les résultats de ces sondages :

Le premier jour, la candidate obtient 56 % d’intention de vote et le deuxième 62 % d’intention de


vote. On s’aperçoit que ce pourcentage se stabilise autour de 60 %. On estime donc que cette
candidate va recevoir 60 % des votes.

Définition 5 : (propriété)
Soit un échantillon de taille n tel que n  25 et soit f la fréquence observée d’un caractère dans
( )
cet échantillon tel que : n  f  5 et n  1 − f  5 . La probabilité p de l’évènement « l’individu
présente le caractère » est inconnue.  1 1 
Dans 95 % des cas, la probabilité p appartient à l’intervalle  f − ;f + .
 n n
On appelle cet intervalle : l’intervalle de confiance de p au seuil de 95 %.
Exemple : Dans l’exemple précédent, admettons que sur une journée d’enquête, 60 % des
personnes interrogées affirment vouloir voter pour cette candidate.
Ainsi=n 500  25 et f = 0, 6 . On vérifie les autres hypothèses n  f = 500  0, 6 = 300  5 et
n  (1 − f )= 500  0, 4= 200  5 .
On peut déterminer un intervalle de confiance pour p le pourcentage de votes pour cette candidate.
 1 1 
I=
0, 6 − ;0, 6 +   0,555;0, 645
 500 500 
Avec une marge d’erreur de 5 %, on peut dire qu’elle obtiendra entre 55,5 % et 64,5 % des votes.

Définition 6 : (propriété)
Soit un échantillon de taille n tel que n  25 et soit p la proportion connue d’un caractère dans
( )
une population telle que n  p  5 et n  1 − f  5 . La fréquence f de ce caractère dans cet
 1 1 
échantillon appartient avec une probabilité (au moins) de 95 % à l’intervalle p− ;p+ .
 n n
© Complétude Ma2nd-01

On appelle cet intervalle : l’intervalle de fluctuation de f au seuil de 95 %.

121
 Informatique
Dans ce chapitre, parce que plusieurs expériences ne sont pas réalisables dans la réalité, on
utilisera le langage de programmation Python ou un tableur.
Statistiques et probabilités

En langage Python :
La fonction randint(a,b) renvoie un nombre entier aléatoire dans un intervalle et prend deux
paramètres : la marge inférieure de l’intervalle a et la marge supérieure de l’intervalle b, cette fois
incluse.
Pour pouvoir utiliser cette fonction, il faut importer la bibliothèque random. Pour cela, il faut écrire
dans l’éditeur « from random import randint ».

Formules tableur
La fonction ENT(n) arrondit un nombre n réel à l’entier inférieur.
La fonction ALEA() renvoie un réel compris entre 0 (inclus) et 1 (non inclus).
Pour générer un nombre réel aléatoire compris entre a et b, il faut utiliser : =ALEA()*(b-a)+a.
La fonction ALEA.ENTRE.BORNES(a ;b) avec a et b deux entiers, renvoie un nombre entier
aléatoire compris entre a (inclus) et b (inclus).
Exemple :
=ENT(ALEA()*100) renvoie un nombre entier aléatoire supérieur ou égal à 0 et inférieur à 100.

J’applique ce que j’ai appris

1 On lance une pièce équilibrée et on note la face obtenue : P (pile) ou F (face).

a) Donner un échantillon de taille 7 de cette expérience.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

En lançant 50 fois un dé, on a obtenu les résultats suivants :

Numéro 1 2 3 4 5 6

Effectif 10 11 9 8 7 5

b) Déterminer la distribution des fréquences associée à cet échantillon.

2 On lance un dé non pipé et on note le numéro obtenu sur la face supérieure.

a) Simuler à l’aide d’un tableur un échantillon de taille 100 de cette expérience à l’aide de la
formule =ENT(ALEA()*6).

Numéro 1 2 3 4 5 6

Effectif

122
b) Calculer la fréquence d’apparition de la face portant le numéro 2.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

Statistiques et probabilités
3  n test d’entrée en Seconde comporte une question ayant pour thème « Déterminer
U
un intervalle de confiance ». Dans un centre comprenant 2 356 élèves, le taux de
réussite à cette question est de 41,7 %. Proposer un intervalle pour estimer, au
seuil de confiance 95 %, le taux de réussite à cette question au niveau national.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

4  n France, il y a environ 4,5 millions de personnes diabétiques (sur 67 millions de


E
Français).

a) Quelle est la proportion de personnes diabétiques en France ? (Arrondir à 0,01 %).

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Après avoir vérifié les hypothèses pré requises, donner l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 %
de la fréquence des personnes diabétiques dans les échantillons de 1 000 français.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

5  ne entreprise de bureautique veut lancer sur le marché une paire de ciseaux


U
conçue pour les gauchers. Avant le lancement, cette entreprise cherche à estimer
la proportion de gauchers dans la population française. Elle interroge donc 4 000
habitants d’une ville française et recense 508 gauchers.

a) Estimer la proportion de gauchers dans la population française.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

Dans une commune, un directeur de campagne réalise un sondage auprès de 500 électeurs. 275
affirment vouloir réélire le maire de la commune.

b) Estimer la proportion de vote pour le maire sortant.


© Complétude Ma2nd-01

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

123
6  ne grande marque de cosmétiques souhaite changer de logo. Une agence
U
publicitaire réalise donc un sondage auprès des plus fidèles clients. Sur 2 000
clients interrogés, 456 sont favorables à ce changement.
Statistiques et probabilités

a) Après avoir vérifié les hypothèses préalables, déterminer l’intervalle de confiance au seuil de 95 %.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Est-ce que cette marque a intérêt à changer de logo ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

7  elon une étude, 13,5 % des Américains vivent en dessous du seuil de pauvreté
S
en 2015.

a) Déterminer l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % de la fréquence d’Américains vivant en


dessous du seuil de pauvreté dans les échantillons de 400 Américains.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Quelle doit être la taille des échantillons prélevés pour que la largeur de l’intervalle de fluctuation
soit 0,05 ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

8  ans le programme de la fonction lancers_6, en langage Python, randint(1,6)


D
renvoie un entier aléatoire compris entre 1 et 6.

a) Compléter cette fonction afin qu’elle retourne le


nombre de lancers nécessaires pour l’obtention d’un 4.
b) Créer une nouvelle fonction moy4 qui, à partir
d’un échantillon de taille 1 000 de cette expérience
aléatoire, retourne la moyenne des nombres de lancers
nécessaires pour obtenir 4. Cette fonction s’appellera la
fonction lancers_6.

1 24
9 

a) Compléter le programme proposé afin de calculer la fréquence


d’apparition de la face 6 en lançant 500 fois un dé à 6 faces,

Statistiques et probabilités
non truqué.
b) Modifier cet algorithme pour que l’expérience soit réalisée
avec un dé à 20 faces et pour calculer la fréquence d’apparition
de la face 20.

10 Le procès de Rodrigo Partida

En novembre 1976, dans un comté du sud du Texas, Rodrigo Partida était condamné à huit ans
de prison pour cambriolage… Il attaqua ce jugement au motif que la désignation des jurés de ce
comté était discriminante à l’égard des américains d’origine mexicaine. Alors que 79,1 % de la
population du comté était d’origine mexicaine, sur les 870 personnes convoquées pour être jurés lors
des 11 années précédentes, seuls 339 d’entre elles étaient d’origine mexicaine. Lors du procès, un
statisticien produisit des arguments pour convaincre la Cour Suprême du bien-fondé de la requête
de l’accusé (les juges votèrent à 4 contre 5 en faveur de la requête).

a) Calculer la fréquence des jurés d’origine mexicaine dans ce comté lors des 11 années
précédentes.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

b) Simuler, à l’aide d’un tableur, la désignation d’un jury de 870 jurés de ce comté à l’aide de la
formule =ENT(ALEA()+0,791).

c) Quelle formule faut-il entrer dans la cellule A872 pour calculer la fréquence de jurés d’origine
mexicaine dans ce jury ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

d) Sélectionner la plage A1:A872 et « tirer la poignée » horizontalement pour simuler 100 échantillons
de taille 870 dans les mêmes conditions.
© Complétude Ma2nd-01

125
e) Émettre une conjecture sur la valeur de la fréquence de jurés d’origine mexicaine.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........
Statistiques et probabilités

f) Déterminer l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % pour cette expérience.

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

g) Que dire de l’observation de l’accusé sur la discrimination dont il pense être victime ?

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..........

1 26
Algorithmique et Programmation

Je retiens l’essentiel
 Affectation de variables
Dans un programme, l’instruction affectation permet d’attribuer une valeur à une variable.
La façon d’affecter est différente selon le langage utilisé :

Langage naturel Langage Python Langage Calculatrice Casio Langage Calculatrice TI

outil
Fiche outil
X 2 X =2 2→ X 2→ X
On peut lire ces commandes de la façon suivante :

Fiches
« X reçoit la valeur 2 » ou « X prend la valeur 2 » ou « On affecte la valeur 2 à la variable X ».
Exemple :
Voici trois suites d’instructions rentrées dans la console Python :

À la fin du script, a=3 car on À la fin du script, la variable


1re ligne du script : a=3 et b
n’a pas affecté à la variable a a=4 car on lui a affecté la
n’est pas encore défini.
une nouvelle valeur. valeur qui est le résultat de
2e ligne du script : a=3 et b=6.
la somme du nombre 1 et de
3e ligne du script : b=6 et a=9.
la valeur de la variable a à la
ligne précédente.

Lors d’une affectation en Python, la quantité à droite du signe « = » est évaluée puis est stockée
dans la variable inscrite à gauche du signe « = ». L’écriture « a=a+1 » signifie par exemple que la
variable a augmenté de 1.

Voici un algorithme de calcul : Saisir x


y ¬ 5x
y ¬ y+3
y ¬ y2
Afficher y
On l’applique pour chacune des valeurs de x saisies en entrée du tableau ci-dessous.
© Complétude Ma2nd-01

L’algorithme définit une fonction y (5 x + 3) 2 donc f (=


f : x a y . Ici,= x) (5 x + 3)2 .

1 27
 Instructions entrée-sortie
Dans un programme, les instructions d’entrée-sortie permettent de saisir en entrée et d’afficher en
sortie les valeurs des variables. La saisie en entrée est différente selon le langage utilisé :

Langage naturel Langage Python Langage Calculatrice Casio Langage Calculatrice TI

saisir X X =input() ?→ X Prompt X


ou X = int(input())
ou X = float(input())

L’affichage en sortie est différent selon le langage utilisé :

Langage naturel Langage Python Langage Calculatrice Casio Langage Calculatrice TI

X◢
Fiches outil

afficher X print( X ) disp X

Exemple :
Voici un programme rentré dans la console Python :

Lorsqu’on saisit en entrée le nombre 5, on est tenté de penser que ce qui sera affiché dans la
console sera 10. Cela est une erreur commune. La réponse correcte est 55. Ce qui est entré à l’aide
de la commande input est considéré comme une chaîne de caractères.
Pour corriger le programme pour que le nombre affiché soit bien le double du nombre de départ,
on peut utiliser « int(input()) » si le nombre en entrée est un nombre entier ; ou« float(input()) » si
le nombre en entrée est un nombre flottant ; ou également « eval(input()) » si le nombre en entrée
peut être soit un entier soit un flottant et ce sera le logiciel qui se chargera de déterminer le type de
nombre en entrée.

Dans l’éditeur Dans la console

Le plan est muni d’un repère orthonormé.

128
On considère l’algorithme suivant : Saisir x A , y A , xB , yB , xC , yC
x A + xC
xI ¬
2
y A + yC
yI ¬
2
xD ¬ 2 xI - xB
yD ¬ 2 yI - yB
Afficher xD , yD
On applique cet algorithme pas à pas avec : xA =
−1; yA =
−1; xB =
−2; yB =
1; xC =
3 et yC =
3.

Fiches outil
Ce programme permet de déterminer les coordonnées du point D en connaissant les coordonnées
des points A ; B et C afin que le quadrilatère ABCD soit un parallélogramme. Ce programme est
basé sur la propriété suivante : « Un quadrilatère dont les diagonales se coupent en leur milieu est
un parallélogramme ».

 Fonctions
Il est possible de simplifier l’écriture de programme en utilisant des fonctions. Une fonction est
un bloc d’instructions qui a un nom et dont le fonctionnement dépend d’un certain nombre de
paramètres (les arguments de la fonction). La fonction commence par l’instruction « def » suivie
des arguments notés entre parenthèses puis du signe « : » et des instructions et se termine après
la commande « return » qui affiche le résultat.
Exemple : On considère le programme de calcul suivant :
• Choisir un nombre
• Lui soustraire 2
• Multiplier par 3 le résultat obtenu
• Soustraire le triple du nombre de départ.

Saisir x est un algorithme en langage courant correspondant à ce programme de calcul.


y¬x
y ¬ y-2
y ¬ 3y
y ¬ y - 3x
Afficher y

: f(x) une fonction Python correspondante à ce programme de


calcul.
L’expression littérale de la fonction associée à ce programme de
calcul est : f ( x) = 3( x − 2) − 3x .
© Complétude Ma2nd-01

129
 Structures conditionnelles
Ces instructions permettent de tester si une condition est vraie ou fausse et de poursuivre le
programme d’une manière différente selon que la condition est vraie ou fausse.

Langage naturel Langage Python Langage Calculatrice Langage Calculatrice


Casio TI
Si : condition If if if

Alors : instructions si
Then Then Then
condition vraie
Sinon : instructions si
Else Else Else
condition fausse
Fin Si End ifEnd End
Fiches outil

 Boucles
Les boucles sont utilisées pour qu’une séquence d’instructions soit répétée un nombre donné de
fois ou tant qu’une condition n’est pas remplie.
• Les boucles « Pour » : For sont utilisées pour contrôler les boucles en incrémentant (augmentant)
une variable. La variable est augmentée d’une valeur définie au départ jusqu’à une valeur d’arrivée
en augmentant d’un pas fixé (l’incrément).
• Les boucles « Tant que » : While exécutent un groupe de commandes tant qu’une condition
définie au départ est vraie. La condition est donc toujours testée en début de la boucle et vérifiée
à nouveau à chaque fois que la suite d’instructions est terminée avant de la recommencer une
nouvelle fois si la condition est encore vraie.

1 30
Utilisation de la calculatrice

Je retiens l’essentiel
 Fonctions

Casio Graph 90+E TI-83 Premium CE


Dresser le tableau de valeur d’une fonction : On va construire le tableau de valeur de la fonction

outil
f définie sur [−1;5] par f ( x) =− x3 + 4 x 2 − x avec un pas égal à 1 (les x augmentent de 1 en 1).

Fiche outil
À l’aide des flèches directionnelles, sélectionner On règle les paramètres de la calculatrice
Table (ou simplement la touche ). À l’aide des flèches directionnelles, on sélectionne

Fiches
FONCTION.

On valide avec . Puis, on valide avec .

On entre l’expression de la fonction dans Y1. pour entrer l’expression de la fonction


On utilise la touche pour x . dans Y1. On utilise la touche pour x :

: pour mettre un réel en puissance.


: pour mettre un réel en puissance.
Attention : Ne pas confondre pour un
nombre négatif et pour l’opération de Attention : Ne pas confondre pour un
soustraction. nombre négatif et pour l’opération de
soustraction.
On choisit le début Start, la fin End et le pas On choisit le début DébutTbl et le pas de la
Step. Pour cela on sélectionne SET avec la table Tbl :
touche .

On valide avec .
© Complétude Ma2nd-01

On affiche le tableau de valeurs en sélectionnant


On affiche le tableau de valeurs .
TABLE avec la touche .

1 31
Afficher la courbe représentative d’une fonction : On va afficher sur l’écran de la calculatrice la
courbe représentative de la fonction f définie par f ( x) =− x3 + 4 x 2 − x .
On sélectionne avec le menu GRAPHE
(touche ).
Fiches outil

On sélectionne DRAW avec la touche . affiche la courbe de la fonction dans une


fenêtre d’affichage standard.

On peut choisir une autre fenêtre d’affichage On peut choisir une autre fenêtre d’affichage en
en appuyant sur et en entrant les appuyant sur et en entrant les paramètres
paramètres souhaités. souhaités.

permet de parcourir les points de la permet de parcourir les points de la


courbe avec les flèches directionnelles ou en courbe avec les flèches directionnelles ou en
entrant l’abscisse d’un point (valider avec ). entrant l’abscisse d’un point. Valider avec .

Les coordonnées du point sélectionné s’affichent Les coordonnées du point sélectionné s’affichent
en bas de l’écran. en bas de l’écran.

1 32
Statistiques

Casio Graph 90+E TI-83 Premium CE


Saisir une série statistique : On calcule les paramètres statistiques de la série suivante
Valeur 10 12 14 16 18 19
Effectif 2 5 11 8 4 6

On sélectionne le mode statistiques avec la


On sélectionne dans le menu Statistique
touche et on choisit 1: Modifier…
.
dans le menu ÉDIT pour rentrer les données de
la série.

Fiches outil
On saisit les données de la série : les valeurs On saisit les données de la série : les valeurs
dans la première liste List 1 et les effectifs dans dans la première liste L1 et les effectifs dans L2.
List 2.

Quand il s’agit d’une série brute (sans effectifs), Quand il s’agit d’une série brute (sans effectifs),
on laisse la liste L2 vide. on laisse la liste L2 vide.
Pour vider (effacer) une liste existante, on Pour vider (effacer) une liste existante, on
sélectionne celle-ci à l’aide des flèches sélectionne celle-ci à l’aide des flèches
directionnelles et on appuie sur la touche directionnelles et on appuie sur les touches
pour se déplacer dans le menu du bas de l’écran .
et pour DEL-ALL puis pour confirmer.

Calculer les paramètres statistiques d’une série : On va afficher sur l’écran de la calculatrice les
paramètres de cette série.
On commence par définir les listes. CALC On commence par définir les listes. puis
puis SET. on se « déplace » vers le menu CALC avec la
flèche droite et on choisit le menu 1 Stats
1 Var .
© Complétude Ma2nd-01

1 33
On entre dans 1Var XListe le nom de la liste qui On entre dans XListe, le nom de la liste qui
désigne les valeurs et dans 1Var Freq le nom désigne les valeurs et dans ListeFreq le nom
de la liste qui désigne les effectifs (s’il s’agit de la liste qui désigne les effectifs (s’il s’agit
d’une série brute, on laisse 1 dans cette ligne). d’une série brute, on laisse vide cette ligne).

Pour changer le
nom de la liste L 2 s’obtient avec les touches .
d’une ligne, on
Fiches outil

appuie sur
puis on entre le
numéro de cette
liste d’effectifs.
On retourne sur l’affichage de la série En sélectionnant Calculer (valider avec ),
puis avec 1-VAR, on obtient les paramètres on obtient les paramètres statistiques de la
statistiques de la série considérée. On utilise les série considérée. On utilise les flèches du
flèches du curseur pour obtenir d’autres résultats. curseur pour obtenir d’autres résultats.

x désigne la moyenne, n l’effectif total, x désigne la moyenne, n l’effectif total,


minX maxX les valeurs minimale et maximale, minX maxX les valeurs minimale et maximale,
Q1 Q 3 les premier et troisième quartiles, Méd la Q1 Q 3 les premier et troisième quartiles, Méd la
médiane et x l’écart type. médiane et x l’écart type.

Simulation

Casio Graph 90+E TI-83 Premium CE

Simuler un nombre aléatoire : La calculatrice permet de simuler un nombre aléatoire entre 0 et 1.

On sélectionne dans le menu Exe-Math


.

Puis pour faire défiler le menu du bas de Dans le menu PROB, choisir
l’écran PROB RAND Ran#. 1 : NbrAléat (valider avec )

1 34
Simuler un nombre aléatoire : On peut également simuler un échantillon d’entiers d’une taille
définie à l’aide de la calculatrice, comme par exemple la simulation de 10 lancers de dé à 6 faces.

pour faire défiler le menu du bas de On choisit cette fois 5 : nbreAléatEnt.


bornin désigne la valeur minimale, bornsup la
l’écran PROB RAND Int.
valeur maximale et n la taille de l’échantillon.
On saisit la valeur minimale suivie d’une virgule
puis la valeur maximale.

Fiches outil
Valider avec . Valider avec .
Il faut de nouveau appuyer sur pour L’écran affiche une liste de 10 entiers
obtenir un nouveau nombre entier compris compris entre 1 et 6.
entre 1 et 6. On répète cette opération autant
de fois que nécessaire.
© Complétude Ma2nd-01

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Fiches outil

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